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1 juillet 2025
ARMEMENT À L’UCAD : LES ÉTUDIANTS INDEXENT LES POLITICIENS
Des personnes entrent et sortent, masques bien en évidence. Un protocole sécuritaire renforcé. Ici, les scooters et les voitures sont fouillés, les taxis eux, ne terminent pas leur course car il ne leur est pas permis de franchir les portes.
Des personnes entrent et sortent, masques bien en évidence. Un protocole sécuritaire renforcé. Ici, les scooters et les voitures sont fouillés, les taxis eux, ne terminent pas leur course car il ne leur est pas permis de franchir les portes. Carte d’étudiant ou pièce d’identité, c’est ce que ces vigiles placés au niveau des différentes portes répètent à toutes ces personnes désirant entrer.
Dans toute cette ambiance, un protocole sanitaire est de rigueur pour ne pas négliger les mesures barrières. Nous sommes à l’Université Cheikh Anta Diop, précisément à l’entrée du campus social. Des blessés à l’arme blanche notés ces derniers temps au sein de l’université, sont à l’origine de la perquisition faite, le dimanche 21 février 2021 par la sécurité du Coud dans les chambres des pavillons où un important nombre d’armes blanches a été retrouvé.
Cela explique tout ce rituel noté à l’entrée du campus social. La détention d’armes blanches par les étudiants n’est pas une nouveauté mais cette perquisition rend la situation encore plus complexe. "Zéro arme blanche au sein du Coud", c’est le slogan lancé par le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar.Sadio Ndiaye est le chef de la sécurité du Coud.
Trouvé dans son bureau installé non loin de la direction et des pavillons, le sieur Ndiaye arbore une allure fière quant à l’opération menée par ses hommes. Habillé d’une chemise à carreaux de couleurs jaunes et blanches assorti d’un jean, il explique le procédé.
"Le directeur du Coud Maguette Sène a décidé de mettre fin aux violences notées à l’université c’est pour cela qu’il m’a donné l’ordre de procéder à une fouille dans chaque chambre afin de récupérer toutes armes qu’on verra. Ça s’est passé le dimanche matin, d’ailleurs, c’est moi qui les ai réveillés. J’étais accompagné de 75 éléments avec lesquels j’ai examiné toutes les chambres. Il y a eu des difficultés parce que les étudiants ne voulaient pas se laisser faire mais nous y sommes arrivés".
« NOUS NE SOMMES PAS EN SÉCURITÉ À L’UNIVERSITÉ »
Cette situation interpelle plus d’un surtout les étudiants qui ont fustigé ces comportements qu’ils jugent indignes de la part d’intellectuels devant inciter la jeunesse à plus de bon sens et de civisme.En route pour se trouver de quoi petit-déjeuner, habillée d’un pull noir, Adja Binta, étudiante logeant à l’université est scandalisée par l’attitude de ses camarades. "Cette situation ne nous enchante guère car ce n’est pas bien. Nous nous réveillons un bon jour et on nous fait savoir qu’il y a des blessés. Cela montre que nous ne sommes pas en sécurité au sein de l’université". Mor Wilane lui, étudiant à la Faseg, indique, "en tant qu’étudiant, nous devons donner le bon exemple et éviter de porter des armes. Nous ne devrions même pas détenir ces armes jusqu’à ce qu’on soit perquisitionné".
Dans un Lacoste gris accompagné d’une veste en cuir marron assorti à un jean, Salobé Gningue discute avec deux étudiants. Inscrit en licence 3 à la Faseg, syndicaliste aussi, il soutient que cette situation est "déplorable car l’université est réputée être un lieu de savoir, un lieu où on est censé acquérir de la connaissance, donc apprendre au grand public qu’il y a des armes blanches qui y sont stockées, c’est déplorable. Mais, c’est une nouvelle qui ne nous surprend pas car la violence se sent au sein de l’espace universitaire". D’ailleurs, deux de ses camarades ont refusé de s’exprimer, de peur d’être lacérés ou battus.
LA FAUTE, AUX POLITICIENS
Si cette situation prend autant d’ampleur, c’est de la faute des politiques et syndicalistes. C’est en tout cas l’avis des étudiants rencontrés. Étudiant à la faculté des lettres et sciences juridiques, Thierno Abdoul Aziz Sy affirme ne pas être au courant de la perquisition. Toutefois, il rejette la faute aux étudiants qui font de la politique. "Tout ceci tourne autour de la politique et c’est bien visible. J’en sais beaucoup et j’en connais assez mais, je ne veux pas entrer dans les détails. Il faut qu’on cesse de promouvoir la politique ici parce que c’est un temple du savoir".
Pour Salobé Gningue, les seuls responsables sont les syndicalistes. "La plupart du temps, ce sont les syndicalistes qui détiennent ces armes blanches. Je suis moi-même syndicaliste mais je n’œuvre pas dans cela. La cause n’est rien d’autre que le manque d’arguments car quand on est syndicaliste, on doit faire usage de la force de l’argument et non l’argument de la force. Mais, quand on est dépourvu de savoir et qu’on veut régner, on a tendance à faire usage de la force et c’est ce qui pousse certains à se servir de ces armes blanches".
Cet événement a engendré une surveillance très stricte au sein de l’université. Cette sécurité renforcée a permis de retrouver des armes blanches au niveau de certains scooters. Cette situation sera désormais un rituel auquel devront se soumettre tous ceux qui empruntent ces voies menant au campus social.
NOUVELLE ARRESTATION DE ASSANE DIOUF PAR LA DIC
Nouvelle arrestation de Assane Diouf. L’activiste a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) à peine un mois après son élargissement de prison.
Nouvelle arrestation de Assane Diouf. L’activiste a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) à peine un mois après son élargissement de prison. C’est son avocat Me Khoureychi Ba qui donne l’information sur sa page Facebook. « Ça y est ! Ils l’ont fait ! Sa chambre défoncée, molesté sans ménagement, Assane est embarqué.
Direction la DIC », écrit-il. Une première alerte a été lancée sur sa page. « Les éléments du Commissaire BÂ font le pied de grue devant le domicile de l’activiste qui refuse de les suivre et exige une convocation. » Quelques minutes plus tard, l’avocat a annoncé son arrestation sans avancer les raisons de cette nouvelle interpellation.
Assane Diouf a été élargi de prison le 28 janvier 2021. Il a passé 8 mois en prison pour outrage à agents dans l’exercice de ses fonctions. Et a été relaxé pour les chefs de rébellion et d’appel à un attroupement armé non suivi d’effet.
LE SORT DE SONKO ENTRE LES MAINS DE LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE
Accusé de viol, le leader de Pastef ne sera finalement pas auditionné par l’Assemblée. Le député ne s’est pas présenté devant la commission chargée d’examiner la levée de son immunité
Aurait-il pu dire quoi que ce soit pour enrayer la machine parlementaire ? Accusé de viol par l’employée d’un salon de massage dakarois, Ousmane Sonko a décidé de ne pas témoigner face à ses collègues députés mandatés pour examiner la procédure de levée de son immunité. La personne qu’il avait désignée pour le représenter, la libérale Aïda Mbodj, n’aura pas non plus été entendue.
Selon plusieurs députés membres de la commission créée à cet effet, Ousmane Sonko « n’a pas voulu répondre » à leurs questions. « Ils ont constaté son absence et vont délibérer, faire leur rapport et le présenter à la plénière », détaille un élu de la majorité. Les parlementaires auront donc pour seule base de travail le dossier qui leur a été transmis par la justice, constitué des procès-verbaux d’auditions des gendarmes et de la lettre envoyée par le juge d’instruction pour saisir l’Assemblée nationale.
Une Assemblée « inféodée »
De son côté, l’opposition dénonce des « vices de procédure » dans la composition et dans le travail de cette commission. Des irrégularités suffisamment importantes pour que deux de ses députés décident de démissionner : Moustapha Guirassy, membre du groupe Liberté et démocratie, et Cheikh Bamba Dièye, député non-inscrit.
« Nous ne pouvons accepter d’être complices de la mise à mort d’un député légalement et légitimement élu », déclarent-ils dans une lettre transmise au président de la commission, Pape Birame Touré, membre de l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel).
Dans ce courrier, ils critiquent une Assemblée « inféodée » à l’exécutif et dont la conduite serait « dictée par le parquet ». Ils reprochent à Pape Birame Touré d’avoir « refusé à la commission de jouer son rôle de juge d’instruction du Parlement ». « La démarche unilatérale et la précipitation avec laquelle la commission veut statuer ne sont porteuses d’aucune garantie de respect de la présomption d’innocence », ajoutent-ils.
INSTALLATION DU COMITÉ DE SUIVI ET DE CONTRÔLE DES OPÉRATIONS DE VACCINATION
Le Comité composé d’une trentaine de membres est chargé de ’’veiller au respect des procédures mises en place dans le cadre de la stratégie nationale de vaccination mais aussi de veiller au respect de la planification des activités de mise en œuvre
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a procédé lundi à l’installation officielle du Comité national de suivi et de contrôle des opérations de vaccination contre la Covid-19 (Cscov-c19) chargé notamment de la mise en œuvre de la stratégie nationale de vaccination, a constaté l’APS.
"C’est un comité multidisciplinaire composé d’éminentes personnalités sur lesquelles je compte pour la réussite de la mise en œuvre de notre stratégie de vaccination", a dit Abdoulaye Diouf Sarr lors d’une cérémonie restreinte tenue au siège du ministère.
Le Comité composé d’une trentaine de membres est chargé de ’’veiller au respect des procédures mises en place dans le cadre de la stratégie nationale de vaccination mais aussi de veiller au respect de la planification des activités de mise en œuvre, a précisé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
"Je lance un appel à tous les sénégalais de se faire vacciner. C’est un moyen sûr pour réduire durablement le risque de maladies graves et de décès, tout en offrant aux populations l’opportunité nouvelle de vaquer sereinement à leurs occupations sans risque", a ajouté Diouf Sarr.
Conformément aux orientations du Chef de l’Etat, les opérations seront menées dans la transparence et la célérité requises, a-t-il assuré.
"L’évolution actuelle de la maladie fait que la vaccination est la meilleure arme dont nous disposons pour la vaincre. Plus que jamais, l’opportunité s’offre à nous pour réduire la morbidité et la mortalité liées à la COVID 19", a-t-il relevé.
C’est pourquoi, a-t-il souligné à côté des comités techniques qui sont en train de faire "un travail remarquable", le ministère a tenu à mettre en place un Comité de Suivi et de Contrôle des Opérations de Vaccination contre la Covid-19 avec l’ensemble des composantes de la population.
Dès le 12 janvier 2021, le Sénégal a mis en place une stratégie nationale de vaccination contre la covid-19.
Cette stratégie vise la réduction de la morbidité des cas graves et décès liés à la COVID-19 ainsi que la diminution de la transmission de la maladie. Elle met l’accent sur les cibles prioritaires que sont les personnels de santé de première ligne, les personnes vivant avec des comorbidités et les populations âgées de 60 ans.
Créé par arrêté n°02549 du 19 février 2021, le Comité a été installée en prélude au lancement des opérations de vaccination contre la covid-19 prévu ce mardi.
Le Chef de l’Etat a réceptionné mercredi à l’Aéroport Blaise Diagne de Diass les premières 200 000 doses de vaccin contre la Covid-19 de la firme pharmaceutique chinoise Sinopharm.
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
LES PUZZLES DU TROISIÈME MANDAT SONT EN PLACE
EXCLUSIF SENEPLUS - Nouvelle publication de ce texte qui prédisait au lendemain du remaniement de novembre dernier, la mise à mort politique de Sonko par le régime Sall dans sa quête d'un nouveau bail à la tête du pays
Nouvelle publication de ce texte de notre éditorialiste Demba Ndiaye, qui fait son retour sur SenePlus après une longue absence. L’auteur y prédisait le 2 novembre dernier dans la foulée du remaniement ministériel, la liquidation politique d’Ousmane Sonko, une des dernières forces susceptibles d’entraver le chemin de Macky Sall vers un nouveau bail à la tête du pays.
Tout ça pour ça ! Après avoir pris le pays en otage pendant quatre longues et pénibles journées, mis à la torture les rentiers politiques et autres candidats à la très gabegique table présidentielle, Son Altesse Royale a fini par publier la liste de sa taskforce de prédateurs qui l’accompagneront dans la mise en place de son projet infect de troisième mandat.
À y regarder de près, il apparaît clairement que cette armée pléthorique n’a pas pour vocation de conduire les politiques de Sa Majesté en mode « fast track », mais bien une laborieuse alchimie qui n’a qu’une seule mission : réussir la future et inévitable campagne du 3e mandat.
L’arrivée d'Idrissa Seck au très futile et dépensier CESE qu’il vomissait hier, résout l’équation de qui est, serait, devrait être le chef de l’opposition. Le PDS qui a plus de députés à l’Assemblée nationale ou Idrissa Seck de Rewmi arrivé deuxième à la dernière présidentielle ? Les rumeurs savamment distillées pendant des mois et son budget annoncé d’un milliard servaient de test pour voir la réaction de la classe politique, notamment du PDS. Qu’à cela ne tienne : on donne au numéro 2 « électoral » ce qu’il aime le plus et qui le ferrera encore davantage : une station pardi ! L’ancien Premier ministre, à défaut d’une station utile, se fera oublier dans la station la plus inutile de toutes les institutions. Ah oui, il y a l’autre machin des territoires et pâturages ...
Exit Mimi encore une fois ! Comme si Son Altesse Royale avait en horreur d’avoir dans sa cour, des femmes fortes, de fortes têtes bien remplies. Il leur préfère des dames de compagnie qui servent Sa Majesté comme des femmes de ménage et qui au passage se servent des caisses destinées en principe à mettre en place des politiques utiles.
Mimi la grande-gueule n’est pas fiable aux yeux de Son Altesse. Mimi avait son utilité dans la courte marche vers la prise du pouvoir de Sa Majesté : celle d’une guerrière qu’on envoie en première ligne (comme les forces spéciales) hacher des adversaires politiques externes et internes. Sa formation politique et sa rationalité en faisait un soldat utile, mais pas un sujet obéissant. Surtout quand elle commet de temps à autre des crimes de lèse-majesté : laisser penser, laisser entrevoir que, ben oui, ton trône, s’y assoir est bien dans mes projets futurs au cas où tu commettrais le crime de briguer un 3e meurtre, pardon, un 3e mandat. Et enfin, l’autre « faute » de Mimi (une erreur tactique), c’est de vouloir défenestrer la maire de Kaolack, Mme Sarr et mettre au pas la pléthore de petits sergents qu’y pullulent et rêvent d’avancement.
Mimi, tu devras désormais « assumer ton destin » politique si tu crois en avoir, comme la grande dame de la politique que les gens pensent que tu es ou alors, subir une deuxième humiliation d’« envoyée spéciale inutile ». Ou pire encore, ministre d’État auprès de Sa Majesté. Une prison dorée, mais qui a une fonction : garder au purgatoire tous ces potentiels lorgneurs du fauteuil royal.
Quid des fugitifs transfuges du PDS, Oumar Sarr et sa vieille bande de vieux soldats libéraux qui ont quitté la maison (papale) du père adoptif parce que comme tout père, le sang du fiston est plus important et sûr que celui des adoptés. Avec ces vieux baroudeurs politiques et quasi en déclin, Son Altesse poursuit son objectif de destruction, à défaut de « réduire à sa plus simple expression » de l’opposition et, sa frange la plus vieille et aussi dangereuse : ce qui reste des troupes du vieux pape.
Il y a là une triple visée ... « Mackyavélique » : tuer le père (le pape) et son armée en si longue hibernation ; maintenir au loin l’héritier, là-bas, dans sa « Abou Graib » qatarienne, en agitant la menace de retourner à Rebeus où semble-t-il, il avait failli y perdre la boule, au cas où il ne passerait pas auparavant par la case remboursement...
En requinquant par des piqures de vitamines la bande à Oumar Sarr, Sa Majesté, se prépare une milice supplémentaire composée de vieux (anciens combattants) soldats blanchis sous le harnais dans la perspective des futures campagnes qui réclameront tous les bras disponibles, même ceux vieillis, et qui auront de la peine à tenir droit leurs vieux fusils. Aucun renfort n’est et ne sera de trop face au dernier soldat rebelle de la scène politique : le sergent Sonko, ce satané empêcheur de gouverner en paix.
Car, que l’on ne s’y trompe pas : désormais, Sa Majesté n’a qu’un objectif dans sa vie et sa marche vers le 3e mandat : isoler, museler et probablement « tuer » le soldat Sonko, le Zapata de la scène politique nationale. On musèle le numéro deux de la dernière présidentielle, en lui donnant des milliards pour continuer son sommeil (qu’il arrête d’insulter notre intelligence en disant venir participer à la sauvegarde du pays. Mon œil !) ; on récupère de vieux soldats en déclin du vieux pape et enfin, on s’attelle à la bataille vitale, au dernier « mortal kombat » : la mise à mort du 3e qui devient désormais et de facto le numéro 1... de l’opposition.
Enfin, l’éjection de certains caciques de l’APR et leur mise en « résidence surveillée », des compagnons de route que des rumeurs distillées insidieusement à longueur de mois qu’ils rêvaient en se rasant et en faisant leurs ablutions, du fauteuil de Sa Majesté. Amadou Ba, l’ex-argentier de l’État a beaucoup de défauts, mais un en particulier : l’indécision comme ligne de vie. Y aller, ne pas y aller, c’est ça la question.
Makhtar Cissé, l’homme de l’ombre et à l’ombre de Sa Seigneurie, a eu des rêves d’émancipation, en paraphant des contrats très peu catholiques. Et puis, cette folle idée de laisser filer des infos qui vous mettent dans le starting-block pour la succession. Crime de lèse..Altesse !
Quelqu’un a-t-il une explication rationnelle de la défenestration du désormais ex-premier flic du pays et du « transporteur » Youm, avocat à ses heures perdues ? Ce qui sera le cas maintenant : du temps il en aura ; mis il serait étonnant qu’il renfile sa robe qui ne doit plus être noire au fond de la malle où elle dort depuis si longtemps.
Alors oui, tout ça pour ça ?
Et si on passait enfin aux choses sérieuses, les vrais problèmes du pays et surtout du peuple : comme de mettre un terme enfin aux prédations foncières, aux rapines et rapts de nos Oryx (au fait, que deviennent-ils ?), au saccage de l’environnement ; la remise sur les rails de l’école , mais surtout, soigner enfin nos structures de santé dont le Covid-19 a permis d’étaler les faiblesses, mais aussi, mettre en lumière les sommités médicales que nous avons et qui doivent être davantage valorisées, etc.
L’ETAT VEUT FAIRE VACCINER CEUX QUI LE DÉSIRENT D'ICI L'ANNÉE PROCHAINE
La "phase d’urgence" du plan de vaccination concernant dans un premier temps les professionnels de la santé, les personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec des comorbidités, va démarrer mardi
L’Etat va faire vacciner contre le Covid-19 tous ceux qui le désirent, d’ici à l’année prochaine, a assuré le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr.
"Il faut noter que l’objectif du plan stratégique de vaccination est de vacciner tous les Sénégalais qui le désirent avant 2022", a-t-il dit dans une interview publiée lundi par le quotidien Le Soleil.
La "phase d’urgence" du plan de vaccination va démarrer mardi, a-t-il annoncé, précisant qu’elle ne concerne que les professionnels de la santé, les personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec des comorbidités.
Le Sénégal a réceptionné mercredi 200.000 doses de vaccins fournies par la société chinoise Sinopharm. La Pharmacie nationale d’approvisionnement a entamé samedi la distribution des vaccins dans les 14 régions du pays.
Les médecins-chefs de région et les gouverneurs sont chargés d’identifier les personnes qui doivent bénéficier des premiers vaccins, a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr.
Selon lui, le Sénégal recevra 1,3 million de doses de vaccins homologués par le mécanisme COVAX. Ce dernier est une initiative mondiale consistant à collaborer avec les fabricants de vaccins pour garantir aux pays du monde entier un accès équitable à des vaccins sûrs et efficaces.
"En plus, nous sommes en négociation avec les Russes pour disposer du vaccin Spoutnik V", a poursuivi M. Sarr, rappelant que le Sénégal négocie avec plusieurs fabricants de vaccins contre le Covid-19.
HOMMAGE À COUMBA GAWLO
Invitée ce samedi de l’émission «Invité d’honneur» sur la Télévision futurs médias, l'artiste est revenue sur les conditions dans lesquelles ses cordes vocales avaient été touchées
Il y a quelques jours, à la grande surprise de ses fans, Coumba Gawlo Seck annonçait son retrait momentané de la scène musicale. En cause, des problèmes de santé affectant ses cordes vocales. La diva expliquait alors que ces problèmes étaient la conséquence d’une trop longue opération chirurgicale.
Invitée ce samedi de l’émission «Invité d’honneur» sur la Télévision futurs médias, Coumba Gawlo Seck est revenue sur les conditions dans lesquelles ses cordes vocales avaient été touchées. «C’est après mon intervention que j’ai remarqué, vers le mois de septembre, que ma voix changeait. Comme j’étais malade depuis août, je n’avais pas fait mes vocalises. J’ai remarqué que ça n’allait pas. Ça allait de mal en pis. J’avais même des problèmes pour parler. Je suis allée voir un Orl qui m’a expliqué qu’une de mes cordes vocales avait bougé. Mais c’est quand j’ai appelé mon médecin en France qu’il m’a dit que c’étaient les 5h d’intubation durant mon opération qui avaient créé ce problème», a expliqué la diva.
Seulement, Coumba Gawlo Seck refuse de parler d’erreur médicale. «Je ne parlerai pas d’erreur médicale. Pour moi, c’est juste la volonté de Dieu. J’ai eu 30 ans de carrière. Donc si je vis cette situation maintenant, c’est parce que ça devait arriver», assure-t-elle. Revenant sur les raisons qui l’ont poussée à rendre public son bulletin médical, elle évoque le respect dû à ses fans. «Quand des millions de personnes écoutent ta musique, t’admirent, il faut les respecter. Et après trente ans de carrière… C’était difficile au début, mais la réalité te rattrape et tu te dis que tu dois prendre ton courage à deux mains, faire preuve de dignité et de professionnalisme pour parler à ton public qui doit savoir que si tu t’absentes de la scène, c’est pour des raisons de santé.»
Parlant de la pandémie qui touche particulièrement le monde artistique, la chanteuse indique avoir été également touchée. «En 2020, j’avais 8 dates dans 8 pays d’Afrique», informe la diva. Durant cette émission, la Tfm a rendu un vibrant hommage à la chanteuse. Cela, en présence de sa famille. Des reprises de ses succès ou encore des messages de soutien l’ont plongée dans des torrents d’émotions.
«TAMA» CHANTE LA RENAISSANCE AFRICAINE
La musique adoucit les mœurs, a-t-on coutume de dire. Mais elle peut aussi être vectrice d’union. Cela, Mamico et Nicole l’ont bien compris. Nous sommes en 2017 et Mamico alias Tama Bou Khess et Nicole dite Tama Bou Nioul se sont rencontrées à l’école.
Une rencontre fortuite à l’école et Mamico et Nicole, deux férues de musique, tissent une relation passionnée autour de leur passion. Mamico et Nicole, telles les deux faces de cet instrument traditionnel bien de chez nous, le «tama» (tamtam d’aisselle), ambitionnent de positivement vibrer sur une scène musicale où il faut jouer des coudes pour se frayer une place. Mamico alias «Tama Bou Xess» et Nicole dite «Tama Bou Nioul» semblent aujourd’hui avoir réussi leur test avec trois singles dont le dernier constitue un hymne pour la renaissance africaine
La musique adoucit les mœurs, a-t-on coutume de dire. Mais elle peut aussi être vectrice d’union. Cela, Mamico et Nicole l’ont bien compris. Nous sommes en 2017 et Mamico alias Tama Bou Khess et Nicole dite Tama Bou Nioul se sont rencontrées à l’école. Très vite, le courant passe et la connexion démarre. Toutes amoureuses de la musique, elles décident de cheminer ensemble alors qu’elles étaient au collège : Nicole en 4ème et Mamico en 5ème. Cerise sur le gâteau, elles font connaissance avec Dj Mbaye, un homme du sérail qui devient de suite leur manager. Ainsi naquit le groupe Tama. Pendant un temps, coronavirus oblige, Mamico est coincée à Dakar par l’état d’urgence. Mais par chance, Nicole, appelée Tama Bou Nioul (du fait de son teint noir), élève en classe de Première, assure. Elle a l’art dans le sang avec un oncle artiste. A la maison et à l’école où elle participait à des concours de danse, elle vit son art jusqu’à la rencontre avec son alter ego Mamico, surnommée Tama Bou Khess (de teint clair). Même passion, même ambition, elles créent le groupe Tama.
Le symbolisme d’un nom à multiples connotations.
Le tama est «un instrument traditionnel ancestral qui éveille et intrigue», explique Nicole. Le choix de ce nom pour leur groupe n’est pas fortuit. Selon elle, l’instrument, recouvert par une peau de chèvre, dispose de deux faces qui symbolisent les deux artistes. Chacune d’elle représente une face. Quant aux cordes qui relient les deux faces, ce sont la population, la famille les musiciens, bref les gens autour d’elles. Et le galagne (nom wolof désignant le bois qui sert à taper sur l’instrument) représente leur manager Dj Mbaye. Leur rencontre avec ce dernier n’a pas été facile. Elles ont essayé de le joindre à maintes reprises en vain, durant deux mois plus exactement. C’est au moment où le drame de Demba Diop survenait que la rencontre a eu lieu. Par la suite, Dj Mbaye est allé voir leurs parents pour discuter avec eux. D’un pacte de confiance signé tacitement entre les parents et le futur encadreur du duo est né le groupe. Comme elles sont deux, l’inspiration du nom du groupe est venue de ce chiffre. Les deux faces du Tama représentant les deux jeunes filles. Leur teint aussi est venu conforter cette dualité, d’autant que l’une est claire et l’autre noire. «Ce qui représente la vie», d’après Dj Mbaye. L’autre particularité en corrélation avec le nom du groupe, c’est leur voix pointue.
Une ambition internationale
Ces deux jeunes filles ne sont donc pas venues en spectatrices dans ce milieu très concurrentiel. Elles veulent se faire entendre partout dans le monde. Déterminées à poursuivre l’aventure au nom de la passion, Nicole et Mamico ont un seul viatique, «seul le travail paie» ; d‘où leur détermination à mener cette mission en vue d’apporter leur contribution à la marche de leur pays. Mbour regorge de talents et le groupe Tama vient s’ajouter à cette liste d’ambassadeurs de la localité parmi lesquels on peut citer Vivianne Chidid, le groupe Ahlou Brik, entre autres ténors de la musique sénégalaise qui ont eu à faire la fierté des mélomanes de la commune. Nicole et Mamico sont bien décidées à tenir le flambeau pour redorer l’image du showbiz, mais aussi celle des filles et fils de Mbour. Comme le pense Nicole, «il est très facile de changer de comportement dans ce milieu, mais toujours est-il qu’il faut croire à nos objectifs et valeurs». En tout cas, de la détermination, Mamico et Nicole en ont. Surtout avec les opus qu’elles viennent de mettre sur le marché. De beaux titres de par leur sonorité, mais aussi leur sens.
Un répertoire qui se forme petit à petit
Sur le marché, trois singles sont déjà disponibles. Sunu gaal qui parle de la diversité culturelle au Sénégal. Yeufou xalé qui éveille la nouvelle génération en passant par l’amusement, et enfin Rootti-waat, comprenez se ressourcer. En termes plus clairs, explique Nicole : «L‘Afrique doit se ressourcer dans ses propres valeurs» ; d‘où cette sensibilisation dans ce dernier morceau. Elle évoque même, à ce titre, la pensée de feu le premier président de la Répu¬blique du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, qui parlait «d’enracinement et d’ouverture». Elle pense que le continent africain est d’une richesse incommensurable et que le moment est venu d’inverser la tendance. «Au lieu d’aller vers les autres continents, le temps est venu pour notre continent d’accueillir les autres», indique-t-elle. Les difficultés ne manquent pas dans ce qu’elles font, car aucun soutien pratiquement ne leur parvient. Les seules sources de revenu dont elles disposent leur viennent de leurs prestations. «Nous ne sommes pas là pour faire le buzz, mais pour contribuer au développement de notre terroir par la musique. Donc, les autorités et partenaires de la localité doivent nous venir en aide», lance Nicole. Et comme un couperet, la pandémie du Covid-19 est venue bloquer toutes leurs activités. «Une situation difficile», selon Nicole. Mais appartenant à la génération 2.0, elles essaient de gérer leurs activités via les réseaux sociaux. En tant que porteuses de voix, elles lancent cet appel à la population mbouroise et surtout à la jeunesse en particulier : «Cette pandémie n’est qu’une épreuve parmi tant d’autres et qu’on doit surmonter. Je vous exhorte à respecter les mesures barrières édictées par le ministère de la Santé.»
BIRAME SOULEYE DIOP, SON ÉPOUSE, ABASS FALL... À LA CAVE DU TRIBUNAL
Ce responsable du parti d’Ousmane Sonko sera présenté dans les prochaines heures au procureur de la République pour répondre des faits qui lui sont reprochés : diffusion de fausses nouvelles et images contraires aux bonnes mœurs.
L’administrateur du parti Pastef / les Patriotes est déféré devant le Parquet, trois jours après son arrestation suivie de son placement en garde à vue dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dakar). Ce responsable du parti d’Ousmane Sonko sera présenté dans les prochaines heures au procureur de la République pour répondre des faits qui lui sont reprochés : diffusion de fausses nouvelles et images contraires aux bonnes mœurs.
D’ailleurs, il n’est pas le seul à se trouver présentement à la cave du tribunal. Son épouse, Patricia Ngandoul, son camarade de parti, Abass Fall, coordonnateur de Pastef à Dakar, ainsi que les autres personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire, devraient également être présentées au procureur ce lundi. Hormis Birame Souleye Diop qui avait été arrêté en dernier lieu, vendredi, tous les autres avaient bénéficié d’un retour de parquet.
Cette série d’arrestations, en marge de l’affaire Sonko, est survenue suite à une plainte du ministre d’État Mahmoud Saleh, pour des menaces reçues sur son téléphone via un numéro qui aurait été acheté par l’épouse de Birame Souleye Diop. Cette dernière s’est défendue de faire de la politique et assure que l’achat de la puce entrait uniquement dans le cadre de ses activités professionnelles.
COMMISSION AD HOC : LA SÉCURITÉ HAUTEMENT RENFORCÉE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Aux alentours de l’Hémicycle, la sécurité est hautement renforcée. Toutes les voies menant à l’institution sont barricadées. Les policiers, en tenus de combat, sont à l’affût.
La commission ad hoc, chargée de statuer sur la demande de levée l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, accusé de viols et de menace de mort, démarre son travail ce lundi. Ce, malgré la démission de deux des membres de ladite commission (Cheikh Bamba Dieye et Moustapha Guirassy) ainsi que le refus du principal concerné de déférer à la convocation qui lui a été servie.
Aux alentours de l’Hémicycle, la sécurité est hautement renforcée. Toutes les voies menant à l’institution sont barricadées. Les policiers, en tenus de combat, sont à l’affût. Le contrôle est de rigueur. Mais pour le moment, c’est le calme plat. À part les journalistes, venus immortaliser l’événement, il n’y a pas l’ombre d’un militant du parti Pastef ou de la mouvance présidentielle. Interrogé, le député Cheikh Abdoul Bara Doli de Bokk Gis Gis, demande au président du groupe parlementaire Liberté et démocratie de démissionner.