Rejet de la demande de mainlevée du contrôle judiciaire de Sonko
Le doyen des juges, Maham Diallo, a rejeté à nouveau la demande de mainlevée du contrôle judiciaire d’Ousmane Sonko. D’après l’un des avocats du leader du Pastef, Me Cheikh Khoureychi Ba, le doyen des juges a rendu l’ordonnance le 23 mars 2022 qui a été notifiée hier à la défense. Seulement, indique Cheikh Khoureychi Ba, les diligences se poursuivent plus que jamais d’accord parties pour obtenir dans les meilleurs délais l’audition au fond de l’édile Ziguinchor. Sonko est sous contrôle judiciaire depuis mars 2021.
Dakar Dem Dikk condamnée à payer 90 millions…
Le feuilleton judiciaire entre l’ancien Directeur général de la Société Dakar Dem Dikk et son successeur se poursuit. Et Me Moussa Diop gagne une manche contre l’actuel Directeur général Oumar Boun Khatab Sylla. Limogé le 02 septembre 2020 par le président de la République Macky Sall de la tête de la société Dakar Dem Dikk pour son avis sur le 3e mandat présidentiel, Me Moussa Diop a vu ses indemnités conventionnelles de départ bloquées. Le 05 janvier 2021, il avait obtenu l’autorisation de la justice de saisir les comptes bancaires de la société en référé, saisie qui a été levée à la demande de la société qui introduisit une requête au fond. Le 23 mars 2022, la justice a à nouveau tranché en faveur de Me Moussa Diop en condamnant la société Dakar Dem Dikk à lui payer l’intégralité du reliquat des 90 millions FCFA. Me Diop salue le professionnalisme de son conseil, Me Moussa Sarr.
L‘assainissement passé au crible
Les différentes parties prenantes du forum mondial de l’eau sont revenues hier sur la problématique de l’assainissement dans les pays de l’Afrique. Au Sénégal, les acteurs sont revenus sur le changement de comportements et la nécessité d’appliquer effectivement les dispositions du code de l’assainissement. C’est un truisme de dire qu’au Sénégal, l’assainissement fait défaut. Étant au cœur des préoccupations majeures du gouvernement, la problématique fait débat. Mais pour le président du conseil national de la jeunesse, son institution a un rôle à jouer dans l’approche communautaire. Et pour ce faire, il a estimé devant les experts de l’eau et de l’assainissement que la sensibilisation, l’éducation citoyenne et la communication pour un changement de comportements peuvent faire bouger les lignes. A l’en croire, le problème de l’assainissement, c’est également la gestion des infrastructures et du comportement. Il invite le gouvernement à s’appuyer sur la jeunesse qui est un levier, un instrument pour trouver des stratégies innovantes. Soulignant dans la foulée que l’assainissement est un secteur qui nécessite des investissements forts et intelligents. Pour sa part, le directeur de l’assainissement, Omar Sène, pense qu’il faut une application des dispositions du code de l’assainissement.
Coopération internationale de la ville de Dakar
L’édile de Dakar est dans une dynamique de relance de la coopération internationale de l’institution municipale. En tant que vice-président de «Cités et Gouvernements Unis d’Afrique», Barthelemy Dias a reçu hier une délégation de CGLUA conduite par le Secrétaire Général Jean Pierre Elong Mbassi. Les échanges ont porté sur des projets en cours, de la coopération entre les villes africaines et de la participation de la Ville de Dakar aux grands rendez-vous que sont le prochain Sommet Africités et le Forum des investisseurs. Dans la même journée, M. Dias a également accordé une audience au maire de la Ville d’Évry Courcouronnes, Stéphane Baudet et sa délégation. La construction du Skatepark, la valorisation des archives de la ville, l’artisanat, la maison de la culture urbaine, la Biennale de Dakar, entre autres, étaient au centre des discussions.
Coopération internationale de la ville de Dakar (bis)
Restons avec le maire de Dakar qui a reçu la délégation de l’association Climate Change et le Codatu pour discuter de l’organisation du sommet Climat qui se tiendra à Dakar au mois d’octobre, mais aussi de la mobilité urbaine, de l’accès à l’eau potable et d’un réseau d’assainissement de qualité. Barthelemy Dias s’est entretenu aussi avec une délégation de la ville sœur de Nouakchott conduite par la présidente de la région Mme Fatimatou Mint Abdel Malick. Un accord de jumelage sera signé dans les prochains jours à Nouakchott. M. Dias s’est entretenu aussi avec l’ambassadeur d’Iran, Mohammad Reza Deshiri avec qui il a discuté de la lutte contre la mendicité à Dakar à travers la construction de Daraa modernes. Ce partenariat sera renforcé par l’inscription de la semaine culturelle de Dakar et d’Ispahan dans l’agenda des deux villes.
Bougane Guèye Dany lance «Jokko Tiiñal Macky»
Le leader du mouvement «Gueum Sa Bopp» ne lâche pas les baskets du Président Macky Sall. Après l’opération «Tibb Tank», Bougane Guèye Dany et compagnie initient “Jokko Tiiñal Macky” pour contrecarrer le chef de l’Etat qui a lancé récemment «Jokko ak Macky ». Ainsi, dans le cadre de sa politique nationale de Jeunesse, le mouvement «Gueum Sa Bopp» lance une série de rencontres publiques d’échanges avec les jeunes de tout bord. «Jokko Tiiñal Macky », d’après Bougane Guèye Dany, est une réponse aux promesses non tenues du Président Macky Sall à l’endroit de la jeunesse sénégalaise sur les problématiques de l’emploi et de l’éducation. Le lancement est prévu lundi prochain avec la jeunesse des départements de Pikine et Keur Massar. Une rencontre d’échanges, de recueils des promesses non tenues et des attentes des jeunes Sénégalais.
Deux conventions de 10,494 milliards signées
L’axe Dakar - Rome se renforce davantage. Les deux pays ont procédé à la signature de conventions de financement portant sur deux projets d’une enveloppe financière de 16 000 000 d’euros, soit environ 10,494 milliards FCFA. Il s’agit du projet : «Faire l’École Plus - Favoriser l’Inclusion et la Réussite à l’École Plus». D’un crédit concessionnel de 10 000 000 euros, soit 6,559 milliards FCFA, ce projet vise à renforcer l’offre d’éducation inclusive au Sénégal en améliorant l’accès aux services éducatifs, en consolidant les capacités de pilotage du système et en redynamisant l’appui pédagogique fourni aux enseignants, aux écoles et à la communauté éducative. Coprésidant la cérémonie avec la vice-ministre des Affaires étrangères et ministre Déléguée pour la Coopération internationale d’Italie, Marina Sereni, le ministre Amadou Hott a souligné que la signature de ces conventions s’inscrit en droite ligne avec les stratégies nationales de développement. A l’en croire, le Sénégal ambitionne en effet de réaliser une croissance forte, inclusive et durable à travers un capital humain de qualité pour consolider la transformation structurelle de l’économie et répondre aux aspirations des populations à un mieux-être.
Deux conventions de 10,494 milliards signées (bis)
Restons avec le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott et la ministre Déléguée pour la Coopération internationale d’Italie pour dire que la seconde convention signée est une subvention de 6 000 000 d’euros, soit 3,935 milliards. Ce projet dénommé « Projet d’Appui à l’Insertion des Jeunes et des Femmes » a pour objectif de faciliter l’emploi des jeunes et des femmes auprès des petites, moyennes et micro-entreprises sénégalaises qui pourront également bénéficier d’un accompagnement technique et d’un renforcement de capacités. Dans son allocution, Mme Sereni a souligné qu’avec la signature de ces deux conventions, la Coopération italienne veut apporter un soutien concret aux jeunes hommes et femmes du Sénégal.
Inauguration de l’hôtel Riu Baobab à Pointe Sarène
Le Président Macky Sall va inaugurer lundi prochain l’hôtel Riu Baobab à Pointe Sarène. Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr a effectué une visite dans la nouvelle station touristique, dans le cadre des préparatifs de la cérémonie d’inauguration du réceptif. A l’en croire, l‘objectif de cette visite est de s’assurer, de visu, que toutes les dispositions sont prises pour l’ouverture de cette infrastructure touristique d’un investissement global de 106 milliards FCFA. A la fin de la visite, Alioune Sarr a exprimé sa satisfaction pour les préparatifs.
Les activistes tirent sur la police
Les activistes ont tiré à boulets rouges sur la police et le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome. Pour cause, ils ont été jetés dans différentes localités, d’autres hors de Dakar, en pleine nuit. Le coordonnateur du mouvement Y en a marre, Aliou Sané et Guy Marius Sagna promettent que ces actes de torture de la police ne resteront pas impunis. M. Sagna a indiqué que tous les actes de torture seront documentés et une plainte sera déposée. Mieux, Aliou Sané et compagnie comptent saisir les Nations unies pour que les commissaires de police impliqués soient interdits de missions internationales pour le reste de leurs carrières. A l’en croire, les 18 activistes dont deux filles ont été torturés par la police. Selon Guy Marius Sagna, les policiers du commissariat central de Dakar ont refusé que leurs avocats les voient avant qu’ils les défèrent à 50 km de Dakar, sans téléphone, sans argent, sans moyen, dans la brousse et dans la nuit sombre. Certains, dit-il, ont été jetés aux filaos de Guédiawaye, d’autres à Rufisque, à Bargny, à Tivaouane Peul, sur le péage, àKeur Massar.Guy Marius Sagna lui, a été abandonné entre Diamniadio et Thiès. C’est scandaleux, crie l’activiste. Selon lui, la police montre qu’elle a des comportements voyous qui expliquent- mais ne justifient point - que des citoyens aient une haine contre elle. Il espère que le procureur de la République va ouvrir une enquête pour savoir qui est dans la police le donneur de ces ordres voyous. M. Sagna dit constater un changement de méthodes et donc de doctrine de la police qui est devenue une «voyoucratie». Pourtant, précise-t-il, d’autres flics agissaient avec eux comme des anges.
Vente et usage de produits cellulosiques
Omar. D. et son acolyte Adama Nd. apprentis chauffeurs ainsi que le charretier Joseph. C. croupissent en prison pour vente illicite et usage de produits cellulosiques. Ils ont été alpagués par les éléments de la brigade de recherches de la police de Grand-Yoff au cours d’une patrouille. Omar. D. a été interpellé en premier lieu avec une bouteille contenant du produit cellulosique et une somme de 2800 francs et 04 pièces de 200 francs, fruit de la vente. Le reste du groupe a été surpris en train de humer le diluant cellulosique. Ils sont déférés au parquet pour vente illicite et usage de produits cellulosiques.
Pâtissier adepte de chanvre indien
Pâtissier de profession, A. Ba âgé de 30 ans est un adepte de l’herbe qui tue. S’étant rendu à la Zone de Captage dans l’espoir de griller son joint, il est tombé sur une patrouille des hommes du Commissaire Abdou Sarr. Il a été interpellé en possession d’un joint de chanvre indien. Suffisant pour qu’il soit jeté dans le panier à salades avant d’être déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Panique à Thiaroye sur mer
Le problème des fuites d’hydrocarbure sur les pipelines de la Société africaine de raffinage (Sar) refait surface à Thiaroye Sur/Mer. Les habitants du quartier Ngagne Diaw demandent aux autorités étatiques de trouver une solution à cette lancinante question qui dure depuis plusieurs années.
Pénurie d’eau à Golf Sud
Golf Sud a soif et veut une solution de la part de l’Etat face aux problèmes d’approvisionnement en eau. Les populations et les autorités municipales qui ne savent plus où donner de la tête ont exprimé hier leur désarroi tout en invitant la Sen’eau à résoudre le problème.
Deux personnes blessées lors d’un braquage à Touba
Le pire a été évité hier au quartier Darou Marnane de Touba où une quincaillerie a fait l’objet d’un braquage vers 20H30. Le gérant et son neveu ont été blessés par les malfaiteurs. L’un a reçu une balle au niveau de la cuisse. L’autre a été roué de coups de marteau. La police a ouvert une enquête pour élucider cette affaire.
ASSANE GUEYE
TANT VA LA CRUCHE A L’EAU…
La quiétude règne dans le pays. Toute chose étant égale par ailleurs. C’est un de ces ingrédients qui fondent l’exception culturelle et démocratique sénégalaise. Le football reprend ses droits.
La quiétude règne dans le pays. Toute chose étant égale par ailleurs. C’est un de ces ingrédients qui fondent l’exception culturelle et démocratique sénégalaise. Le football reprend ses droits. Il a augmenté la sérotonine nationale, l’hormone de l’estime de soi. Jouer balle à terre, c’est l’exact opposé de l’arrogance. Les ateliers de la pensée tentent d’intellectualiser un tant soit peu. La culture est ce qui reste quand on a tout perdu. Elle est la corde quasi-incassable face au torrent de difficultés.
Les épisodes de sérénité sont de plus en plus évanescents. Depuis décembre 82, les plaies de la Casamance ne cicatrisent pas. Les cœurs à l’unisson battent au gré du vent. Le tape à l’œil ne procure pas de preuves d’amour ni d’eau fraîche ni même d’humanité. Le moment est venu de changer de logiciel. C’est le temps du bien. De tout essayer pour ne pas souffler des braises dans le cœur des hommes. Dans la vie, la rencontre des sapiens est un motif impérieux. Les colloques et foras permettent les contacts directs et chaleureux. La cascade de réunions sur le climat, l’eau, les océans est louable.
Toutefois, les tombereaux de discours sur fond de petits fours n’ont pas encore démontré leur efficacité. Tenter les mêmes choses à chaque fois et s’attendre à un résultat différent, c’est une forme de folie. S’appuyer sur des dinosaures comme Sassou Nguesso, c’est trop classique. L’eau est vitale comme il est vital d’être précis sur le diagnostic. La meilleure façon d’assurer la sécurité de l’eau, c’est de l’économiser en luttant contre son gaspillage. Ça suppose d’abord qu’elle soit disponible. Il faut une grande éducation pour favoriser cette étanchéité. Le choc salvateur sera possible aussi par le respect scrupuleux de toutes les entités vivantes. Pour ce qui nous concerne directement, une mobilisation générale contre l’avancée inexorable du désert doit être immédiatement engagée. Le Sahara qui nous guette était vert et humide.
7 milliards et demi d’êtres humains, 9 millions d’espèces du vivant, 3000 milliards de végétaux sont interdépendants. Homo Sapiens a intérêt à mettre de l’eau dans son breuvage. À défaut, la nature finira par le broyer.
Changer ou périr. La diète salvatrice au détriment du filet d’eau tiède. L’autre anomalie, c’est le Mali. Empêtré qu’il est entre le marteau de la guerre asymétrique et les professionnels putschistes et l’enclume du régime de sanctions de la communauté économique. On s’y perd aussi avec les structures sous-régionales. Qui prennent des sanctions à géométrie variable et finissent par en déconsidérer certaines. On est en face d’une véritable usine de gaz. Peut-être qu’à Accra en sommet extraordinaire, la CEDEAO va sauver la face. Rien de ce qu’elle a envisagé ne s’est passé comme prévu. Les Maliens se sont entichés de Goïta et consorts. Le problème sur place est plus complexe que la tenue d’élections.
Arrêtons de penser à la prochaine élection au détriment de la prochaine génération. Le gâchis est immense en Afrique. Particulièrement dans la zone sahélienne. On a tous eu un pincement au cœur en voyant sur ITV les familles entières arrivées du Niger errant dans Dakar le jour sur fond d’obole et de mendicité. Et se posant à la nuit tombée, au pied des murs face au canal de la Gueule tapée. C’est ici leur appartement, leur cuisine, leur latrine. C’est une crise humanitaire. Et un échec global. La mal-gouvernance, la corruption, la concussion font ami avec la misère crasse et la grande pauvreté. Ça brise le cœur pour un dossier à traiter à hauteur d’homme. Nos sociétés ont été largement désarticulées par les expéditions coloniales. Le sultanat de Zinder en pays haoussa bien avant le 19eme siècle était une entité florissante. L’âge d’or est fini. Le Moyen-Age peut bien ressurgir. Les politiques ne donnent pas encore l’eau à la bouche.
LE MATCH EGYPTE-SÉNÉGAL A LA UNE DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE L'APS CE VENDREDI
Le match des éliminatoires de la Coupe du monde devant opposer l’Egypte au Sénégal et la décision de la Cour de justice de l’UEMOA de suspendre les sanctions contre le Mali sont les deux principaux sujets au menu des journaux parvenus vendredi à l’APS.
Dakar, 25 mars (APS) - Le match des éliminatoires de la Coupe du monde devant opposer l’Egypte au Sénégal et la décision de la Cour de justice de l’UEMOA de suspendre les sanctions contre le Mali sont les deux principaux sujets au menu des journaux parvenus vendredi à l’APS.
’’Comme on se retrouve !’’, affiche le journal Le Quotidien au sujet de la rencontre Egypte-Sénégal, prévue le même jour au Caire, pour le compte de la phase aller du dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 prévue au Qatar.
’’Jamais une affiche n’a autant accroché les férus africains’’, que cette rencontre, dont la première manche est prévue ce soir (19h30 GMT) au Caire, ’’sera un avant-goût de ce match-revanche entre les deux finalistes de la dernière CAN’’, écrit le journal.
Il illustre son propos par une image des stars des deux équipes, Mohamed Salah et Sadio Mané, coéquipiers à Liverpool, rivaux en sélection. Une photo sur laquelle les deux joueurs font face-face, sur le point de se faire une accolade, renvoie plutôt à une adversité sympathique.
Pour le Sénégal, il faut gagner ’’pour confirmer la belle dynamique de la CAN’’, remportée début février dernier au Cameroun, selon Les Echos. Cela tombe bien, puisque selon Bés Le jour, les Lions "ont toujours faim’’.
Surtout qu’en football, le haut niveau ’’ne se nourrit pas du passé’’, commente le coach sénégalais Aliou Cissé, dont les propos sont rapportés par le même journal. Un état d’esprit qui semble bien présent au sein de la Tanière si l’on en croit L’Observateur, dont la Une, se passe de commentaires (’’We don’t care’’).
Des propos de joueurs rapportés par L’Observateur, il ressort que les joueurs sénégalais sont conscients qu’il leur faut ’’enlever le manteau de champion d’Afrique’’, pour ’’continuer à écrire l’histoire’’.
’’Nous sommes prêts’’, assure le capitaine des Lions Kalidou Koulibaly, qui entend bien la prière de Walfquotidien : ’’Faites durer le plaisir !". Sud Quotidien estime que les Lions sont ’’en mission commando’’ en Egypte, consistant à ’’franchir les pyramides’’. ’’C’est une mission presque herculéenne (...)’’, ajoute le journal.
Un autre sujet d’actualité concerne la décision de la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de suspendre les sanctions économiques imposées au Mali pour amener la junte au pouvoir à rendre le aux civils.
’’L’étau se desserre’’, souligne le quotidien Enquête, lequel rappelle que depuis le début de l’année 2022, "Bamako multiplie les défauts de paiement de dette’’. ’’Les autorités maliennes qui ont toujours dénoncé cette décision abusive des dirigeants ouest-africains, avaient saisi la Cour de justice de l’UEMOA’’, signale Le Mandat.
Sud Quotidien note que malgré tout, le colonel Assimi Goïta, ’’a décidé de ne pas répondre à l’invitation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui tient sa conférence des chefs d’Etat aujourd’hui, dans la capitale ghanéenne, Accra’’.
’’Il envoie ses lieutenants à Accra’’, indique Walfquotidien, soulignant par ailleurs que la décision de la Cour de justice de l’UEMOA constitue ’’peut-être un signe avant-coureur des décisions de la Cédéao qui se réunit aujourd’hui en sommet extraordinaire sur la situation du pays’’.
L'ÉGYPTE VEUT PRENDRE SA REVANCHE SUR LE SÉNÉGAL
Un mois et demi après la victoire du Sénégal face à l'Égypte en finale de la CAN-2022, les deux équipes se retrouvent en match aller des barrages pour la Coupe du monde 2022 vendredi
France 24 |
Nicolas Bamba |
Publication 25/03/2022
Un mois et demi après la victoire du Sénégal face à l'Égypte en finale de la CAN-2022, les deux équipes se retrouvent en match aller des barrages pour la Coupe du monde 2022 vendredi. Meurtris par leur finale perdue au Cameroun, les Pharaons égyptiens veulent rendre aux Lions de la Teranga la monnaie de leur pièce. Mais les champions d'Afrique arrivent au Caire en confiance.
Comme on se retrouve... La dernière fois que Sénégalais et Égyptiens ont croisé le fer, c'était au stade d'Olembe de Yaoundé, au Cameroun début février, en finale de la dernière CAN. Au bout du suspense, les hommes d'Aliou Cissé avaient eu le dernier mot et brandi le trophée pour la première fois de leur histoire, devant des Pharaons dépités.
C'est donc avec un esprit revanchard que le sélectionneur Carlos Queiroz et ses joueurs vont accueillir les nouveaux champions d'Afrique, vendredi 25 mars au Caire, pour le match aller de leur barrage qualificatif pour la Coupe du monde 2022.
Salah y pense depuis la finale perdue
Impuissant et battu par Sadio Mané, son coéquipier à Liverpool, Mohamed Salah s'était montré déterminé dans le vestiaire égyptien du stade d'Olembe. "Nous aurons notre revanche sur eux", avait-il promis à ses coéquipiers, dans une scène captée par une chaîne de télévision nationale égyptienne. Avant même cette finale perdue, l'Égypte savait qu'elle allait retrouver le Sénégal pour les barrages.
Mohamed Salah a une histoire particulière avec le Mondial. En octobre 2017, l'attaquant était devenu un véritable héros quand, d'un doublé face au Congo-Brazzaville, il qualifia l'Égypte pour sa première Coupe du monde depuis 1990. Mais en Russie durant l'été 2018, le n°10 était apparu diminué par une blessure. Il ne put empêcher l'élimination de son équipe dès le premier tour (trois matches, trois défaites).
Quatre ans plus tard, celui qui s'est élevé parmi les meilleurs joueurs du monde veut, à bientôt 30 ans, goûter à nouveau à la compétition la plus prisée de la planète football. Une question d'ambition, bien sûr. Et aussi de revanche, quelques semaines après avoir été perdu une deuxième finale de CAN après celle de 2017.
Le Sénégal en confiance
Côté sénégalais, on aborde ces retrouvailles avec un état d'esprit plus léger. Après tant de rendez-vous manqués et une finale au scénario hitchcockien où ils ont cru voir leurs cauchemars reprendre vie, les Lions de la Teranga arrivent en confiance à l'heure d'affronter à nouveau les Pharaons. Leur couronne continentale symbolise leur nouveau statut.
Interrogé par l'AFP, Claude Le Roy, ancien sélectionneur du Sénégal, pense que cette équipe "s'est libérée" et a pris "un léger ascendant psychologique" sur les Égyptiens. "Ils doutent peut-être un peu plus. Les Sénégalais sont dans l'euphorie. Quoi qu'il arrive, il leur sera beaucoup pardonné. Les Égyptiens, pas du tout", explique le technicien français.
En 2002, Aliou Cissé était le capitaine de l'équipe du Sénégal qui, pour sa première Coupe du monde, s'était hissée jusqu'en quarts de finale, en battant au passage l'équipe de France. En 2018, devenu sélectionneur, lui et ses hommes furent sortis au premier tour, non sans frustration : à égalité de points avec le Japon, les Sénégalais avaient manqué l'accession aux huitièmes de finale parce qu'ils avaient reçu plus de cartons jaunes (6 contre 4 pour les Japonais). Pour espérer laver cet affront au Qatar, la bande de Cissé serait avisée de prendre un bon départ au Caire avant le barrage retour le 29 mars à Dakar, dans le stade Abdoulaye-Wade flambant neuf.
SOMMET DE LA CEDEAO SUR LE MALI : ASSIMI GOÏTA, UNE ABSENCE QUI FAIT PARLER
Les chefs d’État de la Cédéao se réunissent ce vendredi 25 mars à partir de 14hTU à Accra, au Ghana, pour un sommet extraordinaire consacré au Mali, mais sans le président de la transition
Les chefs d’État de la Cédéao se réunissent ce vendredi 25 mars à partir de 14hTU à Accra, au Ghana, pour un sommet extraordinaire consacré au Mali, mais sans le président Assimi Goïta. S’achemine-t-on vers un accord sur la durée de la prolongation de la transition ? Va-t-on connaître l’échéance des futures élections devant permettre le retour à l’ordre constitutionnel, et qui permettrait également une levée immédiate des sanctions de la Cédéao ?
Jeudi 24 mars, la Cour de justice de l’Uemoa a demandé la suspension des sanctions prises depuis le 9 janvier dernier, en attendant de se prononcer sur le fond de leur légalité, du fait de leurs lourdes conséquences sur le pays. Des signaux qui laissent envisager une possible sortie de crise, après des mois de négociations entre la Cédéao et Bamako. Pour autant, le Président malien de transition a décidé de ne pas se rendre à Accra pour le sommet. Aucune justification officielle n’a été donnée par Bamako.
Les plus complotistes y voient une sage mesure de précaution devant un piège tendu par les chefs d’État de la Cédéao, voire par la France au Président malien.
Les plus critiques estiment que le Colonel Assimi Goïta, plus militaire que politique, et qui n’a pas conduit directement les négociations, aurait pu se trouver « gêné », techniquement, au milieu de ses pairs.
KEEMTAAN GI - NOS STUPIDITES
Pendant que le Chef s’exerce à des contorsions sémantiques pour attendrir le président de la Banque mondiale sur la situation de l’Afrique prise jusqu’au cou par un surendettement, et que son ministre de l’Economie nous brosse un avenir pour le moins sombre, ce pays montre curieusement des signes extérieurs de richesse. Au regard du train de vie de certains de nos compatriotes, on peine à croire que le Sénégal serait un pays de crève- lafaim. D’ailleurs, lors de la dernière sortie politique du chef à Kaolack et Tambacounda pour recoller les morceaux au sein de son armée mexicaine, les thunes étaient distribuées aux militants mécontents pour les flatter et les remettre dans les rangs en perspective des prochaines Législatives. Des milliards sont également servis à des familles religieuses pour la construction ou l’achèvement de mosquées ou châteaux. Pendant donc que, ailleurs dans le monde, on cherche à thésauriser, dans ce charmant pays qui marche sur la tête, on se comporte comme la cigale de la fable de Jean de la Fontaine. Face à un tableau aussi noir et morose, on nous apprend que les billets du prochain match devant opposer nos « Lions » à l’Egypte dans le nouveau stade digne d’une coupe du monde baptisé Abdoulaye Wade sont cédés entre 300. 000 et 100. 000 balles pour les catégories Vip et « Vvip ». Et dans un pays où la pratique du m’as-tu vu constitue un accessoire qui colle à la peau de sa population, il faudra s’attendre à toutes les folies. Et c’est déjà le cas. Tous les billets de cette catégorie prestige ont trouvé acquéreurs. Plutôt que des amoureux du foot, on trouvera dans ces loges chèrement acquises des frimeurs et nouveaux riches par la politique qui posteront leurs clichés sur les réseaux sociaux, histoire de montrer qu’ils ne sont pas des misérables. Ce fameux « Puukare » qui constitue une de nos plus stupides extravagances. Ils pourront toujours dire que c’est leurs thunes et que les jaloux peuvent maigrir. Toutefois, la grande partie de ces messieurs et dames sera constituée de grands voleurs de la République qui plastronneront en nous tirant la langue. KACCOOR BI
JUSTICE :LA DEMANDE DE MAINLEVÉE DU CONTRÔLE JUDICIAIRE DE SONKO REJETÉE
Le doyen des juges, Maham Diallo, a rejeté hier la demande de mainlevée du contrôle judiciaire du leader du Pastef, Ousmane Sonko. Dans un entretien qu’il avait accordé à une télévision de la place, le nouveau maire de Ziguinchor avait déclaré qu'il avait cessé d’aller signer depuis deux mois. « J’ai cessé d’aller signer depuis 2 mois. Je ne vais plus le faire. Je l’ai déjà fait depuis 10 mois, mais je ne peux pas respecter une institution qui ne me respecte pas », avait indiqué le maire de Ziguinchor. Une déclaration qui avait suscité moult commentaires sur son opportunité quand d’autres parlaient de défiance du leader de Pastef vis-à-vis de l’institution judiciaire.
AUDITION DE SONKO LE MAGISTRAT INSTRUCTEUR ANNONCE LA COULEUR
Restons avec Ousmane Sonko. Le leader de Pastef pourrait très prochainement faire face au magistrat instructeur pour son audition dans le dossier qui l’oppose à Adji Sarr. Un des avocats du maire de Ziguinchor, en l’occurrence Me Khoureychi Ba, aurait confié que le magistrat instructeur s'est montré ouvert quant à une rencontre pour fixer la date de l'audition du leader de Pastef. « Le juge a des raisons plus ou moins solides sur lesquelles il a fondé son argumentaire pour arriver à cette décision. Le plus important, ce que nous retenons, c’est que le juge est ouvert à une rencontre avec la défense pour fixer dans les meilleurs délais les conditions et modalités de l’audition au fond de notre client » a souligné le conseil. Les avocats vont rencontrer, plus tard, le doyen des juges, pour fixer, dans les meilleurs délais, l’audition sur le fond de Ousmane Sonko, explique son avocat.
LEGISLATIVES 2022 GUEUM SA BOPP LANCE "JOKKO TIIÑAL MACKY »
Décidément, la marche vers les législatives de juillet prochain ne donne aucun répit aux responsables des partis politiques et des coalitions. Si Macky Sall, le leader de BBY, a expérimenté un nouveau concept « Jokko ak Macky » à travers un dialogue direct avec les jeunes de Pikine, puis de Keur Massar, il aura à surveiller ses pas. Puisque la coalition Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany va lancer le lundi 28 mars un nouveau concept dénommé "Jokko Tiiñal Macky". Cette nouvelle stratégie, qui porte l’empreinte du PDG du D-Média, entre dans le cadre de la politique de jeunesse de Gueum Sa Bopp. Bougane Guèye Dany va lancer une série de rencontres publiques d'échanges avec jeunes Sénégalais de tous bords. L'initiative "Jokko Tiiñal Macky" est une réponse aux promesses « non tenues » du président Macky Sall à l'endroit de la jeunesse sénégalaise sur les problématiques de l'emploi et de l’éducation. Ce lundi 28 mars 2022 à 19h, Bougane Guèye Dany échangera donc avec la jeunesse des départements de Pikine et de Keur Massar. Une rencontre d'échanges sur les manquements et attentes de la vie du jeune Sénégalais. Elle sera retransmise sur les réseaux sociaux à partir de 19 heures.
DÉFILÉ 4 AVRIL
Dans un communiqué de presse, la Direction des relations publiques des Armées indique que le 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale sera célébré le 04 avril 2022, sur toute l’étendue du territoire national conformément au calendrier républicain sous le thème « Forces de défense et de sécurité et résilience nationale». Une célébration qui sera présidée, à Dakar, par le chef de l’Etat, Macky Sall, chef suprême des Armées, à partir de 10h à la Place de l’Indépendance. Cependant, comme l’avait annoncé, en exclusivité, votre quotidien préféré, cette cérémonie sera marquée par une prise d’armes, une cérémonie de remise de décorations, un défilé à pied d’écoles de formation de troupes militaires et paramilitaires, puis un cocktail au Cercle Mess des Officiers « Colonel Emmanuel Gomis». « Cette manifestation constitue une opportunité pour les forces de défense et de sécurité de communier avec leur Chef Suprême et toute la nation sénégalaise », note la DIRPA qui convie la presse nationale et internationale à couvrir cet important événement. Un événement qui sera organisé au niveau de toutes les autres zones militaires, sous la responsabilité des commandants de zone.
PRESIDENCE LE MARCHEUR DE VÉLINGARA À DAKAR REÇU AU PALAIS
Le marcheur de Vélingara à Dakar, Adoul Goudousse, a été reçu hier au palais de la République par le président de la République. Cette audience s’est déroulée en présence du ministre de l’Agriculture, Pr Moussa Baldé, et du députémaire de Vélingara, Mamadou Oury Baïlo Diallo. « Une façon originale de rendre hommage au président Macky Sall, la marche de Vélingara à Dakar. Adoul Goudousse a voulu par cette initiative manifester sa sympathie au chef de l’Etat et le féliciter pour ses multiples réalisations à travers le pays » écrit la présidence de la République sur cette audience.
POLICE LES FEMMES CONSTITUENT 9,18% DES EFFECTIFS
La Police nationale sénégalaise a célébré ces jeudi et vendredi, les 40 ans de présence des femmes en son sein. La cérémonie a eu lieu sous la présidence de Antoine Félix Abdoulaye Diome, ministre de l’Intérieur, selon qui, à ce jour, en termes de pourcentage, les femmes représentent 9,18 % des effectifs. Selon le commissaire Codou Camara, cinq promotions des femmes policières, leaders dans leur domaine, ont participé activement aux opérations de maintien de la paix. Cette cérémonie d’honneur faite aux femmes dans la Police nationale a été célébrée sous le thème : « 40 ans de présence des femmes dans la police : bilan et perspective ». La célébration sera marquée par une Exposition sur les pionnières et les femmes en activité. Cette fête sera clôturée en beauté ce vendredi « avec l’auteur-compositeur Youssou Ndour, qui animera un dîner de gala à partir de 19 heures 30 minutes, à l’École nationale de Police », a indiqué le bureau des Relations publiques de la Police nationale.
NECROLOGIE DÉCÈS DE L’ANCIEN MAIRE DE MBOUR MOUSSA NDOYE
L’ancien maire de Mbour, le socialiste Moussa Ndoye, a tiré sa révérence, dans la soirée de ce jeudi 24 mars 2022 des suites d’une courte maladie. Moussa Ndoye, dont le magistère a duré du 24 novembre 1990 au 26 janvier 2001, est le premier maire à doter la capitale de la Petite côte d’un budget municipal. Il avait destitué avant la fin de son mandat par décret présidentiel signé par l’ancien président de la République Abdoulaye Wade.
FONCIER NGOR, YOFF ET OUAKAM RÉCLAMENT LA LIBÉRATION DE LEURS FILS
Dans les contrées Lébou de Ngor, Yoff et Ouakam, on est en colère contre les autorités qui ont arrêté depuis le 25 février dernier huit de leurs fils. Ces derniers sont en prison suite à une manifestation organisée à cette date pour dénoncer ce qu’ils appellent le « bradage foncier » autour de l’aéroport de Yoff. Hier, en conférence de presse, le collectif des habitants des trois villages a exigé la libération sans conditions des huit manifestants emprisonnés. Oumar Ngalla Diagne, co-coordinateur du Collectif des trois villages de Tanka, a indiqué qu’ « aucun mot d’ordre à une manifestation n’a émané du Collectif des trois villages de Tanka, d’autant plus que la veille de la 142e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye était un moment de communion, de partage, de convivialité et de piété pour la communauté de Tanka en particulier. Donc nous demandons la libération immédiate et sans condition des détenus. Nous appelons également le président de la République, Macky Sall, à octroyer une zone d’extension communautaire et coutumière aux trois villages de Tanka, Ouakam, Ngor et Yoff ".
UN MAXIMUM D’ACTEURS CIBLÉS DANS LE PARTAGE DES RÉSULTATS
L’Anrsa a poursuivi ce jeudi 24 mars, à Kaolack, un atelier dit de “Dissémination de la Stratégie nationale de Recherche-Innovation et des mécanismes de mise en œuvre de la protection et la valorisation des résultats de recherche”
L’Agence nationale de la Recherche scientifique Appliquée (Anrsa), ses partenaires aux niveaux national et international, a poursuivi hier, jeudi 24 mars, à Kaolack, un atelier dit de “Dissémination de la Stratégie nationale de Recherche-Innovation et des mécanismes de mise en œuvre de la protection et la valorisation des résultats de recherche”.
Après Thiès, cette initiative qui est aujourd’hui portée par le projet de Valorisation des résultats de recherche et innovations en Afrique de l’Ouest (VaRRIWA) vise à informer les acteurs de la diversité des filières sur la politique recherche-innovation au Sénégal et les opportunités qui s’offrent à eux en termes des recherches disponibles. Ceci pour leur faire profiter de ces énormes opportunités et privilèges, en route vers le développement de leurs activités, leurs environnements où leurs entreprises. C’était aussi un prétexte pour le VaRRIWA d’informer, et surtout le public venu à sa rencontre, sur le projet en tant que tel, mieux son rôle d’interface de l’Agence nationale de la recherche scientifique Appliquée dans le dispositif de la recherche-innovation.
D’un financement de 3,2 milliards de FCFA, dégagé par le Fonds ACP pour l’innovation, avec un contribution sénégalaise de 18 millions/an, soit 72 millions durant les quatre (4) ans de sa durée, le projet “VaRRIWA” est une initiative du consortium de partenaires constitué par l’Agence universitaire de la Francophonie et quatre (4) autres structures nationales en charge de la Valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation technologique. Il regroupe quatre (4) pays ouest africains (Sénégal, Bénin, Burkina Faso, et Togo).
Au-delà de sa vocation de créer un environnement incitatif au transfert de technologies dans ces pays, son objectif est aussi d’accroître l’impact de la recherche et de l’innovation dans le processus de développement socio-économique dans ces pays.
FRANCHIR LES PYRAMIDES
Franchir les éternelles pyramides égyptiennes ! C’est cette mission presque herculéenne que les Lions du Sénégal vont essayer de surmonter face aux Pharaons à 19 h 30 au Caire -
Franchir les éternelles pyramides égyptiennes ! C’est cette mission presque herculéenne que les Lions du Sénégal vont essayer de surmonter face aux Pharaons. La manche aller de cette double confrontation est prévue ce vendredi 25 mars au stade international du Caire, suivie d’une deuxième finale le 29 mars au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.
«Mon équipe a encore faim», dixit Aliou Cissé (46 ans) qui se qualifie de «jeune entraîneur» très loin d’être rassasié après la première étoile qu’il a installée sur le maillot du Sénégal mettant fin à 57 ans de disette.
Humilité en bandoulière, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, championne d’Afrique en titre et meilleure sélection africaine au classement mondial de la Fifa depuis plus de 3 ans, refuse toutefois de se présenter en favori face à l’Egypte. «Nous avons gagné la coupe d’Afrique des nations. Certes ! Mais nous faisons face à une équipe égyptienne qui l’a gagné 7 fois. Donc, c’est elle la favorite de cette double confrontation», avec un match re tour qui sera «décisif», à Dakar.
Le Sénégal qui a fini de peaufiner sa stratégie à Marrakech en terre marocaine va tenter ce soir donc de franchir les éternelles pyramides égyptiennes face aux Pharaons revanchards amenés par un Mohamed Salah largement derrière son coéquipier à Liverpool et le Lion volant de Chelsea, Edouard Mendy dans la course pour le titre du meilleur joueur africain de l’année 2021 décerné par la Confédération africaine de football (CAF).
Après avoir perdu la première finale de la CAN le 6 février dernier au stade Olembé de Yaoundé au Cameroun, les Pharaons voudront démontrer à la face du monde les déclarations de leur coach Carlos Queiroz. «Nous avons perdu une bataille mais pas la guerre», avait soutenu le technique portugais de 59 ans qui ne cesse d’ailleurs de lancer les appels au 12ème homme. «C’est une finale de coupe du monde» pour l’Egypte, tonne-t-il sur les plateaux de télévision qui le relaient en boucle. Au Caire, la ferveur a fini de gagner la ville avec ses 30 millions d’habitants. «Nous serons 60.000 spectateurs dans les gradins, mais vous ne verrez personne dans les rues à l’heure du match», tonne un supporter des Pharaons.
Du côté sénégalais, Aliou Cissé refuse de se présenter en victime expiatoire. «L’Egypte est une grande nation de football, mais nous avons des arguments à faire valoir. Nous sommes très motivés. Nous voulons aller à la coupe du monde», a soutenu l’ancien capitaine des Lions qui a fêté son anniversaire hier, jeudi 24 mars. Est-ce un signe du destin devant lui permettre de franchir les pyramides pour rejoindre ce minuscule état de la péninsule arabique qu’est le Qatar ? En tout cas, c’est Aliou Cissé en tant que capitaine et sa bande qui avaient empêcher à l’Egypte de prendre part à la coupe du monde asiatique (Corée du Sud et Japon) en 2002. L’histoire va-t-elle se répéter.
Rendez-vous le 29 mars prochain au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.
LE GOUVERNEMENT REÇOIT UN LOT DE 16 CARTES DE FERTILITÉ DES SOLS
Partant de ce constat, le projet Dundel Suuf a réalisé un lot de cartes de fertilité des sols afin de permettre au producteur de pouvoir se situer par rapport au besoin de la spéculation qu’il est en train de cultiver et aussi du niveau de fertilité du so
Le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural Moussa Baldé a reçu un lot de 16 cartes de fertilisation des sols, élaborées dans le cadre du projet Dundal Suuf. La cérémonie de remise officielle des cartes s’est déroulée hier, jeudi 24 mars. L’objectif de cette cartographie des sols est d’aboutir à une spécification des formules d’engrais par zone écologique et par spéculation.
L e niveau de fertilité des sols est variable sur l’étendue du territoire national, alors qu’on est en train d’utiliser les mêmes formules d’engrais partout au Sénégal. Partant de ce constat, le projet Dundel Suuf a réalisé un lot de cartes de fertilité des sols afin de permettre au producteur de pouvoir se situer par rapport au besoin de la spéculation qu’il est en train de cultiver et aussi du niveau de fertilité du sol.
Ainsi, 16 cartes ont été remises hier, jeudi 24 mars, au ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural Moussa Baldé. Le projet a touché dans ses actions 5 zones agro écoogiques que sont la vallée du fleuve Sénégal, la bassin arachidier, la Casamance, les Niayes et le Sénégal Oriental. « Si nous prenons une culture comme l’arachide, on sait que c’est la même formule d’engrais qui est utilisée partout au Sénégal. Maintenant, ces cartes de fertilité des sols vont nous permettre de savoir, si nous voulons produire de l’arachide dans le nord du pays, la formule à appliquer. Donc l’intérêt de la cartographie des sols, c’est d’aboutir à une spécification des formules d’engrais par zone écologique et par spéculation », a expliqué Mbène Dieye Faye, coordonnatrice nationale du projet Dundal Suuf.
Le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural Moussa Baldé pense que ce projet Dundel Suuf vient répondre à une préoccupation majeure liée à l’augmentation durable de la productivité agricole grâce à une meilleure utilisation des engrais. « Malgré les contraintes sanitaires et géopolitiques qui ont perturbé le processus de production et de commercialisation des engrais, le Sénégal reste engagé à l’atteinte des objectifs de la déclaration d’Abuja sur les engrais pour une révolution verte africaine.
Dans le cadre de ce projet Dundel Suuf, la cartographie des nutriments du sol a été faite, suivi du développement de nouvelles formules d’engrais basées sur les teneurs en nutriments des sols et les besoins de spéculations telles que l’arachide, le maïs, le riz, le sorgho, l’oignon et la tomate », indique le ministre. Selon lui, les défis liés à la répartition temporaire et spatiale des précipitations, la dégradation des terres, la baisse de la fertilité des sols et l’utilisation inappropriée des engrais aussi bien en formule et dose recommandée en méthode d’application interpellent encore les acteurs.