iGFM- La Confédération africaine de football autorise les pays participants à convoquer 28 joueurs au lieu de 23 pour la CAN 2021. A peine 75 jours du coup d’envoi officiel de la CAN 2021, qui se déroulera du 9 janvier au 6 février au Cameroun, la Confédération africaine de football a informé toutes ses associations membres d’une augmentation de l’effectif de 28 hommes avant la fête du football camerounais, indique un communiqué de ce mercredi.
Les sélectionneurs nationaux pourront compter sur un groupe élargi lors de la CAN 2021. En plus des 23 joueurs habituellement convoqués, les techniciens pourront compter sur 5 renforts. Si la CAF a pris une telle décision, c’est à cause de la pandémie et de la situation sanitaire qu’elle engendre.
Au cas où un ou plusieurs joueurs sont testés positifs au Covid-19, les sélections pourront compter sur les renforts.
L’UEFA en avait fait de même lors de l’Euro 2020 avec des listes de 26 joueurs, mais seuls 23 joueurs pouvaient se trouver sur la feuille de match. L’instance avait permis des changements de joueurs jusqu’au coup d’envoi du premier match de chaque sélection en cas de grave blessure ou de maladie.
TOGO-SENEGAL : L'HEURE DU MATCH CHANGEE
iGFM (Dakar) Initialement programmé à 16 heures GMT, le match Togo-Sénégal ne se jouera pas à l'heure qui était indiquée, rapporte la Fédération togolaise de football (FTF).
iGFM (Dakar) Initialement programmé à 16 heures GMT, le match Togo-Sénégal ne se jouera pas à l'heure qui était indiquée, rapporte la Fédération togolaise de football (FTF).
Après avoir annoncé il y a quelques jours les dates des 5ème et 6ème journées des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022, la FIFA a communiqué mardi au Togo, l’heure de son opposition face au Sénégal.
En effet, les Éperviers recevront les Lions du Sénégal le jeudi 11 novembre 2021 à 19 heures GMT au Stade de Kégué, informe l'instance du football togolais, sur son compte Twitter. Avant de rappeler que l'horaire de cette rencontre était fixé à 16 heures GMT avant d'être changé. La raison? Cette programmation des matchs en semaine et parfois à des heures autres que celles proposées par les Fédérations est motivée par des considérations techniques relatives à la diffusion des rencontres, indique la Fédération togolaise. Et de préciser que "les différents pays engagés dans les éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022 ayant rétrocédé leurs droits TV à la FIFA pour la production et la diffusion de leurs matchs, l’instance faîtière du football mondial se réserve le droit de décider des dates et des horaires des matchs en fonction du planning de diffusion de sa structure FIFA TV."
A noter que cette rencontre compte pour la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde "Qatar 2022" sera dirigée par des arbitres marocains.
A rappeler que le Togo défiera le Sénégal qui est déjà qualifié pour le dernier tour avec quatre victoires en autant de sorties. A l'aller, à Thies, les Lions avaient pris le dessus par 2 buts à 0.
KEEMTAAN GI - «MACKIAVEL» CONTRE MACHIAVEL !
Il tient ses troupes. Par les c…es. Pour le moment, c’est lui le grand Chef d’orchestre qui tire les ficelles. Ça, c’est pour ceux qu’il tient à l’encolure. Gare à celui qui contestera ses choix. Silence zéro pour ceux sur qui il garde dans un coin de son cabinet de compromettants dossiers. Son art d’humilier est machiavélique. Il prend des prétendants au trône qui n’ont jamais cessé de titiller des adversaires, pour leur faire porter les valises de ceux qu’ils regardaient de haut, les toisant avec mépris. Et interdiction de broncher. On s’en va, la queue basse, entre les jambes, en signe de soumission et d’acceptation de rentrer dans les rangs. Ce tout en ruminant une colère difficilement contenue. Reste à savoir si la victime de cette humiliation jouera le jeu. Autrement dit, si elle mouillera le maillot pour faire triompher l’élu du Chef. Un chef qui choisit pour les populations ceux qui doivent parler en leur nom. Tous ces messieurs et dames dont les dossiers sont sous le coude du Chef et qui voulaient être maires de leur patelin, doivent céder. Et certains sont déjà dans les rangs après avoir déployé d’immenses efforts physiques et financiers en organisant des meetings d’investiture qui s’apparentaient à du forcing. Histoire de dire au Chef, voyez-moi comme je suis aimé de ma commune. Une véritable mise en scène avec force matraquages publicitaires et la complicité de la presse. Faut bien qu’on essaie de survivre. Tant d’efforts pour se voir ravaler au rôle de porteurs de seau. Et c’est ainsi dans beaucoup de coins du pays. Dans la capitale, le faiseur de maires pourrait justement faire beaucoup de mécontents dans son rôle de déshabiller Mademba pour vêtir Demba. Comme le coup réussi de Ziguinchor. Machiavélique, ce Macky ! En attendant les résultats sortis des urnes, car, à président « Mackyavélique » peuple encore plus machiavélique ! KACCOOR BI
TOP SECRET D’UNE REUNION MME WARDINI VICTIME DE SON APPARTENANCE À L’AFP ?
Les langues commencent à se délier à propos de la mise à l’écart de Mme Soham Wardini par la coalition Yewwi Askanwi de Khalifa Sall, Ousmane Sonko et consorts. « Le Témoin » est en mesure de vous révéler qu’au cours des discussions en haut lieu concernant le cas de Mme Wardini, un responsable de Taxawu Sénégal a évoqué son appartenance à l’Afp de Moustapha Niasse. Comme quoi, Barthélémy Dias, un digne fils politique de Khalifa Sall, serait légitimement mieux placé pour défendre les couleurs de Taxawu-Ndakarou à la mairie de Dakar-Ville. Confrontée à cette thèse, Mme Soham Wardini dit qu’elle ne croit pas que son appartenance à l’Afp connue de tout le monde, soit un obstacle « Car je me suis épanouie au sein de la coalition Taxawu Dakarou qui m’a accueillie et adoptée naturellement en me confiant différentes hautes responsabilités. Et en soutenant ma candidature comme Maire de la Ville de Dakar contre des ténors de la scène politique. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi cette question, seulement aujourd’hui. J’espère que ce n’est pas un prétexte politicien pour empêcher une candidature naturellement bénie…» s’est désolée Mme Soham Wardini auprès de ses parents, amis et camarades de Taxawu-Ndakarou venus aux nouvelles. Bien que les carottes semblent être cuites, Mme Wardini croit toujours en ses chances de candidate à la Ville de Dakar où elle achève le mandat d’un maire qui avait été embastillé avant d’être révoqué. « Pour le moment, je n’ai reçu aucune notification ou décision officielle de la coalition Taxawu Dakarou à propos de ma candidature. Je reste disciplinée en tant membre responsable… » a rassuré Mme Wardini à ses proches. Qui vivra verra !
CASAMANCE LE DÉMINAGE VA S’ACCÉLÉRER
L’accélération du déminage de la Casamance réclamée par tous les fils du Sud va se faire. C’est une décision prise hier par le président de la République Macky Sall en Conseil des ministres. Il s’est indigné du décès de 06 jeunes (étudiants et élèves) vendredi dernier à Kandiadiou dans le département de Bignona, qui avaient sauté sur une mine anti- personnel. Tout présentant ses condoléances aux familles des victimes et un prompt rétablissement aux blessés, le chef de l’Etat a demandé, au Gouvernement, d’intensifier les actions notables engagées pour accélérer le déminage des zones concernées de la région de Ziguinchor.
LES AVANCÉES DU CINÉMA SÉNÉGALAIS SALUÉES
Restons avec le Conseil des ministres. Le chef de l’Etat a salué les avancées du cinéma sénégalais depuis quelques années. Il a à ce propos demandé au ministre en charge de la Culture de poursuivre cette dynamique afin d’asseoir avec les acteurs culturels, la mise en place d’une véritable industrie cinématographique au Sénégal, en exploitant au mieux nos langues nationales, nos valeurs et potentialités culturelles, touristiques, historiques et artistiques. Il sera question de procéder à une évaluation prospective de la politique du cinéma sénégalais dans l’ensemble de ses volets (formation, production, financement, distribution, etc.), avec une attention particulière à la préservation des droits d’auteurs et à une rémunération juste et équitable de nos acteurs, comédiens, techniciens, producteurs et réalisateurs. A cet égard, le chef de l’Etat a invité le ministre des Finances et du Budget à renforcer en continu les ressources budgétaires exceptionnelles (2 milliards de francs CFA en 2022 contre 1 milliard en 2021) allouées au FOPICA (Fonds de Promotion de l’Industrie cinématographique et audiovisuelle), mais également travailler avec le ministre de la Culture et de la Communication et le Ministre en charge de la Coopération, à la création prochaine, d’un Centre national de Cinématographie (un serpent de mer en gestation depuis le magistère du président Abdou Diouf et qu’aucun de nos chefs d’Etat n’a réalisé jusqu’ici !). Sur cet aspect, Macky Sall s’est félicité du succès de la 27ème édition du FESPACO dont le Sénégal était l’invité d’honneur. Il a magnifié le fait que le Sénégal a relevé le défi de la participation honorable dans tous les segments du Festival.
ENCORE LA QUESTION DE LA CHERTÉ DES LOYERS
De manière infatigable, l’Etat peine à réguler le marché de location des maisons. Malgré toutes les stratégies mises en place et les conclusions de la commission feu Iba Der Thiam sur la cherté des loyers — et le projet des 100.000 logements ! —, Macky Sall n’a pas encore trouvé la bonne formule pour résoudre ce lancinant problème du toit pour nos compatriotes. Hier, en Conseil des ministres, évoquant le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d’une régulation urgente des prix du loyer et a demandé aux ministres en charge du Commerce et des Finances, avec le concours des services du ministre en charge du Logement, de lui proposer dans les meilleurs délais des mesures d’urgence pour encadrer davantage et réguler les prix du loyer sur l’ensemble du territoire national, notamment au niveau des centres urbains. Vu qu’on est déjà en pleine campagne électorale, c’est sans doute le prochain gouvernement, qui sera formé après les élections locales, qui va faire ce travail demandé !
MESURES INDIVIDUELLES
Madame Awa MBENGUE, Juriste, est nommée Directeur de la Promotion de la Bonne Gouvernance, en remplacement de Monsieur Cheikh FALL MBAYE, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Bassirou NIANG, Enseignant chercheur, est nommé Directeur du Suivi et de l’Evaluation des Politiques de Bonne Gouvernance, en remplacement de Monsieur Moustapha LY, appelé à d’autres fonctions. Madame Aminata SECK, Juriste, précédemment Coordonnateur de la Cellule juridique du Ministère des Mines et de la Géologie, est nommée Directeur de la Réglementation, de la Production minière et des Statistiques au Ministère des Mines et de la Géologie. Monsieur Yoro DIALLO, est nommé Professeur titulaire de classe normale, spécialité : Urologie à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (UFR SANTE) de l’Université Iba Der THIAM de Thiès. Monsieur Jean Louis Abdourahim NDIAYE, est nommé Professeur titulaire de classe normale, spécialité : Parasitologie-Mycologie à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (UFR SANTE) de l’Université Iba Der THIAM de Thiès. Monsieur Noël Magloire MANGA, enseignant-chercheur spécialiste des maladies infectieuses, est nommé dans les fonctions de Professeur titulaire à l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Assane SECK de Ziguinchor.
BENIN TALON NOMME BOUBACAR C AMARA N°2 DES DOUANES
Boubacar Camara, l’ancien DG des Douanes du Sénégal, a été nommé numéro deux des Douanes béninoises par le président Patrice Talon. L’information est donnée par Emedia et la nomination procède d’une volonté du chef de l’Etat béninois qui cherche à de renforcer les services douaniers de son pays. Il a dans ce cadre jeté son dévolu sur l’Inspecteur général d’Etat sénégalais qui a été promu directeur général adjoint des douanes béninoises. Cette nomination a été officialisée lors du Conseil des ministres béninois de ce mercredi 27 octobre. Boubacar Camara a dirigé les Douanes sénégalaises de mai 2000 à 2006. A ce titre, il a participé, dans le cadre du Trade Point Sénégal, à la conception de l’application de collecte électronique des documents, le système ORBUS 2000, complément du système GAINDE 2000. Il fut aussi président du Conseil d’administration de Sococim et secrétaire général du super ministère dirigé sous l’ère Wade par Karim Wade. Boubacar Camara est aussi connu comme un acteur politique actif. En 2019, il a tenté de se présenter à l’élection présidentielle du Sénégal mais avait échoué faute d’avoir obtenu le nombre de parrains requis. Il avait soutenu par la suite le candidat Ousmane Sonko arrivé troisième de ce scrutin. Cette nomination au Bénin va mettre entre parenthèses ses activités politiques au Sénégal.
MEDINA ECARTÉ COMME TÊTE DE LISTE, SEYDOU GUÈYE TEMPÈRE SES MILITANTS
Le ministre conseiller Seydou Guèye ne sera pas tête de liste de BBY pour la commune de la Médina. Le choix a été porté sur le Dg de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) Cheikh Ahmeth Tidiane Ba. Néanmoins, le ministre conseiller a tenu à tempérer ses partisans. Il a réuni ces derniers à son siège de la Rue 13 de la Médina pour leur tenir un discours apaisant. C’est avec le cœur meurtri que le ministre Seydou Guèye s’est adressé aux militants de la Médina à son siège sis à la Rue 13. « La nouvelle que je voulais vous donner est que je ne serai pas la tête de liste de BBY à la Médina… Je vous le dis en toute responsabilité. Mais ce n’est pas la fin du monde. Je resterai toujours l’homme de valeur que j’ai toujours été. Dans la vie, il faut apprendre à ne jamais laisser une déception se transformer en désespoir » a indiqué le porte-parole de l’Apr. Toutefois, il invite les militants à maintenir leur niveau d’engagement. « Il est important de savoir que vous avez un engagement en politique. Sachez que je ferai tout pour garantir la position de l’Apr au sein de Benno Bokk Yakaar » a-t-il indiqué. Il a précisé que l’action politique qui est faite d’adversité et qui exige de ne jamais baisser les bras. « Ne baissons pas les bras. Vous n’avez pas le droit d’interrompre votre carrière politique » a-t-il conclu.
PARTENARIAT LE PORT DE DAKAR ET L’ANAT SIGNENT UNE CONVENTION
Les Directeurs Généraux de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT ), Mamadou Djigo, et de la Société Nationale du Port Autonome de Dakar, Aboubacar Sédikh Bèye, ont signé ce mercredi 27 Octobre une convention de partenariat. Cet important document explique dans les détails les objectifs de la dite-convention de même que les engagements de chacune des parties. En effet, la convention signée a pour objectif de définir les conditions et les modalités de la coopération entre l’ANAT et la SONAPAD notamment sur les points relatifs à la mise en œuvre de projets et programmes. Sous ce rapport, l’ANAT s’engage à mettre en œuvre son expertise à la disposition de la SONAPAD, dans la réalisation de ses activités en matière d’aménagement du territoire et de travaux géographiques et cartographiques. Elle va accompagner le port de Dakar dans la mise en œuvre de projets et programmes de développement et lui fournir les données cartographiques et géodésiques, en rapport avec ses interventions. Et enfin mettre en place un plan de renforcement des capacités pour les agents du port de Dakar. De son côté, les services de Aboubacar Sédikh Bèye s’engagent à mettre à la disposition de l’ANAT les informations, documents et outils permettant de contribuer à l’exercice général de ses missions. De collaborer avec l’ANAT dans la limite de ses compétences, dans le cadre des activités relatives au suivi de la mise en œuvre du plan nationale d’Aménagement et de Développement territorial ainsi qu’à l’élaboration des documents de planification spatiale dérivés.
LE DG DU PORT ROMPT LE SILENCE AU SUJET DES DEUX PECHEURS MORTS EN HAUTE MER
Le Port autonome de Dakar a réagi suite à l’information largement diffusée par la presse et indiquant que « le Port de Dakar serait accusé d’avoir tué deux pêcheurs au cour d’une bataille qui se serait produit en haute mer ».
Le Port autonome de Dakar a réagi suite à l’information largement diffusée par la presse et indiquant que « le Port de Dakar serait accusé d’avoir tué deux pêcheurs au cour d’une bataille qui se serait produit en haute mer ». Le Port Autonome de Dakar, tenant compte de l’importance de la vie humaine, a apporté un certain nombre de précisions et de clarifications pour un rétablissement de la vérité sur ces faits qui datent de trois ans.
Dans la nuit du 11 Avril 2017, des piroguiers récidivistes avaient pris d’assaut la rade intérieure du plan d’eau du port pour des pratiques de pêches interdites et ce, en dépit de plusieurs campagnes de sensibilisation en leur endroit, sur le caractère dangereux et délictueux de telles pratiques
Ainsi, en application des dispositions en vigueur en matière de police portuaire et de sécurisation du plan d’eau, les agents du Port Autonome de Dakar, qui sont par ailleurs, des agents assermentés, devant la farouche résistance des piroguiers ont mené une opération d’évacuation du plan d’eau à bord de la vedette « Mbeur », dotée d’une vitesse de croisière de 7 km à l’heure. Pour mener à bien cette mission de sécurisation du plan d’eau, les agents du Port Autonome de Dakar ont procédé par des sommations pour faire libérer le plan d’eau.
Selon la cellule communication stratégique, dans la même nuit, aux environs de 03 heures 50, les piroguiers en grand nombre à bord de quatre (4) pirogues sont revenus sur le plan d’eau du port avec l’envie d’en découdre avec l’équipage du Mbeur, sur qui plusieurs jets de pierres ont été effectués, malgré que la vedette ayant pris le filet de ces pêcheurs au niveau de son hélice ne pouvait bouger.
C’est dans ces circonstances et voulant se rapprocher davantage de la vedette avec la ferme intention d’en découdre avec les agents du port, que le capitaine de la pirogue dénommée « Sadikh Ngom » a fait une fausse manœuvre et heurté le « Mbeur ».La violence du choc était telle que, la pirogue en bois s’est cassée en deux , ce qui a poussé les pêcheurs à plonger dans l’eau pour tenter par la nage à rejoindre les autres pirogues en vue d’échapper à l’arrestation par les agents du port.
Ainsi et conformément à la réglementation en vigueur, les agents du port ont déclenché le protocole de secours, qui s’est soldé par le sauvetage d’un des pêcheurs, qui sera remis aux autorités judiciaires.
Ce n’est que le 19 avril 2017, que deux corps ont été découverts sur le plan d’eau au poste 31 du môle 3.
"Tels sont les faits. Il convient dès lors, de noter que la présence délictuelle des pêcheurs constitue une menace pour les navires qui entrent et sortent du port de Dakar, et subséquemment pour l’économie sénégalaise. En effet, des accidents sont récurrents sur le plan d’eau, on peut citer celui intervenu le 11 Décembre 2017 entre le Chalutier LIAO WA YU 55198 et une pirogue avec sept pécheurs", indique le document.
LA COALITION DE KHALIFA SALL FACE A UN NOUVEAU FRONT
De nombreuses formations politiques comptent se relancer aux prochaines Locales et la coalition Taxawu Dakar ne doit pas faire exception.
De nombreuses formations politiques comptent se relancer aux prochaines Locales et la coalition Taxawu Dakar ne doit pas faire exception. Seulement, en plus du séjour carcéral de son leader et des départs de certains maires, vient s’ajouter une guerre de positionnement entre Barthélémy Dias et Soham El Wardini, en vue de conquérir la ville de Dakar. Une nouvelle donne qui risque d’entraver les objectifs de Khalifa Sall et Cie.
Les élections locales de janvier 2022 sont perçues comme les primaires ou le premier tour de la Présidentielle de 2024. Il s’agit, pour beaucoup de formations politiques, de se jauger, afin d’évaluer leur poids sur l’échiquier politique.
Toutefois, pour la coalition Taxawu Dakar, ces échéances peuvent être considérées comme une nouvelle chance, une perche à saisir pour, à nouveau, se refaire une santé politique.
En effet, même si tout n’est pas perdu pour cette coalition, il faut reconnaitre qu’elle n’a plus la même force de frappe qu’en 2014. Une année où la redoutable coalition avait raflé bon nombre de communes de la capitale sénégalaise. Consacrant la montée en puissance de son leader Khalifa Sall.
Mais cet élan a été brisé par le séjour carcéral de l’ancien édile de la capitale pour ‘’faux en écriture et escroquerie portant sur les deniers publics", dans l'affaire de la "caisse d'avance" de la mairie de Dakar, et la perte de son poste de maire de la ville de Dakar. Il s’y ajoute le départ de plusieurs maires élus sous la bannière de Taxawu Dakar. Il s’agit, entre autres, de Moussa Sy des Parcelles-Assainies, Banda Diop de la Patte d’Oie, Alioune Ndoye de Dakar-Plateau ou encore Pape Seck des HLM et récemment la mairie de Dalifort qui est tombée entre les mains d’un responsable de l’Alliance pour la République (APR), après le décès d’Idrissa Diallo…
Ainsi, Khalifa Sall doit se refaire une santé politique et ramener sa coalition au centre du jeu politique. Les Locales vont constituer le premier jalon pour retrouver les cimes et démontrer que la coalition Taxawu Sénégal survit, malgré tous les coups reçus.
Seulement, depuis quelque temps, une guéguerre s’est installée au sein de Taxawu Sénégal engagée dans une autre grande coalition (Yewwi Askan Wi) dans la reconquête de la capitale sénégalaise. Cette municipalité, gérée par intérim, depuis 2018, par la progressiste Soham El Wardini, est aujourd’hui convoitée par un autre responsable, en la personne de Barthélémy Dias. De ce fait, des membres de la coalition ne parlent plus le même langage.
Le maire de Dieuppeul-Derklé, se prononçant sur le dépôt des candidatures, estime que la coalition ne peut pas aller en rangs dispersés à ces échéances. ‘’C’est vrai que nous avons mis du temps à désigner notre candidat à la candidature, mais il est important de rappeler que toute entreprise de la coalition ou de ses membres devrait aller dans le sens de l’unité’’, fait savoir le mandataire de Taxawu Sénégal. Selon qui la candidature n’est point individuelle, mais celle d’un parti ou d’un mouvement signataire de la charte. Par conséquent, fait-il savoir, la candidature individuelle n’existe pas.
Au même moment, d’autres, comme le maire de Fann-Point E, Palla Samb, ont fustigé cette démarche entreprise par M. Guèye qui avait demandé l’annulation du procès-verbal de la Commission départementale des investitures, avec l’absence notable du maire sortant Soham El Wardini.
‘’Taxawu Dakar doit montrer ses capacités de résistance, de reconstitution et de rebondissement politique’’
L’un dans l’autre, les partisans de Khalifa Sall ne doivent pas négliger qu’ils sont une sous-coalition dans la grande coalition Yewwi Askan Wi qu’ils partagent avec des partis comme le Pastef, prêt à tout pour remporter la ville de Dakar et davantage rapprocher son leader du fauteuil présidentiel.
C’est ainsi, un ensemble d’éléments qui interpellent les membres de Taxawu Sénégal appelés à resserrer les rangs, s’ils souhaitent refaire surface. Le responsable de la coalition à Saint-Louis, Babacar Aba Mbaye, est, lui, d’avis que cette situation est loin de fragiliser leur entité.
Pour M. Mbaye, il fallait d’ailleurs tôt ou tard s’y attendre. En effet, rappelle-t-il, même si Khalifa Sall était toujours à la tête de la ville, il ne ferait pas plus de deux mandats. Donc, la succession devait être ouverte. ‘’C’est un affrontement entre deux personnes qui ont de l’ambition. Chacun n’avait qu’à se préparer en conséquence, en fonction des armes qu’il a. C’est un combat politique et c’est à la hauteur du poste que les gens cherchent’’, fait-il savoir.
Le responsable socialiste rappelle, toutefois, que c’est Cheikh Guèye qui est à la tête de la coordination départementale ; c’est un membre de Taxawu Dakar qui n’est pas socialiste qui peut, à ses yeux, faire position d’équilibre. ‘’Si on arrive à ce niveau d’incompréhension, je pense qu’il y a une faillite au niveau des hommes qui sont là. C’est dommage, mais c’est un combat politique’’, dit-il.
Pendant ce temps, l’enseignant-chercheur en science politique, le professeur Moussa Diaw, reste lui convaincu que cette situation qui sévit actuellement dans la coalition reflète les difficultés qu’éprouve Khalifa Sall à faire des choix entre les partisans qui s’opposent pour se positionner, afin de se retrouver à la tête de la mairie de Dakar.
Donc, la rivalité entre la maire sortante et Barthélémy Dias, sur fond d’ambitions personnelles, mais aussi de personnalités différentes par rapport à des engagements. Pour Moussa Diaw, l’ancien maire de Dakar a des difficultés à trancher à cause d’une forte pression, mais également des questions morales et de relations de proximité...
‘’Il a du mal à retrouver ses marques et à se décider sans heurter les personnalités des uns et des autres. C’est cela la difficulté. Il n’a pas, à mon avis, suffisamment de poigne pour pouvoir désigner. Il s’agit d’actions politiques, d’objectifs à atteindre et il a du mal à choisir le meilleur profil qui correspondrait aux objectifs fixés qui sont de tenter de gagner la mairie de Dakar’’, analyse notre interlocuteur.
D’après Moussa Diaw, l’ancien maire de Dakar, qui avait une assise confortable après les dernières Locales, a été fortement affaibli par ses démêlés judiciaires et les nombreux départs de ses partisans ‘’très ambitieux’’. Pour l’enseignant-chercheur, il y avait déjà une compétition pour la mairie de Dakar, durant l’emprisonnement du prédécesseur de Soham El Wardini. ‘’Il fallait donc recomposer cette coalition, la refaire, lui donner une certaine santé, et le contexte n’était pas du tout favorable. La majorité ne lui a pas donné les possibilités de cette reconstitution. C’est un enjeu important, en dehors même de ces coalitions, mais également de Taxawu Dakar qui doit montrer ses capacités de résistance, de reconstitution et de rebondissement politique. Tout dépendra de Khalifa Sall, qui en est leader, de pouvoir jouer le jeu entre ses différents partisans pour pouvoir s’armer davantage de force et de conviction, mais aussi de projet pour pouvoir départager ses partisans’’, souligne M. Diaw.
LOCALES 2022, LE SECOND CAMP DE TAXAWU DAKAR MAINTIENT SOHAM WARDINI CANDIDATE
Taxawu Dakar de Khalifa Sall divisée en deux. Réponse du berger à la bergère. Les conseillers municipaux de Dakar et membres de Taxawu Dakar soutiennent Soham Wardini.
Taxawu Dakar de Khalifa Sall divisée en deux. Réponse du berger à la bergère. Les conseillers municipaux de Dakar et membres de Taxawu Dakar soutiennent Soham Wardini. Une motion de soutien affichée moins de 48 heures après la déclaration de la frange en faveur de Barthélemy Dias. Le maire sortant de Dakar n’était pas annoncé mais, Soham
Wardini a tenu à faire acte de présence, sous les applaudissements du nombreux public acquis à sa cause et majoritairement constitué de femmes. Elle est arrivée à 17h30. Trouvant sur place, des conseillers municipaux. Nafissatou Wade et Fatou Kiné Niang, représentent le Caucus des femmes leaders, à la rencontre qui a lieu à la Mairie de Dakar. Parmi les conseillers municipaux, une ne passe pas inaperçue.
Il s’agit d’Aminata Diallo, auprès de membres fondateurs de Taxawu Dakar : Ibrahima Diamé, et Mamie Ndiaye, entre autres responsables. Ils ont tenu à apporter cette clarification : Taxawu Senegal n’a pas encore de candidat. La décision n’a pas encore été prise. "Toute autre information est erronée". Autre chose : "Soham Wardini est bel et bien candidate au sein de Yewwi Askan." Sa candidature n’est pas forclose, selon son camp.
L’inclusion panafricaine en marche. Au Bénin, le Président de la République, Patrice Talon, a jeté son dévolu sur Boubacar Camara, pour renforcer le rendement des services douaniers de son pays.
L’inclusion panafricaine en marche ! Au Bénin, le Président de la République, Patrice Talon, a jeté son dévolu sur Boubacar Camara, pour renforcer le rendement des services douaniers de son pays. L’Inspecteur Général d’État sénégalais a, en effet, été promu Directeur Général Adjoint des Douanes béninoises. Cette nomination a été officialisée lors du Conseil des ministres béninois de ce mercredi 27 octobre.
Ce secteur est familier à Boubacar Camara qui a dirigé les Douanes Sénégalaises de mai 2000 à 2006. À ce titre, il a participé, dans le cadre du Trade Point Sénégal, à la conception de l’application de collecte électronique des documents, le système ORBUS 2000, complément du système GAINDE 2000.
Celui qui fut également Président du Conseil d’Administration de Sococim Industries et Secrétaire général du super ministère dirigé sous l’ère Wade par Karim Wade, est par ailleurs un acteur politique actif au Sénégal. En 2019, il a tenté de se présenter à l’élection présidentielle du Sénégal, mais en vain, faute d’avoir réuni le nombre requis de parrainages.
Par la suite, il a soutenu et mené campagne pour le candidat, Ousmane Sonko, arrivé troisième de ce scrutin.
Cette nouvelle aventure au Bénin met sans doute un terme momentané à ses ambitions politiques nationales.
MACKY SALL DEMANDE LA REGULATION LE PRIX DU LOYER
Le président de la République, Macky Sall, a souligné mercredi avec insistance "la nécessité d’une régulation urgente des prix du loyer".
Dakar, 27 oct (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a souligné mercredi avec insistance "la nécessité d’une régulation urgente des prix du loyer".
"Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d’une régulation urgente des prix du loyer", rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Macky Sall a aussi "demandé aux ministres en charge du Commerce et des Finances, avec le concours des services du ministre en charge du Logement, de lui proposer dans les meilleurs délais, des mesures d’urgence pour encadrer davantage et réguler les prix du loyer sur l’ensemble du territoire national, notamment au niveau des centres urbains".
En dépit de l’adoption et de la promulgation en 2014 d’une loi sur la baisse des loyers, les locataires et les associations de consommateurs se plaignent souvent d’une hausse régulière des loyers.
Pour favoriser l’accès de toutes les catégories sociales à l’habitat, le gouvernement sénégalais a aussi mis en place un programme de logements sociaux dit des "100.000 logements".