KEEMTAAN GI - LES INVESTIS
Depuis hier, je cherche des femmes sur la liste des investis du cartel du Chef en attendant son implosion. Si, si, c’est une question de jours !! Cependant, rassurez – vous, ce n’est pas mon côté lubrique qui s’exprime quand je vous cause de nos dames de la politique. Je voudrais juste les reluquer, histoire de savoir les critères qui ont prévalu. Pourquoi me regardez- vous de la sorte, vous aussi ?... C’est à croire qu’on ne leur fait pas confiance. Et pourtant, on doit être rassurés de les voir gérer la Cité comme elles s’occupent si bien de nos foyers. Mais rien ! Plutôt que de les entendre geindre et maugréer contre le Chef, ce sont des mecs qui s’expriment. Et à une exception près, ils disent tous les mêmes âneries, formulant leurs remerciements au faiseur de maires qui leur a fait confiance en les choisissant parmi d’autres tocards. Comme quoi, ils savent pertinemment que sans le Chef, ils sont tous « zéro ». Autrement dit, ils n’existent que par celui qui choisit. Et c’est là, l’une des plus grosses tares voire escroqueries de notre démocratie. Le Chef a donc porté son choix sur ses favoris, même si les électeurs ne sont pas d’accord sur son choix et le disent. Surtout tous ces maires qui ont été reconduits et qui n’ont rien foutu durant leur mandat. Et Dieu sait qu’ils sont nombreux. Ayant passé leur gouvernance à transformer leur commune en de gigantesques marchés et les devantures des écoles en souks. D’autres à se livrer à une forte spéculation foncière. Des messieurs et dames toujours à couteaux tirés avec leurs administrés et sans aucune idée prospective pour le développement de leur Cité. Et à voir tous ces recalés manifester leur déception, on peut bien deviner l’idée qu’ils se font de la fonction de maire. Une station pour s’engraisser et balancer quelques billets de banque à des miséreux. KACCOOR BI
LOCALES ABDOULAYE DIOUF SARR CHOISI COMME TETE DE LISTE A DAKAR
Le maire de Yoff Abdoulaye Diouf Sarr aurait été choisi comme tête de liste de la ville de Dakar par le président de Benno Bokk Yakaar Macky Sall. L’information a circulé hier soir tardivement. DakarActu l’a confirmée. Nos tentatives pour joindre le maire de Yoff pour une confirmation de l’information n’ont pas abouti. Si Abdoulaye Diouf Sarr est choisi, c’est dire que Amadou Ba a été finalement écarté. Ce dernier, dit-on, aurait opté pour être mandataire national de la coalition Benno Bokk Yakaar. Il reste que dans les heures à venir, tout sera finalement clair sur les choix définitifs du président Macky Sall sur les investitures de Dakar qui va constituer la mère des batailles entre la majorité et l’opposition.
ASSEMBLEE NATIONALE AUDITION DES DEUX DEPUTES CE VENDREDI, CHEIKH ABDOU MBACKE DEMISSIONNE DE LA COMMISSION AD HOC
L’audition par la commission Ad hoc de l’Assemblée nationale des députés Mamadou Sall et Boubacar Biaye prévue ce vendredi dans le cadre de l’affaire du trafic de passeports diplomatiques se fera sans le député Cheikh Abdou Mbacké. Ce dernier a présenté hier sa lettre de démission à la commission Ad hoc ce 28 octobre 2021. Le député proteste ainsi contre le mode de fonctionnement de ladite commission, qui a été mise en place pour examiner la demande de levée de l’immunité parlementaire des députés Mamadou Sall et Boubacar Biaye, suspectés d’être impliqués dans une affaire de trafic de passeports diplomatiques. Cheikh Mbacké affirme que depuis la mise en place de la commission, « une seule réunion a été tenue. Elle a été consacrée à l’agenda de ladite commission, et ce, malgré l’absence de consensus ainsi constaté. Lors de cette réunion, le président Aymérou Gningue a fait une lecture en moins de 5 minutes des éléments du dossier». Poursuivant, le parlementaire de l’opposition dénonce le fait que les éléments du dossier ne soient pas mis à la disposition de tous les membres de la commission tel que convenu, alors qu’aucune « disposition de l’Assemblée ne l’interdit ». « Le président de la commission (Aymérou Gningue) a tout bonnement, refusé de nous soumettre le dossier. Seulement, il a préféré nous inviter à passer les consulter dans son bureau, tout en précisant qu’aucune photocopie ne nous sera remise » ajoute-t-il. Cheikh Mbacké se considère, face à cette situation, incapable « de pouvoir valablement représenter les Sénégalais ».
THIES : SIRE DIA CONDUIT LA LISTE DEPARTEMENTALE DE BBY
Siré Dia va conduire la liste départementale de Benno Bokk Yakaar de Thiès. C’est l’intéressé qui a fait l’annonce sur sa page Facebook. « J’ai été désigné par son excellence le président Macky Sall comme candidat de Benno Bokk Yakkar pour la présidence du conseil départemental de Thiès. Je voudrais adresser mes remerciements au président de la République pour son choix qui représente pour moi un nouveau défi à relever. Pour cela je voudrai lancer un appel à tous les militants sympathisants, à mes frères de parti et de coalition et plus généralement à toute la population de la ville de Thiès, à la mobilisation dans l’unité et la concorde pour une large victoire lors des prochaines élections territoriales » écrit le PCA de la Lonase et ancien directeur général de la Poste.
MAMADOU NDIONE ACCEPTE LA DECISION DU PRESIDENT MACKY SALL
Quelques heures après avoir été informé de la décision du président de la République ne pas le mettre tête de liste de BBY à Diass, le directeur général du COSEC a réagi sur sa page Facebook. « Il est dans la vie d’un Homme des moments durant lesquels s’adapter est signe d’obéissance à la seule boussole divine. En dépit de titanesques efforts collectifs, le destin aurait choisi pour nous autre chose que le souhaité. Le destin paraît-il, en général, pousse au meilleur choix parce que relevant d’abord du divin. C’est pourquoi s’essayant à élaborer sa destinée, l’Humain doit toujours laisser s’accomplir son destin. Le destin s’accomplit, la destinée s’élabore. Nullement le coup du destin de ce soir n’ébranle nos convictions » écrit Mamadou Ndione sur sa page Facebook. « Au contraire cela réconforte dans l’effort alléchant à encore fournir pour Diass, cette Commune du cœur. FOREVER. Pour Diass, on s’adaptera comme dit hier et aujourd’hui. S’adapter ? Oui, on y reviendra certainement. DIASS FOREVER. DIASS. Que Dieu fasse ce qu’il y a de mieux pour tous. Diass au cœur » conclut le patron du Cosec
LOCALES A MEDINA INVESTI PAR MACKY SALL, CHEIKH TIDIANE BA REAGIT
Le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) est sorti de sa réserve. Ce, après avoir été investi par le président de la République Macky Sall comme candidat à la marie de la commune de Médina. « Chers frères et sœurs de la MEDINA, en avant TOUS ! Permettez-moi d’abord d’exprimer mon infinie gratitude au Président Macky SALL qui, en portant son choix sur ma modeste personne pour diriger la liste de Benno Bokk Yakar de la Médina, me donne l’opportunité de servir la cité qui m’a vu naître, où j’ai reçu toutes mes éducations, familiale (merci papa, merci maman), religieuse (merci au Daara de Mame Abdou), scolaire (merci à l’école Médina), sociale (merci à tous les Medinois) » indique le Dg de la CDC dans une déclaration. « Ma candidature à la mairie est donc naturelle et légitime. Par devoir principalement ! Elle est basée sur une ambition saine afin de porter haut, avec les Médinois et les Médinoises, le flambeau laissé par nos valeureux pères. La Medina mérite mieux. Elle peut avoir mieux. Je fais ici et maintenant le serment de participer à son émergence » a ajouté le candidat apériste. La Médina a été créée, rappelons-le, le 24 juillet 1914 par arrêté du Gouverneur général du Plateau de l’AOF. La grande Dame a aujourd’hui 107 ans. « Aujourd’hui, les défis à relever sont nombreux et portent sur les questions aussi cruciales que l’assainissement, la voirie, les infrastructures socioéconomiques, la dégradation continue du tissu social, les potentiels conflits communautaires, la dégradation des mœurs, l’appauvrissement, le sous-emploi, le chômage des jeunes, les grossesses précoces et non désirées, les violences, la déperdition scolaire, la drogue et la prostitution clandestine. La jeunesse médinoise âgée de moins de 20 ans et représentant plus de la moitié de sa population, exprime de fortes demandes en matière d’éducation, de formation, d’emploi, de renforcement des capacités et de participation dans le cadre d’une citoyenneté active. Ces problèmes persistent, s’aggravent et deviennent de plus en plus complexes. Les solutions pour les résoudre ne sont pas simples, ni évidentes » souligne le patron de la CDC.
AFFAIRE CLINIQUE MADELEINE L’INTOUCHABLE DR AIDIBE ?
L’affaire du bébé Roya Saleh mort brûlé à la Clinique de la Madeleine est en passe de connaitre des rebondissements inattendus aux allures d’une Justice à deux vitesses. Dans sa dernière édition, « Le Témoin » dénonçait les intenses manœuvres et tractations exercées en direction du juge d’instruction chargé du dossier pour une libération provisoire des trois employés placés sous mandat de dépôt le 12 octobre dernier. Il s’agit du pédiatre Dr Hussein Joubaïly, d’une infirmière et d’une nurse. Et le directeur de la clinique Dr Mouhamed Aïdibé dans tout ca ? Lui, il a été entendu et placé sous contrôle judicaire dès le début de la procédure. Et pourtant, c’est dans une affaire similaire que l’honorable entrepreneur Youssef Saleh, directeur du Parc Magic Land, avait été arrêté et placé sous mandat de dépôt. C’était en 2013 lorsque un garçon de trois ans avait trouvé la mort dans un accident de manège après. Le pauvre homme d’affaires sénégalo-libanais Youssef Saleh, bien qu’étant le propriétaire de Magic-Land, n’était même pas sur les lieux du drame. Mais le procureur de la République n’avait rien voulu comprendre. Pour preuve, en moins de 24 heures, il avait fait emprisonner Youssef Saleh en sa qualité de personne morale alors que le Parc avait un directeur général. Sans oublier les opérateurs, techniciens et machinistes chargés de veiller sur la sécurité des enfants et sur la sureté des manèges. Plus récemment, la propriétaire de la garderie d’enfants « La Cigogne bleue » a été jetée en prison après la mort accidentelle d’un bébé survenu dans son établissement. Elle est sortie de prison il y a dix jours. Hélas, ces deux jurisprudences n’ont pas été appliquées au Dr Aïdibé. Là où Youssef Saleh et Mme Sène de la « Cigogne bleue » ont été arrêtées, le directeur de clinique de Madeleine Dr Aidibé se voit libéré et soulagé. Justice à deux vitesses ? On ne vous le fait pas dire !
DÉRÈGLEMENTS DU CLIMAT
La Banque mondiale annonce le chiffre de 86 millions de migrants climatiques d’ici 2050. Ce qui ferait du continent africain la région du monde la plus durement touchée par les dérèglements du climat
Si le dessein de la Banque mondiale est de faire peur aux décideurs et aux populations africaines, c’est réussi. Elle annonce le chiffre de 86 millions de migrants climatiques d’ici 2050. Ce qui ferait du continent africain la région du monde la plus durement touchée par les dérèglements du climat.
Ce chiffre émane de la nouvelle série de rapports Groundswell Africa, publiée hier par la Banque mondiale, à la veille de la 26e session de la Conférence des Nations Unies sur le climat (Cop26). Selon le document, l’analyse des données des pays d’Afrique de l’Ouest et du bassin du lac Victoria note qu’en l’absence de mesures concrètes, des foyers de migration climatique pourraient apparaître dès 2030, avant de s'étendre et de s'intensifier par la suite. Cette situation forcerait 32 millions de personnes en Afrique de l’Ouest à migrer à l’intérieur de leur pays, d’ici 2050. Les estimations sont encore plus élevées pour la région du bassin du lac Victoria qui risque de compter 38,5 millions de migrants internes sur la même période.
...Selon Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, ‘’des éleveurs nomades sillonnant le Sahel aux pêcheurs qui bravent les océans, l’histoire de l’Afrique de l’Ouest est celle d’une région marquée par les migrations climatiques. Au cours des prochaines années, les Africains seront confrontés à des difficultés sans précédent, à cause de la hausse des températures, de l'irrégularité des précipitations, des inondations et de l’érosion côtière’’. Les rapports renseignent que les effets graduels du changement climatique, comme la pénurie d’eau, la baisse de productivité des cultures et des écosystèmes, l’élévation du niveau de la mer et les ondes de tempête, contraindront de plus en plus les populations à migrer.
Certains territoires deviendront moins hospitaliers, sous l’effet du stress thermique, des événements météorologiques extrêmes et de la perte de terres. D’autres, en revanche, pourraient devenir plus attrayants, en raison des changements induits par le climat, comme la hausse des précipitations. C’est pourquoi la Banque mondiale prévient : ‘’S’ils ne sont pas maîtrisés, ces bouleversements risquent non seulement d’entraîner des flux migratoires, mais aussi d’accentuer les vulnérabilités existantes et d’aggraver la pauvreté et les situations de fragilité, de conflit et de violence.’’
...Cette série de rapports identifie les stratégies d’actions climatiques prioritaires pour aider les pays à évoluer vers un développement vert, résilient et inclusif, et créer des moyens de subsistance durables pour tous les Africains. Les auteurs soulignent que les mouvements migratoires dépendront de l’interaction entre les effets graduels du changement climatique, la dynamique démographique et le contexte socioéconomique de chaque pays. ‘’L’ampleur des migrations climatiques internes pourrait toutefois être réduite de 30 % dans la région du lac Victoria et de 60 % en Afrique de l’Ouest grâce à des mesures immédiates et concertées pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et favoriser un développement vert, inclusif et résilient’’, disent-ils.
LOCALES 2022, BAMBA FALL INVITE CHEIKH BA À DÉMISSIONNER DE LA CDC
Le champ politique est en ébullition. Le maire sortant de la Médina, Bamba Fall, a lancé les hostilités suite à la désignation du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Cheikh Ahmed Tidiane BA, par le chef de l’État, Macky Sall
Le champ politique est en ébullition. Le maire sortant de la Médina, Bamba Fall, a lancé les hostilités suite à la désignation du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Cheikh Ahmed Tidiane BA, par le chef de l’État, Macky Sall, pour diriger la liste de Benno Bokk Yakar (BBY) dans la commune. "Nous allons sortir et préparer une marche. On n’a pas peur de Cheikh BA. Mais actuellement, c’est lui qui reçoit les cautions. Il est dans le processus électoral. Nous attendons dans les meilleurs délais sa démission. Parce que nous n’accepterons pas qu’il soit juge et partie", a martelé Bamba Fall.
Les partisans de Seydou Gueye, eux, continuent de ruminer leur colère, malgré l’appel au calme de leur mentor.
LE CONTINENT DANS LA NECESSITE DE REDEFINIR SES RELATIONS INTERNATIONALES
Les Etats, les acteurs économiques et culturels de la société civile et aussi les universitaires ont chacun un rôle clé à jouer, pour que l’Afrique puisse jouir pleinement de ses relations internationales. C’est ce qu’a soutenu hier le professeur Alioune Badara Diop de la faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP) de l’université Cheikh Anta Diop, lors d’un webinaire sur ‘’L’Afrique peut-elle se permettre de faire l’impasse sur les relations internationales ?’’.
‘’L’Afrique peut-elle se permettre de faire l’impasse sur les relations internationales ?’’. C’est la question autour de laquelle les universitaires africains ont tenté de répondre, lors d’un webinaire organisé hier par le Collectif pour le renouveau africain (Cora). ‘’Les 54 Etats qui composent le continent ne souffrent pas du même degré de retard économique, de démocratisation des institutions politiques, de manque de visibilité et crédibilité sur la chaine internationale. La question sera d’autant plus pertinente et opportune si elle s’adresse à la fois cumulativement aux trois groupes : les Etats, les acteurs économiques et culturels de la société civile et les universitaires. Il reste maintenant à préciser ce qu’il faut entendre par l’expression ‘prendre au sérieux les relations internationales’. Pour les Etats africains, cela signifie aller dans le sens de redéfinir la coopération économique et militaire entre les micro-Etats qu’ils sont et qui ne sont pas viables, lorsqu’il s’agit d’affronter l’Union européenne, l’Amérique du Nord, la Chine, la Turquie, etc.’’, explique le Dr Alioune Badara Diop, Professeur à la faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP) de l’université Cheikh Anta Diop.
Pour les acteurs économiques africains et la société civile, le Pr. Diop a indiqué que cela signifie ‘’réinventer’’ les stratégies de coopération régionale, ‘’réactiver l’immobilisation collective’’ panafricaniste à travers une redéfinition des enjeux cruciaux de l’Union africaine. ‘’En d’autres termes, il s’agit d’être plus indépendant des anciennes puissances coloniales, notamment les pays francophones ; œuvrer à l’enracinement des institutions politiques démocratiques et de l’Etat de droit ; explorer les voies et moyens d’accéder à un meilleur contrôle des ressources naturelles en dénonçant les contrats léonins imposés par les puissances occidentales et la Chine. Ceci en leur exigeant le transfert de technologies pour préparer l’avènement d’une nouvelle génération de scientifiques et d’experts africains. Ce qui semble être la condition sine qua non d’un développement industriel, donc une phase cruciale de l’émergence’’, poursuit-il.
Pour les chercheurs, le Dr Alioune Badara Diop pense que la vraie question n’est pas de ‘’prendre au sérieux les relations internationales’’. Puisque c’est une discipline qui est enseignée partout dans les universités africaines. ‘’La vraie question est quelle pertinence y a-t-il à étudier les Afriques dans les relations internationales, alors que la science politique mainstream a, pendant longtemps, exclu le continent de la géopolitique du sens. L’Afrique en tant qu’espace géographique et politique affronte la même indignité et le même désintérêt que l’Etat, les élections, les parties politiques, la société civile dans le continent, lorsqu’il s’agit de l’envisager comme objet scientifique pertinent. Le premier défi des chercheurs africains est de déconstruire les stéréotypes en formulant des hypothèses holistiques fortes sur le leadership potentiel des Africains dans les relations internationales du XXIe siècle’’, préconise le Pr. Diop.
Le recours à l’expertise étrangère décrié
Pour sa part, le Pr. Thomas Kwasi Tieku de l’université du Western Ontario du Canada, estime que le continent ne peut pas s’appuyer sur la générosité des groupes de réflexion uniquement et les institutions de recherche qui ont été créées par leurs partenaires internationaux tels que le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale. ‘’A l’ère du numérique, ceux qui ne collectent pas leurs propres informations vont être des cowboys pour les autres et ceux qui dépendent des autres seront victimes de désinformation. Nos institutions, d’une façon générale, et en particulier nos départements en charge des relations internationales, ne font pas toujours les recherches approfondies dont ont besoin les dirigeants africains. A l’exception de quelques ministères des Affaires étrangères et services diplomatiques. Ces ministères et missions diplomatiques sont structurés de la manière dont les colonisateurs les avaient conçus. Ce qui est superficiel avec des ressources humaines peu qualifiées’’, poursuit-il.
D’après le Pr. Tieku, quand un continent compte énormément sur le commerce, il doit avoir des gens qui doivent apporter de la valeur ajoutée. ‘’Les diplomates classiques au sens conventionnel du terme, ne sont pas ceux dont on a besoin. Le décalage entre nos services étrangers, diplomatiques et ceux dont les pays ont besoin, ne peut être comblé que si l’on prête attention aux relations internationales de l’Afrique et la littérature économique documentée. Tout cela fournit des informations suffisantes. Au niveau continental, on doit réfléchir sur la manière de traduire le travail déjà fait en prise de décision, en élaborant des politiques pour éclairer la prise de décision’’, regrette-t-il.
Thomas Kwasi Tieku reconnait, cependant, que beaucoup de travaux ont été faits en relations internationales par des chercheurs africains. Mais les décideurs préfèrent ‘’importer’’ des formules créées en Occident, des slogans. Ce qui est ‘’plus regrettable’’, selon lui, ce sont les services de consultance qui orientent la prise de décision sur le continent. ‘’On peut citer par exemple la décision concernant la réforme de l’Union africaine. Elle a été basée sur les rapports de consultance rédigés en quelques mois, même pas plus de six mois. Ces consultants sont allés à Addis-Abeba pour quelques jours, parler à quelques dirigeants. Il n’y a pas eu de véritables enquêtes sur le personnel de l’UA qui est vraiment à la base. Leur point de vue n’a jamais été pris en compte. Il y a eu certes un rapport bien rédigé, mais il ne se fondait pas sur une recherche solide pour comprendre la littérature africaine. La décision qui est ressortie de cela a constitué à démanteler des structures qui fonctionnaient bien par le passé et à mettre en place celles qui sapaient l’efficacité de l’UA, sur la base de ce que dit la littérature et créer des structures qui créent plus de problèmes pour le continent et pour l’UA à l’avenir. Tout cela a lieu parce que la littérature en relations internationales n’a jamais été consultée’’, relève le Pr. Tieku.
A ce propos, le Dr Amada Coffie de l’université du Ghana a défendu que parfois, les consultants viennent du continent. ‘’Il ne s’agit pas toujours de consultants qui ne maitrisent pas les sujets. La plupart d’entre nous jouent des rôles de consultant. Ce qu’il faut, c’est simplement ne pas exclure l’Afrique des relations internationales. Nous devons être autour de la table, nous éloigner de la périphérie et être autour de la table. L’Afrique a des capacités non seulement du point de vue pratique, mais aussi grâce aux universités qui existent sur le continent’’, affirme-t-elle.
THIÈS, LES ÉGLISES VONT ROUVRIR LEURS PORTES
Les mesures de restrictions levées sur l’ensemble du Diocèse de Thiès. La décision, émanant de Monseigneur André Gueye, Evêque de Thiès, et justifiée par la tendance baissière liée à l’évolution de la Covid-19, au Sénégal, a été rendue publique ce jeudi
Les mesures de restrictions levées sur l’ensemble du Diocèse de Thiès. La décision, émanant de Monseigneur André Gueye, Evêque de Thiès, et justifiée par la tendance baissière liée à l’évolution de la Covid-19, au Sénégal, a été rendue publique ce jeudi 28 octobre. "Chers diocésains, le 14 août dernier, je m’adressais à vous dans un septième communiqué pour fixer, dans les limites du territoire du Diocèse de Thiès, des mesures pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19.
"L’apparition de la variante du virus appelée Delta nous avait obligés à prendre de telles mesures. Certes, nous avons fait de notre mieux pour limiter la contamination et les victimes mais le Seigneur nous y a aidés. Nous en rendons grâce ! Aujourd’hui, la tendance baissière des contaminations nous appelle à reconsidérer notre décision courant août 2021", lit-on dans son communiqué.
Le document, parcouru par Emedia, insiste, toutefois, sur le respect des normes sanitaires d’usage (port du masque, lavage des mains et utilisation de gel hydro alcoolique, distanciation physique, désinfection des Églises et lieux de culte, recours à des espaces aérés,…).
Bilan inédit depuis mars 2020 : les indicateurs ont affiché zéro cas, mercredi 20 octobre dernier. L’accalmie a été de courte durée malgré une tendance à la baisse.
Sur 1 158 échantillons, deux sont revenus positifs, contre cinq hier, soit un taux de positivité de 0,17%, d’après le bulletin épidémiologique de ce jeudi 28 octobre, lu par le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS), Dr Alioune Badara LY.
Toutefois, depuis février dernier, seules 1 million 289 mille 488 personnes ont été vaccinées, d’après les chiffres officiels du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
LE SÉNÉGAL NE COMPTE QUE 25 NEUROCHIRUGIENS
Après les médecins ophtalmologistes, qui sont 67, au total, le Sénégal affiche un déficit criard de neurochirurgiens. Ils sont 25 sur l’ensemble du territoire national. Des chiffres révélés, ce jeudi
Après les médecins ophtalmologistes, qui sont 67, au total, le Sénégal affiche un déficit criard de neurochirurgiens. Ils sont 25 sur l’ensemble du territoire national. Des chiffres révélés, ce jeudi, lors de leur 7e Congrès consacré aux urgences neurochirurgicales.
"Le Sénégal est un pays où la traumatologie occupe une place très importante, a, d’ailleurs, précisé Pr Youssoupha Sakho, ancien chef de service de Neurochirurgie de l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff. Avec le nombre d’accidents qu’il y a, avec la mortalité qui est très forte, le plus souvent, les neurochirurgiens sont presque en première position pour la prise en charge des traumatisés. Le plus souvent c’est des traumatisés crâniens. On sait qu’il y a une forte mortalité. C’est pourquoi, nous avons cru bon de choisir ce thème sur les urgences neurochirurgicales. Il y aura une table-ronde qui sera consacrée aux traumatismes crâniens où toutes les individualités vont partager leurs expériences".
415 décès liés à des traumatismes crâniens ont été enregistrés entre 2015 et 2016, au Sénégal, rapporte Radio Sénégal.
AUTOROUTE SAINT-LOUIS-TIVAOUNE-DAKAR, LES TRAVAUX DÉMARRENT BIENTOT
Les travaux de l’autoroute Saint-Louis-Tivaoune-Dakar vont démarrer en juin 2022 pour une durée de trois ans, a appris l’APS, jeudi, au cours d’un Comité régional de développement d’information consacré à ce projet.
Saint-Louis, 28 oct (APS) - Les travaux de l’autoroute Saint-Louis-Tivaoune-Dakar vont démarrer en juin 2022 pour une durée de trois ans, a appris l’APS, jeudi, au cours d’un Comité régional de développement d’information consacré à ce projet.
Au cours de cette rencontre, le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Samb, a insisté sur l’importance des infrastructures dans le développement économique de tout pays, soulignant qu’elles facilitent les échanges aux plans national et international.
’’Saint-Louis va connaître un nouvel essor avec la perspective de l’exploitation du gaz et ces genres d’infrastructures vont accompagner de tels projets’’, a dit M. Samb.
Dans la foulée, il a invité les collectivités locales à s’impliquer dans la détermination des impenses qui vont représenter une grande part du coût de construction de cette autoroute. Mais, il assure que toutes les dispositions ont été prises pour amoindrir ces dépenses.
Il signale que des photos satellites du tracé de 200 km ont été déjà prises. Il prévient qu’aucune nouvelle installation ne sera prise en compte au moment de payer les impenses qui sont une exigence des bailleurs.
La ville de Saint-Louis ’’va retrouver son lustre d’antan’’, s’est réjoui le gouverneur, soulignant que les potentialités agricoles seront mieux valorisées avec l’autoroute au grand bonheur des populations.
Au cours de la réunion, la mission déléguée par l’Ageroute a présenté le projet et en a profité pour revenir largement sur l’impact de cette autoroute sur le quotidien des populations.
Le chef de son antenne Nord, Mor Guèye Gaye, indique qu’elle sera construite sur le tracé qui avait été prévu pour la côtière qui, elle aussi, devait relier Dakar à la ville de Saint-Louis.
L’autoroute Saint-Louis-Tivaoune-Dakar va partir du Lac Rose pour rejoindre l’ancienne capitale du Sénégal.