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1 juillet 2025
L'AUDIT DU FICHIER ELECTORAL A COMMENCE
Tout porte à croire que les élections locales pourront se tenir dans le courant de l’année 2021. Avec le démarrage hier de l’audit du fichier, un grand pas vient ainsi d’être franchi par le Sénégal dans le cadre du processus électoral.
L’audit tant attendu du fichier électoral en perspective des prochaines élections locales a été lancé hier. Venus de la sous-région, les quatre experts en charge de l’opération ont 90 jours pour rendre un rapport détaillé avec des recommandations. Ainsi, le Sénégal vient de mettre en branle la machine pour la tenue des élections locales prévues au courant de l’année 2021.
Tout porte à croire que les élections locales pourront se tenir dans le courant de l’année 2021. Avec le démarrage hier de l’audit du fichier, un grand pas vient ainsi d’être franchi par le Sénégal dans le cadre du processus électoral.
Selon Déthié Faye du pôle des non-alignés, la commission politique travaille à ce que les élections locales puissent se tenir en 2021. «Le grand obstacle était le démarrage de l’audit du fichier électoral et de l’évaluation du processus électoral. Donc avec le lancement de l’audit, on espère que cela devra se faire», souligne-t-il avant de préciser que la Commission politique ne pourra se prononcer qu’à la suite d’une réunion plénière pour faire des évaluations. Et c’est en fonction de cela, indique-t-il, qu’elle pourra éventuellement proposer une date. Pour ce qui est de l’équipe chargée de la mission d’audit, elle est composée d’un expert légal juridique, d’un spécialiste de la biométrie, d’un ingénieur des systèmes informatiques et d’un démographe statisticien. Venus du Mali, du Togo, du Gabon et de la Guinée, ces derniers ont été choisis sur la base d’un partenariat avec l’Usaid.
En effet, précise Déthié Faye, ces experts auront «90 jours pour rendre un rapport avec des recommandations qu’il s’agira d’intégrer et de prendre en compte dans le code électoral». Ensuite, il s’agira de lancer la révision exceptionnelle des listes, la production des cartes d’identité biométriques. «A partir de ce moment, les gens pourront déposer leurs candidatures, parce que disposant de toutes les pièces nécessaires pour une telle opération», ajoute Déthié Faye qui précise, par ailleurs, que le coup d’envoi étant donné, toutes les étapes vont suivre. «Ainsi, on devrait être dans les délais pour organiser les élections», dit-il. Il annonce que l’évaluation du fichier va également démarrer dans les jours à venir.
Dès la fin de ces deux opérations, souligne le représentant des non alignés dans la commission politique du dialogue national, «toutes les conditions seront réunies pour que les élections puissent se réunir dans la plus grande transparence». Cette étape fait suite à plusieurs reports des élections locales. Initialement prévues en juin 2019, puis repoussées en décembre 2019, les locales avaient été reportées en juillet dernier. Le temps pour le pouvoir de trouver un consensus avec l’opposition sur le processus électoral, afin d’éviter les écueils de la présidentielle de 2019 qui avaient donné lieu à de nombreuses contestations des résultats du scrutin.
Par ailleurs, Déthié Faye indique que le Cabinet Era, qui a été choisi, a proposé des experts indépendants. «Nous avons examiné les profils de ces experts. Le cabinet était seulement chargé de nous proposer une présélection. C’est pour lever toute équivoque, dans la mesure où nous sommes des parties prenantes différentes. Nous avons estimé que pour faire des élections, il est préférable de confier cette mission à une structure indépendante», explique le représentant des non-alignés. Avec le lancement de l’audit du fichier électoral, les travaux de la commission politique du dialogue national reprennent après une pause observée suite au rappel à Dieu du Général Mamadou Niang. Ce dernier a été remplacé par le Pr Babacar Kanté qui fut son adjoint.
«LE COUVRE-FEU ETAIT UNE DECISION ADMINISTRATIVE QUI A PERMIS DE PROPAGER LE VIRUS»
De l’avis de Dr Amadou Ba, spécialiste en santé publique, la décision d’adopter le couvre-feu n’a pas été éclairé scientifiquement.
Selon certaines informations, le Président Macky Sall a décidé de prolonger encore d’un mois la durée du couvre-feu. Interpellé sur l’opportunité de cette décision, Dr Amadou Ba, spécialiste en santé publique, estime que le couvre-feu ne fait que propager le virus.
Le couvre-feu contribue-t-il réellement à freiner la propagation du virus? Cette question mérite d’être posée, dans la mesure où les cas de contaminations et de décès connaissent une ascension fulgurante.
De l’avis de Dr Amadou Ba, spécialiste en santé publique, la décision d’adopter le couvre-feu n’a pas été éclairé scientifiquement. «Et j’ai l’habitude de dire que le président de la République est un décideur. Et sur cela, ces décisions doivent être scientifiquement motivées par un comité scientifique. Malheureusement, ce Comité n’existe pas. En lieu et place, c’est le Comité National de Gestion des Epidémies (Cnge). Ainsi, la décision du couvre-feu que le président de la République avait prise, il y a un mois, était inopportune et injustifiée», dit-il.
Refusant de faire dans la langue de bois, il estime que le couvre-feu a permis de propager davantage le virus et d’entrainer des contaminations tous azimuts. «Cela s’explique par la courbe qui est ascendante. Depuis ce que l’on appelle une deuxième vague, la courbe épidémiologique est élevée, notamment concernant le nombre de contaminations et le nombre de cas de décès», affirme-t-il.
Explicitant sa thèse, Dr Amadou Ba soutient que durant le couvre-feu, les familles se retrouvent à la maison après une journée où il y a eu des contacts. «Le regroupement nocturne de la famille a contribué à disséminer davantage les germes du virus et les mesures barrières qui devaient être observées ne le sont pas en interne», affirme le spécialiste en santé publique.
En matière d’épidémie, dit-il, le génie sanitaire doit prendre le dessus sur le génie médical. «Le génie sanitaire, c’est la promotion et la prévention, c’est-à-dire éviter la propagation du virus. Depuis l’apparition du premier cas, nous avons couru derrière le virus et non la prise en charge de l’épidémie en tant que telle. Nous avons fait l’erreur de ne pas nous préoccuper de l’épidémie, mais plutôt de nous préoccuper plus de de la maladie», clame-t-il.
DIAMBARS, GF ET AS DOUANES EN POLE POSITION POUR LE FAUTEUIL
Avec les sorties du Jaraaf et de Teungueth Fc engagées aux compétitions interclubs, quatre rencontres seront ce samedi 20 février, au menu de la huitième journée de Ligue 1.
Quatre rencontres seulement seront ce week-end au menu de la huitième journée du championnat de Ligue 1. A l’absence du Jaraaf, leader avec 11 points, pour les besoins de la manche retour des barrages de la Coupe Caf, cette journée sera décisive pour le classement et pour le fauteuil pour les équipes de Diambars (2ème, avec 12 points), Génération Foot (4ème avec 11 points) et l’AS Douanes (6ème, 10 points) qui vont se livrer à une bataille à distance.
Avec les sorties du Jaraaf et de Teungueth Fc engagées aux compétitions interclubs, quatre rencontres seront ce samedi 20 février, au menu de la huitième journée de Ligue 1.
Des rencontres aux allures de duels à distance entre les équipes en tête du tableau. Du fait de l’absence du Jaraaf, leader de la Ligue 1 (11 points), les équipes de Diambars Génération Foot et l’As Douanes auront toute l’opportunité de s’installer sur le fauteuil. Dauphins des «Vert et Blanc», Diambars (2ème, avec 12 points) auront en effet un grand coup à jouer sur leur pelouse de Fodé Wade où ils accueilleront l’Us Gorée.
Une équipe insulaire qui, de son coté, sera en quête de points pour s’éloigner de sa position de première équipe relégable (13e, 4 points). Les Académiciens auront toutefois un œil sur ses suivants immédiats qui peuvent leur doubler au classement en cas de succès.
Postée à la quatrième place, Génération Foot (11points) fera le déplacement sur la pelouse d’une équipe de Mbour Petite Côte, mal au point (12e, 7 points) au sortir de sa défaite concédée lors du derby l’ayant opposé au stade de Mbour.
Candidate également à la place de leader, l’AS Douanes (6e, 10 points) tentera d’engranger le maximum de points lors de la réception du Ndiambour de Louga (10e 7 points). Pour l’ultime rencontre de la journée, l’équipe de Niary Tally accueillera au stade de Mbao à l’AS Pikine.
Une place au podium sera au bout pour les Pikinois qui pointent à la 7e place avec 9 points). Après le limogeage de son coach Pape Thiaw, le déclic sera sans doute attendu du côté des Galactiques, qui occupent actuellement la position de lanterne rouge (14e, 3 points).
A rappeler que les rencontres Jaraaf -Stade de Mbour, Teungueth FC-Dakar SC et CNEPS - Casa Sports ont été reportées.
PROGRAMME DE LA 8ÈME JOURNÉE
Samedi 20 février
au stade Fodé Wade :
16h : Diambars – Gorée
Au stade municipal de Mbao
16h : NGB Niary Tally – AS Pikine
A la Tanière Bruno Metsu
16h : Mbour PC – Génération Foot
Au stade Ibrahima Boye
16h : AS Douanes – Ndiambour
REPORTÉS :
Jaraaf – Stade de Mbour
Teungueth Fc – Dakar Sacré coeur
CNEPS – Casa Sports
LES «LIONS» EPINGLENT LES «MORANS» ET ASSURENT LE TICKET
L ’équipe du Sénégal a démarré le tournoi de Yaoundé qualificatif à l’Afrobasket de Kigali 2021, par une victoire. C’était aux dépens du Kenya qu’elle a dominé sur la marque de 69 à 41
L’équipe du Sénégal a épinglé hier, vendredi 19 février, sa première victoire au tournoi de Yaoundé qualificatif à l’Afrobasket «Kigali 2021». Les «Lions» se sont imposés devant une accrocheuse équipe du Kenya sur la marque de (69-51). Le ticket qualificatif assuré, le Sénégal boucle son parcours ce week-end avec deux duels successifs face au Mozambique et l’Angola.
L ’équipe du Sénégal a démarré le tournoi de Yaoundé qualificatif à l’Afrobasket de Kigali 2021, par une victoire. C’était aux dépens du Kenya qu’elle a dominé sur la marque de 69 à 41. Les Lions ont cependant fait face à une équipe accrocheuse d’un bout à l’autre de la rencontre.
Dans le sillage de l’arrière de l’As Douanes Cheikh Bamba Diallo, les Lions ont pourtant d’entrée tenu le bon bout. S’ils parviennent à remporter, avec une courte tête le premier quart-temps (21- 18). Le deuxième acte prendra une toute autre tournure. Puisque les Morans du Kenya vont refréner les ardeurs des joueurs sénégalais. Le Sénégal perd pied et laisse les partenaires de Desmond Owili s’offrir une avance de quatre points à la pause (31-27).
Au retour des vestiaires, les Lions rectifient vite le tir. Ils resserrent leur défense et se montrent tout aussi tranchants dans les phases offensives. Youssou Ndoye est sur le bon tempo et permet au Sénégal d’égaliser et terminer le troisième quart avec un avantage de 9 points (52- 41). Plus libérés à l’entame du «money time», les Lions assoient davantage leur jeu et creusent l’écart qui avoisinera les 20 points (46-65. 5e), Les deux meilleurs scoreurs des Lions, Ibrahima Faye (19 points) et Cheikh Bamba Diallo (19 points), haussent le ton. Le Sénégal en profite pour corser l’addition et larguer l’équipe du Kenya à 19 points à la fin du match.
Après les Morans du Kenya, la bande à Youssou Ndoye, Alkaly Ndour et autre Ibrahima Faye va terminer le job ce week-end en allant à l’assaut du Mozambique ce samedi avant d’affronter l’Angola dimanche.
A l’issue de cette deuxième fenêtre de la FIBA, les trois meilleures équipes de chaque poule seront qualifiées à l’Afrobasket prévu du 24 août au 5 septembre prochain à Kigali.
DIMANCHE DE VERITE POUR MOHAMED BAZOUM ET MAHAMANE OUSMANE
Dimanche décisif et de vérité au Niger. Les 7,5 millions d’électeurs seront appelés aux urnes pour la second tour de la présidentielle.
Fin hier, vendredi à minuit, de la campagne pour le second tour de la présidentielle au Niger. Place aux choses sérieuses. Ce dimanche 21 février 2021, les 7,5 millions d’électeurs seront appelés à départager Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir PNDS-Tarraya, et Mahamane Ousmane, candidat du RDR-Tchanji (opposant et ancien président), les deux concurrents arrivés en tête au premier tour du scrutin du 27 décembre dernier. Si tout se passe bien, le Niger connaîtra sa première alternance / transition entre deux présidents élus au suffrage universel direct, à l’issue de ce scrutin.
Dimanche décisif et de vérité au Niger. Les 7,5 millions d’électeurs seront appelés aux urnes pour la second tour de la présidentielle. Ils vont décider de qui de Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir PNDS-Tarayya, ou de Mahamane Ousmane, candidat du RDR-Tchanji, succédera au président sortant Mahamadou Issoufou, qui ne s’est pas représenté après deux mandats, conformément à la limite imposée par la Constitution. 30 candidats étaient en compétition, dont la plupart étaient à leur première participation à une élection présidentielle.
Selon les résultats définitifs du premier tour de cette élection, tenue le 27 décembre dernier, proclamés par la Cour constitutionnelle du Niger, aucun des concurrents n’a réussi à obtenir la majorité absolue pour franchir ce cap. Le candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) Bazoum Mohamed qui est arrivé largement en tête, n’a pas réussi le «coup Kao» qu’il avait souhaité infliger à ces adversaires pour passer dès le premier tour. Il a été crédité de 39,30% des suffrages valablement exprimés ; soit 1.879.629 voix. Il est suivi du candidat du Rassemblement démocratique et républicain (RDR-Tchandji) et ancien président de la République, Mahamane Ousmane, qui a obtenu 16,98% ; soit 812.412 voix.
À quelques exceptions près, les résultats proclamés par la Cour sont identiques à ceux annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au lendemain du scrutin du 27 décembre. Selon les résultats de la CENI, les candidats Bazoum Mohamed et Mahamane Ousmane avaient recueilli, respectivement, 39,33% (1.879,543 voix) et 16,99% (811,836 voix). Ancien ministre de l’Intérieur, Bazoum Mohamed qui défend les couleurs du principal parti au pouvoir, est le dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou, qui a décidé de ne pas se représenter après son second et dernier mandat légal. Mahamane Ousmane, lui, a participé à toutes les élections présidentielles organisées par le Niger depuis l'avènement du processus démocratique, aux débuts des années 1990. C'est lui qui avait remporté les premières élections de 1993, avant d’être évincé du pouvoir par un coup d’État en 1996, avant même la fin de son premier mandat.
VERS UNE PREMIERE ALTERNANCE DEMOCRATIQUE, AVEC LE PASSAGE DE TEMOIN D’UN PRESIDENT ELU A UN AUTRE
Le deuxième tour de la présidentielle est fixé ce dimanche 21 février. Les deux candidats qui sont retournés auprès des électeurs, en sillonnant à nouveau plusieurs localités de pays, après avoir noué des alliances, ont bouclé leur dernier jour de campagne hier, vendredi 19 février 2021 à minuit, avant le second tour de la présidentielle. Dans cette mobilisation des deux formations politiques pour gagner la confiance des Nigériens, les soutiens et partis de leurs coalitions n’ont pas été en reste. Le nouveau président de la République du Niger prêtera serment au début du mois d'avril, selon le calendrier électoral. Si tout se passe normalement, ce serait la première fois que le Niger va connaître une alternance démocratique, avec le passage du pouvoir d'un président élu à un autre. Et, le futur chef de l’Etat fera face à plusieurs défis de tailles, notamment la montée de la violence due aux «groupes islamistes armés» liés à Al Qaïda et à l'Etat islamique (IS), qui a fait plusieurs centaines de morts depuis un an dans les régions proches des frontières avec le Mali et le Burkina Faso.
A noter aussi que le premier tour de la présidentielle était couplé aux législatives. Plus de 7 millions de Nigériens étaient appelés aux urnes, le 27 décembre dernier, pour choisir leurs 171 nouveaux députés et le nouveau président de la République. Les premiers résultats des élections législatives qui se sont tenus simultanément à la présidentielle octroient 80 sièges sur 171 au parti au pouvoir, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, contre 19 pour le principal mouvement d’opposition, le MODEN/FA-Lumana.
EGLISE, LES CELEBRATIONS A L’EPREUVE DE LA COVID
Cette année, le rite du Chemin de croix, célébré tous les vendredis de Carême, a été simplifié à cause de la pandémie à la paroisse des Martyrs de l’Ouganda
Cette année, le rite du Chemin de croix, célébré tous les vendredis de Carême, a été simplifié à cause de la Covid-19 à la paroisse des Martyrs de l’Ouganda. Donc l’heure est à plus de célébrations et moins d’occupation des lieux par les fidèles. Reportage !
Pour les célébrations des vendredis de Carême, les diocèses et paroisses ont désormais pris l’option d’adapter leur vie liturgique aux mesures liées à la pandémie de la Covid19. A la paroisse des Martyrs de l’Ouganda, l’habituel Chemin de croix a connu un léger changement. Les fidèles vivent seulement, le résumé des quatorze stations du Chemin de croix. Ces quatorze stations s’inspirent uniquement d’événements relatés dans les Evangiles de Jean, Luc, Marc, et Mathieu.
Selon le curé de la paroisse, Simon Pierre Sagna, «la Covid19 nous oblige à prendre moins de temps dans les lieux, bien que les mesures de distanciation et de port de masque soient de rigueur, mais également une possibilité d’arriver à célébrer les Chemins de croix de 12 h 30, 15 h 00, et 18 h 00».
A noter que cette paroisse ne désemplie pas lors des messes. Des fidèles viennent d’ailleurs pour prendre part aux célébrations liturgiques. «Cette approche est bonne», s’exclame une paroissienne, sous le couvert de l’anonymat. D’habitude, poursuit-elle «les gens s’essoufflent parce que le rite est long et pesant pour des gens qui, après une journée de dur labeur et de jeûne, se retrouvent devoir vivre pleinement les quatorze stations».
Un autre paroissien, répondant au nom de Pierre, trouve la décision normale parce que la situation l’oblige. «Je pense qu’on doit s’y prendre, car c’est la situation qui l’impose. Mais, nous ne cesserons jamais de prier pour que Dieu nous délivre de cette maladie. Et ce Carême est un temps favorable», soutient-il.
SONKO DECLINE LA CONVOCATION DE LA COMMISSION AD HOC
Le député Ousmane Sonko a refusé de prendre la convocation de la Commission ad hoc chargée d’instruire la procédure de la levée de son immunité parlementaire
Le député Ousmane Sonko a refusé hier, vendredi 19 février, de prendre la convocation de la Commission ad hoc chargée d’instruire la procédure de la levée de son immunité parlementaire. Cheikh Bamba Dièye, député non inscrit et membre de ladite commission a dénoncé cette convocation qui, selon lui, n’avait pas sa raison d’être du fait de l’absence d’accord sur la méthode de travail.
L’ancien candidat arrivé troisième à l’issue de l’élection présidentielle du 26 février 2019 dernier en remet une couche. Près de douze jours après avoir refusé de prendre la convocation de la Section de recherches de la Gendarmerie relative à la plainte pour « viol répété » et « menace de mort » déposée contre lui par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef/Les Patriotes a encore réitéré son coup hier, vendredi 19 janvier, en refusant de prendre cette fois-ci la convocation de la commission ad hoc de l’Assemblée nationale chargée d’instruire la demande de levée de son immunité parlementaire.
La convocation convoyée par un agent de la Gendarmerie à son domicile sis à cité Keur Gorgui, l’ancien candidat malheureux à la dernière élection présidentielle selon nos informations a décliné le courrier indésirable. Contacté par nos confrères de « emedia.sn », Cheikh Bamba Dièye, député non inscrit et membre de ladite commission a confirmé cette information avant de préciser que cette convocation n’avait pas sa raison d’être du fait de l’absence d’accord sur la méthode de travail. « Nous avons buté sur le fait que nous ne pouvons pas nous contenter d’auditionner seulement Ousmane Sonko. Pour fonder notre intime conviction, nous avons pensé, avoir des experts qui vont nous donner des informations sur le viol, le prélèvement d’Adn », a-t-il assuré.
Poursuivant son propos, l’ancien maire de la ville de Saint-Louis a fait remarquer que la Commission Ad hoc est souveraine même si la loi demande la convocation d’Ousmane Sonko. Ainsi pour permettre la manifestation de la vérité, il a demandé également l’audition de la plaignante, les témoins, et toutes les autres personnes qui pourraient donner à la Commission Ad hoc plus d’informations. « Cependant, à notre grande surprise, au moment où nous discutions de la méthode de travail, nous avons appris qu’ils ont envoyé un gendarme chez Ousmane Sonko pour le convoquer, lundi. Ce dernier a eu l’intelligence de renvoyer la convocation. Alors, quelle est la forme de respect que nous devons avoir les uns et les autres ?
Tous les Sénégalais qui criaient au complot, ont parfaitement raison de le faire. Et c’est cela qui m’inquiète. La précipitation, le fait de violer le règlement intérieur de l’Assemblée, toutes ces choses font que nous sommes en droit de douter de la sincérité de la démarche et qu’aussi nous sommes en droit d’être convaincus qu’il y a une volonté manifeste de liquidation de Ousmane Sonko », a déploré le député du groupe des non-inscrits. Il faut dire cependant que le député Ousmane Sonko court le risque de vivre la même situation que l’ancien député maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall.
Pour rappel, en détention préventive dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, Khalifa Ababacar Sall avait vu la procédure de la levée de son immunité parlementaire validée par les membres de la Commission ad hoc sans être au préalable entendu par ses collègues.