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18 juin 2025
LA COUR D’APPEL VALIDE LE VŒU DE MACKY
Enième report pour l’affaire opposant Barthelemy Diaz aux parents de feu Ndiaga Diouf concernant le meurtre de ce dernier. Prévu pour hier, après avoir fait l’objet de plusieurs renvois, le procès a été encore reporté au 02 mars prochain
L’affaire du meurtre du vigile Ndiaga Diouf, pour laquelle doit être rejugé le maire de Mermoz Sacré -Cœur, Barthelemy Diaz, a été appelée hier à la barre du tribunal de la Cour d’Appel de Dakar. Elle a été encore renvoyée, cette fois-ci au 02 mars de l’année prochaine. Le tribunal a justifié ce énième report par la constitution d’un nouvel avocat pour la défense de Cheikh Mbackiyou Siby. Mais en réalité, c’est comme si Macky Sall avait influencé le juge puisque le président de la République avait suggéré récemment un renvoi du procès jusqu’après les élections locales. Et la Justice a entendu l’Exécutif !
Enième report pour l’affaire opposant Barthelemy Diaz aux parents de feu Ndiaga Diouf concernant le meurtre de ce dernier. Prévu pour hier, après avoir fait l’objet de plusieurs renvois, le procès a été encore reporté au 02 mars prochain.
Pour justifier ce renvoi, la Cour d’Appel de Dakar a évoqué la constitution d’un nouvel avocat pour le compte de Cheikh Mbackiyou Siby, condamné à deux ans avec sursis par le tribunal correctionnel. Cependant, pour l’opinion et les partisans du maire de Mermoz Sacré Cœur, qui avaient qualifié le procès de « politique », ce long report obéit au souhait du président de la République qui, dans le but d’apaiser la tension politique, avait soutenu qu’il n’était pas au courant des deux dernières dates d’audience retenues pour cette affaire, la dernière étant hier mercredi.
A l’’en croire, si ça ne dépendait que de lui, le procès allait être renvoyé jusqu’après les élections locales. Ce vœu de Macky Sall semble avoir été entendu par le président de la chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Dakar qui a donc renvoyé l’affaire jusqu’au 02 mars prochain c’est-à-dire bien après les élections locales du 23 janvier. Cependant, Barthélemy Diaz, qui s’est prononcé après sa sortie de la salle d’audience, considère que ce dossier doit être classé sans suite. « Le juge a appelé les uns et les autres. Malheureusement, j’étais seul à la barre avec le père du défunt Ndiaga Diouf. Nous nous rendons compte que, dans ce dossier, il n’y a pas de commanditaire. Il faut juste le classer sans suite », a soutenu le maire de Mermoz sacré cœur.
Provocateur comme à son habitude, il a annoncé que, le jour de l’audience, il viendra avec son écharpe de maire de Dakar et cela serait déplorable pour le pays et notre démocratie. « Nous sommes re-convoqués au tribunal le 02 mars, pour certains, c’est une coïncidence. Mais, je déplore que je doive me rendre au tribunal en tant que maire de la ville de Dakar. Ce serait regrettable pour notre démocratie » a-t-il ajouté. Une manière de sous-entendre que son élection pour le poste de maire de la ville de Dakar, auquel il est candidat, ne devrait être qu’une formalité le 23 janvier.
Pour rappel, en première instance, Barthélémy Dias avait été déclaré coupable de coups mortels, de coups et blessures volontaires et de détention d’arme sans autorisation administrative. Il avait été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme pour le meurtre du lutteur Ndiaga Diouf, le 22 décembre 2011.
Ses co-prévenus, Habib Dieng et Babacar Faye, avaient écopé de la même peine pour les mêmes délits. Une peine qui avait été déjà purgée par le maire de Mermoz-Sacré Cœur lors de sa détention préventive. Lui et ses complices devaient aussi verser à la famille du défunt la somme de 25 millions de FCFA.
Les nommés Samba Diouf alias ‘’Ndiol’’, Badara Guèye, Bocar Sy, Cheikh Diop, Seydina Oumar Mangane, Cheikh Mbackiyou Siby avaient pris deux ans assortis du sursis pour association de malfaiteurs, participation à un rassemblement illicite suivi d’actions diverses et devaient allouer le franc symbolique au maire de Mermoz Sacré-Coeur. Cependant, la relaxe avait été prononcée pour Abdoulaye Diène, Malick Thiombane, Hamath Guèye et Bocar Sy Doucouré.
Le parquet avait requis 10 ans de prison contre l’édile de Mermoz Sacré Cœur pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner et le décernement d’un mandat de dépôt.
DAKAR ET SA BALIEUE, LA TRAITE DES «JAKARTAMANS» ET DES CHARRETIERS
Des taxis jaunes-noirs, cars rapides, minibus Tata, «Ndiaga-Ndiaye» et autres taxis-clandos à l’arrêt, place à un nouveau type de transports pour convoyer les usagers, en plus de Dakar Dem Dikk.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit l’adage. La grève de 48h enclenchée depuis hier, mercredi 1er décembre 2021, par des transporteurs en commun privés, regroupé au sein du Cadre unique des syndicats des transporteurs du Sénégal, n’a pas fait que des malheureux, notamment à Dakar sa banlieue.
Des taxis jaunes-noirs, cars rapides, minibus Tata, «Ndiaga-Ndiaye» et autres taxis-clandos à l’arrêt, place à un nouveau type de transports pour convoyer les usagers, en plus de Dakar Dem Dikk. Loin d’être à Touba, Tivaouane, Thiès, Kaolack, Tamba, Bignona, Ziguinchor, etc. où ces moyens de transports font partie du quotidien des usagers, nous sommes à Dakar.
Alors que certains ont préféré se rendre à leurs lieux de travail à pieds, par la marche, d’autres ont loué les services des «charretiers» ou des «Taf Taf», du nom des motos-taxis Jakarta qui se fraient leurs chemins dans la capitale, à l’image de toutes les régions intérieures du pays, pour rejoindre leurs services. Une autre facette, un visage inhabituel de la capitale sénégalaise et notamment sa banlieue né du mot d’ordre bien suivi des grévistes.
Contrairement aux motos-taxis et le système de co-voiturage expérimenté par des particuliers, avec des tarifs élevés et parfois hors de portée de la bourse de «goorgoorlu», des charrettes ont fait l’affaire de plusieurs personnes. Moyennant le même tarif que les cars rapides, pour se déplacer, les clients doivent débourser 100 à 150 F CFA, selon la destination.
« CISSÉ VIENT D'AVOIR UN RÉEL CASSE-TÊTE »
Cheikh Tidiane Bitèye sur la blessure de Ismaila Sarr
La blessure et la longue indisponibilité de Ismaïla Sarr constituent un réel casse-tête pour Aliou Cissé qui va aborder dans 39 jours la CAN au Cameroun. Selon le technicien Cheikh Tidiane Bitèye, l'absence de l'attaquant des Watford sera très «compliquée» pour l'équipe du Sénégal au vu du profil du joueur. Même s'il estime que le sélectionneur dispose d'un groupe interchangeable.
Après le forfait de Krépin Diatta pour la CAN, suite à une blessure au genou, le doute plane désormais sur Ismaïla Sarr. Sorti sur blessure lors de la victoire de Watford face à Manchester United (4-1), le 20 novembre dernier, l’attaquant sénégalais devrait être indisponible pour au moins un mois. Il souffrirait également des ligaments du genou, selon un communiqué club.
Cette blessure porte un coup aux Lions qui vont aborder dans 39 jours la Coupe d'Afrique au Cameroun. Elle aura du moins un impact dans le jeu des Lions, selon le technicien et consultant Cheikh Tidiane Bitèye. "Le sélectionneur disait que le profil de Krépin était difficile à avoir dans le groupe.
Avec la blessure d'Ismaila Sarr, Aliou Cissé vient d'avoir un réel casse-tête, un problème. On sait que Ismaïla est le deuxième joueur le plus décisif dans le groupe. Si on perd un joueur comme ça, cela veut dire que ce sera très compliqué pour Aliou Cissé. Ce sont des choses qui arrivent. On savait qu'il était blessé, mais on se disait qu'il n'était pas assez atteint que Krepin. C'est une blessure qui oblige un repos long", a-t-il indiqué.
Si le sélectionneur dispose d'un groupe interchangeable, Cheikh Tidiane Bitèye considère qu'il sera difficile pour le sélectionneur d'avoir un profil identique. "Ismaila Sarr, c'est comme un détonateur, un catalyseur. S'il y a un bloc-bas, il est capable de créer le déséquilibre pour amener un penalty, un coup franc et marquer des buts" soutient-il, avant d'ajouter: "Aliou Cissé a un groupe interchangeable mais au niveau des profils ce n'est pas la même chose. Parce qu’Ismaïla peut mettre de l'intensité. C'est un peu cela la difficulté. Il a cependant la possibilité de rechange pour adopter une autre stratégie sans Ismaïla et qui lui permettra d'être efficace devant et certainement d'être dangereux surtout face à des blocs bas".
A son avis, il s'agit pour le sélectionneur de déployer sa stratégie pour pallier à cette éventuelle absence de son attaquant. "Le plus important est que Aliou Cissé comprenne que l'essence d'un bon entraîneur est de faire de bons choix, c'est de prendre une option, déplacer des stratégies quel que soit celui que l'on a perdu", a-t-il confié.
DAKAR, ENTRE CALVAIRE DES USAGERS ET VILLE MORTE
Grève des transporteurs, Dakar sans taxis jaunes-noirs, sans cars rapides, sans Tata, sans «Ndiaga-Ndiaye» et sans taxis clandestins, communément appelés «clandos».
Dakar sans taxis jaunes-noirs, sans cars rapides, sans Tata, sans «Ndiaga-Ndiaye» et sans taxis clandestins, communément appelés «clandos». Le décor est inhabituel, mais c’était une réalité dans la capitale sénégalaise, hier mercredi, au premier jour de grève de 48h du Cadre unique des syndicats des transporteurs du Sénégal, regroupant 14 organisations du secteur des transports routiers. Un mouvement largement suivi qui a causé du tournis aux nombreux usagers de ces moyens de locomotions. Dakar Dem Dikk ayant peiné à sauver les meubles avec ces cars en roue libre sur des voies exceptionnellement dégagées et face aux tarifs exorbitants du système de co-voiturage initié par des particuliers, nombre de Dakarois notamment de la banlieue ont eu recours aux services des «charretiers» et des «Taf Taf», du nom des motos-taxis Jakarta de Dakar, pour se déplacer et atténuer leur calvaire.
Ecoliers et étudiants, ouvriers, commerçants, marchands ambulants et tabliers, des salariés et autres travailleurs marchant sur de longues distances pour se rendre à leurs établissements et lieux de travail. Des bus de la société de transport public Dakar Dem Dikk plein à craquer. C’est entre autres décors et calvaires des usagers des transports en commun de voyageurs à Dakar et sa Banlieue hier, mercredi 1er décembre 2021.
Contrairement aux embouteillages monstres vécus et visibles sur les principaux axes routiers tous les jours ouvrables aux heures de pointe et même les week-ends à certaines heures, la circulation était fluide partout, voire même des rues complètement désertes par endroits. Les quelques particuliers, véhicules de services et autres pouvaient rouler à roue libre.
La grève générale de 48 heures décrétées, les 1er et 2 décembre, par un regroupement de 14 syndicats du secteur des transports publics privés, le Cadre unique des syndicats des transporteurs du Sénégal, est passée par là. Minibus Tata, cars rapides, «Ndiaga-Ndiaye», taxis-clandos, tous ou presque étaient à l’arrêt, conformément à la directive de leurs représentants syndicaux. Le mot d’ordre était largement suivi et le secteur complètement paralysée. Malgré les efforts et offres de services de la société de transport public Dakar Dem Dikk dont les intervalles des rotations durent environ 15 à 30 minutes, voire plus. Dakar ressemblait à une «ville muette», avec moins de ronronnements de moteurs et de klaxons... Bref, le secteur du transport en commun routier était quasiment «mort» parce que moins exploité, avec des manques à gagner énormes aussi bien du côté des autorités, des transporteurs que des usagers. C’est ce que pense cet homme, la trentaine, rencontré à l’arrêt des bus de Liberté 6. Et d’ajouter : «ils ont le devoir de boycotter ou de se syndiquer pour revendiquer leurs droits».
«L’ETAT EST LE SEUL PROBLEME DU SECTEUR ET LA SEULE SOLUTION»
Mapenda Seck, étudiant en Commerce international dans un établissement d’enseignement supérieur privé croit fortement que l’Etat du Sénégal devrait, par ses politiques, réaliser de bons projets de transports de masse et «surtout faire du rêve de Bus rapid transit (BRT) une réalité, faire rouler le train qui doit aller jusqu’à Thiès». Pour lui, les syndicats et le gouvernement doivent discuter pour mieux harmoniser leurs positions sur le secteur du transport routier. «Car Dakar est une ville qui accueille plus de personnes, contrairement aux autres régions du pays». A l’image de ces clients, des chauffeurs ayant leur quartier général en face de la mosquée de Grand-Dakar située vers El Mansour, se disent tous très mécontents de la gestion des routes, des embouteillages très fréquents. Pour leur porte-parole, Ibrahima Ndiaye, qui donne en exemple «l’image des pays développés», «l’Etat est le seul problème du secteur et la seule solution… Les agents de circulation sont un casse-tête, ils confisquent nos papiers, nous demandent de l’argents des fois sans aucune raison. Le secteur doit être bien géré du côté des chauffeurs comme des autorités et des syndicats».
DAKAR DEM DIKK POUR JUGULER LE CALVAIRE, MAIS…
De l’autre côté, face aux désordres et désagréments nés de cette grève, des «Ndiaga-Ndiaye» et autres, les bus Dakar Dem Dikk s’activent sur le terrain pour déposer des usagers à leurs destinations respectives, notamment des étudiants souhaitant aller à l’Université Cheikh Anta Diop et d’autres établissements. De l’avis de Absa Diagne, commerçante et étudiante en sociologie, à la fois, cette grève l’a empêché d’aller, depuis le matin à Colobane, pour faire son petit business. «Aucune société de ne peut vivre aujourd’hui sans transports en commun. Le monde n’est pas égalitaire car toutes les personnes n’ont pas les moyens de se doter de véhicule particulier», a déclaré Absa Diagne, âgée de 23 ans. Avant de dire : «aujourd’hui, les syndicalistes du secteur du transport routier doivent aussi savoir que ce ne sont pas les grèves qui règleront les problèmes du secteur. Les relations entre l’Etat et les syndicalistes doivent être fructueuses, au bénéfice du plus petit des sénégalais et sénégalaises».
PETERSEN, LE VRAI VISAGE… DE LA GREVE
De nature animée et bruyant, de toutes les rues, ruelles et gares routières visitées, la gare urbaine de Petersen en disait long sur l’impact et les conséquences de cette grève. Quartier commercial, en plus du transport, situé au centre-ville et à quelques mètres du grand marché Sandaga, peu de commerçants ont eu l’occasion de quitter la banlieue pour rejoindre leurs magasins sur place. Plus connu sous le nom de «Mbaye business», Seydi Mbaye confie avoir passé la nuit en ville, chez un ami, afin de ne pas être confronté aux ennuies de la grève. «Il y a un silence particulier et les clients ne sont pas là aujourd’hui, à cause de la grève. C’est une perte pour nous tous», a-t-il conclu
Par Henriette Niang KANDE
GASTON MBENGUE, L’OUTRANCE INDIGNE
Son agressivité n’a d’égal que son statut de larbin, de rouage pour des maîtres prêts à détruire notre tissu social, en prescrivant une médication dangereuse
Il est des mots, des termes qui s’introduisent insidieusement dans le lexique, tenus par des hommes et des femmes publics sans que nul n’y prête attention et sans qu’on les ait définis préalablement. C’est seulement lorsqu’ils se sont en quelque sorte fondus dans le décor (ici dans le cadre de la campagne en direction des élections locales) qu’ils se révèlent pour ce qu’ils étaient depuis le départ : non pas de simples mots, mais des éléments structurants d’une construction idéologique.
A observer Gaston Mbengue, il n’y a qu’une formule pour le décrire : «qu’il est bête»! C’est le qualificatif qui lui va comme un gant et qui lui sied indiscutablement le mieux. . Un peu comme la beauté, dont un chirurgien brésilien dit qu’elle est difficile à décrire, mais quand on la rencontre, elle nous saute aux yeux.
Les bêtises qu’il débite chaque fois qu’il ouvre la bouche ou pose un acte ont fini de convaincre qu’il a la profondeur d’une planche de surf, de la bouillie dans la tête qui lui sert de cerveau et le rayonnement intellectuel d’une laitue. Dans une vidéo qui circule sur la toile et postée par la chaîne «Lutte TV », il se montre chez lui, un livre ouvert dans les mains, devant une bibliothèque… en papier peint où on aperçoit un chat perché et un interrupteur fixé au mur… de la bibliothèque virtuelle. C’est bien ce que dit Michel Audiard : « Un homme bête, ça ne se définit pas. Il faut donner des exemples ».
Il rajoute : « Traiter son prochain d’homme bête n’est pas un outrage, mais un diagnostic ». S’il arrive de douter qu’on puisse naitre bête, certains ont d’indéniables dispositions naturelles à l’être. Gaston Mbengue occupe une place de choix dans cette catégorie.
Par son rattachement direct à l’animal, à l’animalité, la bêtise ne connait pas d’équivalent comme tel en anglais par exemple, ou en espagnol ou même en allemand. Ne vous en faites pas, je me suis renseignée. Ce mot de bêtise se heurte comme qui dirait à une « intraductibilité ».
Ceux qui parlent anglais disent stupidity ou dumbness et les Allemands dummheit, me dit-on. Des mots qui ne comportent aucune référence à l’animalité. Contrairement à ceux qui peuvent être qualifiés de mal-éduqués, idiots ou enfoirés, et qui peuvent être soignés, un homme bête est définitivement irrécupérable, son décalage par rapport à ceux cités plus haut irréversible et son cas suffisamment sérieux et chronique pour mériter ce label. Certes il serait naïf de feindre de découvrir la mentalité de Cour de Gaston Mbengue et de discuter des inepties qu’il assène chaque fois qu’il ouvre la bouche, qu’il a continuellement entrouverte.
Les grossièretés éructées la semaine dernière sur le plateau de Wal Fadjri, il les avait déjà tenues sur une autre chaîne de télévision. Une vidéo diffusée hier l’a filmé, dans laquelle il revient sur ses propos. Les excuses qu’il présente confirment que le gars est la bêtise personnifiée. En chair, en os… et en chapeau. J’imagine aisément que si l’on inventorie les pathologies de la société, l’une des tares répandues et que Gaston Mbengue porte comme un étendard, c’est cette mentalité de Cour. Sa célébrité du néant prospère sur les ruines de sa vie intérieure.
Son agressivité n’a d’égal que son statut de larbin, de rouage pour des maîtres prêts à détruire notre tissu social, en prescrivant une médication dangereuse. Sous son ombre simiesque et anthropophage prolifèrent des champignons vénéneux, comme des cellules cancéreuses.
Pour la cohésion de ce pays, cette mentalité de baveur débile doit être confinée à l’intimité de son espèce. Autrefois cantonné dans un espace sans danger pour autrui, cette espèce se voit, par la magie et parfois de la légèreté coupable du monde de la télévision surtout, amenée à être des hérauts redoutables d’une stratégie perverse, qui comme dit Jamel Debbouze « est une porte ouverte à toutes les fenêtres ». C’est sur cet aspect précis que la responsabilité de la presse se doit d’être plus forte, car elle est le réceptacle de la parole publique. Il y a aussi à prendre très au sérieux cette phrase d’Emmanuel Lévinas : « la responsabilité est un appel à l’autre ».
Une fable, dans la veine de celles qu’on nous faisait apprendre et réciter à l’école primaire raconte que dans une forêt, un jour de beau temps, un rossignol et un corbeau discutaient de qui avait une plus belle voix et chantait le mieux. Ne s’accordant sur rien, tout d’un coup, un petit cochon qui passait par là fut appelé à être l’arbitre. Il s’assit en face de l’arbre où étaient les deux oiseaux, croisa ses petites jambes et prit très au sérieux le rôle qui venait de lui être assigné. Le rossignol commence alors à chanter, lui qui est reconnu pour sa voix mélodieuse. Puis arrive le tour du corbeau, qui, comme on le sait, croasse. Après un petit temps de réflexion, le petit cochon donna la victoire au corbeau. Le rossignol se mit alors à pleurer. « Pourquoi tu pleures, lui demanda le vainqueur ? Parce que tu as perdu ? ». « Non répondit le rossignol. Je ne pleure pas parce j’ai perdu. Je pleure parce que j’ai été jugé par un porc ».
Par Alassane THIAM
L’ÉMIGRATION, UNE CHANCE POUR LA FRANCE
La France est plombée par le débat sur l’émigration qui l’empêche d’être pragmatique, au risque de réduire le nombre d’étudiants avec comme conséquence la perte d’un potentiel humain qui pourrait devenir des créateurs de demain
Bernard Stasi, énarque, ancien député, et fils d’émigrés, avait écrit en 1983 : «L’immigration une chance pour la France». Cette vision paraitrait aujourd’hui comme une provocation.
Pourtant, le Conseil d’Analyse Economique (CAE), organe composé d’experts économiques de différentes sensibilités et dont l’objectif est de conseiller le Premier ministre français, vient de rendre un rapport qui balaie d’un coup de revers les idées préconçues sur les immigrés qui coûteraient chers à la France et viendraient prendre les emplois des français.
Christian Chavagneux, économiste de gauche et Laurent Bigorne, connu pour ses positions libérales, ont décortiqué le rapport de CAE et, pour une fois, ces deux personnalités reconnues dans leur domaine, ont «validé» le travail de leurs collègues sans débat contradictoire.
Ces deux contradicteurs notoires, sur la radio France Inter, nous expliquent que ces représentations d’ordre économique sont liées à l’inculture économique des citoyens et l’apparition des mouvements d’extrême droite qui font peur pour gagner des voix : «Lorsqu’on annonce le nombre d’immigrés en France, c’est comme si on annonçait le nombre de morts sur la route», disent-ils Ils nous rappellent que beaucoup d’immigrés occupent des emplois indispensables et non dé- localisables que les français délaissent : Aide à la personne, Sécurité, Restauration, Travaux publics. Ces travailleurs sont source de flexibilité, avec des horaires décalés qui rendent la vie familiale difficile. La frilosité des politiques empêche la France de profiter de l’apport des immigrés. Or, beaucoup de pays, et surtout l’Allemagne, se battent pour attirer les talents d’immigrés nécessaires à leur essor économique.
Ce pays a vu son PIB (Produit Intérieur Brut) passé de 1, 2 % à 2,7 % entre 2015 et 2017. Cette situation est due au choix de l’Allemagne d’ouvrir ses frontières à 1, 700 000 immigrés composés de cadres et non cadres. La France est devenue moins attractive pour les étrangers, notamment pour les étudiants qui s’orientent davantage vers d’autres pays qui reconnaissent l’intérêt profond de les accueillir.
Nos deux économistes nous rappellent que les Etats Unis ont compris l’avantage d’être un pays d’accueil. En effet, les entreprises : MODERNA, BIONTECH, PFIZER, qui ont découvert les vaccins contre la COVID 19, sont dirigées par des immigrés. Ils notent également, qu’aux Etats Unis, 36% des entreprises ont été créées par les étrangers. Le Conseil d’Analyse Economique insiste contrairement aux idées reçues, que les immigrés n’ont pas d’impact négatif sur le budget national. Malgré ce travail salué par les économistes de différentes écoles, aucun homme politique n’en tient compte dans son programme politique.
La France est plombée par le débat sur l’émigration qui l’empêche d’être pragmatique, au risque de fermer des entreprises par manque de personnel, réduire le nombre d’étudiants avec comme conséquence une perte d’un potentiel humain qui pourrait devenir des dirigeants et créateurs de demain.
KEEMTAAN GI – RÉPUGNANT
Si ce n’est pas façon achat de consciences, ça y ressemble beaucoup. Le Chef n’est pas petit, mais il n’est pas non plus grand. C'est -à -dire de ces élévations qui forcent le respect et l’estime. Passe qu’il n’est au courant de rien. Même si sa flicaille bastonne ses opposants, tentant de les humilier, il ne le sait pas. Et puis, lui d’ailleurs, il n’est au courant de rien. Quand le pays se prépare à cracher du feu, il prend les airs pour se rendre quelque part dans le vaste monde. Bizarrement, Diouf et Wade n’étaient également au courant de rien. L’un était rattrapé par l’usure du pouvoir, l’autre, bien que vieil homme mais gardant quand même l’œil et l’esprit vifs, était encagé par des flagorneurs gourmands et jamais repus. Avec le Chef, né après les indépendances, c’est encore pire. En plus de son entourage d’une belle vacuité intellectuelle, il est souvent dans des calculs politiciens. Tripatouille et doigte la Constitution à sa guise en piétinant sans arrière- pensée les fondements de l’éthique. Après avoir tué la Poste à travers ses bourses familiales véritables trésors de guerres électorales, il vient de sortir de son chapeau magique la formule dite « opération cash transfert ». Un autre moyen de corrompre une population qu’il a lui-même appauvrie par ses politiques hasardeuses. Il va ainsi distribuer plus de 46 milliards à 588 000 ménages. Une belle fortune qui aurait pu créer des emplois. Ou du moins servir à des activités plus lucratives pour le développement du pays. Surtout que ses fameuses bourses familiales, censées combattre la pauvreté, n’ont rien donné. Juste lui permettre d’avoir une armée électorale. Et ça tombe bien à quelques semaines des Locales qui sont pour sa cour de flagorneurs la voie royale pour tester la résistance pour un troisième mandat. Faire du forcing en quelque sorte. Il faudra bien rappeler à ce Chef qui s’amuse avec l’argent public tout en s’amusant avec la Constitution, les vraies urgences de ce pays qui dépassent ce honteux achat de consciences qui ne dit pas son nom et auquel il nous a habitués. C’est répugnant et antidémocratique ! KACCOOR BI
BRAQUAGE ÉLECTORAL À MATAM DJIBRIL NGOM, ORDRE NATIONAL DU…MOUTON
Dans son éditorial d’hier, notre directeur de publication MON a condamné et fustigé l’audience de reconnaissance et de complaisance que le président de la République avait accordée à Djibril Ngom. Un bonhomme ou « malhomme » qui avait braqué la liste des investitures de la coalition « Yaw » de Matam avant de disparaitre dans la nature « Apr ». Dans le fond de son édition, MON estimait qu’au cours de cette audience au Palais, il ne restait à Djibril Ngom que la décoration àla Grand-croix de l’Ordre national du Lion pour bons et loyaux services rendus à l’Apr du président Macky Sall. Dès la parution du « Témoin » quotidien, notre standard a failli disjoncter ! Car ils étaient nombreux lecteurs, autorités politiques et autres leaders de partis à appeler pour se féliciter de la pertinence de l’édito synonyme d’une leçon de morale doublée d’une instruction civique. A l’unanimité, ils se sont tous étranglés en s’accordant sur une unique distinction : Djibril Ngom devait être élevé au rang d'Officier dans l'ordre national du…mouton.
UN PARI SUR L’ÉLEVAGE
Revenant sur la journée nationale de l’Elevage célébrée le 27 novembre dernier, le président de la République a demandé au Gouvernement de poursuivre la promotion des investissements publics et privés dans le secteur à travers des partenariats innovants et des financements renforcés et accessibles aux éleveurs et aux autres opérateurs dans l’Elevage. Macky Sall a rappelé qu’il tient particulièrement à l’accroissement continu des productions de lait et de viande (avec la subvention à hauteur de 50 % des importations de génisses) ; à la consolidation des chaines de valeur des filières afin d’asseoir notre souveraineté alimentaire et le renforcement de la place du secteur dans la richesse nationale, le développement de l’Entreprenariat et la création d’emplois sur l’étendue du territoire national. Le chef de l’Etat a demandé à la DER/ FJ de déployer un guichet spécial pour accélérer la mise à disposition des financements projetés (8, 5 milliards FCFA en 2022) destinés aux acteurs et filières de l’Elevage. Il a rappelé, dans cet élan, au Gouvernement l’urgence de promouvoir une politique d’élevage intensif et semi-intensif par la mise en œuvre, à partir de 2022, de sa décision de porter le Fonds de Stabulation (FONSTAB) à 5 milliards FCFA/an.
PENSIONS DE RETRAITE MACKY SALL CONFIRME LA HAUSSE DE 10% D’ICI LE 31 DÉCEMBRE
Les retraités ont obtenu leurs cadeaux de fin d’année du président de la République. La hausse de 10 % des pensions annoncée récemment par l’inamovible PCA de l’IPRES, Mamadou Racine Sy, a été confirmée hier par le président de la République. Macky Sall a demandé à son gouvernement de renforcer le système national de retraite à travers notamment : (i) une hausse de 10 % - d’ici fin décembre 2021 - des pensions de retraite ; (ii) l’examen des modalités de relèvement progressif des cotisations retraite et d’enrôlement des agriculteurs, éleveurs, pécheurs, artisans et acteurs du secteur informel ; (iii) le recours incitatif à la retraite complémentaire ; (iv) l’accélération du processus de consolidation des régimes et structures de gestion des retraites (FNR, IPRES, CSS).
LES EFFETS BÉNÉFIQUES DU «FAST TRACK», SELON MACKY SALL !
Les détracteurs du « fast track » ne sont pas sur la même longueur d’ondes que le chef de l’Etat. Macky Sall estime que la gouvernance en mode « Fast Track », s’est traduite, malgré la pandémie de COVID- 19 qui s’est déclenchée il y a deux ans, par l’instruction finale de nouveaux projets d’émergence (Port de Ndayane, Autoroute Mbour Fatick, Kaolack….), l’inauguration (effective ou à venir) de nombreuses réalisations sans précédent (Hôpitaux de Kaffrine, Kédougou, Touba et Sédhiou, Service des maladies infectieuses de FANN (SMIT), Data Center national de Diamniadio, Stade du Sénégal….). Le Président de la République demande, dans cet élan, au Gouvernement d’amplifier les réformes budgétaires et financières, mais également d’améliorer en continue, et de façon systématique, le management des administrations et l’engagement permanent au Travail, des agents publics.
SOUTIEN AUX DAARAS ET DIPLÔMÉS EN ARABE
L’assistance aux daaras et aux diplômes de l’enseignement arabe : Selon le chef de l’Etat, l’enseignement arabe a connu un développement notable ces dernières années avec plusieurs apprenants, formés et titulaires de diplômes d’enseignement moyen et supérieur, dont l’insertion socio-économique doit demeurer une préoccupation permanente du Gouvernement. C’est ainsi que le président de la République a annoncé la création d’un Bureau, chargé d’impulser, de superviser et d’aider à la coordination optimale et au suivi - évaluation des différentes structures et programmes d’assistance multisectorielle aux daaras et aux diplômés de l’Enseignement arabe. Cette structure vise à promouvoir et consolider un dialogue inclusif et constructif systématique avec l’ensemble des parties prenantes afin d’asseoir leur participation citoyenne et leur responsabilisation effective dans la vie publique et le développement national.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Mor NDIAYE, Magistrat, précédemment directeuradjoint des Affaires criminelles et des Grâces au Ministère de la Justice est nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC) ; M. Malick DIALLO, Commissaire aux Enquêtes Economiques principal, est nommé Directeur du Commerce Extérieur au Ministère du Commerce et des PME. M. Mouhamadou SY, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur des Services fiscaux en remplacement de Madame Ndèye Aïssatou NDAO, appelée à d’autres fonctions. Mme Ndèye Aïssatou NDAO, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommée Directeur des moyennes entreprises, en remplacement de Monsieur Mamoudou Ben Ousmane BA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
CHARTE DE NON VIOLENCE WALLU SÉNÉGAL N’A PAS ENCORE SIGNÉ
La Grande Coalition Wallu Sénégal a reçu ce mercredi 1er décembre 2021 à 17h30 au Siège du PDS la société civile Jammi Rewmi et le Cadre Unitaire de l’Islam. Au cours de la rencontre, la Grande Coalition a tenu à rappeler les positions que les entités membres ont toujours adoptées en faveur de la paix, condition de stabilité nationale. Elle a réaffirmé sa position constante pour la paix et s’est engagé à poursuivre les discussions pour atteindre les objectifs. Wallu Sénégal n’a pas encore signé la Charte de non violence. La délégation a précisé qu’il s’agissait de consultations.
LA PRESSE EN DEUIL AWA TOUNKOURA REPORTER PHOTOGRAPHE DU SOLEIL EST DÉCÉDÉE
La presse sénégalaise est en deuil. Awa Tounkara ancienne photographe du quotidien national Le Soleil Awa Tounkara est décédée ce mercredi à Dakar. Awa Tounkara a passé 37 ans au quotidien national, et a récemment été citée parmi les 100 femmes reporters-photographes du monde. En mai dernier, l’astre national lui avait rendu un vibrant hommage à travers un portrait. Les témoignages d’anciens collaborateurs disaient d’une dame considérée comme le premier reporter photographe féminin de la presse sénégalaise comme une professionnelle qui a réalisé avec passion une singulière carrière. La Rédaction du Témoin présente à sa famille et à nos collègues du Soleil leurs sincères condoléances
BORIS DÉDICACE À LA PLACE DU SOUVENIR AFRICAIN
Une séance de dédicace du roman « Murambi, le livre des ossements’ » (Editions Zulma, 2000), de Boubacar Boris Diop, consacré au génocide rwandais, se tiendra ce jeudi à 13 h, à la place du Souvenir africain. L’auteur a remporté le ‘’Neustadt International Prize for Literature’’, un prestigieux prix littéraire américain, pour cet ouvrage, en octobre dernier. Un communiqué annonce aussi la parution, en janvier prochain, d’une nouvelle édition de « Murambi, le livre des ossements » un ‘’roman-témoignage’’ consacré aux cent jours qu’a duré le génocide rwandais, d’avril à juillet 1994. Boubacar Boris Diop, 75 ans, journaliste, essayiste et romancier, est aujourd’hui l’un des écrivains les plus connus d’Afrique. Son livre ‘’Les petits de la guenon’’ (Editions Philippe Rey, 2009) a été le premier roman à être traduit du wolof en anglais. L’écrivaine américaine Toni Morrison a qualifié de ‘’miracle’’ le roman ‘’Murambi, le livre des ossements’’, qui a été produit à la suite d’une résidence d’écriture au Rwanda. La Foire internationale du livre du Zimbabwe a classé l’ouvrage parmi les 100 meilleurs livres africains du 20e siècle.
SALON DU LIVRE LE PR AMADOU LY, PARRAIN
Le professeur Amadou Ly, spécialiste de la littérature africaine de langue française et enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, a été désigné parrain de la deuxième édition du Salon national du livre. Un hommage sera rendu à M. Ly, pour sa contribution aux lettres sénégalaises’’, lors d’une cérémonie prévue à l’ouverture du salon, ce jeudi, à la place du Souvenir africain. Amadou Ly, qui a enseigné la littérature africaine d’expression française pendant quarante ans à l’UCAD, a été choisi par le comité scientifique de l’événement.
Y en a marre en colère
Les membres fondateurs du mouvement Y en a marre sont en colère contre la justice. Aliou Sané et compagnie sont courroucés par la libération de Thierno Amadou Diallo dit “Thier” qui avait filmé Kilifeu, alors que la Chambre d’accusation a rejeté la demande de liberté provisoire de leur camarade Kilifeu. Face à la presse, Y en a marre dénonce l’instrumentalisation de la justice pour ternir l’image du mouvement. Ainsi, le mouvement annonce une manifestation publique un peu partout dans le pays le 10 décembre prochain. Cette mobilisation citoyenne entre dans le cadre de son programme intitulé «Yoona ngi jengg». À Dakar, cette marche de protestation commencera devant la grande porte de l’université Cheikh Anta Diop (Ucad) pour se terminer à la place Soweto, en face de l’Assemblée Nationale. Ils comptent déposer aujourd’hui la lettre d’information de la marche sur la table du Préfet.
Le magistrat Mor Ndiaye nommé Dg de l’Onrac
Dans le projet de loi modifiant le Code pénal qui avait suscité un tollé, il était prévu la mise en place d’un Office National de Recouvrement des Avoirs criminels (Onrac). Dans le texte adopté par l’Assemblée nationale, on précise que l’office va recouvrir les avoirs criminels et lutter contre le financement du terrorisme, la piraterie maritime, entre autres. Cet organe sera bientôt fonctionnel. Puisque le président de la République a nommé hier le magistrat Mor Ndiaye jusque-là directeur-adjoint des affaires criminelles et des Grâces, Directeur général de l’Office National de Recouvrement des Avoirs Criminels (Onrac). L’Onrac est un établissement public administratif jouissant de l’autonomie financière et placé sous la tutelle administrative du Ministère de la Justice et la tutelle financière du ministère des Finances.
Malick Diallo nommé Directeur du Commerce Extérieur
Le chef de l’Etat a procédé hier, en conseil des ministres, à la nomination à des postes de responsabilité. Le Commissaire aux Enquêtes Economiques Malick Diallo est nommé Directeur du Commerce Extérieur, l’inspecteur des Impôts et des Domaines Mouhamadou Sy est promu directeur des Services fiscaux en remplacement de Ndèye Aïssatou Ndao. Celle-ci devient Directeur des moyennes entreprises, en remplacement de Mamoudou Ben Ousmane Ba, admis à la retraite.
Chamboulement de l’administration territoriale
Restons à la réunion du conseil des ministres pour signaler que l’administration territoriale a été chamboulée. Plusieurs sous-préfets ont été mutés. Le sous-préfet de l’arrondissement de Missira Wadène, El Hadji Djiby Bocoum, est nommé sous-préfet de l’arrondissement de Bonconto, département de Vélingara, en remplacement de Moustapha Mbaye, admis à la retraite. Adjoint au préfet du département de Sédhiou, Salif Faye est promu sous-préfet de l’arrondissement de Missira Wadène. Quant au sous-préfet de l’arrondissement de Dar Salam, Djidiack Kital, il est nommé sous-préfet de l’arrondissement de Niaming, département de Médina Yoro Foulah, en remplacement de Mamadou Boubou Thiam, admis à la retraite. Le sous-préfet de l’arrondissement de Niaguis, Richard Biram Faye est nommé sous-préfet de l’arrondissement de Dar Salam. L’adjoint au préfet du département de Nioro du Rip, Magatte Ndiaye, est promu sous-préfet de l’arrondissement de Niaguis. Cheikh Gningue, jusque-là sous-préfet de l’arrondissement de Kaël, est nommé sous-préfet de l’arrondissement de Sam Notaire, département de Guédiawaye, en remplacement de Pape Massaër Diop. Ce dernier est nommé sous-préfet de l’arrondissement de Mérina Dakhar, département de Tivaouane, en remplacement de Soré Dia admis à la retraite. L’instituteur Mayoni Sarr, précédemment adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Tattaguine, est nommé sous-préfet de l’arrondissement de Kaël.
Accident mortel au croisement Saly
Un accident mortel entre une moto Jakarta et un véhicule de transport s’est produit hier au croisement de Saly (Mbour). Un motocycliste qui transportait un client (en raison de la grève des chauffeurs et des transporteurs) est entré en collision avec un minicar. Le choc a été tellement violent que le conducteur de la moto a perdu la vie sur le coup et le client est grièvement blessé. Ce dernier a été acheminé à l’hôpital départemental Thierno Mansour Barro pour des soins médicaux.
02 milliards Fcfa de plus dans la lutte contre le Sida
Lors de la Journée mondiale de la lutte contre le Sida célébrée hier, le Président Macky Sall a eu une pensée pour tous ces braves hommes, femmes et enfants vivant avec le VIH. Ainsi, il s’est engagé à consolider les acquis de façon durable et à renforcer notre système de santé pour faire face à toutes les urgences sanitaires. Aussi, le chef de l’Etat s’est-il félicité des avancées remarquables qui ont été réalisées malgré le contexte de pandémie de Covid-19. D’ailleurs, il a rappelé en réunion de conseil des ministres sa décision d’allouer 02 milliards Fcfa pour renforcer les crédits destinés à la lutte contre le Sida, à compter de la gestion 2022. Selon le Président Sall, des avancées significatives ont été enregistrées dans la riposte continue contre le VIH/Sida dans notre pays. A l’en croire, il y a une baisse régulière des nouvelles infections de 76%, une prévalence de 0,3 % et près de 80% des PVVIH sous traitement.
Un guichet spécial destiné aux acteurs de l’élevage
Satisfait de l’organisation de la Journée nationale de l’Élevage qui, selon lui, constitue un cadre d’échanges et de propositions pour la consolidation de la dynamique globale du secteur, le chef de l’Etat a demandé en conseil des ministres au gouvernement de poursuivre la promotion des investissements publics et privés dans le secteur à travers des partenariats innovants et des financements renforcés et accessibles aux éleveurs et aux autres opérateurs dans l’élevage. Le Président Macky Sall tient particulièrement, dit-il, à l’accroissement continu des productions de lait et de viande (avec la subvention à hauteur de 50% des importations de génisses) ; à la consolidation des chaînes de valeur des filières afin d’asseoir notre souveraineté alimentaire et le renforcement de la place du secteur dans la richesse nationale, le développement de l’entrepreneuriat et la création d’emplois. A ce propos, il invite la DER/ FJ à déployer un guichet spécial pour accélérer la mise à disposition des financements projetés (8,5 milliards Fcfa en 2022) destinés aux acteurs et filières de l’élevage. Pour lui, il y a une urgence à promouvoir une politique d’élevage intensif et semi-intensif par la mise en œuvre, à partir de 2022, de la décision de porter le fonds de stabulation (Fonstab) à 5 milliards Fcfa /an.
Le management de la Présidence certifié
Le système de management de la Présidence de la République a été jugé excellent par l’Afnor. Le chef de l’Etat a informé hier le gouvernement en conseil des ministres que le système de management mis en place par la direction des moyens généraux de la Présidence de la République a été certifié par Afnor à la norme ISO 9001 : 2015. Macky Sall a félicité le ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, la Directrice des moyens généraux et ses équipes, pour le travail exceptionnel accompli qui a abouti à cette certification historique de la gestion d’une Présidence de la République. Dans la même lancée, il a demandé à tous les ministères de s’inspirer de cette démarche, avec l’appui du Bureau Organisation et Méthodes (BOM) et du ministère des Finances et du Budget, pour asseoir et consolider la modernisation et les performances des administrations. Dans le même sillage, il invite le gouvernement à amplifier les réformes budgétaires et financières, mais également à améliorer en continu, et de façon systématique, le management des administrations et l’engagement permanent au travail des agents publics.
L’Udt/3d alerte sur les difficultés de Dakar Dem Dikk
L’Union Démocratique des Travailleurs de Dakar Dem Dikk (Udt/3D) dirigée par Alioune Badara Konaté a fait face à la presse hier pour alerter sur les difficultés financières de leur entreprise qui commencent à se répercuter dans la gestion du personnel. Selon M. Konaté, il y aura la suppression du paiement des heures supplémentaires en plus de l’absence de versement des cotisations sociales, notamment à l’Ipres, à la Caisse de Sécurité Sociale et à l’Institution de Prévoyance Maladie (Ipm). Il révèle que les travailleurs de la société de transport public peinent maintenant à se faire soigner. Ces travailleurs de Dakar Dem Dikk (DDD) ont aussi déploré la gestion du parc automobile. Ils relèvent de nombreuses pannes de bus en plus des lenteurs dans le renouvellement des véhicules, malgré les plans d’urgence mis en place et l’argent injecté par le chef de l’Etat. C’est pourquoi, ces syndicalistes, qui craignent le pire, demandent aux autorités de trouver des solutions à ces problèmes que vit DDD.
La grève des transporteurs noie celle du Cusems
La grève générale de 48h décrétée par le Cadre Unitaire des Syndicats des Transports Routiers du Sénégal(Cutrs), qui a profondément touché les usagers, a également noyé le mot d’ordre de grève du Cusems. Hier dans toutes les places publiques, un seul mot sortait de la bouche des gens : la grève des transporteurs. Pourtant, le syndicat dirigé par Abdoulaye Ndoye avait décrété une grève de 24h non renouvelable.
Trois étudiants de l’Uvs en diète évacués à l’hôpital
La fatigue commence à se lire sur les visages des étudiants de l’Université virtuelle du Sénégal(Uvs) qui observent une grève de la faim depuis mardi dernier. En effet, trois étudiants ont été évacués hier à l’hôpital. Selon nos sources, ces étudiants ont été acheminés dans une structure sanitaire de la place. Toutefois, les grévistes de la faim qui exigent leurs admissions en master entendent poursuivre la lutte jusqu’à la satisfaction de leurs doléances.
Zahra Iyane Thiam en visite au Centre Commercial Liberté 6
La candidate de Benno Bokk Yakaar (Bby) à la mairie de Sicap Liberté poursuit ses visites de proximité. Zahra Iyane Thiam est allée hier à la rencontre des vendeuses au Centre Commercial Liberté 6 extension. La ministre de la Microfinance a recueilli les doléances du collectif des propriétaires et locataires du centre commercial qui tournent autour de la conservation du centre et l’amélioration du cadre de vie. Car, on fait croire que Zahra Iyane Thiam compte raser complètement le marché et céder les lieux à un privé. Une rumeur que la ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire a balayée d’un revers de main. La candidate de Bby rassure les commerçants quant à sa volonté de les impliquer dans la gestion de la collectivité une fois à la tête de la municipalité. Mieux, elle a promis de les accompagner en réfectionnant le marché. Ces propos du ministre n’ont pas laissé insensibles les commerçants. La déléguée du centre commercial de liberté 6 extension Baraka, Mme Rose Ndiogal se dit satisfaite des réponses du ministre Zahra Iyane Thiam par rapport à leurs craintes.
Le Cudis et Jammi Rewmi reçus par Wàllu Sénégal
Le Cadre Unitaire de l’Islam (Cudis) et Jammi Rewmi poursuivent leurs rencontres avec la classe politique. Cheikh Ameth Tidiane Sy et compagnie ont été reçus hier au siège du Parti démocratique sénégalais (Pds). Rappelant les positions que ses entités ont toujours adoptées en faveur de la paix et de stabilité nationale, la coalition Wàllu Sénégal a réaffirmé son souhait constant pour la paix et s’est engagée à poursuivre les discussions pour atteindre les objectifs.