Ayant fraîchement débarqué en Angleterre en s’engageant avec Reading en championship, Mamadou Loum Ndiaye ne manque pas d’ambitions. Prêté par Porto avec option d’achat, le milieu de terrain a livré ses premières impressions à son arrivée dans son nouveau club.
Mamadou Loum Ndiaye veut écrire son histoire avec Reading. Prêté par Porto (Portugal) avec option d’achat, le milieu de terrain veut aider son nouveau club à retrouver l’élite anglaise. Après son passage à Alaves où il a disputé 31 matchs en Liga, le joueur se dit impatient de relancer sa carrière en Angleterre. «Je me sens bien et je suis très heureux d'être ici. C'est une grande opportunité pour moi, et je suis venu aider mon équipe à monter au classement. J'ai parlé avec le manager qui est un bon entraîneur, et il m'aidera à m'améliorer chaque jour à l'entraînement», a déclaré le milieu de terrain.
Avec le championnat réputé pour sa compétitivité, Loum s'attend à s'améliorer en tant que footballeur lors de sa saison avec les Royals. «C'est un grand défi et il est important pour moi d'avoir cette opportunité, car cela m'offre la chance de mûrir, d'acquérir plus d'expérience et de gagner des matchs pour ce club», a-t-il ajouté.
Agé de 25 ans, le Sénégalais se dit prêt à apporter son soutien à son nouvel entraîneur Paul Ince pour qu’il puisse atteindre ses objectifs. «Je suis très heureux d'être ici et cela m'aide à connaître certains joueurs comme Yakou Meite. J'ai vu des vidéos sur YouTube de Paul Ince (actuel entraîneur de Reading) quand il était plus jeune, quand il était joueur et il était très bon. Le vestiaire a une bonne mentalité, et depuis que je suis arrivé, tout le monde m'aide ; ce qui, je pense, est très important dans le football», dit-il.
Avec l’approche de la Coupe du monde Qatar 2022, Loum Ndiaye espère retrouver une confiance et sa combativité afin de gagner une place dans l'équipe d’Aliou Cissé pour cette compétition mondiale où les Lions partagent leur poule avec le pays hôte, Qatar, l’Equateur etles Pays Bas. «L'équipe nationale est très importante pour moi et quand je joue bien ici, j'espère pouvoir partir avec l'équipe nationale cette année ». Absent le week-end dernier lors de la défaite contre Blackpool(1- 0), Loum Ndiaye devrait être présent pour la réception de Cardiff, ce samedi, pour le compte de la deuxième journée.
SORTIE INTEMPESTIVE DE RACINE TALLA, DES PROFESSIONNELS DES MÉDIAS RUENT DANS LES BRANCARDS
Les professionnels des médias sont montés au créneau hier pour condamner avec la dernière énergie le comportement du directeur général de la RTS, dimanche dernier lors de la soirée électorale sur la télévision nationale.
Les professionnels des médias sont montés au créneau hier pour condamner avec la dernière énergie le comportement du directeur général de la Rts, Racine Talla, dimanche dernier lors de la soirée électorale sur la télévision nationale. Le spécialiste des médias, Ibrahima Sow, ainsi que le journaliste Ibrahima Lissa Faye (président d’Appel) remettent en cause la nomination et le management des médias publics au Sénégal.
L’irruption du directeur général de la Rts, Racine Talla, sur le plateau de la télévision nationale lors de la soirée électorale de dimanche dernier une émission pour réorienter le point d’échange des journalistes et universitaires continuer encore de faire couler beaucoup d’encre et de salive dans les médias.
Selon le spécialiste des médias, Ibrahima Sow, qui s’est penché sur la question, cet acte constitue « le énième incident qui s’est passé avec le Dg de la Rts et les journalistes». Considérant cette situation comme une conséquence, il propose de s’attaquer à la cause. «Il ne faut pas qu’on se trompe d’angle sur le management des médias publics au Sénégal. Il faut s’attaquer aux causes. J’ai honte… La diversité et le pluralisme sont consacrés par la loi. Ce n’est pas possible qu’en 2022 le pluralisme soit zéro à laRts», déplore le membre du comité scientifique de rédaction du code de la presse.
Poursuivant, il estime que le problème est également d’ordre structurel. «C’est pourquoi, le Cored a posé un acte très louable. D’autant que vers la fin du texte du Conseil, il y a un chapitre très important sur lequel il faut faire très attention pour régler la cause du problème. C’est la nomination des dirigeants du service public de l’information. Il faut qu’on fasse la mue. Il faut que le saut qualitatif soit fait », souligne Ibrahima Sow. Ce saut est la nomination d’un directeur général de la Rts sur la base d’un appel d’offres, à la suite de laquelle il serait soumis au chef d’État trois noms parmi lesquels il fera le choix final. «Tant qu’on ne règle pas le mode de nomination des directeurs généraux de l’Aps, du Soleil et de la Rts, le problème restera entier. Il ne faut pas qu’on ait une fausse solution aux vrais problèmes», dit-il.
Enfonçant le clou, le président de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne (Appel), Ibrahima Lissa Faye, trouve que c’est plus un problème de système que de personne. Raison pour laquelle, il préconise la soumission d’un contrat de performance aux directeurs généraux, pour que même s’ils font la promotion de la politique gouvernementale, ils laissent également la place aux autres partis de l’opposition afin d’assurer la pluralité. «On ne peut pas comprendre dans une maison comme la RTS que le Dg fasse une incursion intempestive pour rabattre le caquet aux invités et aux journalistes. C’est inacceptable ! C’est parce qu’il sait qu’il n’y aura aucune conséquence qu’il a eu à faire cet acte. Malheureusement depuis 2012, ce sont des hommes colorés politiquement qui sont nommés à la tête de ces structures et qui pensent qu’ils sont au service du parti-État. Tant qu’ils ont en tête cela, les autres sensibilités politiques ne pourront pas espérer de temps d’antenne», clame le président de l’Appel, Ibrahima Lissa Faye.
ENTRE MACKY ET MACRON AU SUJET DES LEGISLATIVES
Le président français, Emmanuel Macron, a joint son homologue sénégalais, Macky Sall, après le scrutin de dimanche dernier, 31 juillet.
Le président français, Emmanuel Macron, a joint son homologue sénégalais, Macky Sall, après le scrutin de dimanche dernier, 31 juillet. « Merci au Président @Macky_Sall, pour notre appel hier (ndlr : mercredi) », a-t-il écrit sur twitter.
Dans son message, il a adressé ses « félicitations » au peuple sénégalais et à la démocratie sénégalaise « pour l’esprit de calme et de responsabilité dans lequel se sont déroulées les élections législatives ».
PAR Ibrahima Makama DIAKHATÉ
CES POIDS PLUMES QUI RISQUENT DE DÉTERMINER LE SENS DE L’AIGUILLE DE LA BALANCE
C’est une forte probabilité : tel Atlas, les petits poucets vont porter le poids de l’Assemblée sur leurs épaules. Conformément au mythe, ils purgeront leur peine en jouant à l’équilibre devant la représentation nationale
C’est une forte probabilité : tel Atlas, les petits poucets vont porter le poids de l’Assemblée sur leurs épaules. Conformément au mythe, ils purgeront leur peine en jouant à l’équilibre devant la représentation nationale. Dans la posture du "porteur", la nature du démembrement de l’hémicycle donnera à ces formations atomes, le rôle d’Atlas, à l’image de ce petit os qui supporte la tête ! Atlas qui supporte le poids du monde, les petits qui supportent des grands, des nains remorquant des géants. Yawou diaal qui manœuvre Balla Gaye 2, ..tel sera le tableau de l’Assemblée nationale.
La 14e législature inaugurera, à coup sûr, l’ère des négociations et des combinaisons à l’Assemblée nationale. Pape Djibril Fall et Thierno Alassane Sall (et Pape Diop, peut-être) risquent de jouer aux arbitres dans l’hémicycle. Ce qui est remarquable, c’est que ceux qui étaient chahutés et voués aux gémonies seront courtisés par les coalitions mastodontes à la représentation nationale du fait du sifflet à la bouche. A partir de ce moment, tout rapport de force sera arbitré par ces formations snobées, naguère ! En d’autres termes, la configuration va inaugurer l’ère des alliances. S’il en est ainsi, les désormais faiseurs de rois définiraient le sens de l’aiguille de la balance sur les décisions de l’Assemblée. Pour bien purger leur punition, ils assureront l’équilibre jusqu’à... la fin de la 14e législature !
Le mandat de député vient d’engranger une autre valeur ! De la dignité de plus !
LES ACCUSATIONS DE ’’FRAUDES’’ AUX LÉGISLATIVES ET D’AUTRES SUJETS À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE JEUDI
L’attente des résultats provisoires des élections législatives sur fond d’accusations de ’’fraudes’’ et de ’’bourrages d’urnes’’ à Podor, Matam, Kanel et Ranérou, quatre départements du nord du Sénéga, à une de l'Aps
Dakar, 4 août (APS) – L’attente des résultats provisoires des élections législatives sur fond d’accusations de ’’fraudes’’ et de ’’bourrages d’urnes’’ à Podor, Matam, Kanel et Ranérou, quatre départements du nord du Sénéga, portées par la coalition Yewwi Askan Wi (opposition), et d’autre sujets, sont largement traités par les journaux reçus jeudi à l’APS.
La Commission nationale de recensement des votes a prévu la publication des résultats des élections législatives du 31 juillet ce jeudi. En attendant, les coalitions Benno Bokk Yakaar (pouvoir) et Yewwi Askan Wi se livrent une guerre des chiffres.
Vox Populi indique qu’en attendant la proclamation des résultats provisoire aujourd’hui, ‘’Yewwi refuse tout +Addu Kalpé+ par le vol et la fraude au Fouta’’.
Selon la publication, le mandataire de cette coalition de l’opposition, Déthié Fall, soutient avoir relevé ‘’des manœuvres frauduleuses de la coalition au pouvoir’’, à Podor, Matam, Ranérou et Kanel (nord du pays) ‘’pour inverser la tendance’’ en faveur du scrutin proportionnel.
’’Soupçons de fraude : Yewwi réclame le report de la publication des résultats’’, affiche à sa Une Walfquotidien. Le journal rapporte à ce propos, la sortie des leaders de Yewwi Askan Wi qui parlent de ‘’bourrages des urnes à Kanel, Ranérou, Matam et Podor’’.
Il note que cette coalition ‘’soupçonne une fraude sur 240 mille voix’’, dans ces départements du nord du Sénégal.
‘’On est encore loin de l’épilogue des élections législatives de dimanche dernier. La coalition Yewwi accuse la mouvance présidentielle de fraude et de bourrage d’urnes. C’est pourquoi, elle réclame le report de la publication des résultats prévue aujourd’hui 17 heures pour donner ses preuves’’, poursuit Walfquotidien.
Parlant de ces législatives 2022, Sud Quotidien titre : ‘’Proclamation des résultats provisoires cet après-midi : Yewwi et Benno bandent leurs muscles’’.
Selon la publication, Sonko et Cie parlent de bourrage des urnes et menacent. Abdoulaye Saydou Sow, responsable de BBY à Kaffrine et ministre de l’Urbanise réplique en déclarant : ‘’nous allons faire face’’.
Sud relève que ‘’la bataille autour des chiffres obtenus par chaque liste par presse interposée constitue une violation flagrante de la Loi par ces deux coalitions’’.
Le journal ajoute : ‘’en effet, tout comme les autres étapes du processus électoral, le recensement des votes et la proclamation des résultats des élections au Sénégal, y compris ceux des législatives obéissent à une procédure bien encadrée par le Code électoral’’.
’’BBY-Yewwi, une guerre de haut vol électoral au nord’’, titre L’Observateur.
Selon le journal ’’c’est aujourd’hui jeudi 4 août que la commission nationale de recensement des voix va publier les résultats provisoire des élections législatives du 31 juillet dernier, mais l’intercoalition Yewwi-Wallu parle déjà de fraudes au nord. En face, la réplique de Benno Bokk Yakaar n’a pas tardé’’.
Le Quotidien parle de ’’décadence’’ de Benno Bokk Yaakaar ’’après une décennie de triomphe’’.
’’Après l’ivresse des soirées victorieuses, Macky Sall et sa coalition entament la fin d’un cycle électoral, marqué par 10 ans de succès. Après l’apogée de 2019, 2022 marque le début du déclin’’, relève le journal.
L’Info s’intéresse aux ’’performances électorales’’ et note que ’’le PDS renait de ses cendres’’. ’’Empêtré dans une crise multiforme depuis la chute d’Abdoulaye Wade en 2012, le Parti démocratique sénégalais s’est refait une santé politique avec ses performances réalisés lors des élections du 31 juillet dernier’’, écrit le journal.
Le quotidien Bës bi Le Jour s’est fait écho du premier Conseil des ministres après le scrutin de dimanche et rapporte que le président Macky Sall a informé ses ministres de l’installation prochainement d’un nouveau gouvernement.
’’Au lendemain des élections de dimanche où la coalition au pouvoir est sortie presque groggy et pas sûre d’avoir la majorité, le chef de l’Etat a demandé aux membres du gouvernement de préparer les dossiers et de gérer les affaires courantes’’, souligne la publication.
Selon le journal, ’’lors de cette réunion qui n’a pas duré plus d’heure, d’après des témoignages, le président Sall n’a pas pris de décret de dissolution du gouvernement mais a félicité les ministres vainqueurs dans leurs localités tout en encourageant les vaincus’’.
Le journal Les Echos aussi est revenu sur cette réunion hebdomadaire du gouvernement post-législatives et écrit : ’’Première rencontre avec son équipe après les élections : Macky Sall vire son Gouvernement’’.
Le journal indique le chef de l’Etat ’’demande aux ministres de préparer les dossiers de passation, d’expédier les affaires courantes en attendant la proclamation des résultats officiels’’. Il parle d’un Conseil des ministres qui a duré une heure environ.
Le Soleil met en exergue ’’les directives du chef de l’Etat’’ pour le développement de l’Artisanat national.
Lors du Conseil des ministres, ’’le président de la République a indiqué au Gouvernement, la nécessité de bâtir un système d’entrepreneuriat intégré du secteur, en assurant la formation professionnelle et l’apprentissage adaptés, l’installation et l’équipement adéquats, la formalisation et le financement des artisans via, en particulier, les mécanismes du 3FPT, de la DERFJ, du FONGIP, de l’APDA et de l’ADEPME’’.
Papito Kara placé sous mandat de dépôt
Le dossier de Pape Ibra Guèye alias Papito Kara a été transmis au juge du 2e cabinet. Selon son avocat, Me Cheikh Koureyssi Ba, le procureur de la République a requis l'inculpation du célèbre «revueur » de presse pour diffusion de fausses nouvelles, d'une part, et d'autre part d’effacement, de modification, de fabrication et d’introduction de données informatiques. A l’en croire, le réquisitoire implacable et dûment motivé du Procureur «a eu l'effet escompté sur le magistrat instructeur qui a ignoré de ce fait un détail de taille signalé par la défense du jeune tailleur, éleveur et animateur de sa propre chaîne YouTube et de la page Facebook Papito Kara l'Officiel». Selon la robe noire, l'oubli du visa de l'article 139 du Code de procédure pénale qui lie le juge en présence du chef de diffusion de fausses nouvelles devant profiter à l'inculpé, le juge Seck n'a pas hésité à y suppléer et a fini au terme d'un débat passionnant par faire droit à la demande de décerner le titre de détention à l'endroit de Pape Ibra Guèye alias Papito Kara. Avec l’inculpation de Papito Kara, l’avocat estime que l'humour a un coût plutôt amer dans le Sénégal d'aujourd'hui. Son client a été placé sous mandat de dépôt à la prison de Rebeuss. Le mis en cause a été arrêté pour sa revue de presse de "Unes" détournées.
L’hébergeur de Papa Mamadou Seck en liberté provisoire
Restons avec Me Cheikh Koureyssi Ba, avocat aussi de l’hébergeur de Papa Mamadou Seck après sa fugue du Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec. Bilal Ndao, agriculteur-éleveur à Touba, a été arrêté en même temps que Papa Mamadou Seck. Il est poursuivi pour recel de malfaiteur alors que, soutient Me Ba, sa responsabilité n'est nullement engagée dans l'hébergement du fugitif Pape Mamadou Seck. Il a été inculpé hier par le juge du 2e cabinet d’instruction, et remis en liberté provisoire. Journée de l’arbre Le Président Macky Sall veut la réussite de l’édition 2022 de la Journée nationale de l’Arbre qui est célébrée le 08 août. A cet effet, il a demandé au ministre de l’Environnement et du Développement Durable de prendre toutes les dispositions, en relation avec les autorités administratives, les structures et acteurs partenaires, pour une organisation des manifestations sur l’ensemble du territoire national.
Campagne agricole
Restons à la réunion hebdomadaire du gouvernement pour souligner que le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural et les autorités administratives ont été invités par le chef de l’Etat à renforcer les dispositifs de suivi de proximité de l’évolution des cultures, de la cession du matériel agricole et des engrais subventionnés aux producteurs.
Démarrage des travaux de l’hôpital Aristide le Dantec en septembre
Ne quittons pas le conseil des ministres sans signaler que le chef de l’Etat veut le démarrage des travaux de l’hôpital Aristide le Dantec. A la suite de la communication du ministre de la Santé et de l’Action sociale sur le projet de reconstruction du Centre hospitalier national Aristide le Dantec, le Président Macky Sall a demandé l’accélération de l’exécution du projet de reconstruction du Centre hospitalier national Aristide Le Dantec. A ce propos, il a instruit le ministre de la Santé et de l’Action sociale et ses collègues en charge des Finances et de l’Économie, tutelles du Fonsis, d’engager toutes les diligences requises pour le lancement des travaux, au plus tard en début septembre 2022.
Saliou Samba nommé Directeur de la Géologie
Le coordonnateur de la Cellule de Suivi du Contenu local du ministère des Mines et de la Géologie est promu Directeur de la Géologie. L’ingénieur géologue, Saliou Samba remplace Rokhaya Samba.
Cames 2022 : 21 admis aux différents grades à l’UGB
Les résultats obtenus par l’Université Gaston Berger de Saint-Louis à l’occasion de la 44ème Session des Comités Consultatifs Interafricains (Cci) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames) 2022 ont été satisfaisants. Le temple du savoir a enregistré un taux de succès de 75%. Sur un total de 28 candidats inscrits, 21 sont admis aux différents grades. L’Ufr des Lettres et Sciences humaines, a eu un Professeur titulaire, 04 Maîtres de Conférences et 04 Maîtres-Assistants. Quant à l’UFR des Sciences Agronomiques, de l’Aquaculture et des Technologies Alimentaires, elle a obtenu un Professeur Titulaire et deux Maîtres de Conférences. L’Ufr Sciences de la Santé et celles des Économiques et de Gestion se contentent chacune d’un Professeur Titulaire et d’un MaîtreAssistant. Alors que l’UFR Sciences appliquées et de Technologie se retrouve avec un Maître de Conférences. L’Ufr de Sciences Juridiques et Politiques s’adjuge 02 Maîtres-Assistants. Pour l’UFR des Sciences de l’Éducation, de la Formation et du Sport, il n’y a qu’un Maître-Assistant, de même que l’UFR des Civilisations, Religions, Arts et Communication. Le Recteur Ousmane Thiaré se félicite de cette belle performance de l’université. Non sans remercier les membres de la Commission institutionnelle du Cames chargée de l’accompagnement des candidats de l’UGB.
Cojer du département de Kanel
La convergence des jeunesses républicaines du département de Kanel (COJER) remercie les 43 332 électeurs, (soit, 86,77% des votes) qui ont voté pour la coalition Benno Bokk Yaakaar aux élections législatives. Dans une déclaration reçue à «L’As», ces jeunes, fidèles à la tête de liste départementale Daouda Dia, sont d’avis que ces voix ont pesé aujourd’hui sur la liste nationale. Par ailleurs, en dépit des nombreuses réalisations dans le département, la convergence des jeunesses républicaines demande au Président Macky Sall de prendre en compte les doléances de la région de Matam et de mettre à contribution sa jeunesse dans l'exercice du pouvoir.
HCCT : Le dépôt des candidatures fixé entre le 09 et le 14 août
Le ministre de l’Intérieur est très avancé dans les préparatifs des élections des Hauts conseillers des Collectivités Territoriales (HCCT). Antoine Félix Diome a pris un arrêté pour fixer la date de dépôt des candidatures. Les partis et coalitions de partis politiques peuvent déposer les dossiers entre le 09 août et le 14 août 2022. La commission de réception des dossiers de déclaration de candidatures est composée du Président Abdoul Aziz Sarr, Directeur des Opérations électorales, de Biram Sène, Directeur de la Formation et de la Communication de la direction générale des élections, de Cheikh Alioune Ndiaye, Mamadou Bocar Niane, d’Alioune Thiam, de Saloum Dieng, d’Aliou Diallo, de Daouda Thiam et de Fatoumata Thiello. Quant à la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena), elle aura un représentant. Pour les besoins du fonctionnement de la commission, indique Antoine Diome, le président peut s'adjoindre tout autre agent du ministère de l'Intérieur dont le concours est jugé nécessaire. Dans un autre arrêté, le ministre de l’Intérieur précise que le vote pour l’élection des hauts conseillers du 04 septembre a lieu sous enveloppe de couleur blanche.
«And Gueusseum» dépose un préavis de grève
Après une pause de quelques mois, l’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (ASAS) «And Gueusseum» déterre la hache de guerre. Elle a déposé le 1er août dernier un préavis de grève. La nouvelle ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye, fera face au premier mouvement d’humeur de «And Gueusseum» depuis son arrivée à la tête du département. Le préavis a été adressé au ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public, Mariama Sarr. Il couvre la période allant du 03 septembre au 31 décembre 2022, selon Sidiya Ndiaye. L’alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (ASAS) exige du Gouvernement la régularisation des augmentations salariales (indemnité de logement) des personnels administratifs et techniques, des travailleurs sociaux, des contractuels, des chauffeurs, des municipaux entre autres ayants droit en vertu des accords signés le 10 mai 2022. «And Gueusseum» espère que le gouvernement respectera les accords sans délai pour un souci d’équité et de justice sociale.
Fête de l’Achoura : hausse des prix au marché Tilène
A cinq jours de la fête de l’Achoura prévue ce lundi, des commerçants et clients du marché Tilène font état d’une hausse des prix des denrées de première nécessité. En perspective de cette fête communément appelée Tamxarit au Sénégal, la demande explose pour les légumes, la viande ou le poulet. Ces ingrédients sont destinés à accompagner le couscous sénégalais, le plat de cette fête célébrée le 10e de Mouharram, correspondant au premier mois de l’année dans le calendrier musulman. Ce plat fait souvent à base de mil est très prisé lors de cette fête. Mais cette année, l’inflation notée sur le marché des légumes inquiète les ménages, avec le risque de voir le couscous moins garni que par le passé. Au milieu des allées et venues des commerçants et clients, le marché s’anime des conversations et des marchandages. Juste à l’entrée, Ndèye Guèye tient un étal de légumes posés sur une table. La trentenaire, elle vend entre autres des oignons, des carottes, des aubergines et des pommes de terre. «Les prix ont augmenté. Les clients se plaignent, mais ce n’est pas de notre faute», se défend-elle. «Les prix varient entre 600 francs et 1700 francs. Par exemple, un kilogramme d’oignon ou de pomme de terre coûte 600 francs. Les carottes sont plus chères actuellement, car on vend le kilogramme à 1700 francs CFA », explique-telle à l’APS. Le commerçant Mamadou Fall déclare que les prix ne sont pas accessibles puisque le sac d’oignon coûte 12 000 francs CFA, celui de la pomme de terre se négociant à 11 000 francs. «Nous achetons les produits à des prix élevés, donc forcément le coût sera élevé pour les clients», justifie-t-il.
34 cas de Covid-19 recensés
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a enregistré hier 34 nouveaux cas de coronavirus sur 1 100 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,06%. On indique dans le bulletin quotidien sur la situation de la pandémie qu’un cas importé a été enregistré à l’AIBD. Les 33 cas issus de la transmission communautaire, 24 cas sont recensés dans la région de Dakar et 09 cas dans les autres régions. D’après la même source, 65 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Le ministère de la Santé ne déplore aucun décès lié à la pandémie, ni de cas graves. A ce jour, 87 479 cas ont été déclarés positifs, dont 85 302 guéris, 1 968 décès et 208 personnes encore sous traitement. Selon le ministre de la Santé, 1 506 394 personnes ont été vaccinées contre la Covid-19.
Tout le quartier Miname dans la commune de Rufisque Nord est encore sous le choc. Mamadou Junior Bâ a été brulé vif par son épouse alors qu’il était dans les bras de Morphée
Alioune NDOYE correspondant permanent à Rufisque |
Publication 04/08/2022
Tout le quartier Miname dans la commune de Rufisque Nord est encore sous le choc. Mamadou Junior Bâ a été brulé vif par son épouse alors qu’il était dans les bras de Morphée. Les faits ont eu lieu à la maison familiale de sa femme dans la nuit du mardi 02 au mercredi 03 aout.
Après une semaine d’internement à l’hôpital de Diamniadio puis à l’hôpital Principal de Dakar, le jeune âgé d’une trentaine d’années a finalement rendu l’âme. La voix étreinte par l’émotion, la maman de la victime tente d’apporter des éléments de réponse suite à ce meurtre. « Je n’ai pas assisté à l’horrible scène puisque j’étais au chevet de mon père qui est alité depuis un certain temps. Il a d’ailleurs finalement rendu l’âme ce jeudi, les funérailles ont été organisées le samedi dernier », témoigne la dame Marie Faye, mère de la victime. « Son père m’a appelé pour m’informer de la situation urgente dans laquelle était mon fils Mamadou. C’est ainsi que j’ai accouru. En cours de route j’ai été informé de la douloureuse nouvelle », regrette-t-elle submergée par la douleur due à la perte brutale dans des circonstances dramatiques de son enfant. Une fin tragique qui vient ainsi couronner la vie de ce couple qui était en proie à des disputes quotidiennes selon les voisins.
« Ma femme m’a brulé vif »
Selon les membres de la famille, le défunt aurait confié à son jeune frère que sa femme l’a brûlé vif. En effet, lors de son internement à l’hôpital, le défunt a eu à échanger avec son jeune frère qui était à son chevet sur les circonstances de sa mésaventure.
Inconsolable, la famille Bâ sise au quartier Miname sur l’extension du populeux quartier de Dangou Nord est dans l’émoi. « Ils se disputaient très souvent. Des disputes récurrentes qui ameutent tout le voisinage. C’était un secret de polichinelle que leur relation battait de l’aile. Il l’avait même répudié un moment et a finalement consenti à la reprendre », confie la maman. Pour l’heure la famille attend les résultats de l’enquête.« Nous attendons les résultats de l’enquête. Il y a beaucoup de versions concernant cette affaire dramatique. D’aucuns parlent de pétrole, d’autres parlent d’essence. Il y’en a qui parlent même d’acide », tempère la maman parlant de la substance inflammable qui aurait emporté Mamadou Junior Bâ. Le défunt est dépeint comme une personne sociable et de commerce facile.
Par Ndiapaly Gueye
LE GENTLEMEN’S AGREMENT, LA SEULE RÈGLE QUI VAILLE
Calomnies, bâtons dans les roues, agressions, menaces, stigmatisations, harcèlements policiers et judiciaires… jamais un leader politique n’aura été autant éprouvé qu’Ousmane Sonko. Curieusement, son étoile n’en sera jamais affectée !
On ne le dira jamais assez, Dieu n’aime pas les traîtres ! Beaucoup de choses se seraient passées dans notre pays le Sénégal voici quelques années. Beaucoup de cas d’école pourraient nous servir d’exemples pour renforcer notre foi en Dieu. Mais le cas le plus illustratif aura été celui du président Ousmane Sonko et du Pastef.
Calomnies, bâtons dans les roues, agressions, menaces, stigmatisations, harcèlements policiers et judiciaires… jamais un leader politique n’aura été autant éprouvé qu’Ousmane Sonko. Curieusement, son étoile n’en sera jamais affectée ! Au contraire, elle continue de briller et d’illuminer les cœurs et les esprits des Sénégalais. Dieu est toujours du côté des endurants et Ousmane Sonko, Guy Marius Sagna, Barthélémy Dias, Khalifa Sall… sont de ceux-là.
Cette belle percée de l’opposition est une réponse sèche de Dieu en guise d’avertissement sur nos manquements. Dieu aura bien voulu choisir un leader charismatique nommé Ousmane Sonko. Il est du devoir des créatures de savoir lire entre les lignes des signes que ne cesse de nous envoyer Dieu, notre Créateur. Continuez à persévérer dans vos postures de calomnies et de provocations dans le seul but de détruire un opposant. Plus précisément, celui que Dieu aura recommandé aux Sénégalais particulièrement à la jeunesse : Ousmane Sonko pour ne pas le nommer. Quand l’heure de la vérité sonne, le mensonge, la tortuosité et la bassesse sont relégués au second plan. Voici plus de soixante (60) ans que notre Assemblée nationale aura toujours obéi aux injonctions de l’exécutif au détriment du peuple.
Pour une fois, ce peuple va effectivement vivre confortablement avec la cohabitation. Cette situation politique ne court pas souvent les rues en Afrique. Notre pays, le Sénégal, pourrait se glorifier d’avoir été le premier à vivre cette grande expérience démocratique. Que Benno Bokk Yakaar (Bby), parti au pouvoir, sache raison garder. Désormais, rien ne sera plus comme avant. On ne peut pas arrêter les vagues déferlantes des réseaux sociaux avec les bras. Les mentalités évoluent et, d’ailleurs, elles ont beaucoup évolué. Les Sénégalais savent observer même s’ils ont le grand défaut de toujours laisser faire. Ils savent sanctionner aussi ! Benno Bokk Yakaar l’avait appris à ses dépens lors des locales.
Bis repetita pour les élections législatives où, selon les tendances, l’opposition majoritaire autour de l’intercoalition Yeewi Askan Wi (Yaw) et Wallu va tordre le bras au parti au pouvoir pour lui imposer une cohabitation. Une aubaine pour notre démocratie. Aux vaincus d’être des gentlemen pour surtout éviter de gripper nos institutions. Ils doivent jouer franc jeu pour l’intérêt supérieur de la Nation. Après le régime parlementaire dès les années 1960, celui présidentiel est au perchoir avec trop de pouvoirs dans l’escarcelle du président de la République. Le changement imminent s’impose. Gare à ceux qui rateront le virage.
Selon la Constitution française !
La cohabitation désigne la coexistence institutionnelle entre un chef de l’État et un chef du gouvernement (issu de la majorité parlementaire) politiquement antagonistes. La «cohabitation» désigne la conjoncture politique dans laquelle le président de la République et la majorité des députés sont de tendances politiques opposées. Le Gouvernement étant responsable devant l’Assemblée nationale (art. 20, al. 3, 49 et 50 de la Constitution du 4 octobre 1958), le président de la République a vocation à nommer à la tête de ce Gouvernement une personnalité qui puisse avoir l’appui de la majorité à l’Assemblée nationale.
CES NOUVELLES FIGURES DE L'ASSEMBLÉE
Guy Marius Sagna, Barthelemy Dias, Ahmed Aïdara, Pape Djibril Fall sont décrits comme des hommes de caractère, bouillants. La 14ème législature va ainsi accueillir de nouvelles personnalités déterminées à révolutionner le fonctionnement de l'institution
Zaynab SANGARÈ et Moustapha DIA |
Publication 04/08/2022
Guy Marius Sagna, Barthelemy Dias, Ahmed Aïdara, Pape Djibril Fall sont décrits comme des hommes de caractère, bouillants, antiimpérialistes. La 14ème législature de l’Assemblée nationale va ainsi accueillir de nouvelles figures qui comptent révolutionner le paysage et la démarche de cette institution.
GUY MARIUS SAGNA : la révolution de l’activisme au Sénégal
Travailleur social dans la Fonction publique, Guy Marius est un activiste à la trajectoire éclectique mais logique. Marié et père d’un enfant, il a tellement mis ses combats en avant qu’on a fini à oublier qu’il a derrière lui sa petite famille. Du collectif « Non aux APE » au contresommet de la Francophonie en 2014, en passant par le mouvement patriotique « Moom Sa Reew », Guy Marius a pris part à presque tous les grands combats citoyens depuis 2012. Ses grandes causes : la justice sociale et l’anti-impérialisme. « Je ne suis pas contre la France, mais contre l’impérialisme français », a tenu à préciser un jour Guy face à une journaliste française. La précision est importante au regard des critiques qui fusent à l’encontre du mouvement « Frapp-France Dégage». Frapp pour « Front pour une révolution anti-impérialiste et panafricaine ».
En 2014 à Sédhiou (sud du Sénégal), où il servait comme assistant social, il avait convoqué une conférence de presse pour dénoncer le détournement des ressources de l’hôpital régional où il travaillait. Ceux qu’ils dénonçaient ne furent pas sanctionnés. Lui fut muté à Dakar et jeté dans un «petit bureau où il n’y avait ni eau ni électricité», selon ses témoignages. Cela ne fera que raffermir son engagement. L’année précédente, il s’était fait arrêter à Tambacounda lors d’une marche de soutien à des enseignants grévistes. Depuis, on l’a vu sur plusieurs fronts dont les plus en vue sont ceux contre « l’impérialisme français ». En 2017, l’activiste avait effectué un tour de chauffe en dirigeant la campagne de « Ndawi Askan Wi, » la coalition alors emmenée par Ousmane Sonko. Tous deux reliés par leurs attaches casamançaises et par la tonalité radicale de leurs discours, Sagna et Sonko constitueront donc, avec Barthélémy Dias, un trio de nature à créer des étincelles dans le landerneau politique sénégalais. Le travailleur social passé d’agent de la Fonction publique à agent à la mairie de Dakar va donc siéger à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. « Pour comprendre l’engagement de cet activiste énergique, imbu d’idéaux de gauche, il faut remonter à son adolescence. C’est à cette époque qu’il côtoie un de ses oncles, membre d’une organisation de la gauche révolutionnaire », racontait Ouestaf.com dans un portrait de Guy Marius Sagna.
PAPA DJIBRIL FALL-PDF La force tranquille d’un journaliste révolutionnaire
Papa Djibril Fall est un journaliste / consultant en communication diplômé du CESTI. Spécialiste dans l’analyse de la vie politique et sociale, il affiche sa conviction : « J’ai une passion sans limite pour le développement du Sénégal et de l’Afrique » Son portrait est ainsi livré par Sud Quotidien. Plus jeune candidat tête de liste proportionnelle des élections législatives du 31 juillet, Pape Djibril ne rêve que d’une seule et unique chose aujourd’hui : faire partie des 165 députés qui vont constituer la quatorzième législature. Diplômé de la 42ème promo du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) sortie en 2014, son ambition est de donner un nouveau souffle à l’Assemblée nationale. Hier, journaliste chroniqueur sur les plateaux de la télévision (Tfm) du Groupe Futurs Médias (GMS), aujourd’hui candidat tête de liste proportionnelle des serviteurs/Marche Pour le Renouveau (MPR) aux législatives 2022, Pape Djibril Fall fait ainsi partie de la longue liste des journalistes sénégalais qui, à force de pratiquer les politiques et la chose politique, ont fini par succomber à la tentation. Après plusieurs années passées à commenter les faits politiques au Sénégal en tant que journaliste diplômé de la 42ème promo du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) sortie en 2014 et qui avait pour parrain le regretté journaliste Amadou Tidiane Djigo dit Cheikh, disparu trois ans auparavant, Pape Djibril Fall veut changer de cap et faire partie de ceux qui font bouger les choses. « J’ai une passion sans limite pour le développement du Sénégal et de l’Afrique », avait-il laissé entendre lors de la conférence de presse de déclaration de sa candidature le 22 avril dernier.
BARTH : Le produit de la politique par la politique pour la politique
Né en 1971, d’origine cap-verdienne, Dias a été élu en 2009 maire de Mermoz-Sacré-Cœur. Il est alors le plus jeune édile du Sénégal. Le jeune homme a passé plusieurs années aux Etats-Unis où il a décroché un master MBA en transports, mais il a aussi — et surtout — profité de ces années outre-Atlantique pour forger sa réputation. Jeune adhérent au Parti socialiste, il a choisi de s’exiler au moment de la défaite de son camp à la présidentielle de 2000, lors de l’élection d’Abdoulaye Wade et la fin de l’ère Abdou Diouf. « Paradoxalement, c’est aux Etats-Unis qu’il va se faire connaître des Sénégalais», rapporte Ibrahima Kane, militant sénégalais des droits de l’homme au sein de la RADDHO et observateur attentif de la vie politique. « En Amérique, en effet, «il booste la section locale du Parti socialiste et surtout s’affirme comme quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux », raconte Ibrahima Kane. Lors des visites du président Abdoulaye Wade, il n’hésite pas à aller à la charge, à dire au président que ce qu’il fait au Sénégal n’est pas bon. C’est aux Etats-Unis que beaucoup de jeunes vont commencer à apprécier ses talents d’orateur et son goût pour la bataille politique». Son mariage avec une Américaine octroie en outre à Barthélémy Dias une double nationalité.
Energique, bouillonnant...
De retour au Sénégal, Barthélémy Dias s’attelle à remettre sur les rails le Parti socialiste alors emmené par Ousmane Tanor Dieng, incontournable figure du PS depuis de nombreuses années. C’est à cette époque qu’il se rapproche encore davantage de Khalifa Sall, futur maire de Dakar, et lui aussi futur adversaire politique du président Macky Sall. De son père Jean-Paul Dias, Barth a hérité une certaine intransigeance dans les relations humaines. Le père et le fils ont le même genre de caractère. Des articles de presse parcourus par nos soins ont crayonné celui que la jeunesse appelle Barth comme un homme charismatique, turbulent, énergique, bouillonnant... OTD, importante personnalité socialiste audelà des frontières sénégalaises, avait fait les frais quelques semaines plus tôt de l’intransigeance politique du jeune Barthélémy Dias lorsqu’il avait appelé à la réunification du Parti socialiste. «Je voudrais dire que cet appel pour la réunification de la famille socialiste, lancé par mon père et oncle Ousmane Tanor Dieng, souffre de trois entorses : de crédibilité, de légitimité et d’objectivité. L’homme qui a lancé cet appel a un sérieux problème de crédibilité de par sa posture, ses choix de conviction ou pseudo-convictions». Au moment de cet échange peu amical, le Parti socialiste était déchiré. Ousmane Tanor Dieng était resté proche du président Macky Sall. Dias, lui, était indéfectiblement proche du maire déchu de Dakar, Khalifa Sall. Impossible pour le maire de Mermoz-SacréCœur de transiger avec le président. «Macky Sall est arrivé au pouvoir en 2012 porté par une coalition et un certain nombre de promesses », explique Ibrahima Kane.
Alliance avec Ousmane Sonko
Au soir de sa convocation devant la justice et les manifestations qui l’ont accompagnée, le 10 novembre dernier, Barthélémy Dias n’a pas manqué de partager les photos de son «arrestation» aux côtés d’une autre jeune figure de la vie politique sénégalaise, Ousmane Sonko. Barthélémy Dias, tout comme son ami Khalifa Sall, a rallié la coalition Yewwi askan wi lancée en septembre dernier par Sonko. L’objectif était de faire des élections municipales de janvier 2022, un premier round de la présidentielle 2024. A la question de savoir si le caractère éruptif et manifestement ambitieux de Dias ne ferait pas qu’il se sente à l’étroit auprès de l’autre jeune loup qu’est Ousmane Sonko, Ibrahima Kane tempère : «Au Sénégal, nous avons l’habitude des coalitions. Depuis les années 70, on sait qu’on ne peut pas diriger tout seul, sans alliance. En outre, les deux hommes partagent le souci de ne pas voir Macky Sall triompher».
Wikipédia relève que Barthélémy Toye Dias, ne suit pas la même orientation politique que son père, Jean-Paul Dias, ancien du Parti démocratique sénégalais de Abdoulaye Wade et secrétaire général du Bloc des Centristes Gaindé. En 2017, des poursuites judiciaires sont engagées contre le leader socialiste et maire de Dakar. Khalifa Sall est accusé de détournement de fonds publics. Le verdict du procès rendu le 30 mars 2018 le condamne à une peine de cinq ans de prison. Barthélémy Dias demeure fidèle à Khalifa Sall, estimant que sa condamnation est une manœuvre politique pour le rendre inéligible. Il quitte la coalition Benno Bokk Yakaar pour rejoindre les rangs de l’opposition au régime de Macky Sall.
AHMED AÏDARA, DÉPUTÉ DE GUÉDIAWAYE (YAW) : Des studios radio à la Place Soweto
Dimanche dernier, dans les rues de Guédiawaye, le journaliste Ahmet Aïdara, du haut du toit ouvrant de sa voiture, jubilait déjà pour la victoire de la coalition Yewwi Askan Wi dans le département de Guédiawaye entouré des militants de YAW dans ce département. Le maire de cette ville de la banlieue dakaroise sera l’une des nouvelles têtes de la future Assemblée nationale. Il fera partie des 18 députés de la région de Dakar et l’un des deux du département de Guédiawaye. Des sièges remportés en faveur de la large victoire de Yewwi. Ancien journaliste à la RFM et à la radio et télévision Sen TV/Zik Fm, le maire de Guédiawaye a rampé pour accéder à ce poste de député. Déjà en activité, Aïdara avait mis en place il y a quelques années le mouvement Guédiawaye Thi la bokk, ce qui marquait ses débuts en politique, malgré une faible adhésion des populations de cette ville. En 2022, il se présente pour les élections locales afin de briguer le poste de maire de la ville de Guédiawaye et tenter de battre le frère du président de la République, Aliou Sall. Le tout puissant frangin de Macky Sall, soutenu par un directeur général et une ministre n’a pas pu résister à la vague verte et blanche de YAW incarnée par le ‘’revueur’’ de presse.
A l’Assemblée nationale, pour cette 14e législature, il sera l’une des nombreuses nouvelles têtes et parmi les personnalités à surveiller. Le journaliste, contraint de quitter ses fonctions au sein du groupe de presse fondé par Bougane Guèye Dani, est connu pour ses prises de position, ses attaques envers le régime. Ses fameuses revues de presse, pendant plusieurs années, se terminaient par des piques lancées au frère du chef de l’Etat accusé d’avoir détourné l’argent du pétrole et du gaz sénégalais, dans l’affaire dite ‘’Frank Timis, tout en disant que ‘’le troisième mandat est interdit au Sénégal’’. Voilà les portraits respectifs de ces figures révolutionnaires que la 14e législature de l’Assemblée nationale va accueillir. Question : Resteront-ils des modèles de représentants crédibles du peuple pour les générations futures ? Qui vivra verra !