La première vague d’émigration sénégalaise se situe dans les années soixante-dix. Elle était composée de travailleurs originaires de la région de Matam, Bakel et Ziguinchor. La série de sécheresse de 1974 a provoqué un exode rural vers Dakar et l’Europe. La France avait besoin de bras pour faire redémarrer son économie, suite à la seconde guerre mondiale et ces provinciaux ont saisi cette opportunité pour aller vendre leur force de travail. Beaucoup de sénégalais ont débarqué dans les régions industrielles françaises pour travailler dans la sidérurgie, l’automobile, la filature. Certains ont opté pour le regroupement familial et vivent en famille depuis plusieurs années, d’autres sont hébergés dans des foyers de migrants depuis leur installation en France. Compte-tenu de leur âge, ils ont tout naturellement fait valoir leurs droits à la retraite.
En France, l’âge de la retraite est fixé à 62 ans pour les salariés du secteur privé. Il convient de noter que les étrangers ont les mêmes droits sociaux que les français. Pour avoir soutenu et accompagné la rédaction de plusieurs dossiers jusqu’à leurs termes (rappelons que beaucoup de Sénégalais ont des difficultés avec l’écrit), on constate que leurs pensions s’échelonnent entre 1000 € par mois (655 000F CFA) pour ceux qui n’ont pas le nombre de trimestres requis pour et 2000 € (1 300 000 F CFA) pour les anciens salariés de l’automobile ou de l’industrie chimique qui bénéficient d’un taux plein.
Nous pouvons dire qu’ils sont mieux lotis que beaucoup de Sénégalais retraités ou en activité qui vivent au Sénégal. La situation qui nous interpelle aujourd’hui est celle de ces retraités «célibataires» qui vivent dans des foyers surpeuplés et qui n’ont pas l’intention de rentrer au Sénégal pour profiter de leurs familles qu’ils n’ont vu que très peu depuis leur départ pour la France. Il est impressionnant et parfois pathétique de voir des personnes âgées de 70 ans, dans une chambre de 9 m2, qu’elles partagent avec un neveu ou cousin pour atténuer les frais de loyer qui avoisinent 400€ (260 000F CFA).
Ces retraités se retrouvent parfois, comme au Sénégal, dans les grand’places pour discuter et tuer le temps. Pourtant, leurs revenus mensuels pourraient leur permettre de vivre dignement au Sénégal, d’autant plus que beaucoup d’entre eux sont originaires des villages, donc sans charge de loyers. Il est important de ne pas porter un jugement hâtif, mais, tenter de comprendre ce qui les conduit à de telles décisions. Pour justifier leur présence durable en France, beaucoup l’expliquent par des rendez-vous médicaux. Ils ont très certainement des raisons différentes pour préférer vivre continuellement en France. Rappelons qu’ils ont vécu plus de 40 ans dans ce pays sans famille, ni femme ni enfant. Ils partaient 3 mois environ tous les 2 ans au Sénégal. Ils n’ont vécu que dans le célibat, subi durant toutes les années, de dur labeur.
A 70 ans, ils n’ont vu leurs femmes et enfants que 5 ans environ. La raison voudrait qu’ils aillent se reposer et se faire bichonner par les leurs, mais un retraité m’expliquait qu’il a des difficultés à vivre au Sénégal, car, dit-il, : «J’en ai marre des sollicitations, je suis une vache à lait, du bruit partout, je n’ai aucune reconnaissance, mais je n’ose pas le dire, je dis à tout le monde que j’ai rendez-vous en France». Lorsque j’ai souhaité échanger avec lui afin qu’il raconte sa douloureuse histoire, il s’est braqué et m’a indiqué que lui-même était perdu, «mais beaucoup sont dans mon cas». S’il est vrai que ces sénégalais sont très minoritaires, il nous appartient néanmoins, de nous interroger sur l’impact de l’émigration sur ces vies morcelées qui n’arrivent pas à retrouver un équilibre. Je pense que personne ne connait les raisons objectives de ces décisions.
Il est évoqué : des vies de «célibat» qui durent, empêchant une refondation familiale, une liberté perdue au Sénégal, un plaisir non retrouvé au pays d’origine, les habitudes dont ils n’arrivent pas à se défaire…
Nous reviendrons sur cette situation prochainement sous forme d’échanges avec les intéressés pour mieux apprécier leurs choix et sans jugement. Pour ce faire, il faudra encore du temps et une relation d’empathie afin qu’ils comprennent la démarche et le bien-fondé de cette éventuelle rencontre. Il faudra très certainement anonymiser leurs noms car, il faut le reconnaître, ils ont honte de leurs choix inavoués.
L'ANAT ET L'ARTP S'UNISSENT POUR UN MEILLEUR ACCES AU SERVICE NUMERIQUE
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) ont signé, mercredi 27 octobre, une convention.
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) ont signé, mercredi 27 octobre, une convention. Cette entente veut concrétiser les orientations de l’Etat du Sénégal, en matière d’aménagement numérique du territoire.
La convention passée entre les deux entités obéit à la vision du chef de l’Etat, Macky Sall, de valoriser l’ensemble des ressources territoriales, en suivant les dynamiques démographiques. Parmi les défis à relever figure l’assistance auprès des collectivités territoriales notamment sur les questions liées au déploiement des réseaux et la contribution aux travaux et réflexions, en matière d’aménagement numérique du territoire, souligne un document de presse.
Selon, Abdoul Ly, Directeur général de l’ARTP, cette convention avec l’ANAT marque l’aboutissement d’un processus initié par les deux parties «l’objectif est de conjuguer nos efforts afin de permettre aux populations, partout où elles se trouvent, de disposer d’un accès équitable aux services de communication électronique de qualité », a-t-il dit.
Mamadou Djigo, Directeur général de l’ANAT souligne «cette entente favorise la matérialisation de la vision du Président de la République, qui a initié le plan national d’aménagement du territoire pour bien structurer l’espace».
La convention incorpore également d’autres volets parmi lesquels : la fourniture de données cartographiques, la formation et la mise en cohérence des interventions des acteurs sur le terrain afin d’éviter des problèmes de qualité de service.
LE DUO ABDOULAYE BIBI BALDE ET MOUSSA BALDE RECONDUIT A KOLDA
Finalement, le Président Macky Sall a départagé les différents candidats à la mairie de Kolda. Le chef de l’Etat a opté pour la continuité. En effet, Macky Sall a reconduit le maire sortant, Abdoulaye Bibi Baldé tête de liste de Benno Bokk Yaakaar dans la commune de Kolda. Du coup, Abdoulaye Bibi Baldé non moins directeur général de La Poste est le candidat de la majorité présidentielle. Quant au ministre de l’Agriculture, Pr Moussa Baldé, il va diriger la liste départementale de Bennoo Bokk Yaakaar. Pr Moussa Baldé est candidat à sa propre sucession au Conseil départemental de Kolda. Le Directeur des domaines a été zappé pour la deuxième fois. La candidature de Mame Boye Diao leader du mouvement Djaden n’a pas été retenue. Il ira aux élections territoriales sous sa propre bannière comme aux Locales de 2014.
BBY VOLE EN ECLATS
La tension est vive actuellement dans la commune de Gandon où la candidature de Alpha Mamadou Diop a fini de semer le désordre. La mairesse sortante, la jallarbiste Khoudia Mbaye, investie récemment par des partis de Benno Bokk Yaakaar (Bby), est défiée par le responsable de l’Alliance pour la République (Apr). Du coup, le divorce semble être consommé. Ces élections locales risquent d’être âprement disputées dans la commune de Gandon où deux camps de la coalition Bennoo se regardent en chiens de faïence. La mairesse Khoudia Mbaye (LD), candidate à sa propre succession, fera face certainement à Alpha Mamadou Diop fils de l’ancien maire socialiste El hadji Mamadou Diop. Le jeune républicain a été intronisé comme candidat par Lamine Ndiaye sur décision du coordonnateur départemental de la coalition de Bby, Mansour Faye. L’édile de Saint-Louis va peser de tout son poids pour imposer son candidat. Le jeune responsable de l’Apr à Lampsar, Mansour Diagne, a été aussi désigné tête de la liste proportionnelle du Conseil départemental de SaintLouis. Outre le camp du maire Khoudia Mbaye, d’autres membres de la mouvance présidentielle sont très remontés contre le Président Macky Sall qui ouvre un autre front après celui de Mary Teuw Niane. Reste à savoir les conséquences.
MEDINA : CHEIKH AMETH TIDIANE BA CANDIDAT DE BENNO
Les partisans de Seydou Guèye ne sont pas contents de la décision du Président Macky Sall. Ce dernier a porté son choix sur Cheikh Ameth Tidiane Ba directeur général de la CDC pour être le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar dans la commune de Médina. Seydou Guèye a livré l’information à ses partisans au sortir de leur rencontre avec le leader de l’Apr. Il leur a dit qu’il ne sera pas tête de liste de Benno à la Médina. Mais des militants ont brandi des votes sanctions. Le chargé de communication de la Présidence a tenté de les calmer. Pour M. Guèye, la déception ne doit pas se transformer en désespoir. Cependant, en tant que coordonnateur de Benno dans la commune, il va convier les responsables à une réunion pour la confection des listes.
CANDIDATURE DE LA PETITE-FILLE D’ARAME DIENE MEDINA ?
La petite-fille de la défunte baronne du Parti socialiste, Arame Diène, menace d’aller aux élections locales dans la commune de la Médina sous sa propre bannière si le Président Macky Sall ne choisit pas le bon candidat pour la commune. D’après Arame Cissé, le devenir de la Médina les interpelle. Faisant allusion à Seydou Guèye, cette responsable aperiste indique que celui qui est incapable de bien gérer la communication du chef de l’Etat ne peut pas réussir la gestion de la commune. C’est pourquoi, elle prévient que le réveil sera très brutal à la Médina parce que l’image du responsable de Benno à la Médina ne vend plus. A l’en croire, c’est aux Médinois de choisir leur candidat et ils n’accepteront pas que le Président Macky Sall leur impose un candidat.
Des bourses à 250 ménages vulnérables de Mont-Rolland
Dans le cadre de la résilience face à la pandémie de la Covid19, le ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants a mis en œuvre un projet destiné à financer des ménages impactés par la pandémie du Covid-19. Il s’agit du Projet d’appui à la résilience des ménages et des groupes vulnérables contre la Covid-19 (Parem), qui a démarré dans 4 régions du pays, en occurrence Thiès, Dakar, Diourbel et Saint Louis. Et la commune de Mont-Rolland fait partie des collectivités territoriales de la région de Thiès, à bénéficier de ce projet. C’est dans ce cadre qu’il y a eu hier à MontRolland, une rencontre de partage. En effet, avec ce projet, 250 familles vulnérables de MontRolland vont bénéficier de financements sous forme de bourses économiques. Selon Mme Nar Badiane Sagna, Directrice du Centre Départemental d’Assistance et de Formation pour la Femme (CEDAF) du département de Tivaouane, le constat est qu’aussi bien les ménages que les Petites et Moyennes Entreprises (Pme), ont été fortement et très négativement impactés par cette crise sanitaire liée à la pandémie de la maladie à coronavirus. Selon Yves Lamine Ciss, maire de la commune de MontRolland, ce programme est très important dans la mesure où il va accompagner les familles vulnérables, fortement appauvries davantage par l’avènement du coronavirus.
MENACES DE VOTE SANCTION DES PROGRESSISTES
Les militants de l’Alliance des Forces de Progrès (Afp) de Keur Massar sont très en colère contre la ministre Aminata Assome Diatta qui, selon eux, est en train de gâcher la dynamique unitaire de Benno Bokk Yaakar (Bby). Ils s’en prennent aussi aux responsables locaux de l’Alliance Pour la république (Apr) qui veulent s’accaparer des six communes du département. Ces progressistes menacent de présenter sur une liste parallèle, de l’avis de leur secrétaire général politique Paul Basse Mendy.
LES MENACES DE ABBA MBAYE CANDIDAT DE YEWWI ASKAN WI
Investi candidat de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) pour la commune de Saint Louis, Abba Mbaye met en garde contre toute tentative de confiscation de son investiture. Il prévient ainsi Cheikh Bamba Dièye et compagnie qui le contestent. En tout cas, on s’achemine vers un divorce au sein Yaw à Saint-Louis si les deux parties ne reviennent pas à de meilleurs sentiments. Le jeune responsable Khalifiste n’y est pas allé par quatre chemins pour dire à Cheikh Bamba Dièye que le procès-verbal de la réunion tenue samedi est bien authentique. A l’en croire, le candidat de «Jengu Tabax» et celui de Pastef ont désisté en sa faveur. Il ne restait que sa candidature et celle de Cheikh Bamba Dièye. En plus, il a reçu le soutien des autres candidats. C’est pourquoi sur le PV, il est mentionné que la quasi-totalité des partis soutiennent M. Mbaye.
05 NOUVEAUX CAS DE COVID-19 ENREGISTRES
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a signalé de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 1412 tests réalisés, 05 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,35%. Selon les autorités sanitaires, tous les nouveaux cas sont issus de la transmission communautaire et sont répartis entre le département de Dakar (03) et celui de Mbour (2). Si 03 patients sont déclarés guéris, 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon le ministère de la Santé, aucun décès n’a été enregistré le mardi 26 octobre 2021. Depuis l’apparition du coronavirus au Sénégal, 73.902 cas de covid-19 ont été détectés sur l’étendue du territoire national dont 71.998 guéris. D’après les dernières statistiques, 1878 décès ont été enregistrés et 25 patients sont actuellement sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 1709 personnes ont été vaccinées le mardi 26 octobre, portant le nombre total à 1 286 724.
MANIF DE SOLIDARITE AUX TRAVAILLEURS DE D-MEDIA
Sept organisations vont tenir un rassemblement pacifique de solidarité en faveur des travailleurs de D-Media, demain vendredi dans l’après-midi. Il s’agit de Africa First, And Taxawu Askan Wi, Forces Démocratiques du Sénégal «Les Guelewars», Frapp, Luttons contre l’indiscipline au Sénégal (LCIS), Sénégal Notre Priorité (SNP) et le mouvement Y en a marre. Ces organisations de la société civile invitent tous les Sénégalais, notamment les démocrates, à se retrouver devant les locaux du groupe de presse parce qu’elles estiment qu’aucun calcul politique, aucune combine politicienne ou une entreprise vindicative ne peut et ne doit menacer des emplois de centaines de travailleurs et leurs familles. Elles vont profiter de la tribune pour dénoncer les agressions multiples et diverses contre les libertés d’expression, d’opinion, d’informer et le traitement politicien à géométrie variable des entreprises. Ces organisations plaident pour la sauvegarde des emplois du groupe D-Media et du pluralisme médiatique. Elles ont déposé depuis lundi dernier une lettre d’information sur la table du préfet de Dakar.
PRIX GONCOURT 2021 : MOHAMED MBOUGAR SARR PARMI LES FINALISTES
L’académie Goncourt a dévoilé, hier, la liste des quatre finalistes à son prestigieux prix littéraire. Notre compatriote Mohamed Mbougar Sarr, avec son roman, «La plus secrète mémoire des hommes» (Philippe Rey), fait partie des quatre prétendants au sacre. Il est également sur la liste du Renaudot. Ainsi, le romancier sénégalais bat cette année des records en matière de nominations : Grand Prix de l’Académie française, Renaudot, Femina, Décembre. Maintenant, c’est au tour du Goncourt d’intégrer M. Sarr à sa sélection. Son roman «La Plus Secrète Mémoire des hommes» est également en course pour le prix Renaudot qui sera remis le même jour que le Goncourt. Dans ce livre, Mohamed Mbougar Sarr décrit un personnage d’écrivain maudit.
CONVENTION ENTRE LE PAD ET L’ANAT
Le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat), Mamadou Djigo et son collègue du Port Autonome de Dakar (Sn-Pad) Aboubacar Sédikh Bèye ont signé hier une convention de partenariat. Mamadou Djigo s’engage à mettre son expertise à la disposition du PAD, notamment dans la réalisation de ses activités en matière d’aménagement du territoire et de travaux géographiques et cartographiques. Aussi, l’Anat va accompagner le Pad dans la mise en œuvre de projets et programmes de développement et fournir des données cartographiques et géodésiques. Pour sa part, la Société nationale du Port Autonome de Dakar mettra à la disposition de l’Anat des informations, documents et outils permettant de contribuer à l’exercice de ses missions. Toutefois, les informations jugées confidentielles n’en font pas partie. Le Pad va promouvoir également l’identification et le co-portage de projets et programmes répondant aux enjeux communs.
MACKY SALL PORTE L’ENVELOPPE A 2 MILLIARDS
Lors de la réunion hier du conseil des ministres, un accent particulier a été réservé à la 27ème édition du FESPACO et au développement du cinéma sénégalais. Le chef de l’Etat a ainsi salué les avancées significatives réalisées par le 7ème Art sénégalais depuis quelques années. Non sans demander au ministre en charge de la Culture de poursuivre cette dynamique afin d’asseoir, avec les acteurs culturels, la mise en place d’une véritable industrie cinématographique au Sénégal, en exploitant au mieux nos langues nationales, nos valeurs et potentialités culturelles, touristiques, historiques et artistiques. Le président de la République demande, dès lors, au ministre en charge de la Culture, de procéder à une évaluation prospective de la politique du cinéma sénégalais dans l’ensemble de ses volets (formation, production, financement, distribution, etc.), avec une attention particulière à la préservation des droits d’auteur et à une rémunération juste et équitable de nos acteurs, comédiens, techniciens, producteurs et réalisateurs. Mieux, le chef de l’Etat a invité le ministre des Finances et du Budget à renforcer en continu les ressources budgétaires exceptionnelles (2 milliards de francs CFA en 2022 contre 1 milliard en 2021) allouées au FOPICA (Fonds de Promotion de l’Industrie cinématographique et audiovisuelle), mais également travailler avec le ministre de la Culture et de la Communication et le ministre en charge de la Coopération, à la création prochaine d’un Centre national de Cinématographie.
LE SENEGAL VEUT METTRE EN PLACE UN SYSTEME DE NOTIFICATION DES MALADIES D'ORIGINE ALIMENTAIRE
Le Sénégal est en train d’élaborer un système de ‘’notification’’ des maladies d’origine alimentaire pour mieux évaluer leur ampleur
Thiès, 27 oct (APS) - Le Sénégal est en train d’élaborer un système de ‘’notification’’ des maladies d’origine alimentaire pour mieux évaluer leur ampleur, a-t-on appris, mercredi, à Thiès (ouest), de l’ingénieure sanitaire Ndèye Mame Diarra Faye, responsable d’une initiative consacrée à cette question.
‘’On va vers un système de notification des maladies d’origine alimentaire’’, a dit Mme Faye, la coordinatrice du projet ‘’Amélioration des capacités de surveillance intégrée et de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments au Sénégal et au Burkina Faso’’.
‘’Ce système nous permettra de mieux évaluer l’ampleur des maladies d’origine alimentaire’’, a-t-elle précisé en marge d’un exercice de simulation du Plan national de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments (PNRUSSA).
Les maladies causées par l’alimentation sont un ‘’véritable problème de santé publique’’, a souligné Ndèye Mame Diarra Faye, ajoutant qu’elles ne sont pas ‘’encore documentées’’ au Sénégal.
Parce qu’il n’existe pas de données sur cette catégorie de maladies, le nombre de cas n’apparaît pas dans le système de surveillance épidémiologique du pays, selon Mme Faye.
‘’Avec l’aide de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), on est en train de mettre en place une plateforme électronique qui va contribuer à une meilleure centralisation des informations, dans le cadre de la sécurité sanitaire des aliments, et contribuer à une meilleure prise de décision’’, a annoncé l’ingénieure sanitaire.
Selon elle, le fait d’avoir les informations ‘’en temps opportun’’ permettra aux autorités de prendre les décisions nécessaires pour limiter les risques de propagation des maladies d’origine alimentaire.
Lancé lundi, l’exercice de simulation va se poursuivre jusqu’à vendredi. Il s’agit de simuler une intoxication causée par la consommation d’un ‘’lakh’’, de la bouillie de mil arrosée de lait, lors d’un baptême.
La simulation permettra de tester la capacité du PNRUSSA à gérer une pareille urgence sanitaire.
La sécurité sanitaire des aliments concerne les ministères du Commerce, de l’Elevage, de la Pêche, de l’Hygiène publique et de l’Environnement, les forces de l’ordre et les associations de consommateurs.
L’exercice de simulation du PNRUSSA s’effectue dans le sillage du projet ‘’Amélioration des capacités de surveillance intégrée et de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments au Sénégal et au Burkina Faso’’.
Ce projet est financé par le Luxembourg. La FAO participe à sa mise en œuvre, sous la direction du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Une étude de l’Organisation mondiale de la santé estime qu’il y a 420.000 cas de maladie d’origine alimentaire par an dans le monde. La mortalité est plus forte en Afrique que dans le reste du monde, et les enfants en bas âge paient le plus lourd tribut à cette catégorie de maladie, selon Mme Faye.
Quelque 137.000 décès ont été recensés en Afrique en 2015, ce qui représente environ un tiers de la mortalité mondiale causée par les maladies d’origine alimentaire, a indiqué, lors du lancement de l’exercice, l’expert en sécurité sanitaire Mamadou Ndiaye, coordonnateur du bureau de la FAO en Afrique de l’Ouest.
LOCALES 2022 A ZIGUINCHOR : ABDOULAYE BALDE DEPOSE SA CAUTION, CE JEUDI
iGFM (Dakar) Abdoulaye Baldé, président de l’Union des Centristes Sénégalais (UCS) a pris la décision de déposer sa caution, pour les élections locales du 23 janvier 2022.
iGFM (Dakar) Abdoulaye Baldé, président de l’Union des Centristes Sénégalais (UCS) a pris la décision de déposer sa caution, pour les élections locales du 23 janvier 2022.
«Nous allons dès demain jeudi 28 octobre 2021, déposer notre caution et constituer une large coalition. Nous sommes et restons ouverts à toutes les forces vives du pays pour ensemble continuer à prendre en charge les destinées de nos concitoyens afin d'améliorer leur vécu quotidien. À tous nos adhérents, nous laissons libre choix d’aller en fonction des intérêts de leur terroir et du parti avec la coalition qui correspond le mieux à leur vision. Vive l’UCS et vive la République », a laissé entendre le député maire de Ziguinchor, ce mercredi.
Pour rappel, le président de l’Union des Centristes Sénégalais et ses militants et sympathisants ont depuis hier quitté la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar de Ziguinchor, après la décision de Macky Sall d’investir Benoit Sambou candidat de la mouvance présidentielle à la mairie de Ziguinchor.
CAN 2021 : LA CAF AUTORISE AUX PARTICIPANTS DE CONVOQUER 28 JOUEURS AU LIEU DE 23
iGFM- La Confédération africaine de football autorise les pays participants à convoquer 28 joueurs au lieu de 23 pour la CAN 2021
iGFM- La Confédération africaine de football autorise les pays participants à convoquer 28 joueurs au lieu de 23 pour la CAN 2021. A peine 75 jours du coup d’envoi officiel de la CAN 2021, qui se déroulera du 9 janvier au 6 février au Cameroun, la Confédération africaine de football a informé toutes ses associations membres d’une augmentation de l’effectif de 28 hommes avant la fête du football camerounais, indique un communiqué de ce mercredi.
Les sélectionneurs nationaux pourront compter sur un groupe élargi lors de la CAN 2021. En plus des 23 joueurs habituellement convoqués, les techniciens pourront compter sur 5 renforts. Si la CAF a pris une telle décision, c’est à cause de la pandémie et de la situation sanitaire qu’elle engendre.
Au cas où un ou plusieurs joueurs sont testés positifs au Covid-19, les sélections pourront compter sur les renforts.
L’UEFA en avait fait de même lors de l’Euro 2020 avec des listes de 26 joueurs, mais seuls 23 joueurs pouvaient se trouver sur la feuille de match. L’instance avait permis des changements de joueurs jusqu’au coup d’envoi du premier match de chaque sélection en cas de grave blessure ou de maladie.
TOGO-SENEGAL : L'HEURE DU MATCH CHANGEE
iGFM (Dakar) Initialement programmé à 16 heures GMT, le match Togo-Sénégal ne se jouera pas à l'heure qui était indiquée, rapporte la Fédération togolaise de football (FTF).
iGFM (Dakar) Initialement programmé à 16 heures GMT, le match Togo-Sénégal ne se jouera pas à l'heure qui était indiquée, rapporte la Fédération togolaise de football (FTF).
Après avoir annoncé il y a quelques jours les dates des 5ème et 6ème journées des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022, la FIFA a communiqué mardi au Togo, l’heure de son opposition face au Sénégal.
En effet, les Éperviers recevront les Lions du Sénégal le jeudi 11 novembre 2021 à 19 heures GMT au Stade de Kégué, informe l'instance du football togolais, sur son compte Twitter. Avant de rappeler que l'horaire de cette rencontre était fixé à 16 heures GMT avant d'être changé. La raison? Cette programmation des matchs en semaine et parfois à des heures autres que celles proposées par les Fédérations est motivée par des considérations techniques relatives à la diffusion des rencontres, indique la Fédération togolaise. Et de préciser que "les différents pays engagés dans les éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022 ayant rétrocédé leurs droits TV à la FIFA pour la production et la diffusion de leurs matchs, l’instance faîtière du football mondial se réserve le droit de décider des dates et des horaires des matchs en fonction du planning de diffusion de sa structure FIFA TV."
A noter que cette rencontre compte pour la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde "Qatar 2022" sera dirigée par des arbitres marocains.
A rappeler que le Togo défiera le Sénégal qui est déjà qualifié pour le dernier tour avec quatre victoires en autant de sorties. A l'aller, à Thies, les Lions avaient pris le dessus par 2 buts à 0.
KEEMTAAN GI - «MACKIAVEL» CONTRE MACHIAVEL !
Il tient ses troupes. Par les c…es. Pour le moment, c’est lui le grand Chef d’orchestre qui tire les ficelles. Ça, c’est pour ceux qu’il tient à l’encolure. Gare à celui qui contestera ses choix. Silence zéro pour ceux sur qui il garde dans un coin de son cabinet de compromettants dossiers. Son art d’humilier est machiavélique. Il prend des prétendants au trône qui n’ont jamais cessé de titiller des adversaires, pour leur faire porter les valises de ceux qu’ils regardaient de haut, les toisant avec mépris. Et interdiction de broncher. On s’en va, la queue basse, entre les jambes, en signe de soumission et d’acceptation de rentrer dans les rangs. Ce tout en ruminant une colère difficilement contenue. Reste à savoir si la victime de cette humiliation jouera le jeu. Autrement dit, si elle mouillera le maillot pour faire triompher l’élu du Chef. Un chef qui choisit pour les populations ceux qui doivent parler en leur nom. Tous ces messieurs et dames dont les dossiers sont sous le coude du Chef et qui voulaient être maires de leur patelin, doivent céder. Et certains sont déjà dans les rangs après avoir déployé d’immenses efforts physiques et financiers en organisant des meetings d’investiture qui s’apparentaient à du forcing. Histoire de dire au Chef, voyez-moi comme je suis aimé de ma commune. Une véritable mise en scène avec force matraquages publicitaires et la complicité de la presse. Faut bien qu’on essaie de survivre. Tant d’efforts pour se voir ravaler au rôle de porteurs de seau. Et c’est ainsi dans beaucoup de coins du pays. Dans la capitale, le faiseur de maires pourrait justement faire beaucoup de mécontents dans son rôle de déshabiller Mademba pour vêtir Demba. Comme le coup réussi de Ziguinchor. Machiavélique, ce Macky ! En attendant les résultats sortis des urnes, car, à président « Mackyavélique » peuple encore plus machiavélique ! KACCOOR BI
TOP SECRET D’UNE REUNION MME WARDINI VICTIME DE SON APPARTENANCE À L’AFP ?
Les langues commencent à se délier à propos de la mise à l’écart de Mme Soham Wardini par la coalition Yewwi Askanwi de Khalifa Sall, Ousmane Sonko et consorts. « Le Témoin » est en mesure de vous révéler qu’au cours des discussions en haut lieu concernant le cas de Mme Wardini, un responsable de Taxawu Sénégal a évoqué son appartenance à l’Afp de Moustapha Niasse. Comme quoi, Barthélémy Dias, un digne fils politique de Khalifa Sall, serait légitimement mieux placé pour défendre les couleurs de Taxawu-Ndakarou à la mairie de Dakar-Ville. Confrontée à cette thèse, Mme Soham Wardini dit qu’elle ne croit pas que son appartenance à l’Afp connue de tout le monde, soit un obstacle « Car je me suis épanouie au sein de la coalition Taxawu Dakarou qui m’a accueillie et adoptée naturellement en me confiant différentes hautes responsabilités. Et en soutenant ma candidature comme Maire de la Ville de Dakar contre des ténors de la scène politique. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi cette question, seulement aujourd’hui. J’espère que ce n’est pas un prétexte politicien pour empêcher une candidature naturellement bénie…» s’est désolée Mme Soham Wardini auprès de ses parents, amis et camarades de Taxawu-Ndakarou venus aux nouvelles. Bien que les carottes semblent être cuites, Mme Wardini croit toujours en ses chances de candidate à la Ville de Dakar où elle achève le mandat d’un maire qui avait été embastillé avant d’être révoqué. « Pour le moment, je n’ai reçu aucune notification ou décision officielle de la coalition Taxawu Dakarou à propos de ma candidature. Je reste disciplinée en tant membre responsable… » a rassuré Mme Wardini à ses proches. Qui vivra verra !
CASAMANCE LE DÉMINAGE VA S’ACCÉLÉRER
L’accélération du déminage de la Casamance réclamée par tous les fils du Sud va se faire. C’est une décision prise hier par le président de la République Macky Sall en Conseil des ministres. Il s’est indigné du décès de 06 jeunes (étudiants et élèves) vendredi dernier à Kandiadiou dans le département de Bignona, qui avaient sauté sur une mine anti- personnel. Tout présentant ses condoléances aux familles des victimes et un prompt rétablissement aux blessés, le chef de l’Etat a demandé, au Gouvernement, d’intensifier les actions notables engagées pour accélérer le déminage des zones concernées de la région de Ziguinchor.
LES AVANCÉES DU CINÉMA SÉNÉGALAIS SALUÉES
Restons avec le Conseil des ministres. Le chef de l’Etat a salué les avancées du cinéma sénégalais depuis quelques années. Il a à ce propos demandé au ministre en charge de la Culture de poursuivre cette dynamique afin d’asseoir avec les acteurs culturels, la mise en place d’une véritable industrie cinématographique au Sénégal, en exploitant au mieux nos langues nationales, nos valeurs et potentialités culturelles, touristiques, historiques et artistiques. Il sera question de procéder à une évaluation prospective de la politique du cinéma sénégalais dans l’ensemble de ses volets (formation, production, financement, distribution, etc.), avec une attention particulière à la préservation des droits d’auteurs et à une rémunération juste et équitable de nos acteurs, comédiens, techniciens, producteurs et réalisateurs. A cet égard, le chef de l’Etat a invité le ministre des Finances et du Budget à renforcer en continu les ressources budgétaires exceptionnelles (2 milliards de francs CFA en 2022 contre 1 milliard en 2021) allouées au FOPICA (Fonds de Promotion de l’Industrie cinématographique et audiovisuelle), mais également travailler avec le ministre de la Culture et de la Communication et le Ministre en charge de la Coopération, à la création prochaine, d’un Centre national de Cinématographie (un serpent de mer en gestation depuis le magistère du président Abdou Diouf et qu’aucun de nos chefs d’Etat n’a réalisé jusqu’ici !). Sur cet aspect, Macky Sall s’est félicité du succès de la 27ème édition du FESPACO dont le Sénégal était l’invité d’honneur. Il a magnifié le fait que le Sénégal a relevé le défi de la participation honorable dans tous les segments du Festival.
ENCORE LA QUESTION DE LA CHERTÉ DES LOYERS
De manière infatigable, l’Etat peine à réguler le marché de location des maisons. Malgré toutes les stratégies mises en place et les conclusions de la commission feu Iba Der Thiam sur la cherté des loyers — et le projet des 100.000 logements ! —, Macky Sall n’a pas encore trouvé la bonne formule pour résoudre ce lancinant problème du toit pour nos compatriotes. Hier, en Conseil des ministres, évoquant le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d’une régulation urgente des prix du loyer et a demandé aux ministres en charge du Commerce et des Finances, avec le concours des services du ministre en charge du Logement, de lui proposer dans les meilleurs délais des mesures d’urgence pour encadrer davantage et réguler les prix du loyer sur l’ensemble du territoire national, notamment au niveau des centres urbains. Vu qu’on est déjà en pleine campagne électorale, c’est sans doute le prochain gouvernement, qui sera formé après les élections locales, qui va faire ce travail demandé !
MESURES INDIVIDUELLES
Madame Awa MBENGUE, Juriste, est nommée Directeur de la Promotion de la Bonne Gouvernance, en remplacement de Monsieur Cheikh FALL MBAYE, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Bassirou NIANG, Enseignant chercheur, est nommé Directeur du Suivi et de l’Evaluation des Politiques de Bonne Gouvernance, en remplacement de Monsieur Moustapha LY, appelé à d’autres fonctions. Madame Aminata SECK, Juriste, précédemment Coordonnateur de la Cellule juridique du Ministère des Mines et de la Géologie, est nommée Directeur de la Réglementation, de la Production minière et des Statistiques au Ministère des Mines et de la Géologie. Monsieur Yoro DIALLO, est nommé Professeur titulaire de classe normale, spécialité : Urologie à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (UFR SANTE) de l’Université Iba Der THIAM de Thiès. Monsieur Jean Louis Abdourahim NDIAYE, est nommé Professeur titulaire de classe normale, spécialité : Parasitologie-Mycologie à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (UFR SANTE) de l’Université Iba Der THIAM de Thiès. Monsieur Noël Magloire MANGA, enseignant-chercheur spécialiste des maladies infectieuses, est nommé dans les fonctions de Professeur titulaire à l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Assane SECK de Ziguinchor.
BENIN TALON NOMME BOUBACAR C AMARA N°2 DES DOUANES
Boubacar Camara, l’ancien DG des Douanes du Sénégal, a été nommé numéro deux des Douanes béninoises par le président Patrice Talon. L’information est donnée par Emedia et la nomination procède d’une volonté du chef de l’Etat béninois qui cherche à de renforcer les services douaniers de son pays. Il a dans ce cadre jeté son dévolu sur l’Inspecteur général d’Etat sénégalais qui a été promu directeur général adjoint des douanes béninoises. Cette nomination a été officialisée lors du Conseil des ministres béninois de ce mercredi 27 octobre. Boubacar Camara a dirigé les Douanes sénégalaises de mai 2000 à 2006. A ce titre, il a participé, dans le cadre du Trade Point Sénégal, à la conception de l’application de collecte électronique des documents, le système ORBUS 2000, complément du système GAINDE 2000. Il fut aussi président du Conseil d’administration de Sococim et secrétaire général du super ministère dirigé sous l’ère Wade par Karim Wade. Boubacar Camara est aussi connu comme un acteur politique actif. En 2019, il a tenté de se présenter à l’élection présidentielle du Sénégal mais avait échoué faute d’avoir obtenu le nombre de parrains requis. Il avait soutenu par la suite le candidat Ousmane Sonko arrivé troisième de ce scrutin. Cette nomination au Bénin va mettre entre parenthèses ses activités politiques au Sénégal.
MEDINA ECARTÉ COMME TÊTE DE LISTE, SEYDOU GUÈYE TEMPÈRE SES MILITANTS
Le ministre conseiller Seydou Guèye ne sera pas tête de liste de BBY pour la commune de la Médina. Le choix a été porté sur le Dg de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) Cheikh Ahmeth Tidiane Ba. Néanmoins, le ministre conseiller a tenu à tempérer ses partisans. Il a réuni ces derniers à son siège de la Rue 13 de la Médina pour leur tenir un discours apaisant. C’est avec le cœur meurtri que le ministre Seydou Guèye s’est adressé aux militants de la Médina à son siège sis à la Rue 13. « La nouvelle que je voulais vous donner est que je ne serai pas la tête de liste de BBY à la Médina… Je vous le dis en toute responsabilité. Mais ce n’est pas la fin du monde. Je resterai toujours l’homme de valeur que j’ai toujours été. Dans la vie, il faut apprendre à ne jamais laisser une déception se transformer en désespoir » a indiqué le porte-parole de l’Apr. Toutefois, il invite les militants à maintenir leur niveau d’engagement. « Il est important de savoir que vous avez un engagement en politique. Sachez que je ferai tout pour garantir la position de l’Apr au sein de Benno Bokk Yakaar » a-t-il indiqué. Il a précisé que l’action politique qui est faite d’adversité et qui exige de ne jamais baisser les bras. « Ne baissons pas les bras. Vous n’avez pas le droit d’interrompre votre carrière politique » a-t-il conclu.
PARTENARIAT LE PORT DE DAKAR ET L’ANAT SIGNENT UNE CONVENTION
Les Directeurs Généraux de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT ), Mamadou Djigo, et de la Société Nationale du Port Autonome de Dakar, Aboubacar Sédikh Bèye, ont signé ce mercredi 27 Octobre une convention de partenariat. Cet important document explique dans les détails les objectifs de la dite-convention de même que les engagements de chacune des parties. En effet, la convention signée a pour objectif de définir les conditions et les modalités de la coopération entre l’ANAT et la SONAPAD notamment sur les points relatifs à la mise en œuvre de projets et programmes. Sous ce rapport, l’ANAT s’engage à mettre en œuvre son expertise à la disposition de la SONAPAD, dans la réalisation de ses activités en matière d’aménagement du territoire et de travaux géographiques et cartographiques. Elle va accompagner le port de Dakar dans la mise en œuvre de projets et programmes de développement et lui fournir les données cartographiques et géodésiques, en rapport avec ses interventions. Et enfin mettre en place un plan de renforcement des capacités pour les agents du port de Dakar. De son côté, les services de Aboubacar Sédikh Bèye s’engagent à mettre à la disposition de l’ANAT les informations, documents et outils permettant de contribuer à l’exercice général de ses missions. De collaborer avec l’ANAT dans la limite de ses compétences, dans le cadre des activités relatives au suivi de la mise en œuvre du plan nationale d’Aménagement et de Développement territorial ainsi qu’à l’élaboration des documents de planification spatiale dérivés.
LE DG DU PORT ROMPT LE SILENCE AU SUJET DES DEUX PECHEURS MORTS EN HAUTE MER
Le Port autonome de Dakar a réagi suite à l’information largement diffusée par la presse et indiquant que « le Port de Dakar serait accusé d’avoir tué deux pêcheurs au cour d’une bataille qui se serait produit en haute mer ».
Le Port autonome de Dakar a réagi suite à l’information largement diffusée par la presse et indiquant que « le Port de Dakar serait accusé d’avoir tué deux pêcheurs au cour d’une bataille qui se serait produit en haute mer ». Le Port Autonome de Dakar, tenant compte de l’importance de la vie humaine, a apporté un certain nombre de précisions et de clarifications pour un rétablissement de la vérité sur ces faits qui datent de trois ans.
Dans la nuit du 11 Avril 2017, des piroguiers récidivistes avaient pris d’assaut la rade intérieure du plan d’eau du port pour des pratiques de pêches interdites et ce, en dépit de plusieurs campagnes de sensibilisation en leur endroit, sur le caractère dangereux et délictueux de telles pratiques
Ainsi, en application des dispositions en vigueur en matière de police portuaire et de sécurisation du plan d’eau, les agents du Port Autonome de Dakar, qui sont par ailleurs, des agents assermentés, devant la farouche résistance des piroguiers ont mené une opération d’évacuation du plan d’eau à bord de la vedette « Mbeur », dotée d’une vitesse de croisière de 7 km à l’heure. Pour mener à bien cette mission de sécurisation du plan d’eau, les agents du Port Autonome de Dakar ont procédé par des sommations pour faire libérer le plan d’eau.
Selon la cellule communication stratégique, dans la même nuit, aux environs de 03 heures 50, les piroguiers en grand nombre à bord de quatre (4) pirogues sont revenus sur le plan d’eau du port avec l’envie d’en découdre avec l’équipage du Mbeur, sur qui plusieurs jets de pierres ont été effectués, malgré que la vedette ayant pris le filet de ces pêcheurs au niveau de son hélice ne pouvait bouger.
C’est dans ces circonstances et voulant se rapprocher davantage de la vedette avec la ferme intention d’en découdre avec les agents du port, que le capitaine de la pirogue dénommée « Sadikh Ngom » a fait une fausse manœuvre et heurté le « Mbeur ».La violence du choc était telle que, la pirogue en bois s’est cassée en deux , ce qui a poussé les pêcheurs à plonger dans l’eau pour tenter par la nage à rejoindre les autres pirogues en vue d’échapper à l’arrestation par les agents du port.
Ainsi et conformément à la réglementation en vigueur, les agents du port ont déclenché le protocole de secours, qui s’est soldé par le sauvetage d’un des pêcheurs, qui sera remis aux autorités judiciaires.
Ce n’est que le 19 avril 2017, que deux corps ont été découverts sur le plan d’eau au poste 31 du môle 3.
"Tels sont les faits. Il convient dès lors, de noter que la présence délictuelle des pêcheurs constitue une menace pour les navires qui entrent et sortent du port de Dakar, et subséquemment pour l’économie sénégalaise. En effet, des accidents sont récurrents sur le plan d’eau, on peut citer celui intervenu le 11 Décembre 2017 entre le Chalutier LIAO WA YU 55198 et une pirogue avec sept pécheurs", indique le document.