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23 juin 2025
SADIO MANE VEUT QUITTER LIVERPOOL CET ETE
Vainqueur de la Can et meilleur joueur du tournoi, Sadio Mané s’est mis sur le marché des transferts et ouvre la porte à un départ de Liverpool cet été
Vainqueur de la Can et meilleur joueur du tournoi, Sadio Mané s’est mis sur le marché des transferts et ouvre la porte à un départ de Liverpool cet été. L’autre raison qui amène le Sénégalais à penser à un départ est liée à la signature de Luis Díaz qui évoluera au même poste.
Sadio Mané fait clairement partie des meilleurs joueurs de la planète. Quatrième au Ballon d’Or France Football 2019, le Sénégalais a surtout atteint un niveau exceptionnel. Il n’y a plus de challenges pour lui en Angleterre. Puisque le Ballon d’Or africain 2019 a déjà gagné avec Liverpool, la Ligue des Champions, la Premier League et la Supercoupe d’Europe. Après une brillante victoire à la Can 2021 avec le Sénégal, Mané souhaite passer à un niveau supérieur.
Selon le site Goal et repris par Afriquesports, le natif de Bambali s’est mis sur le marché des transferts et ouvre la porte à un départ de Liverpool cet été. Pour le média, Mané a déjà demandé à ses agents de rester à l’écoute des offres venant du Real Madrid et du Fc Barcelone. L’autre raison qui amène le Sénégalais à penser à un départ est la signature de Luis Díaz qui évoluera à son poste de prédilection.
«Il l’a fait savoir à ses agents»
«Comme nous l’avons appris, Sadio Mané est prêt à quitter Liverpool si Madrid ou Barcelone frappent à sa porte cet été et il l’a fait savoir à ses agents. La situation est cohérente, puisque le contrat se termine en 2023. Et Liverpool, s’il veut tirer profit de sa vente, devra le vendre sur le prochain marché. (…) L’une des raisons qui l’ont poussé à vouloir changer de décor est de pouvoir entrer dans le combat pour être le meilleur joueur africain de l’histoire», peut-on lire.
Salah déjà à Liverpool, Mané attendu jeudi
Finalistes de la Coupe d’Afrique des nations, dimanche, respectivement avec l’Egypte et le Sénégal, vainqueur de la compétition, Mohamed Salah et Sadio Mané ne devraient pas rejouer en même temps avec Liverpool.
Battu avec l’Egypte en finale de la Can, Salah, qui est rentré depuis lundi, pourrait rejouer dès ce jeudi avec Liverpool contre Leicester en Premier League. Par contre son coéquipier sénégalais sera encore absent. Leur entraîneur Jürgen Klopp a donné de leurs nouvelles, ce mardi en conférence de presse.
«J’ai discuté avec lui et la première chose que Mo m‘a dite, c’est : «Je suis prêt»», informe le coach des Reds. En revanche, Mané n’est pas encore rentré en Angleterre. Après avoir fêté le sacre des Lions au pays, l’enfant de Bambali, qui a été décoré hier avec ses coéquipiers, est attendu justement jeudi à Liverpool.
Mané et Mendy dans le cercle fermé des vainqueurs de Can et Ldc
Historique, tel un guide, Sadio Mané a conduit le Sénégal vers son premier sacre continental ce dimanche en battant l’Egypte en finale de la Can 2021.
A noter qu’avec ce sacre, Sadio Mané et Edouard Mendy rentrent dans le cercle restreint des joueurs africains qui ont décroché à la fois la Can et la Ligue des Champions (Ldc). On peut citer : Rabah Madjer (Algérie), Abedi Pelé (Ghana), Samuel Eto’o (Cameroun), Yaya Touré (Côte d’Ivoire), John Obi Mikel et Finidi George (Nigeria), Salomon Kalou (Côte d’Ivoire), Geremi Njitap (Cameroun).
LE FOOT, CIMENT DE LA NATION
Malgré deux dialogues nationaux et des concertations sur le processus électoral, les acteurs politiques n’étaient d’accord que sur leurs désaccords. Le sacre de l’équipe nationale du Sénégal à la Can a fédéré toute une nation
Malgré deux dialogues nationaux et des concertations sur le processus électoral, les acteurs politiques n’étaient d’accord que sur leurs désaccords. Le sacre de l’équipe nationale du Sénégal à la Can a fédéré toute une Nation.
La scène paraît surréaliste : Barthélemy Dias et Khalifa Sall serrant la main du Président Macky Sall dans une bonne ambiance. Le football est magique et les images de l’aéroport militaire de Yoff l’ont rappelé. Macky Sall, Abdoul Mbaye, Bougane Guèye Dany, Barthélemy Dias, Khalifa Sall, Déthié Fall, Mayoro Faye, qui se congratulent… La politique a certes ses surprises et retournements, mais les antagonismes étaient tellement abyssaux que ces faits relevaient pratiquement de l’impossible à court terme. Pour l’histoire, le Covid-19, dès son apparition au Sénégal en mars 2020, avait pu réunir la classe politique dans des circonstances tristes. Il y a eu des séances de dialogue national, d’appels de chefs religieux, des concertations sur le processus électoral, des ateliers nationaux sur les questions de pétrole et de gaz et même des victoires de sportifs (basket féminin, beach soccer,…). Jamais les politiciens n’ont été aussi réunis.
Cet élan fédérateur, le président de la République doit être le premier à s’en réjouir. Lui qui a institué la journée du 28 mai, comme celle du dialogue national. Il a déjà organisé deux dialogues sans jamais avoir l’adhésion de tous les acteurs politiques. Le premier est organisé le 28 mai 2016, au sortir d’un référendum qui a divisé le pays et lors duquel le camp du «Non» a obtenu 37%, un record national pour un scrutin de ce type. A la table des discussions, il n’y aura ni Khalifa Sall, ni Ousmane Sonko, ni Idrissa Seck, alors que le Pds était parti avec l’intention de négocier la libération de Karim Wade, finalement élargi moins d’un mois plus tard (24 juin 2016). Lors du dialogue post-réélection de Macky Sall du 28 mai 2019, le Pds décide de boycotter comme Ousmane Sonko, alors que Idrissa Seck s’était fait représenter par Mamadou Diop Decroix. Oumar Sarr, en disgrâce dans le parti libéral, avait fait fi de la directive de Me Abdoulaye Wade pour se présenter au Palais.
A l’époque, Ousmane Sonko déclarait à propos de ces concertations dirigées par Famara Ibrahima Sagna : «Les Sénégalais doivent désormais parler du gouvernement de Famara Ibrahima Sagna. Car sa mission, c’est de fabriquer un programme parce que quand un exercice de ce genre englobe les questions politiques, économiques et sociales, il s’agit carrément de fabriquer un programme à la place de ‘‘Ligueyal euleuk’’ et du Pse. Donc, nous devrons considérer que la manœuvre qui consistait à supprimer le poste de Premier ministre, devait aboutir à désigner un gouvernement informel qui sera un panier à salade.»
Unité jusqu’à quand ?
Le leader de Pastef qui citait toujours Macky Sall par son nom, a félicité lundi le président de la République après le succès des Lions du football. «Depuis Porokhane où je me trouve actuellement pour une ziarra en prélude au Magal prévu ce 10 février, date qui coïncide avec celle de mon installation à la mairie de Ziguinchor, je viens de recevoir un appel du doyen Habib Sy m’informant que le Président Macky Sall, par le biais du ministre de l’Intérieur, nous a fait l’honneur de convier la coalition Yewwi askan wi à l’accueil populaire des Lions, champions d’Afrique 2021. Je remercie vivement le président de la République pour cette invitation, à laquelle répondront les leaders de la coalition présents à Dakar, et le félicite pour cette victoire qu’il a tant souhaitée et à laquelle il a beaucoup œuvré», a déclaré Sonko sur Facebook. C’est le contraire de ses déclarations à la suite des évènements tragiques de mars 2021, lorsqu’il soutenait même que Macky Sall est un «Président légal mais illégitime». Il disait : «Vous ne m’entendez jamais l’appeler Président Macky Sall, je ne l’appelle que par Macky Sall parce que je ne reconnais pas sa légitimité.» Le 17 novembre 2021, à l’émission Faram facce de la Tfm, Barthélemy Dias qualifiait Macky Sall «d’homme pas bien», qu’il ne veut «pas rencontrer». Les dernières élections n’ont pas raffermi les angles entre les acteurs politiques. Echéance au cours de laquelle la question de l’homosexualité a été agitée contre le pouvoir en place.
Un an après le déclenchement de l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr débouchant sur des émeutes (14 morts), les hommes politiques se sont retrouvés à l’aéroport de Yoff lundi et hier, au palais de la République.
Justement, lors de cette cérémonie de décoration des Lions, il y avait Macky Sall, Aïda Mbodj, Barthélemy Dias, Khalifa Sall, Déthié Fall, Abdourahmane Diouf, Pape Diop, Mamadou Lamine Diallo, Thierno Alassane Sall, Abdoul Mbaye, Habib Sy, le gouvernement… bref, toute la République. L’unité de la classe politique est saluée de tous. La question est de savoir jusqu’à quand peut-elle demeurer ?
PAR Yoro Dia
VICTOIRE DES LIONS, DE LA VOLONTÉ PLUS QUE DE LA CHANCE
L’ardeur patriotique actuelle peut déplacer des montagnes si on parvient à la mobiliser pour d’autres grandes causes comme l’émergence économique. Le «Senegaal dou dem» résulte de l’écart entre les potentialités du pays et sa situation réelle
La victoire des Lions du Sénégal, même si elle a été arrachée aux tirs au but, est loin d’être le fait de la chance. Elle est le fruit de la volonté, un «triomphe de la volonté». Cette volonté qui en 2019, a poussé les Sénégalais à descendre dans les rues pour accueillir les Lions malgré la défaite, alors que personne ne s’y attendait. Ce n’était pas pour célébrer une défaite glorieuse, mais un encouragement à persévérer, c’est-à-dire qu’à force de volonté, on y parviendrait. Car ce jour-là, le Peuple a voulu rappeler aux Lions que «les nations qui tombent les armes à la main se relèvent toujours, alors que celles qui capitulent ne se relèvent jamais». En 2019, face à l’Algérie, le Sénégal est tombé les armes à la main, et l’accueil populaire était une injonction aux Lions et aux autorités à ne pas capituler, car la tentation était forte de laisser la superstition ensevelir la volonté.
L’accueil populaire de 2019 malgré la défaite, a permis de fermer rapidement la page du cycle des désillusions (Caire 86, Bamako 2002 et Caire 2019) et concentrer toutes les énergies vers l’avenir, en faisant comme Guillaume d’Orange qui disait : «Je n’ai pas d’espoir pour entreprendre ni de réussite pour persévérer.» Dans l’histoire, la volonté est ce déclic qui permet de mobiliser les énergies individuelles vers un projet collectif. Gagner la coupe qui nous fuyait depuis des années, alors que sur le papier nous étions la meilleure équipe, a été un véritable projet collectif qui a mobilisé toutes les énergies individuelles, car comme le dit si bien Gustave Lebon, «à vrai dire pourtant, les maîtres du monde, les fondateurs de religion ou d’empires, les apôtres de toutes les croyances, les hommes simples, chefs de petites collectivités humaines ont toujours été des psychologues inconscients, ayant de l’âme des foules une connaissance instinctive souvent très sure. La connaissant bien, ils en sont facilement devenus maîtres». En disant clairement aux Lions cette année, qu’il fallait amener la Coupe, le président Macky Sall a traduit en quelques mots, la psychologie des foules sénégalaises, en mettant une pression supplémentaire sur les Lions, comme le fit le Général Bonaparte quand il s’empara du drapeau pour se lancer sur le pont d’Arcole. Les soldats ne pouvaient que le suivre.
Cette année, le Sénégal ne pouvait que gagner, car la volonté a été plus forte que le hasard de la chance. La volonté a aussi pour corolaire, une confiance en soi qui nous fait cruellement défaut. Aliou Cissé a été victime le plus souvent, de la haine de soi qui nous pousse vers la préférence étrangère que de la critique sportive rationnelle. Cette haine de soi qui n’est pas seulement sportive mais aussi économique, et qui fait que l’opinion accepte qu’on paie le double à des sorciers blancs qui n’ont rien gagné plutôt qu’à un national, même s’il fait des résultats. L’Algérie qui a gagné en 2019 et le Sénégal en 2022, sont les rares équipes à avoir des nationaux à la tête de leurs équipes nationales. En 2019, face à la défaite, le coach Cissé s’était comporté en véritable chef, en se transformant en «marchand d’espérance» devant ses joueurs effondrés, ce qui m’avait fait écrire à l’époque, que les Lions n’ont pas eu la chance mais ont quelque chose de bien supérieure : la volonté (Le Quotidien du 24 juillet 2019). L’ardeur patriotique qui a déferlé avant-hier sur le pays, peut déplacer des montagnes si on parvient à la mobiliser pour d’autres grandes causes comme l’Emergence économique, parce que j’ai toujours cru que le «Senegaal dou dem» qui est devenu un réflexe populaire, n’est au fond qu’un dépit amoureux qui résulte de l’écart entre les Sénégalais qui croient en l’exceptionnalisme de leur pays et sa situation économique.
Les Lions ont su créer ce déclic qui permet de mobiliser des énergies individuelles vers un projet collectif. Créer ce déclic est le premier devoir et la première mission des hommes politiques des pays émergents comme Mahatir en Malaisie, Lee Kwan Yew à Singapour et Deng Xiaoping en Chine, et bien avant eux, Moïse sur la montagne, indiquant la terre promise aux Hébreux. L’histoire de l’Emergence est par conséquent plus la victoire de la volonté que de conditions ou de richesses naturelles.
Ma culture sportive est squelettique et je ne suis pas du tout passionné de foot, mais avec la ferveur patriotique que j’ai vue dans les rues, le Sénégal doit avoir l’audace de lancer la Remontada avec la volonté de gagner la prochaine Coupe d’Afrique, car avec de la volonté rien n’est impossible, parce que rien ne lui résiste.
LA BELLE REVANCHE DU REVENANT NAMPALYS MENDY
Vainqueur de la CAN 2021 avec le Sénégal, Nampalys Mendy a su s'imposer comme un élément essentiel du collectif d'Aliou Cissé. Le milieu de terrain de Leicester n'a pourtant (pratiquement) pas joué de la saison en Angleterre.
Mamadou THIAM, El Hadj Abdoulaye GAYE et Vieux NDIAYE envoyés spéciaux au Cameroun |
Publication 09/02/2022
Vainqueur de la CAN 2021 avec le Sénégal, Nampalys Mendy a su s'imposer comme un élément essentiel du collectif d'Aliou Cissé. Le milieu de terrain de Leicester n'a pourtant (pratiquement) pas joué de la saison en Angleterre.
C'est l'une des très belles histoires de la CAN 2021, et peut-être même de cette saison 2021-2022 plus globalement. « C'est quelque chose de grandiose. On a fait beaucoup de sacrifices pour en arriver là et c'est fait ! On a marqué l'histoire de notre pays. » Par ces paroles, Nampalys Mendy (29 ans) se félicitait du sacre du Sénégal dimanche face à l'Égypte (0-0, 4-3 aux t.a.b.) en finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2021.
Ce triomphe, le premier dans l'histoire des Lions de la Teranga, lie étroitement le Sénégal et le milieu de terrain de Leicester, sans qui Sadio Mané n'aurait peut-être pas remporté cette 33ème édition de la CAN. Car oui, celui que l'on surnomme Papy Mendy fait partie des grands artisans de cette victoire historique sénégalaise. Et pourtant, difficile d'imaginer cela il y a encore quelques semaines. Celui qui compte désormais 13 capes avec le Sénégal n'a en effet disputé que 33 minutes avec les Foxes depuis le début de la saison, en 8e de finale de la League Cup contre Brighton (2-2, 4-2 aux t.a.b.)le 27 octobre dernier. La faute à une blessure à l'aine l'ayant éloigné des terrainspendantplusieurs semaines, mais aussi aux choix de BrendanRodgers, qui a préféré se passerde luipendanttoute lapremière partie de l'exercice 21-22.
NAMPALYS, L'AUTRE MENDY INDISPENSABLE DU SÉNÉGAL
C'est donc en manque de rythme et avec peu de certitudes dans le jeu qu'Aliou Cissé a décidé de convoquer l'ancien joueur de l'OGC Nice, acheté 15,5 M€ par Leicester à l'été 2016, pour cette CAN 2021. Nampalys Mendy a d'ailleurs vu de loin sa sélection patiner lors des deux premières rencontres au Cameroun (1-0 contre le Zimbabwe, puis 0-0 face à la Guinée). Ce n'est qu'au troisième match du Sénégal (0-0 contre le Malawi) que Nampalys Mendy a intégré le XI, pour ne plus jamais en sortir et ne plus manquer une seule minute de la compétition.
Brillant dans l'entrejeu aux côtés d'Idrissa Gueye et de Cheikhou Kouyaté et affichant un niveau de forme à la limite de l'invraisemblable pour un joueur qui n'a presque pas joué cette saison, le natif de La Seyne-sur-Mer a surpris tout son monde. Et surtout conquis tout un peuple, tombé sous le charme de "la nouvelle sentinelle" du Sénégal. Sa technique a fait beaucoup de bien devant la défense, tout comme son volume de jeu a pesé dans le collectif des Lions de la Teranga. Le rythme effréné imposé à ses adversaires a laissé des séquelles à ceux qui ont croisé sa route.
DANS L'ÉQUIPE TYPE DE LA CAN 2021, MENDY POURRAIT REVENIR TRÈS FORT EN ANGLETERRE
« Je connaissais très bien ma situation en club. C'est très compliqué, très difficile. Mentalement... je suis un passionné de football. Quand on me prive de ce que j'aime, c'est compliqué. J'ai toujours gardé ça en tête, cet objectif, je savais qu'il y avait la sélection et la CAN. J'ai eu le bonheur d'être sélectionné malgré ma situation. J'ai travaillé très dur durant la période où je ne jouais pas. Aujourd'hui, ça paye. Je suis ravi et j’espère que ça va continuer comme ça », confiait le principal intéressé le 31 janvier dernier, lors d'un jeu de questions/réponses avec des fans pour la Fédération sénégalaise de football. Et ce juste après un quart de finale face à la Guinée Équatoriale (3-1) qui lui aura valu le titre de "Man of the match".
Sans jamais flancher, Nampalys Mendy aura ainsi conservé une constance déconcertante tout au long du tournoi au Cameroun. Un fait qui n'a d'ailleurs pas échappé à la CAF. L'ancien protégé du Gym figure en effet dans l'équipe type de la CAN2021, composant le milieu de terrain à trois avec Blati Touré (Burkina Faso) et Mohamed Elneny (Égypte).
Une belle et juste récompense pour un homme à qui rien ne promettait tout cela il y a peu. Désormais, l'ex-international Espoirs français aura à cœur de regagner sa place à Leicester, qui l'a inscrit sur la liste des joueurs éligibles pour la deuxième partie de saison en Premier League. Papy Mendy s'apprête en tout cas à revenir au King Power Stadium avec des arguments de poids qui pourraient bien faire pencher la balance en sa faveur.
VIDEO
YOUSSOU NDOUR ENFLAMME L'UCAD EN L'HONNEUR DES LIONS
En l'honneur de la victoire des lions de la Teranga, l'artiste chanteur Youssou Ndour a offert une prestation tout feu, toute flamme aux étudiants de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar.
En l'honneur de la victoire des lions de la Teranga, l'artiste chanteur Youssou Ndour a offert une prestation tout feu, toute flamme aux étudiants de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. suivez dans cette vidéo les temps forts de sa présence scénique.
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
LES TRIBULATIONS DE MACKY SALL
EXCLUSIF SENEPLUS - La coalition BBY a fait son temps. Celui qui voulait remettre au goût du jour un Premier ministre pour s’occuper du quotidien des Sénégalais, est rappelé à l’ordre
La démocratie moderne place au coeur de sa problématique, l’engagement citoyen et la nécessité de rendre compte. Les peuples, principalement ceux des villes, ont fait montre de leur haute capacité à déceler les énoncés par lesquels on veut les duper. Faute d’avoir ignoré cela lors de ces élections locales, la coalition BBY au pouvoir, a subi des déroutes dans les circonscriptions importantes du pays.
Nonobstant l’argent qui a coulé à flot à travers tout le pays, les citoyens des principales villes du pays ont voté contre la majorité présidentielle. L’argent ne fait plus la différence, en tout cas pas partout. Dakar, Yeumbeul et de Yoff en sont une parfaite illustration. Ceci est une bonne nouvelle. L’assainissement de la vie politique passe par là.
Les polémistes du pouvoir, aveuglés par le biais de normalité, ont pris le parti d’arpenter les télés et les radios et de se complaire dans la jacasserie ignorant les coups de semonce des électeurs. Perclus de dissonance cognitive, ils peuvent continuer à jouer au renard futé tant qu’ils voudront mais, ils n’auront pas pour autant les raisins que représentent Dakar, Ziguinchor, Thiès, Guédiawaye et j’en passe.
L’ampleur de la défaite à Dakar et à Ziguinchor, gagnés par les plus farouches opposants au président, explique l’ampleur du rebond que BBY s’est efforcé d’afficher dès le lendemain de la déroute. On retrouve là l’effet bien connu du principe d’Archimède.
C’est le président lui même qui a campé le discours : « Nous avons gagné à 80% ». Se réfugier dans cette novlangue* où les phrases ânonnées “Nous avons gagné à l’échelle nationale” ou “nous ne pouvons pas perdre ce que nous n’avions pas “ n’aideront, hélas pas, à redresser la barque BBY pour faire meilleure figure lors des législatives à venir. Dans la bataille à trois que se livraient Sall, Sonko et Diaz, c’est bien le président qui a perdu.
Les raisons de cette déroute annoncée sont nombreuses :
Tout d’abord le troisième mandat, pour lequel le président Sall a continué d’entretenir une ambiguïté soutenue, a déclenché un vote sanction contre sa personne et précipiter la perte de ces grandes villes. Son ministre conseiller politique a cru bon de rajouter une couche en distillant une confusion subtile entre élections locales et quitus pour un troisième mandat. L’effet boomerang n’a pas raté. Au lieu d’élire leur maire, certains ont voté contre le troisième mandat.
Mener des investitures, menacer ceux qui s’écarteraient des directives présidentielles et parrainer en même temps des listes parallèles tel fut le challenge « orwelien »* que le président s’est imposé et a imposé à ses ouailles. Il leur a demandé de concilier pendant un moment ces deux choses contradictoires. Ce clair obscur a dérouté ses propres partisans avant de sonner le glas de ses troupes dans les urnes. Le président a abusé de son côté ingénieur, en jouant trop dans le paramétrique, il a plutôt semé la zizanie dans ses rangs. Ce fut la deuxième raison de son échec.
La guerre des egos a fait le reste. Tout le monde fut candidat à tout, car chacun y voyait le moyen de se distinguer, de se positionner pour les prochaines nominations, et de parvenir à réaliser son “pourquoi”*. Le président a libéré les ambitions et dès lors, les listes parallèles fleurirent ça et là.
Le casting mal exécuté a vu des pseudo leaders auto proclamés, commettre des maladresses, révélant leur incapacité à comprendre les vrais enjeux du moment et leur difficulté à imaginer des solutions louables.
On pressentait une défaite que seule l’arlésienne du fichier électoral aurait empêchée.
En dépit des ponts, des stades, des TER, BRT et des ports inaugurés en grandes pompes, et dont le président s’est bruyamment fait l’écho lors de son discours de fin d’année, il a été sanctionné. Le message est clair.
Le prochain président sera jugé assurément sur ce qu’il aura sauvé en termes de valeurs et non sur les infrastructures mises en place. Les locales ont donné le ton. Le peuple n’accepte plus les scandales financiers impunis.
Malgré la présence de ses alliés, Macky apparait comme un homme désespérément seul. Il a toujours eu un goût prononcé pour une pratique solitaire et présidentialiste du pouvoir. Il n’en fait qu’à sa tête. Quelle idée de vouloir désigner les investitures dans les locales ! Cela devra changer.
Ses décisions de ces dernières années ont beaucoup surpris : se séparer de ses ténors après une campagne de législatives menée tambour battant et remportée de haute main ; copter des gens en fin de parcours dans une stratégie de pie voleuse ; virer son Premier ministre sans crier gare ; prendre un décret en urgence pour rétablir le poste de Premier ministre ; décider finalement que le poste ne sera pourvu qu’après les élections locales, etc. Tels furent les actes cryptiques posés par le président qui interrogent sur sa hauteur de vue.
Le président Sall apparait de plus en plus comme un président de toutes les fractures même dans son propre camp, lui qui prônait pourtant dans ses discours le « vivre-ensemble », la « paix dans le pays ».
On s’attendait à ce que Doudou Ka, Mame Boye Diao et Mame Mbaye Niang jouent aux rapporteurs d’affaires, aux rabatteurs d’électeurs pour le compte de BBY. Il n’en fut rien, ils flinguèrent plutôt en plein vol les investis du président, leurs collègues de parti. Ils s’écharpèrent si fort entre eux que les plaies ouvertes ne vont pas se refermer de sitôt, tant les mots échangés furent virulents.
Ses autres alliés eurent des fortunes diverses et on peut légitimement se demander ce qu’ils lui apportent.
Idy n’était plus audible depuis longtemps. Il continuait de vivre de sa réputation. En rejoignant le « Macky », il s’était mis dans un angle mort. Sa défaite cinglante, pour acquise qu’on la devinait, personne ne l’imaginait de cette ampleur. Il a perdu jusque dans son propre bureau de vote. Grandeur et décadence d’un damel ! Sa survie politique ne dépend plus que de Macky. Et pourtant cette servitude volontaire, dont parlait La Boétie, est profondément ancrée dans l’esprit de Macky Sall vis-à-vis de son mbeurr Idrissa Seck. Ce dernier a cessé d’être une menace pour lui depuis longtemps. L’image qu’il garde du chef de Rewmi du temps de sa splendeur alors que lui, l’actuel président n’était qu’un simple grimpion au palais de la République, manigançant de petites combines et commettant des meurtres avec des amis au profit du puissant Idrissa, devrait s’estomper.
Rewmi ne représente plus rien depuis fort longtemps. Les jeunes loups qui faisaient sa force, ont quitté le navire un à un pour chasser en solo. Son dernier pion, Diatara, ministre de la République a mordu la poussière dans la campagne de Thiès.
Idy n’apporte plus rien à Macky. Il rejoint le cimetière des éléphants qui entourent le président.
L’AFP n’existe plus depuis que son patron Niasse s’est installé dans son confort à l’Assemblée nationale. Même à Keur Madiabel, son fief de toujours, son poulain a été battu.
Niasse n’apporte plus rien à Macky et depuis longtemps.
On se pose encore la question lancinante de ce qu’apporte Aminata Mbengue Ndiaye dans le Ndiambour et à quoi sert son institution le HCCT. Depuis le décès de Tanor, (paix à son âme) le PS n’existe plus.
En clair ceux qui avaient permis à Macky de remporter la donne face à Wade en 2012 ne sont plus que des boulets à son pouvoir aujourd’hui. La coalition BBY a fait son temps. A force de ne pas vouloir gêner le président, ses membres se sont mis hors jeu tous seuls. Le réveil est douloureux. Elle a été mise en charpie dans ces élections locales principalement dans les grosses agglomérations du pays. Elle était restée dans son ronron tant que l’opposition était désorganisée, tant que les issues des élections précédentes lui restaient favorables. Ce n’est plus le cas. La tendance commence à s’inverser dangereusement pour la majorité quoiqu’elle en dise. Il faut la réinventer.
Celui qui voulait remettre au goût du jour un Premier ministre pour s’occuper du quotidien des Sénégalais, est rappelé à l’ordre. Il faudra qu’il mette les mains dans le cambouis et réponde lui-même aux attentes des siens : créer des conditions pour faire éclore des emplois pour les jeunes en créant des industries, punir sévèrement ceux qui sont mouillés dans des scandales financiers, faire que la loi soit la même pour tous et la République, la demeure de tous.
Il ne pourra pas le faire avec l’attelage actuel. Il devra donc nommer un Premier ministre et un nouveau gouvernement. C‘est un choix important car un Premier ministre doit savoir appliquer votre politique. C’est une décision qui se murit, s’analyse et se discute dans le secret de cabinet restreint. On consulte beaucoup à ce propos et parfois même en dehors du pays. Quand Senghor voulut “confier" le pouvoir à un de ses ministres avant de se retirer, il avait consulté ...Houphouët. Abdou Diouf décrocha le gros lot devant Babacar Bâ.
Qui Macky consulte-t-il?
Qui mettra-t-il ? Un poids lourd - genre Amadou Ba - ce qui voudrait dire qu’il renoncerait au troisième mandat et préparerait son dauphin ? ou un haut fonctionnaire sans ambitions politiques – ce qui est plus conforme à l’idée qu’il se fait d’un Premier ministre – technocrate et travailleur ?
Dans tous les cas, il devra montrer qu’il a compris les messages de ces élections locales et qu’il prend le parti de travailler pour redresser le pays. C’est là où on l’attend. Le temps presse.
Dr Tidiane Sow est coach en Communication politique
Pourquoi* est un concept développé par Simon Sinek, auteur américain : « Start with Why »
Orwell : G. Orwell, Romancier anglais. Concept de doublethink capacité de tenir 2 pensées totalement contradictoires en croyant qu’elles sont vraies toutes les 2 en même temps.
Novlangue : un langage imaginaire. George Orwell. 1984
Biais de normalité est un biais cognitif qui conduit les gens à nier ou minimiser des avertissements relatifs à un danger
Dissonance cognitive : Si quelqu’un désire quelque chose mais qu’il la trouve inatteignable, il réduit sa dissonance en le critiquant.
HAOUA BOCAR LY TALL PRÉCONISE L’ÉDUCATION POUR CHANGER LES MENTALITÉS
Auteur de l’ouvrage : «La pratique des mutilations génitales féminines. Valeurs culturelles ou répression sexuelle ?» Haoua Bocar Ly Tall prône l’éducation des populations pour éradiquer la pratique des Mutilations génitales féminines (MGF)
Auteur de l’ouvrage : «La pratique des mutilations génitales féminines. Valeurs culturelles ou répression sexuelle ?» Haoua Bocar Ly Tall prône l’éducation des populations pour éradiquer la pratique des Mutilations génitales féminines (MGF) au Sénégal et dans les autres pays du monde.
«C’est vrai que la pratique des Mutilations génitales féminines (Mgf) a un peu reculé, mais elle est encore là », a reconnu, Dr Haoua Bocar Ly Tall, militante de la lutte contre les MGF dans le monde. Pour venir à bout de cette pratique, la sociologue préconise l’éducation. «Comme disait Mandela, l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer les mentalités», insiste Mme Tall qui estime que les acteurs, qui ont inscrit dans leurs plans d’action et autres programmes la lutte contre cette pratique ne sont pas dans une synergie d’actions afin de gagner le combat de l’éducation, de la sensibilisation et de la conscientisation des populations cibles. Et ce, même si cette pratique est interdite par la législation sénégalaise.
Instituée par l’Organisation des Nations Unies en 2003, la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des MGF est célébrée 6 février et vise à sensibiliser les États et la société civile sur les MGF, et encourager des mesures pour y mettre fin. Mais, la pratique reste encore répandue. D’ailleurs, la cartographie de la situation montre un tableau sombre.
D’après l’Unicef, une femme sur quatre âgée de 15 à 49 ans a subi une mutilation génitale féminine et/ou une excision (MGF/E) au Sénégal. Et la pratique est répandue dans le sud et le nord du pays, notamment dans les régions de Kédougou (91,0%), Sédhiou (75,6%), Matam (73,3%), Tambacounda (71,8%), Ziguinchor (68,2%) et Kolda (63,6%).
Malgré ces chiffres alarmants, Haoua Bocar Ly Tall reste confiante. «Au moins, le tabou est tombé parce qu’au moins on en parle. Lorsqu’on créait le comité interafricain sur les pratiques traditionnelles, on n’a même pas osé en parler ouvertement, à plus forte raison allé sur des plateaux de télévision en parler. Car, on nous accusait d’être des intellectuels acculturés», indique l’experte sur les questions de genre.
Et d’ajouter : «Certains disent que ce sont des valeurs culturelles et qu’on s’attaque à la culture. D’autres, notamment les féministes, affirment que c’est de la répression sexuelle, c’est pour contrôler le corps de la femme et diminuer sa sensibilité...
Alors, pour répondre à ces questions, j’ai fait des recherches pendant 9 ans à travers le monde et ce que j’ai découvert, c’est que ce n’est pas seulement une pratique africaine. Avant de quitter le Sénégal, je pensais que c’était une pratique des Peuls, mais ça se passe en Jordanie, chez les Turcs, en Russie, et cela s’est fait à une certaine époque en France. Et la pratique continue d’exister en Indonésie, au Pakistan…Donc c’est une pratique quasi mondiale».
LA RECOMPENSE AUX CHAMPIONS D'AFRIQUE MIT EN EXERGUE PAR LA REVUE DE PRESSE DE CE MERCREDI 9 FEVRIER SUR WALF FM
Les parutions lus par la radio Walf Fm ce mercredi 9 février 2022 évoquent la forte récompense aux lions après leur victoire à la coupe d'Afrique des nations
Les parutions lus par la radio Walf Fm ce mercredi 9 février 2022 évoquent la forte récompense aux lions après leur victoire à la coupe d'Afrique des nations. Ecoutez la revue de presse de Walf Fm.
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PRIME EXCEPTIONNEL AUX LIONS ET ELECTION A LA CHAMBRE DES METIERS DE THIES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE CE MERCREDI SUR ZIK FM
L'essentiel des parutions de ce mercredi 9 février 2022 évoquent la récompense des Lions après leur sacre en finale de la coupe d'Afrique des nations.
L'essentiel des parutions de ce mercredi 9 février 2022 évoquent la récompense des Lions après leur sacre en finale de la coupe d'Afrique des nations. Le président Macky Sall a gratifié chaque joueur d'une prime de 50 millions FCFA et de deux terrains sis dans la nouvelle ville Diamniadio. Ecoutez dans cet élément la revue de presse présenté par Fabrice Nguéma sur la Zik Fm.
La célébration de la victoire des «Lions» fait un mort à Mbacké
A l’instar des autres localités du pays, la victoire du Sénégal sur l’Égypte en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a été célébrée dans une grande ferveur à Mbacké. Mais l’un des jeunes qui avaient quitté le village «Ndiliki » pour se rendre au centre-ville a eu la malchance d’être fauché par un véhicule dont le chauffeur roulait à vive allure pour célébrer le sacre des «Lions». Les faits se sont déroulés près du lycée de Mbacké, à l’entrée de la commune. Selon les dernières informations, le chauffeur à l’origine du drame n’est pas encore identifié.
La Sococim offre 30 tonnes de ciment à chaque «Lion»
Les «Lions» peuvent démarrer leurs chantiers à Diamniadio et Dakar sans souci. A peine le chef de l’Etat a-t-il annoncé l’octroi des deux parcelles aux «Lions » et à l’encadrement que le président Directeur général(Pdg) du groupe Sococim, Youga Sow, a offert aussi 30 tonnes de ciment à chaque «Lion» pour accompagner leur projet immobilier.
Travaux de la commission technique restreinte
La pression des syndicats d’enseignants en grève et des élèves commence à avoir des effets. Alors qu’ils se sont donné rendez-vous dans deux semaines lors de la dernière rencontre, le gouvernement a décidé d’anticiper. En fait, le ministre de la Fonction Publique et du Renouveau du service Public, Mariama Sarr, a demandé aux secrétaires généraux des syndicats de désigner deux représentants pour l’atelier de jeudi prochain. Dans la note, Mariama Sarr indique que les représentants des syndicats vont prendre part aux travaux de la commission restreinte jeudi 10 février à partir de 15h30. Ce, suite aux conclusions de l’atelier portant sur le système de rémunération spécifique aux enseignants et sur la demande de création du corps des administrateurs scolaires. A rappeler qu’outre le G7 leurs collègues du G20 et Sadef déroulent également leurs plans d’actions. Ce qui a entraîné la paralysie de l’école.
19 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
La tendance baissière des nouvelles contaminations liées au coronavirus se poursuittoujours. Sur 1295 tests réalisés hier, 19 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 1,46%. Les nouveaux cas de covid-19 décelés ce mardi sont issus de la transmission communautaire. Le département de Dakar en compte 04 et celui de Pikine 02. Dans les autres régions du Sénégal, 06 contaminations communautaires ont été signalées à Mbour, Thiès (04), Kaolack (01), Fatick (01) et Kaffrine (01). Si 260 patients suivis sont déclarés guéris, 09 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. D’après les autorités sanitaires, aucun cas de décès n’a été enregistré lundi dernier (07 février 2022). A noter que 85.256 cas de covid-19 ont été répertoriés sur l’étendue du territoire national dont 82 463 guéris. Pour le ministère de la Santé, 1956 décès ont été enregistrés et 836 patients sont sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 259 personnes ont été vaccinées le lundi 07 février 2022, portant le nombre total à 1.401.754.
Demande de grâce présidentielle spéciale CAN pour 1000 détenus
A l’occasion de la fête du football, le président de l’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (Asred) sollicite auprès du chef de l’Etat une grâce spéciale (CAN) de 1000 détenus pour des raisons humanitaires. Selon Ibrahima Sall, les personnes privées de liberté ont célébré également la victoire historique du football sénégalais. A l’en croire, cette ferveur populaire a atteint les 37 établissements pénitentiaires du pays. D’ailleurs, il remercie l’administration pénitentiaire pour les mesures prises pour que les détenus puissent suivre les matchs en toute sécurité et tranquillité. Cependant, l’Asred a reçu le jour de la finale de la CAN plusieurs correspondances émanant des familles de détenus qui sollicitent auprès du chef de l’Etat une grâce, car c’est la première fois que l’équipe du Sénégal remporte une coupe d’Afrique. Ainsi, M. Sall demande solennellement au chef de l’Etat d’accorder sa clémence à 1000 détenus pour des raisons humanitaires. Par ailleurs, l’Asred sollicite auprès de la fédération sénégalaise de football d’associer les détenus à la tournée nationale avec la coupe, en choissssant au moins deux établissements pénitentiaires en étroite collaboration avec la Direction de l’Administration pénitentiaire, pour permettre aux détenus de voir la coupe. Cela ne fera que consolider la particularité du Sénégal comme étant un pays de paix et de cohésion sociale, plaide Ibrahima Sall.
La fausse note du sacre des «Lions»
Le sacre des «Lions» du football n’a pas fait que des heureux au Sénégal. Au moment où le peuple continue de célébrer la victoire des «Lions », d’autres familles sont en deuil. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs, la cérémonie de décoration a été entamée hier avec une minute de silence dédiée aux personnes décédées pendant la célébration du sacre en coupe d’Afrique des nations. A Dakar, trois décès ont été enregistrés à l’hôpital Principal de Dakar et plusieurs blessés graves y sont pris en charge. A l’entame de son propos, le Président Macky Sall a prié pour le repos de l’âme des personnes décédées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Le message de Moustapha Niasse
La lecture du président de l’Assemblée nationale de cette liesse après le sacre du Sénégal est que les «Lions» ont davantage consolidé la cohésion nationale. Selon Moustapha Niasse, après leur somptueuse victoire lors de la 33e édition de la CAN, les «Lions» de la Teranga viennent d’ajouter une séquence historique mémorable à la longue geste du peuple sénégalais. Dans un remarquable élan patriotique, ajoute-t-il dans un communiqué, ils ont réactualisé notre tradition épique, en faisant montre de courage, d’abnégation, de talent, d’intelligence et de solidarité, pour répondre aux attentes de toute une Nation. A l’en croire, leur détermination et leur persévérance ont contribué à consolider la cohésion nationale, en cristallisant notre commun vouloir de vie commune et en offrant à notre jeunesse un modèle grandeur nature. D’après Moustapha Niasse, le lundi 7 février 2022, les murs de l’adversité et de l’incompréhension ont été franchis, avec une élégance républicaine exemplaire qu’il convient de saluer. La volonté politique et l’adhésion populaire se sont conjuguées pour accompagner les Lions dans leur épopée triomphale jusqu’au sommet de la pyramide, déclare M. Niasse. Ainsi au nom de l’Assemblée nationale, il adresse ses félicitations aux Lions de la Teranga, à leur encadrement et à la Fédération.
L’invite de la coalition YAW aux populations de Déaly
La coalition Yewwi Askan Wi (YAW) de Déaly, une commune située dans la région de Louga, était en assemblée générale hier pour évaluer les élections territoriales du 23 janvier 2022. Sous la houlette du candidat malheureux Déthié Faye, cette coalition de l’opposition s’est félicitée de la détermination de la population à opérer le changement. D’après le communiqué de YAW reçu à «L’As», le dynamisme de l’équipe de campagne a permis de visiter toutes les localités de la commune et l’adhésion des populations aux propositions pertinentes contenues dans la profession de foi du candidat Déthié Faye. La mobilisation populaire avant et pendant la campagne électorale atteste que les véritables habitants de la commune ont opté majoritairement pour le changement, indique la même source. Ainsi, les responsables de YAW invitent les populations à maintenir la mobilisation pour les prochaines échéances et la vigilance en vue d’accompagner leurs conseillers pour une autre manière de gérer la commune. La coalition condamne, par ailleurs, le transfert d’électeurs (1119) qui a permis à «des mercenaires politiques de venir imposer un maire aux populations autochtones». Ils déplorent dans la même veine l’achat des consciences et la stigmatisation basée sur le sentiment ethnique, pour cacher un bilan largement négatif du maire sortant.
Conseil départemental de Kédougou
Mamadou Saliou Sow a été installé hier dans ses nouvelles fonctions par le Préfet de Kédougou. En plus du poste de Secrétaire d’Etat auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Promotion des Droits humains et de la Bonne gouvernance, M. Sow est désormais le président du Conseil départemental de Kédougou. Après son installation, il a été procédé à l’élection du bureau de l’institution départementale. Séga Keita est élu premier vice-président et Mme Kadidia Doucouré devient la 2e vice-présidente. Le poste de 1er secrétaire élu est occupé par Baka Diébakhaté et le deuxième par Mme Aïssatou Diallo.
Arrestation d’agresseurs sur la Vdn 03
Le duo qui écumait la Voie de Dégagement Nord (Vdn 03) à hauteur de Cambérène a été mis hors d’état de nuire par les limiers du Commissariat d’arrondissement des Parcelles Assainies sis à l’Unité 15. Les deux agresseurs, A. D. D. et A. S., à bord de motos, ont été alpagués par les hommes du Commissaire Khouma qui leur ont délivré un ticket gratuit pour la prison de Reubeuss. Tout est parti de l’agression d’une femme par la bande qui a emporté son sac à hauteur de Camberène. Elle a crié de toutes ses forces pour alerter les passants et demander secours. A cause des embouteillages, les agresseurs qui étaient sur une moto ont eu du mal à se frayer un chemin. Ce qui fait que le conducteur de la moto, A. D. D qui avait avec lui le sac volé, est vite maîtrisé par les passants. Tandis que son acolyte A. S. réussi à s’échapper. Il a été remis aux éléments de la brigade de recherches qui ont effectué le déplacement sur les lieux. A.D.D. va livrer son complice qui sera très vite arrêté à son domicile. Et au terme de leur garde à vue, les deux mis en cause sont déférés au parquet pour vol à l’arraché.
Un faux policier sur la Vdn3
Restons sur l’agression de cette dame pour dire qu’en venant cueillir l’un des membres de la bande, les éléments de la brigade de recherches de la police de l’Unité 15 ont interpellé S. N. S. qui s’est présenté sur les lieux avec une carte professionnelle de la police qu’il a volée. Il prétendait être un limier, dans le but de soutirer de l’argent à l’agresseur. Pressé de questions par les policiers, le quidam s’est perdu dans ses explications en déclarant vouloir aider la police. Pire, il a été retrouvé par devers lui une paire de menottes, un brassard et une décharge électrique. Il est placé en garde à vue en attendant d’être présenté au parquet pour usurpation de fonction.
Arrestation d’agresseurs par la police de Grand Yoff
M. Boiro, tôlier de profession et âgé de 20 ans, le charretier A. Ba âgé de 18 ans et l’artisan S. Sow âgé de 33 ans croupissent en prison pour vol en réunion avec violence, commis la nuit. La bande a été alpaguée par les hommes du commissaire Abdou Sarr de Grand-Yoff qui étaient en patrouille à la suite de dénonciations de leurs victimes dépossédées de leur argent et de leurs téléphones portables. Les faits se sont produits au Rond Point Jvc de Liberté 06 où les quidams, armés de coupe-coupe, ont surpris leurs victimes. Mais, ils ont été pourchassés jusqu’à leurs derniers retranchements au niveau du quartier Dolé. Informés, les limiers y ont effectué une descente pour les cueillir. Boiro et ses complices ont tenté de nier les faits, ils ont été trahis par leurs habits reconnus par leurs victimes, avant d’être conduits à la Police de Grand Yoff puis déférés au parquet.
Oumar Sarr installé dans ses nouvelles fonctions de maire
Oumar Sarr a été officiellement installé hier dans ses nouvelles fonctions de maire de Dagana. Il a promis de respecter ses engagements pendant la campagne électorale, à savoir terminer les projets à l’arrêt et bâtir un programme municipal autour de 19 axes pour l’émergence de Dagana. Il s’agit entre autres de l’extension du périmètre communal par de nouveaux lotissements, de l’aménagement des espaces et réserves urbaines, de la réalisation de projets pour une commune verte, propre et agréable à vivre, de la construction progressive d’un hôpital moderne à Dagana et du relèvement immédiat du plateau technique. A cela, s’ajoutent l’extension de l’espace agricole de la Commune, la construction d’un Espace Numérique Ouvert (Eno) et l’édification d’un institut universitaire.