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20 juin 2025
LE SENEGAL EN DEMONSTRATION DEVANT LA GUINEE (125-59)
L’equipe nationale masculine du Sénégal a terminé avec une bonne note le Tournoi international de Dakar qui entre dans le cadre de la préparation pour l’Afrobasket prévu du 24 août au 5 septembre, à l’Arena Kigali au Rwanda.
L’équipe du Sénégal s’est offert un carton offensif, dans le tournoi international de Dakar qui a pris fin ce samedi 14 août, à Dakar Arena. Les Lions se sont littéralement promenés devant la Guinée qu’ils ont atomisée sur la marque de (125- 59). Mais que d’enseignements pour le coach Boniface Ndong satisfait à quelques jours de répondre Kigali pour les besoins de la 30ème édition de l’Afrobasket.
L’equipe nationale masculine du Sénégal a terminé avec une bonne note le Tournoi international de Dakar qui entre dans le cadre de la préparation pour l’Afrobasket prévu du 24 août au 5 septembre, à l’Arena Kigali au Rwanda. Les Lions ont littéralement asphyxié la Guinée en s’imposant sur la marque de (125-59). Après trois victoires de rang en autant de sorties, avec une moyenne de plus de 80 points par match, Youssou Ndoye et ses coéquipiers ont encore réussi une démonstration de force pour franchir la barre des 120 points. Et il faudra remonter très loin pour voir les Lions enregistrer une telle performance offensive. Pour cette ultime rencontre, les Lions ont pu s’appuyer sur l’apport des ses meilleurs joueurs dont le leader technique Gorgui Sy Dieng qui a rejoint depuis jeudi le groupe. “Nous avons beaucoup de satisfaction. Pour les rebonds offensifs et les pertes de balle, c’est toujours les mêmes problèmes”, note Boniface Ndong entraîneur des Lions. Pour cette ultime sortie, les joueurs étaient, selon le coach, dans la mentalité de l’Afrobasket.
“IL FALLAIT ETRE DANS LA MENTALITE DE L’AFROBASKET”
“Pour le dernier match, il fallait être dans la mentalité de l’Afrobasket. Le message aux joueurs était de jouer comme si on était l’Afrobasket. Je crois que les joueurs ont répondu. Ce n’est pas pour manquer du respect à la Guinée. C’était mon dernier match pour faire les réglages et j’ai mis toutes mes forces. C’est pourquoi c’était un peu dur. J’ai essayé d’intégrer Pierria Henry qui vient d’arriver dans le groupe”, a analysé Boniface Ndong. Le technicien compte toutefois mettre au point des réglages lors des dernières séances de la préparation. Mais aussi se projeter vers les premières rencontres de l’Afrobasket de Kigali. “Nous allons continuer à travailler parce que on en aura besoin lors de nos premiers de l’Afrobasket qui seront plus difficiles. Nous avons encore quatre sessions avant de rallier Kigali. Nous avons quatre jours pour faire des réglages et essayer de les assimiler dans le groupe”, souligne t-il.
Dans cette voie, le technicien sénégalais a déjà étoffé son groupe avec le meneur Pierria Henry arrivé depuis vendredi et qu’il considère déjà comme un élément clé de performances. “J’ai envoyé les vidéos à Pierria Henry et on voit qu’il connaît les systèmes et c’est un professionnel. C’est comme s’il était là. Il lui faut juste travailler le côté physique, le rythme et la coordination”, renseigne t-il.
DES QUARTIERS DIFFICILEMENT ACCESSIBLES
Après la pluie, ce sont les désagréments à Rufisque, plusieurs quartiers deviennent inaccessibles, particulièrement ceux qui sont situés dans la nouvelle partie de la ville, appelée Rufisque2
Il n’y a pas encore d’inondations à Rufisque, malgré les fortes quantités de pluies enregistrées la nuit dernière. Toutefois, dans certains quartiers, des maisons ont été envahies par les eaux tandis que dans d’autres, les populations souffrent le calvaire à cause des difficultés d’accès. Les voies sont prises par les eaux, ce qui fait que les véhicules de transport rechignent à y aller.
Après la pluie, ce sont les désagréments à Rufisque, plusieurs quartiers deviennent inaccessibles, particulièrement ceux qui sont situés dans la nouvelle partie de la ville, appelée Rufisque2 dans les communes de Rufisque Ouest et Rufisque Nord et dans certains quartiers de Rufisque Est, à Arafat. Après les pluies de samedi, les populations de ces nouvelles cités retrouvent le cauchemar. Au niveau de la cité Serigne Mansour à Rufisque 2, l’eau des pluies ajoutée à la remontée de la nappe phréatique, inonde les maisons et arrive jusque dans les salons.
Et les choses sont aggravées par les travaux de la route construite dans le cadre du projet de modernisation des villes (Promovilles). « A l’origine, nous croyions que cette voie qui devait desservir le centre-ville et nos quartiers devait nous rendre heureux. Malheureusement, nous subissions les contrecoups de ce bitumage. Il est vrai que nous subissons la nappe phréatique, mais le manque d’études de proximité des techniciens de Promovilles a fait que nos maisons sont inondées à la première goutte de pluie », déplore Cheikh Ahmet Tidiane Diagne, habitant de la cité Serigne Mansour à Rufisque2. Très remontés contre cette situation, les habitants de la cité lancent un appel aux autorités pour qu’une solution durable leur soit apportée avec un branchement de leurs eaux usées vers le canal construit par Promovilles.
Malheureusement, ils se sont heurtés au refus des autorités de la mairie de Rufisque nord, malgré l’autorisation de son homologue de Rufisque Ouest. « Nous avons obtenu du maire de l’Ouest une autorisation, mais le maire de la commune de Rufisque nord s’est présenté avec le service d’hygiène et un élément de la police, malgré la présentation de l’autorisation délivrée par le maire de l’Ouest, ils ont cassé nos canalisations. Le reflux des eaux pluviales et de la nappe phréatique arrive jusque dans nos salons. L’eau nous envahit de partout », ajoute-t-il.
Dans la commune de Rufisque Nord, la cité Tacko vit les mêmes affres, avec les eaux des pluies qui rendent le quartier inaccessible au point que les conducteurs de taxi, refusent de s’y rendre à moins d’avoir un client qui accepte de payer le prix fort. Idem pour Arafat, dans la commune de Rufisque Est. Les voies sont occupées par les eaux à cause du manque de système de drainage. Ce qui n’est pas du goût des habitants qui indexent les autorités. Abdourahmane Diallo est nouveau résident du quartier Tacko : « je viens de Khar Yalla à Dakar, je me suis installé ici ça va faire bientôt trois ans, mais à chaque année, après les pluies, c’est comme ça. Le quartier devient presque inaccessible. Les habitants souffrent pour sortir ou pour renter dans la zone ». Un peu plus loin vers les quartiers Darou Rahmane et Diorga Cherif devenus des fourmilières humaines malgré leur caractère d’habitat spontané, c’est aussi la même situation qui est vécue; un accès difficile, des eaux glauques qui occupent les voies et les devantures des maisons. Ici, on se débrouille en creusant des sillons sur le sol pour frayer un passage aux eaux des pluies et on met des briques pour créer des passages pour les piétons. Ici, comme à Tacko, les eaux stagnantes restent presque jusqu’au mois de mars pour disparaitre sous l’effet de l’infiltration et de l’évaporation
Dans le centre-ville, immédiatement après la pluie, les places d’affaires et les bâtiments administratifs sont emprisonnés par les eaux. Il faut que la pompe de la station d’épuration soit mise en marche pour voir le niveau baisser, mais en laissant des grandes flaques d’eau sur les bascôtés des routes sur les rues Ousmane Socé Diop et Adama Lô. Ce qui rend la circulation difficile car les trottoirs sont occupés par les étals des marchands et les piétons disputent le goudron aux véhicules. Aux alentours de la grande mosquée, à Keury Souf, c’est la gadoue formée par un mélange des eaux de pluies, du sable et les déchets venant du marché central. Un cocktail nauséabond qui a fini de faire partie du décor quotidien de ce quartier jadis considéré avec Keury Kao comme le quartier latin de Rufisque, avec son aménagement en damier et son système de drainage qui déverse sur le canal central de Rufisque. Ce qui rend triste la dame Marième Seck habitante du quartier, « Ici avant dès que la pluie cessait de tomber, les rues étaient sèches après dix à quinze minutes parce qu’il y avait des canalisations avec des trottoirs bien délimités et l’eau partait. Mais ces canalisations ont été bouchées par les cantines, les routes goudronnées ont disparu sous les effets conjugués des travaux des concessionnaires comme la Sde, Sones, Onas et Sonatel, les routes n’ont jamais été remises en état après travaux. Il s’y ajoute la poussée du marché, ce quartier donne aujourd’hui l’image de n’avoir jamais été loti et assaini », peste-t-elle.
LA BANLIEUE RENOUE AVEC LES INONDATIONS
Les pluies du week-end, estimées à 88,6 mm ont en effet fini d’accentuer le calvaire des populations et plus d’une vingtaine de familles ont déjà quitté leur maison après avoir dormi à la belle étoile
Des familles sinistrées quittent leur maison à la cité Castors Sotrac Ouest, au quartier Dakar Marine, à la Cité des enseignants. Les pluies du week-end, estimées à 88,6 mm ont en effet fini d’accentuer le calvaire des populations et plus d’une vingtaine de familles ont déjà quitté leur maison après avoir dormi à la belle étoile. C’est là la situation catastrophique que traversent certaines localités de la banlieue qui étaient impactées par les eaux de pluie depuis l’an dernier. Malgré les efforts de l’Etat sur la phase d’urgence, les problèmes demeurent et persistent. C’est le cas à la cité Castors Sotrac Ouest envahie par les eaux depuis 2014 et dans bien d’autres localités de la banlieue.
Une situation déplorable, selon le délégué de quartier qui organise les familles qui veulent aller au sec. «Nous sommes dans les eaux depuis 2014 mais les pluies d’- hier (samedi) ont fait que beaucoup de maisons sont inondées, il y a une vingtaine de familles qui ont quitté, ce qui fera presque un total de 60 familles qui ont préféré partir à cause des eaux », a indiqué Ndiogou Diène, le délégué. Ce dernier de renchérir pour décrier l’inertie des autorités face à leur calvaire : « Nous avions deux pompes qu’un sapeur riverain nous avait données mais elles sont toutes tombées en panne. Il y avait l’ADM qui nous avait fait des promesses pour des motopompes mais on n’a encore rien vu, ils ont juste installé le container sans équipement de pompage et pourtant les sapeurs sont là et nous voilà dans cette situation ». La situation semble chaotique pour ces populations qui sollicitent le secours de l’Etat. C’est une situation identique à la Cité Dakar Marine, à la Cité des enseignants où le délégué de quartier procède au recensement des familles sinistrées. Plus de 30 maisons sont complètement envahies par les eaux de pluie et les habitants sont obligés de quitter pour se mettre au sec chez des proches parents loin des tumultes.
LE LAC WAROUWAYE DE YEUMBEUL NORD, DEBORDE ET IMPACTE LES QUARTIERS ENVIRONNANTS
Situé dans la commune de Yeumbeul Nord, le lac Warouwaye qui constitue un grand réceptacle d’eau de ruissellement pour transiter dans l’océan au niveau de Wakinane Nimzatt est déjà plein et risque d’impacter les quartiers riverains. « La situation est catastrophique à Yeumbeul Nord, le lac a débordé et va créer des problèmes dans les environs», a laissé entendre Louis Gomis, coordonnateur de la plateforme de lutte contre les inondations. « Ce n’est pas une surprise pour nous C’est une situation sur laquelle nous avions alerté auprès du Gouverneur et les techniciens en charge des inondations mais sans suite. Au moment de construire la VDN3 à Guédiawaye, il existait un réseau de drainage des eaux pluviales avec un canal qui déversait dans l’océan au niveau de Guediawaye mais en faisant ces travaux, on a impacté le réseau empêchant l’écoulement normal des eaux de ruissellement. On a saisi les autorités pour les informer de la situation en commençant par le Gouverneur lors de sa tournée pré-hivernale pour le curage des canaux et le faucordage des bassins, je l’ai interpellé sur cette situation mais voilà le résultat : même les bassins sont pleins », renseigne Louis Gomis qui ajoute que les quartiers de Bene Baraque et de Boun sont impactés par les eaux. Pour lui, c’est bien d’exécuter le plan d’urgence pour Keur Massar mais des efforts doivent être consentis dans d’autres localités qui souffrent de problèmes identiques.
RISQUE DE DEBORDEMENT DU MARIGOT DE MBAO ET D’EFFONDREMENT DES PONTS QUI ENJAMBENT LE LAC
La commune de Mbao a toujours souffert des affres des inondations, c’est à l’image de la Zac dans une zone marécageuse sans assainissement adéquat qui fait proie à des inondations chaque année. Même les locaux de la mairie de ladite commune sont toujours inondés à cause des travaux du Ter qui ont dévié le cours normal du plan de ruissellement des eaux au niveau du croisement de Mbao. Il est difficile aux automobilistes tout comme les usagers de vaquer à leurs occupations en cette période hivernale. La zone de Keur Mbaye Fall n’est pas aussi épargnée. A cela s’ajoute le marigot de Mbao qui réceptionne les flux d’eau de pluies en provenance des bassins de Keur Massar érigés dans la forêt classée dans le cadre du Plan d’urgence de gestion des inondations dont l’épicentre demeure l’unité 3 des Parcelles Assainies et les eaux de ruissellement du TER. Actuellement, le danger guette les populations avec la jonction du lac et de la mer, renseigne Guirane Diène, membre de la plateforme pour le développement durable de Mbao. « Le marigot de Mbao maintenant se joint directement à la mer suite aux fortes pluies d’hier. Et que sous peu, il y aura un reflux d’eau venant de l’océan et cà va être la catastrophe pour les quartiers en bordure de mer et du marigot et l’érosion côtière va s’accélérer », a alerté l’écologiste qui poursuit sur un autre danger imminent dans la localité. « Le pont principalement qui enjambe le marigot, je dirai même les deux ponts sont dans un état lamentable et risquent de s’effondrer à tout moment parce que vous ne pouvez pas ignorer que les forts courants d’eau qui nous viennent du nord à Keur Massar et qui ont du moins accélérer la connexion entre le marigot et l’océan ont plus ou moins fragilisé les ouvrages. C’est chaotique, à la limite grave. On va attendre que l’irréparable se produise pour intervenir et toutes les promesses par les autorités depuis un an pour réhabiliter ces ponts sont restées sans suite », a expliqué Ngirane Diéne. Au niveau de l’océan, les pêcheurs lancent un Sos avec cette situation qui pourrait impacter leur activités car ils ont des difficultés pour amarrer leur pirogues.
L’UNITE 3, EPICENTRE DES INONDATIONS RENOUE AVEC LE CALVAIRE
Malgré les efforts consentis par l’Etat du sénégal dans le programme de la phase d’urgence de gestion des inondations dans les quartiers de Keur Massar impactés fortement par les eaux de pluie, l’unité 3 et beaucoup de quartiers renouent avec les inondations. Les déplacements se font sur des charrettes car le transport est perturbé dans la zone. Les quartiers Aladji Pathé, Cité Mame Dior et même Camille Basse se sont réveillés les pieds dans l’eau de ruissellement. Le délégué de quartier de l’unité 3 non moins président de la Commission stratégie et développement des délégués de quartiers de Keur Massar recoupe toutes les informations concernant les autres quartiers inondés, dans la déception, regrette la situation avec ces milliards injectés dans la phase d’urgence. « Nous sommes tristes et nous avons vraiment honte. Tristes dans la mesure où l’année dernière, nous avions perdu tous nos biens et on avait espéré avec le démarrage des travaux que rien ne sera plus comme avant avec les milliards injectés dans la programme », a fait savoir Elh Daouda Mbaye qui poursuit, choqué. « Mais c’est dommage dans la mesure où le programme a été très mal exécuté, que nous savons qu’il faut des pompes comme ils l’ont si bien libellé dans le programme. L’Unité 3 devait recevoir au moins 4 pompes et tous les quartiers Aladji Pathé, Keur Madiabel, Serigne Mansour Sy, Mame Dabakh Malick, les Unités 6, 5, 27,15, Enda etc. pour n’en citer que ceux-là, mais les pompes qu’ADM nous promettait pour le 15 Mai ne sont jusqu’à présent disponibles. Il manque aussi des tuyaux car l’unité n’en dispose pas », a vociféré le délégué de quartier qui revient pour dénoncer que «les canalisations n’étaient pas connectées, il n’y a eu de jonctions. Du coup, avec cette pluie, comme ils ont raccordé l’Unité 3, une bonne partie des eaux s’est déversée sur Camille Basse. Les autorités avaient ordonné la création d’une tranchée au niveau de la route qui sépare l’Unité 3 et l’Unité 4, c’était une situation que nous avions fustigée et voilà le résultat : toutes les eaux drainées par la route aux deux voies Jaxaay-Keur Massar ruissellent maintenant sous l’effet de cette tranchée et du coup, toutes les Unités ont déjà pris de l’eau. Il faut que les pompes soient livrées le plus rapidement possible », alerte le délégué qui soutient que seul un programme d’assainissement viable pourra régler le problème des inondations.
UN DISPOSITIF DE SECURITE POUR… ANTICIPER SUR UNE PROBABLE MANIFESTATION
Il a plu durant toute la nuit et les impacts sont réels sur le terrain. Une grosse surprise anime tous les habitants des quartiers de Camille Basse et de l’Unité 3 avec la présence de forces de sécurité dès les premières heures de la matinée sur le site qui sert de quartier général des Sapeurs-pompiers. Des camions ont déversé des forces de l’ordre en nombre suffisant sur le lieu où le chef de l’Etat avait tenu son discours annonciateur de la création du nouveau département et le lancement du programme d’urgence de lutte contre les inondations. Les autorités prennent les devants pour anticiper sur un probable soulèvement des populations qui ont longtemps voulu déverser leur courroux sur la voie publique avec leur calvaire qui s’accentue de jour en jour avec les inondations dont la fin est annoncée à maintes reprises sans succès. En tout cas, le dispositif mis sur place semble être une stratégie pour dissuader les récalcitrants.
88,6 MM D’EAU FONT SAUTER LE MINISTRE OUMAR GUEYE ET LE PREFET DE LEURS LITS
La banlieue a reçu presque 88,6 mm d’eau durant les fortes précipitations de la nuit du samedi au dimanche. Une situation qui a fait sauter le ministre Oumar Guèye de son lit, accompagné du préfet et des techniciens de l’ADM pour vérifier les installations des pompes pré-positionnées dans les quartiers inondés. A en croire le préfet qui reconnait qu’il y a une grosse quantité d’eau qui s’est abattue, « On a eu une forte quantité d’eau de pluie hier soir. On a enregistré 88,6 mm d’eau et cà, ce n’est pas une petite pluie. On en voit partout mais nous ne sommes pas restés les bras croisés. Tous les moyens qui sont à notre disposition sont déployés. Depuis 5 heures du matin, nous sommes sur le terrain avec le ministre Oumar Guèye et les sapeurs sont en train de pomper mais il faut reconnaitre qu’il y a eu beaucoup d’eau. 88,6 mm : c’est énormément de quantité d’eau qu’on ne peut évacuer d’une minute à une autre, il faut que ça prenne un peu de temps, donc le dispositif des sapeurs fonctionne à plein régime de même que les ouvrages du Progep2. Maintenant, pour ces ouvrages quand même, il nous reste une partie à finir et c’est ce qui peut retarder l’évacuation des eaux. Nous sommes en train de tout mettre en oeuvre pour soulager les populations », a soutenu Said Fall, préfet du département de Keur Massar qui rassure sur les cas des sinistrés. « On nous a signalé deux familles à Yeumbeul, le sous-préfet y travaille mais à part ces deux-là, on ne nous pas encore signalé de familles qui doivent sortir même si cela ne doit pas manquer avec cette grosse quantité d’eau qui s’est abattue sur Keur Massar », a conclu le préfet
Par Abdoulaye THIAM
MACKY SALL-AMADOU BA, VERS UNE ENTENTE DIRECTE
Macky Sall porterait-il son choix encore sur Amadou Bâ pour conduire la liste de BBY pour la conquête de la mairie de Dakar, comme ce fut le cas lors des législatives du 2016 ? Mystère et boule de gomme
L’absence de Amadou Bâ dans la formation du dernier gouvernement avait étonné plus d’un observateur, tellement l’ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan était devenu un personnage central dans le régime du président Macky Sall. Sauf que certains avaient oublié que c’est le Chef de l’Etat qui nomme à tous les emplois civils et militaires. Mais le plus grand étonnement, c’est que beaucoup d’observateurs s’attendaient à un clash, à une fracture entre les deux hommes, comme il est de coutume dans ce pays où certaines personnalités croyant sortir de la cuisse de Jupiter, n’hésitent plus à ruer honteusement dans les brancards à chaque fois qu’elles sont limogées, comme si elles étaient inamovibles et/ou détentrices de la légitimité nationale comme le président de la République.
Que nenni là aussi. C’est plutôt le contraire qui s’est produit. L’ancien chef de la diplomatie sénégalaise s’est emmuré dans un silence bruissant de paroles, sans pour autant rater la moindre occasion de rappeler son appartenance à l’Alliance pour la République et réitérer son «allégeance» au chef de l’Etat. Ce qui s’est avéré une stratégie gagnante pour Amadou Bâ dont les détracteurs ne manquent pas dans le régime à cause de ses ambitions supposées ou réelles de succéder à Macky Sall à la magistrature suprême. D’ailleurs le rapprochement entre les deux hommes devient de plus en plus ostensible.
En tout cas, ils étaient ce week-end ensemble, lors de la présentation des condoléances du Chef de l’Etat à Abdoulaye Diouf Sarr, qui a perdu son beau-père en la personne du défunt Khalife Général des Layènes, Serigne Baye Abdoulaye Thiaw Laye, rappelé à Dieu lundi dernier. Mais aussi à Thienaba Seck qui a perdu son Khalife général, Serigne Abdourahim Seck.
A quelques jours du dépôt des listes pour les élections locales prévues le 23 janvier 2022, une telle démarche du président de la Coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) est forcément sujette à interprétation. Surtout que c’est la première apparition publique entre les deux hommes depuis le départ du responsable politique des Parcelles assainies du gouvernement. Macky Sall porterait-il son choix encore sur Amadou Bâ pour conduire la liste de BBY pour la conquête de la mairie de Dakar, comme ce fut le cas lors des Législatives du 2016 ? Mystère et boule de gomme !
En revanche, ce qui semble plus ou moins, évident, c’est que le Président se rapproche de plus en plus de «bannis». Hier, c’était Aminata Touré «Mimi», aujourd’hui, c’est Amadou Bâ. A qui le prochain tour ?
REFORME DE L’HYDRAULIQUE RURALE, LE STATU QUO PERDURE
Sud Quotidien En Collaboration avec Osiwa passe en revue la réforme de l'hydraulique rurale
L’Etat a initié depuis 2014 un changement sur le monde de gestion de l’eau dans le monde rural. Seulement, la réforme tarde à être effective à cause de la réticence d’acteurs à la base. L’Office des forages ruraux du Sénégal (OFOR) mène actuellement une évaluation qui, à terme, déterminera la suite à donner au projet.
Au total 625 forages et 401 châteaux d’eau ont été construits dans le milieu rural entre 2014 et 2020 en vue de faciliter l’accès des populations à l’eau potable, avait déclaré le directeur des études et de la planification de l’Office des forages ruraux (OFOR), Lamine Ka. Lors d’un webinaire Water Forum Portugal Sénégal organisé par l’ambassade du Portugal au Sénégal. C’était le 6 juillet dernier. Mieux, avait-il indiqué, «l’OFOR a aussi réalisé au cours de cette période 14829 branchements domiciliaires, 4542 bornes fontaines et 476 abreuvoirs pour le cheptel. Un réseau d’eau de 7339 km dans le monde rural a été impacté positivement pour l’amélioration des conditions de vie de 1.528.560 personnes». Ces efforts dans le domaine de l’accès à l’eau sont aussi avancés par le ministre de l’- hydraulique et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam, qui disait en décembre dernier, lors de son passage à l’Assemblée Nationale, que le taux d’accès est passé de 81% en 2011 à près de 95% en 2020. Ces chiffres cachent toutefois un malaise dans le secteur. La gestion de l’hydraulique en milieu rural connait des difficultés à cause de la réforme initiée sur le système de distribution et qui n’est pas approuvée par des acteurs.
En effet, en 2014, l’Etat a pris des mesures pour confier la distribution de l’eau dans le monde rural. C’est ainsi qu’à travers l’Office des forages ruraux (OFOR), il a introduit une entreprise privée dans la gestion qui était autrefois confiée à des groupements locaux dénommés Associations des usagers des forages ruraux (ASUFOR). L’entreprise choisie par l’Etat a la charge d’assurer l’alimentation en eau en qualité et en quantité. Pour certains, réformer la distribution de l’eau dans le monde rural est d’une impérieuse nécessité.
Les causes : une nébuleuse dans la gestion, une emprise totale sur les forages et un approvisionnement incorrect.
«On accueille la réforme avec beaucoup de joie. Il y avait beaucoup de problèmes de gestion chez nous à Bambey Serere. Une équipe qui a fait plus de 15 ans, sans aucun bilan, c’est catastrophique ! » s’exclame Amath Diouf. En outre, ajoute-t-il, «dans le village, tout le monde est parent. Les gens n’ont rien fait pour les obliger à quitter. Ils sont allés même jusqu’à confisquer le forage». Actuellement, «c’est un flou total qui entoure la gestion du forage de sa localité que l’Asufor ne compte pas céder à la société privée désignée par l’autorité», poursuit-il.
Ailleurs, c’est un avis contraire qui est fait sur la réforme. Moussa Ndao est le gérant du forage de Satte à Keur Samba Kane. «Les populations locales devraient être consultées au départ. On n’a jamais eu de problèmes auparavant. Les bases devraient être claires dès le départ. Les forages qui ont des difficultés de gestion devraient être concernés parles autres», dit-il en opposition au projet. Pis ajoute-t-il, «la hausse du m3 et la hausse des frais des branchements à cause de la réforme ne sont pas pour faciliter les choses ». Selon toujours Moussa Ndao, « l’opérateur choisi doit davantage impliquer les populations dans la gestion des forages ».
Le secrétaire général de l’Asufor de Kayar, Souleye Sow, abonde dans le même sens que Moussa Ndao. A son avis, le changement de gestionnaire n’est pas une chose bonne car la décision n’était pas inclusive. «Elle est mal formulée et mal pensée. Les gens se sont basés sur le postulat selon lequel les Asufor ne marchent pas. Elles ne sont pas gérées par des professionnels de l’eau. Il y a un manque de transparence dans la gestion», avance-t-il. La délégation de l’exploitation à l’Aquatech a occasionné la hausse du prix du m3. «Partout où les forages ont été repris surtout dans la zone de Thiès, la première chose à constater a été l’augmentation du prix du m3 et il n’y a pas une uniformisation du prix».
Souleye Sow d’ajouter, en outre qu’avec la réforme de l’hydraulique rurale, la société Aquatech ne faisait pas d’investissements. «L’opérateur Aquatech ne fait pas de branchements. Il compte toujours sur les branchements sociaux de l’Etat. Ce qui n’est pas une bonne chose. A Kayar, nous faisons presque 400 branchements par an. Si un repreneur est incapable de le faire, ça pose problème». Le constat qui a été fait et qui a motivé la création de l’Ofor est que des organisations à la base qui s’occupent de l’exploitation de l’eau ne sont pas souvent en mesure de faire des réparations en cas de panne. Ce qui coûte à l’Etat plusieurs milliards. Aussi, le réseau n’était pas aux normes. Il y avait un problème de transparence dans la gestion, en plus des difficultés de rentabilité. L’évaluation décidée parle président de République sur les problèmes évoqués parles usagers est toujours en cours. A l’issue de celle-ci, des recommandations seront émises.
NDIAME DIOP, DIRECTEUR DE L’EXPLOITATION ET DE CONTROLE DE L’OFOR : «Ceux qui dénigrent la réforme n’ont aucune légitimité pour parler au nom des populations»
C’est la troisième phase de la réforme qui est en train d’être mise en œuvre. Elle est profonde et touche à la fois le côté institutionnel (création de l’Ofor) et la professionnalisation de l’exploitation. Ce sont sur ces deux leviers que l’Etat a voulu s’appuyer pour améliorer les conditions d’accès en eau des populations en milieu rural. Il s’agit aussi d’avoir une gestion rationnelle des ouvrages. Tout ce qu’on a fait depuis le début, nous l’avons fait en concertation avec l’ensemble des acteurs.
En 2014, nous avons fait le tour du Sénégal pour expliquer cette réforme que l’Etat compte mettre en œuvre. Après la mise en place de l’Ofor également, à chaque fois, qu’on veut démarrer une délégation de service public, nous avons convoqué des séries de rencontres. Personne ne peut dire que je ne suis pas au courant. Nous avons à chaque fois présenté la démarche de l’Etat, les modalités de mise en place, les enjeux et les objectifs. Maintenant, il y a de mauvaises volontés. Il y a des gens qui veulent faire une campagne de d’information. Ça se comprend. Ce sont des groupes de personnes qui, à un certain moment, monopolisaient la gestion des forages. C’est normal que quand on veut les enlever de leurs postes, qu’ils posent des problèmes. Des fois, ceux qui dénigrent la réforme n’ont aucune légitimé pour parler au nom des populations. Il y a trop d’enjeux financiers et parfois même politiques.
Concernant le tarif, c’est plus compliqué. Avec la mise en place de la réforme, on avait demandé à chaque Asufor de fixer un tarif. Il s’agissait de fixer un tarif qui pourrait permettre de faire fonctionner les installations mais aussi de garantir le renouvellement des équipements et assurer les réparations en cas de panne. Elles devaient réfléchir sur la base d’un compte d’exploitation prévisionnel. Chaque Asufor avait son propre tarif. C’est cette situation que l’Ofor a trouvée sur place. L’Etat veut aller vers une uniformisation des tarifs comme c’est le cas en milieu urbain. L’eau est homologuée. Elle fait partie des denrées pour lesquels l’Etat fixe les tarifs par arrêté interministériel. Etant donné que les tarifs des Asufor n’étaient pas uniformes, c’est normal qu’on ait des problèmes. Certains sont en deçà du tarif appliqué, d’autres au-dessus. Ceux qui sont en deçà disent que le prix du m3 a augmenté : d’autres le contraire. On ne pouvait pas fixer un tarif qui puisse enrager tout le monde. Ce n’est pas l’opérateur qui fixe le tarif. C’est l’Etat qui a pris la décision. L’opérateur n’applique que le prix édicté»
COVID-19 : PLUS DE 4 MILLIONS DE MORTS DANS LE MONDE, 180 000 DECES EN AFRIQUE
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 4 353 003 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles dimanche à 6 h.
Plus de 206 744 860 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie. La grande majorité des malades guérissent, mais une part encore mal évaluée conserve des symptômes pendant des semaines, voire des mois.
Les chiffres se fondent sur les bilans communiqués quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays. Ils excluent les révisions réalisées a posteriori par certains organismes statistiques, qui concluent à un nombre bien plus important de morts.
L’OMS estime même, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé. Une part importante des cas les moins graves ou asymptomatiques reste aussi non détectée malgré l’intensification du dépistage dans de nombreux pays.
Sur la journée de samedi, 8727 nouveaux décès et 555 164 nouveaux cas ont été recensés dans le monde. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont l’Indonésie avec 1270 nouveaux morts, le Brésil (926) et la Russie (816).
Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 621 253 décès pour 36 640 481 cas recensés, selon le comptage de l’Université Johns Hopkins.
Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 568 788 morts et 20 350 142 cas, l’Inde avec 431 225 morts (32 192 576 cas), le Mexique avec 248 167 morts (3 091 971 cas), et le Pérou avec 197 340 morts (2 132 834 cas).
Parmi les pays les plus durement touchés, le Pérou est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 599 décès pour 100 000 habitants, suivi par la Hongrie (311), la Bosnie (296), la République tchèque (284) le Brésil (268) et la Macédoine du Nord (266).
L’Amérique latine et les Caraïbes totalisaient dimanche matin 1 405 788 décès pour 42 067 164 cas, l’Europe 1 221 156 décès (60 597 570 cas), l’Asie 724 930 décès (47 349 910 cas), les États-Unis et le Canada 647 951 décès (38 090 332 cas), l’Afrique 182 836 décès (7 240 783 cas), le Moyen-Orient 168 803 décès (11 300 283 cas), et l’Océanie 1539 décès (98 824 cas).
Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l’AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En raison de corrections apportées par les autorités ou de publications tardives des données, les chiffres d’augmentation sur 24 h peuvent ne pas correspondre exactement à ceux publiés la veille.
AFP
Joal-Fadiouth (Mbour), 15 août (APS) - La ministre du Pétrole et des Energies Sophie Gladima a réaffirmé la volonté du gouvernement d’engager un dialogue ’’sincère et direct avec communautés locales", en vue d’amener les citoyens sénégalais et les parties prenantes à s’approprier les projets pétrogaziers.
Dans cette perspective, ce département ministériel a organisé un forum d’échange sur les défis environnementaux et sur le développement durable des projets pétro-gaziers, samedi, à Joal-Fadiouth, à l’intention des acteurs de la pêche.
Il fait suite à différents comités régionaux de développement (CRD) organisés par les gouverneurs dans les zones cible, a signalé la ministre du Pétrole et des Energies, à l’ouverture de la rencontre, en présence notamment de l’adjoint au préfet de Mbour, Amadou Kâ, du maire de Joal-Fadiouth, Boucar Diouf.
"Joal-Fadiouth constitue la zone la plus importante au niveau de la pêche artisanale et l’objectif c’était de rassurer les acteurs de la pêche. C’est vrai que c’est une activité qui fait peur mais ils ne doivent pas avoir peur (...)’’ de la perspective de l’exploitation pétrogazière.
Selon Mme Gladima, les pouvoirs publics sénégalais ont "une vision très clair" de l’exploitation pétrolière et ont donc "anticipé sur beaucoup de choses", Joal-Fadiouth étant une première étape pour démarrer une série de rencontres pour partager avec les acteurs de la pêche les informations disponibles sur les projets gaziers et pétroliers, plus particulièrement le gisement Sangomar.
Ce gisement "suscite, d’une part, un réel espoir pour les populations de la zone et de l’ensemble du pays et, d’autre part, des inquiétudes, surtout pour les communautés vivant dans la zone d’emprise du champ pétrolier", a-t-elle reconnu.
"Nous sommes venus (...) parler de l’exécution du projet, de son développement, des perspectives qu’il offre aux populations vivant dans cette zone d’emprise et à ’’ensemble du peuple sénégalais à qui appartiennent ces ressources, comme le stipule l’article 25 de notre Constitution", a déclaré Mme Gladima.
Le forum a également été l’occasion de "discuter du contenu local afin d’identifier les opportunités que ce projet offre en termes de création d’emplois, de profit à tirer de l’industrie pétrolière et gazière", a dit la ministre.
L’objectif du gouvernement est de "susciter l’appropriation, l’engagement et l’accompagnement des Sénégalais et des parties prenantes dans la gestion durable des projets pétroliers et gaziers", a-t-elle indiqué.
"Cette stratégie de communication repose sur le résultat d’un long processus d’études de la perception que le peuple sénégalais et les partenaires ont sur la gouvernance des ressources d’hydrocarbures. Elles ont permis d’identifier les besoins, les attentes, les craintes, mais également l’espoir suscité auprès des populations", a souligné la ministre.
A travers le forum de Joal-Fadiouth, a ajouté Sophie Gladima, "nous voulons donc installer un dialogue franc, sincère et direct avec les communautés locales, particulièrement avec les pêcheurs qui peuvent légitimement nourrir des inquiétudes quant à la poursuite de leurs activités dans la zone quand la phase d’exploitation va démarrer".
L’Etat et les compagnies concernées "sont en train de tout mettre en œuvre pour minorer et atténuer les impacts négatifs du projet sur la vie quotidienne des communautés et sur la biodiversité", a-t-elle insisté.
La ministre du Pétrole et des Energies note que dans cette optique, à travers le contenu local, "il faudrait travailler à une adaptation, une reconversion de certains métiers pour se conformer au nouvel environnement".
"Mais, pour mener à bien ce projet et les autres en cours de développement ou d’évaluation, il est nécessaire d’avoir l’engagement de toutes les parties prenantes, plus particulièrement, vous-communautés, aux côtés de l’Etat pour un essor économique durable et profitable à tous", a relevé Mme Gladima, avant de conclure : "Pour cela, nous avons besoin de développer un débat public utile, serein, apaisé et responsable sur les ressources pétrolières et gazières de notre pays".
Dakar, 15 août (APS) - La communauté chrétienne a célébré dimanche l’Assomption, en même temps que leurs coreligionnaires des autres pays qui commémorent à travers cette fête la montée de la Vierge Marie au ciel.
Cette fête commémorée tous les ans à une date fixe, en conformité avec la croyance chrétienne selon laquelle la Vierge Marie, mère de Jésus, est entrée directement dans la gloire de Dieu, au terme de sa vie terrestre.
A Dakar et dans les régions de l’intérieur du Sénégal, les fidèles chrétiens ont célébré à la fois la mort, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la Vierge Marie, dans le respect des gestes barrières en raison du Covid-19, mais non sans enthousiasme.
Ils ont d’autant plus ardemment prié Marie qu’ils misent sur la mère du Christ pour que le Sénégal et le monde soient débarrassés de la maladie à coronavirus.
Selon l’abbé Gérard Diène, qui a prononcé l’homélie à la cathédrale de Dakar, c’est Jésus qui est glorifié à travers Marie, sa mère et celle de tous les hommes, selon la croyance chrétienne.
Aussi les chrétiens doivent-ils être "sensibles à toutes les fêtes" organisées en l’honneur de Marie, a indiqué l’abbé Diène en revenant sur le sens de la fête de l’Assomption.
"Marie prie pour nous comme elle a prié pour elle-même. En nous confiant à la prière, nous nous abandonnons à elle avec la volonté de Dieu, pour que cette volonté soit faite", a-t-il dit dans des propos rapportés par Radio Sénégal.