SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 juin 2025
LE COSCE RELÈVE LES TARES DU SCRUTIN DU 23 JANVIER
Le scrutin du 23 janvier est émaillé de nombreux couacs. C’est l’avis du Pr Babacar Guèye du Collectif des Organisations de la Société Civile pour les élections (Cosce)
Ayant procédé à l’évaluation des élections locales du 23 janvier dernier, le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les élections (Cosce) a relevé quelques manquements qui ont entaché le scrutin. La mission d'observation de la société civile déplore le démarrage tardif, le manque de bulletins dans certains bureaux de vote, les tentatives d’achat de conscience à Kédougou et des altercations entre électeurs. Partant de là, le Pr Babacar Guèye et ses amis formulent des recommandations aux acteurs politiques, à la société civile et à l’Etat pour éviter pareille situation à l’avenir.
Le scrutin du 23 janvier est émaillé de nombreux couacs. C’est l’avis du Pr Babacar Guèye du Collectif des Organisations de la Société Civile pour les élections (Cosce). En effet, la Mission d’Observation Électorale de la société civile a relevé quelques manquements lors des élections municipales, en amont comme en aval. Selon les observateurs, dans 9% des départements, les autorisations pour l’usage des espaces publics pour la campagne d’un candidat ont été systématiquement refusées. Le Pr Babacar Guèye et son équipe ont noté des cas de distribution de produits alimentaires, ainsi que des cas de distribution d’argent par des candidats dans 37% des départements.
Dans le même sillage, le Cosce rapporte des cas d’utilisation de véhicules de l'État, pour la campagne électorale, dans 35% des départements. Par ailleurs, la mission d'observation fait état de quelques actes de violence qui ont émaillé cette campagne électorale et engendrés victimes innocentes. «Ces violences ont en réalité concerné 28% des départements, où des propos incendiaires ou incitant à la violence ou à la haine, ciblant une ethnie, une religion, une région ou un camp politique, ont été observés. Avec des spécificités dans 11% des départements», soulignent les membres du Cosce qui ajoutent que des «propos incendiaires ou incitant à la violence ou à la haine, ciblant des femmes candidates ou l'électorat féminin, ont été aussi rapportés par les missionnaires».
A cela, s’ajoutent des cas d’attaques sur une activité de campagne de l’un des candidats dans 35% des départements. S’agissant en outre du déroulement du scrutin, le Cosce estime que des incidents ont été relayés. Il s’agit de l’absence de matériel électoral à l’ouverture, ayant causé des retards dans le démarrage des opérations de vote, du manque de bulletins dans certains Bureaux de Votes (BV).Une situation qui a contraint les agents à maintenir les bureaux fermés en attendant d’avoir corrigé le manquement. Ce fut le cas notamment à Guédiawaye.
Entre autres couacs, il y a le retard d’arrivée de certains membres de BV, notamment à Dakar (Pikine BV8) et la lenteur du vote dans certaines localités où les électeurs sont appelés à voter à trois reprises. Comme manquements, le Cosce évoque aussi les altercations entre des électeurs. Ce qui a entraîné l’intervention des forces de l’ordre à Dakar, Guédiawaye, Rufisque, Malem Hodar, Kédougou, Salémata, Nioro, Sédhiou, et Saint-Louis. La mission du Cosce rapporte dans son document des tentatives d’achat de conscience à Kédougou (BV1), une intimidation des électeurs ou tentative d’influencer le vote des électeurs par le représentant d’un candidat. Elle a également relevé une autorisation accordée à des détenteurs d’ordres de mission qui ne sont pas inscrits sur la liste comme à Nioro, Foundiougne, et Dakar.
RECOMMANDATIONS PRÉLIMINAIRES À L’ENDROIT DE L’ETAT, DES CANDIDATS ET DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
Compte tenu de tous les couacs qu’il a constatés, le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Elections (Cosce) a tenu à formuler des recommandations aux différentes entités. D’abord, il exhorte l’Etat à œuvrer pour le respect du calendrier électoral, à adopter à temps les actes préparatoires aux élections, à renforcer les moyens logistiques et humains des organes de gestion des élections, et à adopter le décret définissant les modalités d’accès au fichier électoral. Il lui recommande aussi de sécuriser davantage les activités de campagne, de prendre en compte la dimension genre dans la gestion du fichier électoral, de renforcer l’implication des femmes, des jeunes et des personnes handicapées dans le processus électoral.
S’agissant des opérations électorales, souligne le Cosce, il faut améliorer la chaîne de distribution des cartes d’électeurs notamment par une meilleure orientation des électeurs, afficher la liste des électeurs au moins 72h avant le scrutin dans les lieux de votes.
Pour leur part, les partis politiques sont invités par le Pr Babacar Guèye et ses amis à œuvrer pour la pacification de l’espace politique, mais aussi à utiliser des voies de droit pour toute contestation éventuelle des résultats du scrutin, et à renforcer les compétences électorales des mandataires, promouvoir la candidature des femmes, des jeunes et des personnes handicapées. Quid de la société civile ? Elle est invitée à s’impliquer davantage dans l’observation domestique des élections. Et dans cette perspective, renforcer la coordination des initiatives. Mais surtout poursuivre les efforts de pacification de l’espace politique, systématiser une simulation sur la durée du vote de chaque électeur et renforcer l’éducation civique et électorale des populations.
COURSE CONTRE LA MONTRE POUR LES LÉGISLATIVES
Les services du ministère de l’Intérieur devront faire preuve de diligence pour que toutes les étapes préalables à la tenue des élections législatives du 31 juillet 2022 se déroulent à temps et dans les règles de l’art
Le ministère de l’Intérieur en charge de l’organisation des élections devra gérer de main de maître le processus devant aboutir aux législatives du 31 juillet 2022. Certains estiment que les délais sont serrés et qu’il faudra une course contre la montre pour satisfaire tous les actes préparatoires fondamentaux pour la tenue du scrutin.
Les services du ministère de l’Intérieur devront faire preuve de diligence pour que toutes les étapes préalables à la tenue des élections législatives du 31 juillet 2022 se déroulent à temps et dans les règles de l’art. Il s’agit, selon l’expert électoral Ndiaga Sylla, de veiller à la fixation du cautionnement au plus tard 150 jours avant la date du scrutin, de procéder à la révision exceptionnelle des listes électorales surtout pour les primo-votants, et d’annoncer les dates de dépôt des candidatures, et de collecte des parrainages qui fait partie des éléments du dossier de candidature. «Il faut un délai raisonnable, au moins deux mois, pour déposer les listes électorales», a souligné Monsieur Sylla. Il indique que tous ces actes doivent être pris au plus tard à la mi-février. «Cela veut dire que les délais sont très serrés», a-t-il renchéri.
Revenant sur les parrainages, Ndiaga Sylla estime qu’ils ont été introduits dans le système pour faire face à la pléthore de candidatures comme ce fut le cas lors des Législatives de 2017 avec environ 47 listes électorales. Maintenant, s’interroge-t-il, faudra-t-il maintenir le parrainage dans ses modalités et conditionnalités ou le réformer ?
En attendant, l’expert électoral soutient qu’il faut un temps de collecte et que le ministre de l’Intérieur doit au préalable fixer le modèle de collecte et le système mis en place pour la vérification. Cette fois-ci, souligne-t-il, ce ne sera pas le conseil constitutionnel qui va vérifier le parrainage, mais plutôt le ministère de l’Intérieur. Sur ce, il informe que si le parrainage est maintenu, il faudra environ 35.000 signatures par liste.
VÉRIFICATION DES PARRAINAGES PAR UNE COMMISSION LOGÉE AU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET RISQUES DE CONTESTATIONS
Joint au téléphone, Déthié Faye a indiqué par ailleurs que compte tenu des délais très courts, il y a beaucoup de personnes qui pourraient être dans l’impossibilité de réviser leur adresse électorale ou de ne pas s’inscrire sur les listes, faisant allusion aux primo-votants. «Il n’y a pas de délai prescrit par le code électoral pour faire la révision exceptionnelle. Il appartient au président de la République de le fixer. Ce sera certainement un délai très court», a fait savoir le coordonnateur du pôle des nonalignés lors du dialogue politique.
Déthié Faye soutient en outre que si la caution est fixée, le modèle de parrainage communiqué, les acteurs politiques vont être sur le terrain pour collecter les parrainages afin de pouvoir déposer les listes de candidatures 70 jours avant le scrutin, soit deux mois dix jours. Il indique dans la foulée que le parrainage est maintenu malgré toutes les inquiétudes formulées. «Ce qui s’est passé lors de la Présidentielle montre qu’il n’y a pas d’outils fiables pour contrôler les parrainages. Et on risque d’aller vers une situation tendue, puisque plusieurs listes peuvent être rejetées compte tenu du mode de vérification qui n’est pas consensuel», a alerté Monsieur Faye qui renseigne qu’il y a une commission logée à la Direction générale des élections (DGE) qui reçoit les listes de candidatures et vérifie les signatures. «Chaque liste aura un représentant au niveau de la commission. Pour autant, ne soyez pas surpris de voir des contestations, parce que les acteurs ne sont pas d’accord sur le mode de contrôle. On se rappelle les nombreux candidats éliminés à cause des parrainages lors de la dernière Présidentielle. Les contestations se sont ensuivies et le Conseil constitutionnel critiqué. Imaginez le niveau de contestations sachant que la commission qui vérifie les parrainages est logée au ministère de l’Intérieur», prévient-il. Au départ, dit-il, il faut une confiance sur l’outil qui doit être utilisé pour vérifier le parrainage et une confiance entre les acteurs. Sinon, conclut Déthié Faye, on va directement vers des tensions électorales..
MACKY SALL OU LES DÉFIS D’UN HOMME CEINT
Opposition ragaillardie, sous-région instable et agenda chargé à l’UA, les mois à venir ne seront pas une sinécure pour le président de la République
Le président Macky Sall va prendre les rênes de la présidence tournante de l’Union Africaine (UA). La passation de service aura lieu lors de la 35ème session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation prévue les 5 et 6 février. Cette présidence survient dans un contexte marqué sur le plan national par une opposition politique qui l’accule et une sous-région qui connaît instabilité politique avec la recrudescence des coups d’Etat militaire.
Les mois à venir ne seront pas une sinécure pour le président Macky Sall. En effet, avant de s’envoler pour un voyage d’une semaine qui le mènera au Ghana et en Ethiopie, le chef de l’Etat a signé le décret fixant la tenue des élections législatives pour le 31 juillet prochain. Une décision prise dans un contexte où sa coalition, Benno Bokk Yaakaar (BBY), a été fortement secouée à l’issue des élections territoriales du 23 janvier dernier. Ce, même s’il déclare à qui veut l’entendre que sa victoire est sans bavure pour ce scrutin tout en déplorant dans la foulée ‘’une intoxication de l’opinion‘’.
Toutefois, à la lumière des chiffres sortis des urnes, il est loin d’avoir les résultats auxquels il s’attendait. La majeure partie de ses ministres qui étaient engagés dans ces élections ont perdu et même ont été laminés dans certaines localités comme Dakar. Abdoulaye Diouf Sarr, Omar Guèye, Amadou Hott, Pr Ismaël Madior Fall ont tous «coulé» face à la vague de Yewwi Askan Wi.
A cela, s’ajoute le fait que ses plus farouches opposants comme le leader du Pastef Ousmane Sonko, Barthelemy Dias et le philosophe Babacar Diop se sont emparés des villes très stratégiques comme Dakar, Thiès et Ziguinchor. Certains observateurs parlent même de l’axe du ‘’mal‘’ politiquement pour le chef de l’Etat. Au même moment, son frère Aliou Sall a perdu la bataille de Guédiawaye au profit de Ahmed Aïdara.
Ainsi en prenant la décision de respecter le calendrier électoral en tenant les législatives en fin juillet 2022, le Président Macky Sall prend le risque d’affronter une coalition Yewwi Askan Wi qui amadoue depuis quelques jours l’électorat du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) pour se renforcer davantage avant l’élection des députés.
Et si l’actualité politique du pays n’est pas de tout repos pour Macky Sall, sur le plan international, elle est aussi particulièrement turbulente avec la recrudescence des coups d’Etat militaires dans la sous-région. Le président de la Guinée Bissau a été testé négatif de justesse au ‘’variant Goita‘’. Et les sanctions contre le Mali mettent le Sénégal dans une situation inconfortable sur le plan géopolitique, et difficile sur le plan économique. Plusieurs économistes pensent que Macky Sall s’est tiré une balle dans le pied en acceptant sans rechigner l’embargo de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre un pays quifaittourner l’économie du Sénégal.
PRÉSIDENT D’UNE UA MALADE DE SA DÉPENDANCE
Malgré des progrès considérables de l’Union Africaine (UA) qui va fêter ses 20 ans cette année après avoir succédé en 2002 à l’Organisation de l’Unité Africaine (Oua) créée en 1963, le Président Macky Sall assurera la présidence d’une organisation qui a plusieurs défis à relever. Qualifiée de «syndicats de chefs d’Etat qui se couvrent mutuellement», la pertinence de l’UA est remise question. Elle est critiquée souvent pour son manque de vision panafricaine. Son manque d’autonomie financière pose aussi problème. Elle dépend trop des financements extérieurs, malgré la réforme initiée par le Président rwandais Paul Kagamé en 2018. En guise d’illustration, 66% de son budget de 2022 qui s’élève à 650 millions de dollars proviennent de partenaires internationaux comme l’Union Européenne et la Chine. Il faut souligner aussi que les gros contributeurs du continent comme l’Afrique du Sud, le Maroc, le Nigeria et l’Algérie peinent à honorer leurs engagements.
Le président Macky Sall qui mise toutefois sur les conseils de sa Task-Force composée de personnalités expérimentées comme l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, l’ex-représentant permanant de l’Organisation des Nations Unies (Onu) Oumar Ba ou encore le général Babacar Gaye, devra faire face en tant que Président de l’UA, à la menace terroriste qui sévit dans le Sahel. A cela, viennent se greffer les affaires courantes du pays dans un sillage où il manquera de temps. Un Premier ministre ne sera pas de trop manifestement dans son gouvernement. Et dans ce cadre, le Sénégal est pendu à ses lèvres et a hâte de connaître le nouveau locataire de la Primature. Et peut-être aussi son dauphin …
Litige sur la paternité de la société Aylin Suarl
Le contentieux judiciaire opposant l’homme d’affaire Hacène Boufenchouche de nationalité algérienne et Mor Guèye de Khelcom Fish, sur la paternité de la société Aylin Suarl, est loin de connaître son épilogue. Nos sources renseignent que suite à la plainte déposée par l’homme d’affaires algérien au tribunal de Pikine contre Mor Guèye pour abus de confiance, le procès qui devait se tenir hier a été renvoyé jusqu’au mois de mars prochain. Un renvoi qui inquiète l’homme d’affaires algérien qui accuse Mor Guèye d’avoir falsifié les documents de sa société pour l’exproprier. Il soutient également que M. Guèye est appuyé dans cette entreprise par un responsable d’une association de mareyeurs, en l’occurrence Thierno Mbengue. En plus, il réclame 16,8 millions Fcfa à Mor Guèye. Thierno Mbengue et Mor Guèye disent attendre le verdict du tribunal.
Trois élèves déférés par la Police des Parcelles Assainies
Les violentes manifestations des élèves qui exigent la reprise correcte des apprentissages ont fait des victimes dans les rangs de la police aux Parcelles Assainies. Un auxiliaire de police a été blessé par les élèves en furie qui voulaient déloger leurs camarades du privé. Les potaches venus des lycées Sergent Malamine Camara (Ex-Limodak) et des Parcelles Assainies et de Guédiawaye ont délogé leurs camarades. Arrivés aux alentours du Cours secondaire des Parcelles Assainies (Cspa), les élèves ont alors lancé des pierres sur les limiers qui assuraient la sécurité de l’école. Surpris par la rapidité des événements, un auxiliaire de police a reçu un projectile à l’épaule. Les limiers ripostent en balançant des grenades lacrymogènes. Il s’est ensuivi des échauffourées. Les policiers ont interpellé trois jeunes manifestants. Nos sources renseignent que les trois élèves ont été déférés au parquet pour trouble à l’ordre public, participation à une manifestation non autorisée.
Birahim Diakité réclame 10 millions à Mamadou Ibra Kane
Birahim Diakité solde ses comptes avec son employeur au tribunal. Il a traduit en justice le directeur général du groupe «Africom», Mamadou Ibra Kane, pour violence et voies de fait et injures publiques. Le procès a eu lieu hier devant le tribunal correctionnel de Dakar. La partie civile accuse M. Kane de l’avoir traitée de fils de pute. Le plaignant réclame la somme de 10 millions Fcfa pour la réparation du préjudice. Devant la barre, M. Kane a nié les faits parce que, dit-il, il n’a insulté personne. Toutefois, il explique qu’au mois de juillet 2021, il avait réduit les salaires de ses employés entre 15 et 20%. Depuis lors, Birahim Diakité ne faisait plus son travail correctement. Lorsqu’il l’a convoqué dans son bureau pour discuter avec lui, cela s’est finalement transformé en échanges de propos aigre-doux. C’est ainsi qu’il a appelé le vigile pour sortir Birahim Diakité du bureau. «Fils de pute» est un juron pour moi, je ne l’ai jamais insulté, s’est-il dédouané. Le conseil de la partie civile, Me Ousmane Thiam, relève que tout le discours du prévenu tourne autour de sa personne. Pour lui, M. Kane est imbu de sa personne et n’a aucun respect pour ses employés. A en croire la robe noire, si Birahim Diakité ne fait pas bien son boulot, il n’avait qu’à le licencier au lieu de l’insulter pour l’humilier. Mamadou Ibra Kane est coutumier des faits, clame l’avocat. Quant à la défense, elle insiste que le plaignant refusait d’exécuter les tâches qu’on lui demandait de faire. Délibéré le 17 mars prochain.
Le CEM Serigne Mansour Sy doté d’une salle informatique
Pour la promotion de l’excellence et de l’innovation, l’Ambassade d’Israël vient doter le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) Serigne Mansour Sy de Tivaouane d’une salle informatique avec 25 ordinateurs d’un coût de 18 millions. Selon Ben Bourgel, ce don entre dans le cadre du cahier des charges de l’ambassade, c’est-à-dire trouver les domaines de convergence entre Israël et le Sénégal. C’est ainsi que le projet « Smart School» a été porté par l’ambassade et approuvé par le ministère des Affaires Étrangères en Israël. On a ensuite chercher des partenaires à Dakar et dans les régions, pour pouvoir ensemble apporter cette expertise israélienne, cette touche israélienne d’innovation et d’éducation. Pour lui, le souci majeur a été de trouver des partenaires qui portent également cette idée d’excellence et d’innovation. C’est dans ce cadre-là que le CEM Serigne Mansour Sy a été choisi. L’initiative entre dans le cadre global du projet “une école, une salle informatique” déroulé par l’Ambassade, pour permettre aux élèves d’être dans des conditions de performance optimale. D’autant plus que depuis 3 ans déjà, le CEM Serigne Mansour Sy fait les meilleurs résultats au Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) alors qu’il n’a été créé qu’en 2013. L’Inspecteur de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Tivaouane, Amadou Dia, estime que le nom collé à ce collège est symbolique et assez évocateur. Car Serigne Mouhamadou Mansour Sy «Boroom Daara yi» n’est pas seulement connu pour avoir été Khalife Général des Tidjanes à Tivaouane, mais surtout par l’immensité de son savoir.
Seydou Sané, nommé PCA de la Sogem/Omvs
Seydou Sané est en train de récolter les fruits de son ralliement à l’Alliance pour la République (Apr). Après le choix porté sur lui par le Président Macky Sall pour conduire la liste départementale de Benno Bokk Yaakaar (Bby) au département de Ziguinchor, il a été nommé président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion et d’Exploitation de l’Energie de Manantali (Sogem/Omvs) à l’issue de la 47e session extraordinaire d’hier du Conseil d’Administration à Nouakchott. En sus, le président de Casa Sports est désigné comme administrateur par l’Etat du Sénégal pour un mandat de quatre ans. Il remplace le Mauritanien Mohamed Taleb Amar. Sa mission sera de donner encore plus de forces à cette société ouest-africaine créée en 1997 par l’Omvs en tant que société interétatique spécialisée dans la production et le transport de l’énergie électrique.
Opération coup de poing contre les motos
Dans le cadre de la croisade contre l’insécurité sur les routes et le transport irrégulier, la police des Parcelles Assainies a mené hier une vaste opération de contrôle des motos. Les hommes du commissaire Thierno Diop ont interpellé une vingtaine de motocyclistes dont 09 ont été déférés au parquet pour conduite de motos sans pièces, défaut d’assurances et transport irrégulier. L’opération vise, selon nos sources, à sécuriser les routes et inciter les usagers à être en règle par rapport aux documents administratifs, mais aussi à démanteler les garages clandestins de motos.
Employé indélicat
Agent commercial d’une société de la place, Cheikh M. Mb. se livre parfois à des pratiques peu orthodoxes. Il a soutiré de l’argent à son patron. Le sieur Cheikh qui jouit d’une confiance aveugle de la part de son patron a reçu des commandes et les a livrées aux clients sans reverser l’argent. Pour se couvrir, il dira à son patron que les clients tardent à verser l’argent. Or, son patron a interdit les prêts. Ainsi, le cumul des factures impayées s’établit 2,265 millions Fcfa. Sommé de s’expliquer sur les factures, Cheikh M. Mb a donné des explications légères. Soupçonnant un détournement, le patron a déposé une plainte. Cheikh M. Mb. est interpellé et déféré au parquet pour escroquerie et abus de confiance.
Des dégâts collatéraux des chantiers du TER
Les travaux sur les emprises du Train Express Régional (Ter) continuent de faire des dégâts collatéraux. A Guinaw rails Sud, les populations sont restées sans eau depuis deux jours. Il en est de même pour l’unique maternité de la commune qui a arrêté ses services du fait d’un manque d’eau potable. Les engins ont même fait tomber le mur de clôture de la maternité qui est très fréquentée par les femmes de la zone. Ils ont également détruit le système d’évacuation des eaux usées. Une situation jugée inacceptable par le maire de la localité Ablaye Diop, ses administrés et le corps médical. Ils demandent au président de la République de recadrer l’Apix qui continue de causer des préjudices à Guinaw rails Sud.
Décès du Directeur du Patrimoine Culturel
Le monde de la culture est en deuil. Le ministère de la Culture et de la Communication a annoncé hier le rappel à Dieu du Directeur du Patrimoine Culturel, Abdoul Aziz Guissé. Il rend hommage à un homme engagé et d’une exquise courtoisie.
Trafic et détention de chanvre indien
La dame Ndèye Anta Mbaye, âgée de 50 ans, Aliou Lo, Alpha Sow et Khalifa Sall seront tous édifiés sur leur sort jeudi prochain. Avoir accepté que son mari dealer, Bara Dioum, l’utilise comme intermédiaire pour livrer du chanvre indien risque de coûter au moins deux années de taule à la dame Ndèye Anta Mbaye. Elle a comparu hier à la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel pour complicité de trafic de drogue. Les faits ont eu lieu dans la commune de Diourbel, il y a deux semaines lorsque la police a été informée d’un intense trafic de drogue entretenu par Bara Dioum, un dealer dont la clientèle était particulièrement composée d’adolescents. Pour mettre fin à ses manœuvres, les flics ont mis en place un traquenard afin de le prendre en flagrant délit. Le fameux soir, trois jeunes drogués, Aliou Lo, Khalifa Sall et Alpha Sow commandent pour 2.000 F Cfa deux paquets de Yamba. Mais à la place de Dioum, c’est son épouse Ndèye Anta Mbaye qui livre « l’herbe qui tue ». Elle ignorait que les policiers qui épiaient leurs moindres gestes, étaient à l’affût. Et dès que la livraison a été faite, les flics sont intervenus pour alpaguer tout ce beau monde. Ndèye Anta Mbaye jure par tous les saints qu’elle ignorait que c’était de la drogue. Devant la barre, elle a réitéré les mêmes déclarations. Son avocat, Me Assane Dioma Ndiaye, estime qu’elle ne doit pas payer pour son mari qui a pris la fuite. Aussi, a-t-il plaidé la relaxe. L’affaire a été mise en délibéré pour le jeudi 12 prochain.
Macky Sall au sommet de la Cedeao
Le Président Macky Sall a pris part hier au sommet extraordinaire de la Cedeao qui s’est tenu à Accra. L‘ordre du jour a porté sur la crise politique au Burkina Faso, suite au coup d’Etat perpétré par les militaires, la situation au Mali, en Guinée et la tentative de coup d’Etat manqué en Guinée Bissau. A la fin de la rencontre, le chef de l’Etat va s’envoler pour Addis-Abeba où il participera, les 5 et 6 février, au sommet de l’Union Africaine au cours duquel il accédera à la présidence en exercice. De l’Ethiopie, le Président Sall se rendra aux Comores les 7 et 8 février. Le Président Sall est attendu à Dakar le 9 février.
DECES DE ABDOUL AZIZ GUISSE, DIRECTEUR DU PATRIMOINE CULTUREL
Historien de formation, Abdoul Aziz Guissé est directeur du Patrimoine culturel au Sénégal depuis 2015. Parmi ses derniers grands chantiers, le dossier du classement du Cebbu jen au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Le monde de la culture du Sénégal est en deuil, avec la disparition hier du directeur du Patrimoine culturel du ministère de la Culture et de la communication, Abdoul Aziz Guis¬sé, qui sera inhumé aujourd’hui à Bambilor.
Historien de formation, Abdoul Aziz Guissé est directeur du Patrimoine culturel au Sénégal depuis 2015. Parmi ses derniers grands chantiers, le dossier du classement du Cebbu jen au Patrimoine mondial de l’Unesco. L’acceptation de ce dossier et le classement du plat national sénégalais ont été une grande satisfaction pour le pays.
Auparavant, M. Guissé avait participé à l’équipe chargée de piloter l’inscription du Kankurang (2006 -2008) et du Xooy (2013) sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Coordonnateur du projet d’inventaire des musiques traditionnelles au Nord et au Sud du Sénégal entre 2013 et 2015, il fut également formateur national et superviseur du projet d’inventaire du Patrimoine culturel immatériel (Pci) au Sénégal, entre 2016 et 2019. Ce projet a permis d’inscrire 59 nouvelles expressions culturelles.
Le répertoire de ce patrimoine a d’ailleurs été publié au mois de juin dernier, sous la forme d’un petit ouvrage répertoriant et expliquant l’ensemble des expressions culturelles que chacune des 14 régions du Sénégal a pu définir.
AVIS D’EXPERTS – MAYACINE MAR ET SERIGNE SALIOU DIA REVISITENT LE PARCOURS DES LIONS
Le directeur technique national, Mayacine Mar, et le sélectionneur des U17, Serigne Saliou Dia, ont apprécié à sa juste mesure, la prestation de l’Equipe nationale face au Burkina, mercredi en demi-finale de la Can 2021
Woury DIALLO (Envoyé spécial au Cameroun) – |
Publication 04/02/2022
Le directeur technique national, Mayacine Mar, et le sélectionneur des U17, Serigne Saliou Dia, ont apprécié à sa juste mesure, la prestation de l’Equipe nationale face au Burkina, mercredi en demi-finale de la Can 2021. Une victoire nette de la bande à Sadio Mané, sous la houlette du sélectionneur, Aliou Cissé, désormais adulé par le «Sénégal du foot », après avoir subi des années de critiques.
«Je suis content pour les joueurs, le staff et tous les Sénégalais. Ce moment était attendu, on a tout entendu, mais nous sommes restés dans notre conviction. Nous avons su à chaque moment relever le niveau de notre jeu. Ce n’était pas facile au début avec les nombreux problèmes que nous avons rencontrés avant la Can. Nous savions qu’au moment d’arriver à ces stades de quart, demi-finale et de finale, nous montrions plus d’arguments par rapport à la fraîcheur physique, mais également niveau expérience pour avoir joué plusieurs fois des Can. On ne changera pas notre manière de nous préparer. On ne va rien changer de notre habitude», a confié Mayacine Mar.
Quant à Serigne Saliou Dia qui faisait partie des techniciens sénégalais désignés pour superviser les adversaires du Sénégal, il note l’exploit réalisé par l’équipe en se qualifiant en finale pour une deuxième fois de suite. «Deux finales consécutives, je crois que c’est une première pour le football sénégalais. On a vu une équipe qui est montée en puissance dans le jeu. Une équipe qui a essayé de dérouler progressivement son jeu et au bout, elle arrive en finale», souligne-t-il.
Avant de saluer le travail du sélectionneur et des membres du staff technique. «Il fallait grandir pendant la compétition après une préparation compliquée. Les gosses méritent cette victoire. On félicite Aliou, on félicite tous les joueurs, tout le staff», a-t-il conclu.
MANE-SALAH, UN DUO INSEPARABLE
C’est désormais chose faite. Les Lions du Sénégal vont tenter de remporter leur première Coupe d’Afrique des nations face aux Pharaons d’Egypte, septuples vainqueurs de la compétition
Woury DIALLO (Envoyé spécial au Cameroun) |
Publication 04/02/2022
La finale de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations 2021 va opposer les Lions du Sénégal aux Pharaons d’Egypte, dimanche 6 février 2022, au stade Olembe de Yaoundé. Déjà opposés pour les barrages du Mondial, Sadio Mané et Mo Salah vont se disputer le trophée continental dimanche.
Le Sénégal attendait depuis mercredi de connaître son adversaire pour la finale après avoir éliminé en demi-finale le Burkina Faso, 3-1. C’est désormais chose faite. Les Lions du Sénégal vont tenter de remporter leur première Coupe d’Afrique des nations face aux Pharaons d’Egypte, septuples vainqueurs de la compétition.
Les Pharaons d’Egypte ont éliminé les Lions Indomptables du Cameroun, ce jeudi 3 février 2022, devant leur public, au stade Olembe de Yaoundé, à l’issue de l’épreuve de tirs au but 3-1 après 0-0 à la fin des prolongations.
La finale de la Can va donc opposer l’Equipe sénégalaise avec comme leader d’attaque Sadio Mané et celle égyptienne conduite par le capitaine Mohamed Salah.
Cette finale sera également un avant-goût des barrages pour la Coupe du monde 2022 au Qatar qui va opposer les deux équipes au mois de mars prochain.
Cette opposition va devenir le classique de l’année 2022 pour tous les fans du football africain ! Tombeur du Came¬roun (0-0, 3-1 tab) ce jeudi aux tirs au but, l’Egypte s’est qualifiée pour la finale de la Can 2021 où elle affrontera le Sénégal dimanche au Stade d’Olembe, à Yaoundé.
On ne sait pas encore si on assistera à un premier sacre des Lions de la Teranga ou à un 8e couronnement des Pharaons, mais une chose est sûre : le perdant aura droit à une revanche… et très rapidement !
En effet, étonnante coïncidence, le tirage au sort des barrages de la Coupe du monde 2022, effectué le 22 janvier dernier, a également débouché sur un choc Sénégal-Egypte, ce qui signifie que les deux pays et leurs deux stars, Sadio Mané et Mo Salah, se retrouveront à deux reprises entre les 21 et 29 mars 2022 (aller au Caire, retour à Dakar) pour se disputer une place pour le Qatar. Reste à savoir qui abordera cette double confrontation dans la peau du champion d’Afrique…
Rappelons que les deux équipes ne se sont jamais retrouvées en finale d’une Can. Mais les Sénégalais ont une revanche à prendre pour avoir été sortis en demi-finale en 2006.
LA NOUVELLE MARQUE DE FABRIQUE DE CISSE : USER L’ADVERSAIRE, AVANT DE L’ACHEVER !
Face à la presse, Aliou Cissé avait en effet lâché : «Pour ce match contre le Cap Vert. On ne doit pas faire n’importe quoi non plus ; on ne doit pas confondre vitesse et précipitation. C’est un match qui va durer et plus ça dure pour nous, mieux c’est.»
Ses propos d’avant-match contre les Requins Bleus avaient surpris plus d’un. Face à la presse, Aliou Cissé avait en effet lâché : «Pour ce match contre le Cap Vert. On ne doit pas faire n’importe quoi non plus ; on ne doit pas confondre vitesse et précipitation. C’est un match qui va durer et plus ça dure pour nous, mieux c’est.»
Une position qui pouvait surprendre venant d’un sélectionneur d’une Equipe du Sénégal, première en Afrique, vice-championne d’Afrique et qui jouait contre une équipe du Cap-Vert largement à sa portée.
Une montée en puissance de l’équipe «programmée»
Mais en fait, à travers ces propos, Aliou Cissé lançait un message aux observateurs pour leur faire savoir qu’ils vont voir un «nouveau Sénégal» dans cette Can camerounaise. Un Sénégal réaliste, bien ancré dans ses fondamentaux, qui tient à respecter tous ses adversaires et qui va prendre son temps pour faire la décision.
Au premier tour une telle stratégie a fait défaut, du fait des nombreuses absences et impairs notés dans la Tanière.
Par contre, pour les 8es de finale (Cap-Vert), quarts (Gui¬née Equatoriale) et demies (Bur¬kina), on a vu une Equipe du Sénégal gérer ses premières périodes avant de faire la différence en seconde mi-temps. Et cela grâce à une bonne maîtrise du jeu de son adversaire, sans vitesse ni précipitation et le tout couronné par un coaching ga¬gnant.
Du coup, une seule phrase revenait partout à chaque succès des coéquipiers de Sadio Mané : «Le Sénégal monte en puissance !»
En fait, c’est comme si cette montée en puissance était programmée par Aliou Cissé et ses hommes qui ont surtout misé sur leur expérience, leur vécu et leur talent (N’est-ce pas Sadio Mané ?), pour s’ouvrir les portes d’une deuxième finale de Can d’affilée.
L’Egypte aussi… prend son temps
Une finale que les Lions vont jouer contre un adversaire qui «copie» un peu la stratégie de Aliou Cissé, en tentant d’user son adversaire pour l’achever pour un coup d’éclat ou par les tirs aux but, comme le Came¬roun en a été la victime hier soir.
Du coup, tous les ingrédients sont réunis pour une finale très tactique dimanche soir à Yaoundé. Mais encore faudrait-il que la pelouse très glissante du stade d’Olembé ne vienne gâcher le spectacle.
VIDEO
LE RESUME DE L'ACTUALITE DE CE VENDREDI 4 FEVRIER SUR ZIK FM
Le point des parutions de ce vendredi 4 février lues et présentée sur Zik Fm
Le point des parutions de ce vendredi 4 février lues et présentée sur Zik Fm par Fabrice Nguéma
LE COMBAT SE POURSUIT
Après sa défaite dans sa reconquête de la mairie de Guédiawaye, Aliou Sall appelle ses militants à se donner la main. Le maire sortant compte poursuivre le combat, certainement en direction des prochaines élections législatives
Après sa défaite dans sa reconquête de la mairie de Guédiawaye, Aliou Sall appelle ses militants à se donner la main. Le maire sortant compte poursuivre le combat, certainement en direction des prochaines élections législatives.
Sa réaction était très attendue après son revers surprise à la mairie de Guédiawaye. Aliou Sall a rompu le silence hier pour analyser les résultats du 23 janvier dernier. Après avoir remercié la population de Guédiawaye, le maire battu a souligné que «durant 7 bonnes années, la population nous a accompagnés dans le travail. Pour les ambitions qu’on avait au début, la plupart ont été réalisées».
D’ailleurs, M. Sall compte surfer sur ces réalisations pour un retour au premier plan. Celui qui va rendre les clefs de la Ville de Guédiawaye à Ahmed Aïdara dans quelques jours, ne compte pas baisser les bras. En filigrane, il vise les prochaines Législatives, fixées au 31 juillet 2022. «Le combat se poursuit et il faut qu’on se donne la main. Nous sommes allés aux élections et on a été battus. C’est normal parce que nous sommes en démocratie», a souligné Aliou Sall qui recevait ses partisants chez lui.
L’ancien directeur de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) déclare que cette défaite ne va pas le décourager. «Nous avons tout fait pour les élections. Tout ce qui nous a semblé juste et qui pouvait nous amener à gagner, nous l’avions fait. Mais l’homme propose, Dieu dispose. Et nous souhaitons très bon succès à nos successeurs», a ajouté Aliou Sall.
A Guédiawaye, beaucoup cogitent encore sur les raisons qui ont entraîné la défaite du président de l’Association des maires du Sénégal (Ams) devant le candidat de la coalition Yewwi askan wi, Ahmed Aïdara. Le maire sortant de Guédiawaye n’a finalement pas échappé à la vague de Yaw dans la région de Dakar.