Macky et les conducteurs de «Jakarta»
Un fait inédit qui rappelle les audiences publiques de l’ancien chef d’Etat guinéen, Moussa Dadis Camara, quand il demandait des comptes aux dignitaires du régime de Lansana Conté. Le même scénario s’est produit hier, lors du conseil présidentiel pour l’insertion et l’emploi des jeunes. En effet, le représentant des conducteurs de motos «Jakarta» a pris la parole pour faire comprendre à Macky Sall qu’ils n’ont pas reçu jusqu’à présent leur part des fonds force covid19 qui ont été alloués aux travailleurs du secteur du transport, impactés par le coronavirus. Mais dans sa réponse, le président Sall leur a indiqué que son ministre vient de lui signaler que l’argent a été décaissé et confié aux gouverneurs depuis longtemps. Mais à la surprise générale, les gouverneurs qui étaient dans la salle ont fait savoir à Macky Sall qu’ils n’avaient rien reçu. Surpris, Macky Sall a demandé aux gouverneurs de préciser leur pensée. C’est ainsi que celui de Kaolack, Alioune Badara Mbengue, est allé au présidium pour parler au nom de ses collègues. Devant toute l’assistance, il a déclaré qu’ils n’ont pas reçu de sous destinés aux conducteurs de motos « Jakarta ». Ne voulant sans doute pas laisser croître la confusion, le chef de l’Etat a déclaré à l’endroit des conducteurs de motos « Jakarta » que le problème sera réglé d’ici à lundi et qu’ils vont rentrer dans leurs fonds.
Macky en croisade contre la violence à l’Université
Restons avec le Président Macky Sall lors de son face-à-face avec la jeunesse, pour dire qu’il s’est engagé à mettre un terme à la violence au sein des Universités. Macky Sall a ainsi indiqué qu’il n’accepterait plus que des non inscrits sèment la zizanie dans le campus. Selon lui, rien ne peut justifier que des intrus viennent installer la violence dans le milieu estudiantin. Il s’est ainsi félicité de l’accord trouvé entre les amicales d’étudiants et le rectorat consistant à travailler en synergie pour la restauration de la paix dans le temple du savoir.
Kaffrine en colère
Le propos du représentant des jeunes de la région de Kaffrine lors du Conseil présidentiel sur l’emploi des jeunes a été simplement décevant aux yeux des Kaffrinois. Alors que ses camarades des autres régions ont listé les maux de leurs régions, le jeune Kaffrinois lui, dira que les jeunes de sa région n’ont pas de doléances parce que le gouvernement a tout fait à travers les projets et programmes comme la DER et l’Anpej etc.. Le maire de Kaffrine Abdoulaye Wilane a profité de l’antenne de la Rts pour dire que le jeune est passé à côté de la plaque, même si audelà des jeunes, les populations des départements de Koungheul, de Malem Hodar, de Birkilane et de Kaffrine ne sont pas totalement contre ce qu’il a dit en termes d’appréciation positive des actions du président de la République. Toutefois, M. Wilane pense qu’il devait faire comme ses camarades en faisant un diagnostic des problèmes, des opportunités, des potentialités etc…
Affaire Boffa Bayotte : les détenus suspendent leur diète
Les 25 personnes inculpées et placées sous mandat de dépôt, suite au massacre de Boffa Bayotte, ont décidé de suspendre leur grève de la faim. Cela, suite à la rencontre qu’elles ont eue avec le juge d’instruction qui a hérité du dossier. Pendant l’audience, le magistrat instructeur a donné des gages à Réné Capain Bassène et ses codétenus quant à la diligence du dossier. Ces détenus avaient entamé, lundi dernier, une grève de la faim pour réclamer l’ouverture de leur procès et dénoncer les restrictions de leurs droits à des visites.
Hani Osman El Hassan, nouveau DG d’Expresso Sénégal
Le troisième groupe de téléphonie a un nouveau directeur général en la personne de Hani Osman El Hassan. Le nouveau patron d’Expresso Sénégal est chargé de mettre en œuvre lanouvelle feuille de route de la société après son obtention de la 4G. Sa priorité est de donner un nouveau souffle à Expresso et consolider sa présence au Sénégal. Hani Osman El Hassan qui a eu à occuper des fonctions importantes à la direction de la boite de télécommunications, a pris fonction le 5 avril 2021. Son objectif, dit-il, est de redynamiser la compagnie de l’intérieur et de consolider sa présence sur le marché national. A ce propos, Hani Osman El Hassan compte améliorer le réseau de la 4G ainsi que la qualité du réseau en général. Le nouveau directeur général promet de secouer le marché avec des offres de services innovantes, comme l’ESIM, aussi bien pour le grand public que pour les entreprises. Hani Osman El Hassan est décidé à faire bouger les lignes.
Incendie de l’ambulance de l’hôpital de Pikine
Une ambulance de l’hôpital de Pikine a pris feu hier, à la sortie de l’autoroute à péage près de Poste Thiaroye installant la panique. Les flammes ont complètement calciné l’ambulance avant l’arrivée des sapeurs-pompiers. Pourtant, ces derniers sont arrivés sur les lieux 15 minutes après que l’incendie s’est déclaré. Mais, ils n’ont fait que constater les dégâts. Les causes de l’incendie restent inconnues pour le moment.
Colère des étudiants de l’Eno de Guédiawaye
Les étudiants de la deuxième promotion de l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs), notamment ceux de l’Eno de Guédiawaye, sont en colère contre l’État. Ils déplorent la discrimination dans le paiement des rappels de bourses, le retard des résultats des examens de rattrapage, le non versement des subventions de mémoire etc.
Brigade de gendarmerie à Thiaroye/Mer
Les populations de Thiaroye/Mer réclament toujours l’érection d’une brigade de gendarmerie dans la localité pour faire baisser la délinquance. Le plaidoyer a été porté par leur maire Ndiaga Niang et des acteurs de la pêche dont Thierno Mbengue. C’était lors d’une cérémonie de remise de riz d’un montant de 02 millions Fcfa par la société Khelcom Fish que dirige Mor Guèye. Les populations ont bien accueilli l’œuvre sociale surtout en ce mois béni de Ramadan.
Arrestation de fumeurs de chanvre indien
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, les éléments de la Police des Parcelles Assainies ont interpellé 04 personnes pour détention et usage de chanvre indien. Les mis en cause O. D. tailleur de profession et S. B. menuisier de son état ont été arrêtés à l’unité 17 des Parcelles Assainies en train de griller tranquillement des joints.
Cri du cœur des travailleurs des abattoirs
Les employés de la Société de Gestion des Abattoirs du Sénégal (Sogas) réclament de meilleures conditions de travail et de vie. Affiliés au Syndicat Unique des Travailleurs des Abattoirs, Charcuteries et Cuirs et à l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (Udts), ces travailleurs, par la voix de Mamadou Wade, exigent l’application des accords d’établissements signés par la direction et la révision de la convention collective régissant le secteur de l’agroalimentaire.
Mgr Benjamin Ndiaye aux Parcelles Assainies
L’archevêque deDakar, Mgr Benjamin Ndiaye, va effectuer, samedi prochain, une descente aux Parcelles Assainies auprès de la communauté catholique. Ce, pour les besoins de l’ordination de prêtres. Nos sources signalent que les fidèles se mobilisent pour réserver un accueil chaleureux au chef de l’église catholique sénégalaise.
Zang Hai Dong et Cie sous mandat de dépôt
Le juge du 8e cabinet d’instruction Mamadou Seck a suivi le réquisitoire du parquet dans l’affaire des médicaments saisis à la Patte d’Oie. Le bénéficiaire économique de Dahai Co, Zang Hai Dong, les docteurs Aliou Ba (Dg de Dahai Co) et Mamour Niang (Dg de Dipro pharma biomedic); Wong Don Wang (employé) ainsi que Chérif Ba (le livreur, premier à être arrêté) ont été placés hier sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, mise en danger de la vie d’autrui et trafic international de médicaments.
Kolda a un nouveau gynécologue
L’activisme à travers les réseaux sociaux sur l’absence de gynécologue à Kolda a été payant. Le directeur de l’hôpital régional de Kolda, Dr Djibril Iyane Sané a annoncé hier, au cours d’un point de presse l’arrivée très prochaine d’un gynécologue. Selon lui, le gynécologue va prendre service en début de semaine prochaine. Une excellente nouvelle pour les Koldois. Le directeur de l’hôpital régional de Kolda a profité du point de presse pour répliquer aux travailleurs qui étaient en sit-in hier dans la matinée pour dénoncer sa gestion de la structure sanitaire. A propos de la gynécologue qui a quitté récemment l’hôpital, il justifie son départ par son refus de lui accorder une permission de trois semaines parce qu’elle était mise en position de stage pour une durée de 4 mois à partir de son pays d’origine. Pour ce qui est du départ d’un autre médecin, Dr Djibril Iyane Sané dira que trois médecins avaient un CDD de huit mois. A l’en croire, l’un d’entre eux a émis le souhait d’aller suivre une formation. Il s’est opposé à sa requête. Le médecin a décidé de quitter. Ce qu’il considère comme un abandon de poste qu’il a d’ailleurs fait constater par un huissier de justice. Dr Sané informe, par ailleurs, qu’un scanner est commandé et le service ophtalmologie va disposer aussi d’un scanner.
Sit-in des travailleurs de l’hôpital régional de Kolda
Restons à l’hôpital régional de Kolda où les travailleurs étaient en sit-in hier pour fustiger la gestion du directeur général, Dr Djibril Iyane Sané et les mauvaises conditions de travail. Le porte-parole des manifestants, le pédiatre Dr Daouda Djiba, a mis le doigt sur la plaie. Selon lui, l’hôpital de Kolda n’a pas de gynécologue, de médecin réanimateur, d’ambulance en bon état. Le scanner est en panne ainsi que l’appareil d’échographie, la machine à laver et le microscope opératoire. A cela, s’ajoutent les surcharges des horaires de travail etc. Les travailleurs réclament ainsi le départ du Directeur général. Ils étaient soutenus dans leur combat par les syndicats d’enseignants et des membres de la société civile. Ils envisagent une marche en début de la semaine prochaine à Kolda. Un autre décès au Cese L’ancien député de Sareya, Sadio Danfakha est décédé avant-hier. Elu dans la douzième législature , il n’a pas été reconduit à l’Assemblée. Il a été finalement recasé au Conseil économique et social et environnemental jusqu’à sa mort. L’As présente ses condoléances à la famille éplorée
PAR Kahina Yazidi et Mamadou Sakho
AFRIQUE, FAISONS RIMER DÉVELOPPEMENT ET CHANGEMENT CLIMATIQUE
Puisqu’il faut désormais compter avec le réchauffement de la planète, la lucidité impose d’en intégrer les paramètres dans les stratégies de développement
Le Point Afrique |
Kahina Yazidi et Mamadou Sakho |
Publication 22/04/2021
Malgré des trajectoires différentes, notre attachement profond au continent africain nous unit et nous ne pouvons pas rester insensibles lorsque des événements météorologiques extrêmes et meurtriers s'y produisent. Nous avons encore en mémoire les inondations de Bab-el-Oued en Algérie il y a 20 ans avec comme bilan la mort de près d'un millier de personnes ou les ravages de la sécheresse au Somaliland en 2017 avec plus d'un million de personnes confrontées à l'insécurité alimentaire.
L'Afrique et les affres du changement climatique
Alors qu'il n'émet que 4 % des gaz à effet de serre de la planète, le continent africain est le plus vulnérable aux effets néfastes du changement climatique. La raison en est la combinaison de certains facteurs géographiques et économiques, ainsi que la dépendance à l'égard des ressources naturelles.
Selon l'indice mondial des risques climatiques 2021 établi par l'ONG Germanwatch, le Mozambique et le Zimbabwe sont les deux pays les plus touchés par des événements météorologiques extrêmes en 2019. Et d'après cet indice, sur les dix pays au monde les plus affectés en 2019 par ces phénomènes, cinq sont africains. Cyclones, inondations, sécheresses, invasion de criquets, le risque climatique prend différentes formes et ses répercussions sont multiples.
À l'ouest du continent, au Sénégal et ses 700 km qui bordent l'océan Atlantique, l'érosion côtière, son corollaire, la montée des eaux, et la salinisation des terres agricoles ont un impact considérable sur la question de l'autosuffisance alimentaire. Selon une étude de l'Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal datant de 2019, la salinisation affecte un quart à un tiers des terres arables du pays, soit près de 6 % de sa superficie totale. Cela prive ainsi 330 000 ménages ruraux de leur principal moyen d'existence et accentue l'exode rural, l'émigration et les conflits ethniques. À partir de ce constat, il ne fait plus de doute que la lutte contre le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté sont les deux faces d'une même pièce.
Climat et pauvreté : deux faces d'une même pièce
En Afrique, les chocs climatiques sont un accélérateur des crises humanitaires, économiques, des migrations et des conflits aussi sur un continent où les activités agricoles occupent une place prépondérante dans l'économie. Il faut en effet rappeler que celles-ci représentent plus de la moitié des emplois, notamment dans la partie subsaharienne du continent. Les déséquilibres socio-économiques de grande ampleur, ainsi provoqués, conduisent non seulement à des situations de précarité et de détresse, mais ils exacerbent la menace terroriste notamment au Sahel.
Nous devons marquer le coup parce qu'il est inadmissible que ce soit la fine fleur de notre intelligentsia qui nous replonge dans la nuit noire du parti unique
Le Point Afrique |
Tierno Monénembo |
Publication 22/04/2021
Rien ne dit qu'un nouveau Rawlings surgira bientôt des brumes pour nous consoler de celui qui vient de nous quitter tant l'ambiance est morose. Aucune lueur d'espoir, aucun messie en vue ! Nos économies sont à bout de souffle. Le drame de l'émigration s'aggrave. Messire Coronavirus redouble de férocité. L'horizon politique nous casse le moral. Dans les années 1990, l'alternance au pouvoir nous semblait à portée de main. 2021 a définitivement balayé cette belle illusion. En proie au prurit du énième mandat, nos démocraties succombent une à une et il serait naïf de croire que la maladie s'arrêtera d'elle-même avant peu.
Revoir notre manière de penser…
Les tripatouillages institutionnels, les réélections à marche forcée nous renvoient des signaux inquiétants. Nous sommes obligés de tout revoir, à commencer par notre manière de penser. Et si l'on admettait enfin que ce ne sont pas nos sociétés qui sont archaïques, mais nos élites ? Qui donc nous a infligé le spectaculaire recul démocratique que nous venons de vivre ? Ni les ploucs du village ni les pauvres hères des bidonvilles, mais de grands intellectuels bien au fait et des difficultés de l'Afrique et des enjeux du monde moderne. Ces grosses têtes surdiplômées qui ont passé le plus clair de leur temps dans les salons de Paris et de New York savent pourtant que la démocratie, je veux dire l'alternance légale et régulière au pouvoir, n'est pas, compte tenu du passé, un luxe, mais une nécessité vitale pour l'Afrique. Ces messieurs savent que notre continent n'a qu'un seul et unique problème : le pouvoir personnel qui, presque toujours, devient clanique et illimité.
En entrouvrant la lucarne de la démocratie, les conférences nationales des années 1990 avaient compris qu'elles devaient poser un verrou pour nous prémunir des phobies du passé : la limitation du nombre de mandats. Ce verrou vient de sauter. Ceux qui en sont les auteurs par simple ambition personnelle prennent devant leurs concitoyens et devant l'histoire une lourde responsabilité. Ils donnent aux vieux dinosaures un alibi de taille et aux tout nouveaux présidents un très mauvais exemple à suivre.
FRANCE, RACISME AU SEIN DE L'ÉCOLE NATIONALE DE LA MAGISTRATURE
Dans des documents internes à la promo 2019 de l’ENM consultés par Mediapart, des inscriptions racistes telles que « la france aux français » ou « dehors les arabes » ont été rédigées par des étudiants de la dernière promo, qui deviendront magistrats
Mediapart |
David Perrotin |
Publication 22/04/2021
Dans des documents internes à la promo 2019 de l’ENM consultés par Mediapart, des inscriptions racistes telles que « la france aux français » ou « dehors les arabes » ont été rédigées par des étudiants de la dernière promo, qui deviendront magistrats dans quelques semaines. Saisi par la direction de l’école, le parquet de Bordeaux ouvre une enquête.
Cette semaine est cruciale pour les étudiants de l’École nationale de la magistrature, qu’on appelle aussi les « auditeurs » de l’ENM. La fin des études est en effet très proche pour la promo 2019, qui vient de passer son examen final. Les 309 élèves, dont l’établissement est situé à Bordeaux, attendent les résultats censés tomber le 26 avril prochain. Chacun des futurs magistrats saura alors, selon l’addition de ses notes, où il pourra être affecté et dans quelle juridiction. Mais depuis une semaine, cette même promo traverse aussi une crise inédite.
Le 13 avril dernier, les étudiants reçoivent leur note de manière individuelle. Ils savent qu’ils doivent attendre le 26 avril prochain et la délibération finale du jury pour avoir un aperçu du fameux classement qui permettra à chacun de savoir ce qu’il peut espérer comme affectation, la juridiction parisienne n’ayant pas la même valeur que la toulousaine par exemple.
Un étudiant de l’ENM décide alors de créer un classement informel dans un document partagé. Le principe est simple : les étudiants volontaires inscrivent leur note anonymement dans un tableur et peuvent espérer avoir un aperçu approximatif du classement final. La plupart jouent le jeu puisque près de 230 élèves sur les 309 que compte la promo le remplissent. Sauf que quelques heures après sa création, certains auditeurs dérapent.
Les étudiants qui accèdent au document découvrent plusieurs inscriptions problématiques. Des propos potaches, des propos grossiers à caractère sexuel et des propos parfois racistes. « Non mais dehors les arabes », « la france aux français », « votez Le Pen », ou « oh lala encore une racaille », peut-on ainsi lire parmi les multiples inscriptions. Rapidement, certains élèves font des captures d’écran, se préviennent entre eux et s’interrogent sur la nécessité de prévenir ou non la direction.
« Quand j’ai voulu aller voir le tableau le lendemain, tout avait été effacé mais un avertissement avait été ajouté par le créateur du document », témoigne une auditrice auprès de Mediapart. « Rappel : les insultes à caractère raciste sont non seulement un manquement déontologique à vos futures fonctions mais également une infraction pénale », pouvait-on lire dans le nouveau document expurgé de tout propos raciste le 14 avril. Des délégués décident toutefois de remonter l’incident à la direction, photo à l’appui. Jeudi 15 avril, Samuel Lainé, directeur adjoint chargé des recrutements, de la formation initiale et de la recherche de l’ENM, envoie un courriel à l’ensemble de la promo. Il rappelle le serment qui engage tous ses étudiants qui ont juré de se « conduire en tout comme un digne et loyal auditeur de justice ».
« L’appréhension de la période de publication du classement de fin de scolarité et de choix des postes ne saurait en effet autoriser et encore moins excuser des pratiques non seulement contraires au serment que vous avez prêté, à la déontologie qui fonde votre légitimité et la confiance susceptible d’être placée en vous pour l’exercice des missions auxquelles vous aspirez, mais encore réprimées par le code pénal, écrit ainsi Samuel Lainé. J’en appelle donc à votre responsabilité, à votre éthique, pour que ces errements cessent et ne se reproduisent pas. » Et d’ajouter : « J’invite solennellement celles ou ceux qui ont cru pertinent de procéder ainsi à s’interroger sur la vision qui découlerait de l’école et, au-delà, de la magistrature, si les éléments joints à ce message étaient diffusés hors les murs de l’école. »
Selon l'armée, le président tchadien est mort mardi 20 avril des suites de blessures reçues alors qu'il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le Nord. Mais depuis plusieurs heures, une autre thèse moins glorieuse circule
Selon l'armée, le président tchadien, Idriss Déby Itno, est mort mardi 20 avril des suites de blessures reçues alors qu'il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le Nord. Mais depuis plusieurs heures, une autre thèse, moins glorieuse, circule, selon laquelle le dirigeant aurait pu être assassiné.
« Mort au combat, au milieu de ses hommes, face aux troupes rebelles. » Telle est la version, en réalité assez vague, du décès d’Idriss Déby donnée par l’armée tchadienne et repris ce 20 avril par la plupart des médias internationaux dont Marianne. Selon les militaires, l’ancien président, tout juste réélu, n’aurait pas survécu à des blessures contractées dans le nord de la province du Kanem, en affrontant les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact).
A en croire l’hebdomadaire Jeune Afrique, Déby aurait été touché dans l’après-midi du dimanche 18 avril, en présence de son fils, avant de succomber dans la soirée. Si nos confrères de RFI contestent la présence ce jour-là de Mahamat Idriss Déby, devenu depuis le nouveau président de la République et le patron du Conseil militaire de transition, ils retiennent tout de même pour la plus crédible l’hypothèse d’une « mort au combat, ou en tous les cas sur un terrain d’opération. » Avant de conclure très prudemment : « Évidemment d'autres rumeurs circulent depuis ce mardi, mais aucune source ni aucune prise de parole n'est encore venue les étayer. »
Une réunion avec des émissaires du Fact
Ces rumeurs, un journaliste de RFI, Alain Fokka, les a pourtant ouvertement évoquées hier soir lors du journal Afrique de France 24. Selon lui, Idriss Déby aurait été assassiné et non mortellement blessé lors d’affrontements en bonne et due forme. Sans valider la thèse, Wassim Nasr, spécialiste des mouvements djihadistes, a pareillement apporté des éléments susceptibles de donner quelque crédit à cette version moins glorieuse de la mort de l’ancien président.
Reportage dans ce village dit de reclassement social créé sous la colonisation pour écarter les lépreux de la société sénégalaise. Un statut discriminatoire que les habitants souhaitent voir disparaître
Touba Peycouck se trouve à 80 kilomètres de Dakar. Ce village de "reclassement social" a été créé pour mettre à l'écart les Sénégalais atteints par la lèpre. Après des années de lutte, le président Macky Sall a demandé l'abrogation de cette loi.
Reportage.
LES PRÉVENUS ENVOYÉS EN PRISON
Les personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur l’entrée de médicaments non autorisés vont passer leur première nuit à la prison du Cap manuel aujourd’hui
Les personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur l’entrée de médicaments non autorisés dans le pays ont été envoyées en prison. Elles vont passer leur première nuit à la prison du Cap manuel aujourd’hui.
Le juge d'instruction du 8e cabinet, Mamadou Seck, leur a signifié les charges retenues contre eux, en se fondant sur le réquisitoire du parquet. «Il leur a dit que, pour le moment, il va les placer sous mandat de dépôt à la prison du Cap manuel, en attendant qu’il les entende dans le fond», a indiqué Me Abou Alassane Diallo, membre du pool d’avocats.
«Nous précisions qu’il n’y a pas le chef de faux médicaments dans le réquisitoire du procureur. Il s’agit de blanchiment de capitaux, mise en danger de la vie d’autrui, exercice illégale d'une profession réglementée, association de malfaiteurs, et trafic illicite de médicaments», indique la robe noire
VERS UNE STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT DU NUMÉRIQUE DANS LES OFFRES DE FORMATION
La Chargée du numérique au MFPT, Maimouna Diakhaté a expliqué l'idée d’aligner l’offre de formation sur les besoins de l’économie numérique, de développer une démarche collaborative à tous les niveaux et de promouvoir l’inclusion numérique
Dakar, 22 avr (APS) – Le ministère de la Formation professionnelle et technique compte mettre en oeuvre une stratégie de développement du numérique dans 30 nouvelles offres de formation essentiellement alignées sur le numérique et le digital.
’’La formation professionnelle et technique va changer par l’utilisation du numérique avec comme objectif visé de renforcer l’offre et rendre opérationnelles les compétences requises pour impulser la créativité et les innovations chez les jeunes’’, a expliqué la Chargée du numérique au ministère de la formation professionnelle et technique, Maimouna Diakhaté.
Pour les axes de ce programme, a-t-elle expliqué, ’’l’idée pour le département de la FPT est d’aligner l’offre de formation sur les besoins de l’économie numérique, de développer une démarche collaborative à tous les niveaux et de promouvoir l’inclusion numérique d’utiliser le numérique pour améliorer la formation’’.
Ainsi, il s’agira d’ici quatre ans de développer 30 nouveaux programmes de formation liés aux métiers du numérique et implantés dans la formation professionnelle initiale ainsi que dans la formation continue, a-t –elle dit en prenant part jeudi à une conférence en ligne marquant la célébration de la Journée internationale des femmes dans les TICS (JIFTIC).
Sur ces programmes, une douzaine ont été déjà développées, selon Mme Diakhaté citant le Brevet technique en domoticien, développeur d’application mobile, marketing et communication digitale, infographie multimédia, cyber sécurité, producteur audiovisuel, webmaster et réseaux sociaux en câbleur informatique entre autres.
Pour la mise en œuvre de cette stratégie, des projets ont été proposés comme la mise en place d’une cellule de veille numérique afin d’anticiper sur les besoins en compétences en plus du volet recherche, a-t-elle souligné dans sa communication.
Il sera aussi créé dans cette optique, a t –elle ajouté, un baccalauréat en sciences numériques et informatiques en même temps qu’un CAP, BEP, BT et BTS dans le domaine du numérique.
L’objectif est de promouvoir l’utilisation des outils du numérique comme supports pédagogiques dans les établissements de formation professionnelle et technique, selon Maimouna Diakhaté.
Pour réussir la mise en œuvre de la stratégie, le ministère compte renforcer la capacité des formateurs en numérique éducatif mais également construire un centre d’un centre de référence dédiés aux métiers du numérique.
Un centre déjà en cours de construction à Diamniadio avec en son sein une unité d’innovation pédagogique mutualisée, a précisé la chargée du développement du numérique.
Elle a appelé les étudiantes et élèves qui ont pris part à la conférence en ligne à s’orienter vers les métiers du numérique qui offrent des opportunités de développement rapide de projets d’entreprenariat.
Le ministère a prévu d’outiller tous les centres de formation avec l’installation de salles multimédia et de matériels numériques, a-t-elle avancé
’’Utilisez déjà les moyens du bord, votre smartphone qui est configuré comme un ordinateur concevoir des projets d’entreprises’’, a-t-elle dit aux participantes de la conférence en ligne membres des clubs Synergie Education au numérique et médias (SENUM) installées dans les lycées et collèges.
Dans son intervention à la fin de la session, le Secrétaire général du ministère l’Economie numérique et des télécommunications Moussa Yoro Diallo a encouragé les participantes à ’’s’investir dans le numérique pour bénéficier des nombreuses opportunités et participer ainsi à la diversification de l’économie et la création d’emplois pour un développement durable’’.
Instituée depuis 2015 par l’Union internationale des télécommunications, la JIFTIC célébrée chaque 22 avril a pour objectif principal d’encourager la formation, l’innovation technologique et l’entreprenariat numérique afin d’augmenter la création d’emplois pour les jeunes et les femmes dans le secteur des TIC.
Par Kawaldip SEHMI,
L’URGENCE DE FONDER L’AGENCE AFRICAINE DU MEDICAMENT
Dès que de nouveaux médicaments ou vaccins sont jugés sûrs ; nous pouvons alors en entendre parler, mais malheureusement des mois, voire des années peuvent passer avant qu’ils n’atteignent certains pays.
Dès que de nouveaux médicaments ou vaccins sont jugés sûrs ; nous pouvons alors en entendre parler, mais malheureusement des mois, voire des années peuvent passer avant qu’ils n’atteignent certains pays. Nous entendons souvent les patients demander pourquoi il n’y a pas plus d’essais cliniques en Afrique. Ceux-ci sont également victimes de médicaments contrefaits et de moindre qualité, une «industrie» de 30 milliards de dollars en Afrique, responsable d’un trop grand nombre de morts, souvent les plus jeunes, et de manière prématurée. Pour couronner le tout, les hommes politiques et les entreprises demandent souvent que davantage de médicaments ou de vaccins soient fabriqués localement.
Une partie de la solution est pourtant juste devant nous – et il suffirait que des gouvernements comme le Botswana, Djibouti, la République Démocratique du Congo, le Gabon, le Nigeria, le Sénégal ou la Zambie rejoignent les huit pays qui ont déjà ratifié l’Agence Africaine du Médicament. Zimbabwe est le dernier pays à signer pour la ratification du traité – et d’autres doivent suivre l’exemple. Cet organisme panafricain, qui a déjà deux ans de préparation derrière lui, doit être mis en place rapidement afin que les 1,35 milliard d’habitants du continent puissent disposer d’un organe capable de rationaliser le système d’approbation des médicaments et des vaccins. Il contribuerait également à contrôler le commerce de faux médicaments en vente libre ou à l’arrière des magasins. L’Agence faciliterait les essais cliniques panafricains. Et elle pourrait, comme l’Agence du Médicament en Europe, encourager la création de clusters d’activités de l’industrie pharmaceutique, tant locaux qu’étrangers, sur tout le continent.
L’Afrique importe jusqu’à entre 80 et 90% de ses médicaments, contre 5 % en Chine et 20 % en Inde. Elle a clairement besoin d’une plus grande autonomie en termes d’approvisionnement de médicaments à tous les citoyens africains, comme l’a souligné la pandémie.
Alors si la solution est là, qu’est-ce qui retarde les choses ? Voilà ce que plus des 40 des plus grandes organisations représentant les patients, les partenariats de développement de produits et le secteur privé de la santé ont demandé aux décideurs de l’Union africaine. Cet appel a été suivi par une session spéciale lors de la conférence Africaine africaine sur la Santé.
La pandémie a gravement perturbé la vie sur le continent et ailleurs. Le Covid-19 est devenu le point de mire des gouvernements et des autorités de santé publique. Et, bien sûr, tous les pays ne peuvent pas signer ou ratifier un traité de cette envergure par décret présidentiel ou ministériel. Les sessions parlementaires qui sont nécessaires à cet effet ont souvent été reportées ou annulées.
Néanmoins, l’Ua dans son ensemble doit envoyer un signal : l’Agence Africaine du Médicament doit devenir opérationnelle. Elle a l’occasion unique de devenir l’un des systèmes de réglementation les plus efficaces et les plus modernes au monde. Comme l’a dit le Dr Margaret Agama-Anyetei, responsable de la santé, de la nutrition et de la population à la Commission de l’Union africaine, la pandémie du Covid-19 souligne la nécessité pour l’Agence, qui travaillerait en étroite collaboration avec les Centres africains de contrôle des maladies, de diriger la réponse du continent face à la pandémie : ««Une fois qu’un vaccin aura été développé ou que des traitements efficaces auront été trouvés, l’Agence, si elle est créée dans les années à venir, pourrait mener des discussions avec la communauté mondiale sur l’accès à des médicaments et vaccins de qualité«.»
En mai 2003, l’Assemblée mondiale de la santé a approuvé la convention-cadre de l’Oms pour la lutte antitabac, qui avait été ratifiée par 194 pays au moment de son entrée en vigueur, seulement 21 mois plus tard, en février 2005. ««Elle est devenue depuis l’un des traités les plus rapidement et les plus largement adoptés de l’histoire des Nations unies… un jalon pour la promotion de la santé publique qui a apporté de nouvelles dimensions juridiques à la coopération internationale en matière de santé«, », déclare l’Onu.
Nous devons maintenant faire preuve d’autant d’ambition. La ratification est vitale, et pas seulement à cause de la pandémie de du Covid-19. Il existe d’autres raisons impérieuses, notamment la confiance que l’Agence Africaine du Médicament contribuera à restaurer dans les systèmes de santé du continent.
Kawaldip SEHMI,
Pdg, International Alliance of Patients Organisations
PROBLÉMATIQUE DE L’EMPLOI, IMPLIQUER LE HCDS DANS LA RECHERCHE DE SOLUTIONS
La XXIe assemblée plénière du Haut Conseil du dialogue social (HCDS) avait été proactive et visionnaire en abordant toute la problématique de l’emploi dans notre pays
La question de l’emploi ne peut être réglée si, en amont, celle de l’employabilité n’est pas résolue. Or, 46 % des demandeurs d’emplois dans notre pays n’ont aucune formation. Dès lors, il devient difficile de les sortir du chômage. La phrase lâchée par Aliou Sall, lors de l’assemblée générale de l’Association des maires du Sénégal dont il est le président, est très édifiante à cet égard : « Je ne crois pas en la réussite d’un projet financé pour des jeunes qui n’ont jamais travaillé, ni entrepris. » Le financement doit être précédé par la formation. Ce qui revient à dire que l’Etat, avec ses structures de financement éparses, met la charrue avant les bœufs. Aujourd’hui, le résultat au bout de 9 ans de pouvoir est très mitigé même si des chiffres sont balancés pour certifier que la promesse des 500 000 emplois promis par Macky au début de son magistère a été tenue. Les émeutes violentes du mois de mars ont dessillé les yeux du Président sur l’échec de sa politique d’emplois tant chantée par son entourage.
Articuler curricula-formation-emploi
L’inadéquation entre le système d’éducation et les besoins du marché du travail est le talon d’Achille des politiques économiques des différents régimes qui se sont succédé. C’est pourquoi, aujourd’hui, conformément au binôme formation-emploi, il urge de repenser ce système éducatif qui forme plus d’élèves et d’étudiants littéraires que d’apprenants fréquentant les sciences et les filières professionnalisantes. La création des ISEP (Instituts supérieurs d’enseignement professionnel) pour la mise en adéquation du binôme formation-emploi est importante mais il ne faut pas que ces structures soient le réceptacle du rebut des étudiants non orientés ou du déchet des bacheliers sans mentions et sans place dans les universités. De telles structures qui assurent une formation professionnalisante doivent recevoir aussi bien les élèves d’un niveau moyen que le gratin de nos lycées surtout scientifiques ou techniques. Aujourd’hui, le lycée scientifique d’excellence de Diourbel et les lycées techniques tels que Delafosse et Limamoulaye doivent être les principaux pourvoyeurs d’étudiants des Isep au lieu de laisser tous leurs bacheliers aller à l’étranger où peu d’entre eux, au terme de leurs études, reviendront au bercail. D’où la nécessité d’articuler les besoins en emploi, les curricula de l’enseignement secondaire et la formation reçue au niveau des Isep. Avec une bonne planification, au bout d’un certain temps, les Isep pourraient réduire le nombre de ces demandeurs d’emploi sans qualification et sans adéquation avec les besoins d’emploi du marché.
SOLUTIONS A L’EMPLOI LE HCDS PROACTIF
D’ailleurs, la XXIe assemblée plénière du Haut Conseil du dialogue social (HCDS) avait été proactive et visionnaire en abordant toute la problématique de l’emploi dans notre pays. Cette assemblée plénière, ayant regroupé plusieurs structures de financement et des partenaires du secteur privé, avait porté sur le thème « promouvoir l’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes au Sénégal».
Tenue sous la présidence de Mme Innocence Ntap Ndiaye en décembre 2020, elle s’est déroulée dans un contexte où la promotion de l’emploi des jeunes est un défi planétaire qui préoccupe au plus haut niveau tous les acteurs politiques, économiques et sociaux. Ce eu égard à l’importance de l’impact qu’elle peut avoir sur les populations et le développement de notre pays.
Pour résoudre le problème de l’emploi, le président de la République a demandé à tous les citoyens de lui faire parvenir inclusivement, selon un système bien organisé, toutes propositions allant dans le sens de contribuer à trouver des solutions à la fameuse problématique de l’emploi. Une telle attitude du Président est déjà édictée dans les recommandations N°5&6 du rapport 2020 de l’assemblée générale de la structure dirigée par Innocence Ntab Ndiaye. Il s’agit d’abord d’« impliquer les partenaires sociaux dans la gouvernance des dispositifs de promotion de l’employabilité et de l’entrepreneuriat des jeunes y compris dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention Etat-Employeurs privés ».
Une telle recommandation rejoint l’esprit du Pôle Emploi qui associe le public et le privé. Ensuite, il faut « recueillir les appréciations des jeunes en les associant à la réflexion autour de modalités d’élaboration et de mise en œuvre des initiatives de promotion de l’employabilité et de l’entrepreneuriat des jeunes dans une approche reposant sur l’identification préalable des potentialités territoriales et des opportunités au niveau des différents secteurs et chaînes de valeurs ».
Enfin la recommandation 8 met le focus sur « l’adaptation des offres de formation professionnelle aux besoins du marché du travail ». Ce qui est aussi en nette adéquation avec l’orientation des Isep. Au bout du conclave qui a duré trois jours, l’assemblée générale du HCDS, qui avait inclus dans ses travaux 40 jeunes leaders syndicaux, avait décidé de faire de leurs travaux un plaidoyer pour un bon suivi de la mise en œuvre des principales recommandations qui recoupent les préoccupations majeures de la jeunesse sénégalaise. Et c’est du 1er au 2 avril dernier qu’un atelier était prévu à Dakar afin de partager les conclusions et recommandations adoptées à l’issue de cette assemblée plénière. L’objectif général de cet atelier prévu était d’« élaborer une stratégie de plaidoyer en direction des pouvoirs publics, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers pour un accompagnement nécessaire dans la résolution de cette crise de l’emploi des jeunes dans un contexte de pandémie du virus de la COVID-19 ».
Malheureusement, ce sont les émeutes de mars qui ont compromis l’organisation de cet atelier qui, en réalité, ne diffère pas dans le fond du Conseil sur l’emploi que le président Macky Sall a convoqué ce jeudi 22 avril 2021. Il est à déplorer qu’il y ait des institutions telles le HCDS qui travaillent incessamment à trouver des solutions à la problématique de l’emploi sans rencontrer une oreille attentive de la part de la part du chef de l’Etat…