AÏDA MBODJ CONFIRME LA THESE DU COMPLOT CONTRE SONKO
La thèse du complot continue de polluer l’affaire d’accusation de « viols répétés » et « menaces de mort » portée par l’employée de l’Institut Sweet Beauty Spa, Adji Sarr contre l’honorable député, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef/Les patriotes

L’avocate du leader de Pastef devant la commission ad hoc mise en place par l’Assemblée nationale dans le cadre de la procédure de la levée de son immunité parlementaire a défendu la thèse d’un complot derrière les accusations de « viols répétés » et « menaces de mort » portée par l’employée de l’Institut Sweet Beauté, Adji Sarr, contre Ousmane Sonko. Invitée hier, dimanche 21 février de l’émission Grand jury de la Rfm, Aïda Mbodj a dans ce sens révélé l’existence d’un message « sms » envoyé, par erreur, à une personne qui n’était pas le destinataire et qui conforterait cette thèse de complot ourdie par le régime en place pour nuire à Ousmane Sonko.
La thèse du complot continue de polluer l’affaire d’accusation de « viols répétés » et « menaces de mort » portée par l’employée de l’Institut Sweet Beauty Spa, Adji Sarr contre l’honorable député, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef/Les patriotes. Invité hier, dimanche 21 février à l’émission Grand Jury de la Radio Futurs Médias, c’est Aïda Mbodj, présidente du mouvement «And Saxal Ligey » par ailleurs députée et avocate du leader de Pastef devant la commission ad hoc mise en place dans le cadre de la procédure de la levée de son immunité parlementaire qui est montée au créneau pour dénoncer l’existence d’un plan de liquidation de l’ancien candidat arrivé 3ème à l’issue de l’élection présidentielle du 26 février 2019.
Soulignant qu’elle n’est pas surprise par cette affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko qui n’est rien d’autre qu’un «complot politique», la «lionne de Bambey» déclarera : « J’avais vu venir. C’est peut-être parce que je suis plus expérimentée politiquement qu’Ousmane. Quand le doyen des juges a mis un terme à l’affaire des 94 milliards, je voyais venir. Je voyais venir quand un conseil du président de la République a déclaré Ousmane Sonko chef de l’opposition. Je voyais venir quand le président s’investit pour réduire l’opposition à sa plus simple expression», a-t-elle fait remarquer.
Poursuivant son propos, Aida Mbodj de révéler dans la foulée l’existence d’un message « sms » envoyé, par erreur, à une personne qui n’était pas le destinataire et qui prouve la thèse du complot ourdi par le régime en place pour nuire à Ousmane Sonko. « Dieu est avec Ousmane Sonko et à un certain moment, le complot pourrait se fissurer. Parce que, imaginez-vous, que l’un des avocats de Sonko a reçu un sms », a-t-elle expliqué avant de poursuivre au sujet du contenu de cet sms. « Dsk, on va le traîner dans la boue mais pas de condamnation parce que ça risque de chauffer le pays ». Loin de s’en tenir là, l’ancien ministre de la femme sous le régime libéral du président Abdoulaye Wade est également revenu sur les raisons pour lesquelles elle ne défend pas Adji Sarr, présumée victime des « viols répétés ».
Et c’est pour préciser : «on ne m’a pas donné la possibilité de défendre Adji Sarr. Depuis le début de l’affaire, personne ne peut voir Adji Sarr, même sa famille. Je ne pense pas qu’elle puisse tenir très longtemps. Si vous envisagez de faire des débats avec elle, il faudrait la préparer. Je ne suis pas sûre qu’elle puisse faire face à des ténors du barreau, lors d’un procès».