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4 août 2025
L'INVINCIBLE ALGÉRIE ET BELMADI SOUS PRESSION
Piégée par la modeste Sierra Leone (0-0), la détentrice de la Coupe d'Afrique des nations, est attendue au rebond contre la Guinée équatoriale, dimanche (20h00) à Douala
Piégée par la modeste Sierra Leone (0-0), l'Algérie, détentrice de la Coupe d'Afrique des nations, est attendue au rebond contre la Guinée équatoriale, dimanche (20h00) à Douala, mais Djamel Belmadi et ses "Invincibles" ne craignent pas la pression.
"La pression du compétiteur, on l'assume", lance le sélectionneur, se disant "tourné vers un succès sur cette deuxième rencontre, qui s'annonce tout aussi difficile que la première".
Inoffensive lors du premier match, malgré son armada commandée par Riyad Mahrez (0-0 face à la Sierra Leone), l'Algérie s'est mise "tout de suite dans une difficulté à laquelle on aurait pu échapper", regrette Belmadi.
Mais le sélectionneur veut que son équipe s'appuie sur ses certitudes.Contre la Sierra Leone, "on a des statistiques de favori", insiste-t-il.
Et l'Algérie poursuit un objectif supplémentaire, qui doit la porter.Avec une série en cours de 35 matches d'invincibilité, "on se rapproche du record mondial détenu par l'Italie, qui est de 37 matches", rappelle-t-il.
Sauf grosse surprise contre la Guinée équatoriale, les Verts tenteront d'égaler la "Nazionale" contre la Côte d'Ivoire, au troisième match de groupe, puis de la devancer en 8e de finale.
Cette série "démontre une constance, trois années invaincus, c'est une bonne chose pour l'histoire du foot algérien de voir notre drapeau si haut, mais ce n'est pas une chose à laquelle on pense avant chaque match", insiste Belmadi.
- Belmadi assure le spectacle -
Ce record en vue, "ça ne nous met pas une pression, assure Youcef Atal, au contraire, ça nous donne une motivation supplémentaire".
"Si un match nul devient pour nous un échec, tant mieux, ça veut dire qu'on est devenu forts", note encore Belmadi.
Le patron des champions d'Afrique défend aussi ses attaquants, sous les critiques, admettant "leur demander beaucoup", car il veut qu'ils "empêchent les premières relances faciles, de presser".
"Ça prend de l'énergie, admet-il, il peuvent perdre un peu de lucidité, c'est peut-être un peu de ma faute."
Mais si les "Fennecs" "continuent de marquer des buts et que mon attaquant de pointe (Islam Slimani, NDLR) ne marque pas, mais qu'il fait le travail que je lui demande, je sais que lui ne sera pas pleinement satisfait, mais moi je serai satisfait.Le plus important c'est qu'on marque des buts".
Bref, Belmadi assure toujours le spectacle médiatique, dans une conférence de presse d'avant-match qui a duré presque une heure, mêlant français et arabe, souvent au milieu de la même phrase.
Après l'échec contre la Sierra Leone, il a ferraillé avec un journaliste pour une question autour des conditions de jeu, à propos de la chaleur à 14h00 et de l'humidité.
"Je n'ai pas insisté, j'ai dit qu'il fallait faire avec", a lancé Belmadi, rappelant que quitte à faire des comparaisons, "à cette période de l'année il fait très froid en Algérie".
"Vous êtes journaliste, pas météorologue", a-t-il conclu en faisant rire la salle.
Cette forte personnalité a aussi expliqué que "des fois les mots dépassent ma pensée" quand il fait des reproches à ses joueurs, "mais ils savent que je les aime".
Belmadi a moins fait le show samedi qu'après le match nul face à la Sierra Leone, même s'il a fait sourire la salle encore en saluant un journaliste capable de lui traduire une question en espagnol.
Mais si l'invincibilité dure, on reverra Belmadi sur scène...
AFFAIBLIR LE MALI, C’EST FAVORISER LE TERRORISME
Le coordonnateur général du Forum civil, section sénégalaise de Transparency international, Birahim Seck, a mis en garde samedi contre les risques d’un affaiblissement du Mali
Le coordonnateur général du Forum civil, section sénégalaise de Transparency international, Birahim Seck, a mis en garde samedi contre les risques d’un affaiblissement du Mali, qui selon lui favoriserait le terrorisme.
’’Affaiblir le Mali, c’est favoriser le terrorisme, c’est faire sauter un verrou qui pourrait permettre à ces terroristes d’entrer dans d’autres pays limitrophes’’, a-t-il averti, en marge d’un atelier national sur les réformes fiscales justes et la mobilisation des ressources domestiques au Sénégal.
’’La position du Forum civil a été assez claire, on ne peut plus accepter qu’il y ait des sanctions d’une autre époque. Le Forum civil n’est pas d’accord avec ces formes de sanction, surtout pour des pays qui sont limitrophes’’, a martelé Birahim Seck.
Dimanche dernier, les chefs d’Etat de la CEDEAO, réunis à Accra, au Ghana, ont pris la décision de fermer les frontières avec le Mali au sein de l’espace sous-régional. Ils ont aussi annoncé la suspension des échanges commerciaux autres que les produits de première nécessité.
L’organisation sous-régionale a également décidé de couper ses aides financières et de geler les avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Ces sanctions font suite à la décision de la junte de continuer à diriger le Mali pendant cinq années supplémentaires.
Birahim Seck rappelle que le Mali est un pays stratégique, bien qu’étant confronté à des difficultés, notamment d’ordre sécuritaire.
Mais quoiqu’étant ‘’contre les sanctions qui sont prononcées contre la population du Mali’’, le Forum Civil ‘’ne cautionne pas’’ pour autant des coups d’Etat. ‘’Maintenant, il faut dire que le peuple malien est souverain et c’est à lui de décider de son sort pour dire s’il est d’accord ou non avec la junte’’, a indiqué M. Seck.
La ’’position de principe’’ du Forum civil est qu’il faut un retour à l’ordre institutionnel’’, a-t-il précisé, appelant à ‘’analyser le contexte’’ du Mali.
’’Il faudrait que les chefs d’Etat fassent attention pour ne pas faire sauter le verrou du Mali qui pourrait permettre à d’autres d’étendre leurs tentacules dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Et la fermeture des frontières aura une conséquence néfaste sur la mobilisation des ressources’’, a-t-il prévenu.
LES SUPER EAGLES CONFIRMENT
Le Nigeria a rejoint le Cameroun et le Maroc en 8e de finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) en remportant lui aussi une deuxième victoire, contre le Soudan (3-1), débordé samedi à Garoua
Les "Green Eagles" sont les maîtres du Nil.Ils confirment la très belle impression laissée contre l'Égypte (1-0) au premier match.
Samuel Chukwueze (3e), sur une remise de Joe Aribo, Taiwo Awoniyi (45e+1), avec un coup de billard sur un défenseur, et Moses Simon (46e), après un long appui sur Awoniyi, ont concrétisé la domination des Nigérians.
Les Aigles volaient trop haut pour les "Crocodiles", à qui il reste une sorte de derby du Nil contre l'Égypte pour espérer se qualifier.
Vainqueurs du trophée il y a très longtemps, en 1970, les Soudanais ont eu de mal à rivaliser avec le géant d'Afrique.
Ils ont réduit le score sur un penalty de Walieldin Khedr (70e), star d'Al-Hilal Omdurman, un des deux grands clubs de Khartoum avec El Merreikh.
La sanction est venue après une double faute d'Ola Aina sur Mustafa Karchom, une en marchant sur son pied, l'autre en tirant son maillot.Il a cependant fallu l'arbitrage vidéo pour les détecter.
Sinon, hormis une frappe de Yasin Ahmed (8e) de peu à côté, les Soudanais ont eu trop de peine à approcher le but de Maduka Okoye.
Le Nigeria aurait pu gagner plus largement encore s'il n'avait pas raté tant d'occasions, notamment par Simon, à un mètre de la ligne (44e).
Comme contre l’Égypte, le Nigeria a gaspillé et a baissé de régime au bout d'une heure de jeu.
C'est la petite faiblesse de l'équipe la plus emballante depuis le début de la Coupe d'Afrique.
En outre le Nigeria participe activement à la fête en remplissant dignement le stade de Garoua, près de sa frontière.Il a tout les atouts d'un favori.
VIDEO
LE MALI VERS L'ASPHYXIE
La fermeture des frontières de la Cédéao, l'embargo sur les échanges commerciaux ainsi que le gel des avoirs Maliens dans les banques ouest-africaines, menacent dangereusement l'économie d'un pays parmi les plus pauvres du monde
L’économiste malien Etienne Fakaba Sissoko analyse les conséquences des sanctions économiques décidées par la Cedeao. Pour lui, il y a un risque de panne de liquidités.
La fermeture des frontières de la Cédéao, l'embargo sur les échanges commerciaux (hors produits de première nécessité) et sur les transactions financières ainsi que le gel des avoirs maliens dans les banques ouest-africaines, menacent dangereusement l'économie d'un pays parmi les plus pauvres du monde, enclavé et éprouvé par les violences et la pandémie.
Mamadou Lamine Diawara, a exprimé son opposition à l’idée de la création d’une monnaie locale
LE MAIRE SORTANT OPPOSÉ À L’IDÉE D’UNE MONNAIE LOCALEMamadou Lamine Diawara, a exprimé son opposition à l’idée de la création d’une monnaie locale,
Djirédji (Sédhiou), 15 jan (APS) - Le maire sortant de Djirédji, Mamadou Lamine Diawara, a exprimé son opposition à l’idée de la création d’une monnaie locale, émise par le leader du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF-Les Patriotes), Ousmane Sonko.
‘’Il ne faut pas qu’on fasse de l’amalgame. Sédhiou n’est pas Ziguinchor, et nous n’avons pas besoin de monnaie locale’’, a déclaré vendredi M. Diawara, candidat à sa propre succession à la mairie de Djirédji.
S’exprimant lors d’une caravane à l’occasion de laquelle il est allé à la rencontre des électeurs du Boudié et du Diassing, il a présenté son bilan et demandé aux électeurs de voter pour lui, de manière à lui permettre de poursuivre son oeuvre.
Il a présenté un bilan satisfaisant de son action à la tête de la mairie de Djirédji, soulignant que la localité a connu un ‘’réel changement’’ dans les différents secteurs de développement.
Il a cité parmi ses réalisations l’électrification rurale, la création des fermes agricoles rurales, le renforcement du système éducatif et du plateau médical.
Il a aussi mis en avant l’autonomisation des femmes et des jeunes, matérialisée par la tenue d’une série de formations et le financement d’activités génératrices de revenus pour relever l’économie locale.
Sur le plan de l’hydraulique, le raccordement au réseau d’eau potable constitue une avancée majeure, a-t-il magnifié. Il a signalé que la plupart des villages ont désormais accès à l’eau potable.
‘’Aujourd’hui, notre commune est bien partie sur le plan du développement économique et social’’, a quant à lui souligné Elhadj Abdoulaye Souané, directeur de campagne de la coalition Benno Bokk Yaakaar à Djirédji.
Il a annoncé que le prochain mandat du maire sortant sera celui des jeunes et des femmes. Les actions de développement vont être démultipliées, surtout dans l’agriculture, la pêche et la transformation des produits locaux.LE MAIRE SORTANT OPPOSÉ À L’IDÉE D’UNE MONNAIE LOCALE
Mamadou Lamine Diawara, a exprimé son opposition à l’idée de la création d’une monnaie locale
LE MAIRE SORTANT OPPOSÉ À L’IDÉE D’UNE MONNAIE LOCALEMamadou Lamine Diawara, a exprimé son opposition à l’idée de la création d’une monnaie locale,
Djirédji (Sédhiou), 15 jan (APS) - Le maire sortant de Djirédji, Mamadou Lamine Diawara, a exprimé son opposition à l’idée de la création d’une monnaie locale, émise par le leader du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF-Les Patriotes), Ousmane Sonko.
‘’Il ne faut pas qu’on fasse de l’amalgame. Sédhiou n’est pas Ziguinchor, et nous n’avons pas besoin de monnaie locale’’, a déclaré vendredi M. Diawara, candidat à sa propre succession à la mairie de Djirédji.
S’exprimant lors d’une caravane à l’occasion de laquelle il est allé à la rencontre des électeurs du Boudié et du Diassing, il a présenté son bilan et demandé aux électeurs de voter pour lui, de manière à lui permettre de poursuivre son oeuvre.
Il a présenté un bilan satisfaisant de son action à la tête de la mairie de Djirédji, soulignant que la localité a connu un ‘’réel changement’’ dans les différents secteurs de développement.
Il a cité parmi ses réalisations l’électrification rurale, la création des fermes agricoles rurales, le renforcement du système éducatif et du plateau médical.
Il a aussi mis en avant l’autonomisation des femmes et des jeunes, matérialisée par la tenue d’une série de formations et le financement d’activités génératrices de revenus pour relever l’économie locale.
Sur le plan de l’hydraulique, le raccordement au réseau d’eau potable constitue une avancée majeure, a-t-il magnifié. Il a signalé que la plupart des villages ont désormais accès à l’eau potable.
‘’Aujourd’hui, notre commune est bien partie sur le plan du développement économique et social’’, a quant à lui souligné Elhadj Abdoulaye Souané, directeur de campagne de la coalition Benno Bokk Yaakaar à Djirédji.
Il a annoncé que le prochain mandat du maire sortant sera celui des jeunes et des femmes. Les actions de développement vont être démultipliées, surtout dans l’agriculture, la pêche et la transformation des produits locaux.LE MAIRE SORTANT OPPOSÉ À L’IDÉE D’UNE MONNAIE LOCALE
Mamadou Lamine Diawara, a exprimé son opposition à l’idée de la création d’une monnaie locale
LE MAIRE SORTANT OPPOSÉ À L’IDÉE D’UNE MONNAIE LOCALEMamadou Lamine Diawara, a exprimé son opposition à l’idée de la création d’une monnaie locale,
Djirédji (Sédhiou), 15 jan (APS) - Le maire sortant de Djirédji, Mamadou Lamine Diawara, a exprimé son opposition à l’idée de la création d’une monnaie locale, émise par le leader du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF-Les Patriotes), Ousmane Sonko.
‘’Il ne faut pas qu’on fasse de l’amalgame. Sédhiou n’est pas Ziguinchor, et nous n’avons pas besoin de monnaie locale’’, a déclaré vendredi M. Diawara, candidat à sa propre succession à la mairie de Djirédji.
S’exprimant lors d’une caravane à l’occasion de laquelle il est allé à la rencontre des électeurs du Boudié et du Diassing, il a présenté son bilan et demandé aux électeurs de voter pour lui, de manière à lui permettre de poursuivre son oeuvre.
Il a présenté un bilan satisfaisant de son action à la tête de la mairie de Djirédji, soulignant que la localité a connu un ‘’réel changement’’ dans les différents secteurs de développement.
Il a cité parmi ses réalisations l’électrification rurale, la création des fermes agricoles rurales, le renforcement du système éducatif et du plateau médical.
Il a aussi mis en avant l’autonomisation des femmes et des jeunes, matérialisée par la tenue d’une série de formations et le financement d’activités génératrices de revenus pour relever l’économie locale.
Sur le plan de l’hydraulique, le raccordement au réseau d’eau potable constitue une avancée majeure, a-t-il magnifié. Il a signalé que la plupart des villages ont désormais accès à l’eau potable.
‘’Aujourd’hui, notre commune est bien partie sur le plan du développement économique et social’’, a quant à lui souligné Elhadj Abdoulaye Souané, directeur de campagne de la coalition Benno Bokk Yaakaar à Djirédji.
Il a annoncé que le prochain mandat du maire sortant sera celui des jeunes et des femmes. Les actions de développement vont être démultipliées, surtout dans l’agriculture, la pêche et la transformation des produits locaux.LE MAIRE SORTANT OPPOSÉ À L’IDÉE D’UNE MONNAIE LOCALE
LA FOLLE MESURE DU CAMEROUN POUR REMPLIR LES STADES
Alors que les tribunes sonnent creux depuis le début de la CAN, le gouvernement camerounais a décidé de suspendre l'école et les activités professionnelles à partir de 14 heures pour permettre au public d'aller au stade
RMC Sports |
AS avec Timothée Maymon |
Publication 15/01/2022
Les stades de la CAN vont-ils se garnir? Conscient que l’absence de public dans les stades entache la beauté de la Coupe d'Afrique des nations, le gouvernement camerounais vient de publier un communiqué suspendant l’école et les activités professionnelles à partir de 14 heures pour permettre aux Camerounais de se rendre dans les enceintes.
"Sur très hautes instructions de monsieur le président de la République, le Premier ministre, chef du gouvernement, informe la communauté nationale que, pendant les jours de la tenue des rencontres de la CAN les activités scolaires et académiques se tiendront de 7h30 à 13 heures, les activités professionnelles s'étaleront de 7h30 à 14 heures. Cette mesure s'appliquera dans le secteur public à compter du lundi 17 janvier jusqu'au 4 février", indique le communiqué.
JANNY SIKAZWE, UN ARBITRE À LA LIMITE DU CARTON ROUGE
Officiellement victime d’une insolation, le Zambien a eu une attitude très étrange lors de la fin du match Mali-Tunisie (1-0), le 12 janvier. Une nouvelle polémique dans un parcours qui en compte déjà plusieurs
Jeune Afrique |
Alexis Billebault |
Publication 15/01/2022
Pour la Confédération africaine de football (CAF), l’affaire est close. L’instance a rejeté la requête de la Tunisie et a homologué la victoire du Mali, obtenue après une fin de partie théâtrale. L’arbitre zambien, Janny Sikazwe, avait en effet sifflé la fin du match, alors que le temps règlementaire n’était pas atteint. Le quatrième arbitre s’apprêtait même à brandir le panneau d’affichage qui devait annoncer la durée du temps additionnel.
Cinq minutes plus tôt, visiblement pressé d’en finir, Janny avait déjà mis un terme à la rencontre, avant de se raviser, face aux protestations des Tunisiens. Mais ceux-ci ont eu beau s’insurger – à juste titre – de la décision de l’arbitre, celui-ci est resté droit dans ses bottes, alors que les Maliens, se tenant prudemment à l’écart, savouraient leur victoire.
Curieusement, ni les assistants de Sikazwe ni les délégués du match n’ont bronché, laissant le Zambien mettre un terme à la rencontre sans même tenter de l’avertir de l’énormité de sa décision. Mais le plus cocasse restait à venir : alors que les deux équipes avaient regagné les vestiaires depuis plus de vingt minutes et que certains joueurs répondaient déjà à la presse, le quatrième arbitre a demandé aux vingt-deux acteurs de revenir sur la pelouse afin de disputer les dernières secondes du temps réglementaire, ainsi que le temps additionnel.
Les Maliens ont accepté, au contraire des Tunisiens. Janny Sikazwe avait, quant à lui, été conduit à l’hôpital de Limbé, après avoir été victime, selon la version officielle, d’une « insolation ».
À SAINT-LOUIS, MANSOUR FAYE DÉFIÉ PAR SON PROPRE CAMP
Le 23 janvier, le maire sortant et ministre des Transports devra affronter un autre membre du parti présidentiel : l’ancien ministre Mary Teuw Niane. Alors que certains à Guet Ndar disent se sentir abandonnés par l'édile
C’est une séquence dont Mansour Faye se serait sans doute bien passé. Le 1er décembre, le ministre des Transports a eu à gérer une grève illimitée des transporteurs sénégalais. Immédiatement, elle a paralysé la capitale et s’est propagée à travers le pays. Les professionnels dénonçaient notamment le « racket » des forces de sécurité : police, douane ou gendarmerie. Après trois jours de discussions, le Cadre unitaire des syndicats de transports routiers du Sénégal (CUSTRS) a annoncé la fin du mouvement et laissé au gouvernement un mois pour respecter ses engagements.
Cette semaine-là donc, le ministre est resté à Dakar. Les week-ends, le grand-frère de la première Dame, Marième Faye Sall, revient pourtant habituellement dans sa ville natale de Saint-Louis. Il s’y débarrasse de son costume de ministre pour endosser celui de maire. Élu en 2014, Mansour Faye remettra son siège en jeu le 23 janvier prochain. Et devra affronter un candidat issu, tout comme lui, de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel.
Double casquette
L’ancien ministre Mary Teuw Niane, désormais patron de la société nationale Petrosen, a depuis longtemps décidé d’être candidat. En ce début du mois de décembre, alors que Mansour Faye négociait à Dakar avec les transporteurs dans un pays bloqué, il a reçu Jeune Afrique à Saint-Louis dans son domicile familial, dans le quartier de Dakhar-Bango. Et le constat qu’il dresse des sept années de gouvernance de son adversaire est sans appel.
« La gestion de la collectivité est un échec », débute-t-il sans préambule, avant d’enchaîner sur « l’arrogance » de son adversaire et de critiquer les destructions d’établissements scolaires et de mosquées sur la Langue de Barbarie. « Quelles ont été ses réalisations depuis son arrivée à la mairie ? Tous les projets mis en œuvre à Saint-Louis sont des projets de l’État, alors que nous attendions des initiatives du maire pour améliorer notre cadre de vie. »
Les deux casquettes de Mansour Faye ont-elles tendance à se confondre ? Avant d’être à la tête des Transports, le beau-frère de Macky Sall avait dirigé deux ministères importants. En 2014 d’abord, sa victoire à Saint-Louis lui assure le portefeuille de l’Hydraulique, alors que le parti au pouvoir essuie une véritable déroute électorale.