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18 juin 2025
« LA RESTAURATION DU POSTE DE PM EST JUSTE UNE FAÇON DE DISTRAIRE LES SENEGALAIS»
C’est en marge d’une visite de courtoisie auprès du khalife général de la famille Ndiéguene que la candidate de la coalition « Wallu Sénégal » à la mairie de la ville de Thiès, Hélène Tine invite les Sénégalais à « ne pas se laisser distraire »
Après que le président de la République, Macky Sall, a informé le gouvernement de sa volonté de restaurer le poste de Premier ministre », l’ancienne députée Hélène Tine, candidate de la coalition « Wallu Sénégal » à la mairie de la ville de Thiès, estime qu’il s’agit là encore d’ « une diversion du président Macky Sall dans un contexte où tout le monde est en campagne pour les élections locales».
C’est en marge d’une visite de courtoisie auprès du khalife général de la famille Ndiéguene que la candidate de la coalition « Wallu Sénégal » à la mairie de la ville de Thiès a invité les Sénégalais à « ne pas se laisser distraire ». L’ancienne parlementaire Hélène Tine pense que « c’est de bonne guerre que le président Macky Sall a agité cette question dans un contexte où tout le monde est en campagne pour les élections locales. C’est une façon de nous distraire ». Et de soutenir : « aujourd’hui les gens du camp présidentiel parlent d’ ‘’arguments’’, mais moi, je dis que ce sont des arguties, les mêmes qu’il avait sorties, lui Macky Sall, quand il supprimait ce poste de Premier ministre. Aujourd’hui, son camp est en train de sortir des arguties pour justifier le retour dudit poste ». Personnellement, l’ancienne députée rappelle avoir toujours dit que « ce n’était pas une bonne chose que de supprimer le poste de Premier ministre. La preuve est là ! Tout ce qu’on a pompé dans la Constitution, à l’époque, on est en train de le remettre dans cette Constitution », à savoir le fait que « le président de la République puisse dissoudre l’Assemblée nationale », que « cette Assemblée puisse faire une motion de censure », que « le Premier ministre puisse aller devant l’Assemblée pour que les questions d’actualité puisent être traitées par les députés ». Pour simplement dire que, aux yeux de Hélène Tine, « c’était une grande aberration que de supprimer le poste de Premier ministre ». D’après la candidate de « Wallu Sénégal » à la ville de Thiès, « ça ne se justifiait pas ».
« C’est juste des arguties pour des raisons électoralistes et politiciennes»
Insistant, elle estime pour dire à propos de la restauration du poste de Pm qu’« aujourd’hui, donc, tout ce que les gens vont dire ce ne sera que des arguties et c’est juste une façon de distraire les Sénégalais de l’actualité et de leurs objectifs ». Sa profonde conviction étant que « le président de la République doit avoir des informations qui lui montrent qu’il n’est pas en bonne posture pour les prochaines élections locales et, du coup, il cherche à nous distraire ». Hélène Tine se dit « sûre » que « ses sondages, lui Macky Sall, ne lui ont pas donné les résultats qu’il attend, c’est pourquoi il a choisi cette heure-là pour ramener le poste de Premier ministre à quelques encablures des élections territoriales ». Sur la fragilisation de la Constitution, que Macky Sall a retouchée au moins six fois en l’espace de neuf ans, Hélène Tine dit l’avoir dénoncé à plusieurs reprises. « J’ai dit aux juristes constitutionnalistes : «reprenez la Constitution, vous allez même voir des articles qui vont se contredire tellement cette Constitution a été manipulée, violée pendant ces 10 ans de Macky Sall au pouvoir ». Elle trouve que « c’est inacceptable». Et l’ancienne parlementaire de rappeler qu’« on a toujours la Constitution de 2001 qui a été votée par Référendum mais, aujourd’hui, personne ne s’y retrouve plus pour avoir subi tellement d’assauts sous Macky Sall. Il y a eu le Référendum, la suppression du poste de Premier ministre, le parrainage, entre autres assauts, et aujourd’hui, on revient encore dire que tout ça, ce n’est pas bon ». D’où la conviction d’Hélène Tine selon qui « c’est du pilotage à vue tout simplement », et aussi « des arguties pour des raisons électoralistes et politiciennes ».
Helene Tine demande à Macky Sall de profiter de son projet pour régler le problème du troisième mandat définitivement
Aujourd’hui, la parlementaire demande au président Macky Sall, puisque, dit-elle, « il est en train encore de retoucher à la Constitution », de profiter de ce projet pour « régler le problème du troisième mandat définitivement ». Parce que, fait-elle remarquer, « aujourd’hui le chef de l’Etat a introduit des changements dans la Constitution mais il n’avait pas mis une clause qui montrait que son mandat en cours était concerné, pour qu’il ne puisse pas briguer un troisième mandat. Si maintenant il veut rassurer le peuple, s’il veut que le pays soit dans la paix, qu’il n’y ait pas de violences dans ce cher Sénégal, il doit profiter de ce projet-là pour le faire ». Elle profite de l’occasion pour demander aux députés de « s’en saisir, du moment qu’on leur a amené un projet en procédure d’urgence, afin de prendre leur courage à deux mains si l’exécutif ne met pas dans le projet cette clause, pour que définitivement on sache que le deuxième mandat de Macky Sall est concerné par le nombre de mandats que la Constitution autorise de faire ». Ce, a-t-elle averti, pour « éviter au Sénégal des troubles et des violences ». Une telle clarification de la question du troisième mandat, estime Hélène Tine, « vaut plus que des chartes qu’on demande aux gens de signer ».
L’INEXCUSABLE FAUTE MORALE DE MACKY SALL
En recevant celui qui avait disparu avec les listes d’une coalition de l’opposition dont il était le mandataire, le président a donné son onction à un acte de banditisme gravissime et immoral qui aurait dû valoir des poursuites judiciaires à son auteur
Dans un article publié à quelques mois de l’élection présidentielle de 2019, je dénonçais le fait que le président Macky Sall avait fini de transformer le Palais de la République en permanence de l’Alliance Pour la République (APR), son parti. Toutes les instances de cette formation politique s’y réunissaient avec ce qui les caractérise de querelles, d’invectives, d’applaudissements, de folklore etc. Pis, les audiences politiques, les ralliements d’opposants transhumants, les conclaves de Benno Bokk Yaakar (BBY), la coalition de partis dont l’APR est la locomotive, se tenaient également dans ce lieu censé pourtant être le plus sacré du pays, le plus emblématique, le plus prestigieux et le plus majestueux. Un palais qui se trouvait ainsi désacralisé et banalisé à force d’avoir été réduit en une vulgaire permanence d’un parti politique. A ce point banalisé d’ailleurs qu’on a même vu de jeunes sauvageons de l’Apr en escalader gaiement les grilles pour se propulser à l’intérieur ! Jugés, ils avaient écopé d’une quinzaine de jours de prison assortis du sursis. Devant les protestations de larges secteurs de l’opinion, le président de la République avait fait accélérer les travaux de construction du siège de l’APR dans le quartier de Mermoz. Et pendant quelques mois, on fut rassuré, les choses furent remises à l’endroit puisque le président du parti Apr convoquait les réunions de son parti à son siège.
Hélas, les mauvaises habitudes ont la vie dure et chassez le naturel, il revient au galop ! Tout le monde a pu constater que, depuis quelques mois, le président de l’APR reçoit de nouveau toutes ses audiences politiques au Palais de la République comme au bon vieux temps. Les ralliements d’opposants y ont lieu et c’est également là que les arbitrages et autres séances de consolations de responsables mécontents des investitures pour les élections locales de janvier se font. Bref, la présidence de la République est redevenue le siège de l’Apr et de Benno Bokk Yaakar. Cela, les Sénégalais avaient presque fini par s’en accommoder tellement le président Macky Sall mélange allègrement ses fonctions de président de la République et celles de Chef de l’Alliance Pour la République. Cela, on n’y peut rien, c’est plus fort que lui et sa seconde nature en somme. Mais là où les choses deviennent gravissimes et constituent un scandale d’Etat, là où on tombe de Charybde en Scylla et où la République (à supposer qu’on en ait encore une) patauge carrément dans la boue, c’est lorsque le président de la République se permet de recevoir en son palais un voleur notoire pour le complimenter et le récompenser de sa forfaiture. Oui, en recevant eu audience ce salopard qui avait disparu avec les listes d’une coalition de l’opposition dont il était le mandataire, au point d’entraîner leur forclusion, avant de transhumer, le président de la République a fauté grave. Il a donné son onction à un acte de banditisme gravissime et immoral qui aurait dû valoir des poursuites judiciaires à son auteur ne serait-ce que pour abus de confiance. Au lieu de cela, au lieu de la sanction sévère qu’il méritait et de l’opprobre dont il aurait dû être couvert à vie pour son acte vil et immonde, voilà donc que ce voyou est reçu avec tous les honneurs dans le saint des saints de notre pays à savoir la présidence de la République.
Un salopard au Palais !
Et par le maître des lieux en personne ! Qui avalise ainsi, s’il ne le sanctifie et le bénit, le très mauvais comportement de cet homme qui était passé à l’ennemi avec les listes de ses camarades opposants qui lui avaient fait confiance. Il ne manquait plus que la Grand-Croix de l’Ordre national du Lion à épingler sur le revers de la veste de cet être méprisable mais qui passe pour un héros aux yeux du président de la République au point de le recevoir ainsi sous les ors et lambris de son Palais !
Oh certes, la politique est une jungle féroce et impitoyable où tous les coups sont en principe permis mais elle requiert quand même quelque part de l’éthique et suppose de faire preuve de fair-play dans les compétitions. C’est tout juste pour avoir fait espionner l’état-major de campagne de ses adversaires démocrates, dans l’immeuble Watergate à Washington, que l’alors toutpuissant président des Etats-unis d’Amérique, Richard Nixon, avait été emport par le tollé qui avait suivi lorsque le scandale avait été révélé par deux journalistes du « Washington Post ». Comme quoi, il y a des limites morales et à ne pas franchir dans une compétition politique. Pour en revenir à l’affaire qui nous préoccupe, en plus d’être répugnant, ce vol de listes électorales d’une coalition de l’opposition dans une ville comme Matam est d’autant plus ridicule que la majorité présidentielle n’a pas besoin de recourir à des armes non conventionnelles pour gagner largement les prochaines élections locales dans une région qualifiée de « titre foncier du président de la République ». En choisissant de béatifier l’auteur de ce vol, Macky Sall désacralise encore plus, hélas, ce palais que la République lui a affecté pour abriter le siège de son pouvoir en plus de se rendre coupable, aussi et surtout, d’une très grande et impardonnable faute morale.
RESTAURATION DU POSTE DE PM : LE UN PAS EN AVANT DEUX PAS EN ARRIERE DU PRESIDENT !
Sur un autre plan, la fonction de Premier ministre va donc être restaurée dans l’architecture institutionnelle de notre pays. A la bonne heure ! Beaucoup étaient sceptiques lorsque elle avait été supprimée au nom d’un impératif de « fast-tract » et se demandaient comment le président de la République allait bien pouvoir faire pour « accélérer la cadence » (n’est-ce pas Mimi !) du travail gouvernemental avec le surcroît de dossiers qui allaient s’accumuler sur sa table. Le résultat n’a pas été fameux, tout le monde le sait, puisque, en lieu et place de « fast-tract », on a eu droit à un « very slow tract » et il n’y avait franchement plus de coordination de l’activité gouvernementale, chaque ministre opérant en solo dans son coin, certains parmi eux tirant à hue et d’autres à dia.
Forcément, on sentait que cette situation était devenue intenable et qu’il allait falloir que le président de la République revienne sur sa décision. Malheureusement, lorsqu’il a décidé de le faire, plutôt que de s’adresser à son peuple — à qui il avait déjà caché sa volonté de supprimer le poste de PM lors de sa campagne pour sa réélection en 2019 — pour l’informer de sa décision de se doter de nouveau d’un chef du gouvernement, il s’est contenté de quelques phrases noyées dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 novembre ! A charge pour ses porte-flingues et autres communicants à la noix d’assurer le service après-vente au niveau du bon peuple. Un bon peuple pris une nouvelle fois pour de la valetaille, des moutons de Panurge et qui n’est même pas digne de l’auguste parole présidentielle ! En réalité, plus que ses décisions elles-mêmes, qui sont souvent contestables mais c’est justement ce qui fait le charme et la force de la démocratie, c’est la manière dont il les assène qui peut révolter. Une manière de conspirateur qui ourdit en secret son coup avant de le porter au moment où l’on s’y attend le moins. Il en avait été ainsi lorsqu’il préparait l’indigeste « Mbourou ak Sow » avec son acolyte Idrissa Seck avec qui il s’entend désormais comme larrons en foire.
Les deux hommes avaient préparé leur conspiration dans le plus grand secret avant de révéler le produit de leur « deal » au grand jour, prenant de court tout le peuple sur le dos duquel ils l’ont fait, à la faveur d’un remaniement ministériel. En une façon de dire aux Sénégalais : « salauds, on vous a bien entubés ! » Pour dire que le président de la République gagnerait à respecter un peu plus les caves que nous sommes à ses yeux. Plutôt que de faire une adresse solennelle à ses compatriotes pour leur dire quelque chose du genre : « Mes chers compatriotes, il y a 30 mois, j’avais décidé de supprimer la fonction de Premier ministre parce qu’elle constituait un goulot d’étranglement et ralentissait le traitement des dossiers auquel je souhaitais au contraire donner un coup de fouet en instaurant le mode « fast-tract », une excellente pratique qui a donné ses preuves ailleurs. A l’épreuve des faits et au vu notamment d’une crise sanitaire mondiale qui a soumis à rude épreuve les économies de tous les pays du monde, à laquelle il faut ajouter le fait que je vais assurer la présidence en exercice de l’Union africaine à partir de janvier prochain, je me vois obligé de rétablir la fonction de Premier ministre », il choisit d’informer avec mépris le peuple par le biais de quelques lignes dans un communiqué kilométrique ! Après quoi, une batterie de perroquets est lâchée pour venir nous dire que le Président rétablit la fonction de PM parce qu’il va assurer la présidence de l’UA.
Comme si les Sénégalais l’avaient élu pour qu’il aille régler les problèmes de l’Afrique tout en déléguant le soin de s’occuper des leurs à un « collaborateur » pour reprendre le terme dévalorisant qu’utilisa naguère le président français Nicolas Sarkozy pour parler de son Premier ministre François Fillon ! Car c’est bien beau le prestige diplomatique de notre pays mais enfin Macky Sall est d’abord payé pour présider aux destinées du Sénégal et s’occuper de l’amélioration des conditions de vie de ses habitants. Et puis, présenter la chose comme l’ont fait les communicants du pouvoir, c’est comme si, une nouvelle fois, la fonction de Premier ministre devrait être supprimée une fois achevé le mandat du président de la République à la tête de l’Union Africaine. Macky Sall qui, soit dit en passant, bien que n’ayant pas encore pris la présidence en exercice de l’organisation continentale, vient de prendre une décision courageuse et qui l’honore en disant non à l’isolement de l’Afrique du Sud, l’un des poids lourds du continent, par les puissances occidentales racistes, au nom de prétendues mesures de sauvegarde sanitaire.
En refusant de toutes ses forces cet embargo qui vise à étrangler le pays du président Nelson Mandela, comme il s’était aussi opposé en son temps aux sanctions de la Cedeao qui visaient çà étrangler le peuple malien frère, Macky Sall se comporte incontestablement en courageux leader de l’Afrique. Et c’est sur ces cimes planétaires que nous l’aimerions voir planer plus souvent plutôt que de patauger dans la boue d’une audience dévalorisante accordée à un individu méprisable…
Après Krépin Diatta, l’équipe nationale du Sénégal est sous le coup d’un nouveau forfait avec la nouvelle blessure d’Ismaila Sarr. L’attaquant des Lions sera indisponible jusqu’en début d’année 2022. Soit un mois d’absence en raison de sa blessure au genou.
Les analyses, annonce hier, mardi 30 novembre, le club Watford, ont révélé que l’international sénégalais s’était blessé aux ligaments du genou contre Manchester United plus tôt ce mois-ci et qu’il raterait tout le programme de cette fin d’année. «Ismaïla Sarr souffre d’une blessure aux ligaments du genou qui nécessitera une nouvelle analyse dans environ un mois. Le club publiera alors une mise à jour sur son état. D’ici là, il continuera d’être suivi et évalué par l’équipe médicale du club», a informé le site du club.
Cette donne compromet du coup sa participation à la CAN 2019 qui démarre le 9 janvier prochain au Cameroun. Les Lions seront en regroupement à partir de fin décembre pour le rendez-vous continental avec l’objectif de décrocher un premier trophée africain.
LE JOURNALISTE MAMADOU KOUME RETRACE LA SAGA DE L’EQUIPE NATIONALE
J’ai écrit ce livre parce que j’estime qu’il y a souvent un manque de sources et d’informations dans notre métier
Le journaliste Mamadou Koumé, auteur de ’’Sénégal - La saga de l’équipe nationale de football’’, paru aux éditions L’Harmattan-Sénégal, a dit avoir écrit cet ouvrage pour combler le déficit d’informations sur le sujet, notamment sur la période précédant l’avènement d’Internet.
’’J’ai écrit ce livre parce que j’estime qu’il y a souvent un manque de sources et d’informations dans notre métier. Des joueurs nous disent avoir marqué autant de buts sans preuves pour ce qui est des années 60 jusqu’à la fin des années 90. Et c’est à partir des années 2000 avec l’avènement de l’internet qu’on n’a pas eu ce problème’’, a-t-il indiqué au cours d’une cérémonie de présentation organisée à l’Institut national supérieur d’éducation populaire et du sport (INSEPS).
Le livre revisite le parcours de l’équipe nationale de football de son début officiel à nos jours en donnant des statistiques sur les joueurs et le nombre de matchs disputés par chacun d’entre eux, les buteurs, les différents entraîneurs, les équipes dirigeantes de la fédération de football, les ministres des Sports, les relations des présidents de la République avec la sélection. ’’Le premier match officiel de l’équipe nationale de football du Sénégal, c’était le 5 novembre 1961 à Bathurst (actuel Banjul) contre la Gambie’’, a rappelé l’auteur, précisant que c’est la première rencontre de la ‘’République du Sénégal’’, proclamée après l’éclatement de la Fédération du Mali, dans la nuit du 19 au 20 août 1960.
Pour la réalisation du document préfacé par l’actuel président du Sénégal, Macky Sall, ‘’il a fallu reconstituer tous ces éléments, surtout l’époque d’avant internet et des moteurs de recherche, car l’information n’était pas disponible’’, a déclaré M. Koumé. Il a ajouté que la fédération de football ne dispose pas de ces archives. Dans son livre l’Ancien directeur de l’Agence de presse sénégalaise (APS) est revenu sur les 600 matchs de l’équipe nationale de football de 1961 à nos jours, 107 portraits de joueurs de 1960 à 2000. Il a dit avoir insisté sur les joueurs des années 1960 et 1970 parce que ‘’moins connus que les autres’’.
Le livre contient un abécédaire de faits ayant marqué l’histoire de l’équipe nationale de football du Sénégal, avec des noms, lieux et anecdotes. Mamadou Koumé a également une carrière de formateur. Il a servi au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), de 1991 à 2020. Il a été, entre 1979 et 1985, reporter sportif au quotidien Le Soleil, directeur général de l’Agence de Presse sénégalaise (APS), de 2000 à 2010, président de l’Association nationale de la presse sportive pendant plus de douze ans.
LA POSTE À L’AGONIE
Avec un budget de 24 886 606 480 FCF réparti en trois programmes, le secteur postal n’a engrangé que 3 414 380 481 FCFA en Autorisations d’engagement (Ae) et en Crédits de paiement (Cp)
La relance de La Poste ne se fera pas de sitôt. En tout état de cause, l’Etat évoque une dette de 154 milliards que La Poste lui doit et s’inscrit d’abord dans une dynamique d’audit et de restructuration qui nécessite d’attendre juin 2022 pour que des mesures fortes soient prises après présentation du rapport exhaustif sur la situation de la boite. C’est qu’a fait savoir hier mardi 30 novembre, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, lors de l’adoption du budget du ministère de l’Economie numérique et des télécommunications.
Avec un budget de 24 886 606 480 FCF réparti en trois programmes, le secteur postal n’a engrangé que 3 414 380 481 FCFA en Autorisations d’engagement (Ae) et en Crédits de paiement (Cp). Les deux autres programmes à savoir le programme ‘’Pilotage, gestion et coordination administrative’’ ont enrôlé respectivement 511 174 713 FCFA en Ae et en Cp, et celui de l’économie numérique pour 20 961 051 286 FCFA en Ae et en Cp.
Par nature économique des dépenses, les crédits de ce programme sont répartis en dépenses de personnel pour 31 479 000 FCFA, en acquisitions des biens et services pour 17 901 689 FCF, en transferts courants 3 100 000 000 FCFA, et en investissements exécutés par l’Etat pour 264 999 792 FCF. A regarder de près relativement à la restructuration de ce sous-secteur postal tant chanté urbi orbi par les pouvoirs publics depuis 2019 avec la nomination de Abdoulaye Bibi Baldé à la tête de boite, celle-ci peine de voir le bout du tunnel. Juste après sa nomination, le Dg disait à travers un communiqué ceci : «Nous sommes les acteurs dynamiques et rigoureux des réformes initiées par son Excellence Macky Sall en vue d’un Sénégal émergent». Un message porteur d’espoir mais au relent de vendeur d’illusions dans les faits. Puisque pendant ce temps, les postiers ruent dans les blancards parce que la situation va de mal en pis et rien n’est fait pour arrêter l’hémorragie.
Hier mardi 30 novembre, face aux députés pour l’adoption du budget du ministère de l’Economie numérique et des télécommunications, le ministre Yankhoba Diattara s’est confondu dans des considérations générales, en soutenant que «La Poste doit à l’Etat du Sénégal 196 milliards contre 42 milliards». Mais là, n’est pas le débat parce que l’Etat, c’est la continuité ! L’urgence, c’est la sauvegarde des 2500 employés, de la sauvegarde de leur outil de travail. Dans sa réponse, il invite la Poste à faire sa mue par rapport à l’évolution du monde tout en ignorant royalement que depuis 2006, un plan de structuration de Poste Finances avait été engagé. Ledit business plan à amorcer en 3 ans (2007, 2008, 2009) avait pour objectif de basculer à une banque. Ce basculement en banque finances intégrait tous les services financiers.
Bref, toutes les opérations financières avaient été prises en compte dans ce changement. Mais, depuis lors, pour des raisons politiques politiciennes, il n’y a aucune mesure concrète tendant à faire sortir la Poste de son marasme. Et pourtant, l’Etat a les moyens de relever la Poste à travers les rémunérations de services publics. Et ce, en demandant à tous les agents de l’Etat de percevoir leur salaire à partir de celle-ci. Ce qui sans doute devrait permettre à la Poste de se relancer. Sans occulter d’autres services de l’Etat à réorienter vers La Poste. Mais, les priorités des tenants du pouvoir sont ailleurs, et les postiers continuent de batailler dure sans issu.
LA POSTE DOIT 154 MILLIARDS à L’ETAT
Prenant la parole, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo d’admettre que la situation de la poste est assez difficile mais l’Etat s’engage à l’accompagner à travers les subventions. « En début d’année, l’Etat devait à la Poste 42 milliards pour le paiement des bourses de sécurité familiale, mais à ce jour l’Etat à payer les 30 milliards, les 12 milliards restant vont être épurés d’ici la fin de l’année», dira le ministre des Finances et du budget. Mais, poursuit-t-il : «je précise que la Poste doit 196 milliards à l’Etat du Sénégal. Mais, nous nous engageons à payer cette dette tout en sachant que La Poste n’a pas les moyens de payer les 154 milliards. Mais, nous comptons sur la restructuration et l’augmentation du capital pour aider la boite à se relancer et éventuellement arriver à payer la somme due à l’Etat».
Mieux, il rappelle qu’«en conseil des ministres, le chef de l’Etat avait demandé aux ministres des Finances et de l’Economie numérique de faire un audit et surtout une mission de restructuration de la Poste pour la relancer. Nous y travaillons et d’ici juin 2022, le président de la République prendra de fortes mesures». Le ministre des Finances de louer les efforts de l’Etat depuis 2012. « En 2012, le budget du ministère était à 11 milliards 8 millions. Aujourd’- hui, nous sommes aux alentours de 25 milliards. Certes, c’est insuffisant mais nous continuons à faire des efforts ».
AVIS DE TEMPÊTE SUR DAKAR
La capitale risque de connaitre ce jour, mercredi 1 décembre, des moments de fortes tensions socio-politiques avec le procès en appel du maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias
La tension qui s’est cristallisée ces temps-ci au sein de l’espace politique risque encore de s’exacerber, en ce mercredi 01 décembre 2021. Pour cause, le procès en appel pour le meurtre de Ndiaga Diouf devrait s’ouvrir après plusieurs renvois, ce jour, au Palais de justice de Dakar, en présence du principal prévenu, Barthélémy Dias, maire de Mermoz Sacré-Cœur et tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi pour la mairie de la capitale sénégalaise. Un procès devant sous haute surveillance des forces de l’ordre.
Dakar risque de connaitre ce jour, mercredi 01 décembre, des moments de fortes tensions socio-politiques avec le procès en appel du maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias.
Le député tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi pour la mairie de la capitale sénégalaise est convoqué en effet devant la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar pour répondre en appel du meurtre du sieur Ndiaga Diouf, un nervi et/ou homme de main de l’ancien parti au pouvoir (Pds) tué lors de l’attaque de sa mairie en 2011. Un meurtre pour lequel le compagnon de Khalifa Sall, ancien premier édile lui-même révoqué de la mairie de Dakar, avait été condamné en première instance à deux années de prison dont six mois ferme.
Dans la foulée, Dias avait fait, par l’entremise de ses avocats, appel de cette condamnation. A une cinquantaine de jours des élections locales de janvier 2022, ce procès en appel de Barthélémy Dias s’ouvre dans un contexte politique extrêmement tendu. D’autant que le candidat de l’opposition à la mairie de Dakar dit soupçonner une tentative de liquidation de la part de ses adversaires tapis dans les rouages du pouvoir, par l’entremise de Dame justice.
En conséquence, la mobilisation de ses partisans comme de tous les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, sur fond de potentielles confrontations avec les forces de l’ordre, est encore partie pour être de mise, avec le procès en renvoi qui s’ouvre ce jour, mercredi 1er décembre. Comme pour le 10 novembre dernier où la énième convocation au tribunal du maire de Mermoz Sacré-Cœur avait débouché sur des heurts entre Forces de défense et de sécurité et partisans de Dias. L’arrestation momentanée de certains leaders de la coalition Yewwi Askan Wi dont Ousmane Sonko, Malick Gakou, Barth lui-même, avait conduit à des affrontements sur certains axes de Dakar, comme la Voie de dégagement Nord (Vdn). Il avait fallu la libération des leaders interpellés dans la matinée pour que le calme revienne dans l’après-midi.
Suffisant pour que beaucoup d’observateurs voient dans ce procès en appel de Dias à la veille des Locales, un facteur de dégradation du climat politique. Surtout si la justice venait à requalifier les faits et alourdir la condamnation du maire de Mermoz Sacré-Cœur et tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi pour la mairie de la capitale sénégalaise. Un acteur politique qui aurait pris les devants pour éviter toute mauvaise surprise en mobilisant, pour sa défense, une véritable armada d’avocats et d’opposants, dont de nombreux membres de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw). Et ce mercredi, à la barre du Tribunal, selon certaines informations, c’est une dizaine de conseils qui se présenteront pour défendre sa cause.
Dans l’espoir que ce procès en appel, taxé de «procès politique», se déroulant à quelques encablures des élections locales de 2022, ne débouche pas sur un autre verdict qui envenimerait les crispations politiques.
LE VIH/SIDA GAGNE DU TERRAIN A ZIGUINCHOR
La situation du Vih/Sida reste toujours préoccupante dans la région de Ziguinchor qui présente un taux de prévalence de 1,5%
La situation du Vih/Sida reste toujours préoccupante dans la région de Ziguinchor qui présente un taux de prévalence de 1,5%. Des chiffres en hausse comparés aux dernières statistiques qui tournaient autour d’un taux de prévalence de 1,0 %. La position géographique de la Région-Carrefour appliquée aux réalités culturelles reste des facteurs de vulnérabilité qui exposent la région au Vih/Sida.» On a constaté une hausse du taux de prévalence malgré les efforts effectués dans la croisade contre cette maladie. De 1,0%, la région est passée à 1,5 % depuis 2017.
Comparé à la moyenne nationale le taux reste élevé. «La situation d’une région-carrefour avec une forte mobilité des populations venant des pays limitrophes exposée la région», a déclaré le point focal VIH/Sida du Cnls à la région médicale de Ziguinchor qui évoque également des «considérations culturelles» dans cette hausse du taux. La situation est encore beaucoup plus préoccupante chez les professionnels du sexe avec un taux de prévalence qui tourne autour de 6%. De quoi inquiéter sérieusement dans cette région où certains affichent leur réticence au dépistage. «Multiplier la sensibilisation et accentuer la prévention», c’est le plaidoyer de Mme Gueye qui déplore de nombreuses pertes de vie.
La région touchée par le VIH/Sida semble affichée une indifférence du moins pour certaines populations en particulier les hommes qui rechignent à se faire dépister prétextant et s’appuyant sur le statut sérologique de leur épouse. «Le mari pense qu’il a le même statut sérologique que sa femme enceinte qui est dépistée (…)», martèle Mme Gueye qui prépare avec la plus grande sobriété cette journée mondiale de lutte contre le sida prévue ce 1er décembre.
LE CUSEMS EN GREVE TOTALE CE MERCREDI, APRES UN DEBRAYAGE HIER
Le syndicat exige «la correction du système des rémunérations» et «le respect du protocole d’accord du 30 avril 2018»
Les syndicats d’enseignants rehaussent le ton. A quelques jours des vacances de Noel, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) paralyse le système éducatif. Après avoir observé hier, mardi 30 novembre un débrayage, le Cusems décrète une grève totale ce mercredi 1er décembre.
Le syndicat exige «la correction du système des rémunérations» et «le respect du protocole d’accord du 30 avril 2018». «Nous avons constaté le manque de volonté politique du gouvernement pour appliquer les accords signés depuis 3 ans 6 mois. Deux ans sans perturbations majeures, cette accalmie du système éducatif procède plus du patriotisme des enseignants que de l’application des accords», a déclaré le secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye lors de leur assemblée générale tenue hier.
Poursuivant son propos, il ajoute : «Aujourd’hui, nous exigeons la correction du système de rémunération. L’étude réalisée par le cabinet MGP Afrique a révélé un système indemnitaire inadéquat et inéquitable mais des écarts salariaux alarmants. Il faudra corriger le système. Nous sommes déterminés à mener le combat pour la matérialisation des accords».
Dans le plan d’actions du Cusems, il y a aussi un boycott de toutes les évaluations (correction et surveillance).
KEEMTAAN GI - AH, CES « RAP’S » !
A partir de cette journée qui ouvre le mois de décembre très prometteur en folles dépenses et jusqu’au jeudi 2 décembre, les pauvres Sénégalais subiront le diktat des transporteurs. Ces messieurs peu civilisés et qui vivent dans une autre époque seront en grève de 48 heures pour un combat qui les oppose à l’Etat. Ou du moins au Chef avec qui ils n’ont pas été tendres. Ce qui nous sert de secteur de transport dans un pays qui aspire à l’émergence va donc nous priver de ses guimbardes et ses cercueils roulants. Voici un pays où l’on nous cause de TER, BTR, autoponts et tutti quanti. Mais au niveau de la circulation, on découvre la face la plus hideuse d’un pays arriéré et qui est loin de l’émergence qu’on nous promet à longueur de discours mais que, comme l’Arlésienne, on ne voit jamais. Dans la circulation, donc, les belles bagnoles se disputent l’asphalte avec des cars rapides. Ces guimbardes d’un autre âge d’une saleté repoussante et que conduisent des hommes tout aussi antédiluviens. Hideux dans le port et le verbe et qui prennent le malin plaisir de saucissonner les trajets comme ça leur chante. La circulation, c’est leur propriété et ils s’y comportent selon leur mauvaise humeur, tellement ils sont devenus amis – amis avec ceux qui sont censés la réguler. Justement, ces transporteurs disent en avoir assez de leur façon de faire la manche. Même si, dans ce registre, le Chef bat le record de la mendicité ! Les transports publics dans notre pays sont donc un secteur qui refuse le progrès pendant que l’Etat construit des routes où nos chauffards tuent et s’en sortent avec le sursis après quelques jours de repos forcé en prison. Wade avait voulu faire disparaitre les « Rap’s » dont un est au musée de Paris (La belle insulte !), en les remplaçant par des belles dames — ça s’appelle « Tata » non, ces véhicules — ? Wade donc, regarde depuis Paris le désastre que font ces véhicules dont les conducteurs font kif-kif avec ceux de « Rap’s ». Que faire ? KACCOOR BI
INFRASTRUCTURES : LES TRAVAUX DU PONT DE ROSSO LANCES PAR LES PRESIDENTS SALL ET EL-GHAZAOUANI
Le président de la République Macky Sall et son homologue mauritanien Mohamed Ould El-Ghazaouani ont lancé ce mardi, les travaux du pont de Rosso, rapporte la présidence sénégalaise. ’’Long d’un kilomètre et demi, cet ouvrage stratégique reliera les deux pays séparés par le fleuve Sénégal. Les travaux devraient durer environ 30 mois’’, indique-t-elle sur son compte twitter. Ce futur pont est le ‘’maillon manquant’’ de l’axe routier Dakar-Nouakchott, souligne un document de presse reçu des autorités des deux pays, à l’occasion de la cérémonie de lancement des travaux prévue à Rosso, en Mauritanie. Il va faciliter le transport et le transit entre les capitales des deux Etats. L’ouvrage va coûter environ 57,4 milliards de francs CFA provenant de la Banque européenne d’investissement, de l’Union européenne (un don d’environ 13,1 milliards de francs CFA), du Fonds d’appui au développement, de la Banque africaine de développement et de contributions des deux Etats, le Sénégal (682,19 millions de francs CFA) et la Mauritanie (2,29 milliards de francs CFA). Le pont de Rosso sera construit sur le fleuve Sénégal et va s’étendre sur 1.461 mètres. Il aura une largeur de 14,55 mètres et des routes d’accès. ‘’La construction du pont de Rosso, infrastructure essentielle du corridor transcôtier entre Tanger et Lagos, passant par Casablanca, Nouakchott, Dakar et Abidjan, participe grandement à la mise en œuvre de la politique d’intégration régionale’’ des Etats riverains, soulignait le gouvernement sénégalais à la veille de la signature, le 25 mars 2021, des contrats de construction de cet ouvrage. En plus de constituer ‘’une passerelle stratégique et économique entre la Mauritanie et le Sénégal’’, l’infrastructure ‘’servira de trait d’union entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne’’, indiquait-il dans un communiqué.
INAUGURATION DE L’INSTITUT DE DEFENSE MACKY SALL DEMAIN AU CAMP LECLERC
Il y a quelques mois, le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, avait annoncé la création de l’Institut de Défense du Sénégal (Ids) qui est une Ecole supérieure de guerre. Chose faite ! Car demain, jeudi 02 décembre, le président de la République Macky Sall, Chef suprême des armées, se rendra au Camp Leclerc pour y inaugurer cette prestigieuse Ecole de guerre. Un centre de doctrine militaire à la dimension des ambitions et de la réputation des forces armées sénégalaises. Déjà, le Camp Leclerc sis Liberté 6 extension à Dakar abritant cette école fait déjà peau neuve ! De jour comme de nuit, a constaté un reporter du « Témoin » dont le siège se trouve à proximité, les bidasses de corvée s’activent dans les coins et recoins du camp pour le rendre propre à la dimension de l’hôte du jour : le Chef Suprême des armées. Même les rats et chats en « divagation » ont été chassés voire consignés le temps d’une visite suprême.
SAISIES DE FAUX MEDICAMENTS LA DOUANE FAIT UNE BELLE PRISE A FIMELA
Par le biais des agents de la Brigade fluviale de Fimela, la Douane vient encore de réaliser une belle saisie de faux médicaments d’une valeur estimée à 700 millions de francs. C’était le vendredi dernier dans les forêts de Fimela et Joal lors d’une opération conjointe menée par les unités de surveillance terrestres de la Douane. Les médicaments ont été d’abord transportés par pirogue avant d’être débarqués sur les lieux pour certainement être acheminés par des charrettes voyous. En haute mer, les douaniers avaient pris en filature une pirogue avant de l’arraisonner. A bord de l’embarcation, des médicaments conditionnés dans des cartons ont été saisis. Des médicaments constitués pour la plupart d’aphrodisiaques et de corticoïdes. Après la saisie, le syndicat national des pharmaciens de Kaolack a apporté son concours pour l’évaluation et la dangerosité de la marchandise prohibée et impropre à la consommation. Au rythme des saisies opérées durant cette année 2021, les poulains du coach Abdourahmane Dièye sont en passe de remporter le « ballon d’or », pardon les « menottes d’or » dans la lutte contre la criminalité́ transfrontalière organisée.
MORT D’UN ETUDIANT DE L’UNIVERSITE DE BAMBEY SES CAMARADES PARLENT D’UNE INTOXICATION ALIMENTAIRE, L’ADMINISTRATION DEMENT.
De folles rumeurs ont couru, hier nuit, sur la Toile. Un étudiant de l’université Alioune Diop de Bambey serait décédé des suites d’une intoxication alimentaire. Badara Ndiaye, étudiant en Licence 1 ingénieur juridique et originaire de Kaolack, serait mort, selon ses camarades, d’une intoxication alimentaire. « L’université Alioune Diop de Bambey vient de perdre un étudiant en L1 ingénierie juridique. En effet, notre camarade est victime d’une intoxication alimentaire au niveau du resto campus. Nous exigeons que justice soit faite » avait posté un des étudiants. Cependant, l’administration de l’université de Bambey a démenti cette accusation, informant que l’étudiant a été consulté par un médecin le 18 novembre dernier. «Le test de paludisme effectué sur lui était négatif. Et le médecin traitant avait précisé que l’étudiant ne souffrait pas d’une intoxication alimentaire. Mais, Badara Ndiaye avait décidé de rentrer à son domicile à Kaolack où il est décédé « précise une source de Seneweb. Reste que les étudiants pensent, eux, que leur camarade est bien mort des suites d’une intoxication alimentaire.
DU GRABUGE EN L’AIR. TRANSPORTS GREVE DE 2 JOURS DES TRANSPORTEURS ROUTIERS
Les usagers de la route, surtout ceux de Dakar, vont vivre un calvaire pour trouver un véhicule de transports. A partir de ce mercredi 01er décembre et jusqu’à demain jeudi 02 décembre, le Cadre Unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal (Custrs) a décidé de paralyser tout le transport à travers tout le pays. Samedi dernier, lors d’une assemblée générale tenue à la gare des Baux maraîchers de Pikine, Pape Sarr du Regroupement des chauffeurs de la région de Dakar, le président de l’aérogare de Petersen Dakar, informait que « cette grève est celle du sauver ou périr. Celui qui essaye de l’entraver risque de disparaître. Car c’est pour la sauvegarde de notre outil de travail. Nous savons que, dans toutes les grèves, le grand problème réside à Dakar, mais nous vous donnons la garantie ferme de notre participation à cette grève pour que l’Etat résolve nos problèmes ». Selon Alassane Ndoye, patron du syndicat des transporteurs, cette grève est légitime pour que l’Etat règle leurs problèmes pour toujours. « Mais attention, il faudra vous mobiliser pour être sur vos gardes et faire face à ces autorités blindées mystiquement et armées jusqu’aux dents et prêtes à nous humilier, car elles n’aiment pas le débat contradictoire. Cet Etat est prêt à tout puisqu’il peut envoyer des gens et nous faire le porter le chapeau. Donc soyez prêts à la lutte contre cet Etat qui a laissé en rade notre secteur. Vous avez vu comment Macky a humilié les leaders des centrales syndicales au Palais lors de la remise du cahier de doléance à l’occasion du la Fête du 1er Mai. Cet Etat n’a pas de considération pour les travailleurs. C’est pourquoi, cela fait plus de 5 ans que je ne remets plus de cahiers de doléances. Par conséquent, je vous appelle tous à la mobilisation pour une réussite totale de cette grève générale », avait indiqué Alassane Ndoye. Parlant de leur plate-forme revendicative, le coordonnateur du Custrs, Fallou Samb soulignait qu’elle est axée autour de 10 points. Ces revendications portent entre autres sur le respect des accords conclus entre l’Etat et les syndicats, le retour aux prix des documents administratifs de transport routier pratiqués jusqu’au 27/07/2021, l’arrêt des tracasseries des FDS et des anomalies constatées au Centre de contrôle technique des véhicules automobiles (CCTVA) avec la corruption, les multiples difficultés vécues dans la mise en œuvre du Règlement 14 de l’UEMOA.
ABDOULAYE DIOP, EXPERT EN MISS
Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, ne rejette pas l’idée de revisiter l’organisation du concours Miss Sénégal. D’ailleurs, il assure qu’une réflexion a été entamée dans ce sens et elle se poursuit toujours. « Il faut qu’on aide les gens à mieux encadrer, mieux réorganiser cet évènement », souligne-t-il, lors du vote du budget de son département au Parlement. Si c’est notre ministre de la Culture qui le dit, il faut le croire. Il est en mesure de gérer cet aspect mieux que le fonds d’aide à la presse. L’ancien vendeur de cigarettes était l’un des principaux sponsors de Miss Sénégal et celle de la « Jongoma » toujours dans les coulisses pour ne rien rater du spectacle tout en vendant ses « Gauloises » et en siégeant dans le jury. On peut bien profiter de son expertise !
PORT DE DAKAR DIRECTEMENT DE CHINE, LE NAVIRE FAUSTINE DE SIEM ATTENDU CE MERCREDI
Le Port de Dakar va vivre ce mercredi 01 un événement à graver dans les annales de la société nationale. Le navire commercial Faustine de SIEM arrive directement de la Chine sans escale à Dakar. D’habitude la ligne maritime sur Dakar est ponctuée d’escales. Mais cette fois-ci, c’est une liaison directe que le grand navire Faustine de SIEM va faire sur Dakar. Un 100% RORO qui transporte 413 véhicules. Durant son escale au Port de Dakar, le navire va débarquer 233 véhicules, et 180 véhicules seront convoyés en transit dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest de Dakar. Le navire est affrété par Grimaldi avec le concours de Dakar Terminal et d’Alpha Marine. La compagnie SIEM est partenaire de Grimaldi qui assure la continuité depuis le hub de Dakar vers les autres destinations africaines. Le 1er navire Grimaldi Direct Chine/ Dakar est une illustration du projet de promotion de l’Hinterland et du Sénégal Gateway lancé par le directeur général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédih Bèye. D’ailleurs ce dernier en compagnie des affréteurs déroule une cérémonie ce jeudi 02 décembre de réception du navire. De sources portuaires, il est indiqué que si cette opération est satisfaisante, SIEM envisage de faire de Dakar son hub africain avec 9 escales prévues en 2022.