Les Etats, les acteurs économiques et culturels de la société civile et aussi les universitaires ont chacun un rôle clé à jouer, pour que l’Afrique puisse jouir pleinement de ses relations internationales. C’est ce qu’a soutenu hier le professeur Alioune Badara Diop de la faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP) de l’université Cheikh Anta Diop, lors d’un webinaire sur ‘’L’Afrique peut-elle se permettre de faire l’impasse sur les relations internationales ?’’.
‘’L’Afrique peut-elle se permettre de faire l’impasse sur les relations internationales ?’’. C’est la question autour de laquelle les universitaires africains ont tenté de répondre, lors d’un webinaire organisé hier par le Collectif pour le renouveau africain (Cora). ‘’Les 54 Etats qui composent le continent ne souffrent pas du même degré de retard économique, de démocratisation des institutions politiques, de manque de visibilité et crédibilité sur la chaine internationale. La question sera d’autant plus pertinente et opportune si elle s’adresse à la fois cumulativement aux trois groupes : les Etats, les acteurs économiques et culturels de la société civile et les universitaires. Il reste maintenant à préciser ce qu’il faut entendre par l’expression ‘prendre au sérieux les relations internationales’. Pour les Etats africains, cela signifie aller dans le sens de redéfinir la coopération économique et militaire entre les micro-Etats qu’ils sont et qui ne sont pas viables, lorsqu’il s’agit d’affronter l’Union européenne, l’Amérique du Nord, la Chine, la Turquie, etc.’’, explique le Dr Alioune Badara Diop, Professeur à la faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP) de l’université Cheikh Anta Diop.
Pour les acteurs économiques africains et la société civile, le Pr. Diop a indiqué que cela signifie ‘’réinventer’’ les stratégies de coopération régionale, ‘’réactiver l’immobilisation collective’’ panafricaniste à travers une redéfinition des enjeux cruciaux de l’Union africaine. ‘’En d’autres termes, il s’agit d’être plus indépendant des anciennes puissances coloniales, notamment les pays francophones ; œuvrer à l’enracinement des institutions politiques démocratiques et de l’Etat de droit ; explorer les voies et moyens d’accéder à un meilleur contrôle des ressources naturelles en dénonçant les contrats léonins imposés par les puissances occidentales et la Chine. Ceci en leur exigeant le transfert de technologies pour préparer l’avènement d’une nouvelle génération de scientifiques et d’experts africains. Ce qui semble être la condition sine qua non d’un développement industriel, donc une phase cruciale de l’émergence’’, poursuit-il.
Pour les chercheurs, le Dr Alioune Badara Diop pense que la vraie question n’est pas de ‘’prendre au sérieux les relations internationales’’. Puisque c’est une discipline qui est enseignée partout dans les universités africaines. ‘’La vraie question est quelle pertinence y a-t-il à étudier les Afriques dans les relations internationales, alors que la science politique mainstream a, pendant longtemps, exclu le continent de la géopolitique du sens. L’Afrique en tant qu’espace géographique et politique affronte la même indignité et le même désintérêt que l’Etat, les élections, les parties politiques, la société civile dans le continent, lorsqu’il s’agit de l’envisager comme objet scientifique pertinent. Le premier défi des chercheurs africains est de déconstruire les stéréotypes en formulant des hypothèses holistiques fortes sur le leadership potentiel des Africains dans les relations internationales du XXIe siècle’’, préconise le Pr. Diop.
Le recours à l’expertise étrangère décrié
Pour sa part, le Pr. Thomas Kwasi Tieku de l’université du Western Ontario du Canada, estime que le continent ne peut pas s’appuyer sur la générosité des groupes de réflexion uniquement et les institutions de recherche qui ont été créées par leurs partenaires internationaux tels que le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale. ‘’A l’ère du numérique, ceux qui ne collectent pas leurs propres informations vont être des cowboys pour les autres et ceux qui dépendent des autres seront victimes de désinformation. Nos institutions, d’une façon générale, et en particulier nos départements en charge des relations internationales, ne font pas toujours les recherches approfondies dont ont besoin les dirigeants africains. A l’exception de quelques ministères des Affaires étrangères et services diplomatiques. Ces ministères et missions diplomatiques sont structurés de la manière dont les colonisateurs les avaient conçus. Ce qui est superficiel avec des ressources humaines peu qualifiées’’, poursuit-il.
D’après le Pr. Tieku, quand un continent compte énormément sur le commerce, il doit avoir des gens qui doivent apporter de la valeur ajoutée. ‘’Les diplomates classiques au sens conventionnel du terme, ne sont pas ceux dont on a besoin. Le décalage entre nos services étrangers, diplomatiques et ceux dont les pays ont besoin, ne peut être comblé que si l’on prête attention aux relations internationales de l’Afrique et la littérature économique documentée. Tout cela fournit des informations suffisantes. Au niveau continental, on doit réfléchir sur la manière de traduire le travail déjà fait en prise de décision, en élaborant des politiques pour éclairer la prise de décision’’, regrette-t-il.
Thomas Kwasi Tieku reconnait, cependant, que beaucoup de travaux ont été faits en relations internationales par des chercheurs africains. Mais les décideurs préfèrent ‘’importer’’ des formules créées en Occident, des slogans. Ce qui est ‘’plus regrettable’’, selon lui, ce sont les services de consultance qui orientent la prise de décision sur le continent. ‘’On peut citer par exemple la décision concernant la réforme de l’Union africaine. Elle a été basée sur les rapports de consultance rédigés en quelques mois, même pas plus de six mois. Ces consultants sont allés à Addis-Abeba pour quelques jours, parler à quelques dirigeants. Il n’y a pas eu de véritables enquêtes sur le personnel de l’UA qui est vraiment à la base. Leur point de vue n’a jamais été pris en compte. Il y a eu certes un rapport bien rédigé, mais il ne se fondait pas sur une recherche solide pour comprendre la littérature africaine. La décision qui est ressortie de cela a constitué à démanteler des structures qui fonctionnaient bien par le passé et à mettre en place celles qui sapaient l’efficacité de l’UA, sur la base de ce que dit la littérature et créer des structures qui créent plus de problèmes pour le continent et pour l’UA à l’avenir. Tout cela a lieu parce que la littérature en relations internationales n’a jamais été consultée’’, relève le Pr. Tieku.
A ce propos, le Dr Amada Coffie de l’université du Ghana a défendu que parfois, les consultants viennent du continent. ‘’Il ne s’agit pas toujours de consultants qui ne maitrisent pas les sujets. La plupart d’entre nous jouent des rôles de consultant. Ce qu’il faut, c’est simplement ne pas exclure l’Afrique des relations internationales. Nous devons être autour de la table, nous éloigner de la périphérie et être autour de la table. L’Afrique a des capacités non seulement du point de vue pratique, mais aussi grâce aux universités qui existent sur le continent’’, affirme-t-elle.
THIÈS, LES ÉGLISES VONT ROUVRIR LEURS PORTES
Les mesures de restrictions levées sur l’ensemble du Diocèse de Thiès. La décision, émanant de Monseigneur André Gueye, Evêque de Thiès, et justifiée par la tendance baissière liée à l’évolution de la Covid-19, au Sénégal, a été rendue publique ce jeudi
Les mesures de restrictions levées sur l’ensemble du Diocèse de Thiès. La décision, émanant de Monseigneur André Gueye, Evêque de Thiès, et justifiée par la tendance baissière liée à l’évolution de la Covid-19, au Sénégal, a été rendue publique ce jeudi 28 octobre. "Chers diocésains, le 14 août dernier, je m’adressais à vous dans un septième communiqué pour fixer, dans les limites du territoire du Diocèse de Thiès, des mesures pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19.
"L’apparition de la variante du virus appelée Delta nous avait obligés à prendre de telles mesures. Certes, nous avons fait de notre mieux pour limiter la contamination et les victimes mais le Seigneur nous y a aidés. Nous en rendons grâce ! Aujourd’hui, la tendance baissière des contaminations nous appelle à reconsidérer notre décision courant août 2021", lit-on dans son communiqué.
Le document, parcouru par Emedia, insiste, toutefois, sur le respect des normes sanitaires d’usage (port du masque, lavage des mains et utilisation de gel hydro alcoolique, distanciation physique, désinfection des Églises et lieux de culte, recours à des espaces aérés,…).
Bilan inédit depuis mars 2020 : les indicateurs ont affiché zéro cas, mercredi 20 octobre dernier. L’accalmie a été de courte durée malgré une tendance à la baisse.
Sur 1 158 échantillons, deux sont revenus positifs, contre cinq hier, soit un taux de positivité de 0,17%, d’après le bulletin épidémiologique de ce jeudi 28 octobre, lu par le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS), Dr Alioune Badara LY.
Toutefois, depuis février dernier, seules 1 million 289 mille 488 personnes ont été vaccinées, d’après les chiffres officiels du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
LE SÉNÉGAL NE COMPTE QUE 25 NEUROCHIRUGIENS
Après les médecins ophtalmologistes, qui sont 67, au total, le Sénégal affiche un déficit criard de neurochirurgiens. Ils sont 25 sur l’ensemble du territoire national. Des chiffres révélés, ce jeudi
Après les médecins ophtalmologistes, qui sont 67, au total, le Sénégal affiche un déficit criard de neurochirurgiens. Ils sont 25 sur l’ensemble du territoire national. Des chiffres révélés, ce jeudi, lors de leur 7e Congrès consacré aux urgences neurochirurgicales.
"Le Sénégal est un pays où la traumatologie occupe une place très importante, a, d’ailleurs, précisé Pr Youssoupha Sakho, ancien chef de service de Neurochirurgie de l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff. Avec le nombre d’accidents qu’il y a, avec la mortalité qui est très forte, le plus souvent, les neurochirurgiens sont presque en première position pour la prise en charge des traumatisés. Le plus souvent c’est des traumatisés crâniens. On sait qu’il y a une forte mortalité. C’est pourquoi, nous avons cru bon de choisir ce thème sur les urgences neurochirurgicales. Il y aura une table-ronde qui sera consacrée aux traumatismes crâniens où toutes les individualités vont partager leurs expériences".
415 décès liés à des traumatismes crâniens ont été enregistrés entre 2015 et 2016, au Sénégal, rapporte Radio Sénégal.
AUTOROUTE SAINT-LOUIS-TIVAOUNE-DAKAR, LES TRAVAUX DÉMARRENT BIENTOT
Les travaux de l’autoroute Saint-Louis-Tivaoune-Dakar vont démarrer en juin 2022 pour une durée de trois ans, a appris l’APS, jeudi, au cours d’un Comité régional de développement d’information consacré à ce projet.
Saint-Louis, 28 oct (APS) - Les travaux de l’autoroute Saint-Louis-Tivaoune-Dakar vont démarrer en juin 2022 pour une durée de trois ans, a appris l’APS, jeudi, au cours d’un Comité régional de développement d’information consacré à ce projet.
Au cours de cette rencontre, le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Samb, a insisté sur l’importance des infrastructures dans le développement économique de tout pays, soulignant qu’elles facilitent les échanges aux plans national et international.
’’Saint-Louis va connaître un nouvel essor avec la perspective de l’exploitation du gaz et ces genres d’infrastructures vont accompagner de tels projets’’, a dit M. Samb.
Dans la foulée, il a invité les collectivités locales à s’impliquer dans la détermination des impenses qui vont représenter une grande part du coût de construction de cette autoroute. Mais, il assure que toutes les dispositions ont été prises pour amoindrir ces dépenses.
Il signale que des photos satellites du tracé de 200 km ont été déjà prises. Il prévient qu’aucune nouvelle installation ne sera prise en compte au moment de payer les impenses qui sont une exigence des bailleurs.
La ville de Saint-Louis ’’va retrouver son lustre d’antan’’, s’est réjoui le gouverneur, soulignant que les potentialités agricoles seront mieux valorisées avec l’autoroute au grand bonheur des populations.
Au cours de la réunion, la mission déléguée par l’Ageroute a présenté le projet et en a profité pour revenir largement sur l’impact de cette autoroute sur le quotidien des populations.
Le chef de son antenne Nord, Mor Guèye Gaye, indique qu’elle sera construite sur le tracé qui avait été prévu pour la côtière qui, elle aussi, devait relier Dakar à la ville de Saint-Louis.
L’autoroute Saint-Louis-Tivaoune-Dakar va partir du Lac Rose pour rejoindre l’ancienne capitale du Sénégal.
LA CAF RÉDUIT LA SANCTION INFLIGÉE À YOUSSOU DIAL
La Confédération africaine de football (CAF) a réduit d’un an la durée de la peine infligée à Youssou Dial, le chargé du football au Jaraaf, qui avait écopé en juin dernier d’une interdiction de mener une activité liée au football pendant deux ans
Dakar, 28 oct (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a réduit d’un an la durée de la peine infligée à Youssou Dial, le chargé du football au Jaraaf, qui avait écopé en juin dernier d’une interdiction de mener une activité liée au football pendant deux ans, a appris l’APS de ce club d’élite de Dakar.
‘’Nous avons effectivement reçu, cela fait un peu plus d’un mois, un courrier notifiant que la sanction a été réduite d’un an’’, a déclaré, dans un entretien téléphonique, le secrétaire général du Jaraaf, Léonard Diagne.
Le club de Ligue 1 sénégalaise avait interjeté appel de la sanction prise à l’encontre de son secrétaire général, que la CAF a décidé maintenant de réduire de moitié.
Youssou Dial a été suspendu par la Confédération africaine de football à la suite d’incidents survenus lors d’un match de Coupe de la CAF, entre le Jaraaf de Dakar et le Coton Sports de Garoua.
Selon le secrétaire général du club dakarois, d’autres sanctions prises par l’instance confédérale ont été maintenues.
Il s’agit des sanctions visant les joueurs Mamadou Sylla et Albert Lamane Diène, a précisé Léonard Diagne.
Sylla et Diène seront privés de six matchs en compétitions interclubs, et l’équipe de La Médina doit payer une amende 50.000 dollars US, environ 28,2 millions de francs CFA.
Les arbitres du match, qui s’est joué au stade Lat Dior de Thiès, ont accusé le chargé du football au Jaraaf et les joueurs d’être à l’origine d’une agression dont ils ont été victimes à la fin de la rencontre.
Le Jaraaf a inauguré ses nouvelles installations et a démarré, depuis plus de deux semaines, son stage de préparation de la saison 2021-2022. Mais il n’a pas encore réuni tout son effectif.
En attendant la publication de la liste officielle des joueurs devant intégrer son groupe de performance, trois de ses joueurs majeurs ont rejoint d’autres équipes. Il s’agit du gardien de but Pape Seydou Ndiaye et des attaquants Pape Ndiaye et Matar Ndiaye.
Le portier international a rejoint un club de D2 danoise, Pape Ndiaye a signé un contrat avec le Horoya AC (Guinée), Matar Ndiaye est allé à Diambars de Saly-Portudal.
BEACH SOCCER, NGALLA SYLLA RENFORCE SON EQUIPE POUR LE TOURNOI DE DUBAÏ
Le sélectionneur national du Sénégal, Ngalla Sylla, a fait appel à Seydina Thioub, Serigne Fallou Mboup et Seydina Samb, pour l’International Beach Soccer Cup de Dubaï, un tournoi prévu du 2 au 6 novembre
Dakar, 28 oct (APS) - Le sélectionneur national du Sénégal, Ngalla Sylla, a fait appel à Seydina Thioub, Serigne Fallou Mboup et Seydina Samb, pour l’International Beach Soccer Cup de Dubaï, un tournoi prévu du 2 au 6 novembre, a appris l’APS de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Thioub et Mboup sont des joueurs de Kawsara Beach Club, Samb, lui, est un joueur de l’APLN de Dakar, précise la FSF sur son site Internet.
Contrairement à ces trois joueurs, les neuf autres du groupe constitué pour le tournoi de Dubaï ont pris part en août dernier à la dernière édition de la Coupe du monde, dont le Sénégal a atteint les demi-finales.
Il sagit d’Al Seyni Ndiaye (Vision Sport de Dakar), de Mamour Diagne, de Seydina Issa Diagne (Yoff Beach Soccer), de Mamadou Sylla (Jaraaf de Dakar) et de Jean Ninou Diatta (Golf Beach Soccer). Auxquels s’ajoutent Pape Mar Boye (Galaxie Beach Soccer), Amar Samb (Ngor Almadies Beach Soccer), Raoul Mendy (Mamelles Beach Soccer), Mamadou Sylla et Seydina Mandione Diagne (Jaraaf de Dakar).
Les Lions du Sénégal, dem-finalistes du Mondial 2021, sont considérés comme l’une des meilleures équipes du beach soccer mondial.
A Dubaï, ils partageront la poule du pays organisateur, les Emirats Arabes Unis. Le Portugal et l’Espagne font partie du même groupe.
L’autre poule est constituée de la Russie, le champion du monde en titre, de l’Iran, du Japon et du Paraguay.
Les Beach Soccer Stars, une cérémonie de remise de récompenses aux meilleurs joueurs de la saison 2021, se tiendront à la fin du tournoi.
DIOUF SARR CANDIDAT DE BBY A LA VILLE DE DAKAR
Après une rude bataille de communication entre Amadou Ba et Abdoulaye Diouf Sarr, le président de l’Alliance pour la République (Apr) a tranché. Macky Sall a finalement a porté son choix sur Abdoulaye Diouf Sarr pour diriger la liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) à la ville de Dakar. Suite à la décision du Président Sall, les militants du maire de Yoff se sont donné rendez-vous à la mairie de la commune pour communier avec leur leader. Ils promettent de se mobiliser davantage pour la victoire de la coalition Bby à Dakar.
TAMBA : SIDIKI KABA ZAPPE AU PROFIT DE MAME BALLA LO
Le Président Macky Sall a encore dribblé son monde. Alors que tout le monde s’attendait à voir le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, pour diriger la liste de la coalition Bby dans la commune de Tambacounda, Macky Sall a choisi le maire sortant Mame Balla Lo. Toutefois, le ministre des Forces Armées Me Sidiki Kaba, qui tient à son rêve d’être le premier magistrat de Tambacounda, compte aller sous sa propre bannière. Il va défier Mame Balla Lo en présentant sa liste. Quant au Conseil départemental de Tambacounda, le socialiste Sina Cissokho est zappé au profit de Mamadou Kassé, directeur général de la Sicap.
LA MAIRESSE DE GOLF SUD AÏDA SOW DIAWARA ECARTEE
Sans surprise, les socialistes du département de Guédiawaye sont zappés par le Président Macky Sall dans les investitures pour les élections locales. Aucun des responsables du Parti Socialiste n’a été investi tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar dans une commune de Guédiawaye, y compris leur secrétaire générale départementale Aïda Sow Diawara, maire de Golf Sud. Elle a été mise au placard au profit de Lat Diop, directeur général de la Lonase et responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr).
L’APR PREND PRESQUE TOUTES LES COMMUNES ET CEDE UNE A REWMI
Restons avec les investitures de Benno Bokk Yaakaar à Guédiawaye qui vont faire beaucoup de bruits à cause des déceptions des partis alliés. Pour la commune de Sahm Notaire, Benno a misé sur Modou Bousso Ndiaye de l’Apr ; Mor Wore Guèye du parti Rewmi estinvesti à la place du défunt Mamadou Baidy Sèye maire de la commune de Ndiarème Limamoulaye, et Racine Talla de l’Apr est reconduit à la commune de Wakhinane-Nimzaat. Toutefois, le candidat de Benno à la commune de Médina Gounass n’est pas toujours choisi à cause des divergences entre le maire Baïdy Ba et ses adversaires internes qui ont porté leur choix sur l’actuel directeur de l’agriculture, Omar Sané.
LA CDC ACCUSEE DE VIOLATION DES DISPOSITIONS DU CODE ELECTORAL
L’expert électoral pense que le ministre de l’Intérieur ou la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) ne laisseront pas la Caisse des Dépôts et consignations (Cdc) violer le code électoral. Car le directeur général de la Cdc avait, dans un communiqué, fixé samedi 30 octobre comme date butoir pour le dépôt de la caution. Mais selon Ndiaga Sylla, cette décision n’est pas fondée sur le code électoral, ni sur l’arrêt fixant le montant de la caution. De plus, ce délai n’est pas non plus conforme à la pratique en la matière, précise M. Sylla. Le directeur général du cabinet Ceelect rappelle que le quitus et l’attestation, établis par la Cdc et remis au mandataire, constituent des éléments du dossier de candidature et doivent être présentés au moment du dépôt des candidatures. Il s’y ajoute, dit-il, que la Cdc reçoit un chèque de banque (émis par la banque et non par le client) par conséquent, elle est en mesure de disposer suffisamment de garanties de la disponibilité des fonds. Ainsi, Ndiaga Sylla ose croire qu’à défaut du ministère en charge des élections, la Cena veillera à ce que des correctifs nécessaires soient apportés sur ce délai. Le code électoral permet aux coalitions et partis de déposer leurs cautions jusqu’au dernier jour de dépôt des listes.
UN GENDARME ECRASE PAR UN AUTOMOBILISTE SUR L’AUTOROUTE A PEAGE
Le gendarme A. Seck a été mortellement renversé par un taximan sur l’autoroute à péage. Selon nos sources, le drame s’est produit hier, en début d’après-midi sur l’autoroute à péage. Le gendarme avait arrêté le chauffeur de taxi qui avait refusé d’obtempérer. Le conducteur du taxi a appuyé sur l’accélérateur. Le gendarme a pris sa moto et s’est lancé à sa trousse. Le pandore a vite rattrapé le taximan avant de l’inviter de la main à s’arrêter. Alors qu’il roulait devant le véhicule, le taximan qui ne voulait pas obtempérer l’a percuté violemment. Le gendarme est décédé sur le coup. Nos sources renseignent que le corps sans vie du gendarme a été déposé dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie. Quant au taximan, il est actuellement dans les locaux de la Gendarmerie de Mbao.
A. TALL, UN DEALER RECIDIVISTE
Connu dans le milieu interlope, A. Tall a été condamné à plusieurs reprises pour détention et trafic de chanvre indien. Malgré ses multiples séjours carcéraux, le présumé dealer ne veut pas abandonner ses activités illicites. A. Tall est tombé encore sur une patrouille de la police des Parcelles assainies à Grand Médine, au site dénommé «café gui». Surpris par la présence policière, il laisser tomber 04 cornets par terre. Interrogé sur la provenance de la drogue, le vendeur de chanvre déclare qu’elle est destinée à sa consommation personnelle. Il a été placé en garde à vue avant d’être envoyé à la prison de Rebeuss.
GREVE DES SYNDICATS DE TRANSPORT ROUTIER
Le Cadre unitaire des syndicats de transport routier n’en démord pas. Malgré les tentatives de dissuasion, les syndicats de transport ont décidé d’aller en grève de 48 heures les 01 et 02 décembre prochains. C’est une dizaine de syndicats de transport routier qui ont déjà déposé un préavis de grève générale pour exiger de meilleures conditions de travail et de vie.
L’UCS D’ABDOULAYE BALDE A DEPOSE SA CAUTION
Comme annoncé par le maire de Ziguinchor, le parti union des centristes du Sénégal (Ucs) est sur la ligne de départ pour les prochaines élections territoriales. Hier, une délégation de l’Ucs, composée de Mamadou Dione qui est désigné mandataire national, Samba Baldé, le trésorier général et Aziz Thiaw, a déposé la caution de leur parti pour les élections locales du 23 janvier 2022. Abdoulaye Baldé appelle les militants à se mobiliser comme un seul homme pour une victoire éclatante de la coalition qu’il est en train de mettre en place sur toute l’étendue du territoire national.
CONVENTION COLLECTIVE DU SECTEUR DE LA BOULANGERIE
La Fédération nationale des Boulangers du Sénégal (Fnbs) représentant le patronat, et le syndicat national des Travailleurs de la Boulangerie (Sntbs) affilié à la Cnts ainsi que le Syndicat professionnel des Ouvriers Boulangers du Sénégal (Syprobos) affilié à l’Unsas, ont signé hier la convention collective. Selon un communiqué du ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, cet accord qui doit contribuer à instaurer des relations sociales apaisées dans les lieux de travail est conclu, à un moment où le secteur de la boulangerie est à la croisée des chemins. D’après la même source, les partenaires sociaux, ayant pris conscience des transformations qui sont intervenues dans le secteur, ont décidé de participer à l’œuvre de modernisation de l’activité. Le ministère du Travail a accompagné ce processus qui entre dans le cadre du chantier de réactualisation du droit négocié entrepris ces dernières années par les mandants tripartites. Pour rappel, la boulangerie à forte intensité de main d’œuvre occupe plus de 30 mille personnes qui travaillent dans près de 1400 unités, avec un chiffre d’affaire annuel de plus de 500 milliards de francs Cfa.
ACCES LIMITE DES FEMMES AUX RESSOURCES FINANCIERES
Malgré les progrès réalisés dans la promotion de l’égalité des sexes, certaines femmes sont toujours confrontées à des contraintes pour l’accès à des ressources économiques. C’est la conviction de la présidente de l’Union des femmes et chefs d’entreprises, Nicole Gakou. Elle s’exprimait ainsi en marge d’un webinaire organisé hier par Think Tank Citoyen pour l’Afrique de l’Ouest,(WATHI), en collaboration avec l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID. Nicole Gakou estime que cette situation est due à un manque de communication des autorités. A l’en croire, beaucoup de femmes ignorent que ces ressources existent parce qu’elles ne vont pas vers l’information économique. L’autre élément, souligne-t-elle, est lié au critère d‘éligibilité. La plupart des femmes s’activent dans le secteur informel certes, mais dans la réalité, ce sont des informels formalisés, dans la mesure où elles paient des impôts indirects, a-t-elle relevé. Elle regrette toutefois la politisation des mécanismes d’accompagnement des femmes. Elle souligne que son organisation est signataire de la convention des 1 milliard Fcfa, et depuis bientôt un an, tous leurs projets sont sur la table de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der) sans aucune exécution. Elle se demande même s’il y a une réelle volonté d’accompagner leurs entreprises qui ont commencé avec 25.000 FCFA.
86 MILLIONS DE PERSONNES FORCEES DE MIGRER…
En prélude à la 26e session de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP 26), la Banque mondiale alerte sur une catastrophe migratoire qui risque de se produire en Afrique dans quelques décennies. D’après un communiqué de la Banque mondiale le changement climatique pourrait peser sur les perspectives de reprise du continent et contraindre 86 millions d’Africains à migrer au sein de leur propre pays d’ici 2050. Dressant un tableau préoccupant de l’ampleur des migrations climatiques internes en Afrique de l’Ouest comme au Sénégal et au Nigeria et dans le bassin du Lac Victoria comme en Ouganda et en Tanzanie, les auteurs de cette série d’études Groundswell Africa ont conclu qu’avec 86 millions de migrants climatiques d’ici 2050, le continent africain pourrait devenir la région du monde la plus durement touchée par les dérèglements du climat. Cette situation forcerait 32 millions de personnes en Afrique de l’Ouest à migrer à l’intérieur de leur pays d’ici 2050. Les estimations sont encore plus élevées pour la région du bassin du lac Victoria qui risque de compter 38,5 millions de migrants internes sur la même période. Selon l’institution financière, les effets graduels du changement climatique, comme la pénurie d’eau, la baisse de productivité des cultures et des écosystèmes, l’élévation du niveau de la mer et les ondes de tempête, contraindront de plus en plus les populations à migrer
VINGT-HUIT NOUVEAUX NOTAIRES ENTRENT EN FONCTION
Vingt-huit nouveaux notaires ont prêté serment jeudi, portant à 86 le nombre de personnes exerçant ce métier, en attendant de porter ce total à 100 ’’d’ici l’année prochaine’’.
Dakar, 28 oct (APS) - Vingt-huit nouveaux notaires ont prêté serment jeudi, portant à 86 le nombre de personnes exerçant ce métier, en attendant de porter ce total à 100 ’’d’ici l’année prochaine’’.
Les nouveaux notaires ont prêté serment au cours d’une cérémonie solennelle, en présence du président de la Chambre des notaires du Sénégal (CNDS), Me Alioune Ka.
"Aujourd’hui, nous avons un total de 86 notaires, et normalement il doit rapidement arriver à 90 avant d’atteindre d’ici l’année prochaine la barre symbolique des 100 notaires", a déclaré Me Alioune Ka.
Il a souligné, pour s’en réjouir, "le doublement de l’effectif des notaires", avant de rappeler qu’il y a encore deux mois, ils n’étaient "juste que cinquante notaires".
"Maintenant, nous avons un maillage complet du Sénégal parce que ce n’est pas simplement à Dakar que les chambres des notaires ont été créées. Nous avons aussi la moitié des chambres qui ont été créées dans les régions", a-t-il fait remarquer.
Selon lui, "il y a vraiment un maillage complet du territoire national". Dans toutes les capitales régionales, "il y a au moins un à deux notaires", dit-il, soulignant que le notariat peut désormais "s’enorgueillir d’être la première sinon la seule profession à assurer le service public dans tout le territoire national".
Ces nouveaux notaires représentent la première promotion à entrer en fonction depuis l’entrée en vigueur de la loi de 2019, laquelle a institué un concours d’entrée au notariat.
A ce sujet, le président de la Chambre des notaires du Sénégal note que "la jeunesse en soi est une force et non une faiblesse parce qu’elle peut être un vivificateur" du secteur, en ce qu’elle "apporte de la nouvelle énergie".
Dans cette optique, il a invité les jeunes à faire preuve de rigueur et de patience, et de rester "à l’écoute des anciens pour qu’ils puissent donner aux jeunes les bonnes expériences qu’ils ont vécues et qui leur ont permis de donner au notariat ses lettres de noblesse".
"Aujourd’hui, toutes les personnes qui étaient dans les cabinets de notaires, qui faisaient des stages, se doivent d’être remplacées, donc il est normal que dans les prochains mois ou l’année prochaine, le concours soit rouvert pour copter de nouveaux stagiaires qui auront à faire leur stage et qui auront également à exercer leur fonction en attendant évidemment qu’ils soient nommés", a-t-il indiqué.
Il précise : "Car il faut savoir également (...) que ce n’est pas parce que vous avez été reçu au concours d’entrée et que vous avez terminé votre formation que vous devez automatiquement voir une charge".
"Les charges sont des charges publiques’’, et à la différence des cabinets d’avocats, le notaire qui a terminé son stage ne peut pas ouvrir directement son cabinet car il est obligé d’attendre que l’Etat ouvre une charge dans une localité précise, qu’il fasse acte de candidature et c’est à partir de ce moment-là qu’il peut être nommé à cette charge", a poursuivi Me Ka.
Il a expliqué que le notaire est un officier public bénéficiant d’une délégation de puissance publique et dont le rôle est de "conférer le caractère d’authenticité aux actes auxquels les différentes parties doivent ou veulent donner le caractère d’authenticité".
Le notaire assure donc "le service de la preuve et de l’authenticité", a conclu le président de la Chambre des notaires du Sénégal.