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1 juillet 2025
LE CAID «MBEUT» ET SES ACOLYTES ARRÊTÉS PAR LA GENDARMERIE
La Brigade de Gendarmerie de Keur Massar a mis fin aux agissements d’une redoutable bande de quatre malfaiteurs dirigée par le caïd A.Dieng dit Mbeut. Cette redoutable bande semait la terreur aux abords de Mbeubeuss
La Brigade de Gendarmerie de Keur Massar a mis fin aux agissements d’une redoutable bande de quatre malfaiteurs dirigée par le caïd A.Dieng dit Mbeut. Cette redoutable bande semait la terreur aux abords de Mbeubeuss.
A. Dieng alias «Mbeut» (gangster hors-pair), S. Sy, B. Diasse et P. Sarr sont actuellement en détention dans les locaux de la Brigade de Gendarmerie de Keur Massar.
Décrits comme de redoutables malfaiteurs, les mis en cause semaient la terreur à Mbeubeuss et ses environs. S’étant constitués en une bande et armés tout le temps jusqu’aux dents, les quatre acolytes, n’hésitaient pas à user de la violence face à leurs victimes récalcitrantes. Ils ont été arrêtés par les pandores à la suite de nombreuses plaintes de victimes d’agressions au niveau de Mbeubeuss. Et tous les plaignants désignaient à l’unanimité «Mbeut» comme étant le principal instigateur des forfaits.
Sans tarder, les gendarmes de Keur Massar mettent alors un dispositif de surveillance sur les lieux. Ce qui a abouti très rapidement à l’arrestation dans la journée du 20 Février de Mbeut de son vrai nom A. Dieng. Cueilli et conduit au poste de gendarmerie, ce dernier passe aux aveux et livre ses acolytes qui avaient une planque dans une cave à Mbeubeuss. Aussitôt, les hommes en bleu se rendent au lieu indiqué et surprennent les trois autres brigands que sont S. Sy, B. Diasse et P. Sarr.
Au cours de leurs investigations, les gendarmes ont fait une perquisition qui leur ont permis de saisir un important lot de matériel constitués d’armes blanches 5 coupe-coupe, barre de fer, arrache-clous et gourdins), une moto et du chanvre indien destiné à la vente et à la consommation personnelle des malfaiteurs. S.Sy, B.Diasse et P.Sarr sont conduits à la Brigade de Gendarmerie de Keur Massar et placés en garde à vue. Le matériel saisi a été placé sous scellé pour les besoins de l’enquête qui a été ouverte.
«NOUS ALLONS POURSUIVRE LE TRAVAIL POUR QUE LES LOBBYS ANTI-VACCIN NE DETRUISENT PAS NOTRE STRATEGIE»
Lançant hier l’envoi des vaccins dans les régions, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, promet de poursuivre le combat pour que les lobbys anti-vaccin ne détruisent pas la stratégie.
Avec les nombreux cas de contaminations et de décès liés au coronarivus, le Sénégal est déterminé à endiguer la propagation du virus sur toute l’étendue du territoire. Lançant hier l’envoi des vaccins dans les régions, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, promet de poursuivre le combat pour que les lobbys anti-vaccin ne détruisent pas la stratégie.
Le Sénégal est prêt à tout pour stopper la transmission de la maladie à coronavirus. Les premiers vaccins contre la Covid19 ont été acheminés hier dans les régions. Et c’est la région de Thiès qui va disposer des premières doses après celle de Dakar. «Aujourd’hui, dans une méthode fast-track conformément aux instructions du président de la République, il faut y aller très rapidement. C’est pourquoi, ces vaccins doivent être distribués sur l’étendue du territoire national. Aujourd’hui, ces vaccins vont quitter Dakar pour être acheminés au niveau de toutes les autres contrées du pays», affirme le ministre de la Santé et de l’Action.
De l’avis de Abdoulaye Diouf Sarr, le Sénégal doit avoir des instruments de vaccination efficaces en matière d’approvisionnement et de distribution de tout le produit pharmaceutique. «Dans la stratégie de vaccination, il faut cibler d’abord le personnel de santé qui est en première ligne, les personnes âgées et/ ou vivant avec des comorbidités. C’est le principe retenu dans le cadre de la phase d’urgence. Mais, il faut noter que cette stratégie va se poursuivre pour, in fine, couvrir tout le territoire national. Parce qu’après ce lot de 200.000 doses, d’autres vont suivre», dit-il.
En termes d’identification, souligne le ministre, ce sont les régions médicales et les districts sanitaires qui se chargent de la question. «D’autant qu’ils connaissent mieux les sujets en dehors du personnel sanitaire qui peuvent être recensés dans les meilleurs conditions, parce qu’étant membre à part entier du système de santé. Qui plus est, tous les autres malades sont référencés et suivis au niveau des districts sanitaires et dans les régions médicales», ajoute Abdoulaye Diouf Sarr qui précise par ailleurs que tout est coordonné par le gouverneur de la région. Interpellé sur le pessimisme dont font montre certains Sénégalais à propos du vaccin, le ministre déclare : «La rumeur n’est pas une trouvaille sénégalaise, elle est mondiale et est pilotée par des mouvements anti-vaccin».
S’agissant toutefois du Sénégal, il assure qu’il y a une évolution très favorable sur la question. «Les Sénégalais ont compris que la solution contre cette pandémie c’est la vaccination. Nous allons poursuivre le travail et tous les leaders d’opinion vont se mettre dans ce combat pour que les lobbyings anti-vaccin ne détruisent pas notre stratégie», a annoncé le ministre de la Santé qui, malgré la présence du vaccin, invite les populations à respecter les gestes barrières. «C’est le vaccin qui va stopper la chaîne de transmission de ce virus. Cependant même si on vaccine, il faut qu’on continue à respecter les mesures barrières notamment le port de masque, la distanciation physique, le lavage des mains et éviter tout ce qui est regroupement». Directrice générale de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (Pna), Dr Annette Seck Ndiaye renseigne que les vaccins sont stockés dans des conditions idoines.
A l’en croire, les vaccins doivent être conditionnés et stockés entre 2 et 8 degrés et toutes les conditions sont prises pour cela. «Et pour leur acheminement, les véhicules seront accompagnées de consommables qui seront convoyés aussi avec la chambre froide dans les différentes régions», indique la Dg de la Pna, Dr Annette Seck Ndiaye.
DES DETENUS DE CAMP PENAL EN GREVE DE FAIM
Pour dire non aux sévices corporels contre un des leurs
Encore un mouvement d’humeur de détenus. Des prisonniers du Camp pénal de Liberté VI, notamment ceux des chambres 14 et 12 ont entamé hier, dimanche 21 février 2021, une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements dont ils sont victimes, les sévices, tortures...
Selon l’activiste Guy Marius Sagna qui, dès la matinée d’hier, a informé l’opinion publique nationale et internationale du démarrage de cette grève de la faim à la prison du Camp pénal, les pensionnaires de cette Maison d’arrêt et de correction (MAC) ont pris cette option en soutien à un des leurs qui aurait été bastonné et blessé par des gardes pénitentiaires. «Ce matin (hier dimanche matin, ndlr) Abdou Lahad Sow a été tabassé par les gardes pénitentiaires...
La semaine passée il a été aussi frappé et blessé aux jambes et mis en cellule pendant 8 jours tout en sachant qu’il est asthmatique. Par solidarité, pour l’arrêt immédiat de ces tortures, les détenus ont entamé une grève de faim pour une durée illimitée. Des Abdou Lahad Sow il y en a beaucoup en prison. Il est temps que cela cesse. Les détenus (es) ont des droits. DOY NA !», alerte M. Sagna, à travers une notre parvenue à notre Rédaction.
Guy Marius Sagna, tout en saluant la diligence des autorités qui ont pris langue avec les détenus, se désole du fait que la seule préoccupation de ces derniers est de mettre fin à la diète et non les sévices que dénoncent les détenus. «Je me réjouis de voir que les autorités ont commencé à discuter avec les prisonniers. Je me désolé cependant de constater que leur seule préoccupation est l’arrêt de la grève et non l’arrêt des tortures qui poussent régulièrement à la grève des prisonniers. Certaines autorités ont même nié les faits indexés».
LE JARAAF EN PHASE DE POULES
Victorieux du Platinum de Zimbabwe à la manche aller des barrages disputée à Harare, les «Vert et Blanc» se sont imposés au retour au stade Lat Dior, sur la plus petite marque (1-0).
L’équipe du Jaraaf a composté son ticket pour la phase finale de la Coupe de la confédération en éliminant hier, dimanche 21 février, le Platinum de Zimbabwe en match comptant pour le dernier tour de cadrage. Vainqueurs (0-1) à l’aller, les «Vert et Blanc», ont fini le job en dominant au stade Lat Dior de Thiès en s’imposant à nouveau sur le même score. Un succès historique pour le football sénégalais qui aura pour la première fois deux de ses représentants à ce niveau de la compétition africaine
Teungueth FC avait ouvert la voie, le Jaraaf l’a emboité le pas hier, dimanche 21 février en se qualifiant à la phase de poules de la Coupe de la Confédération. Victorieux du Platinum de Zimbabwe à la manche aller des barrages disputée à Harare, les «Vert et Blanc» se sont imposés au retour au stade Lat Dior, sur la plus petite marque (1-0).
Le Service minimum pour une formation qui a d’entrée pris la direction des opérations en première période. Le Jaraaf a attendu la 13e minute pour ouvrait la marque suite à une faute commise à l’entrée de la surface. El Hadji Madické Kane se charge d’exécuter le coup franc. Le milieu de terrain des «Vert Blanc» réussi son essai et ouvre le score (1-0). La bande à Ousmane Mbengue se contente de ce but matinal et rejoint les vestiaires sur cet avantage qui les propulse en phase de poules. Au retour des vestiaires, les Zimbabwéens tentent de réagir. Le portier Pape Seydou a dû se déployer pour détourner une des meilleures occasions de l’adversaire zimbabwéen pour égaliser. Au fil du match, le Jaraaf a également bénéficié de bonnes occasions d’aggraver la marque.
A l’ image de cette puissante frappe de Ousmane Sagna à deux minutes de la fin de la rencontre. Le score ne bougera pas jusqu’à la fin du temps réglementaire. Le Jaraaf a déjà fait le boulot et décroche son billet pour la phase de poules de la Coupe Confédération après Teungueth FC, déjà en lice en Ligue africaine des Champions. Une qualification historique pour le football sénégalais qui, pour la première fois de son histoire envoie deux de ses représentants, en phase de poules. Le Le Jaraaf connaitra ses prochains adversaire ce lundi à 13 heures. Ce sera à l’issue du tirage au sort pour la phase de groupes qui sera effectué au Caire.
MOUSSA DIATTA, COACH DU JARAAF “Les joueurs ont respecté mes consignes”
“Il y avait beaucoup d’émotion et les joueurs avaient du mal à avoir toute la concentration dans le jeu. Le plus important est que les joueurs ont respecté mes consignes. Je leur avais demandé de presser très haut l’équipe adverse et de les pousser à faire des fautes. Ils l’ont fait et on a tout de suite vu le résultat. Après avoir marqué le but, je leur ai demandé de garder le ballon, ce qu’ils ont aussi fait”.
AÏDA MBODJ CONFIRME LA THESE DU COMPLOT CONTRE SONKO
La thèse du complot continue de polluer l’affaire d’accusation de « viols répétés » et « menaces de mort » portée par l’employée de l’Institut Sweet Beauty Spa, Adji Sarr contre l’honorable député, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef/Les patriotes
L’avocate du leader de Pastef devant la commission ad hoc mise en place par l’Assemblée nationale dans le cadre de la procédure de la levée de son immunité parlementaire a défendu la thèse d’un complot derrière les accusations de « viols répétés » et « menaces de mort » portée par l’employée de l’Institut Sweet Beauté, Adji Sarr, contre Ousmane Sonko. Invitée hier, dimanche 21 février de l’émission Grand jury de la Rfm, Aïda Mbodj a dans ce sens révélé l’existence d’un message « sms » envoyé, par erreur, à une personne qui n’était pas le destinataire et qui conforterait cette thèse de complot ourdie par le régime en place pour nuire à Ousmane Sonko.
La thèse du complot continue de polluer l’affaire d’accusation de « viols répétés » et « menaces de mort » portée par l’employée de l’Institut Sweet Beauty Spa, Adji Sarr contre l’honorable député, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef/Les patriotes. Invité hier, dimanche 21 février à l’émission Grand Jury de la Radio Futurs Médias, c’est Aïda Mbodj, présidente du mouvement «And Saxal Ligey » par ailleurs députée et avocate du leader de Pastef devant la commission ad hoc mise en place dans le cadre de la procédure de la levée de son immunité parlementaire qui est montée au créneau pour dénoncer l’existence d’un plan de liquidation de l’ancien candidat arrivé 3ème à l’issue de l’élection présidentielle du 26 février 2019.
Soulignant qu’elle n’est pas surprise par cette affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko qui n’est rien d’autre qu’un «complot politique», la «lionne de Bambey» déclarera : « J’avais vu venir. C’est peut-être parce que je suis plus expérimentée politiquement qu’Ousmane. Quand le doyen des juges a mis un terme à l’affaire des 94 milliards, je voyais venir. Je voyais venir quand un conseil du président de la République a déclaré Ousmane Sonko chef de l’opposition. Je voyais venir quand le président s’investit pour réduire l’opposition à sa plus simple expression», a-t-elle fait remarquer.
Poursuivant son propos, Aida Mbodj de révéler dans la foulée l’existence d’un message « sms » envoyé, par erreur, à une personne qui n’était pas le destinataire et qui prouve la thèse du complot ourdi par le régime en place pour nuire à Ousmane Sonko. « Dieu est avec Ousmane Sonko et à un certain moment, le complot pourrait se fissurer. Parce que, imaginez-vous, que l’un des avocats de Sonko a reçu un sms », a-t-elle expliqué avant de poursuivre au sujet du contenu de cet sms. « Dsk, on va le traîner dans la boue mais pas de condamnation parce que ça risque de chauffer le pays ». Loin de s’en tenir là, l’ancien ministre de la femme sous le régime libéral du président Abdoulaye Wade est également revenu sur les raisons pour lesquelles elle ne défend pas Adji Sarr, présumée victime des « viols répétés ».
Et c’est pour préciser : «on ne m’a pas donné la possibilité de défendre Adji Sarr. Depuis le début de l’affaire, personne ne peut voir Adji Sarr, même sa famille. Je ne pense pas qu’elle puisse tenir très longtemps. Si vous envisagez de faire des débats avec elle, il faudrait la préparer. Je ne suis pas sûre qu’elle puisse faire face à des ténors du barreau, lors d’un procès».
CHEIKH BAMBA DIEYE APPELLE A LA CREATION D’UN NOUVEAU FRONT POLITIQUE
Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm hier, dimanche 21 février, Cheikh Bamba Dièye a invité toute l’opposition à la solidarité avec Ousmane Sonko pour faire face au régime en place
Le député Cheikh Bamba Dièye a dénoncé la campagne de liquidation d’un adversaire politique derrière la procédure la plainte pour « viols répétés » et « menaces de mort » déposée contre Ousmane Sonko. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 21 février, le député non-inscrit et membre démissionnaire de la Commission ad hoc chargée d’instruire le dossier de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko a ainsi lancé un appel à la mise en place d’un nouveau front politique pour faire face au régime en place.
Le leader du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (Fsd/Bj), Cheikh Bamba Dièye semble vraiment déterminé à ne pas faciliter la tâche au régime en place dans le cadre de la procédure de la levée de l’immunitaire parlementaire du député Ousmane Sonko visé par une plainte pour « viols répétés » et « menaces de mort » déposée par Adji Sarr, une employée de l’Institut Sweet Beauté.
Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm hier, dimanche 21 février, Cheikh Bamba Dièye par ailleurs député non-inscrit et membre démissionnaire de la Commission ad hoc chargée d’instruire le dossier de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko a invité toute l’opposition à la solidarité avec Ousmane Sonko pour faire face au régime en place. « Il nous faut être solidaire de la cause d’Ousmane Sonko parce que c’est une cause nationale. Si on ne le fait pas, demain ce sera le tour de toutes les personnes qui décideront aujourd’hui de rester chez elles et de regarder », a-t-il expliqué en soulignant qu’on est en plein dans le dispositif de 2024. « Si les gens ne se mobilisent pas, je leur garantis qu’après Ousmane Sonko, on viendra les cueillir les uns après les autres et ils n’auront que deux voies : rejoindre la mouvance présidentielle ou aller en prison. Un choix inacceptable dans une démocratie comme la nôtre », insiste encore l’ancien ministre de la Communication et de l’Economie numérique.
Par ailleurs, Cheikh Bamba Dièye est également revenu sur les raisons de leur démission de ladite Commission ad hoc chargée d’instruire le dossier de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko avec son collègue du groupe parlementaire de l’opposition, Moustapha Guirassy. En effet, dans une correspondance envoyée la veille au président de cette commission ad hoc, Pape Birame Touré par ailleurs vice-président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakaar, les deux parlementaires qui représentaient l’opposition et les non-inscrits ont annoncé leur décision de quitter définitivement cette commission qui a prévu dans son agenda d’entendre Ousmane Sonko aujourd’hui. Face à notre confrère Baye Oumar Gueye, le député Cheikh Bamba Dièye a indiqué qu’ils ont pris cette décision suite à la constatation de nombreuses irrégularités entourant cette procédure de levée de l’immunité parlementaire.
En effet, selon lui, la démarche unilatérale et la précipitation avec laquelle la commission ad hoc veut statuer sur cette levée de l’immunité parlementaire de leur collègue, Ousmane Sonko, ne sont porteuses d’aucune garantie de respect de la présomption d’innocence et du droit de tout citoyen à être jugé dans le respect des droits de la défense.
SOCIÉTÉ CIVILE ET ACTIVISTES ACCUSENT, LA POLICE MENACE
Le recours (avéré ou non) à la torture dans les lieux de détention, en particulier les commissariats de police, est en train de créer la discorde, pour ne pas dire la zizanie, entre la société civile, les mouvements citoyens et la police.
Le recours (avéré ou non) à la torture dans les lieux de détention, en particulier les commissariats de police, est en train de créer la discorde, pour ne pas dire la zizanie, entre la société civile, les mouvements citoyens et la police. Pour cause, au lendemain des manifestations ayant accompagné l’affaire dite Ousmane Sonko et les arrestations y afférentes, des accusations de violences physiques à l’encontre des personnes interpellées (surtout des militants de Pastef-les Patriotes et Frapp) ont indexé les services de police. En réplique, ces derniers ont nié systématiquement lesdites accusations non sans manquer de menacer leurs détracteurs de poursuites. Ce qui entrainé du coup la sortie du camp d’en face qui persiste dans ses dénonciations.
TORTURES SUPPOSEES DE PERSONNES INTERPELLEES DANS DES COMMISSARIATS : La Police récuse et se réserve un droit de poursuite contre ses détracteurs
La police sénégalaise n’entend pas laisser passer à perte et profit les incriminations de tortures qui l’indexent. Des violences qui auraient été effectuées dans les commissariats, sur des personnes arrêtées lors des événements du 08 février dernier relatifs à l’affaire dite Ousmane Sonko. Dans une note adressée à la presse, le Bureau des relations publiques de la police (Brp) dégage en touche toutes ces accusations. Le texte relève : « Depuis quelques jours, à travers des sorties médiatiques, des personnes se réclamant de la société civile ont fait état de supposés cas de torture relevés dans les services de Police. Au cours de ces déclarations, ces personnes ont affirmé que les personnes interpellées lors des attroupements du 08 février dernier, ont fait l’objet de torture durant leur période de garde à vue ». Poursuivant, le texte de la Police nationale établit précise que « toutes les actions menées lors de ces dites manifestations sont en parfaite conformité avec les lois et règlements en vigueur. Ainsi, à la suite des interpellations consécutives à ces attroupements, les services de Police en charge de l’enquête ont, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale, notifié aux personnes sur qui pesaient des indices de commission d’infraction à la loi pénale, leur droit de se faire assister par un avocat de leur choix tel que consacré par l’article 5 du règlement n°5 de l’Uemoa. A l’issue de leur entretien, avec leurs avocats régulièrement constitués, aucune observation liée à la procédure encore moins à l’état de santé de leurs clients, n’a été formulée par les avocats ». Qui plus est, note le Bureau des relations publiques de la police (Brp) : « Durant toute la période de garde à vue, aucune volonté de se faire examiner par un médecin n’a été exprimée par les personnes gardées à vue, ce qui est un droit consacré par le Code de procédure pénale sénégalais. Par conséquent, ces supposés cas de torture n’ont été ni constatés par un médecin, encore moins attestés par une décision de justice ».
Le Brp de faire remarquer dans la foulée que « le Sénégal est signataire de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants du 10 Décembre 1984 ». Forte de tous ces éléments et relevant qu’elle s’inscrit en droite ligne avec les obligations inhérentes aux engagements internationaux, la Police nationale dit se réserver « le droit de poursuivre les auteurs de ces déclarations non fondées qui, in fine, déteignent négativement d’une manière ou d’une autre sur l’image de la Police nationale qui reste républicaine ».
SEYDI GASSAMAD’AI SENEGAL SUR LA SORTIE DE LA POLICE : «Cela traduit une profonde ignorance des engagements internationaux du Sénégal en matière de lutte contre la torture»
Seydi Gassama, directeur exécutif de la section d’Amnesty International (AI) Sénégal est formel. Le communiqué en question constitue «une menace directe, et sans précédent, de la police sénégalaise contre les défenseurs des droits humains. Elle traduit une profonde ignorance des engagements internationaux du Sénégal en matière de lutte contre la torture…». Sur son compte twitter, le droit-de-l’- hommiste a tenu à faire savoir que «les organisations des droits de l’Homme continueront à dénoncer les actes de torture, lorsqu’elles sont avérées, et à exiger des poursuites contre leurs auteurs, conformément aux engagements de l”Etat du Sénégal en vertu de la convention des Nations Unies contre la torture». Seydi Gassama insistera en relevant également que «les organisations des droits humains continueront à faire état, publiquement, à travers rapports et déclarations, des allégations de torture reçues de victimes présumées ou d’avocats et à exiger des enquêtes approfondies et indépendantes. Aucune menace ne les fera changer…». Tant il est vrai, selon toujours le directeur exécutif de la section d’Amnesty International Sénégal, que «sans être systématique, la pratique de la torture existe au sein des forces de sécurité sénégalaises. Des victimes soutenues par des organisations des droits de l’homme ont pu porter plainte et obtenir justice. Des dizaines de plaintes moisissent dans les tiroirs des parquets».
ALIOUNE TINED’AFRICAJOM CENTER : «Il faut renforcer la formation de la police en matière de droits humains»
Pour Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center et ancien Président du Comité sénégalais des droits de l’homme, « renoncer à prévenir les actes de tortures par l’alerte, l’exigence d’enquêtes, en cas d’allégations de tortures, c’est renoncer à la protection des droits humains ». Pour autant, il plaide pour le renforcement de la formation de la police en matière de droits humains, surtout que maintenant le ministre de l’Intérieur est un juge. «La police chargée de veiller à l’ordre public, on parlait avant d’agents de la paix, ils devraient travailler en partenariat avec les organisations de droits humains pour renforcer la protection des libertés civiles et des droits humains », a fait savoir Alioune Tine.
ALIOU SANE, COORDONNATEUR DE Y’EN A MARRE : «Ces menaces ne nous empêcheront pas de dénoncer les cas de violence et de torture...»
Dans un post sur le compte du mouvement Y’en a marre, le coordonnateur Aliou Sané n’a pas manqué de réagir face à la sortie de la police. Aussi a-t-il écrit : «…Ce ne sont vraiment pas ces menaces qui nous empêcheront de dénoncer les cas de violence et de torture dont certains de nos concitoyens sont victimes, de la part de certains éléments de Police. Au lendemain des manifestations de contestation qui ont ponctué le passage de la loi sur le parrainage à l’Assemblée nationale, je m’étais saisi de ma plume pour raconter l’horreur vécue par mes camarades Y’en a marristes au commissariat de GrandDakar. MaFé Moriba Sherif Massoud et autres portent certainement encore les stigmates de la torture inouïe et injustifiée qu’ils ont subie dès leur arrivée au commissariat. J’ai moi-même failli en être une victime quand j’ai été interpellé, tel un terroriste, avec deux autres camarades, avant d’être acheminé au même commissariat….Je donne alors du crédit au frère Mohamed Ndoye quand il affirme avoir été violenté aux testicules, alors qu’il était en garde à vue, il y a quelques jours, au commissariat central de Dakar. C’est bien de rappeler que le Sénégal est signataire de la Convention des Nations Unies contre la torture, mais il fera encore mieux de s’évertuer au respect strict des principes contenus dans ce document ».
LES BLACKS À WASHINGTON, L'INTERACTION AVEC L'AFRIQUE
Si les parents vivant chaque jour dans la nostalgie et le rêve de retour continuent de soutenir le continent, quid de leurs enfants ? Sont ils perdus pour l’Afrique ? Dernière partie du documentaire d'Alain Foka sur la diaspora africaine aux Etats-Unis
50 milliards de dollars par an. C’est ce que la diaspora envoie chaque année en Afrique. Mais si les parents qui vivent chaque jour dans la nostalgie et le rêve de retour continuent de soutenir le continent, quid de leurs enfants ? Sont ils perdus pour l’Afrique ?
Black à Washington DC 3: La diaspora, ses enfants et l’Afrique.
sous l’impulsion d’entrepreneurs amoureux du pays, le Sénégal se pare petit à petit d’ecolodges luxueux qui font le bonheur des stars et des grosses fortunes
Sous l’impulsion d’entrepreneurs amoureux du pays, le Sénégal se pare petit à petit d’ecolodges luxueux qui font le bonheur des stars et des grosses fortunes.