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4 août 2025
BARTH TIRE SUR LE MAIRE SORTANT BANDA DIOP
Barthélémy Dias n’a pas du tout raté le maire sortant de la commune de Patte d’Oie, Banda Diop, qu’il accuse d’avoir vendu la mairie au Président Macky Sall.
Le candidat de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) à la ville de Dakar a effectué, hier, une visite de proximité dans les rues des communes des parcelles Assainies et de la patte d’oie. Accueilli en grande pompe, Barthélémy Dias a rassuré la population de sa vision qu’il a pour Dakar. Toutefois, il n’a pas manqué de décrier la gestion de son ancien camarade de parti et maire de la commune de patte d’oie, Banda Diop.
Barthélémy Dias n’a pas du tout raté le maire sortant de la commune de Patte d’Oie, Banda Diop, qu’il accuse d’avoir vendu la mairie au Président Macky Sall. « Notre objectif est de balayer Macky Sall et son équipe en commençant par votre maire qui n’a produit aucun bilan depuis son accession à la tête de la commune, à part vendre la mairie à l’Apr. C’est pourquoi nous vous invitons à porter votre choix sur notre candidate Maïmouna Dièye, le 23 janvier prochain», soutient le candidat de Yaw à la ville de Dakar. Poursuivant son propos, il souligne que leur ambition dépasse largement Dakar. «Notre souhait est de changer le Sénégal. Cette élection est le premier tour de l’élection présidentielle de 2024. Raison de plus, nous n’allons jamais tenir des engagements que nous n’allons pas respecter», ajoute le responsable khalifiste.
Satisfait par ailleurs de son bilan à la tête de la commune de Mermoz SacréCœur, Barthélémy Dias invite la population de Dakar à revisiter son bilan. «Je vous suggère d’aller demander aux habitants de Mermoz Sacré-Cœur qui est Barthelemy. Je suis convaincu que si vous nous portez à la tête de Dakar, avec les autres maires Yaw, on aura une ville rayonnante», assure le maire sortant de Sacré-Cœur qui sérine que sa volonté est de servir Dakar. «Notre candidature n’est pas du cinéma. C’est une conviction profonde que nous comptons transformer en réalité», a-t-il lancé au public visiblement acquis à sa cause.
Abondant dans le même sens, la candidate de «Yewwi Askan Wi» à la mairie de Patte d’Oie, Maïmouna Dièye, trouve que le changement est inévitable. «Nous avons tous constaté que la commune de Patte d’Oie a accusé un énorme retard. Les autorités de la localité s’intéressent beaucoup plus à leurs intérêts qu’au développement de la zone. Ce changement est donc entre vos mains afin qu’on puisse ensemble remettre notre commune sur les rails du développement», souligne la responsable de Pastef.
ABDOURAHMANE DIOUF DEMANDE AU SÉNÉGAL DE REVOIR SA POSITION SUR LE MALI
Le Sénégal a toutes les raisons de ne pas appliquer les sanctions de la Cedeao contre le Mali. C’est la conviction du parti Awalé qui attire l’attention sur le fait que notre pays doit faire face à ses contradictions
La Cedeao n’a pas été tendre avec le Mali en décidant de fermer les frontières de ses États membres avec Bamako et d’imposer des sanctions économiques en réponse à la volonté des autorités maliennes d’instaurer une transition de cinq ans. Mais le parti Awalé dirigé par Dr el Hadji Abdourahmane Diouf juge ces sanctions trop sévères. Il demande dans la foulée au Sénégal de ne pas suivre ces mesures.
Le Sénégal a toutes les raisons de ne pas appliquer les sanctions de la Cedeao contre le Mali. C’est la conviction du parti Awalé qui attire l’attention sur le fait que notre pays doit faire face à ses contradictions et opter pour une politique d’intégration régionale cohérente.
A en croire Dr Abdourahmane Diouf et ses camarades, de sa position officielle, le Sénégal attend des autorités de la transition malienne qu’elles organisent des élections dans un délai trop court, alors qu’il peine lui-même à organiser des élections locales depuis deux ans et demi. «Ces élections ont été reportées à trois reprises entre juillet 2019 et janvier 2022, à des moments où le Sénégal a des institutions normales qui fonctionnent et ne fait face à aucune crise majeure», soulignent-ils. Par conséquent, ils soutiennent que le gouvernement sénégalais ne peut pas exiger des performances démocratiques exceptionnelles à un pays voisin qui vit des heures sombres alors qu’il n’a pas la rigueur d’exiger de soi-même des performances démocratiques ordinaires en temps normal. «Il faut que nous soyons exigeants avec nous-mêmes avant de l’être envers les autres», renchérissent-ils. Sur un autre registre, le parti Awalé rappelle que le Sénégal a vilipendé la Cedeao à travers sa Cour de justice, au mois de mai 2021, pour lui avoir notifié que son système de parrainage mis en place pour l’élection présidentielle n’est pas au point. «Le Sénégal qui a toujours été un catalyseur pour l’intégration régionale s’est mis au ban de la Cedeao en revendiquant une souveraineté nationale inappropriée en l’espèce.
Le refus de mettre en application cette décision de la Cour de justice et les sorties médiatiques de nos autorités sur ce dossier sont incompréhensibles pour un pays qui appelle au respect des institutions régionales», relève la formation dernière-née des partis politiques sénégalais, dans un communiqué parvenu à la rédaction. Il ajoute que le processus d’intégration régionale n’est ni à la carte ni à géométrie variable. «Il faut y adhérer ou le récuser. Nous appelons nos autorités à plus de cohérence, si elles veulent être crédibles dans leur ambition d’intégration régionale. Elles n’ont pas de leçons à donner dans ce registre», affirment Dr Diouf et ses camarades.
«LES SANCTIONS ECONOMIQUES ET FINANCIERES CONTRE LE MALI SONT PRECIPITEES ET EXCESSIVES»
Auparavant, le parti Awalé a indiqué que les sanctions économiques et financières à l’encontre des autorités de la transition de la République du Mali et de son peuple sont précipitées et excessives et ne concourent pas à défendre la Cedeao des peuples. «Nous admettons que la transition proposée de cinq ans par les autorités maliennes paraît trop longue, même si un délai allant jusqu’à fin décembre 2026 pour la tenue de l’élection présidentielle est avancé par les Assises Nationales de la Refondation (Anr) du 13 décembre 2021. Mais la revoir à la baisse ne devrait pas ignorer la légitimité qui la cautionne dans le cadre d’un dialogue national inclusif», souligne Awalé dans un communiqué dont «L’As» détient une copie. Pour autant, note-t-on, la communauté internationale, la Cedeao en l’occurrence, doit prendre en compte les souffrances du peuple malien, le contexte sécuritaire ambiant et les nécessaires ajustements institutionnels préalables à l’organisation d’élections apaisées, libres et transparentes.
Le parti Awalé rappelle que le Mali a rompu, par deux fois, son ordre constitutionnel, pour faire face à des événements exceptionnels. «Le seul fait d’organiser des élections n’est pas en soi la solution aux maux de ce pays frère», indiquent Dr Abdourahmane Diouf et Cie qui estiment également que l’approche punitive n’est pas la meilleure. «La Cedeao et l’Uemoa doivent privilégier une approche pédagogique d’assistance technique et de suivi démocratique pour faire revenir le Mali dans le giron de la normalité», disent-ils.
Le parti Awalé appelle en définitive les chefs d’Etat de l’Afrique de l’ouest à privilégier le dialogue, à multiplier les espaces de négociations pour que la Cedeao des institutions soit au service de la Cedeao des peuples et que les populations maliennes ne soient pas sacrifiées. Il n’a pas manqué d’exprimer au peuple malien toute sa solidarité, sa sollicitude, sa fraternité et son affection dans ces durs moments de lutte pour sa souveraineté et pour la dignité de l’homme noir africain.
LES SOLUTIONS «MIRACLES» DES CANDIDATS POUR LE DÉPARTEMENT DE KEUR MASSAR
Force est de constater que dans le département de Keur Massar, les candidats rivalisent de propositions et de programmes. Insécurité, occupation anarchique, assainissement, chômage des jeunes…
Force est de constater que dans le département de Keur Massar, les candidats rivalisent de propositions et de programmes. Insécurité, occupation anarchique, assainissement, chômage des jeunes… Les protagonistes soumettent leurs solutions aux populations.
Pour le journaliste canadien Jean Dion, les campagnes électorales sont une excellente occasion de dire n’importe quoi, que ne surpassent peut-être que les lendemains d’élections. Dans un contexte où plusieurs communes du département de Keur Massar manquent de tout, certains candidats aux mairies proposent quelques pistes de solutions pour faire émerger ce nouveau département.
Ainsi le président du mouvement «Set Jef», Youssou Mbargane Diop, a décliné les 11 axes de son programme pour Keur Massar Nord. Analysant la situation «déplorable» de la commune de Keur Massar Nord, le candidat de la République des Valeurs (RV) pense que son projet pourrait améliorer considérablement les conditions de vie des habitants. Il propose ainsi une gouvernance locale inclusive et participative basée en amont sur la participation des citoyens à l’élaboration des projets ainsi que leur implication dans l’animation du développement local. Il propose aussi dans son programme la mise en place d’un Cadre d’appui à la bonne gouvernance avec la création d’une commission de suivi-évaluation qui aura une mission multisectorielle.
Afin de booster l’économie locale, il a promis d’installer un fonds dédié au microcrédit municipal, avant d’annoncer l’institutionnalisation d’un fonds de soutien au secteur informel. Conscient que l’insécurité est un des fléaux les plus répandus dans le département, M. Diop rêve de mettre en œuvre avec les Forces de Défense et de Sécurité des contrats locaux de prévention-sécurité. Etablir des ‘’chèques fournitures‘’ pour les élèves des lycées et des collèges en classe d’examen, expérimenter des cantines scolaires avec une subvention des repas, créer des états civils dans chaque maternité de la commune pour garantir les déclarations à la naissance à temps, sont entre autres engagements qu’il a pris devant les habitants de Keur Massar Nord, sans oublier la dématérialisation de la gestion administrative pour réduire les lenteurs dans l’octroi de documents.
Après ses huit rencontres issues du «dialogue de Keur Massar», les enquêtes et les rencontres de proximité qui ont permis de faire l’état des lieux de la commune de Keur Massar Nord dans différents secteurs, la ministre du Commerce Aminata Assome Diatta qui brigue elle aussi la mairie de Keur Massar Nord a ébauché un projet municipal. Comme son protagoniste Youssou Mbargane Diop, elle propose des solutions pour éradiquer l’insécurité à Keur Massar Nord. «L’insécurité grandissante à Keur Massar est une forte préoccupation des populations et un frein au développement des activités génératrices de revenus. Il est donc impératif, pour assurer l’épanouissement économique et social de Keur Massar Nord, d’électrifier tous les quartiers de Keur Massar et d’installer des lampadaires solaires. Cette question étant très urgente, il s’avère nécessaire de mettre en place un programme d’électrification et d’implantation de lampadaires à Keur Massar Nord», lit-on dans son programme.
Elle souligne l’importance de contracter avec les sociétés de gardiennage pour qu’elles effectuent régulièrement des rondes dans les différents quartiers. Elle rappelle toutefois que ces entreprises seront en étroite collaboration avec les forces de défense et de sécurité et les comités locaux de sécurité. «Enfin, il est aussi envisagé l’installation de caméras de surveillance sur les principaux axes routiers», pointe le ministre du Commerce dans son projet municipal. Préconisant 10 actions prioritaires pour ses cent premiers jours, Aminata Assome Diatta a prévu de mettre en place un projet ‘’KMN vert et zéro déchet’’. «Ce projet a pour objectif de faire de Keur Massar une commune propre et verte. Il consiste à la mise en place des conditions rendant possible la salubrité de Keur Massar Nord d’une part, et le reboisement des espaces publics, allées et devantures de maison d’autre part», explique la responsable apériste.
Le projet Taxawal Ndaw Gni qui a pour objectif principal d’accompagner les jeunes durant leur cursus et leur parcours vers l’insertion économique et sociale, la construction des MALL qui sont de très grands marchés qui polarisent plusieurs secteurs du commerce des produits, l’organisation des marchands ambulants en mettant à leur disposition des cantines où ils pourront entreposer et vendre leurs produits, la mise en place de structures de micro crédits qui sont des entités de financement qui se substituent aux banques pour l’accès aux crédits à des particuliers, font partie des actions prioritaires de la candidate de Bby à la mairie de Keur Massar Nord.
Le candidat de Yaw, Bilal Diatta, promet le pavage de tous les quartiers de Keur Massar Sud A Keur Massar Sud, le candidat de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) Seydina Bilal Diatta a présenté aussi son projet pour cette commune. Voulant prendre à bras-le-corps l’assainissement de l’environnement économique à Keur Massar Sud, il promet la réhabilitation des marchés de la localité comme ceux de la cité Ainoumady, Aladji Paté, Sotrac Castors ou encore celui de la cité Mame Dior. Dans le même sillage, le responsable patriote ambitionne de créer un grand marché au poisson. Des cantines municipales pour les vendeurs de fruits dans la voirie sont aussi envisagées. Préconisant aussi un cadre de vie adéquat, Seydina Bilal Diatta promet, s’il est élu, de faire le pavage de tous les quartiers de Keur Massar Sud avec l’aide des conseils de quartiers. Signalant par la même occasion qu’il va redéfinir le plan de l’urbanisation de la commune avec l’aménagement de la promenade des Massarois allant de l’école Natangué à l’école Mame Abdou Aziz Sy Dabakh. La présence d’un agent de l’état civil dans tous les hôpitaux publics est envisagée en outre dans son programme.
AMADOU HOTT PROMET DE RESOUDRE DEFINITIVEMENT L’INONDATION À YEUMBEUL SUD
Le ministre de l’Economie Amadou Hott qui aspire à devenir le maire de Yeumbeul Sud après le 23 janvier a promis aux habitants de résoudre le problème de l’inondation dans cette zone. Ne faisant pas partie des compétences transférées, M. Hott va s’appuyer visiblement sur son ministère qui gère aussi la coopération pour booster les investissements allant dans ce sens. L’ancien banquier veut mettre en place aussi un système d’assainissement durable des eaux dans les zones les plus touchées de la commune de Yeumbeul Sud afin d’améliorer le cadre de vie.
7 PÉCHEURS TRAVAILLANT À ELENKINE DISPARUS EN MER DEPUIS LE 13 DÉCEMBRE
Un climat de consternation règne actuellement au village de pêcheurs de Elenkine, situé à environ une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Ziguinchor.
Jean Diatta correspondant permanent à Ziguinchor |
Publication 14/01/2022
Un climat de consternation règne actuellement au village de pêcheurs de Elenkine, situé à environ une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Ziguinchor. Et pour cause, 7 pêcheurs partis en mer depuis un mois ne sont toujours pas rentrés.
Ces derniers n’ont donné aucun signe de vie depuis qu’ils sont partis, renseigne Alioune Ndiaye, le père de deux de ces derniers qui signale que le capitaine de la pirogue à bord de laquelle se trouvaient ces pêcheurs s’appelle Bathie Ndiaye.
Selon Alioune Ndiaye, le collectif des pêcheurs travaillant sur place a, dans élan de solidarité, réuni une somme de 700 000f pour équiper une pirogue qui est allée à leur recherche, mais jusque-là cet équipage, lui aussi, n’est pas revenu. Il ajoute que toutes les autorités compétentes au niveau de l’Etat ont été saisies et chacun, en ce qui le concerne, dit avoir informé qui de droit. Mais jusque-là ils n’ont eu aucune réaction venant de ces autorités, déplore-t-il.
Aussi, lui et ses amis demandent-ils une intervention du président Macky Sall pour que de gros moyens soient mobilisés pour retrouver leurs proches disparus. ‘’Nous avons saisi les autorités de l’Etat depuis cinq jours pour leur faire part de la situation et nous leur avons demandé de l’aide afin que des recherches soient lancées pour retrouver nos camarades. Et toutes les autorités saisies disent avoir remonté l’information à la hiérarchie, mais jusque-là il n’y a eu aucune réaction concrète. Raison pour laquelle, nous lançons un appel au président Macky Sall pour solliciter son aide en urgence. Nous voulons qu’il donne des instructions pour qu’un avion soit mis à contribution dans les recherches de Bathie Ndiaye et son équipage’’, lance-t-il, indiquant que ces derniers doivent être au niveau des eaux internationales et qu’eux, malgré leur bonne volonté, n’ont pas les moyens adéquats leur permettant d’y mener des recherches.
‘’Nous avons fait tout ce que nous pouvions faire pour les retrouver mais rien. Tous les jours, nous entendons dire qu’il y a une pirogue de pêcheurs disparue en mer, mais aucune recherche ne se fait par les autorités compétentes. En général ces genres de pirogues vont souvent pêcher au niveau des eaux internationales, donc c’est difficile de les retrouver si l’on ne dispose que d’’une pirogue comme moyen de recherche. Parfois, ils vont même jusqu’en Guinée-Bissau ou Guinée-Conakry. Donc seule la Marine nationale ou un avion peuvent faciliter les recherches’’, confie-t-il.
Notre interlocuteur souligne que cela fait la quatrième fois qu’une pirogue de pêcheurs est portée disparue en mer au niveau de Elenkine.
S’IMPOSER POUR DÉCROCHER LE TICKET POUR LES HUITIÈMES
Tombeur poussif du Zimbabwe lors de sa première sortie, l’équipe nationale du Sénégal fera face à celle de la Guinée à l’occasion de la 2ème journée de cette CAN 2021. Un derby entre voisins qui aura comme attraction la première place du groupe B
Tombeur poussif du Zimbabwe lors de sa première sortie, l’équipe nationale du Sénégal fera face à celle de la Guinée à l’occasion de la 2ème journée de cette CAN 2021. Un derby entre voisins qui aura comme attraction la première place du groupe B.
Après leur prestation décevante de lundi contre les « Warriors », les Lions se savent attendus pour montrer un visage plus reluisant. Rien de mieux qu’un adversaire qui lui réussit bien en CAN pour relever la pente. La Guinée n’a jamais battu le Sénégal en CAN malgré deux oppositions. Ils ont perdu en 1994 (2-1) au premier tour puis en 2006 (3-2) en quarts de finale. Actuel entraineur du « Syli », Kaba Diawara avait ouvert le score profitant d’une bévue de Tony Sylva, actuel préparateur des gardiens de l’équipe nationale du Sénégal. Ce derby aura donc des parfums de retrouvaille entre deux équipes qui vont lutter pour le fauteuil de leader de cette poule B. Sadio Mané fera face à son coéquipier à Liverpool Naby Keita tandis que Pape Abou Cissé se frottera à Aguibou Camara son partenaire à Olympiacos.
Privés d’Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly, Idrissa Gana Gueye et Fodé Ballo-Touré (positifs au Covid), Aliou Cissé devra faire sans quatre titulaires probables. Ayant intégré le groupe hier, Saliou Ciss, Nampalys Mendy et Pape Matar Sarr ne devraient pas faire du groupe puisqu’ils n’ont pas été testés par l’équipe de la CAF. Ils n’ont été testés qu’à Dakar et devraient prendre place dans les tribunes comme cela a été le cas d’Alfred Gomis lors du précédent match. Une situation que Cissé devra surmonter pour mettre en place une bonne équipe avec les 19 « Lions » disponibles.
Propulsé capitaine avec les forfaits de Koulibaly et Gana, Sadio Mané aura la lourde responsabilité de porter encore une fois l’équipe. Les « Lions » devront faire attention à une équipe guinéenne revancharde qui voudra faire tomber une équipe sénégalaise qui fait office de favori.
Pour leur part, les coéquipiers d’Abdou Diallo devront être plus appliqués, plus concentrés, plus déterminés et plus techniques pour se défaire d’un adversaire prenable avec un 3-5-2 pas des meilleures. La gestion des temps forts, des ailes performantes et une efficacité devant les buts seront essentiels quant à un bon résultat du Sénégal ce vendredi.
Les « Lions » ont tous les atouts pour faire déjouer le « Syli » et engranger un deuxième succès pour décrocher cette qualification pour les huitièmes de finale. Un succès donnera un peu plus de confiance à un groupe bien secoué par le Covid-19 et qui compte en son sein 16 novices de la messe du football africain. L’autre match de cette poule mettra aux prises le Malawi au Zimbabwe. Chacune des deux équipes tentera de décrocher son premier succès dans cette CAN après avoir perdu le premier match.
Ousmane Sonko a fait coïncider la parution du livre « les territoires du développement», co-écrit avec Moussa Bala Fofana, avec l’ouverture de la campagne pour les élections locales de janvier 2021.
Ousmane Sonko a fait coïncider la parution du livre « les territoires du développement», co-écrit avec Moussa Bala Fofana, avec l’ouverture de la campagne pour les élections locales de janvier 2021.
L’objet de cette chronique est par conséquent, de participer à cette invite, à peine voilée, au débat public. De prime abord, on pourrait penser « encore un livre sur la décentralisation ! » et ne pas être tenté de le lire.
A dire vrai, les auteurs ont cherché à aller plus loin en sortant du « train train » habituel de propositions de réformes de décentralisation en surface, pour proposer un renversement de méthode tendant à impulser le développement économique à la base, à partir des territoires.
La proposition « phare » est de consacrer 25 % du budget national dès la première année d’exécution, alors que la part consolidée des budgets locaux par rapport au budget global du pays est d’environ 3 %. Dès lors, il ne s’agit plus du développement local tel que perçu présentement, mais de la part locale du développement national.
Il faut rappeler que le Sénégal a fait de la décentralisation sans développement local durant un siècle et demi, soit depuis l’érection des 4 communes en 1872 jusqu’à l’Acte III de 2013. Diverses réformes de décentralisation ont été élaborées par les gouvernements successifs, dont l’échec se mesure à la désharmonie structurelle du développement territorial à relier à la concentration de l’essentiel des activités économiques, sociales et culturelles dans la région de Dakar.
Dans une précédente chronique, nous écrivions ceci : « 10 années après la mise en œuvre de l’Acte 3, les collectivités territoriales sont toujours confrontées à la même problématique, à savoir l’absence de ressources financières avec, comme corollaire, une dépendance vis-à-vis de l’Etat pour leurs investissements et leur fonctionnement. La raison est que toutes les réformes institutionnelles réalisées de 1972 à nos jours, y compris l’Acte III de la décentralisation, ont essentiellement porté sur des aspects administratifs (ordre de collectivités locales, transfert de compétences etc.), et non sur la mobilisation optimale des ressources financières indispensables à la réalisation d’infrastructures économiques, sociales et culturelles susceptibles d’encourager les délocalisations d’activités du centre vers la périphérie.
Ces réformes ont généralement été inspirées par l’exécutif, et élaborées par les cadres des ministères de tutelle, en particulier de l’administration territoriale très au fait des questions locales et préposés par la loi, et leur application soumise au contrôle des collectivités (Sous-Préfets, Préfets, Gouverneurs que le Président Senghor appelait les « Proconsuls »).
Ainsi, avec le consentement d’un pouvoir central peu disposé à décentraliser les moyens budgétaires idoines, toutes les réformes élaborées jusque-là ont maintenu les collectivités territoriales sous contrôle. La fiscalité locale est administrée par les services locaux de la tutelle financière (Ministère en charge des Finances) avec l’émission de l’impôt par le service des impôts, son recouvrement par les services du trésor et la garde des fonds par le receveur municipal qui est un agent du Trésor. Au-delà de leur dépendance des services de l’Etat pour leurs ressources financières, les municipalités n’ont pas les moyens de leur autonomie, avec un total budget consolidé faisant moins de 3 % du budget national.
De surcroît, cette part infinitésimale du budget national est inégalement répartie, si l’on sait que près de 49 % des recettes locales consolidées sont perçues par les collectivités territoriales de la région de Dakar, où sont également réalisées 50 % des dépenses locales.
L’autonomie financière et les contraintes des règles de la comptabilité publique
Les règles de comptabilité publiques instituent le principe de la séparation « ordonnateurs/comptables ». La séparation de ces fonctions permet au comptable (le receveur municipal agent du Trésor) de vérifier la régularité formelle de l’exécution des recettes et des dépenses décidées par l’ordonnateur (le Maire). Le Maire a le pouvoir de décision en matière financière. Il perçoit les recettes et décide avec le conseil municipal des dépenses autorisées par le budget. Le Receveur municipal encaisse les recettes et paye les dépenses.
Ce principe qui participe de la sécurisation du processus d’encaissement et de décaissement des fonds génère une lenteur qui ne rend pas efficace la gestion financière des collectivités, et n’encourage pas les institutions financières et le secteur privé à nouer des partenariats avec les entités locales. De plus, en vertu du principe de l’unicité de caisse, l’ensemble des ressources financières de l’Etat central et décentralisé est déposé sur le compte du Trésor public.
Ce dernier est donc le banquier des collectivités locales qui sont obligées d’y déposer leurs liquidités ; il leur est formellement interdit (sauf dérogation du Ministre chargé des Finances) d’ouvrir des comptes dans des banques privées. La trésorerie des collectivités territoriales n’est pas individualisée dans sa gestion par le Trésor. Elle est fondue dans la masse globale de trésorerie de l’Etat et placée sous la responsabilité de l’Agent comptable central du Trésor.
Ces collectivités, étant structurellement déficitaires du fait de la non-disponibilité en temps voulu de leurs recettes, ne sont pas maîtresses de leur planning de trésorerie et ne peuvent donc proposer des échéanciers à d’éventuels prêteurs. Ces derniers ont la certitude d’être remboursés du fait de l’inscription de leurs créances en dépenses obligatoires, mais ne savent pas quand.
Le principe de l’unicité de caisse, que d’aucuns jugent favorable aux communes souvent en mal de trésorerie, est en réalité une mise sous tutelle financière en porte à faux avec le principe de l’autonomie financière. Pour les communes excédentaires en ressources, le dépôt obligatoire des ressources locales au Trésor leur enlève la liberté de gérer directement leur trésorerie et d’en disposer à première demande.
Le gouvernement actuel a perçu cette nécessité de changer de paradigme en matière de décentralisation, si l’on se réfère à l’exposé des motifs du dernier Code des collectivités locales. Nous citons : « Cependant, malgré les progrès et acquis enregistrés, beaucoup de faiblesses et de contraintes pèsent encore sur la mise en œuvre de la politique de décentralisation. La politique de décentralisation au Sénégal se heurte, en effet, à beaucoup de limites, à savoir, notamment :
- les faiblesses objectives du cadre organisationnel et fonctionnel de la décentralisation pour la promotion d’un développement territorial ;
- le manque de viabilité des territoires et de valorisation des potentialités de développement des territoires ;
- la faiblesse de la politique d’aménagement du territoire limitée par une architecture territoriale rigide ;
- la faiblesse de la gouvernance territoriale accentuée par une multiplicité d’acteurs avec des logiques et des préoccupations parfois différentes ;
- l’incohérence et l’inefficience des mécanismes de financement du développement territorial ;
- la faiblesse de la coproduction des acteurs du développement territorial qui induit fortement l’inefficacité des interventions.
Les propositions des auteurs
Les auteurs de la réforme proposent une décentralisation conséquente apte à impulser le développement d’espaces eco-géographiques identifiés. Sur la question des ressources, ils proposent une enveloppe budgétaire de 25 % du budget national en 5 ans, et 35% dur 10 ans. En comparaison, ils précisent que les gouvernements des pays de l’OCDE consacrent plus de 50 % de leurs budgets nationaux aux collectivités territoriales, alors que le Sénégal en était, en 2021, à 3,25 %, ce qu’ils considèrent comme un refus d’une vraie décentralisation. “Les ressources fiscales tirées du secteur informel doivent être affectées aux collectivités territoriales”, c’est-à-dire une partie de la CGU (contribution globale unique) et de la CGF (contribution globale foncière), au titre que ce choix serait « budgétairement soutenable pour l’Etat en raison de la faiblesse du poids de ces deux prélèvements sur les finances publiques ».
En sus les auteurs estiment que les municipalités devraient pouvoir se financer par une fiscalité propre qui les encouragerait à élargir l’assiette du recouvrement par un dispositif, des équipements, et des projets de développement agricoles, immobiliers et commerciaux.
Cette fiscalité porterait sur des impôts personnels et des impôts synthétiques qui feraient l’objet de réformes. A ces impôts viendraient se rajouter les revenus générés par des services urbains rentables (habitations, transport, centres de commerce), et les ressources d’emprunts sur les marchés des capitaux, des prêts bancaires, des emprunts obligataires gérés par des ressources humaines « capacitées » en ingénierie financière et en gestion de projets.
Conclusions
Depuis notre accession à la souveraineté internationale, les hésitations de la dynamique décentralisatrice se lisent dans la succession des dispositifs législatifs. Tout en reconnaissant l’existence de collectivités de base et en leur confiant une part de la gestion de l’espace national, le législateur peine à relâcher significativement le contrôle de l’État central sur les centres de la décision locale.
Le livre d’Ousmane Sonko est très précis sur les réformes à entreprendre pour une amélioration du recouvrement des ressources locales par des propositions techniques d’harmonisation fiscale (nomenclature et collaboration avec Impôts et Trésor pour assiette et recouvrement) du fait de la compétence indiscutable des auteurs sur la question, mais pêche en manque de précision sur les modes opératoires, en particulier au plan financier. En effet, la vraie question à notre sens est : comment faire des collectivités territoriales des personnes morale à part entière susceptibles de concevoir, d’exécuter des projets infrastructurels structurants et de lever les fonds nécessaires auprès des institutions financières locales, régionales voire internationales avec l’appui d’un Etat contre garant.
Des institutions financières municipales doivent être créées comme l’Urban Development Bank du Nigéria dont le rôle est de favoriser le développement rapide des infrastructures urbaines dans toute la Fédération du Nigéria, et avec comme actionnaires le gouvernement central, les gouvernements des Etats, et les collectivités ou gouvernements locaux. Ce ne sont pas les projets d’Etat qui donnent corps à la décentralisation économiques, mais ceux du secteur privé. Or, ce dernier va là où sont les dotations en facteurs les meilleures pour leurs investissements. Il faut donc un accompagnement en infrastructures (énergie, transport) et satisfaction des besoins de base (adduction d’eau, électricité, assainissement, écoles, santé, nourriture, sports et loisirs). Le primat revient donc à l’Etat de doter les pôles de développement en infrastructures, en rapport avec leurs vocations naturelles.
En définitive, nous estimons que le livre de Sonko et Moussa Bala Fofana est riche en thèmes évoqués (l’ethnie et l’identité territoriale, l’aménagement du territoire, l’eau et les énergies renouvelables, etc.) lesquels pourraient faire l’objet d’un autre ouvrage. Toutefois, il faut remarquer que les auteurs ne précisent pas le chronogramme de l’affectation des 25 % du budget aux espaces eco-géographiques identifiés, ni la durée d’une transition pour un transfert efficient de responsabilités de l’État aux collectivités locales. Il faut du temps et des ressources de tous ordres, en particulier humaines, pour décentraliser le budget national à cette hauteur. Il n’empêche, nous saluons cette vision du développement qui rompt d’avec une décentralisation de façade qui n’a pas réussi au Sénégal, du fait d’une conception obstinément centralisée du développement. Nous regrettons toutefois la faible part accordée aux finances propres des collectivités locales dans les développements.
Les propos du Ministre Ismaïla Madior Fall que nous plaisons à rappeler résonnent encore: « la décentralisation est entravée par la faiblesse des ressources humaines et financières des collectivités locales ; on a beau décentraliser du pouvoir et des compétences dans une localité du pays, s’il n’y a pas de dynamique économique qui l’accompagne, c’est voué à l’échec. Si l’on prend tous les indicateurs, l’on se rend compte que notre pays est centralisé. Le Sénégal est l’un des pays en Afrique qui transfère le moins de ressources à sa périphérie ».
PYROMANE, LA CEDEAO JOUE AU POMPIER !
Un peu partout dans les Etats-membres de l’Afrique de l’Ouest, les critiques fusent, aussi acerbes les unes que les autres, pour fustiger le comportement des chefs d’Etat de la Cédéao face au Mali.
Mohamed Ousmane Keita Correspondance particulière à Bamako |
Publication 14/01/2022
Violation des textes qui ne prévoient pas de fermeture de frontières dans le Traité de la Cédéao ; mesures disproportionnées par rapport aux motifs invoqués, voire criminelles contre un pan du peuple Cédéao…Dans tous les Etats-membres de la Cédéao, les mots durs ne manquent pas pour fustiger les sanctions décidées par les chefs d’Etat de cette organisation régionale contre le Mali.
Un peu partout dans les Etats-membres de l’Afrique de l’Ouest, les critiques fusent, aussi acerbes les unes que les autres, pour fustiger le comportement des chefs d’Etat de la Cédéao face au Mali. En dehors des milieux politiques, la société civile s’y met pour dénoncer des « mesures injustes à l’encontre du Mali ». La lézarde qui existait entre les dirigeants des Etats et leurs populations, concernant la vision et le fonctionnement de la Cédéao, est devenue désormais un fossé dans lequel, forcément, l’un devra enterrer l’autre. A coup sûr, les populations ne seront pas perdantes dans le bras de fer qui se dessine entre gouvernants et gouvernés de l’espace Cédéao où on est de plus en plus convaincu que les chefs d’Etat et de gouvernement roulent plus pour la défense des intérêts français qu’ils ne se soucient des préoccupations de leurs peuples. Cédéao. Ce sentiment, diffus il y a quelques années, est maintenant largement partagé par les citoyens de l’espace communautaire qui ne se retrouvent désormais plus dans cette Cédéao des chefs d’Etat, laquelle prétend parler et agir en leur nom. Ce sentiment qui s’affirme de jour en jour est le terreau fertile d’une culture de rejet de l’organisation régionale perçue non pas comme un outil d’intégration économique mais comme un instrument d’asservissement.
En ce qui concerne le Mali, dès les premiers jours du coup d’Etat ayant déposé le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, en août 2020, Alassane Dramane Ouattara (ADO) s’est singularisé comme le chef de file d’une aile dure voulant à tout prix « punir le Mali ». En effet, pendant que des chefs d’Etat comme le président Macky Sall affichaient une réticence quant à l’application d’un embargo pour isoler le Mali, de façon unilatérale et autoritaire, le ministre de l’Economie et des Finances de la Côte d’Ivoire écrivait à la Bceao pour la fermeture de ses guichets au Mali. Dès le départ, ADO n’a eu qu’un seul objectif : asphyxier le Mali au plan financier. Raison pour laquelle, outre la Cédéao, il a embarqué l’Uémoa dans sa croisade contre un pays dont le seul tort est d’affirmer sa souveraineté dans la gestion des grands dossiers nationaux dont notamment la question sécuritaire. Cette attitude de Ouattara et Cie est d’autant plus paradoxale que, à côté du Mali, la Guinée est cajolée, malgré l’outrecuidance du colonel Mamady Gassama qui méprise la Cédéao. Tout le contraire du colonel Assimi Goïta du Mali resté très ouvert à la concertation, demandant à la Communauté internationale — et principalement à la Cédéao — de l’accompagner pour la réussite de la Transition.
Tout le monde s’étonne de cette politique de deux poids deux mesures et certains ont pensé que la junte guinéenne est actuellement caressée dans le sens du poil parce qu’elle a encore la mainmise sur le président de la République renversé, le Professeur Alpha Condé. Le syndicat des chefs d’Etat de la Cédéao n’ayant de souci principal que la défense des intérêts d’un de ses membres, ne se préoccupe d’abord que du sort du chef de l’Etat guinéen déchu, Alpha Condé. Pour les tenants de cette thèse, les colonels de Bamako auraient dû bénéficier du même traitement s’ils avaient encore sous la main l’ancien président de la République du Mali, le président Ibrahim Boubacar Keïta, pour servir de monnaie d’échange avec la Cédéao.
Le Sénégal et le cas d’Amadou Toumani Touré (Att)
Une thèse vraisemblable dans la mesure où, suite au coup d’Etat de 2012 au Mali, feu le président Amadou Toumani Touré (ATT) s’était réfugié à la résidence de l’ambassadeur du Sénégal au Mali. Avaient suivi des négociations intenses pour obtenir sa sortie du territoire malien où il était traqué comme du gibier. La Cédéao avait même dû accepter la violation de la Constitution malienne en signant avec la junte du capitaine Amadou Haya Sanogo (devenu par la suite général) un accord-cadre garantissant l’amnistie aux putschistes. Une disposition en porte-à-faux avec la Constitution malienne qui précise que « le coup d’Etat est un crime imprescriptible ». Mais dès que le président ATT eut quitté le Mali pour un exil au Sénégal, les négociateurs de la Cédéao ont donné l’impression d’avoir bouffé du lion. Ils ont exercé une forte pression sur le gouvernement de Transition pour organiser des élections, même bâclées, au mépris de la situation sécuritaire qui avait pourtant provoqué la chute de feu le général ATT. « Celui qui a été mordu par un serpent aura peur d’une simple corde », dit-on. Ou, si l’on préfère, chat échaudé craint l’eau froide.
Les Autorités de la transition actuellement en cours à Bamako refusent de tomber dans les mêmes travers ayant conduit leur pays vers le chaos. En effet, les chefs d’Etat de la Cédéao doivent assumer leurs propres fautes et reconnaître que « Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ». Lorsqu’on forçait le Mali à écourter sa transition en 2013 pour organiser des élections, l’administration était absente d’au moins la moitié du territoire et une région comme Kidal était entièrement sous le contrôle de la rébellion touarègue, avec la bénédiction de la France.
Selon la Constitution malienne, on ne pouvait organiser des élections dans ces conditions, notamment en cas de menace sur l’intégrité territoriale, a fortiori si une partie importante échappait au contrôle de l’Etat. L’on comprend alors la demande de la junte du colonel Assimi Goïta d’obtenir un peu plus de temps pour régler la question sécuritaire avant de penser à l’organisation d’élections qui garantiraient la libre expression du suffrage. Il ne sert à rien d’organiser des élections qui seront une source de contestation et même, éventuellement, de déstabilisation du pays, comme ce fut le cas avec la réélection trop controversée du président IBK. Le contentieux électoral de la présidentielle aggravé par les protestations violentes qui ont suivi les législatives ont eu raison de son régime. Le groupe des cinq colonels auteurs du coup d’Etat du mois d’août 2020 n’a fait que ramasser un pouvoir qui était déjà dans la rue. Par la même occasion, ce coup d’Etat, très salué au Mali, a mis fin à une tension sociale interne qui pouvait aboutir à une guerre civile dont le centre du Mali donnait déjà un avant-goût avec les affrontements interethniques entre Peuls contre Dogons, musulmans djihadistes contre chasseurs Dozos, etc..
La Junte soutenue par le peuple
Qu’est-ce que la Cédéao a fait pour appuyer le Mali dans la résolution de cette crise multiforme ? Rien du tout. Elle est considérée par les populations comme complice de l’aggravation de la situation au Mali, pour avoir validé les résultats controversés des élections pour la réélection d’IBK en 2018. En effet, il y a eu du bourrage d’urnes dans les localités abandonnées par les populations réfugiées dans des pays voisins et aussi dans des coins du nord du pays contrôlés par l’ex-rébellion touarègue. Des vidéos ont circulé, montrant un maire d’une commune du nord du pays et son adjoint en train de voter pour tous les électeurs inscrits de leur commune dont la plupart se trouvaient dans des camps de réfugiés au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger. C’est comme si, en une journée, tous les réfugiés avaient rallié leurs localités d’origine pour voter en faveur du président IBK avant de repartir le même jour dans leurs camps de réfugiés situés dans les pays voisins.
Les autorités de l’ancien régime se sont servies de l’insécurité pour faire alliance avec des chefs de guerre et truquer les élections. L’argent du contribuable a servi à la corruption électorale pour faire croire à la tenue d’élections dans les zones hors contrôle de l’Etat du Mali. Et pourtant, la Cédéao a validé ces élections, ses observateurs soutenant sans sourciller que « ces irrégularités ne sont pas de nature à entacher la sincérité du scrutin ». Quelle honte ! Alors que, mises à part ces localités où il n’y a pas eu en réalité de votes, feu Soumaïla Cissé passait largement devant IBK avec plus de 53 % des voix. Et cette même Cédéao, rappelons-le, n’a pas empêché la manipulation de la Constitution en vue d’un troisième mandat, comme l’ont fait Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire et Alpha Condé en Guinée ! Et vous voulez que les Maliens fassent confiance à cette Cedeao-là ? Des raisons suffisantes pour les autorités de la Transition au Mali de ne pas accepter le diktat de « la bande de chefs d’Etat de la Cédéao », comme on les appelle dans les rues de Bamako, même si cinq ans de Transition c’est quand même trop parce que cela équivaut finalement à un mandat d’un chef d’Etat élu démocratiquement.
Des voix se sont quand même élevées au Mali pour dire que le dossier du pays a été mal défendu devant la Cédéao parce que s’il l’était vraiment les chefs d’Etat auraient compris que la situation est exceptionnelle compte tenu de la question sécuritaire et à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Mais là n’est pas le problème parce qu’il n’y a pire sourd que celui qui ne veut rien entendre et pire aveugle que celui qui refuse de voir.
L’hostilité et l’acharnement dont ont fait montre les chefs d’Etat de la Cédéao a poussé la junte malienne à se radicaliser et se replier sur sa souveraineté, pour ainsi prendre des décisions qui semblent actuellement les meilleures afin de sortir le Mali du gouffre dans lequel il se trouve. L’essentiel, pour Assimi Goïta et consorts, c’est le soutien des Maliens et, de ce point de vue, il y a de quoi se rassurer quant à la mobilisation populaire autour de la junte.
LES FORCES DES PAYS DE LA CEDEAO SOUS HAUTE SURVEILLANCE
Mohamed Ousmane Keita Correspondance particulière à Bamako |
Publication 14/01/2022
Les autorités maliennes ont bien décortiqué l’intention qui se cache derrière la prétendue activation de la force de la Cédéao, comme précisé dans le communiqué annonçant les sanctions prises par la conférence des chefs d’Etat de cette organisation régionale.
C’est aisé de comprendre que, par son expérience, Alassane Ouattara pense user du scénario mis en place par les autorités françaises à son profit contre le président Gbagbo, pour déloger le colonel Assimi Goïta du pouvoir.
A l’époque, on le sait, les troupes françaises avaient bombardé la résidence du président Gbagbo, et fait intervenir leurs chars et des commandos pour l’arrêter avant d’installer au pouvoir leur homme Alassane Dramane Ouattara ! Il s’agira donc de faire croire à une intervention de la force de la Cédéao, alors qu’en réalité le jeu se fera avec les détachements militaires des pays membres de la Cédéao actuellement positionnées au Mali au sein des casques bleus de la Minusma. Lesquelles agiraient comme une cinquième colonne au profit de la France. Cela rappelle bien ce qui s’était passé avec une certaine Opération Licorne, censée s’interposer entre les belligérants en Côte d’Ivoire, mais qui s’est fondue dans les rangs de l’armée ivoirienne pour aller à l’assaut du bunker de Laurent Gbagbo.
Les autorités maliennes, qui se méfiaient déjà des forces onusiennes comme du lait sur le feu, ont pris la décision, à partir de la Primature, de mettre en place un comité national stratégique chargé de veiller sur les activités de la Minusma au Mali. Une façon de surveiller lesdites forces qui ne pourront donc que s’en tenir à leurs missions déclarées car au moindre écart elles seront déclarées non grata comme d’ailleurs l’ont été les ambassadeurs des pays membres de la Cédéao priés de quitter le sol malien. Ce, en riposte aux décisions des chefs d’Etat de la Cédéao, suivies du rappel des ambassadeurs des pays-membres.
Que les chefs d’Etat de la Cédéao déchantent, le Mali assumera pleinement sa souveraineté dans le choix de ses partenaires et l’organisation de sa vie politique et institutionnelle, comme la rappelé le président Assimi Goïta dans son adresse à la Nation suite aux sanctions prises par la Cédéao. Mais il a tenu quand-même à rappeler que le Mali reste ouvert au dialogue et à la concertation et que les partenaires doivent faire preuve de plus de compréhension parce que la situation du Mali est exceptionnelle.
Dès lors, les portes du dialogue restant largement ouvertes, la Cédéao et le Mali ont intérêt à se remettre à la table des négociations pendant qu’il est encore temps parce que les populations, vigilantes, l’exigent.
Avec ce spectacle d’une vilénie exécrable que tous les Sénégalais et autres ont vu dans le TER, il faut que le malfrat fautif soit sévèrement condamné. Ce beau TER dont personne ne s’accorde sur son prix, raison pour laquelle il nous fait bien le sauvegarder, a été donc ignoblement agressé. Par qui et pourquoi ? L’enquête nous le dira certainement.
Toujours est-il que cet acte qui ne sera certainement pas le dernier tant les contempteurs du Président existent et comptent. Du riz dans un pot en plastique déversé sur le plancher du TER, avec tout ce que représente le riz dans le pays, est plutôt destiné aux porcs que le TER ne transporte pas. Cette agression du TER dont les usagers ne passent pas encore à la caisse est une défiance aux services de sécurité. Avec la promptitude et la réactivité de ces services, sûr que ces preux délinquants, mal pensants, malfrats et lascars auront du répondant.
A vouloir dégrader l’image de notre TER si cher, ils s’attaquent à un bijou chouchouté non seulement par le Président mais par tous les Sénégalais qui ne veulent que le meilleur pour le pays. Et dans ce combat contre les délinquants du TER les services de sécurité compteront sur le maximum de Sénégalais qui ne rêvent que de bien-être. Tous ceux qui entrent en politique n’ignorent point qu’ils se feront des ennemis.
Du virtuel ils essaient de migrer vers le réel ces pauvres bourgs. Sur le Net où ils sévissaient sans anicroche, ils tentent maintenant de s’attaquer au réel. Les plus virulents se trouvant à l’extérieur et leurs pendants locaux ne sont pas en reste.
Le combat contre le TER est réellement inutile. C’est un outil moderne de transport public. Vouloir le saccager tout comme vouloir bruler des bus 3D ne peuvent que retarder le développement. Nous devons nous départir de ces combats d’arrière - garde et nous attaquer prioritairement à ceux qui veulent réconforter et chouchouter nos déviants homosexuels. L’on sait tous que qui peut le plus peut le moins.
La majorité des Sénégalais a voulu renforcer la loi sur les actes contre nature et d’autres Sénégalais s’y opposent avec des arguties plutôt loufoques. Ils se disent représentants du peuple alors qu’ils déclarent tous avoir été validés par le Président. Alors le combat de continuer de plus belle contre des adversaires de tout acabit et oh téméraires !!!
Verdict sur l’affaire de la place publique de Mbour
La plainte déposée par le mouvement citoyen «Mbour justice» contre le maire Fallou Sylla a été vidée hier, par le tribunal des référés du tribunal de Mbour. Dans sa décision, le juge rejette les exceptions et déclare l’action irrecevable pour l’autorité de la chose jugée. Autrement dit, le tribunal soutient que l’affaire a été déjà jugée. A la suite de cette décision du tribunal, la partie civile a annoncé qu’elle va déposer un recours devant la Cour d’appel de Thiès. Pour rappel, après avoir été condamné pour l’érection de cantines sur la place publique, pour faux et usage de faux en document administratifs, le maire de Mbour Fallou Sylla avait écopé de deux ans dont trois mois de prison ferme. L’édile de Mbour avait fait une fausse délibération approuvée par le préfet d’alors, Saer Ndao actuel gouverneur de Kédougou. Sur la base de ce faux document, l’entreprise dirigée par Ndatté Dieng s’était donc procurée une autorisation de construire. Ainsi après un arrêt provisoire, les travaux ont continué malgré sa condamnation. Suite à un constat d’huissier, le mouvement «Mbour justice» avait déposé une autre plainte pour que la justice ordonne l’arrêt des travaux. Mais, la justice a ramé à contre-courant de sa volonté en déclarant que l’affaire a été déjà jugée.
Violence électorale à Kaolack : un suspect déféré
Comme annoncé, le parquet de Kaolack a ouvert une enquête suite à l’agression d’un proche de Serigne Mboup, candidat à la mairie, qui accuse la liste rivale de Benno Bokk Yaakaar (Bby) conduite par Mohamed Ndiaye Rahma. Selon les informations de «Libération online», un parmi les trois suspects identifiés a été arrêté depuis hier alors que les autres étaient recherchés. Il a été déféré au parquet de Kaolack. Toutefois, le plaignant, bien que sérieusement malmené et filmé, s’est désisté de sa plainte après, dit-on, une médiation concluante.
Le Sénégal à la recherche de 37 milliards
Depuis l’avènement de la pandémie de Covid-19, le marché communautaire est très sollicité par les pays à travers des obligations de trésor. Le Sénégal est à la recherche de 37,500 milliards Fcfa. Il a émis une obligation du Trésor remboursable sur 5 ans avec un taux d’intérêt de 5,50% date de valeur.
Les éclairages du Directeur général du CMS
Le Directeur général du Crédit Mutuel du Sénégal (Cms), Amadou Jean Jacques Diop est monté au créneau pour éclairer la lanterne des sociétaires sur les accusations de l’intersyndicale (Sdecms et Sntmecac/ Section Cms) en mouvement d’humeur. Interpellé à cet effet, en marge d’une cérémonie de remise de clefs de véhicules aux gérants, le directeur général Amadou Jean Jacques Diop botte en touche les accusations et minimise l’impact de la grève sur le fonctionnement de la boite. A l’en croire, les syndicalistes ne veulent pas des réformes qu’il a entreprises depuis son accession à la tête de la boite en 2019. Il précise que l’intégralité des 218 agences ont fonctionné de 8 heures à 17 h même s’il reconnaît que la tension couve au sein de l’institution. Il admet que dans toute organisation, il arrive qu’il y ait des gens qui ne sont pas en phase avec la démarche adoptée par la direction générale. Amadou Jean Jacques Diop souligne que des réformes sont engagées et toute transformation implique une certaine remise en cause de certaines habitudes. M. Diop constate pour le regretter qu’il y a beaucoup de freins au changement malgré les efforts de la direction générale. Selon lui, la direction générale a signé un accord d’entreprise comportant 41 points d’amélioration aux conditions de travail pour une trêve de 5 ans. Il précise par ailleurs que le directeur général n’a aucun pouvoir en matière de crédit parce qu’il ne siège dans aucune commission de crédit. Pour ce qui est de l’opération de vente de terrain et de crédit, dit-il, le Cms a réalisé une marge de plus de 500 millions. A l’en croire, le terrain qui a été acheté à 380 millions Fcfa est vendu à 825 millions Fcfa.
Le Sénégal dépasse les 27% de taux de positivité
La courbe de la contamination de Covid 19 a pris l’ascenseur. Le Sénégal a atteint hier un taux de positivité de 27,11%. Car, sur les 2242 tests réalisés, 608 cas ont été déclarés positifs. Il s’agit de 50 cas contacts et 558 cas issus de la transmission communautaire. Le département de Dakar caracole en tête avec 195 cas sur 331 recensés dans la région. Le département de Pikine compte 51 cas, le département de Guédiawaye 37 cas, le département de Rufisque 30 cas et le département de Keur Massar 18 cas. Les autres régions cumulent 227 cas dont 45 cas à Thiès; 28 cas à Kaolack; 26 cas à Saint-Louis ; 25 cas à Tivaouane; 19 cas à Oussouye; 19 cas à Mbour ; 11 cas à Ziguinchor; 10 cas à Fatick ; 08 cas à Kédougou; 08 cas à Sokone; 07 cas à Touba ; 07 cas à Popenguine; 04 cas à Kolda; 02 cas à Mékhé ; 02 cas à Pout; 01 cas à Bakel, 01 à Louga ; 01 à Diourbel ; 01 à Vėlingara ; 01 à Bambey et 01 à Saraya. 245 patients sont déclarés guéris même si 08 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation et 02 cas recensés. A ce jour, 81.366 cas ont été déclarés positifs dont 74.758 guéris, 1903 décédés et donc 4704 sous traitement. Mercredi passé 1149 personnes ont été vaccinées portant le nombre total à 1.377.376.
Les personnes éligibles pour la 3e dose de vaccin contre la covid
On en sait un peu plus sur les nouvelles orientations sur les vaccins anti-Covid-19 utilisés au Sénégal et l’administration d’une 3e dose. Dans une note adressée aux médecins-chefs de région, le ministère de la Santé précise les personnes éligibles à une dose de rappel de vaccin anti-covid19. En effet,toute personne âgée au moins de 18 ans et ayant déjà reçu une série de vaccinations complète conformément au calendrier vaccinal arrêté par le pays peut prendre une troisième dose. Toute personne désireuse est autorisée à prendre une dose de rappel de Sinopharm au moins 06 mois après la prise de la dernière dose de Sinopharm ; une dose de rappel de AstraZeneca au moins 06 mois après la prise de la dernière dose de AstraZeneca. Idem pour Pfizer, Moderna et Johnson And Johnson. Le ministère de la Santé précise que le programme n’autorise pas l’interchangeabilité des antigènes actuellement disponibles pour l’administration d’une dose de rappel jusqu’à nouvel ordre. Pour les enfants, le programme n’autorise pas l’administration du vaccin anti-covid-19 qu’à partir de 12 ans révolus et dans l’une des deux conditions suivantes : un cas de comorbidité avérée attestée par le médecin traitant et en cas d’impératif majeur motivé. Il est recommandé l’utilisation des vaccins à ARNm (PFIZER et MODERNA pour ces enfants.
Vol d’un scooter à la caserne Samba Diéry Diallo
Le 24 novembre dernier, Mamadou Gaye, sur sa moto, s’était rendu à la Caserne Samba Diéry Diallo pour faire son sport. Il a rejoint la salle de gymnastique qui jouxte la salle de karaté où travaille Babacar Mbaye. A la fin de ses entraînements, il constate la disparition de sa moto. Il se confie à certains responsables de la salle de gymnastique. Ces derniers l’orientent vers la brigade de gendarmerie de Faidherbe pour déposer une plainte contre X. Le plaignant a été informé le 12 janvier de l’interpellation de Babacar Mbaye au commissariat de police de la Médina pour une affaire de vol de moto. Sans tarder, Mamadou Gaye s’y rend. Sur place, il n’a pas eu de peine pour reconnaître son casque qui se trouvait sur sa moto. Ce qui laisse supposer que Babacar Mbaye était impliqué dans le vol de sa moto. Il dépose une autre plainte contre Babacar Mbaye à la police. Devant les enquêteurs, le mis en cause a reconnu les faits de vol et d’usurpation de fonction. Il gère une salle de karaté à la caserne. Son voisin de chambre, Abdoulaye Diagne à qui il avait remis la moto a été entendu. Ce dernier a indiqué c’est en décembre que son ami avait amené ce scooter sans pièces. Il avait stationné la moto pendant deux semaines dans le couloir du bâtiment avant de lui demander de la repeindre. A l’en croire, il n’a jamais eu de doute sur la provenance du scooter, car Babacar Mbaye se présentait comme un gendarme en service à la Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane. Babacar Mbaye a été déféré au parquet.
Les ex-travailleurs d’Ama, Sias et Sotrac en grève de faim
Pour entrer en possession de leurs indemnités, les travailleurs des trois sociétés dissoutes à savoir Ama Sénégal, Sias et Sotrac ont démarré une grève de la faim hier. D’après leur porte-parole du jour, Madany Sy, par ailleurs syndicaliste du nettoiement, la grève de la faim reste leur ultime arme. A l’en croire, l’Etat leur doit plus de 10 milliards Fcfa répartis comme suit : 2,1 milliards Fcfa aux travailleurs d’Ama, 1,5 milliard Fcfa pour ceux de la Sias et 09 milliards Fcfa pour les anciens travailleurs de la Sotrac. M. Sy dénonce le non-respect des engagements pris par le Président Macky Sall lors de sa campagne électorale. Aujourd’hui, il y a eu plus de 300 travailleurs qui sont décédés, certains sont cloués au lit et d’autres sont devenus des mendiants pour pouvoir entretenir leurs familles, déclare Madany Sy.
El hadji Mansour Mbaye vote Abdoulaye Diouf Sarr
En campagne hier dans la commune de Biscuiterie aux côtés du candidat de Benno Bokk Yakaar à la mairie de ladite collectivité, Abdoulaye Diouf Sarr a fait un crochet au domicile du très célèbre communicateur traditionnel ElHadji Mansour Mbaye. En plus d’Arona Coumba Ndoffène Diouf, le candidat à la Ville de Dakar était accompagné du ministre Seydou Guèye. Après des échanges sur son projet pour la capitale, El Hadji Mansour Mbaye a adoubé le candidat de Bby. Le communicateur traditionnel a également choisi de voter Arona Coumba Ndoffène Diouf pour la mairie de Biscuiterie, au détriment de son propre fils, Cheikh Mbaye, candidat sous la bannière du parti «Euleuk Sénégal». Ne tarissant pas d’éloges à l’égard de ses hôtes, il a formulé des prières pour que le candidat de Bby sorte vainqueur du scrutin du 23 janvier à la Ville de Dakar.
La Sierra-Léone à l’école sénégalaise
Une équipe de techniciens de la Sierra-Léone qui s’activent dans le secteur de l’assainissement était hier à Pikine pour visiter la station de traitement des boues de vidange des Niayes de Pikine. Pour le Professeur Kellah Mansaray de l’Université de la Sierra Léone, l’échange d’expérience entre les deux pays sur la question de l’assainissement permettra d’améliorer le cadre de vie des populations. Il relève que l’assainissement demeure un parent pauvre avec un faible taux de financement. Et pourtant, il contribue beaucoup à la prévention contre les maladies. Selon l’universitaire, les hommes politiques n’aiment pas investir dans le sous-secteur de l’assainissement, ce qui est regrettable. Un constat que partage le chef du département développement technologique, gestion du processus de l’épuration, contrôle et valorisation des produits d’assainissement à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Abdoulaye Mballo Guèye. Ce dernier dira que l’assainissement doit contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la protection de l’environnement. La délégation sierra-léonaise composée d’imminents universitaires et d’acteurs évoluant dans le secteur de l’hydraulique et de l’assainissement s’est imprégnée de l’expérience sénégalaise sur le système de traitement des eaux usées domestiques et les boues etc…