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15 août 2025
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LES LÉGISLATIVES, UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT POUR LE POUVOIR ET L’OPPOSITION
Le scrutin du 31 juillet prochain sera très disputé entre l’opposition et le pouvoir en place. L’avis est du Professeur d’histoire à l’université Columbia aux États Unis d’Amérique, Mamadou Diouf
Selon le professeur Mamadou Diouf, le Sénégal va vers des élections législatives très discutées entre l’opposition et le pouvoir en place. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 27 mars 2022, l’enseignant d’histoire à l’université Columbia aux États unis d’Amérique (U.S.A) a indiqué qu’une cohabitation politique à l’issue de ces élections pourrait être une voie salutaire pour l’application des conclusions des Assises nationales.
Les Législatives du 31 juillet prochain seront très discutées entre l’opposition et le pouvoir en place. L’avis est du Professeur d’histoire à l’université Columbia aux États Unis d’Amérique (U.S.A), Mamadou Diouf. Interpellé hier, dimanche 27 mars lors de son passage dans l’émission Objection par notre confrère Baye Oumar Guèye, sur les enjeux de ces prochaines élections devant permettre le renouvellement du mandat des députés, le Professeur d’histoire à l’université Columbia aux États Unis d’Amérique soutient qu’«elles seront une question de vie ou de mort pour les deux groupes». Poursuivant son propos, l’enseignant chercheur qui confirme la nouvelle configuration de la classe politique engendrée par les résultats des Locales du 23 janvier dernier convoque trois raisons à titre d’argumentaires. La première raison porte, selon lui, sur « l’énigme du troisième mandat » qui « est en train d’avoir un impact considérable sur la vie politique sénégalaise ».
Et d’affirmer : « C’est tout à fait clair que les résultats des élections locales n’expriment pas seulement des choix de candidats qui étaient en liste mais ils expriment aussi une réaction contre le troisième mandat. Le signal qui a été donné est un signal qui semble dire clairement qu’il ne faudrait pas que le président ait un troisième mandat ». « Mais en gardant le silence, il (le Président-ndlr) accentue la crise », a tenu à faire remarquer le professeur Mamadou Diouf. Avant de préciser : « La deuxième chose importante, on en a parlé, il y a longtemps. Si vous vous rappelez bien, je disais que ce que j’ai toujours trouvé extraordinaire, c’est que le président ait fait tout une campagne électorale pour être réélu, et qu’il n’ait jamais dit qu’il allait supprimer le poste de Premier ministre. Et dès qu’il a été réélu, il a supprimé ce poste de Premier ministre. Et ce, à quoi on assiste depuis quelques années, c’est qu’il n’a pas obtenu ce qu’il voulait par cette suppression. Il est incapable… et ça, ça va être un élément dans ce qui va se passer pour les élections législatives ».
Dans la foulée, l’enseignant chercheur fera savoir : « La troisième chose, c’est qu’aujourd’hui l’opposition sait qu’elle peut gagner les élections législatives et imposer au président Sall une cohabitation et s’il y a cohabitation, il ne peut plus se représenter». Interpellé sur les enjeux de cette cohabitation politique pour la démocratie sénégalaise, le professeur Mamadou Diouf estime que cela pourrait être une voie salutaire pour l’application des conclusions des Assises nationales. « Le Sénégal a un atout très important. S’il y a une cohabitation, une majorité de l’opposition à l’Assemblée nationale, elle peut réviser et ramener les conclusions des Assises nationales qui sont consensuelles. La majorité des Sénégalais veut ça, c’est ça le basculement qui peut arriver. Autrement dit, une cohabitation peut désormais aider à réviser de manière approfondie le régime politique sénégalais », renseigne-t-il.
DAKAR DÉNONCE LE RACISME PRIMAIRE DE ZEMMOUR CONTRE LES SÉNÉGALAIS
Le Sénégal a dénoncé dimanche, par la voix de son ambassadeur en France, des propos "d'un racisme primaire" prononcés par le candidat d'extrême droite à la présidentielle française Eric Zemmour à l'encontre des Sénégalais, traités de délinquants à expulse
Lors de l'émission "Face à l'info" sur Cnews le 13 mai 2021, Eric Zemmour avait déclaré que "tous les trafiquants de crack sont Sénégalais" à Paris. Par ailleurs, lors d'une visite médiatique agitée Porte de la Villette à Paris au milieu de toxicomanes et de migrants vendredi, Eric Zemmour a déclaré que "la plupart" des délinquants étrangers sont sénégalais et qu'ils seront "renvoyés chez eux au Sénégal" s'il était élu président.
"Ces propos, d'un racisme primaire incontestable, relèvent d'une stigmatisation injurieuse, portant gravement atteinte à l'honorabilité de toute une communauté sénégalaise", écrit l'ambassadeur El Hadji Magatte Seye dans son communiqué.
Selon M. Seye, les propos du candidat d'extrême droite relèvent d'un "acharnement obsessionnel" contre le Sénégal. Il condamne ce qu'il qualifie d'"attaques irresponsables contre une communauté exemplaire pour son intégration et son respect des lois de la République française". Le diplomate ajoute, sans autre précision, que son pays "engagera les actions idoines" pour que le candidat "réponde des propos dégradant" qu'il a tenus.
par l'éditorialiste de seneplus, Jean-Claude Djéréké
NOUS NE DEVONS PLUS LAISSER PERSONNE NOUS INSULTER
EXCLUSIF SENEPLUS - Les Africains, qui le souhaitent, sont libres de pardonner les crimes et l’arrogance de la France mais il serait malvenu de demander à ceux qui sont à la tête du Mali, pays laïc, de tendre l’autre joue quand ils sont moqués ou méprisés
Jean-Claude Djéréké de SenePlus |
Publication 27/03/2022
Le 17 mars 2022, le gouvernement malien décidait de suspendre RFI et France 24 coupables à ses yeux de propagation de fausses nouvelles visant uniquement à discréditer les autorités de la transition et à monter le peuple malien contre elles. Dès qu'il eut connaissance de la mesure, Emmanuel Macron demanda à la Cédéao et à l’Union africaine de “prendre les décisions qui conviennent, et que la France appuiera comme nous l’avons fait à chaque fois, pour que à la fois les violences et la fermeture, le déni de l’information et du droit des journalistes à librement informer puissent cesser”.
Passer par deux organisations honnies et vomies par les peuples africains pour obliger les autorités maliennes à revenir sur leur juste décision est à la fois un aveu d'impuissance et un signe de lâcheté. Car, si Macron était aussi fort qu’il essaie de le faire croire à ses compatriotes, il aurait dû régler le problème directement avec Assimi Goïta. Dommage qu’il tarde à comprendre que le Mali n'est pas dirigé par des larbins et des soumis. Le Mali nous enseigne que notre tâche, aujourd’hui, est de répondre du tac au tac, de pratiquer la réciprocité, de ne plus laisser de petits prétentieux déverser des mensonges sur nous ou nous piétiner. La loi du talion (œil pour œil, dent pour dent), déjà présente dans le Code d’Hammourabi (1792-1750 avant J.-C.), doit leur être appliquée. Il n'est plus question de tendre l’autre joue. D'ailleurs, Jésus lui-même ne la tendit pas lorsqu’un garde le gifla pendant son procès (Jn 18, 23). Paul non plus (Ac 16, 22) parce que l’invitation à aimer nos ennemis et à prier pour ceux qui nous persécutent ne nous dispense pas de protéger ou de défender les nôtres, de résister au mal (Denis Kennel, https://evangile21.thegospelcoalition.org/article/tendre-lautre-joue/), parce qu’il ne faut pas “confondre l’éthique personnelle et prophétique du disciple de Jésus-Christ avec une éthique sociale propre à gérer les rapports de force dans une société résolument rebelle à l’ordre de Dieu, parce que Jésus ne disculpe pas la violence sociale (en l’occurrence gifler, prendre la tunique ou réquisitionner), ne la dépénalise pas, parce qu’il n’est pas ordonné aux disciples de Jésus, dans le Sermon sur la montagne, d’hypothéquer les intérêts des autres, et encore moins ceux des groupes qui auraient été confiés à leur garde, dans le cadre d’une responsabilité sociale : dans le cadre d’une entreprise, les droits de leurs employés ; dans le cadre politique, les droits des citoyens qui leur ont confié la gestion de leurs intérêts; dans le cadre de l’armée ou de la guerre, les droits des hommes qui sont sous leur commandement, etc.” (Michel Johner, https://larevuereformee.net/articlerr/n225/%c2%ab%c2%a0si-quelquun-te-frappe-sur-la-joue-droite-tends-lui-aussi-la-gauche%c2%a0%c2%bb-meditation-biblique-sur-lethique-du-sermon-sur-la-montagne).
On peut imaginer que c'est pour défendre leurs intérêts que la France et les autres pays européens ont interdit les médias russes (Sputnik et Russia Today) sur leur territoire. Pourquoi, au nom de ce qui est bon pour eux, les Maliens ne suspendraient-ils pas RFI et France 24 ? Les Africains, qui le souhaitent, sont libres de pardonner les crimes et l’arrogance de la France mais il serait malvenu de demander à ceux qui sont à la tête du Mali, pays laïc, de tendre l’autre joue quand ils sont moqués, insultés ou méprisés.
LES JEUNES LIBÉRAUX DÉPLORENT LA CONDUITE DU PROCESSUS PRÉÉLECTORAL
Notre pays dispose actuellement d’un fichier électoral frauduleux à auditer impérativement. Nous appelons le régime de Macky Sall à ne pas s’inscrire dans un bras de fer inutile à propos du parrainage - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL) daté du 27 mars, à propos du processus électoral en cours dans le cadre des prochaines locales.
« Le président Macky Sall et son camp déroulent leur agenda indigne qui consiste à ravitailler à leur guise les droits des sénégalais obtenus de hautes luttes pour simplement atteindre des objectifs bassement politiciens.
Au regard des dispositions du code électoral, l’article 27 stipule que : « Nul ne peut refuser l’inscription sur les listes électorales : à un citoyen jouissant de ses droits civils et politiques et remplissant les conditions fixées par les articles L. 34 à L. 36 », aucun Sénégalais ne devait être confronté à des problèmes pour s’inscrire.
Cependant, depuis le démarrage des inscriptions sur les listes électorales, certains Sénégalais rencontrent de réelles difficultés pour s’inscrire, particulièrement les jeunes primo-inscrits.
Le filtre de la carte nationale d’identité (CNI) institué à dessein contre les jeunes empêche d’avoir un rush devant les commissions de révision exceptionnelle des listes électorales et ôte à ces derniers le droit fondamental de voter.
Toujours dans les subterfuges diaboliques du régime, les lenteurs administratives injustifiées pour le dépôt et l’obtention de la CNI ainsi que les lourdes contraintes associées à la délivrance du certificat de résidence. L’UJTL dénonce cette méthode savamment organisée pour écarter systématiquement des centaines de milliers de jeunes des listes électorales.
À cela s’ajoute le délai particulièrement court de la période de révision exceptionnelle des listes électorales, comme ce fut aussi le cas l’année dernière. Il est donc impératif de prolonger la durée de ces inscriptions afin de permettre aux citoyens sénégalais concernés de se faire inscrire sans contrainte. Par conséquent, l’UJTL exige du président Macky Sall la prorogation de la période de révision exceptionnelle des listes électorales.
Par ailleurs, notre pays dispose actuellement d’un fichier électoral frauduleux qui n’est pas fiable et qui doit impérativement être audité.
L’UJTL exige un audit correct et crédible par les partis politiques à la suite de la mission de 2021 appelée audit du fichier électoral qui n’était en réalité qu’une simple revue sommaire. Cet exercice est très loin des vrais audits que le régime du président Abdoulaye Wade avait effectués.
L’UJTL exprime également son soutien à toutes les forces vives qui combattent le parrainage déjà récusé par toute l’opposition. Elle appelle le régime de Macky Sall à ne pas s’inscrire dans un bras de fer inutile à propos du système de parrainage en violation de la décision de la Cour de justice de la CEDEAO.
Pout arriver à des décisions consensuelles autour de toutes ces questions, l’UJTL appelle le président Macky Sall à ouvrir personnellement des pourparlers sincères avec l’ensemble des coalitions qui ont participé aux dernières élections locales, sans exclusive. »
par l'éditorialiste de seneplus, félix atchadé
LE SENS D’UN VOTE
EXCLUSIF SENEPLUS - Plus les autorités et les médias occidentaux dépeignent la situation russo-ukrainienne en termes binaires, plus les opinions publiques africaines, et sénégalaises en particulier se braquent
Félix Atchadé de SenePlus |
Publication 27/03/2022
Cela s’explique par des enjeux économiques, avec la crainte d’explosions sociales et d’émeutes de la faim liées à l’envolée du prix des matières premières agricoles, et de la « diplomatie du blé », la Russie étant devenue premier exportateur dans le monde de cette denrée nourricière.
Il existe également d’autres raisons pour expliquer le non-alignement de pays africains sur la position des pays de l’OTAN. Pourquoi le Sénégal, dont le président est réputé proche de la France s’est démarqué ce 2 mars 2022 ? Il y a de nombreuses explications à cet état de fait. La première et pas nécessairement la plus déterminante relèvent de ce que le représentant de la Chine a appelé la « mentalité de guerre froide » qui imprègne le texte de la résolution. Hormis l’Éthiopie et le Libéria, la quasi-totalité des pays africains a accédé à la souveraineté internationale en pleine guerre froide. Cette période où à défaut de se faire la guerre directement, le bloc de l’Ouest (États-Unis et leurs alliés) et celui de l’Est (URSS et alliés) multipliaient les tensions géopolitiques dans les autres parties du monde. Pour se protéger de l’influence déstabilisatrice des deux grandes superpuissances, comme on le disait à l’époque, des dizaines de pays ont choisi le non-alignement et créé un cadre formel qui visait à l’équidistance vis-à-vis des deux grands. L’agression de l’Ukraine par la Russie, les réactions dans l’OTAN rappellent, à bien des égards, à plusieurs pays africains, la guerre froide.
Si l’abstention de l’Afrique du Sud était attendue puisqu’avant le vote, sa représentante permanente, Mathu Joyini, intervenant à la tribune de l’AG reprochait au texte proposé à l’adoption de ne pas créer « un environnement propice à la diplomatie, au dialogue et à la médiation », celle du Sénégal l’était un peu moins si l’on se réfère au positionnement diplomatique du pays au cours des dernières années. De même, si le non-alignement de l’Afrique du Sud est un axe stratégique de premier ordre des gouvernements post-Apartheid, le Sénégal avait donné l’impression d’une inflexion en la matière. Le vote du Sénégal est venu rappeler comme l’a souligné la ministre des Affaires étrangères Aïssata Tall Sall que sa diplomatie a « une doctrine et une jurisprudence… de souveraineté, sans exclusion, mais sans exclusive. »
Il serait réducteur de considérer la doctrine diplomatique comme unique déterminant de l’abstention du Sénégal. Comme dans de nombreux pays africains, la guerre en Ukraine est vue par l’opinion publique sénégalaise à travers le soutien que les Occidentaux apportent à ce pays. Le discrédit moral et politique des États-Unis et de leurs alliés européens est tel que les causes qu’ils peuvent défendre, les arguments qu’ils peuvent avancer sont à priori rejetés. « Ceux qui ont menti à propos de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye ou de la Côte d’Ivoire ne peuvent dire la vérité à propos de ce qui se passe en Ukraine » est quelque chose qui est répété et entendu par la majorité. Le souvenir des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU tripatouillées et détournées de leurs objets, les deux poids deux mesures dans la promotion et défense des « valeurs démocratiques et des droits de l’homme » y sont pour beaucoup. Les interventions sans mandat international comme nombre des 42 interventions militaires françaises en Afrique depuis les indépendances peuvent aussi expliquer en partie cette approche. Plus les autorités et les médias occidentaux dépeignent la situation en termes binaires, bien contre mal, démocratie contre dictature, et plus les opinions publiques africaines, et sénégalaises en particulier se braquent. C’est tenant compte de l’état de l’opinion que le président sénégalais a donné les instructions pour le vote de l’abstention à l’assemblée générale de l’ONU. Macky Sall, perçu par nombre de ses concitoyens comme trop permissifs aux intérêts occidentaux et notamment français, a profité de l’occasion pour tirer un gain politique.
En août 2018, l’ancien président ghanéen Jerry Rawlings rapportait à une délégation du Collectif Afrique du PCF en visite à Accra, une conversation qu’il avait eue avec l’ancien président tanzanien Julius Nyerere (1922-1999) quelques semaines après l’effondrement de l’URSS. Ce dernier espérait alors un volontarisme à toute épreuve pour un monde de paix, de progrès et prospérité. Hélas, trente ans plus tard, cela n’est pas encore à l’ordre du jour. Le monde n’a jamais été autant menacé d’une extension de conflits, le chaos du libéralisme et de la guerre économique laissant place à la guerre tout court. Dans un contexte où la menace nucléaire est plus que jamais présente, il est indispensable que des voix s’élèvent et refusent de s’embarquer dans l’escalade, œuvrent en faveur d’une solution négociée et prônent une démarche qui n’ajoute pas de la guerre à la guerre. Les communistes en sont.
APRES LE DIVORCE, ABDOU MBACKE BARA DOLLY ENCHAINE
Le divorce entre Pape Diop et Abdou Mbacke Bara Dolly est maintenant effectif. En effet suite à plusieurs sorties sur la démission ou l’exclusion de l’ancien responsable de Book Gis Gis, le parlementaire vient mettre sur pied son mouvement
Le divorce entre Pape Diop et Abdou Mbacke Bara Dolly est maintenant effectif. En effet suite à plusieurs sorties sur la démission ou l’exclusion de l’ancien responsable de Book Gis Gis, le parlementaire vient mettre sur pied son mouvement » Nekalfi Askan wii » ce samedi sous la présence de hauts responsables de l’opposition.
Désormais, Cheikh Abdou Mbacke Bara Dolly va rouler sous ses propres couleurs après avoir décidé de quitter le parti Book Gis Gis. Le lancement de son mouvement dénommé « Nekalfi Askan Wii » a été procédé samedi sous la présence d’Ousmane Sonko du Pastef, Khalifa Sall, Mame Diarra Fam , Bamba Fall et d’autres autorités politiques et religieuses.
Selon sa porte-parole du jour, le parlementaire a mûrement réfléchi sur sa décision de quitter Book Gis Gis afin de mieux se focaliser sur sa mission qui est de se battre pour le peuple sénégalais. Connu dans un charisme, Cheikh Abdou Bara Dolly compte se maintenir dans sa logique de dénoncer le manque de responsabilité de Macky Sall et de son gouvernement dans la gestion du pays.
A cet effet, il a ouvert ses portes à toute la force vive de l’opposition et de la société civile afin de pouvoir contrecarrer les dérives de l’État du Sénégal tant dans le domaine de la justice, économique, social , etc….
En tout cas, selon le porte-parole, Le parlementaire a reçu la bénédiction du Khalif général des Mourides qui magnifie par ailleurs l’engagement de ce dernier pour sa communauté mais aussi la position radicale qu’il garde depuis son arrivée à l’assemblée nationale.
A partir d’aujourd’hui, « Nekalfi Askan wii » sera la voix de tout un peuple qui souhaiterait le changement.
JOURNEE MONDIALE DU THEATRE, LE CRI DU COEUR DES ARTISTES
La célébration de la Journée Mondiale du Théâtre a été marquée par l'expression de nombreuses revendications des artistes.
La célébration de la Journée Mondiale du Théâtre a été marquée par l'expression de nombreuses revendications des artistes. La comédienne, Seune Sène, très connue dans le paysage culturel, a saisi l'occasion pour dire aux autorités compétentes en charge du ministère de la Culture de donner plus d'attention aux artistes comédiens Sénégalais." Nous les artistes comédiens sommes très fatigués, a-t-elle lancé. Notre secteur est complètement laissé en rade et relégué au second second plan. A l'instar du FOPICA pour le cinéma, le théâtre a besoin d'un fonds immédiat pour redorer son blason. Nous lançons un message à Monsieur le Président de la République pour qu'il fasse un effort pour soutenir notre secteur".
La cérémonie marquant la célébration de la Journée mondiale du théâtre s'est tenue, ce matin, au Théâtre National Daniel Sorano. La plupart des acteurs et responsables du théâtre étaient sur place.
Parmi les réclamations des artistes, celle de la mise en œuvre d'un plan de rémunération à travers la SODAV a également été soulevée.
PATRICE TALON, NOUVEAU PRESIDENT DE L'UEMOA
Patrice Talon est désigné président du Conseil des chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Il a été choisi par ses pairs après concertations.
Patrice Talon est désigné président du Conseil des chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Il a été choisi par ses pairs après concertations.
Le Bénin prend la présidence du Conseil des chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Selon le ministre des affaires étrangères, Aurélien Agbénonci, le président béninois a accepté la proposition de ses pairs après des négociations autour du poste de président du Conseil des ministre de l’institution régionale qui revient également au Bénin.
Désigné par les autres présidents, Patrice Talon prendra service à la tête du Conseil des chefs d’Etat de l’UEMOA dans quelques semaines. « Son intention n’est pas de donner la leçon à qui que ce soit, mais de faire des progrès et sous le signe des réformes », a dit Aurélien Agbénonci, selon les propos rapportés par Le Matinal. A noter que Patrice Talon est élu en remplacement de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, déchu par coup d’Etat militaire.
Le Conseil des chefs d’Etat ou encore la Conférence des chefs d’Etat est l’organe suprême de l’UEMOA. Elle définit les grandes orientations de la politique de l’Union. Le Conseil se réunit au moins une fois l’an, en session ordinaire. Il est également chargé de la nomination des présidents et des membres des Organes et Institutions de l’Union.
CE N’EST PAS UNE RUPTURE, MAIS UNE TENSION
La hausse du prix des hydrocarbures nourrit les craintes sur la poussée inflationniste dans beaucoup de pays dont le Sénégal. Malgré le conflit ukrainien, le Sénégal dispose actuellement d’un stock suffisant pour couvrir le marché.
La hausse du prix des hydrocarbures nourrit les craintes sur la poussée inflationniste dans beaucoup de pays dont le Sénégal. Malgré le conflit ukrainien, le Sénégal dispose actuellement d’un stock suffisant pour couvrir le marché. Mercredi, plusieurs stations d’essence de Dakar ont connu une rupture d’essence et de gasoil. « Ce n’est pas une rupture, mais une tension. La rupture veut dire qu’il ne reste rien dans le dépôt et ce n’est pas le cas. Cela arrive souvent aux indépendants, c’est-à-dire les privés qui n’ont pas de moyens pour importer. Je pense que la situation est réglée parce que leur bateau est en train de décharger à l’instant même », ont assuré des sources proches du Comité national des hydrocarbures (Cnh).
La Sar reprend en avril
Certains lient cette « tension » justement à « l’arrêt technique » de la Société africaine de raffinage (Sar) depuis novembre dernier. Mais les spécialistes interrogés par Bés bi précisent que c’est un arrêt réglementé par l’Etat. « C’est la loi qui stipule que tous les cinq ans, la Sar doit arrêter ses services pour faire la maintenance de ses machines, c’est ça qu’on appelle arrêt métal. Normalement, elle doit reprendre les activités à partir du mois d’avril », ajoute-t-il. Il faut rappeler que la Sar est à la fois une société de raffinage et commerciale. Elle est titulaire d’une licence d’importation. Depuis son arrêt, ses importations sont gérées par Petrosen.
32 000 tonnes de gasoil en cours de déchargement
Les autorités tentent de prendre le taureau par les cornes pour éviter une éventuelle crise. Dans ce sens, l’Etat annonce qu’un bateau de gasoil de la Sar doit accoster dans quelques jours. Celui de Petrosen décharge actuellement 32 mille tonnes de gasoil. « Les majors comme Petrosen, Total et Shell n’ont pas de problème de rupture, car ils ont un stock suffisant. Le jeudi, Shell a déchargé 9 500 tonnes de super et gasoil », confient nos sources.
Au Sénégal, le secteur des hydrocarbures comprend la Sar, Petrosen, les importateurs et les distributeurs. Par ailleurs, la crise ukrainienne a certes eu un impact sur le pétrole dont le prix du baril a dépassé les 120 dollars, mais au Sénégal, il y a un blocage sur les prix. « Il y a des pertes commerciales sur l’import par ce que ces importateurs vendent à perte et c’est l’Etat qui doit les rembourser. Ils ne peuvent pas importer aujourd’hui, vendre à perte et l’Etat les rembourse sur le champ, ça va prendre du temps », explique-t-on. A les en croire, l’Etat ne gagne rien sur le carburant. « Il est obligé de renoncer à la taxe sur les hydrocarbures afin qu’il ne se répercute pas sur le consommateur ».
SECURITE ALIMENTAIRE MONDIALE, MACRON PROPOSE UN PLAN D’URGENCE
Emmanuel Macron a proposé jeudi un plan d’urgence pour la sécurité alimentaire mondiale et la production de céréales, au niveau de l’UE et du G7, afin de répondre aux risques de « famine » que pourrait provoquer la guerre en Ukraine.
Emmanuel Macron a proposé jeudi un plan d’urgence pour la sécurité alimentaire mondiale et la production de céréales, au niveau de l’UE et du G7, afin de répondre aux risques de « famine » que pourrait provoquer la guerre en Ukraine.
S’exprimant après des sommets du G7 et de l’Otan, le président français a appelé Moscou à être « responsable » en permettant que les semis en Ukraine aient lieu, faute de quoi la guerre provoquera dans 12 à 18 mois « une famine inéluctable », avec notamment des risques de pénuries de céréales en Égypte et en Afrique du Nord.
Au Proche et Moyen-Orient, en Afrique, certains pays sont très dépendants des céréales produites en Russie et en Ukraine pour nourrir leurs populations, comme l’Égypte, qui en « dépend à 80% », a-t-il dit. Aussi, « en tant que président du Conseil de l’Ue et en lien avec l’Union africaine », Emmanuel Macron a proposé une « initiative pour la sécurité alimentaire » avec d’abord un « plan d’urgence de libération des stocks en cas de crise pour éviter toute situation de pénurie et modérer les hausses de prix ». Autre volet, « obtenir un engagement multilatéral à ne pas imposer de restrictions à l’export des matières premières agricoles », afin d’éviter des blocages comme ceux qui avaient frappé les exportations de vaccins durant la crise du Covid.
En outre, il a souhaité « dès cet été une action coordonnée des pays producteurs pour relever temporairement les seuils de production lorsque cela est possible » et « mettre en place un mécanisme d’allocation des volumes pour garantir un accès de tous, en particulier des plus vulnérables, en quantité suffisante et à prix raisonnables ». Ce mécanisme de répartition s’inspire de l’initiative sur la distribution de vaccins anti-Covid dans les pays les plus démunis, a-t-il dit. Il suggère également d’aider la production dans les pays les plus concernés, « en augmentant significativement les investissements dans la production alimentaire durable et les chaînes de valeur agricole ». Emmanuel Macron a précisé avoir exposé cette initiative à ses homologues du G7, pour beaucoup de gros producteurs, afin de les engager dans cette démarche, et veut l’élargir dans le cadre du G20.