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16 juin 2025
HOMMAGE À UNE « MÉMOIRE VIVE DES ARTS ET DE LA CULTURE »
Dans le cadre de la Biennale Dak’Art, l’hôtel de ville de Dakar accueille, depuis le 27 mai dernier, une exposition pluridisciplinaire « Abdou Fary Faye, Mémoire vive des arts et de la culture».
Dans le cadre de la Biennale Dak’Art, l’hôtel de ville de Dakar accueille, depuis le 27 mai dernier, une exposition pluridisciplinaire « Abdou Fary Faye, Mémoire vive des arts et de la culture». Des photographies de l’homme qui a été à la fois projectionniste, réalisateur, caméraman, photographe, sont à voir au 2ème étage du bâtiment. A l’initiative de la présidente du Fonds d’Archives Africain pour la Sauvegarde des Mémoires, Ghaël Samb Sall, l’exposition est un hommage à tous ces hommes et femmes qui ont marqué l’histoire culturelle du pays
Vendredi 27 mai, le vernissage de l’exposition pluridisciplinaire « Abdou Fary Faye, Mémoire vive des arts et de la culture », s’est ouvert au 2ème étage de la Mairie de Dakar avec la projection d’un film mettant en scène l’artiste racontant son parcours, le déroulé de son fabuleux destin. Celui qui se noue autour de rencontres où l’improbable se donne à cœur joie. C’est ainsi qu’il se retrouve après le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) de Dakar avant de commencer une formation en photo à la Maison des Jeunes avec notamment Paulin Soumanou Vieyra.
C’était dans les années 60, au lendemain de l’indépendance. Il se retrouvera ensuite au service audiovisuel du Centre culturel français. Et là, la photographie s’invite et laisse éclore un talent qui lui permettra de vivre de son travail, de venir en soutien à ses parents qui n’étaient bien gâtés par la vie. Photographe, projectionniste, cameraman, réalisateur, il s’essaiera à tout cela.
Porté par la chance qui l’aura visité, il sera ainsi au cœur de l’actualité culturelle sénégalaise, fixant notamment des grands moments du Festival mondial des Arts nègres. Quelque 60 photographies tirées de plus de 10.000 négatifs conservés par le Fonds d’Archives Africain pour la Sauvegarde des Mémoires qui, à l’initiative de sa présidente Ghaël Samb Sall, fille du cinéaste Ababacar Samb Makharam, raconte tout cela. Du cinéma, à la danse, de la littérature aux ballets, l’exposition nous fait remonter le temps.
Des photographies des Troupes nationales de Dahomey, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Royaume du Maroc, de l’Empire d’Ethiopie, du Brésil, des Etats-Unis nous replongent dans le 1er Festival Mondial des Arts Nègres (FESMAN) organisé en 1966 à Dakar par Léopold Sédar Senghor. La visite officielle de Hailé Selassié, empereur de l’Ethiopie, des spectacles de Gorée, Jacqueline Scott Lemoine dans Macbeth au Théâtre Daniel Sorano, Douta Seck dans le roi Christophe à Sorano, illustrant les temps forts de l’évènement. Les visiteurs auront aussi à découvrir des photographies d’archives sur les plateaux mythiques du cinéma sénégalais. On peut voir Sembène Ousmane à la caméra sur le tournage de Ceddo, Djibril Diop Mambéty et Cheikh Tidiane Aw sur le plateau de « Pour ceux qui savent », le tournage du film « Diankha Bi » de Johnson Traoré.
L’on retrouve aussi des personnes illustres de la scène artistique sénégalaise à travers les photos archives d’Abdou Fary Faye : Ababacar Samb recevant des mains du Président Senghor le Prix La Louve de Rome, le cinéaste Momar Thiam, l’actrice Isseu Niang, l’écrivain Birago Diop sans oublier Germaine Acogny sur scène.
L’exposition pluridisciplinaire des photographies d’Abdou Fary Faye des indépendances aux années 1960, c’est aussi cette Dakar des indépendances avec des images de la Grande Mosquée de Dakar, de la Cathédrale de Dakar, de la Place de l’Obélisque, de la Gare de Colobane, du Building administratif etc. « Cette exposition entend audelà de l’hommage à Abdou Fary Faye, raviver les mémoires de cette époque à travers le prisme de ses archives et de son parcours », explique-t-on. Il s’agit également à travers l’exposition de photographies d’archive de souligner « l’importance des archives pour les générations futures » mais aussi «l’importance de la préservation du patrimoine immatériel et sa valorisation ».
Né en 1936, Abdou Fary Faye a été membre actif du CINESEAS (Association des cinéastes-sénégalais associés) et de la FEPACI (Fédération panafricaine des cinéastes). L’exposition est organisée dans le cadre de la Biennale de Dakar qui prendra fin le 21 juin prochain.
RECOURS À LA JUSTICE POPULAIRE, UNE SOLUTION DANGEREUSE
Des vidéos de voleurs/cambrioleurs, agresseurs, et autres malfrats lynchés font le tour de la toile
Crimes, viols à l’arraché et avec violence, cambriolages, viols, etc. le sentiment d’insécurité est grandissant et la psychose générale ou presque chez les populations dans Dakar et sa banlieue. C’est le constat ces derniers temps. Face aux nombreux cas d’agressions décriés un peu partout, avec à la clé des séries de meurtres, de plus en plus de voix s’élèvent appelant les populations à réagir, en se faisant justice elles-mêmes, sur les réseaux sociaux. Mieux, des vidéos de voleurs/cambrioleurs, agresseurs, et autres malfrats lynchés ou attachés contre des poteaux en bois (de Senelec ou Sonatel) avant d’être bastonnés et même celles d’agressions à l’aide de motos ayant échoué grâce à l’intervention rapide d’autres personnes, poussant les agresseurs à abandonner leurs engins pour prendre la poudre d’escampette, font le tour de la toile. Histoire d’inciter à la justice populaire, ce qui pourrait être un précédent dangereux face au sentiment d’impunité des criminels. Reportage dans quelques quartiers chauds de Dakar et sa banlieue.
RECRUDESCENCE DE LA VIOLENCE AU SÉNÉGAL : la peur gagne du terrain
Arrêt bus de Fass Mbao, des passagers entendent sagement un car pour joindre Dakar. La psychose des cas de meurtres, agressions violentes, vols et cambriolages, viols et autres violences est tellement persistant que les gens ont même peur d’en parler, dans à la presse. «Désolé Madame, j’ai peur… de la presse» où «excusez-moi Madame, je n’ai pas d’idée», sont les réponses de personnes interpellées sur le sujets. Après plusieurs individus ayant décliné notre interpellation, voilà que Libasse Laye Samb, habitant de Yoff, accepte d’en parler. «Nous avons tous remarqué qu’au Sénégal, la violence est énorme, les meurtres, l’insécurité en grosso modo. Cette recrudescence de la violence a fait qu’aujourd’hui toute la population a peur. Ce qui est malheureux, c’est que personne n’est en sécurité. La grande question est : à qui faire confiance de nos jours ?», dit Libasse. Et M. Samb de lancer un appel au gouvernement pour plus de sécurité. «Je lance un appel à l’Etat du Sénégal pour qu’il déploie la Police et la Gendarmerie dans les quartiers, les villages, les villes, partout. L’insécurité a gagné du terrain, en commençant par la banlieue où on voit rarement des patrouilles de Polices. Les agresseurs attaquent parce qu’ils savent qu’il n’y aura personne à leur poursuite. Il fait qu’il y ait des patrouilles en permanence, avec des relances à chaque fois. De ce fait, l’insécurité, l’agression et les crimes pourront disparaître de notre cher pays», a-t-il dit. Avant d’ajouter : «il faut aussi que l’Etat aide la jeunesse. C’est vrai que l’insécurité est extrême, mais aussi les jeunes n’ont pas de boulot. Et c’est ce manque d’emploi qui les pousse à agresser, même si ce n’est pas une raison. Il est temps que l’État épaules sa jeunesse», a alerté Libasse Laye Samb.
Lui emboitant le pas, Lamine Djité, enseignant rencontré à Pikine Texaco, a lui fait un constat amère, mais tout de même factuel. «Les principales causes de la recrudescence des violences pourraient être à la fois sociétales et sociales. Sociétales parce que nous avons malheureusement une société malade de ses valeurs, de ses convictions, de ses repères, de ses références… aspirant à adopter une autre société et surtout occidentale dont nous ne serons jamais les bienvenus pour juste raison, parce qu’il y a choc de cultures. L’autre cause qui semble être le tronc ou les feuilles de l’arbre qui est naturellement celle sociale s’explique par les disparités socioéconomiques très en vue, avec les nantis qui non seulement ne font pas 10% de la population, mais aussi représentant en grande partie nos hommes politiques qui s’enrichissent avec beaucoup d’arrogance dans le dos des Sénégalais. Malheureusement ils prennent la politique comme un moyen d’ascension sociale», dénonce M. Djité qui y ajoute «le manque de confiance en soi, la dépendance financière des jeunes surtout causée par le sous emploi, la mauvaise politique de réinsertion des jeunes à la formation et à entreprenariat de la part de l’Etat, les jalousies internes, les trafics de personnalité, etc.».
Selon Lamine, «pour éradiquer ce fléau qui gangrène la société, il nous faut un Etat fort qui fait face à ses responsabilités, en distribuant la richesse du pays aux ayants -droit ; histoire de pondérer la tension sociale. Mais surtout promouvoir une vraie politique d’emploi pour la jeunesse car occupant plus de 65% de la population ; encore que cette jeunesse doit être utilisée comme un atout et non comme un frein au développement…», note l’enseignant M. Djité.
UN POLICIER, AGENT DE LA CIRCULATION A TOURNAL YEUMBEUL, DIAGNOSTIQUE LE MAL : «De 2020 à nos jours, tous les crimes qui se sont succédé viennent d’un membre connu de la victime…»
Contrairement à ces intervenants pour qui l’insécurité règne au Sénégal, la preuve par la recrudescence des violences, ce policier en plein exercice de ses fonctions, trouve qu’il y a de la sécurité au Sénégal. Mais que ce sont les valeurs qui régissaient ce pays qui sont en voie de disparition. «C’est vrai que ces derniers temps il y a trop d’agressions ; mais cela ne veut pas dire que le Sénégal est en pleine insécurité. Il y a une sécurité totale dans l’ensemble du territoire national. Je pense que ce sont les mentalités qui ont changé. C’est l’éducation de base qui fait défaut. Les parents n’ont plus le temps d’éduquer leurs enfants.
Avant, même la rue participe à l’éducation de l’enfant. De nos jours, ce n’est plus le cas», a livré l’agent préposé à la circulation routière à Tournal Yeumbeul. Et de poursuivre en relevant la pression sociale qui est source de frustration. «Je ne sais pas si vous avez fait le constat où non. Mais, de 2020 à nos jours, tous les crimes qui ce sont succédés viennent d’un membre connu de la victime. Soit c’est un petit ami, un cousin, un collègue de travail et j’en pense. Et la plupart d’entre ces crimes, c’est l’argent le mobile. Il faut aussi oser le dire, la jeunesse est frustrée par le manque d’emploi et la pression familiale est énorme. Il y a trop de pressions dans les maisons. Il est difficile de trouver du boulot de nos jours et certains parents ne comprennent pas cela.
Par exemple, certains exigent leurs enfants à assurer les dépenses quotidiennes ou autres. Comment quelqu’un qui n’a pas de travail peut gérer toute une famille ? Je peux donner pleins d’exemples de pressions qui règnent sur la jeunesse» a-t-il constaté avant d’appeler les parents à veiller sur leurs enfants, à les approcher et les aider, au lieu de les pousser à bout. Concernant la justice populaire, le policier appelle le peuple au calme et au sens des responsabilités car nul n’est censé ignorer la loi
C’EST PARTI POUR LES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN 2023 !
Les deux premières journées de la phase de groupes des qualifications pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui se déroulera en Côte d’Ivoire (CAN 2023) s’étalent du 1er au 13 juin 2022.
Les deux premières journées de la phase de groupes des qualifications pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui se déroulera en Côte d’Ivoire (CAN 2023) s’étalent du 1er au 13 juin 2022. Le Sénégal a la chance de livrer deux matches à domicile. Face au Bénin (le 4 juin) et contre le Rwanda le 7 juin.
Stars de la Premier League, Sadio Mané et Mohamed Salah continuent leur saison marathon après la finale de la Ligue des champions perdue face au Real Madrid au Stade de France. Cette fois, le Sénégalais, champion d’Afrique en titre et l’Égyptien vont fouler les pelouses africaines. Le Sénégal accueille le Bénin et visite le Rwanda dans le groupe L. Pour l’Égypte de Salah, ce sera un match à domicile contre la Guinée dans le groupe D, puis un voyage au Malawi pour affronter l’Éthiopie, dont aucun terrain ne répond aux normes internationales. Les trois premiers des 46 matches de qualification des deux premières journées sont prévus mercredi et les trois derniers le 13 juin. Une autre star de la Premier League, l’ailier Riyad Mahrez des champions de Manchester City, ne pourra pas porter son brassard de capitaine avec l’Algérie contre l’Ouganda et la Tanzanie dans le groupe F, en raison d’une blessure non divulguée.
PLUS DE PIERRE-EMERICK AUBAMEYANG
L’attaquant de Barcelone Pierre-Emerick Aubameyang sera un absent notable lorsque le Gabon affrontera la République démocratique du Congo et la Mauritanie dans le groupe I après avoir annoncé sa retraite du football international. Le Maroc accueillera les matches du Burkina Faso, de la Guinée-Bissau, du Cap-Vert, de Maurice et du Libéria tandis que l’Afrique du Sud servira de domicile temporaire au Mozambique, à la Namibie, à l’Eswatini et au Lesotho. La Côte d’Ivoire, qualifiée d’office en tant que pays hôte, qui a accueilli pour la dernière fois la Coupe des Nations en 1984, a choisi le Français Jean-Louis Gasset comme nouveau sélectionneur et fera face à la Zambie à Yamoussoukro. La Zambie, championne d’Afrique en 2012, n’a pas réussi à se qualifier pour les trois dernières éditions. Le Portugais Jose Peseiro qui débute son règne en tant que patron du Nigeria affronte la Sierra Leone et l’île Maurice dans le groupe A.
KEEMTAAN GI - LOVE YOU SO MUCH, MARIÈME !
Sous ses dehors de dur, vindicatif, colérique etc., se cacherait ainsi un cœur tendre voire un joli coeur. L’image est vite devenue virale, réussissant même l’exploit de rendre moins revêches nos féministes ! On aimerait bien le voir traiter ainsi son peuple. Sans aucune brusquerie. Il y a dans le geste de l’attention, de la générosité et un transport affectif. Ce qui nous éloigne de sa morne condescendance. On s’est vite invités sur ce tableau idyllique qui passionne nos compatriotes. Un tableau qui montre l’amour du Chef pour sa Marième. Il l’aime ! Point besoin de le répéter. Ses contempteurs se plaisent même à dire que c’est la seule note musicale que l’on peut prendre chez lui et qui pourrait relever de la parole d’évangile. Marième, c’est l’authentique Première dame sénégalaise depuis nos glorieuses indépendances. Une dame pas comme les autres. Elle allie ce qu’il y a de plus noble et de plus beau dans la tradition sénégalaise. Elle sait aimer, chérir et entretenir. Elle est « diongué ». Sait distiller ces senteurs et ces encens qui font perdre la tête aux mâles sénégalais. Elle, si belle, si touchante, si attendrissante, si délurée, si mokk pooj comme bien sûr toutes les bonnes femmes de chez nous pour qui « soigner » leur Aladji Ass n’a point de secret. Rien en fait des réalités purement sénégalaises n’échappe à ces avenantes dames. Ajoutez à ce tableau, l’art de Marième à décoder les belles chorégraphies en se laissant aller pour la note de la fin. Ce fameux « teuyeux » à l’image du geste présidentiel. Vous comprenez maintenant cet amour du Chef pour la Marième, son « kaani xeeñ » voire sa Awa Gadiaga ? KACCOOR BI
MEDIATION
Macky Sall annoncé à Kiev et Moscou le 03 juin Comme annoncé dans la presse, le chef de l’État Macky Sall, en sa qualité de président en exercice de l’Union Africaine, avait prévu de se rendre à Moscou et Kiev pour non seulement se poser en médiateur de la paix mais aussi obtenir la reprise des exportations de céréales russes et ukrainiennes. Président en exercice de l’Union africaine, le président Sall compte obtenir un engagement des acteurs pour assurer l’approvisionnement des pays africains frappés de plein fouet par la crise actuelle. Il devrait également mettre à profit son séjour pour tenter de réconcilier les parties en conflit. D’après les informations de Dakaractu, Macky devrait, sauf changement de dernière minute, effectuer ce déplacement ce vendredi 03 juin 2022...
RECONSTRUCTION DE L’HÔPITAL LE DANTEC DES PROMOTEURS ESPAGNOLS EN POLE POSITION
Il y a quelques semaines, « Le Témoin » quotidien avait révélé la mafia foncière de ces promoteurs immobiliers turcs, espagnols, marocains et indiens qui s’entretuaient pour le contrôle de l’assiette foncière de l’hôpital Aristide Le Dantec. Une superficie qui s’étend sur 6 hectares en plein Plateau de Dakar et estimée à plus de 150 milliards cfa. Avec la complicité de nombreux courtiers d’Etat et prédateurs véreux, ces promoteurs étrangers sont obnubilés par la vente de l’assiette foncière pour ensuite délocaliser l’hôpital Le Dantec hors de Dakar. Une option « vente » rejetée par les professeurs, médecins et infirmiers de la commission médicale d’établissement ainsi que les employeurs et syndicalistes qui se sont érigés en boucliers pour défendre ce patrimoine historique devenu un hôpital d’instruction sous-régional. Face à cette levée de boucliers, le président Macky Sall avait récemment déclaré à Tivaouane que l’hôpital Aristide Le Dantec sera entièrement reconstruit avant la fin de l’année 2023. Par qui ? En poussant sa curiosité, « Le Témoin » a appris que des promoteurs espagnols sont en pole position ! Evidement, ils auraient réussi la prouesse de chasser les vautours indiens, marocains et turcs. Appuyés par la Banque de Dakar (Bdk) et le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), nous souffle-t-on, les promoteurs espagnols multiplient les manœuvres souterraines pour s’accaparer les trois (03) hectares c’està-dire reconstruire l’hôpital Le Dantec sur la moitié de la superficie (06 hectares). Vrai ou faux ? Les premiers bruits de Caterpillar nous édifieront.
GANGS AUX SCOOTERS :DE MASQUES SANITAIRES AUX MASQUES VOYOUS
Au Sénégal, les mesures barrières anti-covid19 parmi lesquelles figure le port obligatoire de masque ne sont pas encore officiellement levées. Seulement, l’Etat semble tolérer le non port du masque compte tenu de la baisse des contaminations et hospitalisations liées au Covid-19. Hélas, « Le Témoin » a constaté que les rares motocyclistes et scootéristes portant le masque covid 19 sont, en général, des personnes louches et suspectes. Comme ce fut le cas des agresseurs en scooter de la zone de captage de Grand-Yoff. Pour opérer, ces scootéristes-agresseurs ont transformé leurs masques sanitaires en « cagoules » pour éviter d’être reconnus et identifiés. Pire, ils ne sont pas les seuls puisque la plupart des agresseurs en scooter enfilent des masques-covid19 pour commettre des attaques à l’arrachée. D’autant qu’elles se déroulent souvent en plein jour ! Dans les rues de Dakar comme partout ailleurs, les attaques sont si soudaines et si violentes que les témoins et victimes de ces scènes ne peuvent pas grand-chose pour s’y opposer. Comme quoi, ils ne parviennent même pas à identifier les agresseurs « encagoulés » avec des masques sanitaires. Justement, les masques sanitaires sont devenus aujourd’hui des masques cagoules pour ne pas dire des masques voyous…
LA BATAILLE DES LÉGISLATIVES SE DÉPLACE À LA PLACE DE LA NATION EX OBÉLISQUE
En attendant les nouvelles décisions du Conseil Constitutionnelle à propos des recours du pouvoir et de l’opposition, la Place de la Nation ex-Obélisque de Colobane risque d’être le premier acte du face-à-face entre le pouvoir et l’opposition. En effet si l’opposition à travers Yewwi Askan Wi a prévu de mobiliser 200.000 personnes pour s’opposer à la volonté du pouvoir de l’empêcher de se présenter aux législatives du 31 juillet, il faudra aussi compter avec une nouvelle donne. La Convergence des jeunes cadres républicains (COJECAR) a sollicité hier du préfet de Dakar une autorisation de manifestation au même endroit. Les jeunes cadres républicains de Macy Sall ont introduit une « autorisation d’occupation du domaine public national sis à la place de la nation ex-Obélisque pour la date du vendredi 3 juin de 14h à 19h ». Le Cojecar renseigne que sa manifestation entre dans le cadre de son « plan d’action stratégique de mener de tels évènements politiques sur l’ensemble du territoire national en vue de mobiliser ses militants et sympathisants pour un appel à la paix, mais aussi de redynamiser son électorat ». Des étincelles en perspective si le préfet autorise la tenue des deux manifestations à la même heure et au même endroit. Ce qui serait étonnant. En tout cas, vendredi n’est pas loin. Ce sont surtout les riverains de la Place de la Nation qui souhaiteront une interdiction des deux manifestations étant donné que, le plus souvent, ils sont les victimes collatérales des rassemblements qui s’y tiennent.
DÉCÈS HAMEDINE RACINE GUISSÉ ÉNORME PERTE POUR LA GAUCHE SÉNÉGALAISE
La Gauche sénégalaise a perdu un illustre membre en la personne de Hamedine Racine Guissé décédé ce lundi 30 mai à Yoff. Certainement la jeune génération aura du mal à avoir des repères sur l’homme qui s’était retiré totalement de la vie politique. Pourtant Hamedine Racine Guissé a marqué la vie politique sénégalaise des années d’indépendance jusqu’à la décennie 80. Il fut Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie Populaire (UDP), un ancien parti politique, fondé en 1981. Hamedine Racine Guissé fut également l’ancien directeur du département Ensut de l’Ucad et cofondateur de Aj Pads avec Landing Savané, Mamadou Diop Decroix et Pr Malick Ndiaye. L’enterrement est prévu ce mercredi 1er juin à Yoff-Diamalaye. Le Témoin présente à sa famille ses sincères condoléances.
LA 1ÈRE ÉDITION DE MBAYE DIAGNE DAY CÉLÉBRÉE À KIGALI
La 1ère édition de Mbaye Diagne Day a été célébrée ce 31 mai dans la lointaine Kigali, capitale du Rwanda, qui a connu en 1994 l’un des plus grands génocides du monde. Cette cérémonie, organisée conjointement avec le Bureau des Nations Unies au Rwanda et le Gouvernement rwandais, a pour but de rendre hommage aux victimes du génocide contre les Tutsis au Rwanda en 1994, à travers la figure de feu capitaine Mbaye Diagne. La note de l’ambassade du Sénégal au Rwanda explique que l’Officier de l’armée sénégalaise, observateur de l’ONU dans le cadre de la MINUAR, a sauvé, à mains nues, des centaines de personnes jusqu’à sa mort le 31 mai 1994. La cérémonie s’est déroulée en présence de Madame Yacine Mar Diop, veuve de feu le capitaine, du général Babacar Faye, ancien casque bleu au Rwanda à la même période et ami du défunt, du corps diplomatique accrédité au Rwanda, de représentants du Gouvernement rwandais, les chefs d’agences du système des Nations Unies, du colonel Mendicou Guèye, Directeur des Archives et du Patrimoine historique au Ministère des Forces Armées et de nombreux invités dont des rescapés du génocide sauvés par le capitaine Mbaye Diagne, entre autres. Dans son allocution, notre ambassadeur au Rwanda, son Excellence Doudou SOW, a justifié la tenue de cet hommage par la dimension du capitaine Mbaye Diagne qui incarnait au plus haut point les valeurs de l’armée et de la tradition sénégalaise, notamment le courage, l’altruisme, le don de soi, le sens du sacrifice, l’humanisme au vrai sens du terme.
LA 1ÈRE ÉDITION DE MBAYE DIAGNE DAY CÉLÉBRÉE À KIGALI (BIS)
Restons à cette cérémonie de Mbaye Diagne Day pour dire que saluant la remise, par le Président Paul KAGAME, de la médaille « UMURINZI » au capitaine Mbaye DIAGNE en 2010, puis l’institution de la médaille Capitane Mbaye Diagne pour acte de courage exceptionnel par les nations Unies en 2014, l’ambassadeur SOW a terminé en martelant que l’idéologie du génocide doit être combattue avec force, partout et en tout temps, ainsi que le revisionnisme et le négationnisme, en même temps que leurs auteurs doivent être traduits devant la justice et sévèrement punis pour leurs crimes. Parmi les orateurs il y avait également le coordonnateur résident des Nations Unies au Rwanda, notre compatriote Fodé Ndiaye, Mme Clarisse Munezero, secrétaire générale du ministère rwandais de l’Unité Nationale et de l’Engagement civique et des rescapés qui ont raconté comment le capitaine Mbaye Diagne leur a sauvé la vie
HENRY ABDOU DIENG SORT DE SA CACHETTE
Dans notre édition N°1684 du mardi 17 mai 2022, nous vous narrions les prouesses du couple Henry Abdou Dieng/Thiaba Guèye qui avait roulé dans la farine d’honnêtes citoyens. Lesquels avaient par la suite constitué un collectif des victimes dudit couple. L’affaire avait également fait l’objet d’une émission Xalaas sur la Rfm le 24 mai dernier. Certaines victimes ont été délestées de 200 poulets de chair, d’autres de 06 moutons ou de 23 bovins etc. Elle se sont succédé au micro des animateurs de Xalaas pour conter leurs mésaventures. Et miracle ! les animateurs de « Xalaas » ont réussi à sortir Henry Abdou Dieng de sa cachette. D’un culot déconcertant, Henry a tenu à répondre à chacune des cinq accusations dont il fait l’objet et portées par des personnes qui ne se connaissaient guère en servant des arguments cousus de fil blanc. En voulant se laver à grande eau, il s’est enfoncé davantage dans le cambouis…
NOUS NOUS FOCALISONS SUR LE DRAME DE TIVAOUANE, MAIS IL Y A PIRE
Suite au drame de Tivaouane qui a fait 11 morts, Bès bi le Jour s’est intéressé aux tables chauffantes dans les services de néonatologie, ainsi que la fourniture et la maintenance de ces équipements médicaux en général.
Suite au drame de Tivaouane qui a fait 11 morts, Bès bi le Jour s’est intéressé aux tables chauffantes dans les services de néonatologie, ainsi que la fourniture et la maintenance de ces équipements médicaux en général. Dr Ibrahima Ndiaye, qui s’active dans ce secteur, fait ici le point et avertit.
Comment se porte le secteur de la fourniture d’équipements médicaux au Sénégal ?
C’est un secteur en croissance certes et qui est, depuis 2019, sous le feu des projecteurs, avec la pandémie à Covid-19. C’est un secteur dynamique en perpétuelle extension eu égard aux progrès continus de la science et de la technologie. Mais je pense que c’est un secteur qui mérite plus de surveillance de la part de l’État, compte tenu de la position centrale qu’il occupe dans le dispositif de santé. Il est primordial d’ailleurs que le ministère de la Santé reconsidère et réévalue son implication dans les relations qu’il entretient avec les acteurs. La succession des événements malheureux devrait être le prétexte pour une telle démarche participative et inclusive. Depuis 2019, le secteur est ouvert à toute sorte d’entrepreneurs, à la recherche de profits, sans scrupules, sans aucune considération des règles d’éthique et de déontologie. La seule préoccupation semble être le gain. Ici, plus qu’ailleurs, une défaillance pourrait avoir des conséquences dramatiques et incommensurables.
Mais ce milieu semble être sécurisé, puisque ce sont les professionnels de la santé ou les pharmaciens qui s’y activent ?
A première vue, et pour tout observateur, le milieu des équipements médicaux et des dispositifs semble être la chasse gardée des professionnels de la santé, des pharmaciens, mais il n’en est rien. Bien au contraire, plus des 2/3 sont dans l’informel, en sus de n’avoir aucune formation diplômante ou universitaire. On y trouve du tout. Plus grave encore, il est infesté de mercenaires venus d’ailleurs, qui profitent des failles du système juridique en matière de création d’entreprise pour s’implanter et s’accaparer du milieu. Il y a plus d’étrangers que de nationaux.
On a assisté récemment à un drame au service néonatologie de Tivaouane avec la mort de 11 bébés. Qu’est-ce qui pourrait être à l’origine de ce drame, selon vous ? Est-ce un problème de tables chauffantes ?
On compatit à la douleur des parents et des Sénégalais. Mais avec tous les drames similaires qui ont eu lieu auparavant, il y a lieu de se demander si nous apprenons de nos déboires et échecs ? A l’évidence, non. A Linguère tout comme à Tivaouane, l’incendie serait à l’origine des sinistres et c’est toujours au service de néonatologie. Un court-circuit électrique serait à l’origine du sinistre. Les accusations de négligence ont fusé. Même si nous sommes membres à part entière de la société, nous ne pouvons pas avoir les mêmes réactions face à une telle ampleur et à la répétition de ce type de sinistre. D’abord, nous savons tous que ce type d’appareil est truffé de technologie. C’est de l’électronique.
Quelle est la spécificité de ces tables chauffantes et les éventuels dégâts qu’elles pour- raient causer ?
L’électricité utilisée pour ces tables chauffantes est très faible et elle doit être mesurée et régulée. D’ailleurs, actuellement, l’essentiel des incubateurs fiables sont dotés de batteries avec des autonomies de fonctionnement. Les spécifications des appareils sont en fonction des utilisations, donc de la destination. Ce dernier aspect permet de définir les types d’appareils pour une meilleure prise en charge des besoins. On y retrouve quatre types d’incubateurs. Pas Plus. Pas moins. Il y a un incubateur d’attente pour réchauffer l’enfant quelques heures avant son transfert à la mère. Un Incubateur d’élevage. Le mot peut porter à confusion ou dérouter mais, l’appellation est en fonction de l’emploi. Il y a aussi un Incubateur de soins intensifs et de réanimation pour un enfant ayant besoin de soins fréquents et permanents. Et enfin, un Incubateur de transport pour transporter l’enfant d’un lieu à un autre, en ambulance par exemple. Donc chaque appareil répond à un besoin spécifique et avec la technologie adaptée et adéquate. Mieux, il ne peut y avoir d’interchangeabilité. Pour dire, un incubateur de soins intensifs et de réanimation ne peut être utilisé en lieu et place d’un incubateur d’attente. La plupart du temps, il y a des pannes courantes relatives à la déficience des capteurs et aux déclenchements intempestifs des capteurs. Pannes qui se règlent par des autotests simples qui facilitent la vérification du bon fonctionnement de l’appareil.
Est-ce que les hôpitaux ont des maintenanciers pour s’occuper de ce matériel ?
A l’évidence, la réponse devrait être affirmative. Il ne devrait pas avoir de structure, sans équipe de maintenanciers a priori, et à plus forte raison lorsqu’elle dispose d’un service de néonatologie. Il devrait impérativement avoir des équipes formées à l’entretien d’un tel équipement eu égard à la technicité et à la technologie que comportent les incubateurs. Mais les applications médicales de l’appareil imposent un niveau de formation requis pour la maintenance. Les utilisateurs doivent savoir que l’appareil impose un changement régulier et constant de l’eau du réservoir et son filtre.
Parlez-nous un peu des réactifs de laboratoires que vous fournissez également aux structures hospitalières...
Nous nous focalisons ces temps-ci sur le drame de Tivaouane, mais il y a pire qui nous guette. Et ce n’est pas exagéré si l’on n’y prend garde. La santé, c’est un tout. A ce titre, le maillon fort de la structure sanitaire qui donne les résultats escomptés à temps et à l’heure devrait être plus encadré. Je veux nommer les réactifs de laboratoires. Ils permettent de déterminer à temps réel les pathologies dont souffrent les patients. Mais force est de constater, pour le déplorer, qu’ils font l’objet de négligence avérée et ce, à bien des niveaux.
Bien des diagnostics sont faussés, biaisés, pas parce que le médecin traitant n’a pas fait son diagnostic correctement, mais parce lorsque le même médecin sollicite du patient des analyses, les résultats qu’ils apportent du laboratoire sont en porte-à-faux avec son constat. Les causes sont à chercher dans la conservation, l’acheminement et la distribution des réactifs. Et aujourd’hui plus que jamais, l’Etat doit écouter les Sdr (Sociétés distributrices de réactifs). Nous allons droit vers le mur. Les réactifs sont acheminés dans des conditions exécrables par des épiciers, qui calculent aux marges près, leurs bénéfices, ignorant savamment les conditions de conservation et de transport et ce, à tous les niveaux de l’importation à la distribution.
Le Gaz sénégalais qui n’est pas encore sorti des entrailles de l’océan aiguise déjà beaucoup d’appétit du côté de l’Occident, surtout dans le contexte actuel marqué par des tiraillements avec la Russie, jusque-là principal fournisseur de gaz pour l’Europe
Le Gaz sénégalais qui n’est pas encore sorti des entrailles de l’océan aiguise déjà beaucoup d’appétit du côté de l’Occident, surtout dans le contexte actuel marqué par des tiraillements avec la Russie, jusque-là principal fournisseur de gaz pour l’Europe occidentale. Ainsi, à en croire l’AFP, l’Europe, particulièrement l’Allemagne, cherche à réduire sa dépendance au gaz russe.
Conscient des enjeux du moment, Dakar, toujours selon l’AFP, se dit prêt à livrer, dès 2023, du gaz naturel liquifié (GNL). Et les clients ne manquent pas. L’Allemagne est en discussions "intensives" avec le Sénégal pour participer à des projets autour des ressources en gaz du pays ouest-africain, qui est lui-même prêt à alimenter l’Europe. Gagnant-gagnant : le Sénégal cherche des investissements pour développer ses infrastructures et l’Europe des sources d’approvisionnement pour réduire sa dépendance au gaz russe.
Dans tous les cas, le Président Macky Sall a prévu le début de la production en décembre 2023, à raison de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an dans un premier temps, et 10 millions en 2030.
ZAHRA IYANE THIAM LIVRE LES CLES DE LA PLATEFORME SENLABEL CI LA BOKK
La ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam, a expliqué, mardi, les avantages de la Plateforme numérique Senlabel ESS Cii la Bokk, un outil d’encadrement technique et financier
Diamniadio (Rufisque), 31 mai (APS) - La ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam, a expliqué, mardi, les avantages de la Plateforme numérique Senlabel ESS Cii la Bokk, un outil d’encadrement technique et financier dédié aux acteurs de l’économie sociale et solidaire.
L’objectif de cette plateforme ’’est de canaliser et encadrer les acteurs de l’économie dans le cadre de l’amélioration de leur statut. Elle permet aussi aux acteurs d’avoir un registre de commerce et un ninea", a-t-elle dit.
Zahra Iyane Thiam intervenait lors d’un atelier de formation des acteurs de la presse sur la Plateforme Senlabel ESS Ci la Bokk.
La Plateforme a été créée pour dématérialiser certaines procédures et ’’permettre à l’ensemble des acteurs quel que soit le lieu où ils se trouvent de pouvoir y accéder et de bénéficier de tous les avantages et innovations’’, a dit la ministre.
Selon elle, les acteurs informels, une fois qu’ils sont enregistrés sur la plateforme, peuvent bénéficier d’un encadrement technique et financier d’une part et d’autre part interagir avec d’autres acteurs d’autres localités.
’’Un acteur peut rester à Dakar et échanger avec un autre qui se trouve à Kédougou, tout cela dans le cadre de la plateforme. Cela nous sert également d’instrument de données’’, a expliqué la ministre.
Zahra Iyane Thiam a indiqué que son département a jugé nécessaire de partager avec les acteurs de la presse les enjeux de la plateforme en prélude de la campagne de lancement officiel de cet outil de développement de l’économie sociale et solidaire.