Malgré la pandémie de covid19 qui a presque mis à terre toutes les économies du monde, au Sénégal, la production industrielle a connu une hausse de 7,7% pour le mois de décembre comparativement à celle du même mois de 2019.
L’annonce est de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (Ansd).
Selon un rapport de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (Ansd), en décembre 2020, la production industrielle du Sénégal a augmenté de 7,7% comparativement à celle de décembre 2019. Un résultat qui découle essentiellement du relèvement de l’activité des industries agroalimentaires, textiles et d’articles d’habillement, mais également des industries du papier et du carton, des travaux d’impression et de reproduction d’enregistrement ainsi que de celui des industries de métallurgie et de fonderie. En effet, le rapport révèle une bonification de la production agroalimentaire de 20,2% rapportée à celle de la période correspondante de 2019. Une évolution qui s’explique, selon l’Ands, par le relèvement de la production alimentaire de plus de 21,7%et une hausse de 17,2% sur les boissons.
En revanche, il est observé un repli de moins de 19,6% de la production à base de tabac. Ce qui a valu une hausse de 5,1% de la production totale sur l’année 2020 comparée à celle de l’année précédente. Pour ce qui est de l’activité des industries textiles et d’articles d’habillement, elle a enregistré une augmentationde16,4%rapportée à cellede décembre 2019. Cette évolution est en relation avec le regain de l’activité de fabrication de pagnes tissés, soit une production totale de 10,5%, lit-on dans le rapport de l’Ansd.
Toujours dans ledit document, on note une hausse de plus de 14,5%, sur des travaux d’impression et de reproduction d’enregistrement, due à l’augmentation de la production des industries du papier et du carton, des travaux d’impression et de reproduction, d’enregistrements, de sachets mouchoirs et de sacs en papier. Soit un redressement de 13,1%, comparé à 2019. Aussi, l’Ands fait-il état d’un accroissement de 10,9% de la production des industries métallurgiques et de fonderie, des ouvrages en métaux et du travail des métaux. Une situation qui, souligne-t-elle, résulte principalement du relèvement de la production métallurgique et de fonderie de plus de 11,1%.
Engendrant une baisse de 18,1%sur la production totale, contrairement à l’année 2019.On note toujours une chute de la production des autres produits des industries extractives demoinsde4,4%envariationannuelle. La production totale sur l’année 2020 a fléchi de 1,3% comparativement à celle de 2019. Cependant, on note une augmentation de 2,3% de la production d’électricité, du gaz et d’eau. Une performance liée, selon le rapport de l’agence de la statistique, au redressement de la production d’électricité et du gaz de plus de 12,7%. Il est également constaté une bonification de la production du raffinage et de la cokéfaction qui a connu une hausse de 0,9% sur la période sous revue, en liaison avec le relèvement de celle du butane, faisant passer la production totale sur l’année 2020 à 3,1% en comparaison avec celle de 2019.
BAISSE DES AUTRES INDUSTRIES MANUFACTURIERES, DU CUIR, DES INDUSTRIES CHIMIQUES PHAR- MACEUTIQUES ETC.
Toutefois, il est noté un recul de l’activité des autres industries manufacturières, des industries du cuir travaillé et articles de voyage et chaussures, et des industries chimiques, pharmaceutiques, du travail du caoutchouc et du plastique, même si la production totale sur l’année 2020 s’est également relevée de 3,0% relativement à celle de 2019. En effet, la production des autres industries manufacturières a chuté de 57,1% par rapport à décembre 2019, nous apprend l’Ands qui souligne que cette situation est consécutive au recul de l’activité de production manufacturière diverse de moins de 62,3% et des meubles et matelas de -40,5%, soit un repli de 31,1% de la production totale. En décembre 2020, il est noté une baisse de 16,8% de la production des industries chimiques, pharmaceutiques, du travail du caoutchouc et du plastique. L’Ansd explique cette diminution par le recul de la production chimique de - 24,3%. Quid de la production des industries chimiques, pharmaceutiques, du travail du caoutchouc et du plastique, le rapport fait état d’une baisse de 16,8%, due au recul de la production chimique de -24,3%.
A cela s’ajoute un repli de 4,5% de la production des industries environnementales, sous l’effet de la dégradation de l’activité de traitement des déchets collectés et éliminés (-10,2%). Cependant, le rapport montre un arrêt de l’activité d’égrenage de coton en décembre 2020, en raison du cycle de production du coton. Occasionnant une baisse de 21,8% de la production totale en comparaison avec l’année 2019.
CORONAVIRUS : 279 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 06 DÉCÈS RAPPORTÉS VENDREDI
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré 32 378 cas positifs dont 26 624 guéris, 787 décès et 4 966 patients encore sous traitement.
Dakar, 19 fév (APS) – Le ministère de la Santé a rapporté vendredi 279 nouvelles contaminations au coronavirus et 06 décès liés à cette maladie.
’’Sur 2168 tests réalisés, 279 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 12,87%’’, a indiqué le ministère dans son dernier bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie.
Ces nouvelles contaminations concernent 102 contacts suivis et 177 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et dans d’autres endroits du pays.
Le ministère a rapporté que 261 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 52 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Six (06) décès sont enregistrés, jeudi.
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré 32 378 cas positifs dont 26 624 guéris, 787 décès et 4 966 patients encore sous traitement.
BIRAME SOULEYE DIOP SE MET LA DISPOSITION DES ENQUÊTEURS
L’administrateur général du Pastef/ les patriotes balaie d’un revers de main les informations selon lesquelles il est activement recherché par les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelle (Dic).
Alors que nos confrères de la «Rfm» avaient annoncé que Birame Soulèye Diop est recherché par la Division des Investigations Criminelles (Dic) concernant l’affaire de menaces de mort et diffusion de fausses nouvelles, ce dernier est sorti de son mutisme pour qualifier ces informations de rumeurs infondées. Mieux, l’administrateur de Pastef soutient qu’il reste à la disposition totale de la Dic pour répondre à toute convocation.
L’administrateur général du Pastef/ les patriotes balaie d’un revers de main les informations selon lesquelles il est activement recherché par les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelle (Dic). En effet, Birame Souleye Diop soutient qu’il n’a jamais été question pour lui de fuir. «Depuis l’éclatement de cette affaire, j’ai fait le choix de ne lire aucune presse. C’est en ouvrant mon téléphone que j’ai découvert que j’aurais été en fuite, disparu et Wanted. Je reçois énormément d’appels de la famille, des amis et frères. C’est pour me reposer, me concentrer mais surtout vider quelques urgences que j’avais éteint mon téléphone», explique Birame Soulèye Diop dans une note parvenue à «L’As».
Le coordonnateur départemental du Pastef Thiès soutient d’ailleurs qu’il est totalement à «la disposition de la Dic pour répondre à une convocation en patriote prêt pour la manifestation de la vérité sans aucune force aveugle de l’oppression ou de la pensée imposée». Et d’ajouter pour faire taire toutes les rumeurs et autres spéculations : «Ne disparaissent ou ne fuient que les coupables. J’informe tout le monde que je suis chez moi. J’ai une adresse précise. En attendant, j’attends ma convocation, serein et déterminé, chez moi».
«MON ÉPOUSE NE SAIT RIEN DE LA POLITIQUE»
Abordant la mise en cause de son épouse Patricia Mariame Ngandoul arrêtée depuis la semaine dernière, Birame Souleye Diop soutient que cette dernière n’est ni de prêt, ni de loin mêlée à cette histoire. «D’ailleurs, elle ne sait rien de la politique. Elle qui ne connaît même pas le nom de l’ancien Premier Ministre. Elle répondait que c’était Ousmane Masseck Ndiaye (que Dieu ait pitié de son âme) alors que celui-là nous avait déjà quittés depuis des années. C’est moi qui fais de la politique, qui m’oppose au régime en place comme tous les patriotes. Mais, je n’ai jamais insulté et je n’insulterais jamais, car j’ai, modestement, suffisamment d’arguments pour imposer mes opinions avec courtoisie et politesse et les taire quand je suis convaincu», souligne l’administrateur général de Pastef. Il estime que les accusations portées contre son épouse ne sont aucunement fondées.
Et d’ajouter que les menaces et insultes qu’on veut imputer à son épouse proviendraient du camp de leurs adversaires. «Comme celui qui accuse des jeunes du Pastef d’avoir incendié son salon, tôt ou tard, si les services d’ordre terminent leur enquête, celui qui a insulté sera dans leur camp, comme d’ailleurs les faux profils créés sur Facebook avec des photos de Ousmane Sonko pour insulter. Mais, la vérité éclatera», clame le sieur Diop.
Tenant à tirer cette affaire au clair, il a demandé à ses avocats de déposer une plainte contre les accusateurs de son épouse. «Nos problèmes familiaux ne regardent absolument personne», ajoute-t-il. Par ailleurs, Birame Soulèye Diop invite ses frères de parti à préparer leurs familles à cette tentative de liquidation dont les membres du Pastef font l’objet. «Macky ne laissera pas nos familles tranquilles. Patriotes, si vous êtes décidés à vous opposer, préparez vos familles. Car les geôles sont, au Sénégal, sous ce règne, faits pour nous. Je ne signifie rien dans le projet Pastef. Je n’y suis qu’une individualité. Protéger le Projet et son porte étendard Ousmane Sonko.
Battez-vous en démocrates respectueux des lois, mais en rangs serrés», affirme-t-il.
OUSMANE SONKO S’OFFRE UNE MAREE HUMAINE A L’UCAD
Visiblement, Ousmane Sonko se soucie beaucoup plus de son agenda politique que de la plainte d’Adji Sarr qui l’accuse de viols répétés et de menaces de mort.
Malgré les graves accusations de viols et de menaces de mort dont il fait l’objet, Ousmane Sonko déroule tranquillement son agenda politique. Après la visite qu’il a effectuée le 10 février dernier à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff, le leader du Pastef s’est offert un bain de foule au campus de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) où il s’était rendu pour apporter son soutien à des étudiants blessés lors des affrontements survenus devant son domicile suite à son refus de déférer à la convocation de la Section de Recherches de la Gendarmerie.
Visiblement, Ousmane Sonko se soucie beaucoup plus de son agenda politique que de la plainte d’Adji Sarr qui l’accuse de viols répétés et de menaces de mort. Un dossier qui risque, d’ailleurs, de lui faire perdre son immunité parlementaire. D’autant que l’Assemblée nationale a déjà installé les membres de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la question.
En tout cas, le leader du Pastef multiple les visites auprès de ses partisans qui ont eu quelques bobos lors des violents heurts entre les militants patriotes etles forces de l’ordre. Après sa visite à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff où il était pour s’enquérir de l’état de santé d’un de ses militants hospitalisé, Ousmane Sonko s’est rendu hier matin à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar pour manifester son soutien à des étudiants blessés lors des manifestations du 8 février dernier.
Et lors de cette descente, l’ancien inspecteur des Impôts et Domaines s’est promené dans le campus universitaire sans aucun incident majeur en dehors quelques huées de jeunes apristes. Il a été triomphalement accueilli par une foule immense, venue l’acclamer et lui réaffirmer son soutien dans cette supposée affaire de viols et de menaces de mort dont il fait objet. «So ko laalé di na la door (Ndlr : Touche-le, on te descend)», scandait la foule faisant allusion au Président Macky Sall. Ragaillardis, certains dans la foule en liesse, scandent d’autres slogans hostiles au régime comme « Macky est mort, il faut l’enterrer».
C’est dans cette ambiance surchauffée que le chef des Patriotes s’est adressé aux étudiants acquis à sa cause. «Je suis venu vous encourager. Je pense à tous les autres qui ont été maltraités ou emprisonnés. Il faut aider ces gens qui sont entre les mains de la Police, parce que c’est cela aussi la solidarité. Et chacun doit pouvoir remplacer les autres qui sont blessés. Mais, il faut continuer avec cette certitude qu’on a impulsé un projet qu’il faut pour le Sénégal. Je suis venu aussi vous dire de rester dans le combat», a déclaré Ousmane Sonko dans une pièce prise d’assaut par des étudiants.
Il faut rappeler que le député Ousmane Sonko fait l’objet de graves accusations de viols répétitifs et menaces de mort par une jeune masseuse, Adji Sarr, 21 ans. Depuis, l’éclatement de cette scabreuse affaire, l’ancien inspecteur des Impôts et Domaines continue toujours de crier à un complot ourdi par le régime en vue de l’écarter de la présidentielle de 2024.
«LA SEULE REPONSE MILITAIRE EST INSUFFISANTE»
Le ministre des Forces Armées Sidiki Ba a présidé hier la conférence inaugurale de la session 2021 du master sécurité du Centre des Hautes Etudes de défense et Sécurité (CHEDS)
Le ministre des Forces Armées Sidiki KABA a présidé hier la conférence inaugurale de la session 2021 du master sécurité du Centre des Hautes Etudes de défense et Sécurité (CHEDS). A cette occasion, il a estimé que l’action violente ne cesse d’enrôler de nouveaux acteurs dans la sous-région. A l’en croire, la réponse militaire est insuffisante actuellement.
‘’Enjeux et défis de la coopération sous régionale dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent en Afrique’’,tel est cette année le thème retenu par le Centre des Hautes Etudes de défense et Sécurité (CHEDS) pour la leçon inaugurale de la session 2021 du master qui vise à former de hauts cadres nationaux des secteurs public et privé, civils et militaires, en vue d’approfondir leurs connaissances dans les domaines de la défense, de la sécurité et sur la géopolitique des espaces sous régionaux et internationaux.
Venu rehausser cette rencontre de sa présence, le ministre des Forces Armées a estimé que la situation sécuritaire dans une grande partie de la sous- région ouest-africaine est caractérisée par sa fragilité et son évolution rapide. Pour Me Sidiki Kaba, elle contribue à installer progressivement l’incertitude, notamment dans les espaces ruraux frontaliers. ‘’L’examen de la carte sécuritaire actuelle du continent permet de voir clairement que l’action violente s’est beaucoup répandue en Afrique de l’Est et de l’Ouest’’, s’alarme l’ancien ministre de la Justice.
A l’en croire, qu’elle soit d’origine locale, nationale ou transnationale, elle ne cesse d’enrôler de nouveaux acteurs et de consolider son lien avec la grande criminalité. En essayant, signale-t-il, de tirer le maximum de profit des frustrations diverses d’ordre politique, économique ou social. ‘’Face à cette violence complexe et évolutive, les Etats réalisent que la seule réponse militaire est insuffisante et qu’une solution plus globale et inclusive est nécessaire. Dans les pays n’ayant pas été ciblés directement par le phénomène de la violence aveugle, c’est donc la prévention qui est privilégiée aujourd’hui‘’, renchérit l’ancien président de la Fédération Internationale des droits de l’Homme (FIDH) avant d’ajouter : ‘’Pour être efficace, cette prévention doit se fonder sur un diagnostic lucide des causes socioculturelles, économiques et politiques de la violence. Elle doit viser l’inclusion par un dialogue multi-acteurs devant aboutir à une sécurité multidimensionnelle de l’être humain’’.
Restant toujours dans le même sillage, il a affirmé que les réponses que le Sénégal doit apporter aux questions sécuritaires actuelles vont donc au-delà des seules actions militaires et requièrent des ressources humaines bien préparées aux nouveaux défis. Lors de cette rencontre qui coïncide aussi avec la sortie de la promotion 2020, le ministre des Forces Armées renseigne en outre qu’il s’agira pour le gouvernement de penser et développer des stratégies de sécurité nationale pouvant servir de tremplin pour les efforts de développement économique et social indispensables à la promotion humaine. ‘’C’est toute la raison d’être du programme de Master Sécurité nationale qui réunit des cadres nationaux des secteurs public et privé, civils et militaires, en vue d’approfondir leurs connaissances dans les domaines de Défense et de Sécurité et sur la géopolitique des espaces sous régionaux, régionaux et internationaux. Cet effort d’approfondissement des connaissances s’appuie sur une démarche collective et concerne aussi, par extension, les domaines économique et social’’, prône-t-il.
«LE CHEDS EST UN OUTIL DE PRÉPARATION, DE PRÉVENTION ET D’ALERTE»
Revenant pour sa part sur l’actualité du thème de la conférence inaugurale, le directeur du CHEDS trouve que ces menaces sont complexes et multiformes et pèsent aujourd’hui sur la paix et la sécurité des pays de la sous-région.Il s’y ajoute ‘’la gouvernance des questions démographiques, économiques, sanitaires, démocratiques, environnementales et sécuritaires’’ et cela ‘’nécessite qu’on y apporte des réponses intégrées à travers, d’abord la définition et ensuite la mise en œuvre d’une stratégie globale, intégrée, cohérente et inclusive qui réserve une large place aux experts de la sécurité’’, rappelle Général Mbaye Cissé. De son avis, il faut nécessairement un outil de préparation, de prévention et d’alerte disposant d’un cadre organisationnel et fonctionnel.
Soulignant dans la foulée que le CHEDS répond à ces critères. ’Il s’agira dès lors de former, en tout temps, suffisamment de cadres civils et militaires de haut niveau, disposant des compétences nécessaires pour la conception et la construction toujours plus achevées d’une vision intégrée en matière de sécurité nationale et de gestion de crise’’, précise-t-il devant plusieurs Généraux.
«LE MAL QUE NOUS SOUHAITONS A L’ETAT…»
Le travail des sénégalais devra consister à faire le maximum possible pour que l’opération de vaccination contre la pandémie du coronavirus soit une réussite totale, du moins, c’est le souhait du professeur Daouda Ndiaye
Le travail des sénégalais devra consister à faire le maximum possible pour que l’opération de vaccination contre la pandémie du coronavirus soit une réussite totale. Du moins, c’est le souhait du professeur Daouda Ndiaye, Chef de Service du Laboratoire de parasitologie et mycologie du CHU Le Dantec, qui s’est prononcé en marge d’une cérémonie de remise de fourniture scolaire à l’inspection de l’enseignement et de la formation de Mbour 1.
L’opération de vaccination contre la maladie due à la covid19 est un pari que les Sénégalais doivent réussir. Hier, le Professeur Daouda Ndiaye, pharmacien, parasitologue, qui est directeur du Centre africain d’excellence sur la génomique des maladies infectieuses, Chef de Service du Laboratoire de parasitologie et mycologie du CHU Le Dantec, a lancé un appel aux sénégalais.
En effet, le conseiller technique de l’OMS et Conseiller Spécial à l’Université de Harvard à Boston (USA) est d’avis que l’opération de vaccination des 200 000 doses contre la COVID-19, acquises auprès du producteur chinois Sinopharm dont la cérémonie de réception a été faite ce mercredi, doit être une preuve pour que les Sénégalais fassent un sursaut d’orgueil patriotique en accompagnant les gouvernants. «En tant que sénégalais lambda, en tant que patriote, quand l’autorité suprême a une vision, la meilleure des choses est de l’accompagner. Pour dire que quand on voit ce que le Président a fait avant-hier, il s’est lancé lui-même dans la vaccination. C’était important que son pays fasse partie des premiers Etats qui ont le vaccin. Donc nous avons l’obligation d’accompagner nos gouvernants ; c’est pour dire, en tant que patriote, que quand un président prend de telles initiatives, nous ne pouvons que l’accompagner. Il a une vision et un objectif qui sont de chercher des vaccins pour le Sénégal et il les a obtenus. Pour nous, nous allons prier pour que ce qu’il vient de recevoir soit bénéfique pour le Sénégal», a soutenu le professeur Daouda Ndiaye.
Ainsi, concernant les personnes qui doivent bénéficier de ce vaccin, le professeur estime que le ciblage reste obligatoire car la population sénégalaise qui est estimée à 16 millions et demi dépasse de loin le nombre de doses acquises. Confortant la position du Président Macky Sall, le Chef de Service du Laboratoire de parasitologie et mycologie du CHU Le Dantec déclare qu’ «ils l’ont dit avant hier, c’est qu’ils vont cibler le corps médical et les premiers ayants droit : ceux qui sont au front mais également les personnes les plus vulnérables».
Cependant, concernant le mode de conservation des vaccins, le professeur est convaincu que cela nécessite une attention particulière. «Pour moi, ils sont en train de réfléchir sur la stratégie vaccinale, le comment et la logistique à déployer parce que tout cela va accompagner le ciblage. C’est vrai que 200 000 doses par rapport à la cible, c’est insuffisant. Déjà, il fallait 96h pour l’amener de la Chine, un trajet durant lequel il fallait gérer la chaîne de froid. Pour stocker, il faut aussi la gérer de même que quand on déploie les vaccins vers les autres zones. Je suis persuadé qu’ils sont en train de réfléchir parce que s’il y a des manquements, cela peut impacter négativement l’opération. Et comme je l’ai dit tantôt, du moment que l’Etat s’est engagé, il faut le soutenir ; et le mal que nous souhaitons à l’Etat est qu’il atteigne l’objectif visé», a-t-il ajouté.
Durant cette cérémonie de remise de fournitures scolaires aux élèves de l’IEF Mbour 1, le professeur Daouda Ndiaye a rendu un vibrant hommage au corps enseignant et à l’administration scolaire.
SEIDOU MBOMBO NJOYA ET ANTONIO SOUARE A NOUVEAU RECALES
La commission de gouvernance tient à rappeler au comité exécutif qu’il est prié enfin, de veiller à la préservation de la crédibilité et de la régularité du processus électoral en cours par un respect scrupuleux des statuts de la CAF.
La commission de gouvernance de la confédération africaine de football CAF par un courrier daté du 12 février dernier, a décidé de répondre au comité exécutif de l’instance du football africain suite aux décisions du Comité Exécutif du 06 février 2021, qui lui ont été notifiées le lundi 08 février 2021.
La commission de gouvernance a tenu de rappeler qu’elle est instituée par les statuts de la CAF en tant qu’organe indépendant, la Commission de gouvernance n’est, dans l’intérêt de l’institution, sous aucune tutelle et ne peut par conséquent recevoir d’injonctions. La commission de la CAF présidée par Me Brizoua Bi l’ivoirien rappelle en substance que la Commission de gouvernance est, en matière électorale, un organe de contrôle et non une chambre d’enregistrement des candidatures. Elle rend ses décisions au terme de l’examen des documents fournis par les candidats, de l’étude de rapports d’enquêtes réalisées par des experts indépendants sur lesdits candidats et, seulement en cas de nécessité, après audition de ces derniers.
La commission de gouvernance profite donc pour réitérer que le contrôle d’éligibilité de M. Seidou Mbombo Njoya et de M. SOUARE Antonio Mamadou ayant été déjà sanctionné par des décisions communiquées au Comité Exécutif, celles-ci ne peuvent être révisées en l’absence d’éléments nouveaux et de dispositions applicables des statuts de la CAF prévoyant un recours devant la Commission de gouvernance.
La commission de gouvernance tient à rappeler au comité exécutif qu’il est prié enfin, de veiller à la préservation de la crédibilité et de la régularité du processus électoral en cours par un respect scrupuleux des statuts de la CAF. C’est donc un désaveu de la part de la commission de gouvernance de la Confédération Africaine de Football au comité exécutif qui doit maintenant prendre ses responsabilités quant à la non validation des candidatures que nous avions pris le soin d’évoquer les raisons pour lesquelles elles ne seraient pas validées.
Les raisons avancées par la commission de gouvernance de la CAF
Le 29 Janvier 2021 la commission de gouvernance de la confédération africaine de football a publié un document sur l’Eligibilité des Candidats pour le poste de Président de la CAF et pour le poste de membre du Comité Exécutif de la CAF.
Dans ce communiqué il a été bien spécifié que: Au titre des candidatures au Comité Exécutif de la CAF – M. Mamadou Antonio Souaré, pour notamment n’avoir pas fourni de documentation juridique satisfaisante prouvant son retrait d’une société de paris sportif en Guinée. – M. Seidou Mbombo Njoya, en raison de l’invalidation des élections du Comité Exécutif de la FECAFOOT par la décision du Tribunal Arbitral de Sport en date du 15 janvier 2021.
Réuni ce samedi 6 février à Yaoundé, le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) Concernant le contrôle d’éligibilité des candidatures à la Présidence et au Comité Exécutif de la CAF :
• Le Comité Exécutif demande à la Commission de gouvernance de procéder, sous sept jours, à l’audition des candidats Seidou Mbombo Njoya et Mamadou Antonio Souare dont les dossiers avaient été recalés.
Selon le code de bonnes conduites de la FIFA auquel est attaché les membres du comité exécutif de la confédération africaine de football en son article 26 Implication dans des activités de paris, de jeux ou autres activités similaires
1. Les personnes auxquelles s’applique le présent code ne peuvent prendre part – de manière directe ou indirecte à des activités de paris, loteries et autres jeux d’argent similaires ou transactions en lien avec des compétitions et matches de football et/ou toute activité associée au football.
2. Les personnes auxquelles s’applique le présent code ne peuvent avoir directement ou indirectement (via ou en relation avec des tierces parties) aucun intérêt dans des entités, entreprises, organisations, etc. qui promeuvent, communiquent, organisent ou gèrent de tels paris, jeux d’argent, loteries et autres activités ou événements analogues en relation avec des compétitions et matches de football. On entend notamment par intérêt tout avantage que les personnes auxquelles s’applique le présent code peuvent retirer pour elles- mêmes et/ou leurs parties liées.
3. Sous réserve que le comportement en question ne constitue pas d’autre violation au présent code, toute violation du présent article est sanctionnée d’une amende d’au moins CHF 100 000, ainsi que d’une interdiction d’exercer toute activité relative au football de trois ans au plus. Tout montant perçu de manière illicite est pris en compte dans le calcul de l’amende. Sur quelle base le comité exécutif de la CAF s’est appuyé pour demander à la commission de gouvernance de la CAF se revenir sur le dossier d’Antonio SOUARE président de la fédération guinéenne de football.
Et concernant le cas de Seidou Mbombo Njoya, cela ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il ne sera pas candidat car le TAS ayant déjà annulé son élection à la présidence de la FECAFOOT.
«IL FAUDRAIT METTRE EN AVANT LES ACTEURS PORTEURS DE DYNAMIQUE COMMUNAUTAIRE»
Selon Djiby DIAKHATE, pour le cas du vaccin anti Covid-19, nous avons deux catégories de problèmes. Il y a eu beaucoup de désinformation autour de ce vaccin et cette stratégie de désinformation a affecté les autres vaccins orientés vers d’autres pathologi
Pour le cas du vaccin anti Covid-19, nous avons deux catégories de problèmes. Il y a eu beaucoup de désinformation autour de ce vaccin et cette stratégie de désinformation a affecté les autres vaccins orientés vers d’autres pathologies.
Par exemple, dans la zone Est du Sénégal, nous avons la fièvre jaune et les gens doivent être vaccinés et beaucoup sont en train de dire que c’est le vaccin contre le coronavirus qu’on veut leur administrer. Donc, même le Programme élargi de vaccination se heurte à des difficultés parce que tout le monde se dit que c’est le vaccin contre le coronavirus qu’on veut administrer en se cachant derrière le PEV.
De façon concrète pour la campagne de communication, il faudrait mettre en avant ce que nous appelons les acteurs porteurs de dynamique communautaire. Il s’agit notamment des chefs religieux. Ce serait très bien que l’Etat travaille à faire en sorte que les différents Khalifes généraux acceptent de se faire vacciner et que la vaccination soit montrée en public. On a déjà eu une jurisprudence en l’espèce parce que Seydi El Hadj Malick s’était vacciné à Saint-Louis amenant du coup tous les disciples à accepter le vaccin. Donc, aujourd’hui aussi, on peut rééditer la même expérience en invitant les Khalifes généraux à accepter la vaccination.
Après les Khalifes généraux, vous avez dans les différentes localités des gens qui bénéficient d’une légitimité communautaire. Je pense aux imams, aux abbés et aux curés, aux chefs de quartier, aux « badianou gokh », aux ASC qui pourraient être mobilisés à travers une approche communautaire amenant les gens à mieux comprendre le vaccin. C’est l’occasion pour les médecins en même temps de parler aux gens à travers les médias parce que la nature a horreur du vide. Si les gens ne parlent pas aux populations, vous allez avoir les réseaux sociaux qui vont remplacer ça et avec parfois des messages qui sont complètement erronés. Il faut aujourd’hui que le ministère de la Santé mobilise les techniciens au niveau des différents organes de presse et que ces spécialistes parlent aux populations en nous disant par exemple c’est quoi la différence entre le vaccin chinois, russe et les autres vaccins ARN. Nous avons beaucoup de supputations autour de ça et il faut que les gens donnent la bonne information.
Le gouvernement gagnerait donc à expliquer aux populations sa politique en matière de dotation de vaccins. C’est aussi simple que ça. Nous avons 200 mille doses de vaccin chinois. Est-ce que les autres vaccins viendront encore de la Chine ou ce sera Pfizer, Moderna ou AstraZeneca sachant que l’Afrique du Sud a refusé AstraZeneca ? L’Afrique du Sud a préféré Johnson & Johnson et a donné tous les vaccins AstraZeneca qu’il avait achetés à l’Union africaine. Est-ce que donc on va avoir le vaccin AstraZeneca qui a été rejeté par l’Afrique du Sud même si c’est de façon diplomatique parce qu’elle a dit avoir un variant par rapport à lequel AstraZeneca n’est pas efficace ? Déjà, ça risque de créer sur le continent une certaine suspicion autour de AstraZeneca. Ce serait bien que Macky Sall se fasse vacciner publiquement mais c’est largement insuffisant.
Ensuite, certains professionnels de la santé et après qu’on travaille de manière à faire en sorte que les Khalifes généraux acceptent de se faire vacciner. Le seul souci, c’est qu’il y aura un gain de confiance. Les gens vont déferler vers le vaccin et l’offre est pour le moment très petite. C’est ça le souci. Il faut donc travailler sur la communication pour éviter les embouteillages autour des structures de vaccination.
ENTRE MEFIANCE ET CONFIANCE
Onze mois après l’apparition du coronavirus dans son territoire, le Sénégal a réceptionné avant-hier, mercredi, son premier lot de vaccin anti Covid19 venant de la Chine et se dirige vers le démarrage de la vaccination des cibles prioritaires.
Onze mois après l’apparition du coronavirus dans son territoire, le Sénégal a réceptionné avant-hier, mercredi, son premier lot de vaccin anti Covid19 venant de la Chine et se dirige vers le démarrage de la vaccination des cibles prioritaires. Cependant, le scepticisme anti vaccin persiste même si certaines personnes se disent prêtes à se faire vacciner.
Il est 13 heures, en ce jeudi 18 février. Nous sommes au marché Zinc de Pikine animé par une ambiance vive. Ici, la plupart des personnes portent leurs masques et les policiers veillent au grain. Au lendemain de la réception des premières doses de vaccin anti Covid-19, nous demandons à ce commerçant du nom d’Aziz s’il est prêt à se faire vacciner. Il répond : « oui parce que c’est la seule solution pour éradiquer le coronavirus ».
Et d’ajouter : « j’ai entendu que le vaccin est arrivé au Sénégal. Pour moi, on doit accueillir le vaccin parce que c’est la meilleure solution pour le moment et si vous regardez, beaucoup de pays ont déjà commencé à utiliser le vaccin ».
Pour convaincre les populations à se faire vacciner, Aziz demande au gouvernement d’impliquer les chefs religieux dans la stratégie de communication. « Les chefs religieux ont des rôles très importants à jouer pour pouvoir sensibiliser les populations à se faire vacciner parce qu’ils sont très suivis et écoutés par les populations », soutient le commerçant. Tout comme lui, cette jeune étudiante du nom de Fatou Ka se dit prête à se faire vacciner. « Moi, personnellement en tant que citoyenne sénégalaise, je suis prête à me faire vacciner contre la Covid-19, parce que qui ne risque rien, n’aura rien. S’il y a des risques, c’est à nous les Sénégalais d’être prêts à les prendre. Une fois de plus, je vais me faire vacciner même si on n’a pas la certitude que le vaccin est efficace à 100% mais au moins, on sait que le vaccin est efficace à 50 ou à 60% et aussi même si le vaccin ne guérit le coronavirus, il peut nous immuniser contre la Covid-19», estime la jeune fille.
Contrairement à elle, Badou Tine, trouvé à Bountou Pikine, ne pense pas un seul instant aller se faire injecter un vaccin contre la Covid-19. Pis, il se doute même de l’existence de la maladie. « Tout ça, ce n’est rien d’autre qu’un complot. Que le gouvernement nous laisse vivre comme auparavant ».
Toutefois, dira-t-il, « une seule chose, si réellement la maladie existe et que le vaccin est venu au Sénégal, les membres du gouvernement doivent se faire vacciner d’abord en public et là, ils vont peut-être pousser certains qui ont des doutes sur la maladie à se faire vacciner », martèle le marchand ambulant. Le jeune homme n’est pas le seul à être hostile au vaccin anti Covid-19. Fatou Fall est aussi parmi les réticents vis-à-vis du vaccin. « Se faire vacciner, ça ne me traverse même pas l’esprit et je ne vais pas laisser ma maman âgée de 65 ans le faire. D’ailleurs, moi je trouve que les priorités sont ailleurs au lieu de dépenser cette énergie autour d’une campagne de vaccination contre une maladie. Je n’ai jamais vu une personne atteinte de la Covid-19 », soutient la vendeuse de légumes.
Pour elle, « si la maladie était réellement grave comme l’avaient dit les médecins et les autorités gouvernementales, il n’y aurait plus personne au Sénégal vu notre mode de vie ».
ANOUMA HOTE DE SENGHOR
L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma sera l’hôte du président de la Fédération sénégalaise de football, ce samedi 20 février, informe une source proche du candidat ivoirien à la Présidence de la Caf
Jacques Anouma à Dakar ! L’annonce a été faite à Sud Quotidien par un proche collaborateur du candidat ivoirien à la présidence de la CAF, selon qui, l’ancien président de la FIF devrait être l’hôte de Me Senghor demain samedi 20 février. Mieux, la même source soutient qu’une rencontre dite de la «dernière chance» devrait se tenir à Rabat la semaine prochaine entre les trois candidats de l’Afrique de l’Ouest afin de trouver un consensus.
L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma sera l’hôte du président de la Fédération sénégalaise de football, ce samedi 20 février, informe une source proche du candidat ivoirien à la Présidence de la Confédération africaine de football. «Jacques (Anouma) va faire face à la presse nationale et internationale établie à Abidjan demain vendredi (aujourd’hui, Ndlr) pour décliner son programme de campagne.
A la suite de cette déclinaison, il va entamer une tournée africaine. Il sera à Dakar le 20 février pour rencontrer son jeune frère, Me Augustin Senghor», informe notre source. Rappelons que le président de la Fsf, par ailleurs membres du Comité exécutif de la CAF est aussi candidat à la présidence de la CAF, dont l’élection est prévue le 12 mars prochain à Rabat au Maroc. Tout récemment, le ministre de l’Urbanisme, de l’Hygiène publique et du logement, non moins vice-président de la FSF, Abdoulaye Saydou Sow et son homologue des Sports, Matar en compagnie du Secrétaire général du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) et le 1er vice-président de la FSF, Saer Seck, étaient dans la capitale pour prêcher la bonne parole afin d’obtenir une entente entre les deux présidents que le fameux congrès de Seychelles (contre la proposition Raouraoua) semble davantage rapprocher. Ainsi, il aurait été convenu qu’en cas de deuxième tour, l’un des perdants au premier tour apporte son soutien à l’autre.
SENGHOR, ANOUMA ET YAHYA A RABAT
Par ailleurs, la même source informe qu’une rencontre de la dernière chance pourrait se tenir à Rabat au Maroc entre les trois candidats de l’Afrique de l’Ouest. «Il est aussi prévu une rencontre entre Jacques Anouma, Augustin Senghor et Ahmed Yahya à Rabat la semaine prochaine. L’objectif est de tenter d’obtenir une candidature unique pour la zone ouest», confie notre source. Ce vœu avait déjà été émis lors de l’Assemblée générale de l’Ufoa A, à Praia par le Président Guinéen Antonio Souaré. «Nous sommes une famille. Mais, il se trouve que nous avons deux candidats au niveau de notre zone. Toutefois, une candidature unique reste dans le domaine du possible», avait déclaré le Président de la Fédération guinéenne de football. «Dans l’histoire de la CAF, c’est la première fois que la zone a la chance d’avoir un président de la CAF comparativement à d’autres zones qui en ont déjà eu. Il ne reste que la zone ouest africaine».
Cependant, s’était-il empressé d’ajouter, «il y a un problème épineux qui se pose. C’est les politiques. Il ne faut pas se cacher, les politiques auront leur mot à dire. Nous avons cherché à avoir une candidature unique dans notre zone, mais c’est un problème qui nous dépasse. Ce sont nos présidents de la République qui donnent leur quitus. C’est un honneur pour chaque président de voir un fils du pays devenir président de la CAF. Donc, la décision finale reviendra aux présidents. Seuls nos chefs d’état peuvent décider. On a indiqué la voix», a-t-il soutenu. Cette rencontre qualifiée de la dernière chance parviendra-t-il à résoudre cette épineuse question ?