L'INDE DECROCHE LE GRAND PRIX DE L'EAU AU FORUM MONDIAL A DAKAR
Le Grand prix mondial de l’eau de Kyoto d’une valeur de 2 millions de Yen a été décerné à une structure indienne dénommée ’’Pragati’’ à l’occasion du Forum mondial de l’eau, a constaté l’APS.
Diamniadio, 25 mars (APS) - Le Grand prix mondial de l’eau de Kyoto d’une valeur de 2 millions de Yen a été décerné à une structure indienne dénommée ’’Pragati’’ à l’occasion du Forum mondial de l’eau, a constaté l’APS.
Le Grand prix mondial de l’eau Kyoto est organisé conjointement par le Japon Water forum et le Conseil mondial de l’eau.
Cette 5ème édition a récompensé des organisations de terrain des pays en développement impliquées dans le domaine de l’eau.
La distinction vise ’’à trouver et à développer des activités locales exceptionnelles liées aux problèmes de l’eau dans le monde entier’’.
Ces activités peuvent inclure des projets, des campagnes de sensibilisation et la promotion de processus participatifs sur des questions liées à l’eau, l’irrigation, le drainage fluvial, entre autres.
Ce Grand prix est une initiative de la ville de Kyoto, hôte du 3ème Forum mondial de l’eau en 2003.
La distinction est décernée tous les 3 ans à l’occasion de chaque forum mondial de l’eau.
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LES LIONS CUEILLIS À FROID AU CAIRE
Le Sénégal s'est incliné 1-0 ce vendredi en match aller de qualification au Mondial 2022 face à l'Egypte dans le remake de la dernière finale de la CAN. Ils devront l'emporter à Dakar mardi 29 mars pour s'offrir un billet pour le Qatar
L’Egypte a battu le Sénégal, 1-0, vendredi soir, au Stade international du Caire, en match aller des barrages qualificatifs à la Coupe du monde 2022.
Le but de la rencontre a été inscrit à la 4e mn par le défenseur sénégalais Saliou Ciss contre son camp.
Les deux équipes se retrouveront mardi au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio pour la manche retour.
FRAPP ATTAQUE ET ACCUSE LA POLICE
Le secrétariat exécutif national du FRAPP, à travers un communiqué publié le vendredi 25mars, « accuse la police sénégalaise de tortionnaire et terrorisme »
Le secrétariat exécutif national du FRAPP, à travers un communiqué publié le vendredi 25mars, « accuse la police sénégalaise de tortionnaire et terrorisme » malgré que le bureau des relations publiques de la police, en 2021, mettait en garde, à travers un communiqué tous ceux qui l'accuseraient de torture.
En effet, d'après le SG du Frapp, 18 membres de 09 mouvements citoyens dont le FRAPP ont été arrêtés et torturés par la police sénégalaise, le mercredi 23 mars dernier, après une manifestation pacifique pour le respect par l'État du Sénégal, d'une décision de la cour de justice de la CEDEAO.
Le mouvement n'a pas omis de revenir sur les faits: « les policiers du commissariat central de Dakar serrent énergiquement les menottes sur les mains des arrêtés, pas pour les empêcher de s'enfuir mais pour les faire souffrir et les garder ainsi pendant des heures. Le commissariat central de Dakar a mis les 18 arrêtés du commissariat central et du commissariat du Plateau, dans des voitures pour les larguer à plus d'une cinquantaine de kilomètres ».
Ainsi, ajoute le mouvement, « notre camarade, Sylvestine Mendy a été jetée tardivement la nuit sans argent, ni téléphone à côté du technopole où régulièrement des femmes sont violées et assassinées. Yolande Camara et Khady Badiane (deux autres membres de Frapp) ont été jetées par la police près des filaos de Guédiawaye sans téléphone et sans argent. Un lieu où régulièrement des femmes sont violées et assassinées ».
« 12 de nos camarades ont été extraits du commissariat de police du Plateau et mis dans un van sans lumière avec une vingtaine de policiers encagoulés qui les ont bastonnés, giflés, pincés, leur ont donné des coups de pied et de matraque, les ont insultés, leur ont tiré les cheveux, tiré les dreadlocks jusqu'à ce qu'ils se coupent...pendant toute la durée du trajet », dénoncent Guy Marius et Cie.
D'après le secrétaire général du Frapp, les forces de l'ordre se sont acharnées particulièrement sur les femmes en les menaçant de mort, les torturant sans oublier de leur faire savoir qu'elles détestent la gente féminine. Le mouvement attire alors l'attention de tous sur ces faits. « Si rien n'est fait, la prochaine étape sera la disparition, l'assassinat ciblé, le viol...et que le Président Macky Sall va vers la création d'escadron de la mort », alerte-t-il.
VERS LA RÉUTILISATION DES EAUX USÉES
le Sénégal travaille à la mise en œuvre d’un programme national de réutilisation des eaux usées et des eaux de vidange dans le but de créer, avec le secteur privé, les conditions d’une industrialisation de l’assainissement
Une session consacrée aux bénéfices de l’économie circulaire a été organisée, ce jeudi, dans le cadre du 9e forum mondial de l’eau sur la paix et la sécurité. Prenant la parole à cette occasion, le directeur de l’Office national de l’assainissement (ONAS) a révélé que le Sénégal travaille à la mise en œuvre d’un programme national de réutilisation des eaux usées et des eaux de vidange dans le but de créer, avec le secteur privé, les conditions d’une industrialisation de l’assainissement par la production de boues de vidange, d’engrais, d’électricité et d’eau distillée.
« C’est une autre vision de l’assainissement. Vous savez que l’assainissement ne se résume pas seulement à la collecte de déchets solides et liquides pour essayer simplement de les rejeter. Il s’agit d’une chaîne de valeurs, allant de la collecte, du transport, de la transformation jusqu’à à la valorisation », a dit Babacar Fall. Selon lui, c’est cette nouvelle donne de valorisation que l’ONAS veut mettre en exergue au niveau du sous-secteur de l’assainissement.
Il a confié qu’au niveau institutionnel, le ministère de l’eau et de l’assainissement est dans ce sillage pour faire en sorte que les conditions cadres soient mises en exergue. Il faut dire que cette valorisation doit reposer sur l’élaboration d’une stratégie combinée à la mise en place d’un système adéquat d’assainissement aussi bien autonome que collectif. « Le fait de pouvoir satisfaire les besoins en eau potable d’une ville comme Dakar, dont 80 % redeviennent les eaux usées, doit inciter à créer les conditions de leur réutilisation dans les zones de productivité agricole ou dans le secteur énergétique.
C’est la raison pour laquelle l’ONAS réfléchit à la mise en place d’un programme d’adduction d’eaux usées qui seront traitées dans zones agricoles", a dit le directeur de l’Onas. Avant d’expliquer que les contours de l’économie circulaire, le directeur du cabinet dénommé ’’Environnement Déchet et Eau (EDE)’’ Cheikh Sidya Touré, est parti du principe que toute matière, tout corps existant sur terre ne se perd pas et se transforme et c’est un principe de la vie.
« Nos propres déchets à partir du moment où ils sont mis dans les toilettes, dans les fosses septiques peuvent faire le tour pour être utilisés comme engrais organiques, comme système pour produire de l’énergie avec du gaz et du bio-méthane », a-t-il dit. Depuis les toilettes, poursuit-il, le transport, dans les camions de vidange de cette matière jusqu’au traitement dans les stations d’épuration, on a ainsi un circuit qui ramène la matière organique vers soit de l’énergie transformée ou de l’engrais organique mis dans l’agriculture.
Pour lui, l’économie circulaire doit pouvoir créer des richesses aussi bien au niveau de la construction des toilettes, appuyer le secteur privé pour créer des richesses et mettre en place des stations de traitement qui peuvent produire de l’énergie éventuellement vendue aux populations. S’agissant du transport, le ministère de l’Eau et d’autres partenaires comptent accompagner le secteur privé à renouveler le parc des camions de vidange à travers un projet qui sera mis en œuvre en partenariat avec l’USAID et d’autres bailleurs.
L’ÊTRE HUMAIN EST INTERPELLÉ QUANT À SA PROPRE SURVIE
Les attentes de ce forum doivent être une prise de conscience mondiale, savoir que l’eau est nécessaire pour la vie.
Le ministre sénégalais de la Pêche et de l’Économie maritime, Alioune Ndoye, était au 9e Forum mondial de l’eau (Fme) qui se déroule au Sénégal du 21 au 26 mars 2022. Lors de son passage au stand de son département, il a fait part de son souhait de voir le Fme de Dakar consacrer une prise de conscience mondiale sur les problématiques de l’or bleu. « Les attentes de ce forum doivent être une prise de conscience mondiale, savoir que l’eau est nécessaire pour la vie. Cette eau est vivante, dynamique », a-t-il soutenu.
Avant d’indiquer : « L’être humain que nous sommes est interpellé quant à sa propre survie. Il faut cesser les réflexes égoïstes et changer les comportements en gaspillant moins cette eau. Les décideurs, scientifiques, et autres sachants pourront nous orienter vers une décision calée au mieux pour l’intérêt de l’humanité ». Par la même occasion, il a salué la participation de ses services à l’événement ouvert lundi à Diamniadio.
Par ailleurs, il a dit que le liquide précieux se raréfiant l’homme s’organise pour mettre en place une solution pour faire en sorte que les produits de la mer et du fleuve pallient ce déficit progressif face à des besoins de plus en plus importants des populations qui croissent à un rythme remarquable. Alioune Ndoye, ministre de la Pêche indique que tout ce qui touche à l’eau s’étend jusqu’au transport de passagers et de marchandises, soulignant notamment l’importance de participer à la réflexion sur le devenir des ressources en eau dans le monde. « Le forum de Dakar doit engendrer une meilleure réflexion par rapport à tout ce qui rend vital cet espace de l’être humain que nous sommes devant les changements climatiques. Il faut ajouter que l’action négative de l’homme entraîne des impacts trop importants pouvant aller jusqu’à menacer certaines espèces de disparition », a-t-il aussi déclaré.
PLAIDOYER POUR ’’UNE GESTION TRANSPARENTE, EFFICIENTE ET INCLUSIVE’’ DES SERVICES DE L’EAU
La 9e édition du Forum mondial de l’eau clôturée vendredi au Centre international de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio a mis l’accent sur la promotion d’une ’’gestion transparente, efficiente et inclusive des services d’eau et d’assainissement’’
Diamniadio, 25 mars (APS) - La 9e édition du Forum mondial de l’eau clôturée vendredi au Centre international de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio a mis l’accent sur la promotion d’une ’’gestion transparente, efficiente et inclusive des services d’eau et d’assainissement’’, ainsi que ’’des modes de gestion diversifiés et concertés’’.
La déclaration finale appelée ’’Blue deal’’, présentée par les deux co-présidents du Comité international d’organisation du 9e Forum, invite à ’’mettre en œuvre des plans de gestion intégrée d’utilisation rationnelle, équitable et durable des ressources en eau, en vue d’assurer le juste équilibre entre le développement socio-économique, la préservation de la qualité de la ressource, la protection et la conservation des écosystèmes’’.
Il s’agit ainsi pour les parties prenantes de la déclaration axée sur cinq points de ’’favoriser la cohérence entre les politiques de l’eau et celles des secteurs de l’agriculture, du développement rural, de la santé, de la biodiversité, de l’énergie et de l’industrie, entre autres’’, a dit le Secrétaire exécutif du Forum, Abdoulaye Séne.
La déclaration de Dakar invite à ’’bâtir des politiques publiques liées à l’eau sur la base de la connaissance, soutenir les innovations, former et renforcer les capacités de toutes les catégories d’acteurs, pour une gestion plus durable des ressources en eau et des milieux’’.
Selon le Co-président, Patrick Lavarde, une attention particulière sera accordée aux enjeux de l’eau dans la coopération bilatérale et multilatérale, y compris aux échelles sous régionale, régionale et internationale.
L’idée est de renforcer les organismes de bassins et soutenir leurs efforts pour la gestion inclusive, durable et intégrée des ressources en eau.
Les parties prenantes se sont accordées également à ’’renforcer la coopération et le partenariat mutuellement bénéfiques en matière de gestion de bassins transfrontaliers, y compris les bassins aquifères, notamment en favorisant les échanges d’informations, d’expériences et de bonnes pratiques’’.
La déclaration a évoqué la volonté des acteurs de ’’placer le dialogue, la coordination et la coopération au cœur de la résolution des différends, dans l’esprit de l’hydro –diplomatie’’.
OUVERTURE D’UN GUICHET DE L’UIMCEC À KÉDOUGOU
L’Union des institutions mutualistes communautaire d’épargne et de crédit (UIMCEC) a ouvert ce vendredi à Kédougou (sud-est) un guichet pour faciliter l’accès au financement des femmes et des jeunes, a constaté l’APS.
Kédougou, 25 mars (APS) - L’Union des institutions mutualistes communautaire d’épargne et de crédit (UIMCEC) a ouvert ce vendredi à Kédougou (sud-est) un guichet pour faciliter l’accès au financement des femmes et des jeunes, a constaté l’APS.
Cette structure de Microfinance déployée récemment à Kédougou a été expérimentée depuis l’année dernière en partenariat avec la mairie de Kédougou.
Le directeur général de l’UIMCEC, Ousmane Thiongane, a rappelé que sa structure a déjà travaillé avec un potentiel de groupement de femmes et de jeunes.
"Le guichet de Kédougou est devenu une demande sociale", -t-il notamment dit lors de la cérémonie d’ouverture en présence des autorités administratives et des bénéficiaires.
Après cette phase pilote, le DG de l’UIMCEC s’est dit convaincu de l’efficacité du crédit et de son impact réel sur les populations ciblées.
Selon lui, c’est dans cette perspective que l’UIMCEC l’a adapté aux besoins des bénéficiaires et à la réalité socio-économique de Kédougou
L’UIMCEC met à la disposition des jeunes quatre produits préférentiels : Les produits démarrage, les produits d’investissement, les produits d’agriculture et les produits de fonds roulement, a détaillé Ousmane Thiongane.
L’adjoint au maire, Olivier Bangar, a de son côté, invité les bénéficiaires à s’approprier davantage de l’institution de microfinance et à respecter le délai de remboursement.
D’après Bangar, ce sont les micro-économiques comme les femmes transformatrices et les jeunes qui doivent porter le développement.