LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

Verdict sur l’affaire de la place publique de Mbour
La plainte déposée par le mouvement citoyen «Mbour justice» contre le maire Fallou Sylla a été vidée hier, par le tribunal des référés du tribunal de Mbour. Dans sa décision, le juge rejette les exceptions et déclare l’action irrecevable pour l’autorité de la chose jugée. Autrement dit, le tribunal soutient que l’affaire a été déjà jugée. A la suite de cette décision du tribunal, la partie civile a annoncé qu’elle va déposer un recours devant la Cour d’appel de Thiès. Pour rappel, après avoir été condamné pour l’érection de cantines sur la place publique, pour faux et usage de faux en document administratifs, le maire de Mbour Fallou Sylla avait écopé de deux ans dont trois mois de prison ferme. L’édile de Mbour avait fait une fausse délibération approuvée par le préfet d’alors, Saer Ndao actuel gouverneur de Kédougou. Sur la base de ce faux document, l’entreprise dirigée par Ndatté Dieng s’était donc procurée une autorisation de construire. Ainsi après un arrêt provisoire, les travaux ont continué malgré sa condamnation. Suite à un constat d’huissier, le mouvement «Mbour justice» avait déposé une autre plainte pour que la justice ordonne l’arrêt des travaux. Mais, la justice a ramé à contre-courant de sa volonté en déclarant que l’affaire a été déjà jugée.
Violence électorale à Kaolack : un suspect déféré
Comme annoncé, le parquet de Kaolack a ouvert une enquête suite à l’agression d’un proche de Serigne Mboup, candidat à la mairie, qui accuse la liste rivale de Benno Bokk Yaakaar (Bby) conduite par Mohamed Ndiaye Rahma. Selon les informations de «Libération online», un parmi les trois suspects identifiés a été arrêté depuis hier alors que les autres étaient recherchés. Il a été déféré au parquet de Kaolack. Toutefois, le plaignant, bien que sérieusement malmené et filmé, s’est désisté de sa plainte après, dit-on, une médiation concluante.
Le Sénégal à la recherche de 37 milliards
Depuis l’avènement de la pandémie de Covid-19, le marché communautaire est très sollicité par les pays à travers des obligations de trésor. Le Sénégal est à la recherche de 37,500 milliards Fcfa. Il a émis une obligation du Trésor remboursable sur 5 ans avec un taux d’intérêt de 5,50% date de valeur.
Les éclairages du Directeur général du CMS
Le Directeur général du Crédit Mutuel du Sénégal (Cms), Amadou Jean Jacques Diop est monté au créneau pour éclairer la lanterne des sociétaires sur les accusations de l’intersyndicale (Sdecms et Sntmecac/ Section Cms) en mouvement d’humeur. Interpellé à cet effet, en marge d’une cérémonie de remise de clefs de véhicules aux gérants, le directeur général Amadou Jean Jacques Diop botte en touche les accusations et minimise l’impact de la grève sur le fonctionnement de la boite. A l’en croire, les syndicalistes ne veulent pas des réformes qu’il a entreprises depuis son accession à la tête de la boite en 2019. Il précise que l’intégralité des 218 agences ont fonctionné de 8 heures à 17 h même s’il reconnaît que la tension couve au sein de l’institution. Il admet que dans toute organisation, il arrive qu’il y ait des gens qui ne sont pas en phase avec la démarche adoptée par la direction générale. Amadou Jean Jacques Diop souligne que des réformes sont engagées et toute transformation implique une certaine remise en cause de certaines habitudes. M. Diop constate pour le regretter qu’il y a beaucoup de freins au changement malgré les efforts de la direction générale. Selon lui, la direction générale a signé un accord d’entreprise comportant 41 points d’amélioration aux conditions de travail pour une trêve de 5 ans. Il précise par ailleurs que le directeur général n’a aucun pouvoir en matière de crédit parce qu’il ne siège dans aucune commission de crédit. Pour ce qui est de l’opération de vente de terrain et de crédit, dit-il, le Cms a réalisé une marge de plus de 500 millions. A l’en croire, le terrain qui a été acheté à 380 millions Fcfa est vendu à 825 millions Fcfa.
Le Sénégal dépasse les 27% de taux de positivité
La courbe de la contamination de Covid 19 a pris l’ascenseur. Le Sénégal a atteint hier un taux de positivité de 27,11%. Car, sur les 2242 tests réalisés, 608 cas ont été déclarés positifs. Il s’agit de 50 cas contacts et 558 cas issus de la transmission communautaire. Le département de Dakar caracole en tête avec 195 cas sur 331 recensés dans la région. Le département de Pikine compte 51 cas, le département de Guédiawaye 37 cas, le département de Rufisque 30 cas et le département de Keur Massar 18 cas. Les autres régions cumulent 227 cas dont 45 cas à Thiès; 28 cas à Kaolack; 26 cas à Saint-Louis ; 25 cas à Tivaouane; 19 cas à Oussouye; 19 cas à Mbour ; 11 cas à Ziguinchor; 10 cas à Fatick ; 08 cas à Kédougou; 08 cas à Sokone; 07 cas à Touba ; 07 cas à Popenguine; 04 cas à Kolda; 02 cas à Mékhé ; 02 cas à Pout; 01 cas à Bakel, 01 à Louga ; 01 à Diourbel ; 01 à Vėlingara ; 01 à Bambey et 01 à Saraya. 245 patients sont déclarés guéris même si 08 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation et 02 cas recensés. A ce jour, 81.366 cas ont été déclarés positifs dont 74.758 guéris, 1903 décédés et donc 4704 sous traitement. Mercredi passé 1149 personnes ont été vaccinées portant le nombre total à 1.377.376.
Les personnes éligibles pour la 3e dose de vaccin contre la covid
On en sait un peu plus sur les nouvelles orientations sur les vaccins anti-Covid-19 utilisés au Sénégal et l’administration d’une 3e dose. Dans une note adressée aux médecins-chefs de région, le ministère de la Santé précise les personnes éligibles à une dose de rappel de vaccin anti-covid19. En effet,toute personne âgée au moins de 18 ans et ayant déjà reçu une série de vaccinations complète conformément au calendrier vaccinal arrêté par le pays peut prendre une troisième dose. Toute personne désireuse est autorisée à prendre une dose de rappel de Sinopharm au moins 06 mois après la prise de la dernière dose de Sinopharm ; une dose de rappel de AstraZeneca au moins 06 mois après la prise de la dernière dose de AstraZeneca. Idem pour Pfizer, Moderna et Johnson And Johnson. Le ministère de la Santé précise que le programme n’autorise pas l’interchangeabilité des antigènes actuellement disponibles pour l’administration d’une dose de rappel jusqu’à nouvel ordre. Pour les enfants, le programme n’autorise pas l’administration du vaccin anti-covid-19 qu’à partir de 12 ans révolus et dans l’une des deux conditions suivantes : un cas de comorbidité avérée attestée par le médecin traitant et en cas d’impératif majeur motivé. Il est recommandé l’utilisation des vaccins à ARNm (PFIZER et MODERNA pour ces enfants.
Vol d’un scooter à la caserne Samba Diéry Diallo
Le 24 novembre dernier, Mamadou Gaye, sur sa moto, s’était rendu à la Caserne Samba Diéry Diallo pour faire son sport. Il a rejoint la salle de gymnastique qui jouxte la salle de karaté où travaille Babacar Mbaye. A la fin de ses entraînements, il constate la disparition de sa moto. Il se confie à certains responsables de la salle de gymnastique. Ces derniers l’orientent vers la brigade de gendarmerie de Faidherbe pour déposer une plainte contre X. Le plaignant a été informé le 12 janvier de l’interpellation de Babacar Mbaye au commissariat de police de la Médina pour une affaire de vol de moto. Sans tarder, Mamadou Gaye s’y rend. Sur place, il n’a pas eu de peine pour reconnaître son casque qui se trouvait sur sa moto. Ce qui laisse supposer que Babacar Mbaye était impliqué dans le vol de sa moto. Il dépose une autre plainte contre Babacar Mbaye à la police. Devant les enquêteurs, le mis en cause a reconnu les faits de vol et d’usurpation de fonction. Il gère une salle de karaté à la caserne. Son voisin de chambre, Abdoulaye Diagne à qui il avait remis la moto a été entendu. Ce dernier a indiqué c’est en décembre que son ami avait amené ce scooter sans pièces. Il avait stationné la moto pendant deux semaines dans le couloir du bâtiment avant de lui demander de la repeindre. A l’en croire, il n’a jamais eu de doute sur la provenance du scooter, car Babacar Mbaye se présentait comme un gendarme en service à la Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane. Babacar Mbaye a été déféré au parquet.
Les ex-travailleurs d’Ama, Sias et Sotrac en grève de faim
Pour entrer en possession de leurs indemnités, les travailleurs des trois sociétés dissoutes à savoir Ama Sénégal, Sias et Sotrac ont démarré une grève de la faim hier. D’après leur porte-parole du jour, Madany Sy, par ailleurs syndicaliste du nettoiement, la grève de la faim reste leur ultime arme. A l’en croire, l’Etat leur doit plus de 10 milliards Fcfa répartis comme suit : 2,1 milliards Fcfa aux travailleurs d’Ama, 1,5 milliard Fcfa pour ceux de la Sias et 09 milliards Fcfa pour les anciens travailleurs de la Sotrac. M. Sy dénonce le non-respect des engagements pris par le Président Macky Sall lors de sa campagne électorale. Aujourd’hui, il y a eu plus de 300 travailleurs qui sont décédés, certains sont cloués au lit et d’autres sont devenus des mendiants pour pouvoir entretenir leurs familles, déclare Madany Sy.
El hadji Mansour Mbaye vote Abdoulaye Diouf Sarr
En campagne hier dans la commune de Biscuiterie aux côtés du candidat de Benno Bokk Yakaar à la mairie de ladite collectivité, Abdoulaye Diouf Sarr a fait un crochet au domicile du très célèbre communicateur traditionnel ElHadji Mansour Mbaye. En plus d’Arona Coumba Ndoffène Diouf, le candidat à la Ville de Dakar était accompagné du ministre Seydou Guèye. Après des échanges sur son projet pour la capitale, El Hadji Mansour Mbaye a adoubé le candidat de Bby. Le communicateur traditionnel a également choisi de voter Arona Coumba Ndoffène Diouf pour la mairie de Biscuiterie, au détriment de son propre fils, Cheikh Mbaye, candidat sous la bannière du parti «Euleuk Sénégal». Ne tarissant pas d’éloges à l’égard de ses hôtes, il a formulé des prières pour que le candidat de Bby sorte vainqueur du scrutin du 23 janvier à la Ville de Dakar.
La Sierra-Léone à l’école sénégalaise
Une équipe de techniciens de la Sierra-Léone qui s’activent dans le secteur de l’assainissement était hier à Pikine pour visiter la station de traitement des boues de vidange des Niayes de Pikine. Pour le Professeur Kellah Mansaray de l’Université de la Sierra Léone, l’échange d’expérience entre les deux pays sur la question de l’assainissement permettra d’améliorer le cadre de vie des populations. Il relève que l’assainissement demeure un parent pauvre avec un faible taux de financement. Et pourtant, il contribue beaucoup à la prévention contre les maladies. Selon l’universitaire, les hommes politiques n’aiment pas investir dans le sous-secteur de l’assainissement, ce qui est regrettable. Un constat que partage le chef du département développement technologique, gestion du processus de l’épuration, contrôle et valorisation des produits d’assainissement à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Abdoulaye Mballo Guèye. Ce dernier dira que l’assainissement doit contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la protection de l’environnement. La délégation sierra-léonaise composée d’imminents universitaires et d’acteurs évoluant dans le secteur de l’hydraulique et de l’assainissement s’est imprégnée de l’expérience sénégalaise sur le système de traitement des eaux usées domestiques et les boues etc…