SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
14 juin 2025
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
TRANSPORT URBAIN, LE SYSTÈME D
Le transport urbain dans les villes africaines est une vraie problématique. Faute de logistique adaptée, tous les moyens sont bons. Des artistes comme le Camerounais Abdias Ngateu, nous font voir cette réalité que nous avons peut-être banalisée
Le transport urbain dans les grandes villes africaines est une vraie problématique qui mérite que les pouvoirs publics s’en occupent sérieusement. Peut-être à force de le voir tous les jours à Cotonou, à Yaoundé, à Lagos, Lomé ou Ouagadougou, ça nous presque insensibles et en premier lieu, les gouvernants.
Mais des artistes peuvent nous faire voir autrement cette réalité. C’est vraisemblablement ce que fait cet artiste plasticien Abdias Ngateu rencontré à la Biennale de Dakar. Venu du Cameroun, Abdias peint la précarité du transport urbain, qui pousse les citoyens à enfreindre les règles pour transporter des marchandises dans des conditions stupéfiantes.
Faute de logistique adéquate, des motos censées transportées une personne sont littéralement gavées de marchandises à l’extrême. Mais pour l’artiste, il s’agit aussi de montrer comment de vaillants citoyens se battent aussi vivre au quotidien y transportant avec force surcharge leurs motos de marchandises pour desservir les quartiers et villages qui ont besoin du ravitaillement.
Nous avons interrogés Abdias Ngateu dans une galerie d’art du Point E, dans le quartier résidentiel de Dakar à quelques jets de pierre de l’université Cheikh Anta Diop ( UCAD).
Abdias parle de son intérêt pour le Dak'Art, les enjeux de cette Biennale.... Au-delà de son exposition, le jeune artiste pose les difficultés qui minent la scène artistique camerounaise :manque d'espace culturel, manque de politique de soutien des artistes. Les détails dans cette vidéo. Regardez !
LE SÉNÉGAL N’A PAS DE PROBLÈME DE FOURNITURE D’ENGRAIS
La campagne de distribution des semences suit son cours. Selon le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, ils ont remis depuis le mois d’avril un planning aux opérateurs, en leur donnant un délai qui va expirer à la fin de ce mois-ci.
La campagne de distribution des semences suit son cours. Selon le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, ils ont remis depuis le mois d’avril un planning aux opérateurs, en leur donnant un délai qui va expirer à la fin de ce mois-ci.
« Tout opérateur qui n’amène pas les semences aux différents endroits indiqués par le ministère, on va reprendre les produits et les donner à un autre. Nous espérons que d’ici une semaine tout le monde recevra ses semences. J’ai reçu aujourd’hui des photos de paysans qui me confirment qu’ils ont reçu les produits. On veut commencer par le sud où il pleut d’habitude très tôt avant de remonter dans le nord », a dit Moussa Baldé.
Parlant des engrais, le ministre renseigne quand les experts de la CEDEAO se sont réunis, ils se sont rendus compte qu’il y a un manque d’un million et demi de tonnes d’engrais. De son côté, le président de la République Macky Sall leur avait instruit de faire tout pour qu’il n’y ait pas un déficit en engrais.
« Après des discussions avec les ICS, l’entreprise a produit 60 000 tonnes pour l’hivernage 2022. Des opérateurs étaient d’accord pour qu’ils nous amènent de l’urée. Ils ont répondu favorablement à notre demande et ont mis à notre disposition 40 000 tonnes. Donc, on peut dire que le Sénégal n’a pas de problème de fourniture d’engrais, mais les prix ont connu une hausse. L’année dernière, la tonne d’urée coûtait 330 000 FCFA, alors qu’actuellement, il est à 750 000 francs CFA. On a demandé à tous les acteurs concernés de faire des efforts en réduisant le prix par patriotisme », a dit Moussa Baldé.
Avant de continuer : « aux paysans, nous leur avons dit que le gouvernement va doubler sa subvention, ce qui a fait que les 10 milliards ont tous été dépensés dans l’engrais. Il ne reste qu’au producteur de faire un effort. Le gouvernement a pris un montant de 70 milliards qu’il va injecter dans la campagne de cette année. Avec la bonne quantité de pluie annoncée par les spécialistes, nous espérons que les paysans vont beaucoup produire et nous permettre de consommer ce que nous produisons et assurer la sécurité alimentaire tous en nous éloignant de la famine ».
Par Assane Guèye
DIOUF SARR NE POUVAIT PAS RESTER
Le Sénégal était une belle porcelaine. Les éléphants dans le magasin sont en train de l’abîmer. Le pays est dans une phase de panique morale. Les failles précèdent la faillite. L’émotion la consternation, les longues palabres, le bla-bla ont droit de cité
Le Sénégal était une belle porcelaine. Les éléphants dans le magasin sont en train de l’abîmer. Le pays est dans une phase de panique morale. Les failles précèdent la faillite. L’émotion, la consternation, les longues palabres, le bla-bla ont droit de cité. À ce niveau, il y a bel et bien émergence. Personne ne sait plus où l’on va. Les sanctuaires deviennent des marchés. Les forteresses sont les espaces les plus vulnérables. Le bricolage est partout. La rigueur nulle part.
La maison de santé abrite beaucoup de malades mentaux. Le déclic n’est pas pour demain. La mort de la qualité de service provoque les courts-circuits répétitifs. Il fallait absolument une première réaction chirurgicale et faire sauter le fusible. Abdoulaye Diouf Sarr avait déjà subi une forte commotion politique. Sa gestion du secteur n’est pas exempte de reproches. Avec le corps médical, ils s’envoyaient des yeux accusateurs. Son excommunication était une demande sociale. La mort atroce des prématurés a généré de la colère.
Par ses turpitudes, le Sénégal est la risée du monde. Mais il ne faut pas que l’ancien ministre de la Santé soit l’agneau du sacrifice. En règle générale, c’est tout le gouvernement pléthorique du président de la République qui est devenu blasé pour être tombé dans la routine. Une nouvelle méthode doit être mise en application. Il faut d’abord cesser de ne voir que la prochaine élection. Ça coûte toujours de procrastiner, autrement dit, remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui. On oublie dans ce cas de balayer les forces d’inertie et les inefficaces. Un pays qui se respecte ne badine pas avec la santé ni avec l’éducation. C’est là que commence la formation du capital humain.
La petite musique de la politique politicienne nous fait perdre beaucoup de temps. En différant les logiques et réponses implacables. Ne rien faire, c’est le pire. En ne rien faisant, on est amenés tout le temps à faire de la gestion de crises. Au lendemain de l’atroce événement de Tivaouane, les adultes que nous sommes, toute honte bue, n’auront plus l’outrecuidante de se mirer dans la glace. Les laideurs que nous traînons ont pour conséquences de faire de cette bonne terre du Sénégal, une terre de feu. Obnubilés par le court terme, méprisant le sens de l’intérêt général, nous sommes sûrs de laisser un champ de ruines aux générations futures à force de légèretés, fraudes sur fond d’absence de prévention et de protection civile.
LE DAK’ART REPORTE SON PROGRAMME D’ANIMATION EN RAISON DU DEUIL NATIONAL
La Biennale de l’art africain contemporain de Dakar annonce avoir reporté à la semaine prochaine son programme d’animation en raison du deuil national de trois jours décrété au Sénégal, à partir de ce jeudi.
Dakar, 26 mai (APS) - La Biennale de l’art africain contemporain de Dakar annonce avoir reporté à la semaine prochaine son programme d’animation en raison du deuil national de trois jours décrété au Sénégal, à partir de ce jeudi.
"En raison du deuil national décrété par le président de la République du Sénégal, pour une durée de 3 jours à compter du 26 mai, le programme d’animation, les concerts de la biennale 2022 sont reportés à la semaine prochaine", indiquent les organisateurs du Dak’art dans un tweet.
Un deuil national de trois jours a été décrété jeudi par le président sénégalais Macky Sall, suite à la mort de 11 nouveau-nés à l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy de Tivaoune, dans la région de Thiès (ouest).
La 14e édition du Dak’Art, ouverte le 19 mai dernier, va se poursuivre jusqu’au 21 juin prochain.
KEEMTAAN GI – EXASPERATION
De la colère, de la rage au cœur et des larmes. Un chœur d’indignation durant toute la soirée du mercredi au jeudi. Un président plus préoccupé du sort du continent qui nous balance un tweet - ce qu’il sait le mieux faire - exprimant sa désolation. Et le lendemain, certainement pour se donner bonne conscience, il décrète un deuil national de trois jours. Il a fallu une forte pression des citoyens pour qu’il se décide enfin à limoger un ministre qui a commis trop de fautes. Et pour qui les coupables étaient toujours à chercher ailleurs. Lui, en tant que responsable de premier plan, il n’était jamais pour rien dans les multiples drames survenus dans nos hôpitaux. Toujours les lampistes qui payaient. On l’a inlassablement dit ici. Ce charmant pays des paradoxes marche sur la tête. Ce, pendant qu’ils nous gargarisent d’infrastructures futuristes. Celle qui a été promue ministre de la Santé leur rappelait en début mai que l’on ne peut pas parler d’émergence si on ne règle pas les problèmes de santé qui sont énormes. Et pourtant, ils continuent de croire à leur fichu émergence qui ne signifie rien du tout dans un pays où des gens meurent bêtement pour des maladies bénignes ou trépassent faute d’argent pour payer une consultation. Trop de légèretés toujours dénoncées mais dont ils se fichent. Ils peuvent toujours aller faire un checkpoint médical ailleurs et aux frais du contribuable ! Onze nourrissons qui meurent calcinés en quelques minutes, ce fait ne constitue plus un drame, mais une tragédie. Oui, c’est une tragédie eu égard à la récurrence de ce phénomène et d’autres aléas sanitaires. Plutôt que de passer leur temps à nous construire des hôpitaux futuristes, ce que l’on attend d’eux est de faire en sorte que, partout où l’on puisse se trouver, l’on soit en mesure de recevoir des soins de qualité et dans un environnement sécurisé. C’est une exigence basique. Pendant qu’on y est, l’école marche droit vers une année blanche. La santé a battu des records de négligences. L’insécurité, corollaire de la pauvreté, devient grandissante. Et le coup de massue viendra sans doute de la vie chère qui risque de tout faire exploser. KACCOOR BI
MORT DES 11 BEBES MACKY ANNONCE UN DEUIL NATIONAL DE 3 JOURS ET EST ATTENDU À TIVAOUANE SAMEDI
Quelques heures après l’annonce officielle du décès des 11 bébés à la maternité de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy de Tivaoune, le président de la République a d’abord tenu à présenter ses condoléances aux familles des victimes. « Je viens d’apprendre avec douleur et consternation le décès de 11 nouveaux nés dans l’incendie survenu au service de néonatalogie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. A leurs mamans et à leurs familles, j’exprime ma profonde compassion » a écrit le chef de l’Etat quelques heures après l’annonce de la tragédie. Il a ensuite annoncé un deuil national de trois (03) jours à compter du jeudi 26 mai 2022. Durant cette période, les drapeaux seront en berne sur l’ensemble du territoire national. Enfin, selon le pôle Communication de la Présidence, le président de la République, Macky SALL, Président en exercice de l'UA actuellement à Malabo pour conduire les travaux de deux Sommets extraordinaires de l'Union Africaine les 27 et 28 mai, sera de retour à Dakar par anticipation demain vendredi 27 mai 2022 immédiatement après la cérémonie d'ouverture du premier Sommet . Le Chef de l'Etat se rendra à Tivaouane dans la matinée du samedi 28 pour rencontrer les familles endeuillées, les familles religieuses et une visite sur les lieux du sinistre.
DEUIL PÉRINATAL À TIVAOUANE NOS MALHEUREUSES MAMANS À L’ÉPREUVE !
Le deuil périnatal c’est-à-dire perdre une grossesse non aboutie ou un nouveau-né est d’abord une épreuve très difficile à supporter pour la maman. A plus forte raison de voir périr son bébé dans un incendie c’est-à-dire dans des circonstances tragiques. D’ailleurs, « Le Témoin » quotidien imagine la douleur et la souffrance qui frappent ces malheureuses mamans de Tivaouane. Dans le lot des mamans victimes, on nous signale une dame chez laquelle le gynécologue avait décelé des symptômes de ménopause précoce. Si ce n’est pas une stérilité rampante. Face à cette situation alarmante, nous souffle-t-on, la dame avait engagé une folle course aux traitements, quitte à avoir un seul et unique enfant. Des efforts qui ont été payant puisqu’elle a fini par avoir un enfant bien que prématuré. Hélas, le bébé tant rêvé a péri dans l’incendie ruinant ainsi l’ultime espoir de tout un couple.
DRAME DE TIVAOUANE LE KHALIFE GÉNÉRAL DES TIDIANES RECOMMANDE UN RÉCITAL DE CORAN
Le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a recommandé ce vendredi une lecture du Saint Coran sur l’ensemble du territoire national. Il a fait cette sortie suite au drame qui a secoué Tivaouane avec l’incendie qui a emporté la vie de 11 bébés. Il reste que le Guide religieux avait fait plusieurs sorties pour dénoncer l’état de délabrement de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh. Des alerts qui n’avaient jamais reçu d’écho favorable de la part du gouvernement. Résultat : le drame de mercredi dernier.
ABDOULAYE DIOUF SARR RENOUVELLE SA LOYAUTÉ À MACKY SALL
L’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, ne donne pas l’impression d’être affecté par son départ du Gouvernement. Quelques heures après avoir été limogé de son poste, il a renouvelé sa loyauté au président de la République. « Après avoir réitéré mon soutien moral à toutes les familles affligées dans le drame survenu à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaoune, je tiens à renouveler ma loyauté au chef de l’Etat son Excellece Monsieur Macky Sall pour sa confiance indéfectible, fruit de nos relations techniques et fraternelles, aussi solides qu’auparavant. Je lui renouvelle ma loyauté et entends l’accompagner dans ses projets pour l’émergence du pays dans l’intérêt du peuple » écrit le désormais ex-ministre de la Santé sur sa page Facebook.
NECROLOGIE DÉCÈS DU MINISTRECONSEILLER CHEIKH MBACKÉ SAKHO
Le ministre-conseiller en charge des affaires religieuses auprès du président de la République, Cheikh Mbacké Sakho, est décédé ce jeudi des suites d’une longue maladie. Plusieurs personnalités politiques et religieuses ont assisté jeudi, à partir de 11 heures, à sa levée du corps. Le défunt, parmi "les compagnons de la première heure" du président Sall, a été rappelé à Dieu jeudi, des suites d’une longue maladie. Après la levée du corps du défunt, à l’hôpital Principal de Dakar, Cheikh Mbacké Sakho a été acheminé à Touba où il sera inhumé. Cheikh Mbacké Sakho était le président du mouvement "Macky Moo Niou Nioor". En tant que ministre-conseiller en charge des affaires religieuses, il servait de lien entre le président de la République et les familles religieuses. Dans un message, le chef de l’Etat a rendu hommage à son « discret » compagnon. « Je suis très peiné d’apprendre ce jour le décès de Cheikh Mbacké Sakho, Conseiller Spécial à la Présidence de la République. Je rends hommage à un collaborateur loyal et serviable et un compagnon d’une grande discrétion. Mes condoléances émues à sa famille », a écrit Macky Sall dans un message.
NECROLOGIE DÉCÈS DE L’ANCIEN RÉALISATEUR AMADOU MOCTAR BÈYE
Le réalisateur Amadou Moctar Bèye est décédé hier dans une clinique privée de Dakar. L’ancien brillant réalisateur à la RTS a marqué de son empreinte le paysage médiatique sénégalais. Outre la RTS, il a accompagné beaucoup de stars de la musique sénégalaise dans les réalisations de clips et aussi des troupes théâtrales. Dans un message publié sur sa page Facebook, l’acteur culturel Guissé Pène écrit que « cet illustre doyen est l’un des pionniers dans la réalisation des clips et reste un des meilleurs réalisateurs de l’histoire de la télévision ». « Je l’ai rencontré au début des années 80 lors du tournage de la série Fann Océan de Mahama Johnson Traoré et depuis il a été un de mes principaux conseillers. Courtois et disponible, Amadou Moctar Bèye était un homme toujours en quête de solutions et de consensus dans les différences. Un grand s’en est allé et que son âme repose en paix » ajoute-t-il. L’inhumation est prévue ce samedi 28 mai à Yoff. La Rédaction du Témoin présente à la famille d’Amadou Moctar Bèye ses sincères condoléances.
DABA COULIBALY, L’ÉPOUSE D’UN COLONEL DES DOUANES, SE SUICIDE EN SE JETANT DE L’IMMEUBLE DE LA SGBS
Une dame du nom de Daba Coulibaly s’est suicidée hier du haut de l’immeuble de la SGBS à la Place de l’Indépendance. Une scène inédite. Selon le site Senenews, la dame qui est décédée à la suite de son acte serait l’épouse d’un colonel de la Douane. Elle laisse trois enfants et était une ancienne employée de la Cbao. Peu avant, elle avait garé son véhicule devant l’immeuble de la SGBS où elle avait son bureau. Les motivations de son geste seront certainement élucidées par l’enquête ouverte par les limiers.
Invisibilisés, les Afrodescendants imposent leur visibilité à l’Espagne, à travers la photographie et changent leur narratif, longtemps fait par les Blancs de manière biaisée. C’est ce que montre l'expo CODOBAYANGUE de l'artiste Agnès Essonti
Dans l’un des trois projets d’exposition de l’Espagne dans cette 14è édition du Dak’Art, on note l' exposition d’artistes afrodescendants espagnols. C’est le cas d’Agnès Essonti et de ses 6 collègues photographes. Nous l’avons interrogée dans cette vidéo, elle répond aux questions d’AfricaGlobe Info et AfricaGlobe Tv.
Photographe engagée, la jeune artiste hispano-camerounaise présente une expo intitulée CORDOBAYANGUE au Centre culturel espagnol de Dakar, sis à Fann Résidence. Agnès est le fruit et la synthèse d’un père camerounais Bayangue et d’une mère espagnole de Cordoba. D’où elle a forgé le néologisme cordobayangue.
Étant grandie dans une société espagnole où les minorités sont volontairement invisibilisées par la majorité blanche, la photographie permet désormais à Agnès et ses collègues de la jeune génération d’inverser cette tendance en exhumant ce/ceux que la société espagnole « cachent», c'est à dire les Noirs.
Pourtant, selon elle, les Noirs étaient très anciennement installés dans la péninsule ibérique indépendamment de l'immigration plus ou moins récente. En assumant pleinement sa double culture, elle entend les mettre toutes les deux sur le même piédestal, à travers m’objectif de son appareil et un art qu’elle a découvert presque accidentellement.
Tout a commencé à l’âge de 12 ans quand, la jeune adolescente reçoit un appareil photo comme cadeau. Elle se met à photographier ses amis, son entourage et autres, comme passe-temps. Mais le temps passant, la passion va naître, croître au point que la formation s’en suive et croise l’engagement suite à une prise de conscience de la nécessité de changer le narratif sur les Noirs d’Espagne.
Aujourd’hui Agnès utilise l’art photographique pour remettre l’histoire à l’endroit, pour redonner la fierté au noir d’Espagne et surtout montrer que les Noirs ont longtemps cohabité en Espagne avec les Blancs et que la blancheur ne fait pas l’hispanité. Cordobayangue illustre avec éloquence sa double culture à la fois espagnole d’Andalousie et Camerounaise de Bayangue.
Agnès Essonti Luque a l’air de dire tout « Blancs que sont nos compatriotes de souche, ils sont ce que nous sommes, Espagnols. Tout simplement. Selon elles jeunes photographe afrodescendants même s’ils ont pris conscience du devoir de raconter eux-mêmes leur histoire de manière authentique, ils ont encore du mal à trouver des espaces d’expression pour exposer leurs œuvres.
A travers son art, Agnès veut aussi loger presque à la même enseigne la politique, l’art , la culture et la gastronomie. Ou alors elle veut faire de l’art et de la culture la voie royale pour influencer la politique, une politique de justice et d’inclusion de tous.
LA COSYDEP DONNE RAISON AUX SYNDICATS D’ENSEIGNANTS
Imbroglio autour des accords signés -- La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education publique (COSYDEP), partie prenante des négociations, prend le contrepied du gouvernement
La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education publique (COSYDEP), partie prenante des négociations, prend le contrepied du gouvernement qui soutient mordicus avoir respecté les accords signés avec les syndicats d’enseignants.
Face à la presse hier, jeudi 26 mai, le Bureau du Conseil d’Administration qui s’est réuni la veille en séance ordinaire sur le contexte socioéducatif actuel, a donné raison aux syndicats d’enseignants. « Durant toutes les plénières, notamment la dernière qui a duré près de 15 tours d’horloge, les syndicats n’ont cessé de demander au gouvernement de préciser le net à percevoir après toutes les opérations fiscales. Cette question avait reçu une réponse claire de la part du gouvernement qui confirmait que les montants indiqués dans le tableau présenté étaient les nets d’impôts », a fait savoir le Directeur exécutif de la COSYDEP, Cheikh Mbow.
En effet, les syndicats d’enseignants accusent le gouvernement de « nonrespect » des accords signés. Selon eux, les sommes annoncées par l’Etat dans le protocole d’accord du 26 février étaient des nettes à percevoir après impôts.
Le Directeur exécutif de la COSYDEP, a rappelé les points sur lesquels le gouvernement et les syndicats d’enseignants étaient tombés d’accord. « La Coalition témoigne que les longues discussions avaient abouti à d’importants engagements du Gouvernement : la défiscalisation de l’indemnité de logement qui une offre faite par le gouvernement ; l’augmentation de certaines indemnités, des propositions du gouvernement qui ont fait l’objet d’amendements de la part des syndicats, préoccupés par leur valeur nette ; la mise en place d’un Comité de suivi (il n’a été mis en place que deux mois après la signature et qui attend d’être institutionnalisé); le traitement et la correction des manquements par émission spéciale au besoin », a indiqué Cheikh Mbow.
En effet, il souligne que « l’existence juridique du comité de suivi permettrait, d’une part de traiter les contestations et, d’autre part d’éviter des problèmes similaires à la veille de chaque échéance ». La COSYDEP a ainsi lancé « un appel pour le respect scrupuleux des accords au risque de perturber l’espace scolaire, d’entraver le déroulement normal des évaluations ou de mettre mal à l’aise les partenaires, facilitateurs et autres bonnes volontés ». « La Coalition considère que respecter les accords permettrait de poser les jalons d’une pacification durable du secteur ; recréer la confiance entre l’Etat et les partenaires sociaux ; remotiver les enseignants pour une amélioration substantielle des performances des apprenants ; donner plus de temps aux questions à forts enjeux (mise aux normes des écoles, amélioration des curricula, règlement des questions d’hygiène, de sécurité et de salubrité des établissements, prise en charge des nombreux exclus du système, ...) », dira Cheikh Mbow. La COSYDEP dit être « alertée par les syndicats, sur la base des appréhensions issues de la consultation de leur bulletin de salaire à travers e-solde ».
LES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS ANNONCENT UNE NOUVELLE SÉRIE DE GRÈVES
Le mouvement de grève secoue à nouveau l’école publique sénégalaise. Les syndicats d’enseignants accusent le gouvernement de « non-respect » du protocole d’accord du 26 février et lancent de nouveaux plans d’action.
Le mouvement de grève secoue à nouveau l’école publique sénégalaise. Les syndicats d’enseignants accusent le gouvernement de « non-respect » du protocole d’accord du 26 février et lancent de nouveaux plans d’action.
Après deux mois d’accalmie, le secteur de l’éducation renoue avec les perturbations. Les syndicats d’enseignants ont, en effet, sonné la mobilisation après avoir constaté le « non-respect » du protocole d’accord du 26 février dernier. Après le SAEMSS et le CUSEMS, c’est au tour des autres syndicats du G7 (UDENS, SELS, SIENS, SENELAS/FC, SELS/A) de décréter sept jours de grève totale à compter de ce vendredi 27 mai.
Dans une déclaration rendue publique, les cinq syndicats disent « tenir compte de la situation inqualifiable générée par les actes posés par le gouvernement qui, contrairement à ses engagements, a outrepassé le périmètre imposable et a empiété sur les montants nets annoncés ; du désarroi provoqué par l’attitude irresponsable de gouvernement ; de la forte attente de leurs mandants qui aspirent à une forte mobilisation dans une dynamique unitaire ; de la nécessité de faire face à la forfaiture du gouvernement qui crée délibérément les conditions d’une déflagration préjudiciable du système d’éducation et de formation et au droit à l’éducation ».
Les cinq syndicats du G7 « lancent un appel à la société civile, partie prenante active du processus de négociation pour un portage effectif de son statut de garante des accords signés ; invitent toutes les organisations syndicales sœurs à la constitution d’un large front afin de stopper net l’incompréhensible tentative de passage en force du gouvernement ». Mieux, ils « exhortent le gouvernement à institutionnaliser le comité de suivi, instrument de régulation et de surveillance de la mise en œuvre des accords ».
Les syndicats d’enseignants du G20 ont aussi appelé à une mobilisation pour « faire respecter à la lettre les accords ». La Plénière de ses secrétaires généraux et plénipotentiaires a décrété trois jours de grève totale à compter du mercredi dernier 15 mai et un débrayage le lundi 30 mai à partir de 9h. Pour rappel, le SAEMSS et le CUSEMS observent ce vendredi 27 et le samedi 27 mai une grève totale et un débrayage les lundi 30 mai et mardi 31 mai 2022 suivi d’une AG. La colère grondait depuis l’annonce d’une fiscalisation des revalorisations par le ministère des Finances et du Budget. Selon les enseignants, les sommes annoncées par l’Etat dans le protocole d’accord du 26 février étaient des nettes à percevoir après impôts