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1 juillet 2025
LE JARAAF EN PHASE DE POULES
Victorieux du Platinum de Zimbabwe à la manche aller des barrages disputée à Harare, les «Vert et Blanc» se sont imposés au retour au stade Lat Dior, sur la plus petite marque (1-0).
L’équipe du Jaraaf a composté son ticket pour la phase finale de la Coupe de la confédération en éliminant hier, dimanche 21 février, le Platinum de Zimbabwe en match comptant pour le dernier tour de cadrage. Vainqueurs (0-1) à l’aller, les «Vert et Blanc», ont fini le job en dominant au stade Lat Dior de Thiès en s’imposant à nouveau sur le même score. Un succès historique pour le football sénégalais qui aura pour la première fois deux de ses représentants à ce niveau de la compétition africaine
Teungueth FC avait ouvert la voie, le Jaraaf l’a emboité le pas hier, dimanche 21 février en se qualifiant à la phase de poules de la Coupe de la Confédération. Victorieux du Platinum de Zimbabwe à la manche aller des barrages disputée à Harare, les «Vert et Blanc» se sont imposés au retour au stade Lat Dior, sur la plus petite marque (1-0).
Le Service minimum pour une formation qui a d’entrée pris la direction des opérations en première période. Le Jaraaf a attendu la 13e minute pour ouvrait la marque suite à une faute commise à l’entrée de la surface. El Hadji Madické Kane se charge d’exécuter le coup franc. Le milieu de terrain des «Vert Blanc» réussi son essai et ouvre le score (1-0). La bande à Ousmane Mbengue se contente de ce but matinal et rejoint les vestiaires sur cet avantage qui les propulse en phase de poules. Au retour des vestiaires, les Zimbabwéens tentent de réagir. Le portier Pape Seydou a dû se déployer pour détourner une des meilleures occasions de l’adversaire zimbabwéen pour égaliser. Au fil du match, le Jaraaf a également bénéficié de bonnes occasions d’aggraver la marque.
A l’ image de cette puissante frappe de Ousmane Sagna à deux minutes de la fin de la rencontre. Le score ne bougera pas jusqu’à la fin du temps réglementaire. Le Jaraaf a déjà fait le boulot et décroche son billet pour la phase de poules de la Coupe Confédération après Teungueth FC, déjà en lice en Ligue africaine des Champions. Une qualification historique pour le football sénégalais qui, pour la première fois de son histoire envoie deux de ses représentants, en phase de poules. Le Le Jaraaf connaitra ses prochains adversaire ce lundi à 13 heures. Ce sera à l’issue du tirage au sort pour la phase de groupes qui sera effectué au Caire.
MOUSSA DIATTA, COACH DU JARAAF “Les joueurs ont respecté mes consignes”
“Il y avait beaucoup d’émotion et les joueurs avaient du mal à avoir toute la concentration dans le jeu. Le plus important est que les joueurs ont respecté mes consignes. Je leur avais demandé de presser très haut l’équipe adverse et de les pousser à faire des fautes. Ils l’ont fait et on a tout de suite vu le résultat. Après avoir marqué le but, je leur ai demandé de garder le ballon, ce qu’ils ont aussi fait”.
AÏDA MBODJ CONFIRME LA THESE DU COMPLOT CONTRE SONKO
La thèse du complot continue de polluer l’affaire d’accusation de « viols répétés » et « menaces de mort » portée par l’employée de l’Institut Sweet Beauty Spa, Adji Sarr contre l’honorable député, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef/Les patriotes
L’avocate du leader de Pastef devant la commission ad hoc mise en place par l’Assemblée nationale dans le cadre de la procédure de la levée de son immunité parlementaire a défendu la thèse d’un complot derrière les accusations de « viols répétés » et « menaces de mort » portée par l’employée de l’Institut Sweet Beauté, Adji Sarr, contre Ousmane Sonko. Invitée hier, dimanche 21 février de l’émission Grand jury de la Rfm, Aïda Mbodj a dans ce sens révélé l’existence d’un message « sms » envoyé, par erreur, à une personne qui n’était pas le destinataire et qui conforterait cette thèse de complot ourdie par le régime en place pour nuire à Ousmane Sonko.
La thèse du complot continue de polluer l’affaire d’accusation de « viols répétés » et « menaces de mort » portée par l’employée de l’Institut Sweet Beauty Spa, Adji Sarr contre l’honorable député, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef/Les patriotes. Invité hier, dimanche 21 février à l’émission Grand Jury de la Radio Futurs Médias, c’est Aïda Mbodj, présidente du mouvement «And Saxal Ligey » par ailleurs députée et avocate du leader de Pastef devant la commission ad hoc mise en place dans le cadre de la procédure de la levée de son immunité parlementaire qui est montée au créneau pour dénoncer l’existence d’un plan de liquidation de l’ancien candidat arrivé 3ème à l’issue de l’élection présidentielle du 26 février 2019.
Soulignant qu’elle n’est pas surprise par cette affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko qui n’est rien d’autre qu’un «complot politique», la «lionne de Bambey» déclarera : « J’avais vu venir. C’est peut-être parce que je suis plus expérimentée politiquement qu’Ousmane. Quand le doyen des juges a mis un terme à l’affaire des 94 milliards, je voyais venir. Je voyais venir quand un conseil du président de la République a déclaré Ousmane Sonko chef de l’opposition. Je voyais venir quand le président s’investit pour réduire l’opposition à sa plus simple expression», a-t-elle fait remarquer.
Poursuivant son propos, Aida Mbodj de révéler dans la foulée l’existence d’un message « sms » envoyé, par erreur, à une personne qui n’était pas le destinataire et qui prouve la thèse du complot ourdi par le régime en place pour nuire à Ousmane Sonko. « Dieu est avec Ousmane Sonko et à un certain moment, le complot pourrait se fissurer. Parce que, imaginez-vous, que l’un des avocats de Sonko a reçu un sms », a-t-elle expliqué avant de poursuivre au sujet du contenu de cet sms. « Dsk, on va le traîner dans la boue mais pas de condamnation parce que ça risque de chauffer le pays ». Loin de s’en tenir là, l’ancien ministre de la femme sous le régime libéral du président Abdoulaye Wade est également revenu sur les raisons pour lesquelles elle ne défend pas Adji Sarr, présumée victime des « viols répétés ».
Et c’est pour préciser : «on ne m’a pas donné la possibilité de défendre Adji Sarr. Depuis le début de l’affaire, personne ne peut voir Adji Sarr, même sa famille. Je ne pense pas qu’elle puisse tenir très longtemps. Si vous envisagez de faire des débats avec elle, il faudrait la préparer. Je ne suis pas sûre qu’elle puisse faire face à des ténors du barreau, lors d’un procès».
CHEIKH BAMBA DIEYE APPELLE A LA CREATION D’UN NOUVEAU FRONT POLITIQUE
Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm hier, dimanche 21 février, Cheikh Bamba Dièye a invité toute l’opposition à la solidarité avec Ousmane Sonko pour faire face au régime en place
Le député Cheikh Bamba Dièye a dénoncé la campagne de liquidation d’un adversaire politique derrière la procédure la plainte pour « viols répétés » et « menaces de mort » déposée contre Ousmane Sonko. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 21 février, le député non-inscrit et membre démissionnaire de la Commission ad hoc chargée d’instruire le dossier de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko a ainsi lancé un appel à la mise en place d’un nouveau front politique pour faire face au régime en place.
Le leader du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (Fsd/Bj), Cheikh Bamba Dièye semble vraiment déterminé à ne pas faciliter la tâche au régime en place dans le cadre de la procédure de la levée de l’immunitaire parlementaire du député Ousmane Sonko visé par une plainte pour « viols répétés » et « menaces de mort » déposée par Adji Sarr, une employée de l’Institut Sweet Beauté.
Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm hier, dimanche 21 février, Cheikh Bamba Dièye par ailleurs député non-inscrit et membre démissionnaire de la Commission ad hoc chargée d’instruire le dossier de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko a invité toute l’opposition à la solidarité avec Ousmane Sonko pour faire face au régime en place. « Il nous faut être solidaire de la cause d’Ousmane Sonko parce que c’est une cause nationale. Si on ne le fait pas, demain ce sera le tour de toutes les personnes qui décideront aujourd’hui de rester chez elles et de regarder », a-t-il expliqué en soulignant qu’on est en plein dans le dispositif de 2024. « Si les gens ne se mobilisent pas, je leur garantis qu’après Ousmane Sonko, on viendra les cueillir les uns après les autres et ils n’auront que deux voies : rejoindre la mouvance présidentielle ou aller en prison. Un choix inacceptable dans une démocratie comme la nôtre », insiste encore l’ancien ministre de la Communication et de l’Economie numérique.
Par ailleurs, Cheikh Bamba Dièye est également revenu sur les raisons de leur démission de ladite Commission ad hoc chargée d’instruire le dossier de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko avec son collègue du groupe parlementaire de l’opposition, Moustapha Guirassy. En effet, dans une correspondance envoyée la veille au président de cette commission ad hoc, Pape Birame Touré par ailleurs vice-président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakaar, les deux parlementaires qui représentaient l’opposition et les non-inscrits ont annoncé leur décision de quitter définitivement cette commission qui a prévu dans son agenda d’entendre Ousmane Sonko aujourd’hui. Face à notre confrère Baye Oumar Gueye, le député Cheikh Bamba Dièye a indiqué qu’ils ont pris cette décision suite à la constatation de nombreuses irrégularités entourant cette procédure de levée de l’immunité parlementaire.
En effet, selon lui, la démarche unilatérale et la précipitation avec laquelle la commission ad hoc veut statuer sur cette levée de l’immunité parlementaire de leur collègue, Ousmane Sonko, ne sont porteuses d’aucune garantie de respect de la présomption d’innocence et du droit de tout citoyen à être jugé dans le respect des droits de la défense.
SOCIÉTÉ CIVILE ET ACTIVISTES ACCUSENT, LA POLICE MENACE
Le recours (avéré ou non) à la torture dans les lieux de détention, en particulier les commissariats de police, est en train de créer la discorde, pour ne pas dire la zizanie, entre la société civile, les mouvements citoyens et la police.
Le recours (avéré ou non) à la torture dans les lieux de détention, en particulier les commissariats de police, est en train de créer la discorde, pour ne pas dire la zizanie, entre la société civile, les mouvements citoyens et la police. Pour cause, au lendemain des manifestations ayant accompagné l’affaire dite Ousmane Sonko et les arrestations y afférentes, des accusations de violences physiques à l’encontre des personnes interpellées (surtout des militants de Pastef-les Patriotes et Frapp) ont indexé les services de police. En réplique, ces derniers ont nié systématiquement lesdites accusations non sans manquer de menacer leurs détracteurs de poursuites. Ce qui entrainé du coup la sortie du camp d’en face qui persiste dans ses dénonciations.
TORTURES SUPPOSEES DE PERSONNES INTERPELLEES DANS DES COMMISSARIATS : La Police récuse et se réserve un droit de poursuite contre ses détracteurs
La police sénégalaise n’entend pas laisser passer à perte et profit les incriminations de tortures qui l’indexent. Des violences qui auraient été effectuées dans les commissariats, sur des personnes arrêtées lors des événements du 08 février dernier relatifs à l’affaire dite Ousmane Sonko. Dans une note adressée à la presse, le Bureau des relations publiques de la police (Brp) dégage en touche toutes ces accusations. Le texte relève : « Depuis quelques jours, à travers des sorties médiatiques, des personnes se réclamant de la société civile ont fait état de supposés cas de torture relevés dans les services de Police. Au cours de ces déclarations, ces personnes ont affirmé que les personnes interpellées lors des attroupements du 08 février dernier, ont fait l’objet de torture durant leur période de garde à vue ». Poursuivant, le texte de la Police nationale établit précise que « toutes les actions menées lors de ces dites manifestations sont en parfaite conformité avec les lois et règlements en vigueur. Ainsi, à la suite des interpellations consécutives à ces attroupements, les services de Police en charge de l’enquête ont, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale, notifié aux personnes sur qui pesaient des indices de commission d’infraction à la loi pénale, leur droit de se faire assister par un avocat de leur choix tel que consacré par l’article 5 du règlement n°5 de l’Uemoa. A l’issue de leur entretien, avec leurs avocats régulièrement constitués, aucune observation liée à la procédure encore moins à l’état de santé de leurs clients, n’a été formulée par les avocats ». Qui plus est, note le Bureau des relations publiques de la police (Brp) : « Durant toute la période de garde à vue, aucune volonté de se faire examiner par un médecin n’a été exprimée par les personnes gardées à vue, ce qui est un droit consacré par le Code de procédure pénale sénégalais. Par conséquent, ces supposés cas de torture n’ont été ni constatés par un médecin, encore moins attestés par une décision de justice ».
Le Brp de faire remarquer dans la foulée que « le Sénégal est signataire de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants du 10 Décembre 1984 ». Forte de tous ces éléments et relevant qu’elle s’inscrit en droite ligne avec les obligations inhérentes aux engagements internationaux, la Police nationale dit se réserver « le droit de poursuivre les auteurs de ces déclarations non fondées qui, in fine, déteignent négativement d’une manière ou d’une autre sur l’image de la Police nationale qui reste républicaine ».
SEYDI GASSAMAD’AI SENEGAL SUR LA SORTIE DE LA POLICE : «Cela traduit une profonde ignorance des engagements internationaux du Sénégal en matière de lutte contre la torture»
Seydi Gassama, directeur exécutif de la section d’Amnesty International (AI) Sénégal est formel. Le communiqué en question constitue «une menace directe, et sans précédent, de la police sénégalaise contre les défenseurs des droits humains. Elle traduit une profonde ignorance des engagements internationaux du Sénégal en matière de lutte contre la torture…». Sur son compte twitter, le droit-de-l’- hommiste a tenu à faire savoir que «les organisations des droits de l’Homme continueront à dénoncer les actes de torture, lorsqu’elles sont avérées, et à exiger des poursuites contre leurs auteurs, conformément aux engagements de l”Etat du Sénégal en vertu de la convention des Nations Unies contre la torture». Seydi Gassama insistera en relevant également que «les organisations des droits humains continueront à faire état, publiquement, à travers rapports et déclarations, des allégations de torture reçues de victimes présumées ou d’avocats et à exiger des enquêtes approfondies et indépendantes. Aucune menace ne les fera changer…». Tant il est vrai, selon toujours le directeur exécutif de la section d’Amnesty International Sénégal, que «sans être systématique, la pratique de la torture existe au sein des forces de sécurité sénégalaises. Des victimes soutenues par des organisations des droits de l’homme ont pu porter plainte et obtenir justice. Des dizaines de plaintes moisissent dans les tiroirs des parquets».
ALIOUNE TINED’AFRICAJOM CENTER : «Il faut renforcer la formation de la police en matière de droits humains»
Pour Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center et ancien Président du Comité sénégalais des droits de l’homme, « renoncer à prévenir les actes de tortures par l’alerte, l’exigence d’enquêtes, en cas d’allégations de tortures, c’est renoncer à la protection des droits humains ». Pour autant, il plaide pour le renforcement de la formation de la police en matière de droits humains, surtout que maintenant le ministre de l’Intérieur est un juge. «La police chargée de veiller à l’ordre public, on parlait avant d’agents de la paix, ils devraient travailler en partenariat avec les organisations de droits humains pour renforcer la protection des libertés civiles et des droits humains », a fait savoir Alioune Tine.
ALIOU SANE, COORDONNATEUR DE Y’EN A MARRE : «Ces menaces ne nous empêcheront pas de dénoncer les cas de violence et de torture...»
Dans un post sur le compte du mouvement Y’en a marre, le coordonnateur Aliou Sané n’a pas manqué de réagir face à la sortie de la police. Aussi a-t-il écrit : «…Ce ne sont vraiment pas ces menaces qui nous empêcheront de dénoncer les cas de violence et de torture dont certains de nos concitoyens sont victimes, de la part de certains éléments de Police. Au lendemain des manifestations de contestation qui ont ponctué le passage de la loi sur le parrainage à l’Assemblée nationale, je m’étais saisi de ma plume pour raconter l’horreur vécue par mes camarades Y’en a marristes au commissariat de GrandDakar. MaFé Moriba Sherif Massoud et autres portent certainement encore les stigmates de la torture inouïe et injustifiée qu’ils ont subie dès leur arrivée au commissariat. J’ai moi-même failli en être une victime quand j’ai été interpellé, tel un terroriste, avec deux autres camarades, avant d’être acheminé au même commissariat….Je donne alors du crédit au frère Mohamed Ndoye quand il affirme avoir été violenté aux testicules, alors qu’il était en garde à vue, il y a quelques jours, au commissariat central de Dakar. C’est bien de rappeler que le Sénégal est signataire de la Convention des Nations Unies contre la torture, mais il fera encore mieux de s’évertuer au respect strict des principes contenus dans ce document ».
LES BLACKS À WASHINGTON, L'INTERACTION AVEC L'AFRIQUE
Si les parents vivant chaque jour dans la nostalgie et le rêve de retour continuent de soutenir le continent, quid de leurs enfants ? Sont ils perdus pour l’Afrique ? Dernière partie du documentaire d'Alain Foka sur la diaspora africaine aux Etats-Unis
50 milliards de dollars par an. C’est ce que la diaspora envoie chaque année en Afrique. Mais si les parents qui vivent chaque jour dans la nostalgie et le rêve de retour continuent de soutenir le continent, quid de leurs enfants ? Sont ils perdus pour l’Afrique ?
Black à Washington DC 3: La diaspora, ses enfants et l’Afrique.
sous l’impulsion d’entrepreneurs amoureux du pays, le Sénégal se pare petit à petit d’ecolodges luxueux qui font le bonheur des stars et des grosses fortunes
Sous l’impulsion d’entrepreneurs amoureux du pays, le Sénégal se pare petit à petit d’ecolodges luxueux qui font le bonheur des stars et des grosses fortunes.
LE POINT SUR LES VACCINS ANTI-COVID AUTORISÉS DANS LE MONDE
Autorisés, en voie de l'être ou en cours d'examen : voici le point sur les vaccins contre le Covid-19 disponibles à travers le monde
Autorisés, en voie de l'être ou en cours d'examen : voici le point sur les vaccins contre le Covid-19 disponibles à travers le monde.
Ils sont déjà là :
- Pfizer/BioNTech : vendu sous le nom commercial de Comirnaty, ce vaccin est autorisé dans l'Union européenne, aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et dans de nombreux autres pays. Développé par le géant américain Pfizer et le laboratoire allemand BioNTech, il est basé sur la technologie de l'ARN messager et affiche un très fort taux d'efficacité (95%).
- Moderna : autre vaccin à ARN messager, il a des caractéristiques très proches du précédent, avec 94,1% d'efficacité. Ce vaccin américain est autorisé dans l'UE, en Amérique du Nord, au Royaume-Uni (où il n'est toutefois pas encore disponible) et dans quelques autres pays, comme Israël ou Singapour.
- AstraZeneca/Oxford : conçu par l'université anglaise d'Oxford et le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca, ce vaccin utilise une technologie différente, dite "à vecteur viral". Il est autorisé dans l'UE, au Royaume-Uni et dans certains autres pays moins riches comme l'Inde (où il est vendu sous le nom de Covishield).
Il est efficace à 60% selon l'Agence européenne du médicament (EMA), tout en étant moins cher et plus facile à stocker que les deux précédents. Mais il fait l'objet de plusieurs critiques, sur le manque de données sur son efficacité chez les plus âgés ou ses possibles effets secondaires plus importants.
- Spoutnik V : développé par la Russie, ce vaccin à vecteur viral est efficace à 91,6%. En plus de la Russie, il est homologué dans une quinzaine de pays (Bélarus, Arménie, Venezuela, Iran, Corée du Sud, Argentine ou Algérie). Dans l'UE, si une "demande d'avis scientifique" a bien été soumise à l'EMA, le Spoutnik V ne fait pas encore l'objet d'une procédure d'examen en continu de ses données, étape préalable à une demande formelle d'autorisation. La Hongrie l'a toutefois autorisé unilatéralement.
- Sinopharm: les deux vaccins développés par le laboratoire chinois utilisent la technique classique du virus inactivé. Ils sont présents en Chine et dans plusieurs autres pays, dont les Emirats arabes unis, la Hongrie (exception européenne), le Pérou, le Cambodge ou le Zimbabwe. Ses concepteurs se prévalent d'une efficacité de 79% mais les données sur lesquelles ils se basent n'ont pas été publiées.
- Sinovac: autre vaccin chinois basé sur un virus inactivé, il est autorisé en Chine, au Chili, au Brésil ou encore en Turquie. D'autres pays ont précommandé des doses de ce vaccin nommé CoronaVac, comme l'Ukraine ou l'Uruguay. Selon Sinovac, les tests à grande échelle au Brésil ont montré un taux d'efficacité globale d'environ 50% (et 80% contre les formes plus graves), mais là encore, les données n'ont pas été publiées.
- Johnson & Johnson: l'Afrique du Sud est devenue mercredi le premier pays à administrer ce vaccin américain. Elle l'a finalement préféré à celui d'AstraZeneca, qui était son choix initial mais a été jugé insuffisamment efficace contre le variant sud-africain du coronavirus.
Johnson & Johnson a par ailleurs déposé des demandes d'autorisation dans l'UE et aux Etats-Unis. Son vaccin à vecteur viral, fabriqué par sa filiale Janssen-Cilag, est efficace à 66% en général et à 85% contre les formes graves, selon ses concepteurs. Contrairement aux autres, il ne nécessite qu'une injection et non deux.
- Bharat Biotech : ce vaccin indien à virus inactivé est utilisé en Inde, de même que le Covishield.
- CanSino: ce vaccin chinois à vecteur viral a été autorisé la semaine dernière par le Mexique, mais n'y a pas encore été administré.
Ils arrivent :
- Novavax : ce vaccin américain fait l'objet d'un examen continu par l'EMA, ce qui ouvre la voie à une demande prochaine d'autorisation dans l'UE. C'est un vaccin "sous-unitaire", à base de protéines qui déclenchent une réponse immunitaire, sans virus. Ses concepteurs affirment qu'il est efficace à 89,3%.
- CureVac: ce vaccin allemand est lui aussi entré vendredi dans la procédure d'examen continu de l'EMA. Il s'agit d'un vaccin à ARN messager.
- Les prochains :
Au total, en comptant tous ceux qui sont déjà autorisés et en voie de l'être, 69 vaccins contre le Covid-19 font l'objet d'essais cliniques sur l'humain, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En outre, 181 autres vaccins en sont au stade de développement pré-clinique et n'ont pas encore été testés sur des humains.
JEUX DE CARTES - Issoufou par la grande porte...
Le Niger fait des pas en avant sur le plan démocratique. Hier, c’était le second tour d’une élection présidentielle inédite dans ce pays qui a longtemps subi les foudres d’une instabilité notoire. 7,4 millions d’électeurs étaient appelés à trancher entre Mohamed Bazoum, fidèle du président sortant Mahamadou Issoufou, et l’opposant Mahamane Ousmane, ancien chef de l’État. Si une telle confrontation a pu avoir lieu, c’est grâce à la volonté du président actuel de ne pas se représenter à l’issue de ses deux mandats constitutionnels. Si on souligne et salue une attitude somme toute normale et ordinaire en démocratie, c’est que dans d’autres pays africains notamment, des présidents ont foulé aux pieds les règles constitutionnelles et se sont présentés pour un troisième mandat souvent gros de tous les risques. Les exemples de la Côte d’Ivoire et de la Guinée sont encore frais dans nos mémoires balafrées par les stigmates des violences et des morts qui ont suivi les entêtements respectifs d’Alassane Ouattara et d’Alpha Condé. Issoufou ne s’est pas accroché au pouvoir. C’est tout à son honneur. C’est ainsi la première fois que deux présidents élus se succèdent dans ce pays. Le Niger vit au rythme des coups de force depuis 1960. C’est à l’actif du président sortant même s’il a un passif. Maintenant, il faut que les résultats soient acceptés par les protagonistes à la suite d’un scrutin qu’on espère transparent et crédible. Chez nous, au Sénégal, il y a déjà de sombres nuages avant même une présidentielle en 2024 aux enjeux multiples. L’issue de ce scrutin est-elle en train de se jouer avec cette affaire de viol qui concerne l’opposant principal du président Macky Sall qui laisse planer des doutes sur une troisième candidature ? 2024 est si proche et si loin. Macky fera-t-il comme Issoufou ou comme Ado et Alpha ? Issoufou sort par la grande porte de l’histoire. Ado et Alpha attendent sous la fenêtre. Miim Reew
Sonko dévêtu mercredi ou jeudi
Malgré son refus de déférer à la convocation de la commission ad hoc qui l’a convoqué pour ce matin à 10 heures, la procédure de levée d’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko ira à son terme. D’après des sources dignes de foi, la commission va constater son absence exactement comme ce fut le cas pour Khalifa Sall dans l’affaire de la caisse d’avance, et dresser un rapport qui devrait être présenté soit mercredi ou jeudi au plus tard. C’est à ce moment seulement que la plénière va décider de lever ou non son immunité mais déjà, avec l’absence des deux députés de l’opposition Bamba Dièye et Guirassy, le projet va passer comme lettre à la poste. Le cas échéant, le parquet pourra désormais convoquer, comme un simple citoyen, Ousmane Sonko. Il sera loisible à Serigne Bassirou Guèye de confier l’audition à la Section recherche qui avait reçu la plainte de Adji Sarr, ou alors de saisir d’autres officiers de police judiciaire de son choix.
Biram Soulèye Diop et Cie déférés au parquet
En garde-à-vue à la Dic depuis vendredi, l’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop sera présenté aujourd’hui au procureur de la République. Sans doute, il croisera au parquet son épouse Patricia Marème Ngandoul et ses camarades Abass Fall coordonnateur de Pastef Dakar, Dahirou Thiam, Abdoulaye Diène, Pape Malick Seck et Fatima Mbengue poursuivis pour diffusion de fausses nouvelles et images contraires aux bonnes mœurs.
Croissant lunaire
La polémique enfle sur la succession de feu Mourchid Iyane Thiam. Dans un communiqué parvenu à «L’As», on informe qu’El Hadji Omar Diène est le nouveau coordonnateur de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc). El Hadji Omar Diène, non moins secrétaire général de l’Association de la ligue des imams et oulémas du Sénégal, indique, selon la même source, que son objectif est d’améliorer la communication de l’organisation concernant l’apparition du croissant lunaire. Seulement un autre communiqué viendra écarter Omar Diène et compagnie. Ce document signé cette fois-ci par le vice-coordonnateur de ladite commission, Bouchra Dièye, dément l’élection d’El hadji Omar Diène à la tête de la commission. Il se dit surpris par l’attitude de M. Diène qui s’est autoproclamé coordonnateur intérimaire de la commission. D’après Bouchra Dièye, il s’agit d’une manœuvre solitaire de M. Diène. A l’en croire, les membres de la commission déclinent toute responsabilité quant à ces actes. On précise dans le communiqué que Dr Mouhamed Bouchra Dièye initiateur de la commission et secrétaire permanent demeure pour l’instantle coordonnateur par intérim légitime. Une assemblée générale est prévue samedi prochain pour élire le coordonnateur.
Aziz Tandjan, Directeur de l’Ard de Tamba à vie
Les populations de Tambacounda réclament du sang neuf à l’agence régionale de développement(ARD). Elles exigent ainsi le départ de l’actuel directeur, Abdou Aziz Tandian, retraité depuis 2018. Ce dernier bénéficie d’une prolongation de deux ans. Mieux, il serait sur le point de solliciter une année supplémentaire. Suffisant pour faire sortir le conseiller départemental Mamadou Bâ de ses gonds. Secrétaire général du conseil régional de la jeunesse, M. Ba prône une alternance générationnelle. Il demande à Abdou Aziz Tandian de retourner à l’université. A en croire M. Bâ, l’actuel directeur de l’ARD, en plus d’exceller dans le cumul de fonctions, freine le développement local. On ne peut pas être chef de service régional et en même temps gérer une ONG, dénonce-t-il. Mamadou Ba a alerté les autorités administratives sur ce cumul.
37 personnes interpellées à Mbour
A Mbour, la population se relâche de plus en plus. Pour preuve, durant le week-end, les patrouilles menées par la police dans la capitale de la Petite Côte et à Saly ont permis de mettre la main sur 37 personnes pour violation du couvre-feu. En plus des arrestations, 05 pièces de véhicules ont été saisies et un véhicule mis en fourrière. Malgré la hausse des cas de covid-19 issus de la contagion communautaire à Mbour, le début de la chaleur pousse les Mbourois à sortir durant la période du couvre-feu.
Travailleurs de Manko
Les travailleurs de l’ancienne institution de microfinance «Manko», filiale de la Société générale, sont en ordre de bataille. Après avoir gagné la première manche contre la direction pour licenciements de leurs 08 délégués du personnel, les 130 employés de Manko ont tenu un point de presse pour exiger leur redéploiement ou un départ négocié avec leur Direction. Ils accusent celle-ci d’avoir violé la législation sociale du travail. Le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Microfinance, Pape Momar Dièye, invite le ministre de la Microfinance Zahra Iyane Thiam à intervenir pour que justice soit rendue aux travailleurs qui sont dans le désarroi.
Me Ousmane Sèye
Contrairement aux vaccins contre la Covid-19, Me Ousmane Sèye et ses amis de la Coalition pour l’Émergence/Taxawu Sénégal (Cpe/Ts) ne tarissent pas d’éloges à l’endroit du Président Macky Sall. Ils félicitent ce dernier d’avoir réceptionné un premier lot de vaccins pour la prévention contre la pandémie de la Covid-19.Atravers ce geste, soutiennent Me Sèye et Cie, le locataire du Palais a administré la preuve irréfutable qu’il se soucie plus que tout autre de la santé et de la protection du peuple sénégalais. Soucieuse de jouer sa partition dans cette campagne, la Cpe/Ts appelle la population à la vigilance, à la mobilisation et à la résilience pour se vacciner en masse, afin de vaincre définitivement la pandémie de la Covid-19. Car pour Me Ousmane Sèye, ce combat contre la Covid-19 est la seule priorité nationale et doit être celui de tous les Sénégalais. Mais en dépit de la vaccination, souligne-t-il, les Sénégalais ne doivent pas lâcher le port des masques et les gestes barrières.
Fatick
Les étudiants de Fatick sont montés au créneau hier pour dénoncer leurs conditions de vie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. L’Association des Etudiants ressortissants de la région de Fatick (l’Aerf) constate avec regret un manque de considération notoire de la part des autorités locales vis-à-vis des étudiants de l’UGB. Que ce soit les maires, les ministres, les Directeurs Généraux voire les présidents de Conseils d’Administration (Matar Ba, Moïse Sarr, Thérèse Faye, Maïssa Mahecor Diouf, Tamsir Faye, Abdou Latif Coulibaly, Birame Faye, Fada Guène, Ngom Gniang, El Hadj Souleymane Diouf, Dethié Diouf, Mouhamed Boun Abdoulah Dione…), ils s’en f… de leurs problèmes. Selon les étudiants qui traversent des difficultés, une simple subvention des collectivités locales aurait pu prendre en charge leurs problèmes.
LD Debout et FRAPP
Le siège de Frapp reste désormais la cour des politiques, notamment de l’opposition, depuis quelque temps. Après avoir enrôlé le dossier Sonko dans la liste de ses combats, le Frapp France Dégage de Guy Marius Sagna et Cie ont reçu hier une délégation de la Ligue Démocratique Debout (LDDebout). Les deux organisations ont décidé de mutualiser leurs forces contre les dérives du pouvoir en place et les oppresseurs des populations. Ayant le dossier Adji Sarr-Ousmane Sonko en ligne de mire, la LD Debout et Frapp ont exigé la libération des jeunes détenus à la suite d’une manifestation de soutien actif à leur leader, et l’arrêt immédiat des interpellations de militants de Pastef. Guy Marius Sagna et Pape Sarr rappellent à Macky Sall que de telles pratiques, tristement propres aux dictatures les plus sombres de l’histoire, sont totalement inacceptables en démocratie. Les deux organisations ont, d’ores et déjà, appelé les citoyens et tous les démocrates à s’opposer par toutes voies légitimes à l’utilisation des moyens de l’Etat et de la justice pour combattre des adversaires politiques comme le cas de l’affaire Sonko.
Le vaccin de Covid19 arrive à Fatick
La région de Fatick réceptionne ce lundi son premier lot de vaccins contre la covid-19. Il s’agit de 5 820 doses. La cérémonie sera présidée par le chef de l’Exécutif régional, Mme Seynabou Guèye. La région attend au total 320 mille doses pour une population cible estimée à 160 mille. La cible prioritaire est de 45 mille personnes.
Profanation de la mosquée de Touba
En garde à vue à la police de Touba depuis vendredi, six personnes dont Habib D. interpellées à la grande mosquée de Touba où elles voulaient effectuer un «Tawaaf » seront déférés aujourd’hui devant le procureur de Diourbel. Ils sont poursuivis pour rassemblement illégal, profanation d’un lieu de culte, charlatanisme.
Décès de Amadou Bator Diop
L’ancien ministre Amadou Bator Diop est rappelé à Dieu hier à 84 ans. Cet ancien responsable du parti socialiste, né 1937 à Kaolack, fut ministre du Développement rural en 1983.Il a été élevé à la dignité de Grand Croix par le Président Macky Sall en 2014.
Le directeur de la SICAP au chevet de l’Ecole
La Société immobilière du CapVert (Sicap) manifeste son engagement à soutenir l’éducation nationale. Son directeur général, Mamadou Kassé, a remis samedi dernier un important lot de matériels au Mouvement des Enseignants pour l’Émergence de Tambacounda (Meet) en présence de Mouhamadou Moustapha Danfakha. Le don est composé de 20.000 cahiers, 20.000 stylos et 20.000 masques. Selon les bénéficiaires, ce matériel va contribuer favorablement à améliorer les conditions de travail des élèves, mais aussi rehausser la qualité des enseignements et apprentissages. A noter que ce geste du Directeur général de la Sicap entre dans le cadre de ses activités politiques dans sa ville natale de Tambacounda.