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18 juin 2025
Par Seybani SOUGOU
MACKY EST LE PARRAIN DE LA CORRUPTION POLITIQUE AU SENEGAL
Son accession totalement inattendue à la magistrature suprême en 2012 a donné lieu à une course effrénée pour l’accaparement, la captation et la dilapidation des deniers publics
Chaque jour qui passe, Macky SALL abime la fonction présidentielle et porte atteinte à la république. L’audience accordée à un ancien mandataire de YEWWI ASKAN WI à Matam (la photo circule sur tous les réseaux sociaux), est la preuve, si besoin en était, que Macky Sall est le commandant en chef, l’ordonnateur et le 1er parrain de la corruption au Sénégal.
De fait, les bassesses et les pratiques mafieuses de Macky SALL (un homme sans foi, sans éthique républicaine et qui fait totalement fi de la loi) font penser au film culte du réalisateur italien SERGIO LEONE, « le bon, la brute et le truand » qui met en relief trois malfrats dont l’unique obsession tourne autour de l’argent, et pour qui, la fin justifie tous les moyens immoraux.
Avec Macky SALL, c’est l’indignité, dans sa forme la plus exécrable qui est au pouvoir : tous les principes qui fondent la république et l’état de droit sont bafoués.
En vérité, son accession totalement inattendue à la magistrature suprême en 2012 a donné lieu à une course effrénée pour l’accaparement, la captation et la dilapidation des deniers publics : hommes d’affaires véreux, gueux, transhumants affamés, gangsters politiques, députés passeurs, trafiquants de faux billets, mercenaires de la plume et misérables sans conviction, venus du bas-fonds du peuple : tous les parvenus de la république, comme des charognards en quête de viande fraiche, ont dépouillé le Sénégal (classé parmi les 25 nations les plus pauvres au monde) en mille morceaux: détournement, vol et braquage de deniers publics, enrichissement illicite, privatisation et partage du domaine public maritime, bradage du littoral, déclassements, et cessions de terrains en violation totale de la loi, etc….la liste est longue, très longue.
Sous le magistère de Macky SALL, le Sénégal est bradé aux mafieux (PETROTIM). Dans cet univers sombre fait de népotisme et de prévarication, la mal gouvernance, et la corruption sont érigés en véritable système de gouvernement.
Le clan FAYE-SALL composé du trio Macky Sall, son frère Aliou Sall et son beau-frère Mansour Faye, dont la boulimie est sans limite, telle une pieuvre, étale ses tentacules partout, accapare les ressources du pays, avec une mainmise totale sur les leviers administratifs, politiques et économiques du Sénégal. La corruption initiée, encouragée, et organisée publiquement par Macky Sall, constitue un manquement extrêmement grave à sa charge et un crime économique, dont il devra répondre tôt ou tard.
En recevant publiquement l’ex mandataire de YEWWI ASKAN WI à Matam après l’avoir corrompu, Macky Sall a déshonoré le Sénégal et démontré qu’il n’est pas digne : ni d’avoir obtenu la confiance des sénégalais en 2012, ni d’exercer la fonction de président de la République. Au moment où le Sénégal traverse une crise économique et sociale sans précèdent, Macky SALL trouve le temps d’accorder une audience à un saltimbanque.
Quelle petitesse ! Macky SALL restera une parenthèse sombre dans l’histoire du Sénégal : un incompétent ethniciste au service d’un clan, et le parrain de la corruption. Aujourd’hui, il y a une charte à faire signer à Macky Sall ; qu’il renonce pour le peu qui lui reste, d’ici 2024, (date à laquelle il quittera le pouvoir) à être le parrain de la corruption : c’est lui demander l’impossible, car la corruption fait partie intégrante de son ADN.
Par Moumar GUEYE
MA MALÉDICTION AUX VIOLEURS DE FEMMES
Pourquoi, mon Dieu, les hommes sont-ils si cruels, si violents, si injustes envers leurs mères, leurs sœurs, leurs filles et leurs épouses ?
L’ouragan du vol, du viol et de l’homicide n’arrête plus de souffler sur le Sénégal. Mon cœur plein de colère et de chagrin m’a souvent dicté des mises en garde en direction des femmes sans défense, constamment violées. Ce même cœur m’a également dicté de dénoncer et de condamner sans complaisance, les dégoûtants violeurs qui s’acharnent sans honte sur des femmes vulnérables, sans défense et des enfants fragiles et sans conscience!
Je commencerai par confier ces sages conseils de grand-mère aux femmes qui souhaitent préserver le trésor qu’elles représentent pour l’humanité: ‘‘Mes filles ! Maintenant vous êtes de vraies femmes, des femmes pures, des femmes sans taches. Désormais, vous devez vous éloigner des hommes qui ne sont ni père, ni frère pour vous. Jusqu’au jour de votre mariage, éloignez-vous des hommes susceptibles de vous désirer sans retenue. Désormais, vous ne devez plus porter des habits courts, des habits serrés ou des habits transparents. Ne laissez pas les hommes admirer vos cheveux, vos seins, votre corps et vos fesses. Ces parties de votre corps sont des provocateurs biologiques.
Mettez-les à l’abri des regards concupiscents et indiscrets. On ne jette pas un trésor dans la rue! Un trésor on le protège! Cachez votre corps, mes filles, car le corps d’une femme est sacré. C’est un vrai trésor ! Quand il est exposé, il attire ce genre d’hommes bêtes, sans vergogne et sans retenue!
Observez la pudeur partout où vous serez et Dieu vous protégera! Vous êtes les mères de l’humanité. Vous devez toujours rester discrètes et solidaires dans la joie comme dans l’épreuve, pour le meilleur et pour le pire. N’oubliez pas les qualités fondamentales qu’une femme doit avoir pour pouvoir jouer pleinement son rôle. Elle doit être propre, propre par son corps, propre dans son intimité, et propre dans son environnement. Une femme digne de ce nom doit maîtriser tous les secrets de la cuisine comme le fit Penda Mbaye, cette brave femme de Saint-Louis qui inventa le fameux et inégalable ceeb u jén (riz au poisson).
Une femme digne de ce nom doit enfin savoir partager sans contrainte, avec joie et avec douceur, les délices de l’amour avec l’homme de son choix, l’homme à qui ses parents l’ont confiée, selon les traditions de nos ancêtres et la voie sacrée indiquée par le Créateur des Cieux et de la Terre. Quand l’une de ces qualités essentielles fait défaut, la femme perd tout! Elle cesse d’être une femme et elle perd toutes ses valeurs. Alors, prenez garde, braves femmes et mères de l’humanité! Que Dieu vous protège et vous honore comme vous le méritez si bien!
Femmes mères de l’humanité, méfiez vous également des Jinne (génies) qui partagent la vie avec nous! Ces génies des eaux, de la savane et de la forêt, ont la capacité de posséder toute femme qui expose au public, les parties de son corps qui devraient être cachées. Les seins, le nombril et le bas-ventre de la femme laissés à l’air libre sont les points de passage de prédilection pour les esprits maléfiques. Le Jinne passe par la tête, le nombril, le bas ventre ou les seins pour habiter le corps de la femme qui ne respecte pas les lois de la pudeur, pour la dompter et la soumettre à sa volonté. Il la traite comme une vulgaire prostituée.
La nuit, il hante son sommeil par de terribles cauchemars. Il couche avec elle comme le ferait son mari. Il peut la posséder jusqu’à la folie. Il chassera ou tuera tout homme qui s’approchera d’une telle femme en vue de conquérir son cœur ou de l’épouser. Il l’empêchera d’avoir un enfant. Il possédera son corps et son âme jusqu’à sa mort, à moins que le grand saltigué de Niakhar ou de Diakhaw ne vole à son secours pour la soustraire aux griffes du génie et la sauver de la tourmente et de la terreur des esprits maléfiques. Femmes mères de l’humanité, prenez garde!
Méfiez-vous de jinne* Mariama, c’est une femme comme vous. Elle est digne, belle, honorable et respectable. Cependant, elle a horreur des femmes qui laissent paraitre leurs parties intimes et ne se couvrent pas la tête. Pour punir de telles femmes, elle leur cause de violents maux de tête, des vertiges et d’interminables insomnies qui peuvent les conduire à la démence, voire à la mort. Alors, femmes mères de l’humanité, couvrez-vous la tête comme vos ancêtres le faisaient, si vous ne voulez pas subir les foudres de jinne Mariama. Nous avons le droit de manger ce que nous voulons, mais par pudeur vis-à-vis des autres, nous n’avons pas le droit de porter ce que nous voulons par respect pour les autres. Tels sont les enseignements de nos ancêtres.
Tenez-le-vous pour dit ! Et que Dieu vous protège et vous gratifie de ses innombrables bienfaits. Cette dernière partie de mon message s’adresse aux diaboliques violeurs, voleurs de plaisir! Je les maudis tous! Qu’ils soient éternellement misérables sur terre. Qu’ils finissent leur vie exécrable sous les roues d’un train rempli de marchandises. Qu’à leur mort, ils soient immédiatement dévorés et réduits en cendre par les flammes volcaniques de l’enfer et qu’ils n’en sortent plus jamais, jusqu’au jour du jugement dernier! Quand le violeur aura été ressuscité par son Créateur, le jour du jugement dernier, qu’il soit condamné à demeurer en enfer par le Seigneur de l’univers. Oui ! Que l’enfer soit sa maison pour l’éternité.
Maudit sois-tu violeur qui que tu sois et quel que soit ton rang et ton grade sur terre. Toi qui as osé arracher avec tant de violence et de férocité, le symbole de l’honneur et l’emblème de pureté d’une femme mère de l’humanité! Pourquoi, mon Dieu, les hommes sont-ils si cruels, si violents, si injustes envers leurs mères, leurs sœurs, leurs filles et leurs épouses ? Pourquoi, bon sang, les femmes sont-elles perpétuellement victimes d’assauts répétés de cette catégorie d’hommes primitifs, dépourvus de dignité, agressifs et barbares qui perdent la raison sous l’effet de leurs pulsions sexuelles ou sous l’emprise de l’alcool, de la drogue ou de la colère ? L’homme a-t-il oublié que sans la femme il n’existerait pas et ne représenterait absolument rien ?
Quand l’homme comprendra-t-il que c’est la femme qui a reçu en son sein la semence sacrée par la volonté de Dieu et qui a porté, neuf mois durant, le fœtus issu de cette semence, avant de lui ouvrir avec beaucoup de peine et de dangers, les portes de la vie ? Quand comprendra-t-il que c’est la femme qui a allaité ce bébé qu’il fut, un fragile bébé sans défense ni moyen, deux années durant? Se rappelle-t-il que c’est la femme qui l’a cajolé, dorloté, soigné, protégé et éduqué jusqu’à l’âge de la puberté ? Quand l’homme comprendra-t-il que chaque fois qu’il malmènera, violera, insultera ou frappera une femme, il sera en train de violenter sa mère, de brutaliser sa sœur, de malmener sa fille ou d’humilier la mère de ses enfants ?
Tant que les hommes ne comprendront pas la valeur et le rôle fondamental de la femme dans l’humanité, ils resteront perpétuellement des êtres abjects et primitifs, des attardés intellectuels indignes de bénéficier de l’affection d’une mère ou de l’amour d’une épouse ! Il ne me reste plus qu’à prier Dieu le Créateur des cieux et de la terre, pour que tous les hommes violents, violeurs, insulteurs et frappeurs de femme, soient à leur tour accablés par une éternelle malédiction sur terre en attendant le châtiment du Jugement dernier.
Par Moussa DIAW,
DE LA DIFFICULTE DE S’OPPOSER EN AFRIQUE !
Si la compétition est le soubassement de la démocratie en termes de débat contradictoire d’idées dans l’espace public, des contraintes multiformes pèsent sur certains acteurs identifiés comme opposants au régime en place
Depuis l’instauration de la démocratie en Afrique, les Etats ont mis en place des institutions pour répondre aux exigences d’un tel régime. Mais on constate un écart abyssal entre l’énonciation de la politique conformément aux règles et principes et sa traduction dans la réalité. Si la compétition est le soubassement de la démocratie en termes de débat contradictoire d’idées dans l’espace public, des contraintes multiformes pèsent sur certains acteurs identifiés comme opposants au régime en place.
En effet, ces derniers sont traqués par des régimes qui, malgré leur label de démocratie, n’accordent aucune marge de manœuvre à leurs détracteurs. Ceux-ci s’insurgent contre l’accaparement du pouvoir par un clan ou groupe mais surtout dénoncent une gestion peu transparente des biens publics au détriment de la majorité des populations. Cette position fera de l’opposant modéré ou radical, selon la terminologie utilisée, un ennemi « à abattre » par des régimes enclins à en découdre avec ceux qui apparaissent comme déterminés à changer la conception et les pratiques politiques. Autrement dit, cette sacralisation du pouvoir qui incite les gouvernants à modifier, à leur convenance, les constitutions de façon à contrôler tous les leviers leur permettant d’étendre leur mainmise sur tous les attributs de pouvoir. Cette politique de concentration et d’exercice du pouvoir sans partage réduit considérablement les moyens d’expression et les libertés d’une opposition en souffrance. Alors que la démocratie se mesure à l’aune des garanties consubstantielles au fondement de l’espace public dans lequel les acteurs, qui ont une certaine légitimité, participent à la vitalité du discours politique contradictoire.
Pourquoi ce sentiment de haine et de violence ?
On peut avancer deux hypothèses pour comprendre ce phénomène persistant de manière notoire dans le paysage politique africain sans qu’il ne soit l’apanage d’un environnement particulier. La première hypothèse s’adosse à l’incompréhension du politique ou sa dénaturation consistant à en faire un autre usage dérivant de son objectif initial afin de satisfaire des intérêts spécifiques selon la logique clientéliste d’accès et de partage des ressources dans une perspective de survie. Cette perception du politique est largement répandue en Afrique poussant des dirigeants à faire mains basses sur les biens communs pour satisfaire les besoins de leur famille ou communauté, marginalisant et appauvrissant des populations, consignées à la résignation ou exposées à la répression
Ainsi, la contestation de cette forme de gouvernance est interprétée comme une remise en cause de leurs privilèges. Par conséquent, tous les moyens sont utilisés pour préserver la pérennité de ce système qui semble correspondre à une question de vie ou de mort. On ne lésine pas sur la mobilisation des ressources matérielles ou immatérielles pour corrompre et garder le pouvoir. Le constat est que la plupart de ces engagés politiques n’ont pas de métier, c’est par le truchement de la politique qu’ils sont devenus une « bourgeoisie comprador » pour reprendre le vocable des révolutionnaires marxistes. Ils résistent à tout changement pouvant anéantir leur place dans la configuration politique et sociale.
La deuxième hypothèse s’articule autour du niveau de formation des leaders politiques qui se renouvellent rarement et le phénomène de la transhumance politique contribue à procéder à un recyclage et un recasement d’un personnel politique réfractaire à la circularité de l’élite dirigeante. C’est la raison pour laquelle des dirigeants de la période des indépendances restent encore actifs dans les institutions nouvelles. Il est donc peu probable qu’ils militent pour des transformations institutionnelles et politiques de qualité. De même les pratiques politiques n’ont pas vraiment changé, et les méthodes autoritaires, à la hussarde, dans le maintien de l’ordre et de la sécurité, n’ont pas varié foulant aux pieds certains principes et règles encadrant la démocratie et l’Etat de droit. Les formes de discours puisés dans les registres communautaristes commencent à prospérer à défaut de projets de société qui pourraient enrichir les débats éclairant ainsi les citoyens pour réaliser leur choix au moment des consultations électorales.
Au contraire, on s’adonne à des stratégies, indignes d’une démocratie pour éliminer un adversaire politique ou compromettre ses chances de réussites et même sa vie. Les exemples sont nombreux et similaires dans la plupart des Etats africains à l’exception de quelques rares pays. De toute façon, l’absence de formation suffisante et le manque d’imprégnation des valeurs étatiques se ressentent dans le comportement déviant de certains leaders dominant l’espace public. Cela découle en partie d’un processus de politisation de l’administration et de la société, favorisant la fusion entre l’Etat et le parti ou la coalition au pouvoir. Cette articulation engendre de graves dysfonctionnements, des contraintes pour l’ancrage et le respect des principes démocratiques.
L’impérieuse valorisation de la culture démocratique
Cette nécessité de placer la culture démocratique au cœur de l’activité politique dépend d’une volonté clairement exprimée devant servir de canevas pour impliquer tous les acteurs dans la consolidation d’un cadre politique pacifié. Ce dernier ne peut être établi que dans la confiance restaurée, la crédibilité et la croyance aux idées qui fondent la République. Cela dit, la consécration de la démocratie, qui suppose la participation active de l’opposition dans les mêmes conditions que les autres acteurs, impose un modèle de comportement politique en cohérence avec des valeurs universellement partagées et celles relevant de notre histoire et culture. Certes, nous avons besoin d’institutions fortes mais la question est de savoir si nous disposons d’hommes truffés de valeurs et capables de les faire fonctionner de manière rationnelle. C’est dans ce sens que la culture démocratique trouve toute son importance en fonction de la capacité d’agir pour conforter la démocratie par des initiatives s’inscrivant dans les logiques qui ouvrent des perspectives dans la légalité et l’équité entre les acteurs politiques quelles que soient leurs convictions et références idéologiques. Pour que l’opposition joue sa partition dans un paysage politique répondant aux critères de régimes démocratiques, il faut un changement de paradigmes, dicté par le souci de préserver la stabilité et le contrat social existant dans certaines entités politiques afin de garantir l’avenir dans un environnement trouble.
Moussa DIAW, enseignant-chercheur en science politique, UGB, Saint-Louis
30% DES SENEGALAIS HYPERTENDUS SELON HEALTHY HEART AFRICA
Près de 30% des Sénégalais souffrent d’hypertension artérielle (HPA) et plus de la moitié des cas ne sont pas traités
Arfang Saloum SANE correspondant à Rufisque |
Publication 30/11/2021
Près de 30% des Sénégalais souffrent d’hypertension artérielle (HPA) et plus de la moitié des cas ne sont pas traités. L’alerte est de Healthy heart africa (Hha), un programme initié par AstraZeneca pour lutter contre l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires en Afrique.
« Au Sénégal, près de 30 % de la population sont atteints d’hypertension, la plupart du temps non traitée, avec un taux de contrôle de seulement 8 % », peut-on lire dans un document remis à la presse. Lors du lancement de ce programme à Sicap Mbao, les responsables de ladite structure ont annoncé que 42 % de tous les décès au Sénégal sont causés par des maladies non transmissibles. Une estimation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui nécessite de corser la sensibilisation. D’autant plus que non traitée, l’hypertension artérielle peut engendrer des complications telles qu’une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou une insuffisance cardiaque, a par ailleurs mis en garde HHA.
D’ailleurs, un mémorandum a été signé entre AstraZeneca et le ministère de la Santé et de l’Action sociale au mois de juin. Un accord qui place ainsi le Sénégal comme le 7ème pays africain ayant abrité le programme. « Notre approche des soins de santé primaires a toujours été centrée sur les personnes et guidée par les données. Nous utiliserons cette approche pour notre déploiement au Sénégal, afin d’atteindre les personnes là où elles vivent et travaillent, et de les diriger vers des soins de qualité pour l’hypertension, conformément à notre mission de réduction des inégalités en matière de santé », a relevé Aminatou Sar, directrice Hub Afrique de l’Ouest et Sénégal à PATH (structure ayant mis en œuvre le projet au Sénégal). « L’objectif du programme est de contribuer à la prévention et au contrôle des maladies cardiovasculaires dans le pays, en portant une attention particulière à l’hypertension », a-t-elle expliqué, indiquant par la même occasion que le programme va être déployé dans les régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis.
Depuis son lancement au Kenya en 2014, HHA a formé plus de 8 500 professionnels de la santé à l’éducation. Une démarche qui vise à assurer l’éducation et la sensibilisation, le dépistage et le traitement de l’hypertension au renforcement des systèmes de santé grâce à la formation des prestataires de soins. Le document qui a donné ces précisions a révélé en outre qu’il a mis en marche 900 établissements de santé en Afrique pour fournir des services d’hypertension et identifié 4,1 millions de lectures de pression artérielle élevée. Pour une meilleure efficience, le programme va contribuer au renforcement des systèmes de santé grâce à la formation des prestataires de soins. Des centaines de personnes ont été dépistées à l’HTA et au diabète à la cérémonie de lancement du programme présidé par le conseiller technique 2 du ministère de la Santé Dr Malick Ndiaye et la représentante de HHA Barbara Neil.
ENSEIGNANTS DECISIONNAIRES, MOBILISATION POUR EFFACER UN TABLEAU NOIR !
Enseignants décisionnaires, c’est le terme utilisé pour désigner les enseignants non fonctionnaires de l’Etat
Etienne Ndiaye (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 30/11/2021
Les enseignants décisionnaires du Sénégal s’estiment lésés dans leur plan de carrière. Pour crier à l’injustice, ils s’étaient donnés rendez-vous à Mbour par une marche nationale à l’appel du CENFE (Collectif des Enseignants non-Fonctionnaires de l’Etat). Une occasion pour eux d’exiger la suppression pure et simple de ce corps et en lieu et place leur alignement comme fonctionnaires pleins. A l’issue de la procession qui a abouti à l’IEF de Mbour 1, une déclaration a été lue par le coordonnateur dudit collectif en présence de trois secrétaires généraux nationaux de syndicats venus soutenir une cause jugée très légitime
Enseignants décisionnaires, c’est le terme utilisé pour désigner les enseignants non fonctionnaires de l’Etat. Ils servent dans l’élémentaire ou dans le moyen-secondaire. Ils ont un dénominateur commun, ils sont traités différemment de leurs autres collègues quand bien même ils ont été recrutés dans les mêmes conditions, ayant subi la même formation et abattant le même travail que ces derniers. C’est pourquoi, réunis autour d’un Collectif des Enseignants non-fonctionnaires de l’Etat (CENFE), ils ont crié à l’injustice à travers une marche nationale qui s’est tenue samedi dernier à Mbour.
Partie du rond-point Mamadou Diop et arpentant l’imposante avenue Demba Diop, la procession rouge a vibré aux rythmes du slogan « Non aux décisionnaires, il est temps de mettre fin à cette injustice » scandé par des marcheurs venus de plusieurs localités du pays. Au point de chute, après près d’une demi-heure de marche, une déclaration a été lue sur l’esplanade de l’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) Mbour 1. Une seule phrase du coordonnateur national du collectif les regroupant pour résumer la situation de ses collègues, « les enseignants non-fonctionnaires communément appelés décisionnaires, sont lésés dans leur plan de carrière ».
Se lançant dans des explications techniques, Amadou Camara Diène, c’est de lui qu’il s’agit, révèle qu’un décisionnaire qui a fait vingt (20) ans de carrière, se fait dépasser en grade par un sortant du CREM (concours de recrutement des élèves –maîtres) qui n’a fait que sept ans de service. S’il est mis en position de stage à la Fastef, il perd son ancienneté. Il ajoute que les enseignants décisionnaires qui changent de corps, commencent par le grade initial c’est-à-dire au bas de l’échelle. Pendant ce temps, leurs collègues fonctionnaires de même classe bénéficient de 40% de leur ancienneté. De ce fait, ils bénéficient d’un rappel conséquent. « Pour les décisionnaires, le rappel est une chimère », s’est-il indigné. Enfonçant le clou, il dira qu’à la retraite le décisionnaire qui dépend de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES), va devoir attendre qu’on lui compte des points relatifs aux années de cotisations pour bénéficier d’une pension « dérisoire » qui dépasse rarement 60.000 frs par bimestre, là où, son collègue fonctionnaire ayant eu le même parcours que lui, recevra son dernier salaire amputé des indemnités et cela tous les mois. Au vu de ce tableau sombre pour cet agent de l’Etat désigné sous le vocable de décisionnaire, le CENFE qui fédère la lutte de ce corps d’enseignants « discriminés », a posé quatre exigences sur la table des autorités du pays.
Engagement pour bannir le mot « décisionnaire » du système éducatif
« Nous voulons donc que la loi 74-34 du 12 avril 1974 soit revue notamment en son article 5, pour que tout enseignant qui change de corps puisse bénéficier de son ancienneté de 40% à l’élémentaire, 30% au moyen –secondaire. Nous voulons, que l’Etat prenne en compte l’année d’obtention du diplôme. Nous voulons que tous les enseignants décisionnaires retrouvent le grade qui devrait être le leur s’il n’y avait pas eu cette discrimination. Nous voulons un régime de retraite unique pour tous les agents de l’Etat et cela passe nécessairement par la volonté des autorités étatiques d’extirper de l’IPRES tous leurs agents afin de les loger au FNR. En somme, nous voulons que le mot « décisionnaire » soit banni du système éducatif », compile le document. « L’injustice et l’iniquité doivent être doivent être corrigées. Il y va de la stabilité du pays », conclut le coordonnateur national du CENF, amer. Étaient également présents à cette marche nationale de Mbour, des secrétaires généraux nationaux de syndicats dont Mbaye Sarr du Sadef, Ardo Fall de l’Uden/R, coordonnateur en exercice du G20.
par Serigne Saliou Guèye
FUSIBLE ET FIGURANT
Va-t-il vers la préparation d’un dauphin à presque deux ans de la fin de sa mission présidentielle ? Les possibles réponses à cette question ne découleront que lorsque le profil du prochain Premier ministre sera connu
S’il y a dans l’histoire politique du Sénégal, un poste gouvernemental qui apparait et disparait selon le simple bon vouloir des Présidents de la République ou selon des impératifs politiciens, c’est celui du Premier ministre. La fonction de Premier ministre, telle que supprimée et réinstaurée, ne semble pas être une nécessité dans l’architecture gouvernementale.
Senghor : l’obsession du bicéphalisme
Pourtant à notre accession à l’indépendance, le poste de président du Conseil qu’occupe Mamadou Dia est l’équivalent d’un Premier ministre donc chef du gouvernement. Sauf qu’il partage les pouvoirs avec le président de la République plutôt occupé à s’occuper de la politique étrangère, de la coopération internationale et de la diplomatie. Comme le stipulait la première Constitution en son article 25, « le Président du Conseil est pressenti et désigné par le Président de la République… » Et ce dernier après avoir défini sa politique, « est investi par un vote au scrutin public à la tribune, à la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale ».
Senghor est lui aussi élu par un collège électoral d’élu. Et le type de régime qui permet un tel partage est le régime parlementaire type 4e République française. Cela montre la prégnance du parti et de l’Assemblée nationale dans la configuration gouvernementale. Mais Mamadou Dia qui tient à la rigueur du travail et place l’éthique dans toutes actions est combattu par les députés socialistes qui le considèrent comme un empêcheur de tourner en rond quand ils ont voulu augmenter leurs salaires et refuser de rembourser leurs crédits bancaires. En voulant contraindre les députés à renoncer aux augmentations salariales qu’ils ont votées lors d’un de ses voyages hors du Sénégal, le président du Conseil Dia se heurte au niet catégorique des parlementaires cupides et soutenus souterrainement par le Président Léopold Sédar Senghor. C’est ainsi que la motion de censure contre Dia et son gouvernement est enclenchée.
Senghor veut en même temps faire comme De Gaulle, son mentor qui, en janvier 1959, inaugure l’ère des Premiers ministres avec un Président fort et un chef de gouvernement démuni voire dépouillé de plusieurs de ses pouvoirs que lui confère la Constitution. Mamadou Dia légaliste jusqu’au bout sera finalement terrassé par Senghor, ses députés et sa soldatesque. Après son emprisonnement, Senghor change la Constitution, renforce ses pouvoirs et supprime le poste de président du Conseil (équivalent du Premier ministre). De 1963 à 1970, Senghor règne sans partage. Mais en mai 1968 une vague de contestation secoue le régime monocratique de Senghor. Parti d’une révolte des étudiants de l’université de Dakar, le mouvement contestataire estudiantin s’étend aux élèves des lycées et aux syndicats de travailleurs.
Le mouvement présente les contours d’une contestation du pouvoir personnel du président Senghor. Le vent de la soif démocratique souffle, le régime de Senghor qui comprit l’importance de l’instauration d’un poste de Premier ministre. D’une pierre, deux coups. Senghor révise la Constitution, instaure le poste de PM se décharge de certaines de ses prérogatives et désormais, c’est Abdou Diouf au dit poste qui assure la coordination de l’action gouvernementale et c’est lui sert de paravent aux tirs des opposants. Et c’est ce poste qui lui permit de se retirer du pouvoir en décembre 1981 et le passer à son occupant par le biais de l’article 35. Par conséquent le Président de la République avait supprimé le poste du président du Conseil pour éviter la dyarchie Dia-Senghor et régner en maitre seul. Mais la réalité politique lui imposa sept ans plus tard la restauration du poste.
Abdou Diouf : entre Jean Collin et Habib Thiam
Abdou Diouf, président de la République à partir de décembre 1981 grâce à son poste de PM, nomme Habib au poste qu’il venait de quitter. Mais ce dernier fera long feu au dit poste. Après les élections présidentielle et législatives de 1983, le poste de PM disparait à nouveau. Diouf, pour éviter la confrontation entre Jean Collin, tout-puissant Secrétaire général de la Présidence et Habib Thiam PM, préfère mettre ce dernier à l’Assemblée nationale, loin du train-train gouvernemental. Il faut souligner que c’est Jean Collin, Secrétaire général de la Présidence, qui officieusement jouait le rôle du PM. Moustapha Niasse le remplace éphémèrement le temps qu’on supprime le poste de PM presque pour neuf ans. Diouf s’est plié aux contestations préélectorales et électorales de 1988 pour envisager une ouverture du gouvernement aux forces de l’opposition et restaurer le poste de PM.
C’est le 8 avril 1991, à la faveur du gouvernement de majorité présidentielle élargie, que Habib Thiam retrouve son poste de PM pour sept ans après que Diouf a limogé Jean Collin lors du remaniement ministériel du 27 mars 1990. Mais l’on vit à nouveau le bicéphalisme entre Habib Thiam PM et Ousmane Tanor Dieng, ministre d’État, ministre des Services et des Affaires présidentielles. D’ailleurs lors de la présentation du discours de politique générale de Mamadou Lamine Loum, successeur de Thiam à la Primature, après sa nomination le 3 juillet 1998, le député Amath Dansokho le raille en lui signifiant qu’il n’est pas le vrai PM. Allusion faite à Tanor. Et jusqu’à la chute de Diouf en 2000, le poste de PM demeurera. Il en sera ainsi sous le règne d’Abdoulaye Wade, le seul Président à ne pas supprimer le poste. Mais sous Wade, la Primature a connu six locataires soit en moyenne un PM chaque deux ans. Ce qui montre que le PM, pour Wade, n’était qu’un figurant. Et c’est ce qui explique ses conflits avec trois de ses anciens PM en l’occurrence Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall.
Macky Sall et l’échec du Fast-track
Macky Sall, après sa réélection en février 2019, pour des raisons de performances économiques, a choisi de libérer son PM Boun Abdallah Dionne et de supprimer simultanément le 14 mai 2019 le poste qu’il occupait le 6 juillet 2014. Nonobstant les levées de boucliers et les mises en garde sur le risque de supprimer le poste en question, Macky fait ce qu’il juge nécessaire pour accélérer son PAP2. Mais l’on s’est rendu compte que la suppression était sous-tendue par une raison plus politicienne que politique. Etant donné qu’il venait d’étrenner, après sa victoire de février 2019, son second mandat, nommer un PM pourrait laisser croire à la préparation d’un dauphin. D’ailleurs les supputations allaient bon train sur le potentiel successeur de Macky. Mais la suppression du poste de PM et la non désignation d’un N°2 au sein de l’APR aura tempéré les ardeurs successorales de ceux qui croient à leur étoile. Au dernier Conseil des ministres du 24 novembre dernier, Macky a décidé de réinstaurer le poste. A quelle fin ? C’est la question qui taraude les esprits. Une chose est sure : la décision est sous-tendue par une motivation politicienne. Va-t-il vers la préparation d’un dauphin à presque deux ans de la fin de sa mission présidentielle ? Les possibles réponses à cette question ne découleront que lorsque le profil du prochain PM sera connu.
«NOTRE URGENCE A NOTTO DIOBASS, C’EST DE CORRIGER LES ERREMENTS DU MINISTRE-MAIRE ALIOUNE SARR»
Maryvonne Ndew Gning, candidate de Yewwi Askan Wi
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 30/11/2021
«Face à la mal-gouvernance de l’institution municipale de Notto Diobass, surtout dans le domaine du foncier, face aussi à la dégradation continuelle du cadre de vie des populations, il nous faut agir vite pour arrêter l’hémorragie». Ce cri de détresse est de la candidate de la coalition Yewwi Askan Wi à l’assaut de la mairie dirigée par le ministre maire Alioune Sarr. Maryvonne Ndew Gning a été investie ce samedi 27 novembre 2021.
La tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi pour les élections territoriales de janvier 2021 à la mairie de la commune de Notto Diobass, Maryvonne Ndew Gning, se dit « très consciente qu’il est question de sauver notre terroir » et pense que, « vu la situation de notre localité et l’urgence de corriger tous les errements, il n’y a de temps, ni pour des invectives ni pour des discours triomphalistes ». Et d’indiquer : « l’heure est plutôt de bâtir et gérer le Notto Diobass dans l’intérêt exclusif du bienêtre des populations ». Ce d’autant que « la localité renferme d’énormes potentialités qui peuvent la faire émerger, avec de larges possibilités disponibles dans les domaines agricole, commercial et de la mobilité aussi bien interurbaine qu’inter-rurale », remarque l’ancienne « progressiste » qui, aujourd’hui, après la division en deux de l’AFP de Moustapha Niass dans le Diobass, contrôle la moitié de ce territoire politique , qu’elle a cédée dans le Grand parti d’El Hadji Malick Gackou.
Les difficultés des Diobassois à la quête du bien-être
La candidate de la coalition Yewwi Askan Wi à Notto Diobass, qui prône « un Diobass non enclavé, accessible par et pour tous », a tendu la main à l’ensemble de la population Diobassoise, pour « ensemble, résoudre définitivement le mal-vivre et le déséquilibre social ». Elle a insisté sur « l’autopromotion » et pense que « le temps de changer le visage de Notto Diobass a sonné ». Aussi de revenir sur « le difficile accès aux ressources financières, avec le pouvoir d’achat de nos concitoyens qui se détériore, chaque jour qui se lève, du fait de la cherté du coût de la vie », ce qui, dit-elle, « nous condamne à nous lancer dans la course à la mairie » pour « un changement radical dans la méthode de gérer les affaires de la communauté ». Elle invite les élus à « bannir la gestion solitaire de la gouvernance locale ». Notto Diobass étant, par tradition, une zone de commerce et d’intenses activités agroéconomiques, Maryvonne Ndew Gning dit avoir mesuré « les difficultés que rencontrent les populations à la quête du bienêtre ». Et face à ce constat, de promettre de mettre en place un « programme d’appui aux initiatives locales ». Elle a tendu la main à tous pour « ensemble, porter haut l’étendard de notre terroir », en déclinant une « vision futuriste » autour d’une « gestion de la commune par et pour les populations » pour « ensemble construire un Diobass nouveau avec la coalition Yewwi Askan Wi ».
L’hydraulique rurale, le casse tête des populations du Diobass
Maryvonne Ndew Gning qui espère devenir la première femme mairesse de Notto Diobass, promet de mettre en marche son programme : « Fini les problèmes d’eau à Notto Diobass » dès la première semaine de son installation à la tête de la mairie. Selon elle, « étancher la soif des populations par la résorption du déficit criant en matière d’addiction d’eau est une surpriorité », parce que « Notto Diobass a soif, l’eau ne coule pas en abondance chez nous et il faut rapidement y remédier ». Sur la question de l’électrification, la candidate de la Coalition Yewwi Askan Wi à la mairie de Notto Diobass remarque que « l’électricité n’est pas un privilège de la commune », mais, a-t-elle promis, « avec nos partenaires nous sortirons le Diobass des ténèbres ». Et d’ajouter : « dans le registre global de lutte contre l’insécurité, nous allons, en relation avec les autorités compétentes, mobiliser les moyens qu’il faut, pour la protection des personnes et de leurs biens. Tous les moyens nécessaires seront mobilisés pour venir à bout du vol du bétail devenu un véritable fléau dans le terroir. Ce phénomène affecte sérieusement le pouvoir d’achat de nos chers concitoyens ». Aussi elle a évoqué son programme de développement sanitaire intitulé : « Pour un accès aux soins de santé pour tous ». Dans le domaine de l’éducation où, dit-elle, « tout ou presque est priorité car il y a beaucoup à faire et à réaliser », elle devait revenir sur la façon dont elle compte dérouler son programme « Ndiangue mou bakh thi Notto Diobass » (Pour une éducation de qualité).
FARBA NGOM, L’ENTREMETTEUR DU SCANDALE
Sachant que le président ne peut rien lui refuser, l'ancien ministre a forcé la main à ce dernier, vendredi matin, pour une audience avec le fameux Djibril Ngom. Un tête-à-tête qualifié de « scandale protocolaire » qui a fini de desservir le chef de l’Eta
Farba Ngom a installé inutilement le président Macky Sall dans une controverse et polémique dont il pouvait se passer. Sachant que le locataire de l’avenue Senghor ne peut rien lui refuser, il a forcé la main à ce dernier, vendredi matin, pour une audience avec le fameux Djibril Ngom. Une audience qui a duré à peine dix (10) minutes. Un tête-à-tête qualifié de « scandale protocolaire » qui a fini de desservir le chef de l’Etat.
Dans la galaxie présidentielle, Farba Ngom indispose. Le Palais bruit d’une rancœur tenace contre le député-maire des Agnam. Rancœur qui se dissipe dans une atmosphère contrariée du premier cercle du président de la République à propos des méthodes du maire des Agnam. La gêne est grosse lorsque la photo d’un Macky Sall recevant le transhumant Djibril Ngom qui s’était révélé à l’opinion quelques semaines auparavant en organisant la forclusion de la liste Yewwi Askan Wi de Matam. Du pire banditisme politique pour avoir braqué les listes de sa propre coalition. Pour preuve, ce bonhomme, mandataire de Pastef, a attendu à quelques heures du dépôt des listes de YAW pour disparaitre dans la ville. Ou alors pour aller se réfugier chez … Farba Ngom. Un acte de haute trahison qui avait entraîné au début la forclusion de YAW avant que ladite coalition ne soit rétablie par la Cour d’appel de St-Louis.
Pour tenter de justifier son crime, Djibril Ngom révèle son ralliement vers l’APR en arguant d’un manque de reconnaissance du leader du Pastef Ousmane Sonko. Seulement la traîtrise du sieur Djibril prend une autre tournure puisqu’elle a été légalisée à travers une audience triste et solennelle par le président de la République. « Le président a ses prérogatives et peut recevoir qui il veut, mais le moment n’était pas opportun de recevoir une telle personne et de se faire photographier. Quel message y avait-il à passer » souligne le ministre Seydou Guèye porte-parole national de l’APR dans les colonnes de l’Obs de ce lundi 29 novembre. En tout cas, Farba Ngom serait le seul à pouvoir répondre à cette question.
Par contre, si au niveau du service protocolaire du Palais, on dégage en touche cette audience controversée, « Le Témoin » est en mesure de vous dire que la rencontre a pu avoir lieu grâce à l’implication personnelle du maire des Agnam qui a réussi à bousculer le protocole de la Présidence avant d’imposer l’hôte au président de la République. « En réalité, il n’était jamais prévu dans la feuille d’audience du président de la République de recevoir Djibril Ngom. D’ailleurs ce vendredi matin, le président Macky Sall devait juste se rendre à l’hôpital Principal pour la pose de la première pierre de la Polyclinique de ladite structure hospitalière d’un montant de 60 milliards de frs. C’est jusqu’au moment où il s’apprêtait à quitter les lieux, que Farba Ngom déboule pour prier avec force arguments le président de recevoir Djibril Ngom.
Mis devant le fait accompli, Macky Sall alors ne consentira à donner au transhumant que dix (10) minutes » indique une source présidentielle. Cette dernière ajoute que la photo qui révèle le scandale aurait même été prise par Farba Ngom en personne. Les photographes du Palais avaient déjà quitté les lieux pour rallier l’hôpital Principal. « Aucun photographe professionnel n’aurait pris une photo qui allait provoquer une polémique et desservir le chef de l’Etat. Comme ce fut le cas de cette photo en question intégrant l’enveloppe dans le dont le contenu fait jaser actuellement » se désole notre interlocuteur. Justement, ce dernier nous confie que l’enveloppe de la polémique contiendrait une rondelette somme d’argent.
De Dahra Djolof, Farba Ngom presse Djibril à parler…
Alors ce samedi, lorsque cette audience a fini par éclabousser le chef de l’Etat et l’APR, Farba Ngom entre de nouveau en action. Depuis Dahra Djoloff où il prenait part à la Journée nationale de l’Elevage, le maire d’Agnam fait pression sur Djibril Ngom pour que ce dernier puisse s’expliquer. Djibril Ngom de revenir sur les contours de sa rencontre avec le chef de l’Etat. « Exactement, je confirme avoir été reçu par le président Macky Sall au pal ais présidentiel. Cela suite à une demande d’audience que j’avais déposée après la conférence de presse que j’avais tenue récemment pour faire état de ma démission du Pastef et de la coalition Yewwi Askan Wi. Je trouve normal de venir notifier cette décision au chef de l’Etat et lui affirmer que nous sommes prêts à nous engager derrière lui, vu tous les efforts qu’il déploie au Fouta » tente de convaincre Djibril Ngom à travers les réseaux sociaux. Dans la foulée, il a rejeté avoir reçu une enveloppe figurant au bas de la photo bourrée d’argent. « Je voudrais préciser que je ne connais même pas ce qui se trouvait dans cette enveloppe, même si elle était positionnée à mes côtés. Je suis une personne qui assume ses responsabilités et je suis désolé si cette enveloppe m’appartenait j’allais le dire. Toutefois, je suis citoyen sénégalais, si le président de la République me donnait de l’argent, je le prendrais sans état d’âme. Mais il n’en a rien été au sortir de cette audience » indique avec force détails le sieur Ngom.
YAW dénonce une telle audience
Au niveau de Yewwi Askan Wi, on ne décolère pas contre Macky Sall. Il est même annoncé une plainte contre l’ex mandataire de Pastef. Lors d’une rencontre politique tenue ce samedi à Tivaouane pour l’investiture du candidat de YAW, certains leaders de YAW ont vivement dénoncé une telle audience. Le leader de Pastef Ousmane Sonko qui a annoncé une plainte contre Djibril Ngom dira que le président Macky Sall « ne mérite aucun respect » parce qu’il a osé « recevoir au Palais de la République, qui est une institution, une personne qui a commis un délit grave ». Déthié Fall mandataire de YAW ajoute que « la honte a même honte d’ellemême. C’est le président qui incite à la corruption dans ce pays. Et cette audience prouve que la coalition YAW empêche Macky Sall de dormir. Il a tout fait pour supprimer nos listes dans toutes les localités. Nous avons pu récupérer les 75%. Les préfets refusent toujours cette décision. Mais, le combat ne fait que commencer ».
Les nervis sur la table de Macky
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis) a discuté hier, à bâtons rompus, avec le Président Macky Sall, lors de l’audience qu’il a accordée à la délégation. Le Cudis renseigne dans un communiqué parvenu à «L’As» que la rencontre a permis de transmettre au président de laRépublique les inquiétudes et recommandations des khalifes généraux et de leurs porte-paroles avec lesquels le Cudis a pu échanger en préparation de l’audience. Ceux-ci ont insisté sur la nécessité de parler de manière franche et responsable des risques de violence qui pèsent sur la paix et le vivre-ensemble, indique le communiqué. C’était aussi l’occasion pour le Cudis de présenter au chef de l’Etat les récriminations des acteurs politiques et coalitions électorales sur le processus, leur manque de confiance aux autorités de tutelle, le traitement pré- sumé tendancieux de certains dossiers judiciaires, etc. Fort de cela, le Cadre Unitaire a invité le Président Macky Sall à poser dans ce contexte de crise économique et de menaces sécuritaires régionales des actes forts de conciliation à l’intention de ses adversaires politiques pour pacifier le jeu démocratique. Le Cudis n’a pas occulté la question des milices accusées d’user de la violence gratuite envers les honnêtes citoyens.
Macky pour un code de conduite des acteurs politiques
Restons au Palais pour dire que le chef de l’Etat a salué l’initiative du Cadre Unitaire de l’Islam et de la Plateforme Jammi Rewmi visant à restaurer un climat de paix au bénéfice des citoyens. D’après le communiqué, Macky Sall s’est engagé à l’appuyer pour qu’elle se traduise par un code de conduite ou une charte partagée par tous les acteurs. Aussi, promet-il, sa coalition signera la charte pour contribuer à cette dynamique contre la violence. Car, au-delà des élections locales, le Président Sall pense qu’un dialogue approfondi peut permettre d’avancer sur d’autres mesures de préservation de notre vivre ensemble et de pacification des relations entre les acteurs politiques. Le Cadre unitaire de l’Islam poursuivra ses consultations avec les autres acteurs politiques et sociaux pour élargir la base sociale de cet engagement nécessaire de tous à favoriser la paix et la non-violence au Sénégal.
Les points noirs de la coopération sino-africaine
La coalition contre les usines de farine de poisson et la mauvaise gouvernance des pêches a attendu l’ouverture du forum sur la coopération sino-africaine (Focac) hier pour se faire entendre. Selon la coalition, les financements de la Chine au Sénégal, dans le secteur de la pêche, sont concentrés dans l’implantation d’usine de farine et d’huile de poisson et dans la «sénégalisation» de navires chinois pour s’accaparer du peu qui nous reste de poissons, contribuant ainsi à aggraver la surexploitation et le pillage de nos ressources halieutiques, sans parler des problèmes de pollution de notre environnement et de la dé- gradation du cadre de vie des populations. La conviction de la coalition est que la venue des sociétés chinoises a largement contribué à appauvrir les communautés de pêche et n’a enrichi qu’un petit groupe de personnes ayant exploité les failles de notre système, en créant des sociétés mixtes nébuleuses et très problématiques pour la gestion durable des pêches. Lesdites sociétés mixtes ont également contribué à réduire les emplois de la pêche artisanale, notamment ceux de la transformation artisanale des produits halieutiques, et à menacer la sécurité alimentaire des populations du Sénégal et de la sous-région, indique-t-elle dans un communiqué. Chaque année, renseigne la coalition, plus d’un demi-million de tonnes de poissons sont pêchés dans les eaux d’Afrique de l’Ouest pour être ensuite transformés en farine et en huile de poisson. Ainsi, elle recommande «une réorientation des financements de la Chine vers d’autres secteurs où les populations sénégalaises trouveraient leur compte (la santé, l’éducation, les industries, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, etc…).
Arrêt technique de la Sar
La Société Africaine de Raffinage (SAR) observe un arrêt technique depuis hier, pour la révision complète de ses installations. Selon le service communication, il s’agit pour la société de se conformer à la loi relative aux établissements classés. Les travaux prendront fin en mars 2022. La Sar va profiter de l’arrêt technique pour procéder également au raccordement des unités existantes avec les nouvelles unités construites dans le cadre de l’augmentation de ses capacités de production et l’adaptation de ses unités au traitement du pétrole brut sénégalais. Toutefois, la Société rassure les usagers et ses partenaires que toutes les dispositions sont prises pour la continuité de l’approvisionnement correct et régulier du marché local en produits pétroliers. Mais dans ce contexte sanitaire avec le flux important dans l’enceinte de la raffinerie durant cette période, la SAR invite les différentes entreprises engagées dans cette opération au respect scrupuleux des mesures barrières telles que édictées par les autorités sanitaires dans toutes les zones concernées. Aussi, elle accorde une très haute importance au respect des règles d’hygiène et de sécurité dans les espaces de travail.
Le Cudis et Jammi Rewmi au Palais
Le Cadre unitaire de l’Islam (Cudis) poursuit ses rencontres avec les acteurs politiques. Après l’opposition, le Cadre dirigé par Cheikh Ameth Tidiane Sy a été reçu hier au Palais par le président de la République. Le Président Macky Sall a fait d’une pierre deux coups. Il a reçu ensemble le Cadre unitaire de l’Islam et la délégation de la plateforme «Jammi rewmi» de la société civile. Les deux délégations ont exprimé au chef de l’Etat les inquiétudes de certains acteurs politiques, surtout de l’opposition. Mais le Président Macky Sall a rassuré de sa volonté de soutenir le processus de mise en place d’un code de conduite des acteurs politiques en direction des élections à venir.
Mise en œuvre du programme 100 000 logements
Interpellé par les députés, lors de son passage à l’hémicycle, pour défendre le projet de budget de son département sur les lenteurs et les lourdeurs du programme des 100 000 logements, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a indiqué que ce projet est actuellement en train d’être mis en œuvre. Selon Amadou Hott, des entrepreneurs ont déjà obtenu des assiettes foncières et sont en train de travailler sur ces projets. Pour le moment, affirme-t-il, 300 000 demandeurs sont déjà répertoriés sur leur plateforme. Il ajoute que ses services sont en train de finaliser des partenariats avec des entreprises locales et étrangères qui vont très prochainement commencer le travail. S’agissant des assiettes foncières disponibles, indique Amadou Hott, le financement est en partie sécurisé avec un programme de la Banque mondiale en plus d’une ligne de financement obtenue auprès des banques locales avec le fonds de l’habitat social.
Le voleur surpris dans la chambre d’un Asp
Marchand ambulant de profession, B. Ndiaye ne veut pas se limiter à son travail. Il s’essaie également au vol. Dépendant du diluant cellulosique, le bonhomme a eu le toupet de s’introduire dans la chambre d’un Agent de Sécurité de Proximité (Asp) au moment où ce dernier prenait son bain, pour tenter de voler son téléphone portable. Après avoir pris le téléphone, il a croisé sa victime au moment de sortir de la chambre. Sommé de s’expliquer sur les raisons de sa présence dans la chambre, B. Ndiaye ne savait quoi dire. Suffisant alors pour qu’il soit pris au collet et conduit à la Police de Grand Yoff où il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet.
Étudiant drogué
Adepte de l’herbe qui tue, l’étudiant M. Niane a été interpellé à Liberté 06 au cours d’une opération de sécurisation menée par les limiers de Grand-Yoff avec un cornet de chanvre indien. Sur la provenance de la drogue, l’étudiant a refusé de livrer son fournisseur. Il a été jeté dans le panier à salades avant d’être déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Walf ne cautionne pas les opinions de Gaston Mbengue
Le groupe «Wal Fadjri» se dé- fend. Critiqué d’avoir failli à ses responsabilités sur la déclaration de Gaston Mbengue dans l’émission «Sortie», le groupe de Khar Yalla précise d’emblée qu’il ne cautionne pas les opinions du promoteur de lutte. Dans un communiqué, la direction de la télévision indique que Gaston Mbengue «a tenu des propos irresponsables qui ont offusqué plus d’un Sénégalais. Et nous comprenons parfaitement les réactions d’indignation de nos compatriotes pas habitués à entendre de tels propos diffusés sur nos antennes, même siWal Fadjri est et reste un groupe de presse ouvert à toutes les opinions. C’est cela même son identité». Ainsi le groupe insiste qu’il ne partage pas les opinions de Gaston Mbengue, même s’il assume l’entière responsabilité de leur diffusion. La direction de la télévision rappelle que le groupe reste attaché à la paix et à la cohésion nationale.
Seydina Omar Ba de «Walf» candidat à la mairie de Keur Massar Nord
Ne quittons pas le groupe «Wal Fadjri» sans signaler qu’un de ses animateurs va briguer les suffrages des populations de la commune de Keur Massar Nord. Le célèbre présentateur du journal Wolof et de l’émission «Jakarlo Askan wi», Seydina Omar Ba, n’est pas en terrain inconnu. Puisqu’il a eu deux mandats en tant que conseiller municipal sous la bannière de la coalition Sopi, de 2002 à 2014. Il a été élu sur les listes dirigées par l’ancien maire libéral Gamou Boye. Désormais, il a l’ambition de briguer la commune de Keur Massar Nord où il a passé une grande partie de son adolescence.
Des vidéos installent un malaise à Dakar Dem Dikk
Des vidéos postées sur les ré- seaux sociaux ont fini d’installer le malaise à la société de transport public, Dakar Dem Dikk (DDD). Pour couper court à cette rumeur, la direction générale a aussitôt sorti un communiqué pour rétablir la vérité. Dans les vidéos, il est indiqué que la direction générale refuserait de payer aux travailleurs les heures supplémentaires. D’où la décision des délégués syndicaux de concocter un plan d’actions. Ainsi, la direction générale précise que la réunion tenue mercredi avec tout le collège des délégués et les secrétaires généraux de syndicats consistait à présenter le plan de restructuration et de relance de l’entreprise réalisé par un cabinet international. Selon la même source, le rapport n’évoque nullement le licenciement de personnel à court, moyen ou long terme. Au contraire, elle apporte des solutions innovantes qui portent clairement sur les nombreuses difficultés de Dakar Dem Dikk qui empêchent l’entreprise d’être performante, dont notamment le paiement annuel de 450 millions Fcfa d’heures supplémentaires.
Dakar Dem Dikk perd 1 milliard par mois, soit 35 millions par jour
D’après le document du cabinet international, chaque jour, des équipages entiers de DDD restent sans bus, pour une entreprise qui perd 1 milliard Fcfa par mois, soit environ 35 millions Fcfa par jour d’exploitation. L’explication n’est autre que la mauvaise qualité du modèle d’exploitation trouvé sur place. A ce propos, la Direction générale a instruit la direction des ressources humaines de procéder à l’arrêt total des heures supplémentaires, parmi d’autres mesures comme la suppression du «Car plan» pour les cadres. Toutefois, précise-t-on, cela ne veut nullement dire que les heures supplémentaires déjà effectuées ne seront pas payées, bien au contraire. La Direction Générale invite les travailleurs à plus de responsabilité et prévient qu’aucun plan d’actions illégal ne sera toléré.
Le Pacasen rural bientôt effectif
Le Pacasen rural sera bientôt effectif. L’assurance est du ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo qui répondait aux députés. Selon Abdoulaye Daouda Diallo, la procédure pour la mise en place du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (Pacasen) est en cours. A l’en croire, un montant de 1,5 milliard Fcfa est prévu cette année, pour amorcer le projet, en attendant la validation de la requête de financement soumise à la Banque mondiale.