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15 août 2025
SENEGAL-EGYPTE, LE ONZE PROBABLE
Ce vendredi, le Sénégal se déplace au Caire pour affronter l’Egypte pour la manche aller des barrages de la Coupe du monde 2022. Ce sera le premier match des champions d’Afrique après leur titre acquis le 6 février dernier devant l’Egypte.
Ce vendredi, le Sénégal se déplace au Caire pour affronter l’Egypte pour la manche aller des barrages de la Coupe du monde 2022. Ce sera le premier match des champions d’Afrique après leur titre acquis le 6 février dernier devant l’Egypte. Pour ce match, Aliou Cissé ne devrait faire aucun changement par rapport à l’équipe qui s’est imposée face à l’Egypte lors de la finale de la CAN. Le doute était permis sur le poste de latéral droit, avec Youssouf Sabaly, qui performe avec le Bétis Séville, face à Bouna Sarr, qui joue très peu, mais Cissé a opté pour la continuité avec le latéral du Bayern. Ismaila Sarr, qui n’a pas joué les derniers matches de Watford pour cause de blessure, est également annoncé partant avec le Sénégal. En défense, la paire Kalidou Koulibaly – Abdou Diallo, très solide durant la CAN, devrait être reconduite. La composition probable de l’équipe du Sénégal face à l’Egypte : Edouard Mendy / Bouna Sarr, Kalidou Koulibaly (cap), Abdou Diallo, Saliou Ciss / Cheikhou Kouyaté, Idrissa Gana Gueye, Nampalys Mendy / Ismaila Sarr, Famara Dhiédiou et Sadio Mané.
LA DATE DU DEBUT DU RAMADAN ENCORE CONTREVERSEE
A travers un communiqué de presse daté du 13 mars et relayé par le groupe Franceinfo, le CFCM (Conseil français du culte musulman), instance représentative de l’Islam en France, a annoncé la date astronomique de début du mois de ramadan
A travers un communiqué de presse daté du 13 mars et relayé par le groupe Franceinfo, le CFCM (Conseil français du culte musulman), instance représentative de l’Islam en France, a annoncé la date astronomique de début du mois de ramadan : « Conformément aux données scientifiques, la conjonction de la nouvelle lune de Ramadan 1443H aura lieu le 1er avril 2022 à 06h24 heures (UTC). La visibilité de la lune sera possible le même jour sur le continent américain et une partie du continent africain », a affirmé le bureau de l’instance, qui déclare ensuite que le « samedi 2 avril 2022 est le premier jour de Ramadan de l’année 1443H » (en France).
Le communiqué de la Conacoc : «Nous sommes à 10 jours du début du Ramadan 2022»Sélectionné pour vous :
Le communiqué de la Conacoc : «Nous sommes à 10 jours du début du Ramadan 2022»
Mais ce qui retient notre attention, c’est la phrase : « La visibilité de la lune sera possible le même jour sur le continent américain et une partie du continent africain ». Ce qui veut dire qu’il y a des chances que le croissant lunaire soit visible au Sénégal ou dans la sous-région dès le vendredi 1er avril, faisant du samedi 2 avril, par conséquent, le premier jour du ramadan. Pourtant, malgré ces prédictions des scientifiques, la Conacoc n’observera pas le croissant lunaire le vendredi 1er avril, mais seulement le samedi 2 avril.
Nous en sommes au stade de probabilité de la part de scientifiques, certes, mais ces probabilités devraient pousser les imams de la Conacoc, au moins, à observer la lune au Sénégal à partir du vendredi 1er avril et non le samedi 2 avril. Après tout, plusieurs pays se fient aux données scientifiques pour déterminer la date du début du ramadan. Le vendredi 1er avril, si le croissant n’est pas aperçu, il serait alors normal de ne pas jeûner le samedi et attendre les résultats de l’observation du samedi soir (et probablement jeûner le dimanche 3 avril).
Mais observer la lune le samedi, alors qu’il y a des chances que le croissant lunaire soit aperçu en Afrique dès le vendredi, risque de créer la division sur la date du début du ramadan. Les dernières années nous l’ont montré, plusieurs sénégalais ne débutent pas le ramadan le même jour.
CINQ DUELS AFRICAINS DÉCISIFS POUR ALLER AU MONDIAL
Les éliminatoires africaines pour la Coupe du monde 2022 de football s’achèvent les 25 et 29 mars avec les derniers tours allers et retours. Présentation des confrontations RD Congo-Maroc, Cameroun-Algérie, Mali-Tunisie, Ghana-Nigeria et Égypte-Sénégal
Le 29 mars, on connaîtra enfin les cinq équipes qui représenteront l’Afrique à la Coupe du monde 2022 de football, prévue du 21 novembre au 18 décembre au Qatar. Ce soir-là auront eu lieu les cinq barrages retour, organisés quatre jours après les matchs aller.
RD Congo – Maroc
Le match aller est prévu le vendredi 25 mars à Kinshasa à 15h TU et le deuxième acte le mardi 29 mars à Casablanca à partir de 19h30 TU. Mais les hostilités ont déjà commencé hors du terrain, la délégation marocaine se plaignant des conditions d’accueil en RDC.
C’est que les deux équipes jouent gros : les Marocains veulent disputer une deuxième Coupe du monde de suite et les Congolais une seconde tout court après celle de 1974.
Les deux sélectionneurs ont la pression. Celui du Maroc, Vahid Halilhodzic, après l’élimination des Lions de l’Atlas en quarts de finale de la dernière Coupe d’Afrique des nations. Et Hector Cuper, celui des Léopards, choisi pour ramener le Congo aux sommets.
Mali – Tunisie
Ces deux équipes-là se connaissent bien. Elles se sont affrontées il y a deux mois à la CAN 2022 et les Maliens s’étaient imposés 1-0. Les Aigles devront faire au moins aussi bien à Bamako le 25 mars (coup d’envoi à 17h TU), s’ils veulent résister le 29 (à partir de 19h30 TU) à Radès.
En ligne de mire, pour eux, une première participation historique à la Coupe du monde. Le sélectionneur Mohamed Magassouba se sait attendu au tournant, après l’élimination de son équipe en huitième de finale de la Coupe d’Afrique.
Pour la Tunisie, se qualifier est avant tout une affaire de régularité, après avoir pris part au Mondial 2018.
LES PATRONS DE PRESSE FONT BLOC DERRIERE MAMADOU IBRA KANE
Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a tenu une assemblée générale extraordinaire dans les locaux de DMédia, ce jeudi 24 mars 2022. Principal ordre du jour : le cas de Mamadou Ibra Kane a annoncé sa démission
Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a tenu une assemblée générale extraordinaire dans les locaux de DMédia, ce jeudi 24 mars 2022. Principal ordre du jour : le cas de Mamadou Ibra Kane a annoncé sa démission en début de semaine après sa condamnation par la justice pour injures publiques. Les patrons de presse ont affiché leur solidarité à leur pair et ont “rejeté à l’unanimité sa démission”, apprend-on dans un communiqué de la structure. “D’abord, l’affaire opposant Mamadou Ibra Kane à un de ses ex-employés est encore pendante devant la justice. Aucune condamnation définitive n’étant encore prononcée, l’assemblée estime que le Président du CDEPS a toute la légitimité pour continuer à exercer sa fonction, bénéficiant encore et toujours de la confiance de ses pairs”, se justifient-ils.
Ils estiment, en outre, “que le Président du CDEPS est en train d’abattre un excellent travail au niveau de l’organisation, dans une étape décisive pour le patronat de presse qui fait face à des dossiers urgents et très sensibles, entre autres : les mutations de l’aide à la presse avec le nouveau Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP) mis en place en 2021; le processus d’élaboration du Code de la Publicité qui est en phase de finalisation ; lee soutien du CDEPS au groupe EXCAF TELECOM, qui est au cœur d’une opération sournoise de démantèlement”.
Le CDEPS annonce, enfin, qu’il “va commettre un pool d’avocats pour assurer sa défense devant les tribunaux sénégalais. Aucun effort ne sera ménagé par ses membres pour faire annuler cette condamnation actée sur la base d’un enregistrement frauduleux d’un ex-employé”.
Inaugurations et Tournées
Le chef de l’Etat tient à remporter largement les Législatives à venir. Il est en train de se donner tous les moyens pour y arriver. Pour ce faire, il a lui-même pris en main le dossier : aucune liste parallèle autorisée. Mieux, il a pris son bâton de pèlerin. Après Tambacounda où il a recadré ses responsables qui se donnaient en spectacle, il a non seulement envoyé des émissaires pour réconcilier les uns et les autres, mais il a décidé de mettre la main à la pâte à travers des inaugurations, de bons prétextes pour faire de la politique en perspective des Locales. Ce week-end, en perspective de l’inauguration de l’hôtel à Pointe Sarène et du pont de Foudioungne, Macky Sall va recevoir les différents responsables de Bby de Mbour et Foundiougne pour les amener à s’unir et à voter pour la liste Bby. Auparavant, le Président se rend ce vendredi au Ghana, au sommet de la Cedeao auquel prendra part, à la surprise générale, le nouvel homme fort de Bamako, objet pourtant d’un embargo de la même organisation sous régionale.
Expulsions de ressortissants sénégalais
Le président de l’Ong Horizon Sans Frontières sonne l’alerte. Boubacar Sèye annonce une vague d’expulsions de ressortissants sénégalais en provenance d’Europe. Le président d’Horizon Sans Frontières a été alerté qu’une vingtaine de nos compatriotes en situation irrégulière dont 10 en Allemagne et les autres en Espagne sont sur le point d’être rapatriés. D’ailleurs, un vol spécial affrété par le Frontex pour effectuer cette phase de rapatriement quittera l’Allemagne ce mercredi(Ndlr, hier) nuit avec une escale prévue en Espagne, avant d’atterrir le jeudi 24 mars vers 6h du matin à Dakar.
Coopération entre Ucad et Cfao technologies
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et Cfao Technologie ont signé hier un accord de partenariat. Il s’agit d’une coopération qui vise à développer semble des programmes conjoints de recherche dans le domaine des TIC. L’initiative est de l’École doctorale Maths-Informatique (Edmi). D’après le Recteur de l’Ucad, Amadou Aly Mbaye, le partenariat concerne plusieurs domaines, notamment l’appui aux formations dans le domaine du numérique dont la protection des données et la cybersécurité. Dans le domaine de la recherche, le partenariat va prendre en compte les infrastructures dont la construction d’un centre de stockage. Bref, dira le Recteur, c’est une coopération multiforme qui va prendre naissance ici à Dakar et qui va très vite essaimer au Sénégal mais également au niveau de tout l’espace Cames qui compte 19 pays et beaucoup d’universités. Le Recteur rappelle également que ce partenariat suscite beaucoup d’espoir chez les étudiants, les enseignants, mais aussi l’administration parce que le numérique est devenu maintenant un domaine transversal. Pour sa part, le directeur général de Cfao, Alexis Madrange justifie ce partenariat avec l’Ucad dans ce domaine si sriptécifique qu’est la Cybersécu sont par les menaces cyber qui cable devenues une réalité impla ciété pour leurs clients. La so écosystèmcoemdpi-te bâtir un for Africa». Il gital «with Africa les 90 000 indique que parmi l’Ucad, plus étudiants inscrits à cursus spéciad-e 280 suivent un curité. lisé sur la Cybersé.
Physiciens médicaux
Le Président Macky Sall a eu écho du mouvement d’humeur des physiciens médicaux qui réclament une amélioration de leurs salaires. C’est pourquoi, en conseil des ministres hier, se prononçant sur la gestion statutaire des physiciens médicaux dans la fonction publique, le chef de l’Etat a demandé au ministre de la Santé et à son collègue de la Fonction publique, de prendre toutes les mesures adéquates afin d’accroître les recrutements et améliorer le cadre de gestion statutaire des physiciens médicaux, en service dans les hôpitaux.
9e Forum de l’eau
Restons à la rencontre hebdomadaire du gouvernement pour dire que le président de la République a saisi la tribune pour remercier les chefs d’Etat et de gouvernement, les responsables d’institutions multilatérales, les experts du secteur et autres participants, qui ont rehaussé par leur présence la qualité et le succès de cet évènement historique qui replace les questions liées à l’eau au cœur des débats et de l’agenda du développement mondial. Dans le même sillage, le Président Sall félicite le gouvernement pour le succès de la cérémonie d’ouverture du 9e Forum de l’Eau riche en termes de messages, de plaidoyers et d’engagements. Aussi, il adresse ses félicitations à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs), lauréate du Grand Prix Hassan II de l’Eau. Ainsi, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de veiller à l’application des engagements de la déclaration de Dakar ; document avant-gardiste, qui dessine une feuille de route consensuelle pour le renforcement du secteur de l’eau dans la dynamique de l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD6).
Adoption du projet de loi sur le contenu local
Le gouvernement veut faire bénéficier aux entreprises locales les retombées de l’exploitation des ressources minières. En conseil des ministres hier, le gouvernement a adopté le projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier. En outre, le projet de décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la Santé publique et de l’Action sociale a été validé en conseil des ministres.
Babacar Diop, Sg de l’Anaser
Le chef de l’Etat a renforcé l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal au Royaume des Pays-Bas, Momar Guèye. Il est nommé cumulativement avec ses fonctions ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de la Reine de Danemark, avec résidence à la Haye. Par ailleurs, le chef de l’Etat a promu l’ingénieur en génie civil, Babacar Diop, Secrétaire général de l’Agence nationale de Sécurité routière (Anaser), en remplacement de Sophie Diallo.
Grève de la faim des orphelins de la guerre du Golfe
La fatigue est visible sur les visages des orphelins de la guerre du Golfe en grève de la faim depuis lundi. Hier, deux fils des soldats sénégalais décédés pendant la guerre du Golf, en diète, ont été évacués au Samu. Ces filles et fils des Jambaar tombés en Arabie Saoudite réclament à l’État du Sénégal 101 millions FCFA d’indemnités qui ont été versés par le gouvernement saoudien. A les en croire, seul 1 million FCFA a été donné à chaque famille des victimes et des rescapés. Leur porte-parole Cheikh Arona Badji promet d’aller jusqu’au bout, car à chaque fois que des grévistes seront évacués à l’hôpital, ils seront remplacés par d’autres. C’est une manière pour eux de maintenir le mouvement d’humeur le plus longtemps possible. Il prévient qu’ils n’arrêteront pas la diète tant qu’ils n’auront pas satisfaction.
Aïssatou Seydi libérée
Arrêtée avant-hier pour être restée des mois sans venir signer au greffe parce qu’étant sous contrôle judiciaire, l’épouse de Mamadou Diop dit Diop Iseg a humé hier l’air de la liberté. En effet, Aïssatou Seydi a été placée en détention à la Maison d’arrêt et de correction de Liberté 6, par le juge du 8e cabinet pour non-respect des conditions de son contrôle judiciaire. Pourtant, le juge lui a récemment restitué son passeport. Pour rappel, c’est une maison à Sicap Sacré-Cœur qui oppose Aïssatou Seydi à son époux Mamadou Diop dit Diop Iseg. M. Diop avait d’abord laissé entendre que la villa en question lui appartenait et que son épouse aurait volé son argent pour se payer cette maison. Ces accusations n’ayant pas prospéré, c’est grâce à sa plainte pour faux et usage de faux en écriture publique qu’il a réussi à coincer celle-ci qui a été, pendant plus de 22 ans, sa moitié. À noter aussi que le couple Diop est toujours marié et que le 8 mars dernier, à la demande d’Aïssatou Seydi, le tribunal devait se pencher sur la requête de divorce déposée par l’épouse. Mais ni Diop Iseg ni ses avocats ne s’étaient présentés à l’audience.
L’époux de Ndèye Khady Ndiaye entendu comme témoin
Ndèye Khady Ndiaye, interrogée dans le fond mardi, son époux a pris le relais hier face au doyen des juges d’instruction. Ibrahima Coulibaly a été entendu comme témoin dans l’affaire Adji Sarr Ousmane Sonko. Mais son audition n’a pas été aussi longue que celle de son épouse.
Les activistes libérés
Après leurs interpellations pour violation de l’arrêté interdisant leur marche, les activistes ont finalement été relâchés dans la soirée. D’après les informations de «L’As», ils ont tous été libérés. A rappeler que Guy Marius Sagna, Abdou Karim Guèye, Pape Abdoulaye Touré ont été arrêtés devant le ministère de l’Intérieur, en marge d’une manifestation contre le parrainage.
Accord Sones-BEI pour les branchements sociaux
Le Sénégal et l’équipe Europe (Union européenne et Banque européenne d’investissement) ont signé un document confirmant un don de 5,55 millions d’euros, soit 3,6 milliards FCFA pour la réalisation de branchements sociaux à l’échelle nationale. En fait, cette politique de branchements sociaux permet aux démunis d’avoir un accès gratuit à un branchement pour l’accès à l’eau potable pour tous. Ce don intervient après un prêt de 64,5 millions d’euros, soit 42,2 milliards CFA que la BEI a accordés au projet de lutte contre la Covid-19 en février 2021.
Le vice-président de la Bad reçu par Thérèse Faye Diouf
L’Administrateur général du Fongip, Thérèse Faye Diouf entourée de son équipe, a reçu hier le vice-président de la Banque Africaine de Développement (Bad), Solomon Quaynor, pour une séance de travail.Il s’agissait d’échanger sur le portefeuille partenarial, mais aussi sur les stratégies d’intervention du Fongip dans un écosystème financier de plus en plus exigeant. L’Administrateur général du Fongip a fait un tour d’horizon des missions et les résultats engrangés par la structure. Thérèse Faye Diouf a également mis le curseur sur les perspectives, surtout en termes de partenariat et d’accompagnement de la Bad. Pour sa part, Solomon Quaynor a réaffirmé l’ambition de son institution de consolider les acquis et de renforcer le partenariat.
Six nouveaux cas de coronavirus
Six nouvelles infections de Covid19 issues de la transmission communautaire ont été dépistées à travers le territoire national, au cours des dernières vingt-quatre heures, a indiqué mercredi le ministère de la Santé et de l’Action sociale, selon l’Aps. Cinq d’entre elles ont été détectées dans la région de Dakar, l’autre cas ayant été diagnostiqué dans celle de Thiès, a-t-il précisé dans son dernier bulletin quotidien sur la pandémie. Huit patients ont été déclarés guéris. Aucun décès lié au Covid19 n’est survenu au Sénégal, ce mardi, mais un patient, dont l’état est jugé grave se trouve en réanimation. Au total, 85 838 cas de coronavirus ont été recensés dans le pays depuis le début de la pandémie, 83 841 ont été guéris, et 1 964 patients sont décédés de Covid19. Trente-deux patients se font encore soigner dans les établissements sanitaires ou à domicile. Au total, 1 459 431 personnes se sont fait vacciner contre le Covid19, depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination, le 23 février 2021, indique le bulletin.
Expo : «Picasso à Dakar, 1972-2022»
Picasso revient à Dakar après un demi-siècle, à partir du 1er avril, au Musée des Civilisations noires, à travers une exposition inédite par son contenu, son ampleur et sa résonance historique : « Picasso à Dakar, 1972-2022». D’après un communiqué reçu à «L’As», ce projet engagé dès 2016 est issu de l’engagement Musée national Picasso-Paris en faveur de la diffusion large de l’œuvre de Picasso et de relectures sans cesse renouvelées autour de sa réception. Le projet a mûri cinq années durant afin que cette exposition exceptionnelle puisse trouver au Musée des Civilisations noires un écrin parfait. Cette manifestation est donc le fruit d’une collaboration inédite et exemplaire entre quatre musées, à l’articulation de l’Afrique et de l’Europe, entre Dakar et Paris. Elle a bénéficié du soutien du ministère de la Culture et de la Communication du Sénégal, du ministère français de la Culture, de l’ambassade de France au Sénégal et de l’institut français de Dakar.
L’ISRA VA BIENTÔT LANCER UNE VARIÉTÉ DE BLÉ ADAPTÉE AU SÉNÉGAL
L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) va bientôt mettre en culture une variété de blé adaptée au Sénégal
Thiès, 24 mars (APS) - L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) va bientôt mettre en culture une variété de blé adaptée au Sénégal, a annoncé, jeudi à Thiès, Bassirou Sine, directeur intérimaire du Centre d’étude régional pour l’amélioration de l’adaptation à la sécheresse (CERAAS).
’’L’ISRA va mettre en culture, sous peu, une variété de blé cultivable au Sénégal’’, a notamment dit Bassirou Sine lors d’une journée de promotion des produits du terroir et de son savoir-faire en matière de transformation, dans le cadre du programme d’autonomisation des femmes en agriculture, appuyé par l’Union africaine, et dénommé Empowering Women in agriculture (EWA).
M. Sine a relevé que dans le contexte actuel de hausse des cours mondiaux du blé, cette variété de blé tropicalisée allait être une opportunité pour les opérateurs économiques nationaux.
La rencontre organisée par la plateforme nationale des femmes ‘’Deugg moo woor - Tekki thi sa biir gokh’’ au CERAAS, un centre de l’ISRA, situé au sein de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA) de Thiès, était axée sur le thème ‘’L’égalité des chances dans le secteur agricole pour une nutrition saine et durable’’.
En plus des femmes, elle a enregistré la présence d’élus locaux, de responsables de diverses structures, de partenaires financiers, etc.
’’Le ministère de l’Agriculture a reçu l’instruction de cultiver du blé au Sénégal pour réduire la dépendance par rapport aux importations’’ de cette céréale, a ajouté dans le même sillage, Amadou Oury Diallo, conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Le technicien a noté que l’ISRA avait mis au point en 15 ans huit variétés de blé, mais qui n’ont jusque-là pas suscité l’intérêt des opérateurs sénégalais. Le contexte actuel est une opportunité pour les valoriser, a-t-il ajouté.
Le blé, utilisé dans la fabrication du pain, un produit de grande consommation au Sénégal, est une céréale qui pousse d’habitude dans les pays tempérés.
Pour M. Diallo, avec la hausse des cours mondiaux du blé, du fait de la pandémie de covid-19 et de la guerre ukrainienne, l’Afrique doit ’’transformer les contraintes en opportunités’’.
’’Seule l’autosuffisance alimentaire peut nous aider à nous en sortir’’, a-t-il dit, relevant que le continent a le potentiel pour ce faire, avec sa population à majorité jeune, ses femmes, ses terres, ses eaux.
Il estime que cette autosuffisance ne saurait être atteinte sans l’implication des femmes.
’’Deugg moo woor’’ est une plateforme conjointe mise sur pied dans le cadre d’une collaboration entre les ministères en charge de la femme et celui de l’agriculture. Elle a vu le jour, lors de la journée nationale du fonio de 2019.
La valeur économique et nutritive du fonio, qui est train de passer d’une culture traditionnelle à une culture de rente, a été louée lors de cette rencontre qui se voulait journée aussi une célébration a posteriori de la journée internationale de la femme.
Concernant le thème de la journée, Binta Diop, Envoyée spéciale de l’UA, a relevé que les femmes constituent 70 à 80% de la main d’œuvre agricole.
Pendant ce temps, elles ne détiennent que 15% des terres au Sénégal, a ajouté Boury Dia, qui représentait le ministère en charge de la Femme, précisant que l’objectif est d’atteindre l’équité dans ce domaine, d’ici 2030.
Selon Binta Diop, qui est aussi fondatrice de Femme Afrique solidarité, l’Union africaine a déclaré 2022 année de l’agriculture pour nourrir l’Afrique.
L’initiative EWA, a-t-elle noté, sera sur la ligne de départ dans les 10 pays pilotes choisis, parmi lesquels, le Sénégal.
La rencontre a été mise à profit pour exposer, vendre et faire des produits agricoles transformés par les femmes.
GUY MARIUS SAGNA RECOUVRE LA LIBERTE A 50 KM DE LA VILLE
« La police sénégalaise m’a jeté dans la brousse en pleine nuit alors que le commissariat après m’avoir fouillé en y entrant a noté et gardé mes 23 000 francs Cfa et les clés de ma maison.
La suite de la manifestation pacifique pour dénoncer le système du parrainage est des plus surprenantes. Après leur placement en garde en vue, le chef de file de Frapp a vécu un coup fourré de la police. Guy Marius Sagna dit s’être retrouvé à 50 km de Dakar.
« La police sénégalaise m’a jeté dans la brousse en pleine nuit alors que le commissariat après m’avoir fouillé en y entrant a noté et gardé mes 23 000 francs Cfa et les clés de ma maison. Mais, en me jetant dans la brousse, ils ne m’ont pas rendu mon argent, ni les clefs » a déclaré l’activiste.
Guy Marius Sagna ne doute pas de la volonté de la police de lui avoir imposé de parcourir 50 Km à pied. Cependant, il explique qu’une fois à son domicile, il était encore contraint de passer la nuit à la belle étoile. Selon ses dires, le commissariat central détient toujours ses 23 000 francs Cfa et les clés de sa maison.
En dénonçant la pratique des moins insolites, le chef de file de Frapp prend l’opinion à témoin. « Tout ce qu’on trouvera chez moi d’ici mille ans y aura été introduit par la police et Macky Sall » a-t-il averti.
Le même sort est réservé aux autres activistes. Guy Marius Sagna révèle que certains d’entre eux se sont retrouvés aux filaos de Guédiawaye, d’autres à Rufisque, à Bargny, à Tivaouane Peulh ou dans l’autoroute à péage de Keur Massar. Tous ces activistes ont été libérés à une vingtaine de kilomètres du centre-ville.
La marche du mercredi 23 mars avait, en effet, pris fin à l’arrestation de Guy Marius et d’autres activistes.
OUMAR GUEYE LANCE UN PROJET DE FINANCEMENT CLIMATIQUE DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
Le ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’Aménagement du territoire, Oumar Gueye, a lancé officiellement, jeudi à Dakar, le Projet Financement climatique des Collectivités territoriales (PFCCT)
Dakar, 24 mars (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’Aménagement du territoire, Oumar Gueye, a lancé officiellement, jeudi à Dakar, le Projet Financement climatique des Collectivités territoriales (PFCCT), en ancrage au Programme national de développement local (PNDL).Il s’agit du projet-pilote, financé par le Fonds pour le changement climatique en Afrique (FCCA), crée en 2002 au sein de la BAD (Banque africaine de développement).
’’Le Sénégal a très tôt pris les devants en mettant en place des stratégies et politiques visant à réduire l’empreinte des changements climatiques’’, a-t-il notamment indiqué lors de la cérémonie de lancement officiel du PFCCT.
Il a transmis, à cette occasion, les salutations du chef de l’Etat ainsi que ses remerciements à l’endroit du président de la BAD pour avoir accepté d’accompagner le Sénégal, en lui octroyant, à travers le Fonds pour les changements climatiques en Afrique, créé en son sein en 2014, une subvention.
Selon le porte-parole du gouvernement, le Sénégal, face au changement climatique, ’’a eu à adopter, dès le début des années 2000, des mesures pour la réduction de l’impact des risques climatiques sur son économie, ses populations et son environnement’’.
Il a ajouté qu’au niveau territorial également, des initiatives ont été entamées avec, entre autres, l’élaboration d’un guide de planification locale intégrant les dimensions transversales, notamment les changements climatiques, mais aussi la mise en œuvre de projets d’adaptation et d’atténuation des effets des changements climatiques.
’’Tout ceci pour dire que la problématique des changements climatiques a été très tôt intégrée par les territoires, dans les actions du gouvernement’’, a précisé le ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’Aménagement du territoire.
M. Gueye a estimé que le changement climatique représente le plus grand défi auquel l’humanité est confrontée durant ces trois dernières décennies.
’’La menace que fait peser le réchauffement global sur les sociétés humaines et les écosystèmes est croissante’’, a-t-il souligné.
FABRICATION DE VACCINS : L’IPD PREPARE SON VACCINOPOLE
Demain se prépare aujourd’hui au Sénégal. Le «Vaccinopôle» de l’Institut Pasteur de Dakar (Ipd), pilier de la souveraineté sanitaire du pays, commence à sortir de terre.
Plus de 17,8 milliards F Cfa sur les 130 milliards nécessaires à la construction du «Vaccinopôle» de l’Institut Pasteur de Dakar ont été déjà mobilisés. Cette somme a permis l’acquisition du matériel servant à la fabrication de vaccins, le financement des études de faisabilité et la construction des 3 bâtiments de la plateforme, située à Diamniadio.
Demain se prépare aujourd’hui au Sénégal. Le «Vacci¬nopôle» de l’Institut Pasteur de Dakar (Ipd), pilier de la souveraineté sanitaire du pays, commence à sortir de terre. Les 3 bâtiments de la plateforme sont désormais visibles en plus du matériel de fabrication des vaccins déjà stocké en Belgique qui va rallier le Port de Dakar. «Nous avons mobilisé un peu moins de 30 millions (17,8 milliards F Cfa) sur les 220 millions dollars (130 milliards) pour le projet», a précisé Amadou Sall, administrateur de l’Ipd hier lors d’une visite des chantiers, dans un exercice de gestion transparente. Et dans la logique de respecter les délais de mise en service de ce «futur joyau», l’Ipd a signé, avec la Société financière internationale (Sfi), une lettre de mandat relative à un investissement de la structure dirigée par Makhtar Diop et d’autres partenaires privés. Ainsi, la Sfi va se charger de coordonner les investissements. «La Société financière internationale doit coordonner les différents partenaires financiers et elle a reçu mandat d’organiser le financement de manière à répondre aux besoins de ce programme en termes de rapidité et de pertinence et d’accessibilité», a détaillé Amadou Sall.
Revenant sur les motivations de ce partenariat, Makhtar Diop, le Directeur général de la Sfi, affirme : «Durant la crise du Covid-19, l’accès au vaccin a été limité aux pays les plus développés. L’absence de production africaine n’a pas permis à un nombre d’Africains d’être vaccinés. Le Président Macky Sall a demandé aux institutions de soutenir une initiative sénégalaise et africaine qui vise à augmenter la production de vaccins et à utiliser les technologies les plus avancées. Nous travaillons avec l’Institut Pasteur de Dakar pour créer une industrie pharmaceutique. Nous avons reçu mandat pour mobiliser des ressources de la Sfi et des partenaires. Nous allons structurer le projet avec la participation du secteur privé, nous allons ensuite attaquer la phase de mobilisation des ressources financières.»
Ainsi, une fois la construction de l’usine achevée, c’est 30 millions de doses de vaccin contre la fièvre jaune et 300 millions de doses de vaccin anti Covid-19 qui vont sortir chaque année de ce «Vaccinopôle» pour assurer la santé des Sénégalais dans un premier temps et des Africains aussi. L’objectif est de produire dans cette usine sur le long terme, 60 % des besoins médicamenteux du Sénégal. «Nous avons ici la construction de ce que nous considérons comme un joyau et qui va permettre de produire en quantité suffisante de vaccin anti-Covid-19 mais aussi de créer un pôle de recherche pour la production de nouveaux vaccins contre les maladies négligées pour lesquelles les grands groupes estiment qu’ils ne sont pas rentables», s’est réjoui Makhtar Diop.
LE SÉNÉGAL FAVORABLE À LA RÉSOLUTION IMMÉDIATE DE LA GUERRE EN UKRAINE
L’Assemblée générale de l’ONU regroupant 193 États a adopté jeudi à une écrasante majorité de 140 voix dont celle du Sénégal une nouvelle résolution non contraignante qui ’’exige’’ de la Russie un arrêt ’’immédiat’’ de la guerre en Ukraine
Dakar, 24 mars (APS) - L’Assemblée générale de l’ONU regroupant 193 États a adopté jeudi à une écrasante majorité de 140 voix dont celle du Sénégal une nouvelle résolution non contraignante qui ’’exige’’ de la Russie un arrêt ’’immédiat’’ de la guerre en Ukraine.
Selon le tableau des résultats de ce vote consulté par l’APS, le Sénégal a voté cette résolution sur les conséquences humanitaires de la guerre en Ukraine, dans laquelle l’Assemblée générale exige un arrêt ’’immédiat’’ des hostilités par la Russie contre l’Ukraine.
Le 2 mars, Dakar s’était abstenu lors du vote de la première résolution intitulée ’’Agression contre l’Ukraine’’, un texte pensé par l’Union européenne avec le gouvernement de Kiev exigeant ’’que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine et retire immédiatement complètement et sans condition toutes ses forces militaires’’ d’Ukraine.
Ce jour là, 12 pays africains n’avaient pas pris part au vote et 17 pays du continent dont le Sénégal avaient préféré s’abstenir.
En Conseil des ministres, le chef de l’Etat, Macky Sall, avait fait part de "sa grave préoccupation face à la situation en Ukraine", en allusion à l’invasion de ce pays par la Russie, tout en réaffirmant l’adhésion du Sénégal aux principes du non-alignement et du règlement pacifique des différends.
Selon le communiqué du Conseil des ministres du jour du gouvernement sénégalais, Macky Sall a indiqué que sa position sur cette question s’inscrit dans l’esprit des deux communiqués publiés en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine.
Dans l’un de ces textes rendu public, il a exprimé, avec le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, son "extrême préoccupation face à la très grave et dangereuse situation créée en Ukraine".
Les deux dirigeants a aussi appelé "la fédération de Russie et tout autre acteur régional ou international au respect impératif du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine".
Ils ont également exhorté "les deux parties à l’instauration immédiate d’un cessez le feu et à l’ouverture sans délai de négociations politiques sous l’égide des Nations unies, afin de préserver le monde des conséquences d’un conflit planétaire, pour la paix et la stabilité dans les relations internationales au service de tous les peuples du monde".
Le président Sall, pour conclure, "a également réaffirmé l’adhésion du Sénégal aux principes du Non Alignement et du règlement pacifique des différends", selon le communiqué du Conseil des ministres.
Mais le Sénégal a voté le 4 mars en faveur d’une résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour la création d’une commission d’enquête internationale indépendante à la suite de l’invasion russe en Ukraine.
L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté jeudi une résolution sur les conséquences humanitaires de la guerre en Ukraine, dans laquelle elle exige un arrêt ’’immédiat’’ des hostilités par la Russie contre l’Ukraine.
Le texte, intitulé ’’Conséquences humanitaires de l’agression contre l’Ukraine’’ a été présenté par l’Ukraine. Il a été adopté par 140 votes pour, 5 votes contre et 38 abstentions. La résolution n’est pas contraignante.
Un autre projet de résolution concurrent présenté par l’Afrique du Sud et qui ne faisait aucune référence à la Russie, n’a pas été adopté, après que les Etats membres ont décidé de ne pas voter sur ce texte, indique l’ONU sur son site d’information.
Le texte adopté jeudi ’’exige une cessation immédiate des hostilités de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, en particulier de toute attaque contre des civils et des biens de caractère civil’’.
Il ’’exige également que les civils, y compris le personnel humanitaire, les journalistes et les personnes en situation de vulnérabilité, y compris les femmes et les enfants, soient pleinement protégés’’, lit-on sur le site d’informations des Nations Unies.
La résolution ’’exige en outre que les parties respectent leur obligation de garantir l’accès humanitaire sûr et sans entrave du personnel humanitaire ainsi que de ses moyens de transport, fournitures et équipements aux personnes dans le besoin en Ukraine et dans les pays voisins’’.
Elle ’’souligne que les sièges de villes en Ukraine, en particulier la ville de Marioupol, aggravent encore la situation humanitaire de la population civile et entravent les efforts d’évacuation, et exige par conséquent la fin de ces sièges’’.
Le texte ’’condamne toutes les violations du droit international humanitaire et les violations et abus des droits de l’homme, et demande à toutes les parties au conflit armé de respecter strictement le droit international humanitaire’’.
L’Assemblée générale demande aussi aux États membres de financer intégralement les appels de fonds humanitaires pour la réponse en Ukraine et dans les pays voisins