La chanteuse franco-sénégalo-canadienne Alexiane Silla s’engage avec l’ONUDC pour mener la campagne contre la traite des personnes. Elle a composé un single Blue Hearts présenté au public le 30 juillet 2022 à Dakar
Alexiane est venue exceptionnellement à Dakar, le week-end dernier commémorer la Journée internationale de lutte contre la traite des personnes avec le Bureau international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime ONUDC, aux côtés de son directeur régional, Dr. Amado Philip de Andrés, en présence des partenaires comme les ambassadeurs du royaume d’Espagne Olga Cabarga Gomez du royaume des Pays-Bas, Joan Wiegman.
Étaient présence à cet évènement, les représentants d'autres institutions internationales. Les uns et les autres ont partagé, au cours d'un petit déjeuner de presse, les réflexions et les remarques et les témoignages sur la problématique de la traite des personnes, appelant tous à travailler plus sur la prévention.
C'est dans ce cadre d'échange qu’Alexiane, la jeune auteure, compositrice et interprète , basée au Canada, a fait part des raisons de son engagement et fait écouter publiquement « Blue Hearts » qu’elle a commenté et qui fait focus sur les enfants talibés du Sénégal qu’elle connaît bien. Désormais, la jeune artiste devient le porte étendard de l’ONUDC pour lutter contre la traite des personnes.
C’est en marge de ce petit déjeuner de presse, que nous avons interrogé conjointement le Directeur régional de l’ONUDC Dr. Amado Philip de Andrés et l’invitée d’honneur de l’organisme qu’il dirige, l’auteure, compositrice et interprète Alexiane.
L'ÉTAT ET LE MFDC SCELLENT UN ACCORD DE PAIX
Le Sénégal a signé un accord de paix et de dépôt des armes avec le comité provisoire des ailes politiques et combattantes du mouvement indépendantiste jeudi, à Bissau, a annoncé le président de la Macky Sall, sur Twitter
L’Etat du Sénégal a signé un accord de paix et de dépôt des armes avec le comité provisoire des ailes politiques et combattantes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), jeudi, à Bissau, a annoncé le président de la République, Macky Sall, sur son compte Twitter.
Il a salué cet accord dont la signature a eu lieu dans la capitale bissau-guinéenne en présence d’un représentant du centre pour le dialogue humanitaire Henry-Dunant, basé en Suisse.
Macky Sall assure qu’il est toujours déterminé à travailler à la consolidation d’une paix durable en Casamance, dans le sud du Sénégal, dont le MFDC réclame l’indépendance depuis 1982.
Il a remercié le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, d’avoir mené la médiation qui a abouti à la signature de cet accord. Le Sénégal était représenté à Bissau par l’amiral Pape Farba Sarr.
Constituée des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, la Casamance est secouée depuis quarante ans par un conflit armé entre l’Etat du Sénégal et le MFDC.
Après une accalmie sensible depuis 2012, l’armée sénégalaise a chassé en février 2021 les indépendantistes de leurs principales bases situées à la frontière avec la Guinée-Bissau, avant d’en démanteler d’autres en mars dernier, à la frontière avec la Gambie.
par Abou Abel Thiam
CETTE SUSPICION CONTRE LE FOUTA DEVIENT SUSPECTE
La ferveur électorale et l’effervescence politique actuelles ne devraient pas cacher l’instillation, voire l’installation de cette abjecte stigmatisation du Fouta et ses habitants dans le débat public
Comme avec les maladies graves à issue souvent fatale, les dérives sociales ne se combattent avec efficacité que si l’on s’y prend précocement. La ferveur électorale et l’effervescence politique actuelles ne devraient pas cacher l’instillation, voire l’installation de cette abjecte stigmatisation du Fouta et ses habitants dans le débat public. Les tenants de l’opposition n’hésitent devant aucun moyen de manipulation des esprits, par la construction de contrevérités vendues aux masses, pour asseoir leur carrière politique.
Hier c’était « les Diolas sont stigmatisés », comme ils ont eu l’audace de le prétendre, aujourd’hui, à travers leurs affidés, ils stigmatisent le Fouta et ses habitants.
Nous avons, citoyens républicains, l’impérieux devoir patriotique de freiner cette fétide campagne qui a commencé du seul fait des remarquables scores électoraux de la Coalition Benno Bokk Yaakaar dans le Fouta. Des résultats d’aujourd’hui qui cadrent parfaitement avec ceux d’avant, quand ils ne sont pas en deçà !
A titre d’exemple, en suffrages absolus : BBY a obtenu cette fois-ci quelque 90 000 voix à Podor, contre 80 000 voix il y a de cela cinq ans, en 2017. Mieux, en 2019, Macky Sall avait obtenu 93,32 % des suffrages du Fouta, avec 127 000 voix à Podor et 92 500 voix à Matam. En référence aux scrutins passés, en faveur de Macky Sall, le vote du Fouta n’a rien d’inédit. Il y enregistre même des scores en deçà de ce qu’il aurait pu engranger. Témoignent aussi du caractère ordinaire du vote du Fouta, les scores électoraux massifs obtenus par BBY en Afrique centrale, lieu de forte émigration Foutanké, qui cadrent parfaitement avec les suffrages du Fouta. L’on aurait gonflé à Libreville ?
Qu’est-ce qui ferait d’ailleurs qu’on puisse gonfler des chiffres à Podor ou Matam, et pas ailleurs ? S’il y en avait la possibilité et la volonté, le pouvoir n’aurait pas perdu Dakar !
Quand la liste du président Macky Sall gagne avec des scores à la « soviétique » à Fatick, personne ne s’en émeut, nul ne parle de bourrage d’urnes. Lorsque le même Macky Sall gagne dans 30 sur 45 départements à la composition multi-ethnique, personne ne trouve à suspecter quoi que ce soit. Quand la liste de Sonko rafle les suffrages à Bignona ou Ziguinchor et laisse des miettes à ses concurrents, il ne se trouve personne pour suspecter quoi que ce soit.
Pourquoi donc, dès lors que le camp de Macky Sall gagne dans la même ampleur au Fouta, il se trouve des voix, de plus en plus nombreuses et audibles, pour s’élever avec un inqualifiable mépris, et suspecter un tel résultat de tous les péchés d’Israël ? Cette suspicion est en elle-même suspecte ! Que cache-t-elle donc ?
Où sont donc les animateurs des organisations de droits de l’homme ? Qu’attendent-ils donc pour s’élever contre ces dérives assumées qui menacent notre pays, une référence dans sa cohésion, sa tranquillité et sa construction démocratique ?
À moins d’accepter que des régions soient de dignité plus importante que celle d’autres, sauf à admettre un certain mépris culturel mué en mépris électoral certain, ces dérives doivent être combattues, pas seulement par les habitants ou originaires des localités ainsi mises à l’index. Il faut que cessent les manipulations d’esprits admises par les leaders d’opinion qui se cachent derrière leur petit doigt pour banaliser ou feindre de ne rien voir, pour ne pas les condamner. Il est attendu des éditorialistes, des responsables d’organisations de droits de l’homme, de tous les républicains soucieux du destin de notre pays, de se dresser d’une seule voix : halte à ces funestes dérives. Car, tel le feu, ces dérives, lorsqu’elles ne sont pas étouffées à temps, ne connaissent pas de frontière ethnique, géographique, catégorielle ou autre, une fois leur entreprise de dévastation commencée.
SITOR NDOUR PLACÉ SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Ancien Directeur du Centre de œuvres universitaires de Dakar (Coud) accusé de viol par sa domestique de 16 ans, va passer sa première nuit en prison ce jeudi
e-média |
Ndèye Anna Ndiaye |
Publication 04/08/2022
Après un retour de parquet, Sitor Ndour a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi dans l’affaire de viol présumé dans laquelle il a été accusé par sa domestique de 16 ans.
Ancien Directeur du Centre de œuvres universitaires de Dakar (Coud), Sitor Ndour va passer sa première nuit en prison. Après un retour de parquet, il a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi. Il a été inculpé par le juge du deuxième cabinet d’instruction, dans l’affaire du viol présumé dans laquelle il a été accusé par sa domestique de 16 ans. Une affaire de mœurs qui défraie la chronique depuis quelques temps et a été instruite par la brigade de gendarmerie de la Foire.
En effet, c’est dans une vidéo qui a fait le tour de la toile que Ndira Dione, la mère de la présumée victime est revenue sur les faits. Elle révèle que c’est au troisième jour de travail de sa fille chez le responsable politique de l’Apr, que celui-ci aurait abusé de sa fille.
« C’est le lendemain de la Tabaski que l’homme s’est introduit, à l’heure de la sieste, dans la chambre de la jeune fille, avant de sécuriser la porte et de neutraliser la fille pour accomplir sa sale besogne. Malgré les cris et appels au secours de la fille, personne n’a réagi » rapporte, encore, la maman de la victime présumée.
Selon elle, « c’est une fois que l’homme a rejoint sa chambre après avoir accompli son acte, que la petite s’est échappée pour aller tout raconter à sa famille ».
ÉCHANGE TÉLÉPHONIQUE ENTRE SITOR ACCUSÉ DE VIOL, ET LA MÈRE DE LA VICTIME PRÉSUMÉE
Avant de porter plainte contre l'ex-Directeur du Centre de œuvres universitaires de Dakar pour viol sur son employée de maison de 16 ans, la mère de la victime présumée a eu une conversation téléphonique avec le mis en cause. Verbatim
Avant de porter plainte contre Sitor Ndour pour viol sur son employée de maison de 16 ans, la mère de la victime présumée a eu une conversation téléphonique avec le mis en cause. Elle avait pris le soin d’enregistrer l’appel. Libération a repris la retranscription de la conversion, qui est inscrite dans le procès-verbal de la gendarmerie. Nous vous proposons ci-dessous l’essentiel des échanges, qui se sont déroulés, selon le journal, en sérère.
Sitor Ndour : Je vous donnerez tout ce que vous demandez.
Ndira Dione : Je ne suis pas la seule habilitée à prendre cette décision. J’ai appelé son père et lui ai expliqué les faits. Il m’a dit que s’il n’était pas en voyage il serait immédiatement venu à Dakar. Adama (la victime présumée, Ndlr) n’est pas un enfant, elle était chez toi pour travailler. Elle m’a expliqué ce qui lui est arrivé et je l’amènerai à l’hôpital.
Sitor Ndour : Ne dîtes pas cela. Je suis une autorité dans ce pays. Si cette histoire est connue, je suis foutue. Mon nom sera partout. C’est pourquoi tout ce que vous pensez comme dommage et intérêt, vous me le dîtes. Si je l’ai, je vous le donne tout de suite. Dans le cas contraire, je vais le chercher.
Ndira Dione : Avant tout, je veux savoir la vérité : est-ce que tu as, oui ou non, abusé de ma fille ?
Sitor Ndour : Adama est venue me montrer sa main en pleurant. Mais je ne lui ai rien fait. Je vous le dis : aucun homme n’a couché avec elle. Je le dis deux fois. Je t’en supplie… Il ne faut pas que cette histoire soit connue, sinon ma vie est foutue. Je suis une autorité. Je suis prêt à vous donner tout ce que vous désirez si vous laissez tomber cette affaire. Et cela restera entre nous. Une autorité m’a dit que si les faits atterrissent à la gendarmerie, les journaux et les radios seront au courant. Que vous ayez raison ou pas, je serai déshonoré. C’est ce que je ne veux pas. Je te demande de parler avec son père. Quant à moi, mon téléphone ne sera jamais éteint. Vous pouvez m’appeler… Je suis disponible pour vous rencontrer afin qu’on puisse s’asseoir et parler. J’irai chercher tout ce que vous me demanderez, je veux que vous m’aidiez.
Ndira Dione : Attends, j’appelle son père.
Sitor Ndour : Tu es la maman d’Adama… C’est toi qui a donné la vie, tu es plus atteinte. Son papa, si tu lui parles sincèrement il sera de ton côté.
Ndira Dione : Je vais en parler avec lui parce que mon petit-frère et ma tante étaient avec moi à l’hôpital. Je leur ai expliqué tous les détails et tout ce que les médecins ont dit. Par la suite, mon petit-frère m’a dit que dès demain, nous partirons à la brigade de gendarmerie de la Foire pour déposer une plainte.
Sitor Ndour : Tout cela n’en vaut pas la peine, je t’en supplie. Parle avec eux, je t’en supplie encore.
Ndira Dione : Ok, attends, j’appelle son papa. Il sera là normalement demain au plus tard.
Après cette conversation téléphonique, Ndira Dione a porté plainte. Sitor Ndour a été arrêté hier, mercredi, par la gendarmerie de la Foire et déféré le même jour. A la faveur d’un retour de parquet, l’ancien directeur général du COUD a passé la nuit au commissariat central de Dakar. Il sera fixé sur son sort ce jeudi.
Le responsable de l’APR risque gros. Une information judiciaire a été ouverte et son dossier est confié au juge du deuxième cabinet. En plus, le procureur a requis le mandat de dépôt.
Joint par Seneweb après que la mère de la victime, Ndira Dione, l’a accusé sur notre site d’avoir violé sa fille, Sitor Ndour avait nié les faits. Laissant entendre que cette affaire est une entreprise de chantage et d’extorsion de fonds. Il a d’ailleurs porté plainte pour diffamation contre son accusatrice.
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MACKY SALL N'EST PLUS MAJORITAIRE DANS CE PAYS
Le mandataire de l’intercoaalition Yewwi-Wallu, Déthie Fall, réagit à la proclamation des résultats provisoires des législatives par la CNRV ce jeudi, rééditant les accusations de fraudes à l'encontre du pouvoir
La réaction de l’opposition n’a pas tardé suite à la publication des résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet. Selon, le mandataire de l’intercoaalition Yewi Askan Wi, ces résultats ont fini de démontrer que le régime de Macky Sall est à l’agonie et ne parvient plus à avoir la majoritè à l’Assemblée nationale.
"Malgré les manipulations, la corruption, les achats de consciences, les persécutions, Macky Sall n’est plus majoritaire dans ce pays. Il a été renversé par l’intercoalition Yewi Askan Wi. Les chiffres ont démontré que Macky Sall porte désormais le statut d’opposition parlementaire, tout simplement parce qu’il ne parvient même pas à gagner 83 députés à l’Assemblée nationale. La majorité a basculé du coté de l’intercoalition Yewwi-Wallu», a déclaré Déthié Fall.
MACKY SALL SALUE LA CRÉDIBILITÉ DU SYSTÈME ÉLECTORAL
Le chef de l'État s'est félicité ce jeudi de l'aboutissement du processus électoral ayant sanctionné les législatives dont les résultats provisoires sont désormais connus
Le président Macky Sall a salué jeudi le peuple sénégalais, suite à la proclamation provisoire des résultats des élections législatives, pour «l’exemplarité de notre démocratie, la crédibilité de notre système électoral», dans un tweet.
« Je salue le peuple sénégalais, suite à la proclamation provisoire des résultats des élections législatives, pour l’exemplarité de notre démocratie, la crédibilité de notre système électoral. Je félicite tous les acteurs pour l’excellente organisation et la couverture du scrutin», a tweeté le chef de l'État.
La coalition présidentielle «Benno Bokk Yakaar » obtient 82 sièges de députés, tandis que les coalitions d'opposition « Yewwi Askan Wi », menée entre autres par Ousmane Sonko, et « Wallu Sénégal », de l’ancien président Abdoulaye Wade, remportent respectivement 56 et 24 sièges, soit 80 au total pour cette alliance, selon les résultats officiels provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) publiés jeudi 4 août.
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AVEC LE JEU DES ALLIANCES, NOUS ESPÉRONS AVOIR PLUS QUE LA MAJORITÉ ABSOLUE
Ousmane Sall, mandataire de Benno Bokk Yakaar, réagit à la proclamation des résultats provisoires des élections législatives ce jeudi
Suite à la proclamation des résultats provisoires des législatives, les réactions fusent de partout. En effet, au tribunal, le mandataire de Benno Bokk Yakaar a déclaré que leur majorité est confortable.
Pour Me Ousmane Sall, mandataire de Benno Bokk Yakaar, les résultats sont clairs: "Nous avons largement la majorité avec 82 députés, Yewwi 56 députés et Wallu 24 députés. Qu’on arrête de parler d'inter-coalition, le code électoral ne le reconnaît pas ainsi que le législateur. Au moment de donner les résultats, on ne parle pas de l'inter-coalition mais de coalition", a déclaré Me Ousmane Sèye.
Et d'ajouter : "Avec le jeu des alliances, nous espérons avoir plus que la majorité absolue et le président de l’Assemblée sera de la coalition Benno Bok Yakaar", déclare t-il. Il ne manque pas de remercier les sénégalais. Pour lui, l’Assemblée nationale est aujourd'hui, dans une configuration extrêmement démocratique: "Le jeu démocratique va se faire à l’Assemblée nationale qui sera un lieu de discussion et d’évaluation des politiques publiques."
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BBY JUBILE
La coalition présidentielle créditée de 82 sièges de députés sur 165 à la prochaine législature de l'Assemblée se dit satisfait des résultats provisoires. "Nous avons gagné", a indiqué Aminata Touré, appelant l'opposition à l'élégance républicaine
Mimi Touré, tête de liste de la coalition Benno Bok Yakaar lors des présentes législatives, a réagi suite à la proclamation des résultats provisoires par la commission de recensement des votes.
«Nous l’avions dit, nous l’avons fait, nous avons gagné. La proclamation des résultats du scrutin du 31 juillet par la commissions nationale de recensement des votes nous donne une victoire nette et sans bavure à nous la coalition Benno Bok Yakaar.
Sur 3.260.826 suffrages valablement exprimés, la coalition Benno Bok Yakaar a obtenu 1518 137 et 82 sièges avec une avance de près d’un demi-million de voix sur le suivant.