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1 juillet 2025
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SENEGAL, LA NOUVELLE DESTINATION LUXE ET TENDANCE
sous l’impulsion d’entrepreneurs amoureux du pays, le Sénégal se pare petit à petit d’ecolodges luxueux qui font le bonheur des stars et des grosses fortunes
Sous l’impulsion d’entrepreneurs amoureux du pays, le Sénégal se pare petit à petit d’ecolodges luxueux qui font le bonheur des stars et des grosses fortunes.
LE POINT SUR LES VACCINS ANTI-COVID AUTORISÉS DANS LE MONDE
Autorisés, en voie de l'être ou en cours d'examen : voici le point sur les vaccins contre le Covid-19 disponibles à travers le monde
Autorisés, en voie de l'être ou en cours d'examen : voici le point sur les vaccins contre le Covid-19 disponibles à travers le monde.
Ils sont déjà là :
- Pfizer/BioNTech : vendu sous le nom commercial de Comirnaty, ce vaccin est autorisé dans l'Union européenne, aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et dans de nombreux autres pays. Développé par le géant américain Pfizer et le laboratoire allemand BioNTech, il est basé sur la technologie de l'ARN messager et affiche un très fort taux d'efficacité (95%).
- Moderna : autre vaccin à ARN messager, il a des caractéristiques très proches du précédent, avec 94,1% d'efficacité. Ce vaccin américain est autorisé dans l'UE, en Amérique du Nord, au Royaume-Uni (où il n'est toutefois pas encore disponible) et dans quelques autres pays, comme Israël ou Singapour.
- AstraZeneca/Oxford : conçu par l'université anglaise d'Oxford et le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca, ce vaccin utilise une technologie différente, dite "à vecteur viral". Il est autorisé dans l'UE, au Royaume-Uni et dans certains autres pays moins riches comme l'Inde (où il est vendu sous le nom de Covishield).
Il est efficace à 60% selon l'Agence européenne du médicament (EMA), tout en étant moins cher et plus facile à stocker que les deux précédents. Mais il fait l'objet de plusieurs critiques, sur le manque de données sur son efficacité chez les plus âgés ou ses possibles effets secondaires plus importants.
- Spoutnik V : développé par la Russie, ce vaccin à vecteur viral est efficace à 91,6%. En plus de la Russie, il est homologué dans une quinzaine de pays (Bélarus, Arménie, Venezuela, Iran, Corée du Sud, Argentine ou Algérie). Dans l'UE, si une "demande d'avis scientifique" a bien été soumise à l'EMA, le Spoutnik V ne fait pas encore l'objet d'une procédure d'examen en continu de ses données, étape préalable à une demande formelle d'autorisation. La Hongrie l'a toutefois autorisé unilatéralement.
- Sinopharm: les deux vaccins développés par le laboratoire chinois utilisent la technique classique du virus inactivé. Ils sont présents en Chine et dans plusieurs autres pays, dont les Emirats arabes unis, la Hongrie (exception européenne), le Pérou, le Cambodge ou le Zimbabwe. Ses concepteurs se prévalent d'une efficacité de 79% mais les données sur lesquelles ils se basent n'ont pas été publiées.
- Sinovac: autre vaccin chinois basé sur un virus inactivé, il est autorisé en Chine, au Chili, au Brésil ou encore en Turquie. D'autres pays ont précommandé des doses de ce vaccin nommé CoronaVac, comme l'Ukraine ou l'Uruguay. Selon Sinovac, les tests à grande échelle au Brésil ont montré un taux d'efficacité globale d'environ 50% (et 80% contre les formes plus graves), mais là encore, les données n'ont pas été publiées.
- Johnson & Johnson: l'Afrique du Sud est devenue mercredi le premier pays à administrer ce vaccin américain. Elle l'a finalement préféré à celui d'AstraZeneca, qui était son choix initial mais a été jugé insuffisamment efficace contre le variant sud-africain du coronavirus.
Johnson & Johnson a par ailleurs déposé des demandes d'autorisation dans l'UE et aux Etats-Unis. Son vaccin à vecteur viral, fabriqué par sa filiale Janssen-Cilag, est efficace à 66% en général et à 85% contre les formes graves, selon ses concepteurs. Contrairement aux autres, il ne nécessite qu'une injection et non deux.
- Bharat Biotech : ce vaccin indien à virus inactivé est utilisé en Inde, de même que le Covishield.
- CanSino: ce vaccin chinois à vecteur viral a été autorisé la semaine dernière par le Mexique, mais n'y a pas encore été administré.
Ils arrivent :
- Novavax : ce vaccin américain fait l'objet d'un examen continu par l'EMA, ce qui ouvre la voie à une demande prochaine d'autorisation dans l'UE. C'est un vaccin "sous-unitaire", à base de protéines qui déclenchent une réponse immunitaire, sans virus. Ses concepteurs affirment qu'il est efficace à 89,3%.
- CureVac: ce vaccin allemand est lui aussi entré vendredi dans la procédure d'examen continu de l'EMA. Il s'agit d'un vaccin à ARN messager.
- Les prochains :
Au total, en comptant tous ceux qui sont déjà autorisés et en voie de l'être, 69 vaccins contre le Covid-19 font l'objet d'essais cliniques sur l'humain, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En outre, 181 autres vaccins en sont au stade de développement pré-clinique et n'ont pas encore été testés sur des humains.
JEUX DE CARTES - Issoufou par la grande porte...
Le Niger fait des pas en avant sur le plan démocratique. Hier, c’était le second tour d’une élection présidentielle inédite dans ce pays qui a longtemps subi les foudres d’une instabilité notoire. 7,4 millions d’électeurs étaient appelés à trancher entre Mohamed Bazoum, fidèle du président sortant Mahamadou Issoufou, et l’opposant Mahamane Ousmane, ancien chef de l’État. Si une telle confrontation a pu avoir lieu, c’est grâce à la volonté du président actuel de ne pas se représenter à l’issue de ses deux mandats constitutionnels. Si on souligne et salue une attitude somme toute normale et ordinaire en démocratie, c’est que dans d’autres pays africains notamment, des présidents ont foulé aux pieds les règles constitutionnelles et se sont présentés pour un troisième mandat souvent gros de tous les risques. Les exemples de la Côte d’Ivoire et de la Guinée sont encore frais dans nos mémoires balafrées par les stigmates des violences et des morts qui ont suivi les entêtements respectifs d’Alassane Ouattara et d’Alpha Condé. Issoufou ne s’est pas accroché au pouvoir. C’est tout à son honneur. C’est ainsi la première fois que deux présidents élus se succèdent dans ce pays. Le Niger vit au rythme des coups de force depuis 1960. C’est à l’actif du président sortant même s’il a un passif. Maintenant, il faut que les résultats soient acceptés par les protagonistes à la suite d’un scrutin qu’on espère transparent et crédible. Chez nous, au Sénégal, il y a déjà de sombres nuages avant même une présidentielle en 2024 aux enjeux multiples. L’issue de ce scrutin est-elle en train de se jouer avec cette affaire de viol qui concerne l’opposant principal du président Macky Sall qui laisse planer des doutes sur une troisième candidature ? 2024 est si proche et si loin. Macky fera-t-il comme Issoufou ou comme Ado et Alpha ? Issoufou sort par la grande porte de l’histoire. Ado et Alpha attendent sous la fenêtre. Miim Reew
Sonko dévêtu mercredi ou jeudi
Malgré son refus de déférer à la convocation de la commission ad hoc qui l’a convoqué pour ce matin à 10 heures, la procédure de levée d’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko ira à son terme. D’après des sources dignes de foi, la commission va constater son absence exactement comme ce fut le cas pour Khalifa Sall dans l’affaire de la caisse d’avance, et dresser un rapport qui devrait être présenté soit mercredi ou jeudi au plus tard. C’est à ce moment seulement que la plénière va décider de lever ou non son immunité mais déjà, avec l’absence des deux députés de l’opposition Bamba Dièye et Guirassy, le projet va passer comme lettre à la poste. Le cas échéant, le parquet pourra désormais convoquer, comme un simple citoyen, Ousmane Sonko. Il sera loisible à Serigne Bassirou Guèye de confier l’audition à la Section recherche qui avait reçu la plainte de Adji Sarr, ou alors de saisir d’autres officiers de police judiciaire de son choix.
Biram Soulèye Diop et Cie déférés au parquet
En garde-à-vue à la Dic depuis vendredi, l’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop sera présenté aujourd’hui au procureur de la République. Sans doute, il croisera au parquet son épouse Patricia Marème Ngandoul et ses camarades Abass Fall coordonnateur de Pastef Dakar, Dahirou Thiam, Abdoulaye Diène, Pape Malick Seck et Fatima Mbengue poursuivis pour diffusion de fausses nouvelles et images contraires aux bonnes mœurs.
Croissant lunaire
La polémique enfle sur la succession de feu Mourchid Iyane Thiam. Dans un communiqué parvenu à «L’As», on informe qu’El Hadji Omar Diène est le nouveau coordonnateur de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc). El Hadji Omar Diène, non moins secrétaire général de l’Association de la ligue des imams et oulémas du Sénégal, indique, selon la même source, que son objectif est d’améliorer la communication de l’organisation concernant l’apparition du croissant lunaire. Seulement un autre communiqué viendra écarter Omar Diène et compagnie. Ce document signé cette fois-ci par le vice-coordonnateur de ladite commission, Bouchra Dièye, dément l’élection d’El hadji Omar Diène à la tête de la commission. Il se dit surpris par l’attitude de M. Diène qui s’est autoproclamé coordonnateur intérimaire de la commission. D’après Bouchra Dièye, il s’agit d’une manœuvre solitaire de M. Diène. A l’en croire, les membres de la commission déclinent toute responsabilité quant à ces actes. On précise dans le communiqué que Dr Mouhamed Bouchra Dièye initiateur de la commission et secrétaire permanent demeure pour l’instantle coordonnateur par intérim légitime. Une assemblée générale est prévue samedi prochain pour élire le coordonnateur.
Aziz Tandjan, Directeur de l’Ard de Tamba à vie
Les populations de Tambacounda réclament du sang neuf à l’agence régionale de développement(ARD). Elles exigent ainsi le départ de l’actuel directeur, Abdou Aziz Tandian, retraité depuis 2018. Ce dernier bénéficie d’une prolongation de deux ans. Mieux, il serait sur le point de solliciter une année supplémentaire. Suffisant pour faire sortir le conseiller départemental Mamadou Bâ de ses gonds. Secrétaire général du conseil régional de la jeunesse, M. Ba prône une alternance générationnelle. Il demande à Abdou Aziz Tandian de retourner à l’université. A en croire M. Bâ, l’actuel directeur de l’ARD, en plus d’exceller dans le cumul de fonctions, freine le développement local. On ne peut pas être chef de service régional et en même temps gérer une ONG, dénonce-t-il. Mamadou Ba a alerté les autorités administratives sur ce cumul.
37 personnes interpellées à Mbour
A Mbour, la population se relâche de plus en plus. Pour preuve, durant le week-end, les patrouilles menées par la police dans la capitale de la Petite Côte et à Saly ont permis de mettre la main sur 37 personnes pour violation du couvre-feu. En plus des arrestations, 05 pièces de véhicules ont été saisies et un véhicule mis en fourrière. Malgré la hausse des cas de covid-19 issus de la contagion communautaire à Mbour, le début de la chaleur pousse les Mbourois à sortir durant la période du couvre-feu.
Travailleurs de Manko
Les travailleurs de l’ancienne institution de microfinance «Manko», filiale de la Société générale, sont en ordre de bataille. Après avoir gagné la première manche contre la direction pour licenciements de leurs 08 délégués du personnel, les 130 employés de Manko ont tenu un point de presse pour exiger leur redéploiement ou un départ négocié avec leur Direction. Ils accusent celle-ci d’avoir violé la législation sociale du travail. Le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Microfinance, Pape Momar Dièye, invite le ministre de la Microfinance Zahra Iyane Thiam à intervenir pour que justice soit rendue aux travailleurs qui sont dans le désarroi.
Me Ousmane Sèye
Contrairement aux vaccins contre la Covid-19, Me Ousmane Sèye et ses amis de la Coalition pour l’Émergence/Taxawu Sénégal (Cpe/Ts) ne tarissent pas d’éloges à l’endroit du Président Macky Sall. Ils félicitent ce dernier d’avoir réceptionné un premier lot de vaccins pour la prévention contre la pandémie de la Covid-19.Atravers ce geste, soutiennent Me Sèye et Cie, le locataire du Palais a administré la preuve irréfutable qu’il se soucie plus que tout autre de la santé et de la protection du peuple sénégalais. Soucieuse de jouer sa partition dans cette campagne, la Cpe/Ts appelle la population à la vigilance, à la mobilisation et à la résilience pour se vacciner en masse, afin de vaincre définitivement la pandémie de la Covid-19. Car pour Me Ousmane Sèye, ce combat contre la Covid-19 est la seule priorité nationale et doit être celui de tous les Sénégalais. Mais en dépit de la vaccination, souligne-t-il, les Sénégalais ne doivent pas lâcher le port des masques et les gestes barrières.
Fatick
Les étudiants de Fatick sont montés au créneau hier pour dénoncer leurs conditions de vie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. L’Association des Etudiants ressortissants de la région de Fatick (l’Aerf) constate avec regret un manque de considération notoire de la part des autorités locales vis-à-vis des étudiants de l’UGB. Que ce soit les maires, les ministres, les Directeurs Généraux voire les présidents de Conseils d’Administration (Matar Ba, Moïse Sarr, Thérèse Faye, Maïssa Mahecor Diouf, Tamsir Faye, Abdou Latif Coulibaly, Birame Faye, Fada Guène, Ngom Gniang, El Hadj Souleymane Diouf, Dethié Diouf, Mouhamed Boun Abdoulah Dione…), ils s’en f… de leurs problèmes. Selon les étudiants qui traversent des difficultés, une simple subvention des collectivités locales aurait pu prendre en charge leurs problèmes.
LD Debout et FRAPP
Le siège de Frapp reste désormais la cour des politiques, notamment de l’opposition, depuis quelque temps. Après avoir enrôlé le dossier Sonko dans la liste de ses combats, le Frapp France Dégage de Guy Marius Sagna et Cie ont reçu hier une délégation de la Ligue Démocratique Debout (LDDebout). Les deux organisations ont décidé de mutualiser leurs forces contre les dérives du pouvoir en place et les oppresseurs des populations. Ayant le dossier Adji Sarr-Ousmane Sonko en ligne de mire, la LD Debout et Frapp ont exigé la libération des jeunes détenus à la suite d’une manifestation de soutien actif à leur leader, et l’arrêt immédiat des interpellations de militants de Pastef. Guy Marius Sagna et Pape Sarr rappellent à Macky Sall que de telles pratiques, tristement propres aux dictatures les plus sombres de l’histoire, sont totalement inacceptables en démocratie. Les deux organisations ont, d’ores et déjà, appelé les citoyens et tous les démocrates à s’opposer par toutes voies légitimes à l’utilisation des moyens de l’Etat et de la justice pour combattre des adversaires politiques comme le cas de l’affaire Sonko.
Le vaccin de Covid19 arrive à Fatick
La région de Fatick réceptionne ce lundi son premier lot de vaccins contre la covid-19. Il s’agit de 5 820 doses. La cérémonie sera présidée par le chef de l’Exécutif régional, Mme Seynabou Guèye. La région attend au total 320 mille doses pour une population cible estimée à 160 mille. La cible prioritaire est de 45 mille personnes.
Profanation de la mosquée de Touba
En garde à vue à la police de Touba depuis vendredi, six personnes dont Habib D. interpellées à la grande mosquée de Touba où elles voulaient effectuer un «Tawaaf » seront déférés aujourd’hui devant le procureur de Diourbel. Ils sont poursuivis pour rassemblement illégal, profanation d’un lieu de culte, charlatanisme.
Décès de Amadou Bator Diop
L’ancien ministre Amadou Bator Diop est rappelé à Dieu hier à 84 ans. Cet ancien responsable du parti socialiste, né 1937 à Kaolack, fut ministre du Développement rural en 1983.Il a été élevé à la dignité de Grand Croix par le Président Macky Sall en 2014.
Le directeur de la SICAP au chevet de l’Ecole
La Société immobilière du CapVert (Sicap) manifeste son engagement à soutenir l’éducation nationale. Son directeur général, Mamadou Kassé, a remis samedi dernier un important lot de matériels au Mouvement des Enseignants pour l’Émergence de Tambacounda (Meet) en présence de Mouhamadou Moustapha Danfakha. Le don est composé de 20.000 cahiers, 20.000 stylos et 20.000 masques. Selon les bénéficiaires, ce matériel va contribuer favorablement à améliorer les conditions de travail des élèves, mais aussi rehausser la qualité des enseignements et apprentissages. A noter que ce geste du Directeur général de la Sicap entre dans le cadre de ses activités politiques dans sa ville natale de Tambacounda.
Sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante du Niger ont été tués dimanche dans l'explosion de leur véhicule qui a roulé sur une mine dans la région de Tillabéri (ouest) proche du Mali, a annoncé à l'AFP le gouverneur de cette région.
C’est un incident qui intervient le jour du second tour de la présidentielle au Niger. Sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ont été tués dimanche 21 février dans l’explosion de leur véhicule. Selon l’annonce du gouverneur de Tillabéri, ce dernier a roulé sur une mine dans cette région de l’ouest du Niger, proche du Mali.
"J'ai eu l'information vers midi (11h GMT), il y a eu sept morts lorsque le véhicule a sauté sur une mine. Il s'agit de présidents de bureaux de vote et de leurs secrétaires", recrutés par la Céni, a expliqué à l'AFP Tidjani Ibrahim Katiella, gouverneur de la région de Tillabéri.
L'accident a également fait "trois blessés", selon lui.
Le drame est survenu à Waraou, une localité située sur la commune de Dargol dans la région de Tillabéri, à une centaine de kilomètres de la capitale de Niamey. Il s’agit de la zone dite "des trois frontières" entre Niger, Mali et Burkina Faso.
Le véhicule avait été affrété par la Céni de Tillabéri pour acheminer des responsables des bureaux afin de superviser le second tour de la présidentielle, selon le gouverneur.
La région de Tillabéri est placée sous état d'urgence depuis 2017.
Pour tenter de lutter contre les jihadistes, les autorités ont interdit depuis un an la circulation à moto nuit et jour et ordonné la fermeture de certains marchés soupçonnés d'alimenter "les terroristes".
PRÉSIDENTIELLE SANGLANTE AU NIGER
Le second tour de la présidentielle dans le pays en proie aux violences jihadistes, a été endeuillé dimanche par la mort de sept agents électoraux dont le véhicule a sauté sur une mine
En dépit de l'insécurité provoquée par les jihadistes dans leur pays, les électeurs du Niger votaient entre le favori Mohamed Bazoum, fidèle du sortant Mahamadou Issoufou, et l'opposant Mahamane Ousmane, ancien président.
Dans la matinée, sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ont été tués dans l'explosion de leur véhicule qui a roulé sur une mine dans la région de Tillabéri (ouest) proche du Mali, a annoncé à l'AFP le gouverneur de cette région, Tidjani Ibrahim Katiella.
"Il s'agit de présidents de bureaux de vote et de leurs secrétaires", recrutés par la Céni, a-t-il dit, précisant que l'explosion a également fait "trois blessés".
Le drame est survenu à Waraou, une localité située sur la commune de Dargol dans la région de Tillabéri, à une centaine de km de Niamey, zone dite "des trois frontières" entre Niger, Mali et Burkina Faso.
Début janvier, après le premier tour de la présidentielle, cent personnes avaient été tuées dans l'attaque de deux villages dans la même région de Tillabéri, un des pires massacres de civils dans ce pays du Sahel régulièrement visé par des groupes jihadistes.
L'insécurité sévit dans la "zone des trois frontières" à l'ouest avec des attaques de groupes jihadistes affiliés à l'organisation Etat islamique, mais aussi à l'est frappé par des attaques des jihadistes nigérians de Boko Haram.
Quelque 7,4 millions de Nigériens, sur une population de 22 millions majoritairement trop jeune pour voter, sont appelés à se prononcer au second tour après le premier du 27 décembre.
- "On veut le calme et la sécurité" -
Idrissa Gado, étudiant de 29 ans, a estimé en votant à Niamey que "le prochain président doit agir contre les rebelles, c’est le grand souci du Niger dont il faut s’occuper, nous, on veut le calme et la sécurité".
Le candidat du pouvoir, Mohamed Bazoum, a voté à l'Hôtel de ville de Niamey, où des blindés et des pick-ups armés de mitrailleuse assuraient la sécurité.
"Je souhaite que le vainqueur ait la chance avec lui, je souhaite qu’elle soit de mon côté", a-t-il dit après avoir déposé son bulletin, souhaitant aussi "que le vote se passe dans le calme".
Accompagné de ses deux épouses, le sortant Mahamadou Issoufou a voté au même endroit, notant que "le Niger est confronté à des défis immenses", notamment sécuritaire, démographique, climatique, économique, social et sanitaire avec le Covid-19.
"Je suis fier d'être le premier président démocratiquement élu de notre histoire à pouvoir passer le relais à un autre président démocratiquement élu, c'est un évènement majeur dans la vie politique de notre pays", a-t-il ajouté.
Ce sera en effet la première fois que deux présidents élus se succèdent dans ce pays à l'histoire jalonnée de coups d'Etat depuis son indépendance en 1960.
- Mise en garde contre les fraudes -
Mahamane Ousmane a lui voté dans un quartier populaire de Zinder (sud-est), son fief et ville natale, se réjouissant que les Nigériens se soient "mobilisés pour exercer leur droit et devoir".
Mais, "si jamais les citoyens constatent que ces élections ont encore (...) été des élections truquées, eh bien je crains que la situation soit difficile à gérer".
Entre les deux tours, l'opposition a déclaré qu'elle ne reconnaîtrait pas les résultats si elle les estimait entachés de fraude.
La vraie réussite du scrutin résidera dans l'acceptation des résultats par toutes les parties une fois les résultats annoncés. L'opposition a dénoncé de présumées fraudes lors du premier tour, mais a été déboutée par la justice.
Bazoum avait récolté 39,3% des suffrages au premier tour, Ousmane presque 17% et le premier part avec un net avantage.
Mais si le vote dans la capitae est historiquement acquis à l'opposition, celui de la deuxième ville du pays, Zinder, est sujet à débat: cette région, important bassin électoral, est le fief des deux candidats qui y ont passé les derniers jours de la campagne pour tenter de convaincre leurs électeurs.
"Le résultat à Zinder sera déterminant pour l'issue du scrutin", selon un observateur de la politique locale.
Plusieurs délégations d'observateurs étrangers ont été déployées pour surveiller le scrutin, notamment de la Communauté économique d'Afrique de l'ouest (Cédéao) et de la Francophonie.
Lors du premier tour, 69,7% des électeurs s'étaient rendus aux urnes.
Le président Issoufou, 68 ans, ne se représentait pas à l'issue de ses deux mandats constitutionnels, contrairement à de nombreux chefs d'Etat africains qui s'accrochent au pouvoir.
OUSMANE SONKO SERA MIS À LA DISPOSITION DE LA JUSTICE
Devant le «Jury du dimanche», le député Théodore Chérif Monteil s’est voulu on ne peut plus clair. Il a affirmé que l’Assemblée nationale n’est pas un juge.
Devant le «Jury du dimanche», le député Théodore Chérif Monteil s’est voulu on ne peut plus clair. Il a affirmé que l’Assemblée nationale n’est pas un juge. Avant de soutenir qu’on lui demande de mettre à disposition de la justice un de ses membres.
«L’Assemblée nationale ne peut statuer que sur cela. Elle ne peut pas parler avec d’autres personnes. J’ai entendu dire qu’Ousmane Sonko a refusé de prendre la convocation que le gendarme de l’Assemblée nationale lui a remise. On a vu des levées d’immunité parlementaire où les députés ont choisi un défenseur et ont refusé de déférer à la convocation», a renseigné le parlementaire.
Puis il ajoute : «La commission ad hoc va continuer son travail sur la base des éléments. Elle fera un rapport qu’ils vont apprécier. Lequel sera remis aux députés. Parce que ce n’est ni le bureau de l’Assemblée nationale, ni la commission ad hoc qui enlève l’immunité parlementaire. C’est la plénière. La commission ad hoc ne fait que recueillir des éléments. La conséquence, c’est que le député sera mis à la disposition de la justice.»
«Rien n’empêche, demain, le procureur de la République d’inviter Ousmane Sonko dans ce dossier»
Par ailleurs, Théodore Chérif Monteil précise que l’Assemblée n’a jamais pris l’initiative et ne peut pas prendre l’initiative de lever l’immunité parlementaire d’un député. «C’est une demande de la justice et nous n’avons pas vocation à arrêter la marche de la justice. L’Assemblée a été saisie que sur l’affaire de viols et de menaces de mort présumée. Il n’y a aucune autre infraction qui est ciblée, à part la plainte de la dame Adji Sarr. Rien n’empêche, demain, le procureur de la République d’inviter Ousmane Sonko dans ce dossier», a laissé entendre le rapporteur de la mission d’information parlementaire sur les inondations et vice-président de la commission chargée des données personnelles.
Dans un autre registre, le député est revenu sur la procédure de levée de l’immunité parlementaire. «Elle est très simple. Nous devons travailler à étoffer notre règlement intérieur. Ce qui existe aujourd’hui, c’est qu’en cas de demande de levée de l’immunité parlementaire, c’est le procureur près la Cour d’appel qui va, à travers le garde des Sceaux s’adresser à l’institution qui est le Parlement. Ce n’est pas le procureur de la République. Ce courrier, quand il est reçu par le président de l’Assemblée nationale, doit être traité avec toute la discrétion qui sied», enseigne-t-il.
«Quand les députés de l’opposition demandent l’audition d’Adji Sarr et des témoins, ils outrepassent leurs prérogatives»
Avant d’éclairer : «Ce courrier n’est jamais publié et personne n’y a accès. C’est le député Ousmane Sonko qui est visé par la lettre, nommément. Ensuite, quand le bureau de l’Assemblée nationale se réunit, il n’examine que trois choses : Est-ce que la demande est sincère, est-ce qu’elle est loyale et est-ce qu’elle est juste. A partir de là, ils adhèrent à la demande ou pas.»
Sur ce, il déclare que l’article 52 ne parle que de l’audition du député. «En aucun moment, on ne parle de l’audition d’une autre personne. Donc, quand les députés de l’opposition demandent l’audition d’Adji Sarr et des témoins, et à avoir les éléments du dossier, je pense qu’ils outrepassent leurs prérogatives. Ils n’y ont pas droit. Aucun texte ne leur permet de le demander. Lors des débats, seuls le président, le rapporteur de la commission, le gouvernement, le député ou son défenseur et un orateur contre peuvent prendre la parole».
LEUR SMS QUI EST TOMBÉ DANS LES MAINS D'UN AVOCAT DE SONKO...
ïda Mbodj, choisie par Ousmane Sonko pour le défendre devant la commission ad hoc, pense toujours que l’affaire Adji sarr - Ousmane Sonko n’est qu’un simple complot.
Aïda Mbodj, choisie par Ousmane Sonko pour le défendre devant la commission ad hoc, pense toujours que l’affaire Adji sarr - Ousmane Sonko n’est qu’un simple complot. Invitée du grand jury de la Rfm de ce dimanche, elle a même évoqué un certain Sms qui étayerai cette thèse du complot.
«A un certain moment, le complot pourrait se fissurer. Parce que, imaginez-vous, que l’un des avocats de Sonko a reçu un sms. On pourrait même dire que Dieu est avec Ousmane Sonko.
Parce que le sms qui avait planifié la stratégie qu’on avait élaboré contre Ousmane sonko a bel et bien dit ‘‘Dsk on va le trainer dans la boue mais pas de condamnation parce que ça risque de chauffer le pays’’.
On a eu ce Sms qu’on a voulu envoyer à quelqu’un et on s’est trompé pour l’envoyer à l’avocat de Sonko.»
L’AFRIQUE DOIT INVENTER SON CHAMPION EN E-COMMERCE
L’économiste, administrateur général de Gaïndé 2000 et président de African Performance Institute (API), Ibrahima Nour Edine Diagne, a insisté, samedi, sur l’importance pour l’Afrique d’"inventer’’ son champion en e-commerce.
Dakar, 21 fév (APS) – L’économiste, administrateur général de Gaïndé 2000 et président de African Performance Institute (API), Ibrahima Nour Edine Diagne, a insisté, samedi, sur l’importance pour l’Afrique d’"inventer’’ son champion en e-commerce.
"Le défi est que l’Afrique doit inventer son champion en e-commerce, parce que si elle ne le fait pas, les champions qui ont été inventés dans les autres continents viendront capter la valeur ajoutée en Afrique", a-t-il mis en garde.
M. Diagne intervenait à l’émission en ligne "Comprendre l’Économie" animée par Abdou Diaw, journaliste spécialisé en économie au quotidien national Le Soleil.
"Le commerce en ligne dans le contexte de la Covid-19" est le thème du cinquième numéro de cette émission. A cette occasion, Ibrahima Nour Edine Diagne a rappelé que dans ce type de commerce, la valeur ajoutée ne réside pas dans le fait de gagner 10 dollars (5399 francs CFA) en vendant un article. L’essentiel selon lui, ‘’c’est de comprendre comment la transaction a été faite, qui est son opérateur et qui est le propriétaire des informations du client".
Il explique que "c’est pour cela que les plateformes qui vont venir de plus en plus s’intéresser à l’Afrique, lorsque nous leur ouvrirons nos portes, nous allons en même temps fermer l’avenir d’un futur champion africain dans le e-commerce".
De son point de vue, construire un champion dans le e-commerce représente un enjeu stratégique, car ‘’sans champion, l’Afrique ne peut pas exister économiquement".
‘’Si dans 20 ans on n’a pas la capacité de créer des entreprises et des emplois, a-t-il averti, ce sont les Africains qui seront enfermés dans un cercle infernal et dépendront uniquement de l’aide bilatérale ou multilatérale pour pouvoir survivre.’’
"Pourtant, on a les moyens, de par nos compétences et de par nos économies, de pouvoir construire une valeur ajoutée qui peut nous mettre dans un confort dans les années à venir. C’est un vrai défi stratégique. C’est le moment de porter le débat économique sur ces questions", a-t-il exhorté.