JANNY SIKAZWE, UN ARBITRE À LA LIMITE DU CARTON ROUGE
Officiellement victime d’une insolation, le Zambien a eu une attitude très étrange lors de la fin du match Mali-Tunisie (1-0), le 12 janvier. Une nouvelle polémique dans un parcours qui en compte déjà plusieurs

Pour la Confédération africaine de football (CAF), l’affaire est close. L’instance a rejeté la requête de la Tunisie et a homologué la victoire du Mali, obtenue après une fin de partie théâtrale. L’arbitre zambien, Janny Sikazwe, avait en effet sifflé la fin du match, alors que le temps règlementaire n’était pas atteint. Le quatrième arbitre s’apprêtait même à brandir le panneau d’affichage qui devait annoncer la durée du temps additionnel.
Cinq minutes plus tôt, visiblement pressé d’en finir, Janny avait déjà mis un terme à la rencontre, avant de se raviser, face aux protestations des Tunisiens. Mais ceux-ci ont eu beau s’insurger – à juste titre – de la décision de l’arbitre, celui-ci est resté droit dans ses bottes, alors que les Maliens, se tenant prudemment à l’écart, savouraient leur victoire.
Curieusement, ni les assistants de Sikazwe ni les délégués du match n’ont bronché, laissant le Zambien mettre un terme à la rencontre sans même tenter de l’avertir de l’énormité de sa décision. Mais le plus cocasse restait à venir : alors que les deux équipes avaient regagné les vestiaires depuis plus de vingt minutes et que certains joueurs répondaient déjà à la presse, le quatrième arbitre a demandé aux vingt-deux acteurs de revenir sur la pelouse afin de disputer les dernières secondes du temps réglementaire, ainsi que le temps additionnel.
Les Maliens ont accepté, au contraire des Tunisiens. Janny Sikazwe avait, quant à lui, été conduit à l’hôpital de Limbé, après avoir été victime, selon la version officielle, d’une « insolation ».