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14 juin 2025
LA FRANCE DEHORS!!!
Des centaines de militants de la gauche radicale sud-africaine ont manifesté, mercredi, à Pretoria pour exiger que la France quitte le continent africain.
Des centaines de militants de la gauche radicale sud-africaine ont manifesté, mercredi, à Pretoria pour exiger que la France quitte le continent africain.
« La France dehors ». Quelques centaines de militants de la gauche radicale sud-africaine ont manifesté, mercredi 25 mai, à Pretoria pour exiger que Paris, taxé d’impérialisme post-colonial, quitte le continent africain, selon l’AFP sur place. Aux couleurs du parti mené par Julius Malema, les Combattants pour la liberté économique (EFF), t-shirts et casquettes rouges avec un logo en forme d’Afrique, ont brandi des pancartes « La France dehors », « Richesse de la France sur le dos des Africains » ou encore « Réparations pour les crimes coloniaux ».
Ils avaient débarqué dans la matinée dans des bus affrétés par le parti et s’étaient rassemblés à quelques rues de l’ambassade de France, a constaté une équipe de l’AFP. « Va te faire foutre la France, va te faire foutre », a scandé un militant sur une scène aménagée sur un camion ouvert, la petite foule reprenant les slogans en chœur avant de se rapprocher des grilles de l’ambassade, protégées par un cordon de policiers armés.
Exigeant de rencontrer un représentant français sous peine de bloquer les accès, Julius Malema a lancé au micro : « Vous avez tué beaucoup de gens en Afrique, pourquoi avez-vous si peur aujourd’hui ? », affirmant s’adresser aux tenants de la « suprématie blanche française ». Lors d’une brève apparition, l’ambassadeur de France, Aurélien Lechevallier, s’est adressé aux manifestants, assurant : « Nous sommes les amis des nations africaines ».
« La France a ses sales petits doigts encore profondément enfoncés dans ses anciennes colonies françaises. Les pays africains ne peuvent pas respirer », a affirmé à l’AFP Leigh-Ann Mathys, une porte-parole de l’EFF.
Paris rappelle son respect vis-à-vis des nations africaines
« La relation France-Afrique doit changer, les pays africains doivent être considérés comme des partenaires et pas seulement comme des fournisseurs de matières premières », a renchéri un autre porte-parole, Sinawo Thambo.
Dans un communiqué, l’ambassade a « rappelé que la France est un partenaire solide de l’Afrique du Sud » et qu’elle « respecte pleinement l’intégrité, la souveraineté et l’indépendance de toutes les nations africaines ». Julius Malema, qui attire dans ses rangs des millions de jeunes noirs pauvres et chômeurs, est connu pour ses sorties outrancières. Se déclarant dans la mouvance anti-impérialiste opposée à l’Europe et aux États-Unis, il a récemment apporté un soutien appuyé à la Russie après l’invasion en Ukraine.
LES SYNDICALISTES ROUGE DE COLERE
Le Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire (Saems) et le Cadre unitaire des syndicats du moyen-secondaire (Cusems) montent au créneau après la plainte agitée par l’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (UNAPES)
Le Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire (Saems) et le Cadre unitaire des syndicats du moyen-secondaire (Cusems) montent au créneau après la plainte agitée par l’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (UNAPES). Dont le président, Abdoulaye Fané, a martelé qu’ils « ne permettrons plus qu’il y ait des problèmes entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants par rapport à des actes signés et que (leurs) enfants en soient les victimes ». En face, les enseignants, mettant le gouvernement au banc des accusés, n’excluent pas de boycotter les examens « y compris le Bac ». Dixit Aliou Diouf, trésorier général national du CUSEMS, interrogé par les équipes d’Emedia.
Reprise de la grève : « des augmentations très en deçà des minima annoncés »
« On est en grève parce que nous avons signé un protocole d’accords avec l’État du Sénégal, le 26 février 2022. La première échéance pour l’augmentation des salaires des enseignants, c’était à la fin du mois de mai. Dès qu’on a reçu nos bulletins de salaire, on s’est rendu compte que les sommes qui étaient annoncées, consignées dans le protocole d’accords, n’ont pas été respectées.
On n’a même pas reçu la moitié en réalité. Donc, on s’est rendu compte que le gouvernement était dans un jeu de dupe avec nous. Ils nous ont montré des sommes auxquelles eux-mêmes ne croyaient pas. Aujourd’hui, les enseignants sont déçus. Avant même qu’on ne décrète ce plan d’actions, partout dans le pays, les enseignants étaient dehors. Vous ne pouvez pas dire que le moins gradé parmi vous aurez à la fin du mois 143 mille F CFA et ce moins gradé-là, il n’a même pas 60 mille.
Vous voyez les écarts. C’est-à-dire que ça passe du simple au double. C’est inacceptable. C’est l’État qui est responsable. La première échéance est là, ils n’ont pas respecté, donc, la deuxième échéance, au mois de janvier, ce sera la même chose. On ne peut pas rester les bras croisés face à cette forfaiture. On est déjà dans l’action. On a lancé un premier plan d’actions. Aujourd’hui (mercredi, ndlr), on a débrayé à 09 heures, tous les établissements sont fermés. Demain (jeudi), c’est férié mais vendredi, on va débrayer encore à 09 heures. Le samedi, c’est grève totale. Lundi, c’est débrayage à 09 heures, mardi, débrayage à 09 heures. Mercredi, on va évaluer et on va remettre un autre plan d’actions. Nous allons aussi organiser une marche, ici, à Dakar. Nous allons convier tous les enseignants à Dakar. »
La plainte de l’Unapes ?
« La plainte des parents d’élèves, elle a quelle valeur ? Nous aussi on les interpelle parce qu’il faisait partie des témoins. Quand il y a problème, vous ne pouvez pas vous cacher. Parce que ces organisations là aussi sont subventionnées par l’État du Sénégal. Les parents d’élèves, c’est ça leurs problèmes, ils ont dû mal à dire la vérité à l’État. Quand il y a deux personnes qui ont un contentieux, et que vous vous étiez là au moment de la signature des accords… Donc, aujourd’hui, nous les interpellons. Il ne s’agit pas de faire dans l’équilibrisme, vouloir plaire à tout le monde, ça ce n’est pas bon. Quand il y a des gens qui ne sont pas dans le droit, il fait leur dire que vous avez tort. Aujourd’hui, c’est le gouvernement qui a tort. »
Le sort des élèves
« On est désolés, nous-mêmes sommes parents d’élèves. Quand il y a la grève, c’est le dernier recours. Mais qu’est-ce que vous voulez que l’on fasse dans cette situation ? Vous dites à des gens, voilà à la fin du mois, je vais vous donner 100 mille par exemple, après ils ne voient même pas 40 mille. Ce n’est pas possible. Le problème, c’est au niveau du gouvernement. Au mois de juin, la première échéance, c’était les examens d’EPS mais cela ne va pas se tenir. On va boycotter tous les examens y compris le Bac. Qu’ils se le tiennent pour dit, ils auront les enseignants en face ».
LE MINISTRE-CONSEILLER CHEIKH MBACKÉ SAKHO N'EST PLUS !
Triste nouvelle pour le Palais de la République et pour la Ville Sainte de Touba. Le ministre- conseiller du Président de la République, Cheikh Mbacké Sakho, a rendu l’âme, au petit matin de ce jeudi 26 Mai 2022, à l’hôpital Principal de Dakar.
Triste nouvelle pour le Palais de la République et pour la Ville Sainte de Touba. Le ministre- conseiller du Président de la République, Cheikh Mbacké Sakho, a rendu l’âme, au petit matin de ce jeudi 26 Mai 2022, à l’hôpital Principal de Dakar. Alité depuis plus d’un an, il partait souvent en France pour des soins médicaux.
Rappelons que le défunt était un fidèle parmi les fidèles du Président de la République Macky Sall. Le désormais ex- Président fondateur du Mouvement " Sopey Serigne Modou Moustapha Mbacké" (
Premier Khalife Général des Mourides) était aussi considéré comme le tampon entre le Palais et la Ville Sainte de Touba .
En cette douloureuse circonstance, nous nous inclinons devant la mémoire du défunt et présentons nos très sincères condoléances au Président Macky, au Khalife de Darou Khoudoss, Serigne Ahmadou Maktar Mbacké, à Serigne Abdou Rahmane Mbacké Gaïndé Fatma, le Khalife de Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé, à Serigne Moustapha Mbacké Mohamed, Khalife de Serigne Mbacké Sokhna Lô.
AAR SÉNÉGAL PRÉOCCUPÉE PAR LES CAS D'INCENDIE DANS LES SERVICES DE SANTÉ
La coalition rappelle que l'année dernière, à cette même période, un incendie à la salle de néonatologie du service de pédiatrie de l'hôpital Magatte Lô, à Linguère, avait emporté 4 bébés - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué d’AAR SÉNÉGAL, signé de son porte-parole Thierno Bocoum, relatif à l’incendie meurtrier survenu mercredi 25 mai à l'hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane.
« AAR SÉNÉGAL a appris avec consternation et profonde tristesse le décès de 11 nouveau-nés dans un incendie survenu au niveau du service de néonatalogie de l'hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane.
AAR SÉNÉGAL présente ses condoléances les plus attristées aux parents des nouveau-nés et aux familles éplorées.
AAR SÉNÉGAL rappelle que l'année dernière, à cette même période, un incendie à la salle de néonatologie du service de pédiatrie de l'hôpital Magatte Lô, à Linguère, avait emporté 4 bébés.
AAR SÉNÉGAL exprime son inquiétude face aux cas d'incendie dans les services de santé et exige, au gouvernement sénégalais, de prendre les mesures idoines pour que de tels drames ne puissent plus se reproduire. »
ENQUÊTE OUVERTE APRÈS L'INCENDIE DE L’HÔPITAL MAME-ABDOUL-AZIZ-SY
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a ordonné l’ouverture d’une enquête suite à l’incendie survenu mercredi à l’hôpital Mame-Abdoul-Aziz-Sy de Tivaouane, dans lequel onze bébés ont trouvé la mort
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a ordonné l’ouverture d’une enquête suite à l’incendie survenu mercredi à l’hôpital Mame-Abdoul-Aziz-Sy de Tivaouane (ouest), dans lequel onze bébés ont trouvé la mort, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.
Cette enquête va porter sur l’état des installations de cet hôpital de Tivaouane mais aussi sur celles des autres établissements sanitaires du pays, a précisé le ministre de l’Intérieur.
Antoine Diome, dont les propos sont rapportés par plusieurs médias dont la Radio futurs médias (RFM, privée), s’était rendu à Tivaouane où il a présenté aux familles éplorées les condoléances de l’Etat.
Il a fait part de son émotion et se dit d’autant plus attristé que ce drame concerne de nouveau-nés.
A l’annonce de ce drame, le président Sall a fait part de sa douleur suite à cet incendie survenu au service de néonatalogie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane.
"A leurs mamans et à leurs familles, j’exprime ma profonde compassion", a ajouté Macky Sall sur son compte Twitter.
ONZE BÉBÉS MEURENT DANS UN INCENDIE À L'HÔPITAL DE TIVAOUANE
Onze nouveaux-nés sont morts ce mercredi dans l'incendie du service de néonatologie de l'hôpital. Une nouvelle tragédie qui génère l'indignation et souligne les carences du système de santé publique
Onze nouveaux-nés sont morts ce mercredi dans l'incendie du service de néonatologie de l'hôpital Tivaouane du Sénégal. Une nouvelle tragédie qui génère l'indignation et souligne les carences du système de santé publique.
Onze nouveaux-nés ont péri mercredi 26 mai dans un incendie dans un hôpital à Tivaouane, dans l'ouest du Sénégal, a annoncé le président Macky Sall sur Twitter.
"Je viens d'apprendre avec douleur et consternation le décès de 11 nouveaux-nés dans l'incendie survenu au service de néonatalogie de l'hôpital" public de Tivaouane, a indiqué Macky Sall. "A leurs mamans et à leurs familles, j'exprime ma profonde compassion", a-t-il ajouté.
"Trois bébés ont été sauvés", a précisé le maire de Tivaouane, Demba Diop. L'hôpital avait été inauguré récemment, selon la presse locale. L'incendie a été causé par "un court-circuit et le feu s'est propagé très vite", selon Demba Diop, également député à l'Assemblée nationale et plus connu sous le nom de Diop Sy.
"Mon fils a été baptisé hier, il n'a que que neuf jours. La maternité était pleine et je pense qu'il n'y a pas de survivants", a dit dans la nuit une mère non-identifiée au site d'information Dakaractu.
Les personnalités se sont succédé sur place dans la nuit. Le président Macky Sall, en déplacement à l'étranger, a dépêché son ministre de l'Intérieur Antoine Diome. La cité d'environ 40 000 habitants est le fief des Tidianes, l'une des importantes confréries musulmanes qui jouent un rôle social essentiel au Sénégal, et son chef a lui aussi envoyé son représentant sur place.
"Système globalement défaillant"
Début avril, un autre drame survenu dans un autre hôpital public avait déjà bouleversé le Sénégal. À Louga (nord), une femme enceinte était morte après avoir vainement attendu dans de très grandes souffrances une césarienne. Ce décès avait suscité sur les réseaux sociaux une vague d'indignation contre les carences du système de santé publique.
À la suite de ce drame, trois sages-femmes avaient été condamnées le 11 mai à six mois de prison avec sursis pour "non-assistance à personne en danger" par le tribunal de grande instance de Louga. Trois autres sages-femmes avaient été relaxées.
Quatre nouveaux-nés avaient péri le 25 avril 2021 dans un incendie dans la ville sénégalaise de Linguère, dans le nord du pays. Le maire de Linguère, alors ministre de l'Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, avait évoqué un dysfonctionnement électrique d'une unité de climatisation dans la maternité, où se trouvaient six bébés.
"Cette situation est très regrettable et extrêmement douloureuse. L'enquête est en cours pour voir ce qui s'est passé" à Tivaouane, a déclaré sur la radio RFM le ministre de la Santé qui a annoncé son retour jeudi de Genève où il assistait à une réunion de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le chef de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a tweeté avoir "le cœur plus que brisé".
"J'espère que cette fois les sanctions frapperont le sommet d'un système globalement défaillant" sans attendre que soient passées les législatives de juillet, a tweeté l'ancien Premier ministre sénégalais Abdoul Mbaye.
Le responsable de la section sénégalaise d'Amnesty, Seydi Gassama, "exhorte le gouvernement à mettre en place une commission d'enquête indépendante pour situer les responsabilités et sanctionner les coupables", sur Twitter.
"Encore des bébés brûlés dans un hôpital public. C'est inacceptable Macky Sall", a tweeté un député de l'opposition, Mamadou Lamine Diallo.
"Tout le Sénégal est atterré", s'est émue la coalition d'opposition Yewwi Askan Wi qui a dit attendre que toute la lumière soit faite sur ce qui s'est passé et a annoncé suspendre toute activité politique dans le pays pendant 72 heures.
LE TAUX DE PALUDISME EN CHUTE LIBRE A KAFFRINE
L’incidence du paludisme (nombre de cas pour 1000 habitants exposés au risque de paludisme) a connu une ‘’nette baisse’’ dans la région de Kaffrine grâce aux efforts du district de Koungheul, a appris l’APS de la région médicale.
Kaffrine, 24 mai (APS) - L’incidence du paludisme (nombre de cas pour 1000 habitants exposés au risque de paludisme) a connu une ‘’nette baisse’’ dans la région de Kaffrine grâce aux efforts du district de Koungheul, a appris l’APS de la région médicale.
‘’Nous avons noté de gros efforts entre 2020 et 2021. Nous sommes passés de 7,69 ‰ en terme d’incidence à 5,35‰ en 2021 donc c’est une nette baisse de l’incidence du paludisme au niveau de la région’’, a soutenu mardi, à Kaffrine, Ousseynou Fall.
Le superviseur des soins de santé primaire au niveau de la région médicale s’exprimait en marge d’une rencontre d’information et de partage sur la campagne de distribution de masse de moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (MILDA).
M. Fall explique en partie ces résultats de la région par les performances du district de Koungheul.
‘’C’est le district de Koungheul, au rouge depuis plusieurs années, qui tirait toute la région vers le rouge et là, il est passé au jaune c’est-à-dire une incidence inférieure à 15 ‰’’, a-t-il indiqué.
Selon lui, le district de Koungheul a connu la baisse la plus importante de toute la région de Kaffrine en passant de 17,3 à presque 9,72‰, une baisse représentant presque la moitié de l’incidence du paludisme.
Pour expliquer ‘’cette nette baisse durant ces deux ans’’, il a magnifié la participation de tous les acteurs de la santé au niveau de la région et surtout au niveau national, mais également grâce à la campagne d’aspersion intra-domiciliaire (AID) d’insecticide qui est en train d’être menée dans le district.
Abordant la question de la distribution des MILDA, Ousseynou Fall, par ailleurs point focal de cette campagne, a assuré que les districts sont en train de former les acteurs communautaires dans le cadre des recensements.
‘’Nous avons commencé depuis hier, ensuite la seconde étape sera la distribution des MILDA aux populations de Kaffrine. Et cette année, nous allons faire fi de la disponibilité des MILDA au niveau des ménages en recommençant à zéro ‘’, a-t-il dit, précisant que cette campagne de distribution sera effective avant la fin du mois de juin.
MULTIPLE PHOTOS
ENTRE ETUDIANTS ET FORCES DE L'ORDRE, LA TENSION MONTE À L'UNIVERSITÉ IBA DER THIAM
Des entreprises en charge des travaux de finition étaient venues dans le temple du savoir pour procéder à la réception provisoire des travaux qui ont trop duré mais des professeurs et étudiants s’y ont opposés
Il y avait de l’électricité dans l’air ce mercredi matin à l’Université Iba Der Thiam de Thiès. Personnel technique et étudiants ont fait face aux forces de l’ordre. Des entreprises en charge des travaux de finition étaient venues dans le temple du savoir pour procéder à la réception provisoire des travaux qui ont trop duré mais des professeurs et étudiants s’y ont opposés. Selon eux, ces travaux sont loin d’être finis. Ils ont ainsi fait face aux forces de l’ordre.
"Les réunions hebdomadaires de chantiers entre ces trois structures ont pourtant montré que les travaux sont encore inachevés. Pourquoi alors précipiter cette réception ? Peut-être pour permettre à l’entreprise de récupérer le montant de la garantie de bonne exécution d’un montant de plus de 350 millions, qui, conformément au contrat et à l’article 119 du décret 2014-1212 du 22 septembre 2014, est libérée dès la réception provisoire des travaux. Le cas échéant, l’entreprise y trouverait son compte, mais quid alors de l’intérêt de l’ACBEP et des autorités de l’UIDT, qui, bien que sachant que les travaux sont inachevés, accompagnent, dans un mutisme total, cette réception délictuelle", s’interroge le président de l’Amicale des professeurs de l’Uit, Mamadou Tandian Diaw.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ces professeurs de l’UIT expliquent que "le moment est également venu de se demander pourquoi cette entreprise (ESCI) bénéficie d’autant de sollicitude de la part de l’ACBEP et des autorités de l’Université. Elle utilise gracieusement l’eau et l’électricité de l’UIDT depuis 2015, ce qui lui a permis de construire et de livrer les bâtiments de l’ISEP de Thiès et l’immeuble abritant les services des impôts et domaines de la région de Thiès" note le communiqué.
Dans le même document, il est mentionné que : "La communauté universitaire à travers la coordination des syndicats PER PATS et étudiants exige avant toute réception que les travaux soient achevés conformément à la réglementation en vigueur au Sénégal. Elle alerte les autorités compétentes et dénonce "cette forfaiture que prépare l’entreprise ESCI en complicité avec l’ACBEP et les autorités de l’Université de Thiès par la réception programmée de travaux inachevés". Selon toujours le document, "cette entreprise ESCI, qui avait signé un contrat pour un délai d’exécution de 18 mois conformément à l’appel d’offre N° AON/06/IDA/ACBEP/2014, qui en est aujourd’hui à 81 mois d’exécution sans avoir jamais subi aucune pénalité de retard malgré les clauses de son contrat et des articles 134 et 135 du décret 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant codes des marchés". " Cette entreprise veut se libérer avec la complicité de l’ACBEP et des autorités de l’Université de Thiès qui ne peuvent ignorer que les travaux sont loin d’être achevés.
L’IRAN VEUT LE SÉNÉGAL, EN MATCH AMICAL
L’Iran veut affronter le Sénégal, en amical, pour la préparation de la Coupe du monde Qatar 2022. Les discussions sont en cours, a confié l’Ambassadeur de la République islamique d’Iran au Sénégal, Mohammad Reza Dehshiri.
L’Iran veut affronter le Sénégal, en amical, pour la préparation de la Coupe du monde Qatar 2022. Les discussions sont en cours, a confié l’Ambassadeur de la République islamique d’Iran au Sénégal, Mohammad Reza Dehshiri.
Il explique : « Nous sommes en pourparlers avec le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, sur un match amical entre le Sénégal et l’Iran. Nous sommes convenus de deux dates, l’une en juin et l’autre au mois de septembre. Nous espérons qu’on pourra accueillir l’équipe du Sénégal, en Iran. »
En marge des Assises de l’économie organisées par l’Union nationale des commerçants, opérateurs et investisseurs du Sénégal (Unacois Yeessal), il a annoncé également l’octroi du visa gratuit pour les supporters sénégalais lors des prochaines joutes mondiales prévues cet hiver.
« Ceux qui veulent aller, via l’Iran, à Qatar, on peut les loger et leur donner le visa gratuitement. On a même réfléchi sur le moyen de transport. Il y a deux îles iraniennes qui s’appellent Kish et Qeshm, ils peuvent s’y installer », a-t-il suggéré au micro de Radio Sénégal.
Dans un récent communiqué de presse, la FSF a fait part de sa décision de surseoir à l’organisation d’un match amical international durant la fenêtre FIFA du 30 mai – 14 juin 2022, avec la tenue des deux premières journées des 04 et 07 juin 2022 du Groupe L des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023.
En effet, le coach sénégalais, Aliou Cissé, fera face à la presse vendredi pour livrer la liste des joueurs retenus pour ces deux premières sorties des Lions du Sénégal, d’abord, face au Bénin, le 4 juin, puis face au Rwanda, trois jours après, le 7 à Kigali. Le Sénégal remet son titre en jeu.
JOJ 2026, MAMADOU DIAGNA NDIAYE POSE LES PREMIERS JALONS
Le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) par ailleurs membre du CIO, Mamadou Diagna Ndiaye, a eu une séance de travail ce mercredi 25 mai, à Zurich, avec la FIFA.
En droite ligne avec l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) que Dakar, la capitale sénégalaise, va abriter, en 2026, le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) par ailleurs membre du CIO, Mamadou Diagna Ndiaye, a eu une séance de travail ce mercredi 25 mai, à Zurich, avec la FIFA. Le président de Dakar 2026 et les membres de l’instance suprême du football mondial se sont entretenus sur une « bonne coopération entre le COJOJ Dakar 2026 et la FIFA » pour mieux accompagner la jeunesse sénégalaise.
Par ailleurs, la FIFA a félicité Mamadou Diagna Ndiaye du rôle qu’il a eu à jouer en tant que président du comité de normalisation (CNF) pour remettre le football sur les rails.
Une première en Afrique, la capitale sénégalaise va accueillir les JOJ après Singapour, Nanjing et Buenos Aires.