Les parutions de ce lundi 7 février sont largement revenues sur la victoire des Lions de la Teranga à la 33-ème édition de la coupe d'Afrique. Suivez dans cet élément la revue de presse présentée par Fatou Thiam sur Rewmi.
LE SÉNÉGAL SUR LE TOIT DE L’AFRIQUE
Le Sénégal est entré, ce dimanche 6 février, dans le cercle restreint des vainqueurs de la Coupe d’Afrique en remportant la finale de la 33ème édition au stade Olembé de Yaoundé
De Nos Envoyés spéciaux Abdoulaye THIAM & OMAR DIAW |
Publication 07/02/2022
Le Sénégal est monté sur le toit de l’Afrique en remportant ce dimanche au Stade Olembé de Yaoundé, la finale de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2021. Face à l’Égypte en finale de la CAN, les Lions sont allés chercher le premier trophée continental de leur histoire, au bout d’une rencontre aboutie et pleine de suspense. Les protégés d’Aliou Cissé ont délivré tous leur supporters en s’imposant au bout des fatidiques tirs aux buts (0-0: 4-2 tab).
Le Sénégal est entré, ce dimanche 6 février, dans le cercle restreint des vainqueurs de la Coupe d’Afrique en remportant la finale de la 33ème édition au stade Olembé de Yaoundé. Une première étoile pour l’histoire qui consacre une longue attente du football sénégalais. Toutes griffes dehors, les Lions ont rapidement mis le pied sur le ballon et en mettant de la percussion dans la construction. Au point d’être récompensés dès la 5e minute par un penalty obtenu après un tacle raté du défenseur égyptien sur Saliou Ciss. Sadio Mané prend ses responsabilités et frappe en force. Mais le gardien égyptien avait choisi le bon côté et diffère du coup le premier but du match. Un but qui aurait sans doute changé la physionomie de la rencontre. Les Lions maintiennent le pressing et gagnent les duels. Sadio Mané très remuant tente de chercher le ballon très bas pour provoquer la défense égyptienne. Ismaïla Sarr parvient à faire la différence avec un jeu percutant encore sur l’aile droite, avant de centrer en retrait dans la surface égyptienne. Sadio Mané et Famara Diédhiou se jettent au second poteau mais sont trop courts pour couper le ballon et l’envoyer au fond des filets.
En face, Mohamed Salah ne tarde pas à signaler. Il sort de sa boite à la 30e minute avec ce double crochet pour effacer Saliou Ciss et enchaîne par un tir croisé mais trop écrasé pour inquiéter Edouard Mendy. L’attaquant Égyptien ne tarde pas à revenir à la charge avec un tir tendu au premier poteau. Sur ses gardes, Mendy s’envole pour détourner le ballon qui prenait le chemin de la lucarne. En seconde période, les débats ont commencé à s’équilibrer même si les Lions le prennent par le bon bout avec cette occasion franche et ce tir tendu d’Idrissa Gana Guèye qui échoue entre les mains de Gabaski (49e minute). L’Égypte s’offrait en ce début de seconde période son temps en mettant la défense sénégalaise à l’épreuve.
A l’image de ce coup de tête de Marwan qui frôle le poteau gauche du but sénégalais (74e minute). L’entraîneur Aliou Cissé qui avait relancé Pape Guèye au milieu de terrain en remplacement de Cheikhou Kouyaté (66e) va encore effectuer un double changement avec les entrées des attaquants Cheikh Bamba Dieng et Boulaye Dia pour respectivement Famara Diédhiou et Ismaila Sarr. A la 77e minute, le nouveau entrant Bamba Dieng fait parler sa frappe avec cette reprise au point de penalty après un centre de Saliou Ciss sur le côté gauche (86e)
Après trois prolongations disputées lors des tours précédents face à la Côte d’Ivoire, le Maroc (2-1) et le Cameroun, les Pharaons opposent aux Lions un scénario identique tout aussi intenable. Le Sénégal engage la prolongation et pousse pour décanter la situation. Bamba Dieng, par deux fois, devrait se signaler mais butait sur un portier égyptien ferme dans ses prises (91e, 101e). Les coéquipiers de Mohamed Salah seront à deux doigts de réussir le holdup du match après cette puissante frappe du très remuant Marwan qui oblige Edouard Mendy à sortir un arrêt spectaculaire (116e).
PENALTIES : LES LIONS NE TREMBLENT PAS
La finale se jouerait aux tirs au but. Dans cet exercice, le Sénégal ne tremble pas Hormis Bouna Sarr, Kalidou Koulibaly, Adou Diallo, Cheikh Bamba Dieng, Sadio Mané ont assuré leur essai. Plein d’assurance, le dernier Ballon d’or africain a fait définitivement plier l’Egypte avec un tir croisé du pied droit dans le petit filet opposé (4-2). Au bout du suspense, les Lions de la Téranga s’imposent à l’issue de la séance des tirs au but à Yaoundé. Le Sénégal pouvait étrenner le premier titre majeur de son histoire après deux défaites en finale (2002 et 2019).
C’est l’autre belle histoire de cette coupe d’Afrique des nations CAN 2022. L’attaquant des Lions Sadio Mané a été sacré meilleur joueur de cette coupe d’Afrique des Nations. « Sadio Mané a porté son équipe, masquant parfois les défaillances collectives (et ça ne date pas de cette CAN). Rarement un leader n’aura autant assumé sur le terrain. Toujours présent (même quand il rate). L’assurance pour tirer le dernier penalty, ça montre tout. Grande ! » a écrit le journaliste sportif Romain Molina sur le leader des Lions. Le gardien de Chelsea Edouard Mendy qui a arrêté un pénalty lors des tirs aux buts a remporté le trophée du meilleur gardien. Les symboles forts de cette équipe du Sénégal champion d’Afrique. Le Camerounais Vincent Aboubacar remporte le prix de meilleur buteur.
SADIO MANE APRES LA VICTOIRE FINALE : «Je ne suis pas fêtard, mais cette fois-ci, je vais me lâcher»
Sadio Mané était en liesse. Il a dit vivre un rêve. Même pour le pénalty raté en cours de match, Sadio Mané s’est racheté lors des tirs au but, en marquant le pénalty victorieux. Aux anges, il a promis la fête. « La Can restera le meilleur trophée de ma carrière. Le reste est un bonus. C’est comme si je vis en rêve. Nous avons hâte d’arriver au pays. Moi et les pénaltys c’est une longue histoire. Je n’ai pas douté une seconde. J’ai raté mais je vais continuer à le fêter. Je ne suis pas fêtard mais cette fois-ci, je vais me lâcher comme un bon fêtard », dit-il. Sadio Mané est élu meilleur joueur du tournoi avec trois buts et deux passes décisives.
VARIANT OMICRON BA.2 : QU’AVONS-NOUS APPRIS DE LUI JUSQU’À PRÉSENT ?
Les virus, et en particulier les virus à ARN tels que le SARS-CoV-2, font de nombreuses erreurs (ou mutations) lorsqu’ils se reproduisent.
Le nombre de cas d’infection par le variant Omicron a explosé partout sur la planète au cours des deux derniers mois. Dans de nombreux pays, le pic de cette vague a même dépassé ceux des vagues précédentes, causées par d’autres variants. Depuis quelque temps, des patients se retrouvent infectés par un sous-variant d’Omicron, baptisé BA.2. On pourrait avoir tendance à imaginer que BA.2 est le descendant de BA.1 (aussi appelé B.1.1.529), mais il est plus juste de le considérer plutôt comme un « variant frère ».
PETIT RAPPEL SUR LES VARIANTS
Les virus, et en particulier les virus à ARN tels que le SARS-CoV-2, font de nombreuses erreurs (ou mutations) lorsqu’ils se reproduisent. Ils ne peuvent corriger ces erreurs (même si les coronavirus possèdent un mécanisme de correction des erreurs, son efficacité n’est pas parfaite, ndlr), et de ce fait sont constamment en train d’évoluer. Lorsque ces mutations se traduisent par des modifications de l’information génétique portée par le virus, on parle de « variant ». Si l’on suppose que ces modifications peuvent avoir un impact sur les propriétés du variant, et risquent de le rendre plus dangereux que les versions précédentes du virus, et si de surcroît l’on constate qu’il se transmet significativement plus dans certains pays, il est alors classé en « variant d’intérêt » et surveillé. Si les modifications d’un variant d’intérêt se traduisent par des changements remarquables d’une ou plusieurs de ses caractéristiques (contagiosité, virulence, échappement mmunitaire, symptomatologie ou résistance aux antiviraux, impact sur les performances des tests de détection… ), il est requalifié en « variant préoccupant ».
Omicron est un variant « hautement divergent », car il a accumulé plus de 30 mutations dans sa protéine Spike. De ce fait, la protection conférée par une précédente infection ou par la vaccination a diminué tandis que, en parallèle, sa transmissibilité a augmenté. Omicron a un taux de réinfection plus élevé que les précédents variants, est plus contagieux, et limite la protection que procurent les vaccins : c’est pour toutes ces raisons que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’a rapidement classé en « variant préoccupant » le 26 novembre 2021.
QU’EST-CE QUE LE LIGNAGE ?
Un lignage est un groupe de variants génétiquement proches, qui dérivent d’un ancêtre commun. On parle aussi de sous-variants. On dénombre trois sous-lignages pour le variant Omicron : B.1.1.529 ou BA.1, BA.2 et BA.3. Si l’OMS n’a pas requalifié BA.2, le Royaume-Uni l’a, lui, étiquetté « variant en cours d’investigation ». Ce statut signifie que BA.2 n’est pas encore un variant d’intérêt ou préoccupant distinct, mais qu’il est attentivement surveillé. Omicron n’est pas le premier variant à avoir des sous-lignages. L’an dernier avait émergé le variant « Delta plus » (ou AY.4.2), puis Omicron a émergé.
EN QUOI BA.2 EST-IL DIFFÉRENT ?
Bien que les premières séquences de BA.2 aient été soumises par les Philippines – et que des milliers de cas d’infection par ce variant aient été observés, y compris aux États-Unis, au Royaume-Uni ou en Australie – son origine précise demeure inconnue. Ses propriétés font également l’objet de recherches. Bien qu’il n’existe pour l’instant aucune preuve qu’il provoque des formes plus graves de la maladie, plusieurs choses préoccupent les scientifiques.
1. BA.2 EST PLUS DIFFICILE À DIFFÉRENCIER
L’un des marqueurs qui permettait de différencier Omicron version BA.1 des autres variants du SARS-CoV-2 lors des tests PCR était l’absence, dans les résultats desdits tests, du signal correspondant au gène S (on désigne cette absence de détection par l’acronyme SGTF, pour « S gene target failure »). Mais ce n’est plus le cas pour BA.2. L’incapacité de détecter ce souslignage de cette façon a mené certaines personnes à le qualifier de « sous-variant furtif ». Cependant, cela ne signifie pas que nous ne pouvons plus utiliser les tests PCR pour détecter BA.2. Cela signifie simplement que les échantillons testés positifs doivent désormais être séquencés pour déterminer à quel variant nous avons affaire. Cela prend davantage de temps, mais c’était déjà le cas avec les variants précédents.
2. BA.2 POURRAIT ÊTRE PLUS INFECTIEUX
Ce point est peut-être plus préoccupant : des preuves indiquant que BA.2 pourrait être plus infectieux que l’Omicron originel (BA.1) s’accumulent. Une étude préliminaire réalisée au Danemark, où BA.2 a largement remplacé BA.1, suggère que la susceptibilité à l’infection des personnes non vaccinés a augmenté (elle est un peu plus de deux fois supérieure à ce qu’elle était avec BA.1).
En outre, selon ces travaux, les personnes entièrement vaccinées (deux doses) sont 2,5 fois plus susceptibles de contracter BA.2 que BA.1. Cette susceptibilité à BA.2 est presque trois fois plus importante pour les individus qui ont reçu une troisième dose (les auteurs précisent que chez les personnes qui ont reçu cette troisième dose, la susceptibilité et la transmissibilité est réduite par rapport aux personnes qui n’ont reçu que deux doses, ndlr). Les auteurs ont analysé plus de 2 000 cas d’infections primaires par BA.2 au sein de foyers danois durant le mois de décembre, enregistrant le nombre de cas survenus sur une période de suivi de sept jours. Ils ont également évalué le taux d’attaque secondaire (autrement dit, la probabilité, au sein d’un groupe spécifique – foyer, contacts proches – qu’une infection survienne chez des personnes sensibles). Leurs résultats indiquent qu’il serait de 39 % dans les foyers où circule BA.2, contre 29 % dans le cas de BA.1. Cette étude danoise est encore au stade de « preprint », ce qui signifie qu’elle n’a pas encore été revue par des scientifiques indépendants. D’autres recherches sont donc nécessaires pour confirmer le fait que BA.2 est réellement plus infectieux que BA.1.
DE NOUVEAUX VARIANTS SONT SUSCEPTIBLES D’ÉMERGER
Nous devons nous attendre à ce que de nouveaux variants et sous-variants continuent à émerger. En effet, avec de tels taux de transmission, le SARSCoV-2 a d’innombrables opportunités de se reproduire, et donc de subir des mutations. Un moyen de limiter les conséquences de cette situation est bien évidemment de ralentir la transmission virale et de diminuer la taille des populations susceptibles, dans lesquelles le virus peut se répliquer sans entrave. Les approches basées sur la distanciation sociale et le port du masque, ainsi que l’augmentation de la couverture vaccinale globale, restent donc d’actualité pour ralentir les émergences de nouveaux variants.
LE FOOTBALL, UNE THÉRAPIE SOCIALE
Considéré comme une thérapie sociale, le football, en cette période de Coupe d’Afrique des Nations de football a été un des facteurs décisifs qui ont suscité l’installation du climat social apaisé au Sénégal, au lendemain des élections locales
« Le football est le sport qui est très mobilisateur. Et il peut aider un peuple à la limite psychologiquement passer une étape ». Ces propos sont de Abdoulaye Sakho, professeur agrégé de droit par ailleurs directeur du master droit et l’économie du sport. Il était l’invité de l’émission Objection du dimanche 6 février 2022, à la radio privée Sud FM. Par ailleurs, M. Sakho a abordé également la question des droits de retransmission. Selon lui, «aujourd’hui, pour les matchs de l’équipe nationale de football du Sénégal et les matchs des équipes nationales africaines même si c’est la Caf qui organise, il faudrait s’organiser pour que tout citoyen quel que soit l’endroit où il vit sur le territoire, puisse avoir la possibilité de les regarder ».
Considéré comme une thérapie sociale, le football, en cette période de Coupe d’Afrique des Nations de football a été un des facteurs décisifs qui ont suscité l’installation du climat social apaisé au Sénégal, au lendemain des élections locales émaillées de violences. « Dans l’histoire de l’Afrique, en 2002, vous avez vu ce qui s’est passé ici en termes de mobilisation. Mais en 2002, je me rappelle, le Rwanda était en guerre civile, mais quand le Sénégal a gagné la France, les Rwandais ont laissé les armes et ils ont défilé et célébré la victoire de l’Afrique contre un colonisateur. Donc, c’est pour vous dire également quand la Côte d’Ivoire est en guerre, Didier Drogba marque un but contre Madagascar. Les rebelles ont laissé les armes et ils ont sauté et ils ont dansé. Le football est le sport qui est très mobilisateur. Et il peut aider un peuple à la limite psychologiquement à passer une étape. C’est une grosse thérapie », a expliqué Abdoulaye Sakho, professeur agrégé de droit privé non moins directeur du master Droit et Economie du sport.
En ce sens, a soutenu le spécialiste du droit économique : « Je voudrais vraiment profiter de ce que vous dîtes pour demander à ceux qui managent ce pays, les hommes politiques, de réfléchir à cela. Parce que quand je regarde ce qui s’est passé dans les élections, c’est des équipes. APR, c’est une équipe. Vous prenez le gouvernement, c’est une équipe. Mais tu as l’impression qu’ils ne jouent pas ensemble. Quand quelqu’un réussit une chose, ils ne sont pas contents ». « Donc, je voudrais dire aux politiciens de réfléchir et de revenir au sport. L’esprit du sport doit pouvoir les aider à dépasser un certain nombre de choses. Et je demande au président Macky Sall tant qu’il est encore là, de s’organiser pour faire en sorte qu’on puisse insuffler un peu d’esprit de sport dans tout ce qu’ils sont en train de faire. Nous, nous avons besoin de projets fédérateurs. Nous avons besoin de bonheur dans notre pays », a-t-il précisé.
Par ailleurs, abordant la question des droits de retransmission qui a suscité de la brouille récemment au point que des Sénégalais saisissent le chef de l’Etat, le directeur de l’Ecole Doctorale reconnait pour le déplorer qu’«aujourd’hui les droits de retransmission de tout événement d’ailleurs, ça appartient à celui qui a organisé. C’est normal. Il y a aucun problème, il faut le vendre au plus offrant. Mais quand le spectacle met en scène ce qui est d’intérêt national, il y a un problème. Aujourd’hui, les matchs de l’équipe nationale de football du Sénégal et les matchs des équipes nationales africaines même si c’est la Caf qui organise, qui est propriétaire des droits dans les pays, il faudrait s’organiser pour que tout citoyen quel que soit l’endroit où il vit sur le territoire même s’il est en haute montagne, on lui donne la possibilité de les regarder. De la même manière qu’on a fait pour le défilé du 4 avril, c’est de la même manière que l’on doit faire quand l’équipe nationale joue ».
LE PROJET « SISTERS CREATE » RELÈVE LA CRÉATIVITÉ DES FILLES DE LA BANLIEUE
Partout dans le monde, les possibilités de participation des filles sont limitées en raison des traditions, des structures et des valeurs.
A travers le projet «Sisters create», les jeunes des «zones laissées pour compte» sont organisés et travaillent activement, par le biais de la musique, des médias et des activités culturelles, pour faire progresser l’égalité des chances entre les filles et les garçons. A cet effet, 250 jeunes sénégalais sont activement impliqués pour promouvoir le respect et la réalisation des droits des enfants et l’égalité des droits en faveur des filles.
Partout dans le monde, les possibilités de participation des filles sont limitées en raison des traditions, des structures et des valeurs.
Le projet «Sisters create» a été créé en raison d’une fusion innovante de la lutte internationale de Plan International pour l’égalité des droits des filles et la façon dont Fryshuset travaille à l’autonomisation des filles. Ce projet vise à donner de l’inspiration, de l’espace et des outils aux filles des «zones laissées pour compte» en Suède et au Sénégal, afin de créer un changement durable pour l’égalité et ainsi contribuer à la réalisation de l’ODD-5. «Le projet “Sisters create” met un accent particulier sur les activités de communication des cultures urbaines basées sur une approche centrée sur les droits afin de s’assurer que les messages des filles atteignent un large public.
Le projet interagit avec des artistes établis qui sont des modèles importants avec des personnalités inspirantes. Au moyen de lieux physiques et numériques, un mouvement commun est créé pour que les filles revendiquent leur espace dans la société et façonnent leur propre avenir», lit-on dans un document de Plan International qui nous est parvenu.
A Pikine, une des banlieues de Dakar où se trouve le Studio Timbuktu, initié par l’artiste Jason “Timbuktu” Diakité, en collaboration avec le rappeur sénégalais Matador, les jeunes apprennent à connaître leurs droits et à développer leurs compétences artistiques et techniques en musique, théâtre, arts et médias (radio, télévision et médias sociaux) et ont la possibilité de diffuser leurs messages. Ainsi 250 jeunes sénégalais sont activement impliqués pour promouvoir le respect et la réalisation des droits des enfants et l’égalité des droits des filles.
17,2 MILLIARDS DE DOLLARS DE PERTES EN RECETTES FISCALES
En Afrique, les pertes fiscales sont en repli, mais elles restent importantes. Elles sont estimées au budget annuel nécessaire pour vacciner 82,1% de la population du continent contre la Covid-19.
En Afrique, les pertes fiscales sont en repli, mais elles restent importantes. Elles sont estimées au budget annuel nécessaire pour vacciner 82,1% de la population du continent contre la Covid-19.
L ’édition 2021 du rapport sur l’état de la justice fiscale dans le monde, publié par le consortium constitué de Tax Justice Network, Public Service International et Global Alliance for Tax Justice, révèle que les pertes d’impôts liées à l’évitement fiscal par les plus riches et l’évasion fiscale des multinationales ont fait perdre à l’Afrique un montant estimé à 17,1 milliards dollars de recettes fiscales. L’étude relève un repli de 8,3 milliards dollars par rapport à la situation présentée dans le rapport inaugural de cette enquête en 2020 qui indiquait que le continent perdait jusqu’à 25,4 milliards dollars de recettes fiscales. La baisse a été particulièrement marquée au Nigeria où les estimations de pertes fiscales ont reculé de 8,8 milliards dollars pour se situer à 2,05 milliards dollars.
PRETORIA, LE GRAND PERDANT EN AFRIQUE
Le grand perdant de cette fraude fiscale internationale sur le continent africain est l’’Afrique du Sud, avec des pertes de recettes estimées à 3,5 milliards dollars. Les autres pays africains dans lesquels les choses se sont significativement améliorées sont l’Angola et l’Egypte où les estimations de pertes fiscales sont en recul respectivement de 1,8 milliard dollars et de 1,3 milliard dollars.
Toutefois, le rapport n’apporte pas des précisions sur les causes exactes de ce repli. Pour ce qui est du Nigeria et de l’Angola, il s’impose d’examiner les impacts qu’ont eus les restrictions d’accès aux devises pour les agents économiques notamment étrangers, le repli de l’activité économique du fait de la pression sur le prix du pétrole et les évolutions au sein de leurs administrations fiscales. Pour l’essentiel, les pertes fiscales ont été contenues dans bon nombre de pays du continent, excepté ceux de la région Afrique centrale où les choses se sont aggravées. Le Tchad est le pays où l’évasion fiscale aurait le plus progressé dans la région, avec une augmentation des estimations de pertes de l’ordre de 1,6 milliard $. Le Congo-Brazzaville (+460 millions dollars), le Cameroun (+175,3 millions dollars) et le Gabon (+93,6 millions dollars) sont les trois autres pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui figurent dans le top 10 des hausses de pertes fiscales en Afrique.
L’ARRET D’EVITEMENT FISCAL PEUT PERMETTRE DE CORRIGER LE GAP VACCINAL
Même si les pertes fiscales reculent en Afrique, le fait même qu’on ne puisse dissocier l’impact des réformes fiscales de celui de la baisse généralisée au sein des économies de la région devrait constituer un motif de réflexion. Pour les experts du réseau sur la justice fiscale, ces pertes sont de trop, pour une région qui clairement ne parvient pas à faire vacciner sa population face à la pandémie de Covid-19 et qui fait face à une aide jugée «hypocrite» des pays riches, notamment ceux de l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde).
Pour certains pays considérés comme les plus pauvres de la région, les conséquences sont sérieuses. C’est le cas du Tchad, dont les estimations de pertes fiscales représentent 17,1% de son Produit intérieur brut (PIB), et jusqu’à 1800% de son budget de santé publique. Au total, le pays a perdu près de 2 milliards $ de recettes fiscales. Ce montant représente deux fois la dette que lui réclame actuellement le Suisse Glencore. Les Seychelles perdent 11% de leur PIB, et cela représente 310,8% du budget alloué à la santé. Si on peut aujourd’hui estimer les pertes fiscales des pays du fait des multinationales, c’est particulièrement grâce à l’analyse des données financières publiées pays par pays dans le cadre de l’Ocde. Tax Justice Network, la pionnière de ce mode de divulgation des informations financières par les groupes présents dans le monde, recommande aujourd’hui qu’il se généralise dans toutes les régions.
Le Sénégal est champion d’Afrique de football pour la première fois de son histoire ! Les Lions de la Teranga ont remporté, dimanche 6 février au soir, la finale de la CAN de football face à l’Égypte.
Juste après le match, au stade d’Olembé en périphérie de Yaoundé, au Cameroun, Amélie Tulet a interrogé Mamadou Koumé, journaliste sportif sénégalais, ancien directeur de l’Agence de presse sénégalaise, président d’honneur de l’association de la presse sportive sénégalaise, et auteur d’un livre sur l’histoire des Lions de la Teranga.
SADIO MANE ET EDOUARD MENDY, RESPECTIVEMENT MEILLEUR JOUEUR ET MEILLEUR GARDIEN DE LA CAN
La star de Liverpool a porté les Lions jusqu’au sacre final, en marquant le dernier pénalty de son équipe à la séance des tirs au but. Le gardien des Lions a confirmé son statut de meilleur gardien du monde de la FIFA
L’attaquant vedette des Lions, Sadio Mané et son coéquipier Edouard Mendy (gardien de buts) ont été désignés dimanche soir, respectivement ’’meilleur joueur’’ et ’’meilleur gardien’’, de la Coupe d’Afrique des Nations de Football à l’issue de la finale remportée dimanche soir à Yaoundé (Cameron) par le Sénégal.
La star de Liverpool (élite Anglaise), Sadio Mané, auteur de trois réalisations durant la CAN, a porté les Lions jusqu’au sacre final, en marquant le dernier pénalty de son équipe à la séance des tirs au but.
Mané, jouant le rôle de leader technique et moral, a beaucoup communiqué avec ses partenaires lors de cette CAN.
Le gardien des Lions, Édouard Mendy, lui aussi affecté au début de la compétition par la Covid-19, a confirmé son statut de meilleur gardien du monde de la FIFA.
Il a encaissé deux buts seulement et s’est illustré en finale lors de la série des tirs au but en finale devant les Egyptiens.
Voici les joueurs primés pour leur performance lors de cette CAN.
- Meilleur gardien : Édouard Mendy (Sénégal)
- Meilleur buteur : Vincent Aboubacar (Cameroun) avec 8 buts
- Meilleur joueur de la CAN : Sadio Mané (Sénégal)