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4 juillet 2025
par Bara Seck
AFFAIRE SWEET BEAUTY, LA MISÈRE À LA BARRE
Il nous faut nous arrêter un instant, prendre de la hauteur et nous poser les bonnes questions : qui sont ces jeunes filles de détente, exploitées dans la pénombre et le silence des centaines de salons de massage qui pullulent dans tout Dakar ?
L’affaire « Sweet Beauty » qui passionne, depuis plus de deux semaines, l’opinion sénégalaise et fait les choux gras de toute la presse, est révélatrice d’un phénomène qui va au-delà du sombre scandale polico-sexuel. S’il est, à ce stade, aventureux de se prononcer sur le fond du dossier, nous devons, sans préjuger du résultat des investigations en cours, nous interroger sur cette misère sociale dont la jeune Adji Sarr est le nom.
Même si le discours opportuniste d’une certaine opposition, conjugué aux velléités jusqu'au-boutistes des « faucons » du pouvoir, pourrait altérer notre démocratie déjà chancelante et faire basculer notre pays dans la violence. Il nous faut nous arrêter un instant, prendre de la hauteur et nous poser les bonnes questions : qui sont ces jeunes filles de détente, exploitées dans la pénombre et le silence des centaines de salons de massage qui pullulent dans tout Dakar ? Qui sont ces milliers de jeunes Adji, Marème ou Fatou, livrées, pour moins de 50 mille francs CFA par mois, au bon plaisir des « clients » ?
Osons le dire : elles sont la manifestation vivante et dérangeante de l’échec d’un système politique incapable d’offrir à sa jeunesse d’autres perspectives que l’immigration clandestine, le système-D ou la servitude.
Elles sont la parfaite illustration du désarroi d’une jeunesse sénégalaise précarisée qui avait pourtant placé tant d’espoir, en 2012, dans l’élection de Macky Sall.
Un jeune « président né après les indépendances », disait-on. Un président dont l’histoire personnelle (issu de milieu très modeste, ancien locataire d’un quartier populaire) et le parcours éducatif (un pur produit de l’école et de l’université sénégalaises) devaient rendre particulièrement sensible aux questions de pauvreté et à la situation de désœuvrement d’une grande partie de notre jeunesse.
Que reste-t-il encore de cet espoir, un temps nourri par la promesse présidentielle de faire de l’emploi et de la jeunesse les priorités de sa politique dite d’émergence ?
Le constat, hélas, est sans appel : de la ‘‘cadence accélérée’’ au ‘‘fast-track’’, Macky nous a mené dans une impasse.
Malheureusement nous avons la mémoire courte car bien avant cette affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, l’histoire de la jeune diplômée, Ngoné Mbaye, vendeuse ambulante de cordes avait mis en lumière l’ampleur de la détresse de notre jeunesse. La dignité et les larmes de Ngoné avaient ému tout le pays et jeté un épais voile d’inquiétude sur notre avenir.
Mais comment ne pas être pessimiste lorsqu’un pays dont la jeunesse constitue le principal atout (selon la dernière enquête de l’ANDS la moyenne d'âge de notre population est de 19 ans) peut se trouver d’autres priorités que la formation et l’employabilité de cette dernière ?
Ngoné Mbaye et Adji Sarr symbolisent les deux faces de la honteuse médaille de l’échec qu’il nous faut décerner à Macky Sall et à son régime.
Bara Seck est responsable Etudes financières – Crédit Agricole, membres des cadres de la République des Valeurs (Reewum Ngor)
LE SENEGAL PARMI LES SEPT PREMIERS PAYS AFRICAINS À LANCER LA VACCINATION
Pour lutter contre les rumeurs, le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, s’est fait vacciner en premier, suivi des autorités coutumières, religieuses et politiques dans ces locaux qui ont abrité la cérémonie de lancement
Le Sénégal est maintenant parmi les sept pays africains sur les 54 à avoir démarré la campagne de vaccination contre le coronavirus. Le démarrage a eu lieu hier, mardi 23 février dans les locaux du ministère de la Santé et de l’action sociale. A cette occasion, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr s’est fait inoculer l’antigène ainsi que des personnalités politiques, culturelles et religieuses.
Le Sénégal est dans les sept pays du continent africains à avoir démarrer la campagne de vaccination du coronavirus qui a débuté hier, mardi. Pour lutter contre les rumeurs, le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, s’est fait vacciner en premier, suivi des autorités coutumières, religieuses et politiques dans ces locaux qui ont abrité la cérémonie de lancement.
Pour le ministère, ce jour reste un jour historique qui doit être inscrit en lettre d’or sur du marbre dans l’histoire du Sénégal. « Notre pays, aujourd’hui, fait partie des 7 pays parmi les 54 du continent africain à avoir démarré la vaccination contre la Covid-19 » a-til renseigné. Et de poursuivre : « nous pouvions comme beaucoup de pays attendre l’initiative Covax pour recevoir notre quote-part et démarrer notre vaccination, mais le Chef de l’Etat a décidé de financer la première campagne sur fonds propres. C’est ce qui nous a permis d’acquérir 200 mille doses de Sinopharm».
Pour cette campagne de vaccination, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a laissé comprendre que la vision du chef de l’Etat repose sur le respect fondamental de deux principes, à savoir l’équité et la transparence. « C’est le principe d’équité qui nous a permis, aujourd’hui, d’être présent dans les 14 régions du Sénégal. Et c’est le lieu de féliciter les gouverneurs, les médecins-chefs de régions et les médecinschefs de districts qui au niveau territorial sont en train de mettre en œuvre notre stratégie de vaccination. Transparence importante, parce qu’il faut absolument respecter la cible prioritaire » a-t-il annoncé. Et d’attester : « c’est pourquoi une commission nationale de suivi et de contrôle de la vacci nation a été mise en place au ministère de la Santé mais aussi au niveau territorial, les gouverneurs prendront toutes les dispositions pour être en phase avec le principe de transparence ».
Pour rappel, la cible prioritaire concerne le personnel soignant en première ligne, les personnes âgées vivant avec ou sans comorbidités, les personnes fragiles présentant des maladies chroniques mais aussi les forces de défense et de sécurité. Pour le ministre Diouf Sarr, il faut absolument que le port de masque soit systématique ainsi que le lavage des mains de manière récurrente mais aussi le respect absolu de la distanciation physique et d’éviter les regroupements. « Le respect des mesures barrières combiné à une politique de vaccination volontariste doit nous permettre d’interrompre la chaîne de transmission » at-il déclaré.
DR ANNETTE SECK NDIAYE DIRECTRICE DE LA PHARMACIE NATIONALE D'APPROVISIONNEMENT (PNA) «Il nous reste que Kolda, Sédhiou et Ziguinchor pour l’acheminement des vaccins»
«Nous nous occupons de tout ce qui est logistique et distribution. Nous avons commencé samedi et actuellement nous sommes à Kédougou. Il nous reste trois régions à couvrir notamment Kolda, Sedhiou et Ziguinchor. C’est une nouvelle étape dans la riposte et les réticences sont levées».
20% des doses sénégalaises cédées à la Gambie et la Guinée-Bissau
Dans la lutte contre le coronavirus, le Sénégal qui a acquis 200 mille vaccins de Sinopharm sur initiative propre pour démarrer la campagne de vaccination, a cédé 20% de ces vaccins anti-Covid en guise de solidarité à des pays voisins. Selon le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, « le chef de l’Etat dans sa générosité mais en africaniste convaincu a estimé important de faire jouer la solidarité. C’est pourquoi 20 % de notre lot, à savoir 20 mille doses ont été mises à la disposition de la Gambie et de la Guinée-Bissau pour 10mille doses chacune dont 10% pour chaque pays». En dehors de cette première campagne de vaccination, le ministre de la Santé Diouf Sarr a renseigné que dans cette perspective volontariste pour une vaccination de toute la cible prioritaire et au-delà, le chef de l’Etat est aujourd’hui, en train de finaliser une relation commerciale avec la Russie pour permettre au Sénégal prochainement de disposer du Spounik V. « Dans le courant du mois de mars, le Sénégal recevra aussi son premier lot de l’initiative Covax. Nous allons donc poursuivre pour que tous les Sénégalais qui doivent être vaccinés le soient» a-t-il avancé.
DR ABDOULAYE BOUSSO DU COUS : «Nous sommes conscients que la population va adhérer»
«C’est une autre étape dans la gestion de cette épidémie au niveau du Sénégal avec le début de la vaccination qui est une stratégie supplémentaire dans toutes les stratégies que nous avons déjà mises en place et c’est quelque chose de vraiment remarquable. Pour le moment c’est le seul moyen pour mettre fin au coronavirus. Nous appelons toutes les personnes ciblées à venir se faire vacciner. Même si le vaccin a été fait en un temps record, toutes les conditions scientifiques ont été respectées et au Sénégal nous avons des comités qui ont veillé pour voir ses conditions. Nous pouvons garantir la qualité des vaccins et aujourd’hui, nous avons plus de 200millions de doses qui ont été déjà distribuées dans le monde. La qualité des vaccins ne pose pas de problème et c’est normal qu’il y ait des suspicions mais nous sommes conscients que la population va adhérer».
BAYE OUMAR GUEYE, PRESIDENT DE L’ASSOCIATION DES DIABETIQUES :«Nous avons perdu beaucoup de malades de diabètes»
«Je me réjouis du travail qui a été fait par les autorités médicales qui ont validé ces doses de vaccins après recherche, après examens et plusieurs hypothèses pour y arriver à ce stade de la lutte contre la Covid-19. De ce point de vue, c’est l’occasion de leur rendre un bel hommage à travers le travail qui a été effectué. Le deuxième élément, c’est d’abord le contexte d’urgence qui suppose une solution d’urgence. C’est dans ce cadre qu’il faut placer la vaccination de ce matin (hier, Ndlr). Le troisième facteur, c’est le ciblage, le fait d’avoir dans le premier lot, des gens qui ont des comorbidités, cela constitue un élément d’égalité, d’équité mais une manière de montrer que l’Etat est là pour protéger les couches vulnérables. Les statistiques ont montré que le diabète est la maladie la plus exposée par rapport à cette pandémie. Nous avons perdu plusieurs malades de diabètes à cause de la Covid-19. Si ce vaccin avait été créé dès le départ peut-être, il n’aurait pas eu de morts dans cette couche vulnérable qui sont des diabétiques.»
PR ANTA TALL DIA, PRESIDENTE DU COMITE CONSULTATIF POUR LA VACCINATION ET LES VACCINS AU SENEGAL : «Nous voulons d’ici 2022 que 80% de la population soit couverte»
«Actuellement, la vaccination c’est la denrée la plus recherchée de par le monde. Grâce à sa diplomatie le chef de l’Etat a pu acquérir ces vaccins. L’objectif du Sénégal est de vacciner des millions de sénégalais dans un délai très court. Nous voulons d’ici 2022 que 80% de la population soit couverte par cette vaccination ce qui nous permettra d’atteindre une immunité collective qui nous permettra de nous protéger contre la Covid-19. Nous allons arriver à 80% de taux de couverture vaccinale, nous allons rompre la chaine de transmission parce qu’au fur et à mesure que les vaccins seront adaptés, les variants qui apparaissent seront moindre. Nous avons bon espoir que d’ici 2022, cette maladie sera derrière nous».
ABBÉ GÉRARD DIÈNE, VICAIRE GÉNÉRAL DE L’ARCHEVÊQUE DE DAKAR SUR LA VACCINATION : L’Eglise catholique donne le quitus
Venu se faire vacciner contre la Covid 19, le représentant de l’église catholique, Abbé Gérard Diène, vicaire général de l’archevêque de Dakar a demandé à tous ceux qui le peuvent d’aller se faire vacciner, de faire confiance à la médecine. Selon l’homme de l’Eglise, pour lutter contre la réticence des jeunes à aller se faire vacciner, il faut continuer à sensibiliser. « Vous savez c’est relativement nouveau, c’est un peu normal que certains résistent mais je pense qu’avec la sensibilisation, avec les gestes forts posés par les uns et les autres, on arrivera donc à avancer ensemble. Ce que je retiens, c’est qu’il faudra que nous ayons cette volonté d’avancer ensemble, d’écouter ceux qui hésitent et de continuer à sensibiliser et à informer » a-t-il laissé entendre. Et de poursuivre : « le vaccin a été un grand espoir pour combattre ce virus. Je rappelle que l’Eglise du Sénégal s’est investie très tôt pour combattre le virus. Que de personnalités de l’église universelle ainsi que des organisations de cette même église ont lancé un appel vibrant pour que le vaccin soit accessible à tout le monde notamment aux populations les plus fragiles. Alors je voudrais tout simplement dire que je rejoins cet espoir et je prie pour tout ce que nous attendons de ce vaccin puisse être possible afin que ce virus soit vaincu à jamais et je voudrais tout simplement demander à tous les Sénégalais de continuer à prier mais aussi à emprunter les moyens mis à notre disposition notamment le vaccin pour pouvoir vaincre cette pandémie »
OUSMANE NDOYE, REPRÉSENTANT DES ÉLUS LOCAUX : «En me faisant vacciner, je suis un exemple pour la communication»
Ousmane Ndoye, maire de Gueule Tapée Fass Colobane a représenté les élus locaux dans cette campagne de lancement de la vaccination contre la Covid19 où il a été lui-même vacciné. Pour le maire, « si je le fais, c’est parce qu’il y a une raison de le faire, parce que je n’ai pas envie de mourir. Cette épidémie est une réalité et des médecins et spécialistes en vaccination ont déjà donné le signal en disant qu’il n’y a pas de risque». De l’avis de M. Ndoye sur les réticences des uns et des autres, le phénomène est normal. « Il y a toujours des gens derrière pour essayer de dissuader les autres à ne pas se faire vacciner. Ainsi va le monde. Je pense profondément que la science a raison et continuera à avoir raison. Je me suis vacciné et à ceux qui n’y croient pas, je lance un appel, c’est une vérité, c’est une réalité. Il faut qu’ils reviennent à la raison» a-t-il déclaré. Revenant sur la démarche à adopter au niveau des communes pour amener les gens à se faire vacciner, le maire a renseigné : « le président de la République nous a soulagé tous. L’État central prend en charge l’achat des vaccins. Donc, vraiment je dirais que les maires sont soulagés, car nous n’avons pas les moyens d’ailleurs. En me faisant vacciner, je suis un exemple pour la communication. Je pense que c’est une forte communication qu’on a lancée aujourd’hui, c’est un combat extrêmement dur contre un adversaire invisible, incolore, inodore, qu’il faut combattre juste en respectant les mesures barrières. Nous invitons les populations à y aller, en ne lâchant pas prise, même avec ce vaccin »
LE KHALIFE DE TAÏBA, MOUSTAPHA SYLLA, DENONCE L’HYPOCRISIE DES MAGISTRATS, DES POLITIQUES ET DES MARABOUTS
Sans gangs ni pincettes mais avec tambours et trompettes, le khalife général de Taïba, Cheikh El Hadji Moustapha Sylla se prononce sur les accusations de viol portées à l’encontre de Ousmane Sonko.
Comme dans ses habitudes, le khalife général de la cité religieuse de Taïba, près de la commune de Marsassoum, a fait une déclaration à la presse hier, mardi 23 février 2021, pour clouer au pilori les responsables politiques de tous bords, des magistrats et des marabouts, au motif qu’ils jouent à l’hypocrisie dans la gestion des dossiers de justice. «A eux de juger les hommes ici et ils le seront demain par le Tout Puissant», a averti le guide religieux et éminent conférencier galvaniseur. El Hadji Moustapha Sylla se dit indigné de la physionomie à géométrie variable de la justice sénégalaise, selon qu’on est un citoyen tout court et un citoyen sous le paravent des gros bonnets.
Sans gangs ni pincettes mais avec tambours et trompettes, le khalife général de Taïba, Cheikh El Hadji Moustapha Sylla se prononce sur les accusations de viol portées à l’encontre de Ousmane Sonko. Il se dit indigné par la tournure de cette affaire. «Nous avons honte et nous sommes peinés de cette situation car Dieu admire l’homme. Cela n’honore pas le pays et ne favorise pas la paix sociale. Seuls les deux parties en conflit savent ce qui se passent et devant Dieu».
Les leaders politiques, mouvance présidentielle comme opposition, sont tous interpelés. «Les hommes politiques profitent de cette situation, avec des crocs-en-jambe, pour leur intérêt. Le pouvoir en place doit faire preuve de retenue. Seul le pouvoir de Dieu est éternel. Où sont ceux qui les ont précédés ? L’opposition doit également savoir qu’on n’accède pas au pouvoir par la violence. Le pays nous appartient tous». Les magistrats en ont eu pour leur grade.
Le conférencier de renom et prêcheur galvaniseur, Moustapha Sylla, émet des doutes surtout, dit-il, quand des dossiers sont traités selon le rang et la qualité des mis en cause. «Les juges doivent faire montre d’impartialité car, demain, ils seront jugés à leur tour par le Tout Puissant. Et, malheureusement, eux-mêmes installent le doute dans leur devoir. Il y a des dossiers qui dorment depuis des années et d’autres gérés avec diligence».
Moustapha Sylla, le khalife général de Taïba, localité située près de Marsassoum, ne ménage pas non plus ses collègues marabouts qui intercèdent en faveur de leurs talibés. «Il y a beaucoup de marabouts qui intercèdent pour la libération de leurs talibés en conflit avec la loi. C’est contraire aux valeurs religieuses. Et, pendant ce temps, d’autres croupissent en prison, ce n’est pas juste». Et le marabout de prier pour la paix, mais en invitant tous à œuvrer pour qu’elle soit et pour toujours. «Je prie pour que la paix rayonne partout au Sénégal et dans le monde. Seulement, nous aspirons chaque jour à la paix ; mais, dans le même temps, les actes que nous posons ne vont pas dans le même sens de la construction de cette paix sociale», a notamment regretté le guide religieux de Taïba et éminent conférencier de par le monde.
CLÉDOR SÈNE ENDOSSE TOUT ET DISCULPE ASSANE DIOUF ET GUY MARIUS SAGNA
S’agissant de l’audio, Clédor Sène dit s’être trompé de bonne foi en ciblant la date du mardi. Il voulait parler de la date du 24 qui est le mercredi correspondant à la manifestation de FRAPP France Dégage.
Après l’arrestation de Guy Marius Sagna et Assane Diouf la veille, Clédor Sène a été cueilli, mardi, tôt le matin chez lui. Si les deux premiers interpellés ont refusé de répondre aux questions des enquêteurs de la Division des Investigations criminelles, tel n’a pas été le cas pour Clédor Sène. Il a répondu à toutes les questions qui lui ont été soumises. Clédor Sène a, face aux éléments enquêteurs, lavé à grande eau ses deux camarades. Ces derniers, dit-il, n’ont rien à voir avec cet audio qui leur a valu cette arrestation. Il a endossé toute la responsabilité, selon son avocat Me Khoureychi Ba.
S’agissant de l’audio, Clédor Sène dit s’être trompé de bonne foi en ciblant la date du mardi. Il voulait parler de la date du 24 qui est le mercredi correspondant à la manifestation de FRAPP France Dégage. « Il savait que Frapp, organisation de Guy Marius Sagna avait décidé d’une manifestation le 24 février. C’est cette confusion de date qui est à la base de cet audio. Dans l’audio, il se reproche à tort d’avoir cité le nom de Assane Diouf », a expliqué Me Khoureychi qui a assisté à l’audition.
Selon lui, cette conversation de Clédor Sène participait à la guerre psychologique. « Les comités de résistance dont il parle sont justes une sorte de pression qu’il mettrait au pouvoir », a ajouté l’avocat. Qui indique que ces clients seront déférés devant le parquet qui a l’opportunité de décider de leur sort.
AFFAIRE SWEET BEAUTY : LA MISÈRE À LA BARRE
Mais comment ne pas être pessimiste lorsqu’un pays dont la jeunesse constitue le principal atout peut se trouver d’autres priorités que la formation et l’employabilité de cette dernière ?
L’affaire « Sweet Beauty » qui passionne, depuis plus de deux semaines, l’opinion sénégalaise et fait les choux gras de toute la presse, est révélatrice d’un phénomène qui va au-delà du sombre scandale polico-sexuel. S’il est, à ce stade, aventureux de se prononcer sur le fond du dossier, nous devons, sans préjuger du résultat des investigations en cours, nous interroger sur cette misère sociale dont la jeune Adji Sarr est le nom.
Même si le discours opportuniste d’une certaine opposition, conjugué aux velléités jusqu'au-boutistes des « faucons » du pouvoir, pourrait altérer notre démocratie déjà chancelante et faire basculer notre pays dans la violence. Il nous faut nous arrêter un instant, prendre de la hauteur et nous poser les bonnes questions : qui sont ces jeunes filles de détente, exploitées dans la pénombre et le silence des centaines de salons de massage qui pullulent dans tout Dakar ? Qui sont ces milliers de jeunes Adji, Marème ou Fatou, livrées, pour moins de 50 mille francs CFA par mois, au bon plaisir des « clients » ?
Osons le dire : elles sont la manifestation vivante et dérangeante de l’échec d’un système politique incapable d’offrir à sa jeunesse d’autres perspectives que l’immigration clandestine, le système-D ou la servitude.
Elles sont la parfaite illustration du désarroi d’une jeunesse sénégalaise précarisée qui avait pourtant placé tant d’espoir, en 2012, dans l’élection de Macky Sall.
Un jeune « président né après les indépendances » disait-on. Un président dont l’histoire personnelle (issu de milieu très modeste, ancien locataire d’un quartier populaire) et le parcours éducatif (un pur produit de l’école et de l’université sénégalaises) devaient rendre particulièrement sensible aux questions de pauvreté et à la situation de désœuvrement d’une grande partie de notre jeunesse.
Que reste-t-il encore de cet espoir, un temps nourri par la promesse présidentielle de faire de l’emploi et de la jeunesse les priorités de sa politique dite d’émergence ?
Le constat, hélas, est sans appel : De la ‘‘cadence accélérée’’ au ‘‘fast-track’’, Macky nous a mené dans une impasse.
Malheureusement nous avons la mémoire courte car bien avant cette affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, l’histoire de la jeune diplômée, Ngoné Mbaye, vendeuse ambulante de cordes avait mis en lumière l’ampleur de la détresse de notre jeunesse. La dignité et les larmes de Ngoné avaient ému tout le pays et jeté un épais voile d’inquiétude sur notre avenir.
Mais comment ne pas être pessimiste lorsqu’un pays dont la jeunesse constitue le principal atout (selon la dernière enquête de l’ANDS la moyenne d'âge de notre population est de 19 ans) peut se trouver d’autres priorités que la formation et l’employabilité de cette dernière ?
Ngoné Mbaye et Adji Sarr symbolisent les deux faces de la honteuse médaille de l’échec qu’il nous faut décerner à Macky Sall et à son régime.
Bara Seck
Responsable Etudes financières – Crédit Agricole
Membres des cadres de la République des Valeurs (Reewum Ngor)
JEUX DE CARTES - En attendant les «dieux»...
Macky Sall parle de l'affaire Sonko-Adji Sarr et la juge regrettable. ‘’Je ne sais pas ce qu’il en est dans le fond. Je ne peux souhaiter à mon pire adversaire une telle situation.” Une réaction classique car on ne s'attendait pas à autre chose d'un président de la République accusé par son principal opposant d'être l'instigateur d'un complot qui viserait à l'anéantir. Même si Sall affiche qu'il a "suffisamment de choses à faire que de comploter avec des choses aussi basses", Sonko est revenu à la charge pour réaffirmer ses accusations et surtout prendre date pour une "importante déclaration". Nous sommes dans le temps politique en attendant le temps de la justice qui viendra après la levée de l'immunité parlementaire du député. La tension s'intensifie. Les arrestations se multiplient. L'emprisonnement de l'administrateur de Pastef, Biram Soulèye Diop, n'est pas pour arranger les choses. Que d'incertitudes en perspective ! Sombres perspectives. 18 morts du coronavirus comptabilisés hier. Un chiffre record qui s'ajoute aux centaines de victimes. Le nombre de cas va crescendo. Les structures sanitaires sont à la peine. La lassitude gagne le personnel soignant. Un espoir : le vaccin chinois est là. Des personnalités ont donné l'exemple. Le ministre s'est fait vacciner. Le très sérieux Professeur Seydi aussi. Il est la figure de proue de la résistance contre la Covid-19. Le grand griot El Hadji Mansour Mbaye était de la partie. L'image est pédagogique. Un bémol : il y avait un rassemblement au ministère de la Santé et de l'Action sociale. Beaucoup de bruits et une foule envahissante. Inutile. La Covid-19 qui aime bien ces "sénégalaiseries" a certainement ri...sous cape. Elle peut profiter de ces errements pour encore semer la désolation. Le vaccin, son adversaire redoutable, estloin d'être présent partout pour lui faire face. Beaucoup doutent de son efficacité. D'autres osent dénoncer sa "nocivité". Nos "prophètes" ne nous servent pas à grand-chose. On attend des "dieux"... Miim Reew
Un couple retrouvé mort à Pikine
Un encensoir avec du charbon de bois encore chaud, sur lequel était posé une marmite remplie d'eau chaude, une petite porte et une fenêtre fermées qui ne pouvaient permettre aucune aération... Ce sont quelques détails des constations faites dans la chambre du couple Mouhamed Diouf et Aïda Faye, retrouvés morts sur leur lit conjugal, hier vers 08h. Tout laisse croire qu'ils sont morts par asphyxie, après avoir inhalé du gaz carbonique provenant de l'encensoir. Âgés de 50 et 46 ans, ils vivaient à Pikine Tally Boubess. L'homme était commerçant au marché central de Pikine et la dame travaillait comme esthéticienne au marché Zinc. Le mari portait des habits et la femme était juste recouverte d'un drap. Des prélèvements ont été faits par la Direction de la Police Technique et Scientifique (Dpts). Les résultats des autopsies des corps déposés à l'hôpital Aristide Le Dantec seront connus dans les prochaines heures. Ce drame survient moins d'un mois après celui du couple F. Coulibaly et A. Thiam, retrouvés eux aussi dans leur lit, dans les mêmes circonstances, à Rufisque
Appel du Pds à la résistance populaire
Les libéraux entrent dans la danse. Les militants et responsables du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) de la commune de Djidah Thiaroye Kaw, opposés à la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, appellent à la résistance populaire face à ce qu’ils considèrent comme une oppression du pouvoir en place pour liquider ses adversaires politiques. Dans un communiqué parvenu à «L’As», ils demandent à la société civile d’internationaliser le combat en dénonçant la dictature rampante de Macky Sall.
La marche de Frapp et de Pastef interdite
Les membres de Frapp et des militants de Pastef avaient déposé une lettre d’information pour une marche contre la «dictature de Macky». Cela avait valu d’ailleurs aux mandataires une arrestation par la police. Eh bien, cette procession devait se tenir aujourd’hui dans l’après-midi à la Place de l’Obélisque. Le préfet de Dakar n’a pas autorisé la marche dans cette période de covid-19. Une décision prévisible dans ce contexte d’escalade de la tension politique. Les initiateurs tiennent un point de presse aujourd’hui pour se prononcer sur la décision du Préfet.
Médiation dans l’affaire Sonko-Adji Sarr
Des religieux veulent jouer aux sapeurs-pompiers pour désamorcer la bombe dans l’affaire Sonko-Adji Sarr. Mais ils précisent d’emblée, qu’ils ne cherchent pas à interférer dans l'action de l'institution judiciaire. Selon Mame Mactar Guèye de Jamra, des responsables religieux de différentes obédiences n'ont pas voulu rester indifférents à la dégradation continue du climat social, accentué par une tension politique qui aura rarement placé notre pays dans une zone de turbulence lourde d'incertitudes. Et qui va crescendo. Ainsi, Jamra, Abbé Jacques Seck, l'imam Youssouf Sarr et son homologue Imam-consultant Ouztas Cheikh Diop... et d'autres comptent jouer leur partition, convaincus de la nécessité vitale de sauvegarder la stabilité sociale et la paix civile. Les médiateurs vont décliner leur feuille de route vendredi prochain
Le PAD certifié…
Le Port Autonome de Dakar (Pad) maintient la dynamique d’amélioration de la satisfaction de ses clients. Ce, à travers la conformité des services rendus ainsi que l’aménagement, l’exploitation et la gestion du domaine portuaire. Les autorités portuaires ont encore démontré que le système de management intégré (Qualité, Sécurité et Environnement) est conforme aux exigences des normes ISO. Comme en révèle le résultat de l’audit de renouvellement anticipé de « Décision favorable de Afnor Certification». Ce résultat est le fruit d’une dynamique d’équipe dans un contexte mondial sanitaire très particulier. C’est grâce à l’implication et à la maitrise opérationnelle des acteurs internes et externes associés à la mise à disposition des ressources nécessaires par la Direction générale que le Système de management mis en place par le Port autonome de Dakar est certifié conforme aux exigences de l’ISO. Il s’agit des activités suivantes : «aménagement, gestion et exploitation du domaine portuaire» ; «services aux navires, aux passagers, aux marchandises et aux usagers» ; «services aux passagers et aux marchandises sur le périmètre de la gare maritime internationale de Dakar». Le Directeur général du PAD, Aboubacar Sédikh Bèye a félicité ses collaborateurs, tout en les exhortant à prendre en compte les points d’amélioration et identifier les risques.
Manifestation à Saré Bilaly contre les accidents
Les populations de SaréBilaly, un village du département de Kolda disent basta aux nombreux accidents causés par les automobilistes. Elles ont sonné hier la mobilisation en barrant la route pour exiger des autorités le respect de leurs engagements à savoir l’installation de ralentisseurs à côté du Collègue d’enseignement moyen (CEM). Plusieurs accidents ont été notés dans ce village. Le dernier accident date de quelques semaines et concerne une élève qui a été mortellement fauchée par un véhicule. Les populations et les élèves ont bloqué la circulation sur cet axe pendant deux heures. Les gendarmes déployés sur les lieux ont préféré jouer la carte de la diplomatie. Ils ont convaincu les manifestants à lever les barricades.
Décès de l’ancien gouverneur Abdou Karim Kamara
Un grand commis de l’Etat s’en va. L’ancien gouverneur de Diourbel et de Thiès, Abdou Karim Kamara est décédé hier. Cet administrateur Civil Principal de Classe exceptionnelle a occupé plusieurs postes dans le commandement territorial. Abdou Karim Kamara fut préfet de Dakar et de Rufisque, Directeur Général de la Sûreté Nationale. Ancien Conseiller Spécial de Macky Sall à la Primature, Abdou Karim Camara a été élu député en même temps que l'actuel Président. Il est également titulaire de toutes les décorations dans l'Ordre du Lion. La cérémonie de levée du corps se tient aujourd’hui à 09 heures à l'Hôpital Général Idrissa Pouye ex CTO de Grand-Yoff.
Le général Yakuba A. Drammeh au Sénégal
Le chef d’état-major des forces armées gambiennes est attendu aujourd’hui au Sénégal. Le général de division, Yakuba A. Drammeh est invité par son homologue sénégalais. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre la Gambie et le Sénégal. Le général Yakiba A. Drammeh rencontrera les hautes autorités militaires du Sénégal avant de se rendre au centre d’entrainement national de Mont Rolland où des soldats gambiens sont en formation.
KEEMTAAN Gi - démocratie en haillons
Comme à une époque bien sinistre de notre histoire politique, les bases d’un démantèlement du Pastef sont mises en place. Il ne reste qu’à mettre son leader dans les geôles après le mandat de dépôt délivré à quelques éminences grises du Parti des Patriotes et l’on pourra se glorifier de la mise à mort d’une formation politique. Et vive la démocratie ! Le vœu du Chef n’était-il pas de réduire son opposition à sa plus simple expression ? La rendre aphone et inoffensive. Ce pays va mal ! On assiste à une déliquescence politique, morale, sociale, économique et religieuse. Autant dire que tous les pans de la société se sont affaissés. Tout semble f…le camp ! Tout ! Face à une indifférence généralisée malgré la voix de quelques intellectuels et journalistes appelant à un ressaisissement, notre démocratie agonise. Même si, de l’autre côté, on semble être allergique à la contradiction. Voir 102 universitaires se retrouver dans un Manifeste pour exiger la restauration de l’Etat de droit au Sénégal doit pousser le Chef et ceux qui le présentent en républicain à se regarder dans un miroir. Ils (le Chef et ses thuriféraires bien sûr) font honte aux Sénégalais et présentent aux autres un visage hideux du Sénégal qui a toujours été une terre de liberté. Même s’il y a eu des excès avec son prédécesseur, ce n’est pas de ce Sénégal avachi que le Chef a hérité. Sa cour d’obséquieux ne l’aide pas à sortir par la grande porte ni à rentrer dans l’Histoire. Le Chef ne doit pas être oublieux de l’histoire toute récente de ce pays mais doit au contraire apprendre du passé. Hier encore des universitaires s’étaient dressés contre Me Wade face à son projet de troisième mandat. Nous mêlons nos voix à ceux qui appellent à sauver l’Etat de droit, renforcer la démocratie et garantir la paix civile. Bref, redonner à la démocratie ses habits. Pas des habits de luxe mais des habits tout simplement. Il se trouve seulement que la nôtre porte des haillons ! KACCOOR BI
TERRORISME MACKY SALL VEUT UNE APPROCHE PLUS OFFENSIVE
Le président de la République s’est prononcé au micro de RFI sur les questions de terrorisme, un fléau qu’il dit condamner. Macky Sall recommande le renforcement du dispositif de lutte contre ce fléau qui continue de gangrener l’Afrique de l’Ouest malgré toutes les forces mobilisées pour le recul du djihadisme. «Si nous voulons que la lutte soit efficace, il faut que le dispositif de lutte contre le terrorisme, au-delà de l’appui de la France, qu’il faut saluer, permette aux troupes qui sont déjà sur le théâtre malien d’y participer.» Le président prône une approche plus offensive : «On maintient une paix seulement quand il y a une paix à maintenir. Face à des terroristes, il n’y a pas de paix à maintenir» a indiqué le chef de l’Etat Macky sur les ondes de la Radio « mondiale ». Il estime que les pays africains doivent aussi renforcer les capacités de leurs armées et faire preuve de solidarité les uns envers les autres. La sécurité de l’Europe et des autres régions du monde dépend de celle de l’Afrique, a ajouté Macky Sall, préconisant la coopération entre Etats. «Nous ne sommes pas épargnés (…) Leur objectif (celui des groupes terroristes), c’est d’atteindre l’océan Atlantique, le Sénégal et les autres pays côtiers, qui sont le dernier rempart. Il faut qu’on se prépare à rentrer dans la bataille», a-t-il soutenu. Deet, deet, deet, Monsieur le Président, les terroristes d’Aqmi et de l’Etat islamique, ce n’est pas le Mfdc dé ! Par ailleurs, le président Macky Sall estime que la force conjointe des pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) doit être soutenue, rappelant que celle-ci dispose de 14.000 soldats.
VACCIN : ET SI MACKY…
Intrigués par le fait que le président de la République n’ait pas voulu se vacciner le premier du covid-19, certaines mauvaises langues répandent la rumeur selon laquelle Macky Sall se serait fait vacciner en douce depuis longtemps. Et se demandent notamment s’il n’aurait pas profité de son récent voyage en Turquie pour se faire piquer. Voire si l’ami Macron, ou le roi du Maroc, ne lui a pas filé en douce des doses pour lui et sa famille. Nous sommes sûrs que la presse du Palais se fera plaisir de démentir ces rumeurs malveillantes. Et que, pour couper court à toutes ces ces spéculations, le Président va se faire vacciner sous l’œil des caméras ! Pourvu seulement que lorsque cela se fera, il y ait bel et bien dans la seringue une dose de Sinopharm et non de vaccin anti-fièvre jaune !
MENACES DES « BLACK BLOCKS » DE PASTEF AUCHAN-MBOUR SOUS HAUTE SURVEILLANCE POLICIERE
Après avoir tout détruit, tout saccagé et tout incendié sur leur passage à Dakar lors de la « tentative » d’arrestation d’Ousmane Sonko, les « Black Blocks » — du nom de ces groupes de chocs constitués de casseurs ultra en France — de Pastef voulaient semer l’anarchie et la pagaille à Mbour. Autrement dit, mener des actes de vandalisme partout dans la ville de Mbour pour exiger la libération de Guy Marius Sagna, Clédor Sene et Assane Diouf arrêtés. « Le Témoin » quotidien a appris que ces « Black Blocks » sénégalais avaient projeté de saccager des édifices publics et surtout des symboles de la France comme les stations « Total » et les magasins « Auchan ». Renseignés, les éléments du commissariat de police de Mbour, renforcés par des compagnies du Gmi, ont très tôt pris position sur différents points stratégiques de Mbour. Et particulièrement au supermarché « Auchan-Mbour » que les policiers ont placé sous très haute surveillance. Pour combien de temps…
TENTATIVE DE «TAWAAF» A TOUBA SERIGNE FALLOU DIENG CONDAMNE CE FANATISME DEBORDANT !
Spécialiste en droit islamique et responsable des Soufis Intellectuels du Sénégal, Serigne Fallou Dieng dénonce et condamne la tentative de « Tawaaf » à la mosquée de Touba. « C’est du fanatisme débordant et humiliant » s’est étranglé ce petit-fils de Serigne Touba. « Heureusement que cette invasion hérétique d’une secte néo-païenne a été repoussée et maîtrisée. Car ces gens voulaient salir la sainteté de Touba, par leur salissure néo paganiste, hérétique et erratique. Touba est une ville sainte de l’islam, et toute pratique abominable, non conforme avec les préceptes de l’islam (tels que les enseignements Soufis et recommandations du Cheikh) y est formellement interdite et prohibée » a déclaré Serigne Fallou Dieng au « Témoin » quotidien. Puis, le président du Cercle des Soufis Intellectuels du Sénégal de rappeler que la grande mosquée de Touba est un lieu de prières, de recueillement et de dévotion religieuse mais ne constitue nullement une Kaaba pour qu’on puisse y faire le Tawaaf : (circumambulation). « Car le Tawaaf ne se pratique nulle part ailleurs qu’à La Mecque !» a-t-il fermement précisé. « Cette pratique païenne de Tawaf à Touba par néo illuminés sataniques est aux antipodes des enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba (Khadimou Rassoul) » a soutenu en conclusion Serigne Fallou Dieng, petit-fils de Serigne Touba.
NOMBRE RECORD DE 18 DECES LE VIRUS PLUS QUE JAMAIS MEURTRIER!
Juste le jour où le Sénégal lançait sa campagne nationale de vaccination, notre pays connait le pic le plus élevé en termes de décès. Hier — les chiffres communiqués par le ministère de la Santé sont ceux de lundi — 18 nouveaux décès ont été enregistrés ! Un chiffre record, portant le cumul du nombre de décès, depuis l’apparition du virus au Sénégal, à 832. C’est l’amer constat fait après lecture du bilan épidémiologique de ce mardi 22 février, 2021. Le dernier record de décès, enregistré le 8 janvier dernier, était de 13 morts. Ce nouveau record intervient au moment où le Sénégal place tout ses espoirs de vaincre la pandémie sur le vaccin dont il vient de démarrer la campagne. Pour lundi, sur les 1631 prélèvements effectués, 142 sont revenus positifs. Parmi ces nouvelles contaminations, 49 sont des cas contacts suivis par les services de la santé. Il n’y a pas de cas importés, mais 94 cas issus de la transmission communautaire ont été enregistrés dont 51 dans la région de Dakar. 52 patients étaient sous réanimation lundi.
NECROLOGIE DECES DE L’ANCIEN DG DE LA SURETE NATIONALE ABDOU KARIM KAMARA
L’ancien directeur général de la Sureté nationale, l’administrateur civil Abdou Karim Kamara, est décédé ce mardi 23 février. L’information a été rendue publique par le Club Sénégal émergent dirigé par le Président du Conseil d’administration de la Sonacos Youssou Diallo. Le défunt était un haut fonctionnaire qui a servi dans la haute administration à des postes prestigieux. Abdou Karim Kamara a été tour à tour gouverneur de Diourbel, puis de Thiès. Il quitte l’administration territoriale pour ensuite être nommé Directeur de la Sureté nationale de la Police. Il a aussi travaillé avec le président de la République Macky Sall lorsque ce dernier occupait le poste de Premier ministre, en tant que conseiller technique. En 2007, Abdou Karim Kamara a été élu député à l’Assemblée nationale. Sa levée du corps était prévue hier à l’hôpital Idrissa Pouye ex-CTO de Grand Yoff.
DEUIL LE GENERAL DE POLICE PAPE MBACKE FAYE PERD SA SŒUR
La Police nationale est en deuil ! Le Contrôleur général de Police — ou Général de Police — Pape Mbacké Faye a perdu sa petite sœur Marie Faye décédée suite à une courte maladie. Secrétaire de direction aux Impôts et Domaines, la défunte Marie Faye était une femme travailleuse, dévouée et engagée au service de l’Etat. Pour preuve, ils étaient nombreux, très nombreux amis, parents, alliés et collègues à l’accompagner hier jusque dans sa dernière demeure. Policiers, gendarmes, militaires, douaniers etc. n’étaient pas en reste puisqu’ils se sont tous déplacés pour partager la douleur qui frappe la famille du sympathique commissaire Pape Mbacké comme on l’appelle. Le Groupe Témoin profite de cette douloureuse circonstance pour présenter ses condoléances à la famille des Faye éplorée. Que Dieu accueille la défunte dans Son paradis.
UN JEUNE COUPLE RETROUVE MORT DANS LEUR CHAMBRE
À Pikine Selon Libération online, Mouhamed Kamal Diouf (commerçant au marché aux poissons de Pikine) et sa femme Aïda Faye (esthéticienne) ont été retrouvés morts ce matin, dans leur chambre à Pikine Tally Bou Bess. La thèse de l’asphyxie est évoquée par les voisins. N’empêche, la police scientifique était présente sur les lieux pour faire les constats en attendant les autopsies.