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26 août 2025
PAR OMAR DIOUF
PÔLE URBAIN DE DIAMNIADIO, UNE ERREUR ?
Dakar étouffe. Tout le monde le dit, mais personne n’a encore trouvé la meilleure solution pour désengorger et suppléer la capitale sénégalaise. Une agglomération qui représente 0,28 % de la superficie du pays, et concentre quatre millions d’habitants
Dakar étouffe. Tout le monde le dit, mais personne n’a encore trouvé la meilleure solution pour désengorger et suppléer la capitale sénégalaise. Une agglomération qui représente, selon l’ouvrage « Dakar, métamorphoses d’une capitale » des architectes Carole Diop et Xavier Ricou, 0,28 % de la superficie du pays, et concentre quatre millions d’habitants. Soit 22 % de la population nationale et 80 % de l’activité économique du pays. Et en 2030, l’agglomération dakaroise dont les activités économiques génèrent 60 % du Pib sénégalais, d’après des estimations, comptera près de 7 millions d’habitants. Comment ou qui pour arrêter cette hypercentralisation à Dakar ?
Du Président Léopold Sédar Senghor avec son projet jamais réalisé de ville industrielle « Keur Farah Pahlavi » dans les années 70, au Pôle urbain de Diamniadio entamé par le président Macky Sall, en passant par Me Abdoulaye Wade avec ses deux projets de capitale à Mékhé-Pékesse et de Pôle urbain au Lac Rose agités au début des années 2000, aucun gouvernement n’a encore résolu cet épineux problème de désengorger Dakar avec un projet d’envergure réussi. En 2003, sous le régime de Me Wade, le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire d’alors, Seydou Sy Sall, résumait si bien la situation : « Si nous voulons désengorger la capitale, le site à retenir ne doit pas être très loin de Dakar, pour éviter de créer d’autres dysfonctionnements. Le site de la future capitale du Sénégal doit aussi être proche du futur aéroport de Diass et dans une zone qui polarise le maximum de populations… ».
Une description qui sied bien pourtant à la ville de Thiès ! Oui, la capitale du Rail à qui en 2007, les différents candidats à l’élection présidentielle promettaient le rôle de capitale administrative et industrielle du Sénégal.
« En cas de victoire, je ferais de Thiès la capitale administrative du Sénégal », avait promis devant son auditoire Cheikh Bamba Dièye du Fsdb/J, évoquant la nécessité d’une « politique de décentralisation imminente avec des priorités accentuées sur l’emploi, l’éducation et la santé ». Le leader de l’Afp Moustapha Niasse également souhaitait faire de Thiès, « une ville industrielle, de tourisme culturelle ; une ville universitaire, une ville carrefour ». Devant une foule de militants et sympathisants, M. Niasse était certain que « c’est faisable. Parce que Thiès le mérite. Parce que Thiès doit l’avoir… ». Landing Savané alors candidat d’AJ/Pads, argumentait lui que la politique de redéploiement économique qu’il envisageait trouve en Thiès un modèle naturel : « Un modèle de soi pour relancer la région de Thiès ; lui donner la puissance qui fera d’elle une région pilote dans le développement de notre pays ».
Idrissa Seck alors maire de la Ville et Abdoulaye Wade président sortant, étaient les seuls à ne pas faire de grandes promesses aux Thièssois durant cette campagne électorale 2007. Deux ans auparavant, les deux hommes s’étaient brouillés à propos des « Chantiers de Thiès » exécutés dans le cadre des préparatifs de la Fête de l’Indépendance célébrée le 4 avril 2004. Bref, après douze ans de Wadisme donc, ce projet de nouvelle capitale s’est dégonflé et c’est… Macky Sall, héritier de la pensée libérale, qui a lancé le nouveau de Pôle urbain à Diamniadio en 2014.
Centre international de conférences, Stade national olympique, Arena multisports, sphères ministérielles, université publique, centre d’expositions sont, entre autres, les réalisations phares du projet de ce Pôle urbain, si cher à l’ancien président sénégalais parti après deux mandats à la tête du pays. Mais comme souvent, les grands projets d’envergure nationale déclinent avec leurs initiateurs, une fois ces derniers quittent le pouvoir, à défaut d’être portés et achevés par leurs successeurs. Pour le cas de Diamniadio, nous lisons dans une interview de l’architecte Carole Diop accordée la semaine dernière au magazine Jeune Afrique, que ce projet est une erreur.
« Diamniadio est une erreur. C’est une ville trop proche de Dakar, installée sur un terrain qui est plus propice à l’agriculture qu’à la construction », a martelé Carole Diop. L’architecte rappelle la nature du sol de Diamniadio qui comporte « beaucoup d’argiles gonflantes », et déplore le manque de « loisirs, commerces, écoles » pour en faire une ville. Avec le temps, l’histoire lui donnera peut-être raison. Peut-être non.
LA CNDH PLAIDE POUR UNE CONCERTATION NATIONALE AVANT L'INTERPRÉTATION DE LA LOI LOI D’AMNISTIE
Dirigée par Amsatou Sow Sidibé, l’institution préconise un dialogue national inclusif avant toute décision. Soutenue par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, la CNDH insiste sur la nécessité d’une transparence accrue.
La Commission nationale des droits humains (Cndh) a organisé, ce jeudi 27 mars 2025, un atelier de réflexion sur la loi d’amnistie. L’institution, dirigée par le professeur Amsatou Sow Sidibé, souhaite que l’Assemblée nationale suspende l’examen de la proposition de loi n°05/2025 portant interprétation de la loi d’amnistie n°2024-09 du 13 mars 2024, afin de privilégier des concertations nationales.
Le 2 avril prochain, les députés doivent examiner en plénière ce projet de loi, mais la CNDH appelle à reporter cette discussion pour permettre un dialogue national inclusif. « Nous voulons qu’il y ait une concertation, un dialogue, et qu’ensuite, nous voyions comment procéder au niveau de l’Assemblée nationale. (…) S’il n’est pas possible de repousser la question, il faudrait au moins que l’ensemble des Sénégalais s’asseyent autour d’une table avec toutes les autorités, y compris les autorités religieuses et coutumières, afin d’examiner ensemble cette loi d’amnistie », a déclaré la présidente de la CNDH, exprimant son inquiétude quant à la préservation de la cohésion sociale.
Le représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) partage cette préoccupation. Ayeda Robert Kotchani estime qu’une consultation préalable aurait dû précéder le vote de la loi d’amnistie. Il regrette également que le gouvernement sortant n’ait pas rendu publics les résultats des enquêtes.
« Dans un pays aussi organisé que le Sénégal, je ne peux pas croire que de tels événements aient pu se produire sans qu’il y ait eu d’enquêtes. Un livre blanc a été présenté à l’époque, mais aucune enquête n’a été rendue publique à notre connaissance », a-t-il déploré, insistant sur l’importance de la transparence dans un État de droit.
« Il est essentiel que la population sache comment ceux qui sont morts l’ont été. Publier ces informations, même sans divulguer les noms des auteurs, permettrait aux Nations Unies, à la CNDH et à la société civile d’identifier les efforts à fournir pour renforcer les capacités des forces de sécurité. Par exemple, devons-nous plaider pour que le gouvernement mette à leur disposition des armes non létales ? » s’interroge M. Kotchani. Il se félicite par ailleurs du fait que l’actuel gouvernement ait ouvertement évoqué une possible remise en cause de la loi d’amnistie.
LE SÉNÉGAL LANCE UN EMPRUNT OBLIGATAIRE DE 150 MILLIARDS DE FCFA
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de mobilisation des ressources internes pour financer les investissements prévus dans le budget national.
L’Etat du Sénégal, en partenariat avec Invictus Capital & Finance SA, a officiellement lancé ce jeudi son premier emprunt obligataire par appel public à l’épargne pour l’année 2025. Cette levée de fonds locale, d’un montant de 150 milliards de FCFA, s’inscrit dans une stratégie de mobilisation de ressources internes pour financer les investissements prévus dans le budget de l’Etat.
Un Engagement en Faveur du Patriotisme Économique
Cette opération historique, coordonnée par Invictus Capital & Finance, société de gestion et d’intermédiation financière locale, symbolise l’engagement du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko en faveur d’une économie plus autonome et inclusive. En mobilisant l’épargne nationale, l’Etat du Sénégal entend renforcer sa souveraineté financière tout en stimulant la croissance.
Proposant des taux d’intérêt attractifs compris entre 6,40 % et 6,95 %, cet emprunt obligataire offre une opportunité intéressante pour les investisseurs institutionnels et particuliers. La cotation des obligations à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) garantira leur liquidité et leur attractivité sur le marché régional.
La Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT), sous la supervision du Ministère des Finances et du Budget, assure le pilotage de cette opération. Invictus Capital & Finance agit comme arrangeur principal et chef de file, confirmant ainsi son rôle clé dans le dynamisme du marché financier régional.
Avec une solide expérience en la matière, la SGI avait déjà mobilisé d’importants fonds pour l’Etat du Sénégal : 139 milliards de FCFA en juillet 2023, 137 milliards de FCFA en mars 2023, et 202 milliards de FCFA en janvier 2024. La société a également orchestré des opérations d’envergure pour des acteurs privés comme le Groupe EDK SA (10 milliards de FCFA), Sonatel (75 milliards de FCFA) et pour l’Etat ivoirien (90 milliards de FCFA en 2024).
Des Perspectives Économiques Prometteuses
Selon les projections du Fonds Monétaire International (FMI), la croissance économique du Sénégal devrait atteindre 9,3 % en 2025, portée par le démarrage de la production de gaz du projet Greater Tortue Ahmeyim. Toutefois, l’Etat fait face à des défis budgétaires avec un déficit prévu à 7 % du PIB, en baisse par rapport aux plus de 10 % observés antérieurement.
La dette publique, actuellement estimée à 99,67 % du PIB, demeure un sujet de préoccupation. Cependant, la stratégie de mobilisation des ressources internes et la rigueur budgétaire devraient contribuer à sa maîtrise.
En privilégiant une gestion transparente des fonds mobilisés et en maintenant une politique fiscale efficace, l’Etat du Sénégal entend restaurer la confiance des marchés et assurer une croissance durable. Cette opération traduit la volonté des autorités de renforcer l’indépendance économique du pays tout en offrant aux citoyens et aux investisseurs un instrument financier sûr et rentable.
BAKARY SAMBE ÉVOQUE LES MENACES SUR L’ARCHITECTURE RÉGIONALE DE SÉCURITÉ
Selon le directeur du Timbuktu Institute, un isolement accru des pays de l’Alliance des États du Sahel risque de compromettre la coopération sécuritaire et d’ouvrir la porte à d’autres influences diplomatiques et stratégiques dans la région.
L’enseignant-chercheur Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, met en garde contre les conséquences du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, estimant qu’un isolement davantage prononcé des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pourrait entrainer une destruction de l’architecture régionale de sécurité et une accentuation de la crise socio-économique dans la région.
Le 29 janvier 2025, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont officiellement cessé à leur demande d’être des membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, actant ainsi une décision qui avait été précédemment prise par les dirigeants de l’organisation lors d’un sommet qui s’était tenu à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria.
‘’Les départs du Mali, du Burkina et du Niger de la CEDEAO peuvent entrainer la déstructuration de l’architecture régionale de sécurité”, a dit Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute et professeur à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (UGB).
‘’La première conséquence de ces retraits, c’est que nous allons vers une déstructuration de l’architecture régionale de sécurité, mais aussi vers une menace socio-économique si ces pays décidaient d’aller vers un isolement beaucoup plus prononcé’’, a-t-il déclaré à l’APS lors d’un entretien téléphonique.
Eprouvés par de dures sanctions économiques imposées par la CEDEAO au lendemain de coups d’Etat militaires, le Burkina Faso, le Mali et le Niger font également face à des problèmes sécuritaires d’ampleur liés à la prégnance des groupes armés se réclamant de la mouvance djihadiste.
L’enseignant-chercheur souligne que l’éloignement de l’espace de la CEDEAO de ces trois pays regroupés autour de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pourrait inciter d’autres forces diplomatiques à intervenir dans la sous-région de sorte à perturber la manière dont ces membres coopèrent ensemble sur le plan sécuritaire.
Il évoque, à cet effet, l’arrivée de la Russie et d’autres acteurs comme la Turquie dans cette partie du continent africain.
Le directeur de Timbuktu Institute, redoute par-dessus tout les conséquences dans le domaine de la coopération sécuritaire.
‘’Une coopération transfrontalière est devenue impossible au regard de la crise diplomatique entre le Bénin et le Niger. A cause de l’absence de coopération transfrontalière, on assiste aujourd’hui à la recrudescence des attentats dans le nord du Bénin, notamment dans le département de l’Alibori. On le voit aussi avec la difficulté de collaboration au niveau frontalier avec le Burkina Faso qui est devenu un des épicentres importants du terrorisme’’, a-t-il fait valoir.
Eviter une rupture totale avec l’AES
Selon l’enseignant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, ces éléments, combinés à l’impossibilité d’échanges de renseignements et de coopération sur les patrouilles mixtes pourraient affecter fortement la sécurité régionale et aggraver la situation sur le plan de la lutte contre le terrorisme.
Il n’a pas ainsi manqué d’inviter les dirigeants de la CEDEAO à ne pas ‘’opérer une rupture totale avec les trois pays dissidents, quelle qu’en soit la situation, c’est-à-dire même si l’AES devrait continuer à exister.
‘’Il faudrait mettre en place des mécanismes et créer des ponts de coopération, à l’image de ce que fait l’Union européenne avec la confédération helvétique. Celle-ci est au cœur de l’Europe, mais ne fait pas partie de l’Union européenne. N’empêche, elle a développé, avec l’Union européenne, une coopération sur la gestion des frontières, sur des questions économiques et sur d’autres accords’’, a-t-il expliqué.
Ce modèle, s’il venait à être appliquée, pourrait sauver l’intégration sous régionale et garantir la continuité des échanges économiques entre la CEDEAO et les pays de l’AES, a-t-il martelé en citant l’exemple de la démarche du Sénégal et du Mali qui coopèrent dans le cadre de patrouilles mixtes permettant d’assurer la sécurité dans la zone frontalière commune.
Il a ainsi souligné la nécessité pour les autres pays de la sous-région de s’inspirer de ce modèle de coopération, partant de la forte volonté d’intégration des peuples de la région.
Cela a sans doute déterminé le choix des pays de l’AES de ne pas enfreindre la liberté de circulation des ressortissants de la CEDEAO, tout comme celui de l’organisation communautaire de ne pas imposer de restrictions de mouvements ou de mobilité aux Burkinabé, Maliens et Nigériens.
‘’Les pays sont assez conscients de leurs intérêts’’
‘’Je pense que la volonté de rester dans le cadre de l’intégration sous régionale même en dehors du cadre de la CEDEAO est une volonté partagée entre les deux entités’’, croit savoir l’universitaire.
Tout dépendra, a-t-il relevé, de l’intelligence d’esprit des responsables des différents Etats appelés à ériger des ponts et développer des alternatives pouvant permettre de maintenir la possibilité d’échanges économiques.
Bakary Sambe a par ailleurs salué la décision des pays de l’AES de se maintenir pour le moment dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dont les cadres de coopération ont jusque-là permis de ne pas trop souffrir de ces départs.
Il n’a, cependant, pas manqué de prévenir contre d’éventuelles difficultés économiques si les Etats de l’AES décidaient de sortir du Franc CFA à l’image de ce qu’ils ont récemment déjà fait avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
‘’Mais je ne crois pas qu’ils iront jusque-là, car les pays sont assez conscients de leurs intérêts pour le moment. Ils ont quitté l’organisation sous régionale, mais sont conscients du rôle important de l’UEMOA”, a souligné Bakary Sambe.
Par Ibou FALL
IL Y A UN AN, LA RÉVOLUTION...
Au menu de ce premier anniversaire du pouvoir : des "Boucliers du Projet" mais pas de ministres aux agapes, des pleurs pour un "ndogou" manqué et le retour des milices. Pastef suit le chemin de ses prédécesseurs
Alors, la mission du Fmi, la dette, la Cour des comptes, les chiffres falsifiés, on en parle ou pas ? De toutes les manières, personne n’y comprend goutte…
Revenons sur terre.
Ça passe si vite, un mandat. Cela fait aujourd’hui un an et trois jours que 54% des électeurs sénégalais soldaient leurs comptes avec le régime précédent. La surprise du chef se nomme Bassirou Diomaye Faye, que l’on présente pendant la présidentielle comme l’alter ego d'Ousmane Sonko, lequel bat campagne comme si lui-même était le candidat… Dans les derniers salons où l’on cause, ça parle d’alternance. La troisième, après la première, celle du Pape du «Sopi», Me Abdoulaye Wade en 2000, qui envoie à la retraite Abdou Diouf après vingt ans de règne, et aux oubliettes le Parti socialiste qui sévit depuis quarante interminables années ; il y a aussi, d’alternance, la seconde, celle de Sa Rondeur Macky Sall, en 2012, dans le touchant scénario parricide du fils modèle qui tue le père indigne.
Tous deux, futurs « alternoceurs », apprivoisent la bête après un laborieux premier tour auquel succède un deuxième vote qui voit le ralliement de tous les laissés-pour-compte devenus des électeurs fâchés.
Le 24 mars 2024 est un tout autre théâtre qui se joue : l’opposant emprisonné à dix jours du scrutin sort de prison - par la magie de palabres nocturnes avec un Macky Sall que sa raison semble déserter - et remporte les élections dès le premier tour, à 54% des votes.
Son CV est riquiqui, il marche dans l’ombre d'Ousmane Sonko depuis une décennie. A part quelques rares plateaux télévisés où il ne se distingue pas particulièrement et une déclaration pétaradante sur les juges qui le conduit direct en prison, on le connaît à peine : le 24 mars 2024 est une révolution…La majorité des Sénégalais sont en colère depuis bien longtemps. Leur vendre la haine est un jeu d’enfant.
Comme Wade et le PDS qui, entre 1988 et 2000, drainent des foules en colère auxquelles ils promettent de sécher leurs larmes et leurs sueurs, Ousmane Sonko et le parti Pastef, bons plagiaires, vendent l’espoir d’un nouveau monde aux vagues en furie.
Les régimes de Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall, avec le temps, deviennent arrogants et imbus de leur supériorité, regardent la négraille de haut, festoient beaucoup, mais sont surtout timorés : ces bons messieurs veulent bien défendre la République, ou plutôt ce qu’il en reste après leur saccage, mais pas à n’importe quel prix.
De compromis en compromissions, ils finissent par déposer les armes. Bien sûr, avant d’en arriver là, que n’ont-ils pas fait ? Diouf courbera l’échine dix ans pour éviter de faire de l’ombre à Senghor, se gardera d’exister avant de le dénigrer une fois au Palais ; Wade soufflera le chaud le jour et le froid la nuit pour avoir l’adversaire à l’usure ; Macky Sall, aussi, courbera l’échine jusqu’au jour où on le virera de la cour des Wade comme un vulgaire courtisan dont l’empressement finit par s’émousser et la flagornerie commence à sonner faux.
Le PDS est une ordure du PS, et ils sont en train de quitter la scène publique et d’être enterrés ensemble. Wade se serait bien contenté, déjà sous Senghor, de quelque ministère peinard qui lui permettrait, une fois dans la semaine, de paraître au journal télévisé… De même, l’APR est un déchet du PDS. Macky Sall, que l’art de plaire aux Wade obsèdera jusqu’en 2008, non plus, ne demande alors pas plus que de garder son fromage avec, au dessert, juste un peu de respect.
Jusqu’où nous mènent nos dépits amoureux…
Pastef est un rebut de l’APR, et ils risquent, comme le PS et le PDS, après s’être étripés, de quitter le théâtre politique bras dessus, bras dessous… L’inspecteur des Impôts et domaines, Ousmane Sonko, deviendrait-il un si virulent opposant si on lui confiait par surprise quelque direction nationale alors qu’il réfléchit à ses plans de carrière dans l’Administration ? Lorsque les Sénégalais confient les destinées du Sénégal à l’opposant Wade, cela fait vingt-six ans qu’il les mène en bateau ; lorsqu’ils se rabattent sur Macky Sall, il est là depuis dix ans aux côtés des Wade. Et il leur faut deux tours pour se laisser convaincre, en 2000 et 2012. L’élection de Bassirou Diomaye Faye l’an dernier est un saut dans, pardon, avec l’inconnu. Et c’est cela, la révolution.
Cette semaine, des militants, pardon, les p’tits soldats de Pastef, qui se surnomment les « Combattants du Projet », pour fêter le premier anniversaire de leur triomphe, choisissent d’organiser des agapes en banlieue. Y’en a un qui profite de l’occasion pour pleurnicher : pas un ministre, pas un député, pas un PCA n’honore ce glorieux anniversaire. Il aurait souhaité que le sang des bovins gicle partout sur les lieux pour que le peuple des mécontents savoure au moins un bon «ndogou».
Rien de tout cela, hélas.
Ça n’entame en rien leur détermination manifestement. Et pour ne rien inventer, les héros du peuple des 54% lancent, dans la continuité des bagarres de rue qui mènent le tandem «Diomaye môy Sonko» au Palais, le mouvement des «Boucliers du Projet». Rien de nouveau sous un soleil habitué aux gardes prétoriennes privées, qui voit passer en 1988 les «Tontons Macoutes» de Abdoulaye Moctar Diop, cidevant l’un des vénérables deux Grands Serigne de Dakar ; on se souvient aussi des «Calots bleus» du Pds, tout comme des «Marrons du feu» de Macky Sall…
Ce n’est pas la bonne méthode pour rester au pouvoir, apparemment.
Ils en profitent pour rendre hommage à quelques-unes de leurs identités remarquables dont le truculent Cheikh Oumar Diagne, l’ancien collaborateur du président Bassirou Diomaye Faye qui s’en est débarrassé sans états d’âme. J’apprends également que Mody Niang aurait démissionné de son strapontin de PCA du Soleil pour des raisons de santé.
La saison du «moss dèm» serait-elle lancée ?
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INTERPRETATION DE LA LOI D'AMNESTIE, LA FAMILLE DES VICTIMES EST CLAIRE
La proposition de loi portant interprétation de la loi d’Amnistie fait débat. Ce jeudi, des victimes et familles de victimes des évènements politiques ont fait face à la presse pour donner leur position...
La proposition de loi portant interprétation de la loi d’Amnistie fait débat. Ce jeudi, des victimes et familles de victimes des évènements politiques ont fait face à la presse pour donner leur position sur la question.
MODY NIANG DEMISSIONNE DE SON POSTE DE PCA
Le président du Conseil d’administration de la Société sénégalaise de presse et de publicité (SSPP) Le Soleil, Mody Niang, a annoncé avoir démissionné de son poste pour des raisons essentiellement de santé.
Le président du Conseil d’administration de la Société sénégalaise de presse et de publicité (SSPP) Le Soleil, Mody Niang, a annoncé avoir démissionné de son poste pour des raisons essentiellement de santé.
”J’ai donc écrit au Premier ministre et au Président de la République pour leur expliquer dans le détail les raisons essentiellement de santé et leur faire part de mon intention de démissionner de mon poste de PCA. Heureusement qu’ils m’ont compris”, a-t-il dit dans un communiqué paru dans le quotidien En Quête de ce mercredi.
L’ancien inspecteur de l’éducation à la retraite ajoute que la décision qui le ‘’déchargera’’ sera probablement prise d’ici le 1 er avril par les autorités.
”J’ai pris service le 6 septembre et, quelque temps après, je me rends compte que, pour des raisons essentiellement de santé, je ne serai pas en mesure de continuer de m’acquitter de cette importante mission, avec l’efficacité que le président de la République, le Premier ministre et le Directeur général du quotidien national sont en droit d’attendre de moi’’, a-t-il expliqué.
Mody Niang a précisé que sa ”démission n’a rien à voir, vraiment rien à voir, avec (son) engagement à accompagner Ousmane Sonko et Pastef’’. Il a assuré sa ”ferme volonté” d’accompagner le président de la République et le Premier ministre ‘’sur le chemin du jub, jubal, jubbanti, tant qu’ils ne s’en écarteront pas’’.
PLUS DE 6000 PERSONNES ATTENDUES AU DEFILE DE LA FETE NATIONALE
Six mille quatre-vingt-douze personnes, des civils et des membres des corps militaires et paramilitaires, prendront part au défilé de la fête de l’Indépendance à Dakar, a-t-on appris, mercredi, du colonel Clément Nassalan....
Six mille quatre-vingt-douze personnes, des civils et des membres des corps militaires et paramilitaires, prendront part au défilé de la fête de l’Indépendance à Dakar, a-t-on appris, mercredi, du colonel Clément Nassalan, le commandant de la zone militaire numéro 1 (région de Dakar).
Le 4 avril prochain, comme chaque année, le Sénégal va fêter l’anniversaire de son accession à la souveraineté nationale, en 1960.
Quatorze aéronefs vont participer au défilé de l’armée de l’air prévu pour la fête nationale, a annoncé Clément Nassalan lors d’un point de presse.
Un défilé motorisé des forces de défense et de sécurité est également prévu, auquel vont participer 397 voitures et 140 motos, selon l’officier supérieur.
Pour le défilé civil, 1 499 participants viendront des écoles, a-t-il indiqué lors du point de presse, qui a eu lieu dans l’amphithéâtre Général Mamadou-Mansour-Seck du camp Dial-Diop, à Dakar.
‘’Pour le défilé à pied des écoles de formation militaires et paramilitaires, il y aura un effectif de 1 172 [participants]. Il y aura aussi un défilé de 22 formations des forces de défense et de sécurité, avec un effectif de 1 425 [personnes]’’, a détaillé le commandant de la zone militaire numéro 1.
Selon lui, un escadron monté de la Gendarmerie nationale comprenant 66 chevaux mettra fin au défilé.
‘’Vers la souveraineté technologique et industrielle des forces armées’’ est le thème des manifestations prévues pour la fête nationale.
‘’Le thème de cette année répond à une volonté politique de l’État du Sénégal, celle de la souveraineté en matière de défense et de sécurité. Ce besoin répond à un autre besoin stratégique, celle de construire une autonomie stratégique et d’avoir une industrie nationale de défense’’, a expliqué le capitaine de vaisseau Ibrahima Sow, directeur de l’information et des relations publiques des armées.
Pour la fête de l’Indépendance, une prise d’armes et une cérémonie de remise de décorations auront lieu sous la présidence du chef de l’État, à Dakar, outre le défilé prévu à la place de la Nation.
Selon le commandement de la zone militaire numéro 1, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va présider les festivités en présence d’hôtes de marque venus de ‘’pays amis’’ du Sénégal.
‘’Le 3 avril, il y aura la retraite aux flambeaux. Le lendemain, le 4 avril, aura lieu la prise d’armes, qui sera suivie du grand défilé civil et militaire. Dans l’après-midi, il y aura un cocktail d’honneur au cercle mess des officiers et une cérémonie de remise de décorations dirigée par le ministre des Forces armées’’, a détaillé Ibrahima Sow.
LES ENSEIGNANTS NE SERONT PAS RESPONSABLES SI L'ANNEE UNIVERSITAIRE EST COMPROMISE
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) dégage ‘’toute forme de responsabilité’’ si l’année universitaire venait à être compromise, prévient son secrétaire général, David Célestin Faye
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) dégage ‘’toute forme de responsabilité’’ si l’année universitaire venait à être compromise, prévient son secrétaire général, David Célestin Faye, dans un entretien avec l’APS.
Le syndicaliste constate que ‘’beaucoup de propositions faites n’ont pas été prises en compte pour régler le chevauchement des années académiques’’.
Si l’année venait à être compromise, déclare-t-il, ce ne serait pas la faute des enseignants qui ont alerté plusieurs fois.
Le SAES a fait des propositions pour régler le problème des années académiques qui se chevauchent, mais celles-ci n’ont pas été prises en compte, regrette David Célestin Faye.
En 2019, à l’issue d’un séminaire financé sur fonds propres, le syndicat avait listé un ensemble de préalables à respecter pour la mise en œuvre de la décision de l’Etat d’orienter tous les bacheliers dans le public, a-t-il rappelé.
‘’Des propositions rangées dans les tiroirs alors qu’elles auraient permis, à l’époque, d’éviter tant soit peu ce décalage-là’’, déplore le syndicaliste.
Ce travail a été fait par le SAES depuis 2019, a-t-il rappelé. Il a indiqué que le syndicat a évalué, avec tous les chiffres à l’appui, les besoins par section et par faculté en termes d’enseignants et de salles de classe.
‘’Le ministère a tous les chiffres, donc tout ce qu’on demande, c’est la mise en œuvre. C’est nous qui sommes au quotidien dans les salles de classe au contact des étudiants et nous connaissons la réalité mieux que quiconque’’, a soutenu David Célestin Faye.
Il déclare que le SAES est ‘’un syndicat de dialogue’’ et que ‘’toutes les revendications’’ qu’il porte ‘’vont dans le sens de stabiliser l’année académique’’. ‘’Tout ce que nous demandons concourt à aider le gouvernement pour la stabilisation de cette année académique’’, a-t-il insisté.
Evoquant le projet de Pacte social soulevé lors de la rencontre tripartite avec le gouvernement, les syndicalistes et le patronat, David Célestin Faye assure que le SAES ne refuse pas de le signer.
‘’Le respect des accords est le vrai pacte’’
‘’Mais avant de souscrire à un pacte de stabilité social, il faudra d’abord connaître le contenu du pacte et ce n’est pas le cas à ce jour. Le vrai pacte qu’on devrait avoir, c’est le respect du protocole d’accord pour pouvoir aller vers la stabilisation de l’année académique’’, a-t-il précisé.
‘’Avec l’assurance d’avoir le respect des protocoles, je ne vois pas l’utilité d’un pacte. Il ne faut pas que les gens aient peur jusqu’à se museler dans des pactes’’, estime-t-il.
Selon lui, ‘’la question qu’on se pose aujourd’hui, c’est ce que vaut le sceau de la République apposé sur les documents de négociation avec des syndicats, parce qu’il y a des signatures qui engagent le gouvernement et qui sont là depuis des années’’. Il pense qu’’’au nom de la continuité de l’Etat, on devrait les prendre en charge’’.
‘’Le protocole d’accord est un pacte et le premier pacte à respecter avant d’en signer un autre’’, a ajouté le syndicaliste.
S’il veut régler les problèmes, le gouvernement n’aura pas besoin de s’enfermer dans des pactes, estime le syndicaliste.
Pour David Célestin Faye, ‘’il faudra juste qu’il y ait un dialogue continu pour trouver les mécanismes, les voies et moyens de résoudre les problèmes au lieu de s’enfermer dans des pactes’’.
LES INTERROGATIONS DES ELUS LOCAUX DE THIES SUR LES FONDS MINIERS
Les fonds miniers, notamment le fonds d'appui et de péréquation et les 0,5% du chiffre d’affaires, devant être versés dans le fonds d'appui au développement local (FADL) continuent d’être une véritable problématique pour les collectivités territoriales.
Les fonds miniers, notamment le fonds d'appui et de péréquation et les 0,5% du chiffre d’affaires, devant être versés dans le fonds d'appui au développement local (FADL) continuent d’être une véritable problématique pour les collectivités territoriales. Le sujet est d’ailleurs longuement revenu hier lors de la session de renforcement des capacités des élus locaux de Thiès sur les opportunités économiques et sociales de l'exploitation des ressources naturelles. Ils se sont beaucoup interrogés, non sans demander à l’Etat de les aider à entrer dans ces fonds.
Les élus locaux de la région de Thiès se sont retrouvés autour d’une séance de renforcement de capacités de deux jours, sur les enjeux de la gouvernance des ressources naturelles. C’est à l’initiative du projet Citoyens Actifs pour la Justice Sociale (CAJUST). La problématique des fonds miniers a été évoquée et des interrogations ont fusé sur les facteurs bloquants de leur encaissement par les collectivités locales.
Pour Demba Seydi, directeur des programmes de CAJUST, Thiès constitue la région la plus active en termes d'exploitation de ces ressources, comme les mines, les hydrocarbures. «Par conséquent, il est important que nous puissions préparer les élus locaux à bien participer au processus de prises de décisions dans ce secteur. Même s'il ne relève pas d'une compétence transférée aux collectivités territoriales, il reste évident que les activités se passent au niveau des territoires», a-t-il expliqué.
Il martèle ensuite que les collectivités territoriales ont droit au fonds d'appui et de péréquation qui constitue 20% des recettes mobilisées par l'État, à travers les redevances et les droits fixes, puis 0,5 % du chiffre d'affaires des compagnies et qui doit être reversé dans le fonds d'appui au développement local (FADL). « Malheureusement, tous ces deux fonds ne sont pas suffisamment opérationnels. Et compte tenu de l'ensemble des défis que rencontrent les collectivités territoriales, les élus locaux doivent se mobiliser pour pouvoir récupérer cette manne financière qui constituera une mobilisation des ressources endogènes au niveau du fonctionnement des collectivités territoriales», a-t-il ajouté.
«Au lieu que les collectivités territoriales continuent à courir derrière les retombées de la Responsabilité Sociétale d'Entreprise (RSE), l'État devrait les aider à entrer dans ces fonds pour éteindre leurs investissements, gérer plus correctement leur fonctionnement», renchérit Abdallah Tall Maire de Mboro. Mais d’après Demba Seydi Directeur des programmes de CAJUST, l'agenda 2050 du nouveau gouvernement couvre beaucoup plus largement que le fonds d'appui au développement local.
Son credo est de faire de sorte que ce secteur puisse booster le développement économique de façon générale, de sorte qu'il y ait un lien entre le secteur des ressources naturelles et les autres activités économiques comme l'agriculture, la pêche, l'élevage. Donc naturellement, le secteur extractif ne peut pas être soustrait de ces domaines. Parmi les quatre axes de développement qui ont été identifiés dans la vision 2050, il note que le secteur des ressources naturelles occupe une place importante. Abdallah Tall Maire de la commune de Mboro est d'avis que les élus locaux ont été outillés sur des axes majeurs, en l'occurrence les fonds miniers, le contenu local, mais aussi sur la transition écologique.
Selon lui, ce renforcement de capacités a permis aux élus de mieux comprendre les enjeux qu'il y a dans l'exploitation des ressources de nos terroirs. Et en fin compte, ils sont suffisamment outillés pour savoir comment aborder ces questions, comment faire face aux industriels établies dans les terroirs. Évoquant les opportunités que peut offrir l’exploitation minière dans le développement local, il laisse entendre que dans le pays, peu de collectivités territoriales disposent d'un budget dépassant les 500 millions. Et pour le cas de l’arrondissement de Méouane, il renseigne que les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) font un chiffre d'affaires annuel de 400 milliards de Fcfa. Ce qui veut dire à ses yeux que chacune des communes de l'arrondissement pourrait se retrouver avec plus de 500 millions de Fcfa, ce qui serait de nature à consoler les collectivités locales et booster le développement local. Demba Fall Diouf Président du réseau national des personnes affectées par les opérations minières va beaucoup plus loin en estimant que l'exploitation minière engendre des impacts environnementaux, socio-économiques, culturels.
Sur le plan socio-économique, il met l'accent sur la nécessité de réviser les taux des indemnisations, étant entendu que les barèmes actuels datent de 1974. Avec le renchérissement du coût de la vie, il faut nécessairement aller vers la revalorisation et même l'indexation sur la durée de vie de l'entreprise, d'autant plus que les victimes n'ont que les champs qui sont leurs seules sources de revenus. En ce qui concerne le contenu local, il a plaidé pour l'octroi de 75% des emplois aux communautés riveraines de ces entreprises.
Les ICS impactent toutes les quatre communes de l'arrondissement de Méouane, où elles ont partout des installations. Et sans détour, il a demandé aux ICS de se mettre aux normes environnementales, à travers de nouvelles techniques, pour conjurer ou amoindrir la pollution, qui cause beaucoup de dégâts. Sur ce plan, il a souligné l'impact sur la santé humaine et c'est pourquoi d'ailleurs, il a émis le vœu de voir les ICS ériger un l'hôpital de haut niveau dans l'arrondissement de Méouane.