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15 août 2025
FONROCHE ECLAIRAGE DOUBLE LE MISE AU SÉNÉGAL
Le Sénégal devient presque un eldorado pour Fonroche Eclairage. La société installée à Agen vient de décrocher un contrat de 121 millions d'euros pour installer 67.000 lampadaires solaires
Les Échos |
Frank Niedercorn |
Publication 26/03/2022
Après un premier contrat en 2018 avec le gouvernement de Dakar, le spécialiste de l'éclairage solaire va installer 67.000 lampadaires solaires. Il prévoit investir 16 millions d'euros dans son usine d'Agen pour tripler sa capacité de production.
Le Sénégal devient presque un eldorado pour Fonroche Eclairage. La société installée à Agen vient de décrocher un contrat de 121 millions d'euros pour installer 67.000 lampadaires solaires. En 2018, l'industriel d'Agen avait déjà déployé 50.000 candélabres pour un montant de 87 millions d'euros.
Ce premier chantier lancé par le gouvernement de Dakar, à travers son Agence nationale pour les énergies renouvelables, avait donné la priorité à la capitale, les grandes villes et quelques grands axes. Cette seconde phase va consister à équiper 265 localités plus reculées du pays d'ici à trois ans.
L'Afrique : plus de la moitié du parc mondial
Pour Fonroche Eclairage qui avait également décroché un contrat avec le Bénin en 2019, l'Afrique va représenter plus de la moitié d'un parc mondial qui sera, en fin d'année, de 200.000 unités installées. Conséquence : le chiffre d'affaires qui était de 50 millions d'euros l'an dernier devrait atteindre les 60 millions d'euros en 2022. Avec l'objectif d'atteindre les 100 millions d'euros en 2023.
EXCLUSIF SENEPLUS - Il faudra sacrifier Gana ou Kouyaté. La qualification est plus importante que leur réputation. Il nous faut retourner à nos basiques, faire ce que nous savons si bien faire : jouer mal et gagner
Voilà, les dés sont jetés. Pour ces barrages, quoi que l’on dise, les Égyptiens sont en position de force pour se qualifier. Tout porterait à le croire. Nous avons certes bien joué, mais nous n’avons pas gagné. Bien jouer c’est bien, mais gagner c’est mieux !
Le défi est grand. Pour nous qualifier, il nous faudra faire ce que nous ne savons pas faire : marquer des buts. Il faudra de surcroît, le faire face à une équipe contre laquelle nous avons joué pendant plus de 3h et demi d’horloge sans inscrire le moindre petit but. Il faudra le faire face à une équipe contre laquelle on avait l’impression vendredi qu’on aurait joué jusqu’ au bout de la nuit, le score ne changerait pas.
Pour gagner et nous qualifier, il nous faudra faire les choses différemment. Aliou Cissé a du mal à changer les choses qui ne marchent pas. C’est cela qui fait que quand on est mené dès les premières minutes d’un match, on n’arrive pas à inverser le cours du jeu. On continue de faire les mêmes choses. Un air de déjà vu. Nous vécûmes le même funeste scénario lors de la finale perdue contre l’Algérie.
Pour nous qualifier, il faudrait aussi continuer de faire ce que nous savons faire : bien défendre et ne pas prendre de buts. Défendre à 5 au lieu de défendre à 6 comme nous le faisons. Il faudra sacrifier Gana ou Kouyaté. La qualification est plus importante que leur réputation. C’est un acte de leadership de privilégier l’intérêt du groupe à la réputation individuelle.
Carlos Queiroz, l’entraîneur portugais de l’Égypte a tiré les leçons de la finale perdue : il a neutralisé tactiquement notre point fort : l’axe Ciss-Mané. Il a changé quelque chose par rapport à la finale perdue.
Qu‘avons-nous changé par rapport à la finale gagnée ? Salah, leur seul point fort s’est retrouvé seul (hors jeu pour sûr) dans la surface sur leur but.
Pour se qualifier, l’Égypte devra faire ce qu’elle sait mieux faire : bien défendre, ne pas prendre de buts, réciter les gammes d’anti-jeu qu’elle maîtrise à merveille : faire des fautes, casser le rythme du jeu par des simulations et des contestations de toutes sortes. C’est ce qu’elle fera. Elle n’a point besoin de marquer. Elle doit nous empêcher de marquer. Elle pense qu’elle tient le bon bout, d’où les mines réjouies de ses joueurs à la fin du match. À nous de déjouer leur plan, de briser leur rêve, comme lors de cette finale où ils avaient acquis la certitude que les penaltys leur étaient réservés par les dieux.
Il nous faut retourner à nos basiques, faire ce que nous savons si bien faire : jouer mal et gagner.
Allez les Lions, remettons le bleu de chauffe et marchons leur dessus. Rally round the flag !
Dr Tidiane Sow est coach en Communication politique.
LE SENEGAL REMPORTE LE PRIX LEADERSHIP AND GLOBAL IMPACT A L'EXPO DUBAI 2020
Le Sénégal rayonne au concert des grandes nations en matière économique. En effet, notre pays a remporté le prix « Leadership and global impact », en raison de « sa belle prestation à l’expo Dubaï 2020 ».
Le Sénégal rayonne au concert des grandes nations en matière économique. En effet, notre pays a remporté le prix « Leadership and global impact », en raison de « sa belle prestation à l’expo Dubaï 2020 ».
Cette distinction a été reçue par le Commissaire général du Sénégal à l’Expo, Dr Malick Diop. C’était à l’occasion de la 5e édition du « Burj CEO awards ».
Cette cérémonie du plus grand club de réseautage d’entreprises au monde s’est tenue ce samedi à Dubaï.
Dans son allocution, Dr Diop, par ailleurs Directeur général de l’Asepex, s’est réjoui de cette distinction qui, pour lui, est «la consécration des grands pas du Sénégal en matière économique. » Nous y reviendrons.
DIVORCE ENTRE PAPE DIOP ET CHEIKH ABDOU MBACKE BARA DOLLY
C’est la fin du compagnonnage politique entre le député de Bokk Guis-Guis Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly et le leader dudit parti Pape Diop.
C’est la fin du compagnonnage politique entre le député de Bokk Guis-Guis Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly et le leader dudit parti Pape Diop. D’ailleurs, le parlementaire va annoncer ce samedi à l’hôtel King Fahd son divorce avec le parti.
A en croire Les Échos, qui donne l’information, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly va également profiter de l’occasion pour lancer un mouvement dont les contours n’ont pas été précisés.
L’ÉTUDIANTE SEYNABOU KA DIALLO, RETROUVÉE SANS VIE ET VIOLÉE
A l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb), c’est l’émoi et la tristesse, après le décès tragique de l’étudiante Seynabou Ka Diallo. Cette dernière, disparue depuis mardi, lors d’une manifestion des étudiants, a été retrouvée « morte et violée »
A l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb), c’est l’émoi et la tristesse, après le décès tragique de l’étudiante Seynabou Ka Diallo. Cette dernière, disparue depuis mardi, lors d’une manifestion des étudiants, a été retrouvée « morte et violée » selon ses camarades, ce vendredi, dans un village situé à 1 km de l’université.
L’université Gaston Berger de Saint-Louis, est secouée par un crime sordide. Une étudiante qui avait disparu depuis mardi a, en effet, été retrouvée « morte et violée » selon ses camarades de promo. C’est après trois jours de recherche qu’elle a été retrouvée sans vie, par la Brigade de recherche de Diama, à Ndiawdoum un village situé à 1 kilomètre de l’université.
Etudiante en licence 2, Seynabou Ka Diallo plus connue sous le nom de Kadia est originaire de Bambey, était âgée d’une vingtaine d’années et résidait au campus de l’Ugb. Selon un de ses camarades de promo, Ndiaga Sylla, le jour de sa disparition, la jeune fille avait participé comme tout le monde, à la manifestation des étudiants qui exigeaient la reprise des travaux de la voierie interne au niveau de l’université. Une manifestion qui avait débouché sur un affrontement avec les gendarmes. Seulement, après cette manifestation, personne n’a revu Kadia. Sur les circonstances de sa disparition, les étudiants ne savent pas grand-chose. En effet, c’est bien après ces affrontements, que ces camarades ont remarqué son absence. Inquiets de ne pas la revoir revenir dans sa chambre, ses camarades ont entamé des recherches au sein du campus, en vain.
L’insécurité au niveau du campus pointée du doigt
Des recherches qui ont duré trois jours. Et c’est ce vendredi vers les coups de 14 heures qu’on leur a annoncé la mauvaise nouvelle. Décrite comme une fille « humble, gentille et travailleuse », Kadia était inscrite en Licence 2 de la faculté de Sciences agronomique, de l’aquaculture et des Technologies alimentaires, dans la section agro-alimentaires. Très remontés, les étudiants sont en train de se concerter selon Ndiaga Sylla pour voir l’attitude à tenir, mais en attendant, son département a fait une cessation pédagogique pour ce samedi et le lundi.
Les étudiants qui déplorent le manque de sécurité au niveau du campus social de l’université Gaston Berger en général, expliquent qu’ils sont victimes de plusieurs agressions dans l’enceinte même de l’université. « Il y a une grande insécurité ici. A plusieurs reprises, des étudiants ont été agressés et dépouillés de leurs ordinateurs car on est dans une zone isolée, il n’y a pas de lumière et il y a plusieurs portes. Contrairement, au contrôle strict qu’il y a à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où on réclame les cartes d’étudiants, ici les entrées et sorties ne sont pas contrôlées. On entre comme on veut. On ne voit même pas les vigiles qui sont seulement dans les services pédagogiques », a déploré Ndiaga Sylla. En attendant, une enquête est ouverte par les gendarmes de Diama, pour retrouver le ou les assassins de Kadia.
CAMPAGNE THIES VILLE PROPRE BIENTOT LANCEE
La machine de Yewi Askanwi est mise en branle. Ça sent le mouvement à Thiès. Ils annoncent une vaste opération de désencombrement et de nettoiement dans la capitale du rail.
La machine de Yewi Askanwi est mise en branle. Ça sent le mouvement à Thiès. Ils annoncent une vaste opération de désencombrement et de nettoiement dans la capitale du rail. Tous ont, lors d’une conférence de presse conjointe, expliqué l’opportunité de cette opération qui démarre ce mardi. Le top départ sera donné sur l’avenue Caen.
« La mairie de ville de Thiès, en collaboration avec les trois autres communes, ont décidé de lancer une opération de ville « Thiès ville propre ». Cette opération, parce que nous avons tous remarqué que Thiès n’est pas propre. Cette ville a été abandonnée à elle-même pendant longtemps, nous avons remarqué que cette ville est fortement marquée par l’insécurité, par un défaut d’éclairage, par l’occupation anarchique de l’espace public. Tout ceci a conduit à une situation qui fait que Thiès ressemble à une ville fantôme.
Les thiésois veulent retrouver leur ville, leur belle ville, la grande ville de Thiès et cela passe d’abord par un cadre de vie sain. Un cadre de vie sain est le fondement et la finalité de tout développement. La mission primaire et fondamentale d’une municipalité, c’est d’abord et avant tout le cadre de vie. Et c’est pourquoi nous voulons faire de Thiès une ville propre. Nous voulons faire de Thiès la ville la plus propre du Sénégal, la ville la plus propre de l’Afrique. Cela ne demande pas des milliards, cela ne demande pas de l’argent, cela demande de la volonté, de l’implication de l’engagement et c’est la raison pour laquelle les maires ici présents ont lancé cette grande opération de nettoiement et de désengorgement », lance Dr Babacar Diop maire de la ville. Il a insisté sur la citoyenneté et le capital humain qui sont garant de la réussite des opérations.
Pour réussir cette opération, je l’ ai indiqué tout à l’heure, cela nécessite un comportement nouveau, cela nécessite de construire un Thiessois nouveau, cela nécessite une culture nouvelle, c’est pourquoi c’est pour nous aussi une révolution citoyenne qui nous permettra de retrouver le Thiès que nous avons aimé pour reconstituer, récupérer d’abord les espaces qui ont été confisqués, les espaces verts, les espaces de vie, les valorisés et les démocratisés.
Cette première opération est simplement le premier acte, l’acte inaugural d’un projet ambitieux engagé par la mairie de ville et avec les autres communes. « Une ville, c’est aussi des espaces verts, ce sont des espaces de vie, nous reviendrons sur la mobilité urbaine qui pose aujourd’hui problème. Il y’a des embouteillages à certaines heures à Thiès si rien n’est fait cette ville sera invivable dans les années à venir, mais il y a aussi l’éclairage sur lequel nous travaillons de manière très, très, très sérieuse », indique le maire de la ville Dr Babacar Diop.
La population est déjà informée
Ce sont, du moins, les assurances du maire de la commune de Thiès-Nord. Birame Souléye Diop indique qu’un travail d’information a été fait en amont. Populations et administrations territoriales sont au courant.
« La précision sur la mise en demeure déjà servi. Oui les mises en demeure ont été servies parce que nous travaillons sur cette opération depuis plus d’un mois. Nous avons travaillé avec la préfecture, la gouvernance, les autres services de l’État, le service d’hygiène, le commandant de la zone 7, la police, les eaux et forêts et d’autres partenaires. Les mises en demeure ont été déjà envoyées, il s’agit de nettoyer la ville, d’enlever les épaves, de désengorger les trottoirs. Les personnes qui occupent des places qui ne doivent pas occuper sont averties. Évidemment, ça ne sera pas facile, mais pour reconstruire notre ville, ces personnes là sont obligées de quitter, mais nous les accompagnerons nous discuterons, nous échangerons, nous essayerons de trouver des solutions avec ses personnes. Ce n’est pas parce que nous sommes à la veille d’une élection que nous allons fuir nos responsabilités. Nos responsabilités nous avons appris à les assumer à travailler dans la vérité, dans la sincérité, mais avec beaucoup de pédagogie, en discutant, en dialoguant, en communiquant, c’est de cette manière seulement qu’on pourra bâtir ensemble une nouvelle ville de Thiès", note M. Diop.
Le capital humain
Pour l’édile de la commune de Thiès-Est, les opérations de désencombrement et de nettoiement sont l’affaire de la cité, du citoyen, bref de tous les Thiessois. Le greffier en chef à Tivaouane invite tout le monde à s’y mettre.
« Nous lançons un appel aux citoyens, à toutes les forces vives de cette ville, les jeunes, les femmes, les badiénou gokh, les imams, les élèves, les étudiants, mais également aux ASC qui peuvent venir nous accompagner car, à part les navétanes, ils n’ont pas autres activités », lance-t-il. « Cette opération n’est dirigée contre personne, contre aucun groupe social, c’est pour simplement retrouver le Thiès que nous aimons tous, la ville que nous avons aimé tous, la ville de Thiès, c’est simplement le but de cette opération", explique Me Ousmane Diagne.
LA DÉCLARATION DE DAKAR ADOPTE LE BLUE DEAL
Blue deal. C’est le mot clé de la Déclaration de Dakar qui a sanctionné le 9e Forum mondial de l’eau qui s’est tenu du 21 au 26 mars 2022.
Blue deal. C’est le mot clé de la Déclaration de Dakar qui a sanctionné le 9e Forum mondial de l’eau qui s’est tenu du 21 au 26 mars 2022. Il s’agit, à travers ce concept, d’assurer la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement.
Le 9e Forum mondial de l’eau (Fme), à Dakar, a baissé les rideaux hier. A cette occasion, les organisateurs ont fait une importante déclaration intitulée un « Blue deal » pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement. Selon Abdoulaye Sène, secrétaire exécutif du 9e Forum mondial de l’eau et Patrick Lavard du Conseil mondial de l’eau, quatre grands axes ont été déclinés au cours de cette semaine. Il s’agit d’accélérer l’application du droit à l’eau potable et à l’assainissement pour tous en se dotant de cadres législatifs adaptés. Ils ont également insisté sur la nécessité de mobiliser tous les acteurs à travers des stratégies intégrées et inclusives.
Selon Abdoulaye Sène, le texte est le fruit de trois années de préparation et d’une semaine d’échanges intenses de réflexions et d’engagements pour la cause de l’eau. Le « Blue deal » est appelé à favoriser l’application du droit international humanitaire, en particulier les protocoles additionnels aux Conventions de Genève de 1949, qui prévoient la protection des systèmes d’adduction d’eau et d’assainissement qui sont considérés comme vitaux en temps de conflits. Le document indique aussi que les acteurs de l’eau, sous l’égide du Conseil mondial de l’eau, sont invités à adopter des plans de gestion durable et intégrée pour préserver les ressources en eau et les écosystèmes et garantir la résilience face aux changements climatiques et à la pression démographique.
Développer des emplois « bleus » et « verts »
Pour le secrétaire exécutif dudit forum, des stratégies seront mises en place pour sensibiliser sur ces problématiques pour susciter une évolution vers des modes de production et de consommation plus durables et responsables. En se basant sur la déclaration, il met l’accent sur l’importance de renforcer la protection des zones humides et d’inciter à la conservation des systèmes d’eau traditionnels, au recyclage et à la réutilisation des eaux usées traitées. Lors de la cérémonie de clôture, Abdoulaye Sène a évoqué la nécessité de mobiliser des ressources financières publiques adéquates, ainsi que celles des partenariats au développement pour investir dans les infrastructures d’eau et d’assainissement, et développer des emplois « bleus » et « verts », en faveur des jeunes, des femmes et du monde rural en particulier.
Faire évoluer les modèles de financement
Le co-président du Forum, Philippe Lagarde du Conseil mondial de l’eau demande d’encourager la mise en place de mécanismes de financement innovants, ainsi que les investissements du secteur privé dans les domaines de l’eau et de l’assainissement. Il a plaidé pour la mise en œuvre effective du Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement, en particulier l’investissement dans les infrastructures de l’eau et de l’assainissement. Les parties prenantes de la déclaration, dont le Conseil mondial de l’eau, les gouvernants et les communautés se sont engagés à faire évoluer les modèles de financement international pour générer davantage les investissements dans le domaine de l’eau et de l’assainissement. Les deux présidents du Forum ont lancé un appel pour garantir la disponibilité de la ressource ainsi que la résilience. Après la cérémonie, ils ont fait face à la presse pour dire que ce forum a été un « succès historique ». Selon eux, 8000 personnes ont pris part à ce rendez-vous organisé dans un contexte difficile dû à la pandémie de Covid-19. Toutefois, les organisateurs pensent que ce forum sera le « forum des solutions ».
NOUS AVONS PEINÉ DANS LA FINITION
Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, a souligné la nécessité pour ses protégés d’être davantage efficaces en défense et dans la finition au match retour du barrage qualificatif à la Coupe du monde 2022 prévue au Qatar.
Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, a souligné la nécessité pour ses protégés d’être davantage efficaces en défense et dans la finition au match retour du barrage qualificatif à la Coupe du monde 2022 prévue au Qatar.
‘’Nous devons rester calmes et travailler pour améliorer notre efficacité, c’est ce qui a manqué sur le match de ce soir (vendredi soir)’’, a déclaré le technicien sénégalais en conférence de presse.
L’Egypte a marqué sur sa seule occasion du match. Il ne nous reste qu’à travailler pour être plus efficace dans les deux surfaces de jeu, a poursuivi le sélectionneur du Sénégal commentant l’avantage pris par les Pharaons les barrages.
Cissé a assuré dans le même temps avoir confiance en son groupe qui a l’expérience de ce genre de rencontre à domicle.
Depuis sa prise de fonction comme sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé a été contraint une seule fois au partage des points (1-1) contre Eswatini alors que les Lions avaient déjà validé leur qualification en phase finale de la CAN 2021.
A la CAN 2021, le Sénégal est resté aphone sur trois matchs contre la Guinée (0-0), le Malawi (0-0) et l’Egypte pendant 120 minutes de jeu.
Du côté égyptien, Carlos Queiroz, le sélectionneur indique que les Pharaons méritaient de gagner cette rencontre pour être bien entrés dans le match. Et d’avoir aussi bien terminé en travaillant ensemble.
DES CORRESPONDANTS ENRÔLÉS POUR L'OBTENTION DE LA CARTE NATIONALE DE LA PRESSE A LOUGA
Une délégation de la Commission de la carte nationale de presse (CCNP) a procédé, vendredi, à Louga, à l’enrôlement des journalistes et techniciens des médias de la région pour l’obtention de ce papier d’identification, a constaté l’APS.
Louga, 26 mars (APS) - Une délégation de la Commission de la carte nationale de presse (CCNP) a procédé, vendredi, à Louga, à l’enrôlement des journalistes et techniciens des médias de la région pour l’obtention de ce papier d’identification, a constaté l’APS.
"La Commission de la carte nationale de presse est à Louga pour enrôler et informer tous les journalistes et techniciens des médias des nouvelles dispositions du code de la presse et de la carte nationale de presse qui sera exigible à partir du 1er juin 2022", a dit le président de ladite commission, Daouda Mine.
Il s’exprimait lors de la cérémonie d’enrôlement des journalistes et techniciens des médias.
"A Louga, le gouverneur , El Hadj Bouya Amar a eu des mots très aimables à l’endroit de la commission et a promis de nous accompagner dans notre mission", s’est-il réjoui, avant de rappeler les critères d’obtention de la carte nationale de la presse.
Le gouverneur a de son côté promis que ses services allait prendre, à partir de la date butoire, toutes les dispositions nécessaires, pour ne plus recevoir, dans les activités administratives, les personnes qui ne disposeront pas de la carte nationale de presse.
Selon Daouda Mine, l’un des objectifs principaux de ce document d’identification est de participer à l’assainissement du milieu de la presse.
"Des critères sont édictés par la loi pour délivrer la carte et la commission a l’obligation de respecter cela", a-t-il dit, soulignant que les dépôts en ligne sont toujours possible et vont se poursuivre au-delà de la date butoire du 1 juin 2022.
Une quinzaine de journalistes de Louga et Kebemer ont été enrôlés par la commission à la fin de la journée.
La délégation de la commission poursuivra sa tournée, samedi, à Saint-Louis et dans les jours à venir à Ziguinchor, Kaolack et Matam.
Elle a exempté du paiement des 10.000 francs CFA exigés des demandeurs de la carte tous les correspondants des médias travaillant en dehors de Dakar, les journalistes et les techniciens sortis des écoles de journalisme et de communication en 2021 et 2022.
Depuis le 15 mars 2021, cinq lots de cartes de presse ont été distribués, selon Daouda Mine qui annonce la distribution d’un prochain lots de cartes le 30 mars.
LE PONT À PÉAGE DE FOUNDIOUGNE BAPTISÉ NELSON MANDELA
Le président sénégalais, Macky Sall, a fait part, samedi de sa décision de donner le nom du Grand pont à péage de Foundiougne à Nelson Mandela, ancien président sud-africain et héro la lutte contre l’apartheid.
Fatick, 26 mars (APS) - Le président sénégalais, Macky Sall, a fait part, samedi de sa décision de donner le nom du Grand pont à péage de Foundiougne à Nelson Mandela, ancien président sud-africain et héro la lutte contre l’apartheid.
‘’J’ai décidé de donner le nom du pont à péage de Foundiougne à Nelson Mandela, un illustre fils d’Afrique Nelson Mandela, non seulement en tant que président de l’Union africaine, mais aussi au nom de l’amitié des peuples’’, a-t-il annoncé lors d’un discours prononcé à l’inauguration de l’infrastructure.
La construction du pont à péage de Foundiougne lancé en février 2018 a été financée à hauteur de 45 milliards de francs CFA (environ 77 millions de dollars USD) par l’Etat du Sénégal et Eximbank of China, lit-on dans un document d’AGEROUTE-centre transmis à l’APS.
Le pont va permettre de raccourcir le trajet vers la Gambie et la Casamance mais aussi de jouer un rôle important dans le désenclavement et le développement du potentiel du département de Foundiougne, a souligné le ministère des Infrastructures terrestres et du Désenclavement.
Près de 2000 emplois directs et indirects ont été générés pendant la phase des travaux de construction du Grand pont à péage de Foundiougne, a fait savoir le Bureau de l’information gouvernementale (BIG) dans une note de présentation du projet.
Cet ouvrage stratégique de franchissement du fleuve le Saloum représente ‘’l’aboutissement de la volonté du Gouvernement de doter tout le Sénégal d’infrastructures modernes pour désenclaver la ville de Foundiougne et le pays’’, a souligné le Bureau l’information gouvernementale.
’’Ce pont, relève le BIG, est un puissant levier pour l’exploitation des fortes potentialités, agricoles, économiques, culturelles et touristiques de Foundiougne et de l’ensemble des îles du Saloum, Toubacouta, Passy, Sokone, Bassoul pour ne citer que celles-là’’.
Il va favoriser également ‘’le désenclavement des régions naturelles de la Casamance et du Sine-Saloum, et le renforcement de l’axe Dakar-Banjul. Le développement les activités de pêche, du tourisme mais aussi l’accès à la santé et à l’éducation’’, ajoute-t-il.