SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
10 septembre 2025
par Khadim Ndiaye
LA PLUS SECRÈTE CHARGE CONTRE L'ASSIGNATION IDENTITAIRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Mbougar Sarr a voulu délester son œuvre du trop-plein de "bagage culturel" et "l’alléger" par un cachet qui transcende les particularismes. Il veut se soustraire au sempiternel regard colonial essentialisant
Mbougar Sarr, je crois bien, a bien appris de la réception souvent teintée de préjugés de manuscrits d'auteurs africains en France. Quand c'est un Africain ou un Afrodescendant en effet, il y a la tentation de juger l’œuvre à l'aune de "l'africanité", c’est-à-dire de spécificités culturelles présumées. L'auteur est vite essentialisé, la prégnance de l'exotisme ou son absence devient le critère ultime pour apprécier son œuvre.
Yambo Ouologuem a dû passer par l’appréciation culturaliste et racialiste de son roman, Le devoir de violence. Lors des différents allers et retours de la relecture du manuscrit, ses éditeurs lui ont signifié, par moment, non pas un défaut de francité, mais un manque d'africanité. Son livre, qui portait au départ sur un drame de jalousie et de séduction en Europe a subi de profonds changements et a dû osciller entre une version "européenne" et une version "africaine".
En 1921, le critique français Edmond Jaloux estimait que Batouala de René Maran n’aurait pas dû recevoir le Prix Goncourt parce que trop exotique. Un cachet que Maran n’a pourtant pas voulu donner à son texte.
Lorsque l’œuvre de Senghor est entrée dans le programme d’agrégation en France en 1987 parmi les livres des auteurs du XXe siècle, les agrégatifs avaient de la peine à comprendre ses textes "qui ne leur parlaient pas" parce que "venus d’ailleurs". Jean-Louis Joubert, membre du jury de l’agrégation des Lettres, qui rapporte cette information, soutient que les raisons de ce "rejet" se trouvaient dans "la difficulté réelle opposée par ces poèmes venus d'ailleurs, avec tout leur implicite culturel, et la connivence qu'ils supposent avec des paysages, des modes de vie, des façons de penser qui ne sont pas d'ici".
En clair : l’œuvre de Senghor était jugée trop exotique par les candidats à l’agrégation.
Le philosophe Souleymane Bachir Diagne rapporte comment, en discutant de la rédaction de l’ouvrage co-écrit avec Jean-Loup Amselle sur les thèmes de l’universalisme et de la pensée décoloniale, son éditeur a voulu d’emblée lui faire arborer le costume du "particulariste" qui aurait en face de lui "l’universaliste" que serait Amselle.
Mbougar Sarr, il me semble, a été habité par cette tension permanente d’esquiver cette assignation identitaire en rédigeant son roman La plus secrète mémoire des hommes. Il clame haut et fort qu’il veut être considéré comme un auteur tout court, qui ne veut pas être perçu à travers son africanité - sa situation de sous-développé, aurait dit Yambo Ouologuem - lors de la réception du Prix Goncourt : "Mon rêve, dit-il, serait qu’à partir d’aujourd’hui qu’un écrivain africain, noir, qui obtient le Prix Goncourt, ne soit plus considéré comme une exception, une rareté, une faveur qu’on ferait à des minorités".
Dans une entrevue avec Afrique Magazine, Mbougar Sarr renforce ce point de vue : "Des malentendus président parfois aux lectures de leurs [les écrivains africains de langue française] écrits en Occident. On ne semble pas toujours les considérer comme des œuvres littéraires à part entière. Il y a cette tentation de les relier à des spécificités culturelles, voire biologiques, pour les comprendre, en rejetant en arrière-plan la question purement littéraire. On peut me rétorquer que le purement littéraire n’existe pas, et que toute littérature est empreinte d’une culture. C’est vrai. Mais le problème survient quand ce bagage culturel devient plus important que le texte lui-même".
Mbougar Sarr a voulu donc délester son œuvre du trop-plein de "bagage culturel" et "l’alléger" par un cachet qui transcende les particularismes, lesquels avaliseraient les soupçons d’exotisme. Au fond, il veut se soustraire au sempiternel regard colonial essentialisant.
Il est donc prêt à se départir des contingences terrestres, des couleurs et des nationalités et à habiter cette seule contrée qui l’enchante et où règne selon lui la liberté : le pays de la littérature.
Voilà pourquoi La plus secrète mémoire des hommes traverse les siècles, explore des thèmes divers, fait voyager du Sénégal à l’Argentine en passant par la France. Une façon commode de transcender les espaces et le temps et d’échapper ainsi à la lecture identitaire de son roman
VIDEO
LE MALI ET LA RUSSIE, UN DESTIN COMMUN ?
La femme politique et ancienne ministre malienne Aminata Traoré converse avec le Russe Andrei Doultsev. Au menu de grandes questions géopolitiques qui agitent la Russie et le l’Occident autour du Mali, des alliances géopolitiques et géostratégiques…
L’activiste, femme politique et ancienne ministre malienne Aminata Traoré converse avec le Russe Andrei Doultsev. Au menu de grande questions géopolitique qui agitent la Russie et le l’Occident autour t du Mali, les enjeux de la coopération, des alliances géostratégiques, le leurre que constitue la mondialisation.
C'est autour des grande problématique de l'heure que la dame de fer discute avec un Russe manifestement très au fait de ces sujets, dans un contexte où le Mali a déclaré sa flamme à la belle Russie parec que la France a fané et ne fait plus recette. Pour mémoire, la France est présente sur le sol malien depuis 2012 lorsque les djihadistes ont voulu prendre Bamako et instaurer un État islamique. Mais de plus en plus, malgré la présence des forces françaises, la sécurité ne semble pas s’améliorer dans le pays.
Après le premier coup d’État qui a renversé IBK, les militaires une fois aux manettes pour la transition doutant de la bonne foi de Paris ont décidé de recourir à Moscou pour assurer la sécurité du Mali dans une démarche souveraine. Ce que Paris ne voit pas d’un bon œil comme en témoigne les gesticulations d’Emmanuel Macron.
VIDEO
LES BELLES PROMESSES DE LA MÉDITATION TRANSCENDANTALE
Introduite dans les prisons du Sénégal à la fin des années 80 par le président Abdou Diouf, c’est le budget qui a contraint l’État à renoncer à ce projet. Néanmoins, pour le peu de temps d’expérimentation, les résultats étaient spectaculaires
Introduite dans les prisons du Sénégal à la fin des années 80 par le président Abdou Diouf, c’est le budget qui a contraint l’État a abandonné ce projet. Néanmoins, pour le peu de temps d’expérimentation, les résultats étaient spectaculaires aussi bien pour les prisonniers que pour l’ensemble de l’administration pénitentiaire d’alors. Depuis quelques années, Seydou Mbengue, ce cadre d'assurance à la retraite ,a repris le flambeau après avoir découvert la technique.
Seydou Mbengue est l'un des rares enseignants du programme de Méditation transcendantale (MT) au Sénégal et en Afrique de l’Ouest. Dans cet entretien avec AfricaGlobe Tv, M. Mbengue, explique que cette technique est et ce qu'elle n'est pas. Le spécialiste parle surtout de son expérimentation dans les prisons sénégalaises sous le magistère du président Abdou Diouf et les résultats qui en sont sortis de cette expériences.
Technique mentale très simple et très naturelle, le président Abdou Diouf en l’introduisant au Sénégal a ciblé les prisons certes, mais la méditation transcendante n‘est pas qu’une affaire de prisonniers. Elle est destinée à tout être humain, petit comme grand, homme ou femme, riche comme pauvre et ses bénéfices sont innombrables.
Technique de gestion de stresse et de relaxation, elle a un triple mode d’action à savoir un profond repos biologique, un développement de la conscience et garantit un équilibre corps-esprit. « Plus de 600 recherches scientifiques réalisées dans 250 universités et instituts de 33 pays confirment toute l’étendue des bienfaits du programme de Médiation transcendantale au niveau du corps, de l’esprit et du comportement », lit-on dans la foisonnante littérature sur le sujet.
Parmi ces recherches, 350 ont été publiées dans des revues scientifiques et médicales de renommée internationale, selon le Dr Patrick Constancias, chirurgien urologue et andrologue qui en parle dans une vidéo. Ces études expliquent globalement que la MT contribue à la baisse de la tension artérielle, à l’amélioration des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux, l’amélioration de l’athérosclérose. La MT diminue aussi l’anxiété et la dépression.
Ni religion, ni philosophie, ni croyance quelconque, la médiation transcendante est plutôt une cette technique mentale qui, à force de pratique incite le cerveau à libérer un peu plus son stock de potentiel énorme et inexploité. Ce faisant, ça change de facto le pratiquant sur divers aspects de sa vie psychique et mentale. La MT a notamment un impact sur les effets du vieillissement.
La quarantaine de facteurs physiologique qui se dégradent avec l’âge s’inversent avec la pratique régulière de la MT : la vision, l’audition et l’attention s’améliorent, le vieillissement se ralentit et par la même occasion l'espérance de vie se prolonge. A cela, il y a une baisse de stress, d’angoisse. Si des célébrités de domaine divers comme Angélique Kidjo, Oprah Winfrey, David Lynch, Katy Perry ou encore les Beatles l’ont adopté, eux qui fonctionnent à 100 à l’heure, c’est sans doute pour son bienfait inouïs qu’expose à suffisance la littérature afférente.
BOUGANE GUEYE DANY CRIE AU COMPLOT
Y aurait-il du deux poids deux mesures dans la manière d’éplucher les dossiers des candidats aux élections locales de 2022 ?
Depuis le dépôt des listes dans le cadre des élections locales de janvier 2022, de nombreuses listes des candidats de l’opposition sont, soit rejetées, soit déclarées forcloses. Et hier, c’est la liste de la coalition Gueum Sa Bopp pour la mairie de Dakar qui a été rejetée. Suffisant pour pousser son leader Bougane Guèye Dandy à crier au complot. Toutefois, il compte déposer un recours devant la cour suprême.
Y aurait-il du deux poids deux mesures dans la manière d’éplucher les dossiers des candidats aux élections locales de 2022 ? L’opposition ne serait-elle pas ‘’contrôlée‘’, ‘’surveillée‘’ plus que le pouvoir ? Pour le leader de la coalition Gueum Sa Bopp Bougane Guèye Dany dont la liste a été rejetée pour dossier incomplet, il y a une volonté manifeste pour le gouvernement de leur barrer la route pour les Locales de janvier 2022. «Ils veulent nous empêcher de briguer la mairie de Dakar. Mais je tiens à préciser qu’ils peuvent user de tous les subterfuges possibles, mais nous userons de tous les moyens pour nous défendre», fulmine Bougane Guèye Dany.
Le directeur de D-media se désole en outre de tous les coups bas que sa coalition est en train de subir. Trouvantle rejet de sa liste aberrant, le leader de Gueum Sa Bopp démonte la thèse du préfet pour justifier sa décision. Contrairement aux explications de l’autorité préfectorale, indique-t-il, c’est une liste complète qui a été déposée. «En réalité, nous avons déposé au niveau de la préfecture 90 dossiers pour la Ville de Dakar. On nous a signifié qu’il y a un problème d’agencement. Mais ce problème est matériel et ne constitue pas un motif de rejet», tonne le sieur Guèye qui tire à boulets rouges sur le préfet de Dakar. Pou lui, ce dernier a commis cette ‘’forfaiture‘’ dans le seul but de plaire à Macky Sall afin de prétendre à un renvoi de l’ascenseur après. Mais quoi qu’il en soit, il entend déposer un recours devant la Cour suprême afin de se faire rétablir dans ses droits.
LAXISME OU MANIGANCE POLITIQUE
Par ailleurs, la même situation est constatée à Kolda où les coalitions “Defar sunu Gox “ et “Bokk Gis Gis“ ont vu leurs listes recalées. Dans ce cadre, il faut signaler que l’opposition est en train d’être balayée par ces forclusions. Est-ce un laxisme de la part de l’opposition ? Y a-t-il une main du pouvoir derrière ? Pour le leader de la coalition Gueum Sa Bopp, le doute n’est pas permis à ce niveau. D’autant que jusqu’à présent, aucune liste des membres la mouvance présidentielle n’a été rejetée. Sont-ils plus minutieux ? Bénéficient-ils d’une super protection? Les questions restes ouvertes.
DANS TOUS LES CAS, CES ELECTIONS LOCALES N’ONT PAS ENCORE LIVRE TOUS LEURS SECRETS
Il urge de rappeler dans la foulée que le candidat investi par la coalition Yewwi Askan Wi à la ville de Dakar, Barthélémy Dias, est convoqué sur son dossier judiciaire lié à la mort de Ndiaga Diouf. Connu pour sa témérité, le maire de Mermoz risque de déverser toute sa bile sur le régime de Macky Sall. Et sa coalition avec. Ça promet…
BALDE DEPOUILLE BBY ET CRACHE SON VENIN SUR BENOIT SAMBOU
Le maire sortant de la ville de Ziguinchor, qui a fait face à la presse hier, a toutefois réfuté toute connivence avec le pouvoir, non sans déverser sa bile sur Benoît Sambou
Le leader de l’Union centriste du Sénégal (UcS), Abdoulaye Baldé, a présenté sa coalition pour les élections territoriales de janvier 2022, avec une équipe fortement représentée par des dissidents de Benno Bokk Yaakaar (Bby). Le maire sortant de la ville de Ziguinchor, qui a fait face à la presse hier, a toutefois réfuté toute connivence avec le pouvoir, non sans déverser sa bile sur Benoît Sambou.
UCS-Mboolo, c’est le nom de la coalition mise sur pied par le maire sortant de la ville de Ziguinchor pour défendre son bilan à la tête de l’institution municipale et aller à la conquête du suffrage des populations pour un troisième mandat.
Écarté des investitures de la grande majorité présidentielle au profit du président de la Commission Nationale du Dialogue des Territoires (Cndt) Benoît Sambou, le leader de l’Union centriste du Sénégal a claqué la porte de la mouvance présidentielle, embarquant avec lui de hauts responsables de l’Alliance pour la république (Apr) et de Bby. Abdoulaye Baldé, qui est aux commandes de la liste majoritaire de l’UCS-Mboolo pour la commune de Ziguinchor, a placé derrière lui la coordonnatrice des femmes de Bby Amy Tamba. Aminata Angélique Manga, responsable de l’Apr et ancienne ministre de l’économie solidaire et de la microfinance est investie tête de liste proportionnelle.
Au niveau du département de Ziguinchor, le patron des centristes a cédé la tête de liste départementale au docteur Moussa Diédhiou, leader du mouvement And Doolel Moussa et ancien coordonnateur communal du Rsd/Tds de Robert Sagna. Hormis ces responsables susnommés qui appartiennent tous à la mouvance présidentielle, Abdoulaye Baldé a décroché presque tous les lieutenants du directeur général de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (Aibd) Doudou Ka, par ailleurs directeur de campagne du tandem Benoît Sambou-Seydou Sané. Dans le département d’Oussouye, c’est le haut conseiller des collectivités territoriales et responsable du Rsd/Tds dans le Kassa, Louis Pascal Andou Ehemba, qui va diriger la liste départementale de la coalition UCS-Mboolo. Et pour la commune d’Oussouye, le choix est porté sur le désormais ex-coordonnateur de la coalition Yéwi Askan Wi Ousmane Diallo dit Landry. Ce dernier avait gelé ses activités après avoir été écarté des investitures par ses anciens compagnons.
Le patron de l’Afp dans la région de Ziguinchor Alphonse Boyer, le coordonnateur départemental du parti Rewmi à Ziguinchor Souleymane Diawara, le président de l’Odcav de Ziguinchor, ainsi que d’autres responsables de mouvements associatifs ont aussi fait leur allégeance au maire sortant de Ziguinchor. «Ils sont tous venus nous soutenir parce qu’ils étaient peut être convaincus que nous avions la vérité avec nous», a déclaré Abdoulaye Baldé lors de la présentation de ses nouveaux alliés. Aussi, s’est-il empressé de battre en brèche la thèse du parrainage de sa coalition par le pouvoir. «Ce que je peux vous assurer, c’est que nous ne sommes pas de la coalition présidentielle. La coalition du pouvoir, c’est Benno Bokk Yaakaar. Nous n’avons reçu d’appel de personne et nous ne parlons avec personne. Ne nous caractérisez pas, s’il vous plaît ! N’essayez pas de chercher quelque chose derrière, puisqu’il n’y a rien. Nous sommes une coalition citoyenne qui n’est ni à gauche ni à droite», précise M. Baldé.
BALDE TIRE SUR BENOET SAMBOU
Le porte-étendard de la coalition UCS- Mboolo a profité de la conférence de presse tenue hier (vendredi) pour répondre à son adversaire Benoît Sambou qui l’a traité d’homme qui manque de reconnaissance. «Ce monsieur dont je ne veux même pas citer le nom doit s’abstenir de parler de moi. Sinon, je vais dire aussi des choses que vous ignorez. D’ailleurs, je vais vous le dire. Si la plupart des cadres de cette région n’ont pas pu occuper certaines responsabilités, ou certains ont été défenestrés, c’est par la faute de ce monsieur qui a fait du lobbying pour ne pas que des gens puissent accéder à des postes de responsabilité. Donc, il est mal placé pour nous donner des leçons», fulmine Abdoulaye Baldé.
CORONAVIRUS, L’OMS S’INQUIETE DU REBOND DE CONTAMINATIONS EN EUROPE
L'Organisation Mondiale de la Santé (Oms) s’est émue du rythme très préoccupant de transmission du Covid-19 observé actuellement en Europe
L'Organisation Mondiale de la Santé (Oms) s'inquiète du rythme très préoccupant de transmission du covid-19 en Europe actuellement. Selon l’institution onusienne en charge de la santé, les hospitalisations liées au coronavirus ont plus que doublé en une semaine et l'Allemagne, particulièrement touchée, a enregistré un record d'infections quotidiennes.
L'Organisation Mondiale de la Santé (Oms) s’est émue du rythme très préoccupant de transmission du Covid-19 observé actuellement en Europe. Une augmentation des cas que l’agence onusienne en charge de la santé explique par la combinaison d'une couverture vaccinale insuffisante et l'assouplissement des mesures anti-Covid. Une situation qui pourrait déboucher sur un demi-million de morts supplémentaires sur le continent d'ici février. «Le rythme actuel de transmission dans les 53 pays de la région européenne est très préoccupant. Si nous restons sur cette trajectoire, nous pourrions voir un autre demi-million de décès dus au Covid-19 dans la région d'ici février » a prédit le directeur Oms région Europe, Hans Kluge, lors d'une conférence de presse en ligne. D’après les données de l'Oms Europe, les hospitalisations liées au Covid-19 «ont plus que doublé en une semaine». Le nombre de nouveaux cas par jour est en hausse depuis près de six semaines consécutives en Europe et le nombre de nouveaux morts par jour est en hausse depuis un peu plus de sept semaines consécutives, avec environ 250.000 cas et 3.600 décès quotidiens», soutient-il.
RECORD D'INFECTIONS EN ALLEMAGNE ET EN RUSSIE
Cette quatrième vague frappe tout particulièrement l'Allemagne qui a battu jeudi son record d'infections quotidiennes datant de décembre 2020, avec 33 949 nouvelles contaminations en 24 heures, selon l'institut de veille sanitaire Robert Koch. Cette quatrième vague touche surtoutlesnon-vaccinés.
La Russie a enregistré un nouveau record de contaminations et décès liés au Covid-19 (8 162 décès ces sept derniers jours), signe de la violence de la vague épidémique qui frappe ce pays, contraignant la capitale Moscou à fermer ses services non essentiels. L'Ukraine (3 819 décès) et la Roumanie (3 100 décès) ne sont pas épargnées. La France, qui enregistre également une hausse de cas de Covid-19, va rétablir le port du masque dans une grande partie de ses écoles primaires à partir de lundi. Pour endiguer les contagions, l'Organisation mondiale de la Santé a appelé à continuer à utiliser massivement les masques face à la pandémie.
Selon le directeur de l'Oms Europe, des projections fiables montrent que si l’on parvient à un taux d'utilisation de 95 % des masques en Europe et en Asie centrale, on pourra sauver jusqu'à 188.000 vies sur le demi-million de vies qu’on risque de perdre d'ici février 2022.
FRAPP MET EN GARDE LES AUTORITES ET PREND L’OPINION A TEMOIN
«Assez ! C’est assez !» C’est ainsi qu’on pourrait décrire le cri du cœur de Guy Marius Sagna et ses camarades
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp) se dit victime d’un acharnement sans commune mesure. Il estime que depuis février 2021, ses militants et sympathisants font face à une chasse aux sorcières le poussant ainsi à appeler à la résistance.
«Assez ! C’est assez !» C’est ainsi qu’on pourrait décrire le cri du cœur de Guy Marius Sagna et ses camarades. Ils ne peuvent plus supporter les arrestations à toutva et sans réels motifs ainsi que les agressions répétées contre leurs membres.
Dans un communiqué parvenu hier à «L’As», ils n’ont pas raté les autorités. D’emblée, le secrétariat exécutif national (Sen) du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp) s’est désolé de l’emprisonnement pendant près de 10 jours à Sédhiou d’un certain Boubacar Faty pour des supposés faits ayant eu lieu pendant les événements de résistance des mois de février et mars 2021. Même si ce dernier a été finalement libéré, note-t-il, cet emprisonnement fait suite, pour les mêmes faits, à l’incarcération pendant près d’un mois de Sadio Seydi et Boubacar Seydi, tous membres du collectif pour La Défense des intérêts de Médina Wandifa. Frapp renseigne que le collectif pour La Défense des intérêts de Médina Wandifa se bat depuis des années contre la spoliation foncière et la gestion antidémocratique du député-maire Malang Seyni Faty de Médina Wandifa. Le Sen du Frapp exprime ainsi toute sa solidarité aux populations de Médina Wandifa et aux membres du collectif pour la Défense des intérêts de Médina Wandifa dont 07 de ses membres ont des plaintes suspendues sur leurs têtes telles des épées de Damoclès.
En outre, Guy Marius Sagna et Cie indiquent qu’à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), les sanctions de Khady Badiane et de Pape Abdoulaye Touré qui sont même empêchés d’entrer à l’université est la continuation de la vengeance politique du Président Macky Sall dans l’espace universitaire. «La tentative de liquidation et de décapitation du mouvement Y en a marre entre aussi dans cette perspective vengeresse élaborée par le Président Macky Sall», souligne Frapp dans la note parvenue à la rédaction.
Poursuivant, il soutient également que le récent emprisonnement de Guy Marius Sagna pendant 10 jours pour des faits inexistants, l’interdiction quasi systématique des manifestations des mouvements citoyens à Dakar, Diourbel, Kolda, Kounkané, Tivaouane, Guédiawaye…révèlent aussi un traitement particulier de ces mouvements citoyens par Macky Sall qui n’arrive pas à digérer l’implication supposée des mouvements citoyens dans la résistance de février et mars 2021.
«LE PRESIDENT MACKY SALL A UN PROJET DE HOLD-UP DES ELECTIONS LOCALES»
À cette traque à huis clos qui se déroule à Médina Wandifa, souligne Frapp, s’ajoutent les agressions répétées de ses membres à Médina Wandifa et Nianing ainsi que celles contre le Pastef à Ziguinchor. Face à cette situation, le Frapp interpelle l’opinion publique nationale et africaine sur la continuation de cette chasse aux résistants depuis février et mars derniers. L’organisation informe dans la foulée les religieux de ce pays que jamais le Président Macky Sall n’a arrêté de réprimer et d’opprimer de manière vindicative tous ceux qui sont membres de certains mouvements citoyens. Elle témoigne son soutien à toutes les victimes de cet acharnement vengeur contre les résistants de février et mars 2021. Dans la même veine, Guy Marius Sagna et Cie attirent l’attention du M2D sur son indolence, sa somnolence, son silence, son indifférence face à des faits qui continuent d’être de plus en plus graves. Ils indiquent que les différents actes de chasse à l’homme qui sont posés par le Président Macky Sall et ceux plus récents dans le cadre de l’organisation des élections locales montrent que le Président Macky Sall a un projet de hold-up des élections locales. «D’où son agitation à casser tout ce qui serait susceptible d’empêcher le vol électoral programmé», affirme Frapp qui appelle ainsi à la mobilisation, à la vigilance et à la résistance.
ENVIRONNEMENT, ET DIEU DANS TOUT ÇA ?
Jusqu’ici la problématique environnementale a été gérée sous les seuls prismes scientifiques et géopolitiques, dans le cadre d’une unique dualité: l’Homme et l’environnement
Les Cop se succèdent et se ressemblent avec comme principaux dénominateurs : un monde qui continue de se chercher sur les questions environnementales, des prédictions alarmantes souvent erronées et des engagements financiers mirobolants non tenus. La Cop 26 qui se déroule actuellement à Glasgow ne déroge pas à ces constats.
Jusqu’ ici, là problématique environnementale a été gérée sous les seuls prismes scientifiques et géopolitiques, dans le cadre d’une unique dualité: l’Homme et l’environnement. Sans prise en compte d’une troisième partie, la plus essentielle : Dieu. Les rapports qui lient l’Humain à la Nature ont jusqu’ici insisté sur les responsabilités et les devoirs de l’homme, sans évoquer les droits de ce dernier en matière environnementale, dans un contexte international pourtant caractérisé par une situation de pauvreté de plus en plus critique, avec comme corollaire un contexte d’insécurité très préoccupant.
Aussi, la pensée environnementale actuelle est uniquement focalisée, à ce jour, sur le rapport entre l’Homme et la Nature, sans tenir compte d’autres paramètres économiques et de domination, qui ont un impact certain sur la surexploitation des ressources mondiales dans les pays en développement. Le moment n’est-il pas enfin venu pour le monde de remettre en cause les postulats, poser le bon diagnostic afin de trouver les vraies solutions? Les causes des nuisances climatiques (je préfère cette expression à celle du dérèglement climatique) ne sont-elles pas à rechercher ailleurs ? A travers ces quelques lignes, nous souhaitons contribuer à la réflexion sur la problématique de l’environnement, en montrant en quoi, à mon avis, le thème relatif à la responsabilité économique des pauvres humains que nous sommes sur les changements climatiques n’est pas établi. En décidant d’écrire ces quelques lignes sur ce sujet d’enjeu stratégique majeur, certains diront vital pour l’humanité, je me servirais, autant que possible, du bon sens et de l’esprit critique. .
En effet, sur beaucoup de sujets qui ont traversé la vie de l’humanité, le fait que les problématiques n’ont toujours pas été posées de manière rigoureuse a naturellement biaisé parfois les solutions. Des analyses essentiellement basées sur le paradigme de l’analyse intellectuelle, élitiste, parfois sur des anticipations erronées. Je demeure convaincu que la problématique liée à l’environnement fait partie de ces errements dont l’humanité toute entière continue de subir les conséquences. La terre est le théâtre de phénomènes de plus en plus inquiétants qui ont pour noms : réchauffement, inondation pluviale, tsunami, dérèglement climatique, fonte de glaciers, tempête, désert, tremblement de terre, intempérie, etc.
Le cyclone de Bhola (12 novembre 1970, Asie), le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité avec ses 400 000 victimes, semble avoir été un des détonateurs qui ont précipité la prise de conscience environnementale universelle. La terre ainsi que l’univers ont été créés, il y a des milliards d’années, selon un fonctionnement programmatique qui n’a rien laissé au hasard. Les planètes qui gravitent autour du soleil, la répartition spatiale harmonieuse des ressources du sous-sol (pétrole, gaz, manganèse, chrome, cuivre, etc…) et à la surface terrestre (fleuves, mers, végétation, climat) doivent assurément intriguer l’homme, qui ne cerne toujours pas, malgré des siècles de progrès techniques et scientifiques, les critères à l’origine d’une telle répartition ; encore moins pourquoi ces différentes ressources ont été déterminées avec mesure (alternance entre sècheresse et inondation, raréfaction saisonnière des ressources halieutiques, cantonnement de nos plans de production agricole à des moments prédéterminés de l’année, etc.. ).
Le poids de la terre, sa création programmatique en 6 jours et ses énormes capacités de stockage doivent amener tout esprit épris de raisonnement à admettre son caractère parfaitement apte à faire face à nos besoins de subsistance. Si l’on raisonne en termes de masse, le globe terrestre, avec ses 6.10²4 tonnes semble avoir été plus difficile à créer que l’homme. Même avec un poids moyen de 100 kg par habitant, la population mondiale, estimée à 7 milliards d’habitants, ne représenterait qu’une partie extrêmement infime de la masse terrestre.
Du reste, en incorporant à la démarche notre relativement insignifiante production industrielle, que beaucoup de scientifiques mondiaux accusent à tort d’être à l’origine des dérèglements climatiques, l’on s’aperçoit que les capacités de reproduction et de stockage de la terre sont, sans commune mesure, avec les besoins de la création. Ce raisonnement qui se focalise fondamentalement sur notre seul berceau naturel terrestre n’intègre même pas notre atmosphère, qui est par essence infinie. Il convient de rappeler, aux tenants du discours, la responsabilité de l’homme sur la dégradation des écosystèmes, que la terre ainsi que l’univers fonctionnent sur la base d’une logique de système, avec ses propres objectifs, mécanismes d’autocontrôle et d’autorégulation et, naturellement, ses pouvoirs de sanction à chaque fois que ses équilibres et son harmonie sont rompus.
Parmi les équilibres indispensables au fonctionnement du système, figurent quelques exemples : l’eau du fleuve et de la mer qui ne se mélangent pas, les éléments de la création produits tous en couple, l’alternance de la nuit et du jour, les montagnes positionnées à des endroits vulnérables de la terre pour les stabiliser, les créations biologiques (animaux, humains ou végétaux) qui obéissent à des normes et logiques bien définies, dont les vocations premières semblent être la régénération, la conservation de l’identité et le respect des cycles naturels programmés. Or, force est de constater que l’homme remet en cause fondamentalement le fonctionnement du système, par les organes génétiquement modifiés (Ogm), l’altération de diverses créations (cueillette prématurée de fruits et légumes, croisement d’animaux), la pratique d’actes contre nature (homosexualité), le libertinage sexuel, la corruption engendrant des déséquilibres fondamentaux dans l’allocation judicieuse des ressources au niveau planétaire et la perte d’éthique. Cette rupture dans l’harmonie crée des désordres nuisibles aux progrès économiques et sociaux de l’humanité. Et les phénomènes naturels nous le rappellent à chaque fois. Toutes nos difficultés en matière environnementale proviennent, à mon avis, plus de ces dysfonctionnements dans la cohérence du système, que d’un surplus de gaz carbonique rejeté dans l’atmosphère, dont l’étendue infinie permet l’absorption sans difficultés de notre Co2.
L’atmosphère est parfaitement ordonnée pour que nos maigres fumées la détruisent. La gestion du cycle de l’eau, de la végétation et des cultures obéissent à un ordre qui échappe à l’humanité. L’expansion permanente de l’Univers témoigne d’une force invisible qui détient les paramètres de gestion des cieux et de la terre. Il convient de revisiter l’histoire de notre humanité pour se rendre compte que nos difficultés environnementales contemporaines ont été expérimentées par d’autres générations avant nous. Ce fut le cas du premier déluge que l’humanité a connu à l’époque de Noé, de la disparition de divers peuples dans l’histoire : les Thamūd, les Aad et la communauté de Loth, pour ne citer que ceux-là, par des phénomènes climatiques violents. Il est grand temps que l’humanité change de paradigme dans sa façon d’appréhender les phénomènes environnementaux. Les données d’analyses et les hypothèses retenues semblent biaisées depuis le départ et il n’est pas superflu de s’interroger sur les vraies motivations qui ont amené un petit groupe de scientifiques et quelques leaders d’opinions mondiaux à «embarquer» l’humanité dans un combat vain, perdu d’avance, et fortement mobilisateur d’énergie.
En dépit du caractère peu fiable de nos outils de gestion prévisionnelle, le monde, à travers Climate action tracker (Cat), un organisme regroupant quatre centres de recherche, s’obstine, à quelques encablures du Sommet de Paris, de prédire un réchauffement de 2,4 degrés d’ici 2100. Très certainement, des arrière-pensées géopolitiques pourraient expliquer les prises de positions constantes et incompréhensibles sur les questions environnementales. En effet, la perte d’influence des pays du nord, consécutive à un vieillissement inéluctable de leur population, une perte de compétitivité et au déplacement progressif du centre de gravité industriel mondial du nord vers les pays émergents génèrent naturellement des réticences. Du reste, la question environnementale a été agitée, pour la première fois, en 1972, dans un contexte marqué par de profondes mutations en chine et au moment où les observateurs sérieux anticipaient des phénomènes de délocalisation industriels, avec ses conséquences sur l’emploi.
Future puissance économique planétaire, la Chine s’apprêtait à allumer le feu de son décollage économique irrésistible. Freiner l’élan industriel de ces pays, en les amenant à prendre des engagements en matière de réduction de Co2, devient une arme géopolitique. Tout autant inciter les pays pauvres à ne pas couper une ressource naturelle, les forêts, hypothéquer leur capacité à trouver des ressources financières internes nécessaires à leur développement et se lancer vers l’émergence. Pendant ce temps les efforts de compensations financières annoncés ne sont que des vœux pieux difficilement réalisables. Un jeu de dupe sans doute. Au moment où, selon la dernière évaluation de l’Onu, les engagements de réduction des émissions actuelles de gaz à effet de serre de près de 200 pays conduiraient à un réchauffement «catastrophique» de 2,7°C., il y a de quoi s’interroger sur le réalisme de tels engagements surtout en l’absence d’organisme de contrôles internationaux et de mécanismes de sanction.
Les engagements financiers liés à la création d’un fonds de compensation de 100 milliards de dollars, à partir de 2020, semble tout aussi illusoire dans le contexte de crise mondiale et sanitaire actuel et au regard du peu de respect des engagements pris à Green eagles. Ne devrions-nous pas enfin faire notre propre introspection en tant qu’humains et faire preuve de plus de modestie et de sens de la mesure, dans l’appréciation des questions environnementales ; arrêtons ces initiatives empreintes de vanité et de naïveté et évitons de perdre du temps sur des enjeux incontrôlables; apprenons à être réalistes et pragmatiques. Concentrons-nous sur des enjeux réalisables et utiles à l’humanité. Focalisons nos énergies sur la croissance vertueuse et la solidarité.
LES FONCTIONNAIRES PAYÉS À LA POSTE CRIENT LEUR RAS-LE-BOL À VÉLINGARA
Retards de salaires récurrents, La Société nationale, La Poste, est mal en point. Elle ne parvient pas à payer les salaires des agents de l’Etat qui y ont domicilié leur argent.
La Société nationale, La Poste, est mal en point. Elle ne parvient pas à payer les salaires des agents de l’Etat qui y ont domicilié leur argent. Jeudi 4 novembre, des enseignants, des sapeurs-pompiers et autres agents de l’Etat ont fait le pied de grue au bureau des postes de Vélingara, situé dans le Sud du pays, pour voir s’ils peuvent enfin «toucher» le fruit mensuel de leur travail. Narcisse Lambal, enseignant, ne décolère pas, au sortir du bureau. Il dit : «C’est frustrant ce que nous vivons. Comment expliquer à nos familles que nous sommes des fonctionnaires au même titre que tous ces agents de l’Etat qui ont perçu leur argent dès le 26 du mois dernier. La Poste est tout de même un service public que l’Etat a le devoir de surveiller et d’accompagner. C’est une situation récurrente. Nous sommes payés à l’improviste, faute de liquidité, nous dit-on souvent.»
Angèle Mané, enseignante, enchaîne : «Je perçois mon salaire à La Poste depuis plus de 10 ans, mais c’est durant ces 3 derniers mois seulement que des retards sont constatés. Je suis patiente et comprends que ça puisse arriver. Pourvu que ça ne perdure pas.» Le syndicat, au niveau local, n’est pas organisé, confie un agent qui s’empresse de préciser : «l’Etat laisse La Poste sombrer dans la dérive. Nous ne parvenons même pas à payer de petites sommes d’argent, envoyées par des tiers. Nous dépendons exclusivement des dépôts effectués pour faire des prestations. Auparavant, des banques faisaient des versements, d’autres structures de l’Etat et des privés aussi. Ce n’est plus le cas.»
A quand le paiement des salaires des agents de l’Etat ? Sous couvert de l’anonymat, il répond : «Je n’ai pas compétence à répondre à vos interrogations. Je sais qu’il arrive que l’on appelle 1 à 2 salariés qui sont identifiés dans nos services, s’il y a un versement d’un montant d’argent équivalent à leur salaire. Nous-mêmes postiers percevons difficilement nos salaires.»
Et puis de s’inquiéter pour l’avenir de La Poste et surtout du sort de ses agents, surtout des contractuels. «Si des mesures ne sont pas prises par l’Etat pour redresser La Poste ou imaginer de nouveaux créneaux, la banqueroute est garantie», se plaint notre interlocuteur.
CONCURRENCE DELOYALE ET EXERCICE ILLEGAL DE LA PROFESSION D’EXPERT, L’ONES MENACE DE POURSUIVRE LES CONTREVENANTS
L’Ordre national des experts du Sénégal (Ones) constate, pour le dénoncer, que «depuis quelque temps, on assiste à des pratiques de concurrence déloyale et d’exercice illégal de la profession d’expert, dans les domaines relevant» de sa compétence
Des pratiques de concurrence déloyale et d’exercice illégal de la profession : c’est ce que dénonce l’Ordre national des experts du Sénégal (Ones). Dans un communiqué, son président menace de poursuivre les contrevenants au règlement régissant cette profession.
L’Ordre national des experts du Sénégal (Ones) constate, pour le dénoncer, que «depuis quelque temps, on assiste à des pratiques de concurrence déloyale et d’exercice illégal de la profession d’expert, dans les domaines relevant» de sa compétence.
Dans un communiqué, il fait savoir que ces pratiques de concurrence déloyale sont l’œuvre «d’organisations professionnelles, cabinets et particuliers, qui s’arrogent illégalement des prérogatives et compétences de l’Ones, auprès d’institutions et structures publiques et privées, nationales et supranationales, et même au niveau de la presse».
Fustigeant de telles pratiques, le président de cette corporation rappelle, dans son document, que «l’Ones prendra toutes ses responsabilités et se réserve d’exercer, contre tout contrevenant, le droit de poursuites que lui confère l’article 30 de la Loi n° 2017-16». Dans la même veine, il précise que «les démarches nécessaires seront entreprises, sans délai, auprès des autorités publiques, privées et judiciaires, ainsi qu’au niveau des instances sous régionales (Uemoa et Cedeao), pour le respect strict des législations régissant les compétences dévolues aux ordres professionnels nationaux existants et pour mettre fin aux amalgames distillés à des fins d’accaparement».
Par ailleurs, l’Ordre national des experts du Sénégal a rappelé, dans son document, qu’il est «un établissement public à caractère professionnel, régi par la Loi n° 2017–16 du 17 février 2017 et son Décret d’application n° 2020-2421 du 31 décembre 2020». Ainsi, souligne-t-il, «conformément aux dispositions des textes précités, l’Ones est la seule corporation réglementée qui est autorisée à exercer l’assistance, le conseil et l’expertise, dans les domaines de spécialité technique suivants : expertise fiscale, commerciale, automobile, expertise corps et machines, cargaison (aérienne, maritime et terrestre), expertise immobilière, industrielle, expertise incendie».
En conséquence, renseigne le président de cette structure, «seuls les experts de l’Ones, dûment inscrits au Tableau dans l’une des sections susvisées, sont autorisés à exercer au Sénégal les missions de conseil, assistance, expertise et représentation, dans les domaines sus indiqués, tant auprès des institutions publiques que privées (sociétés, entreprises, Ong, particuliers...)».