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2 juillet 2025
LE DÉFI DE L'ADHÉSION À LA VACCINATION
Alors que le Sénégal dispose de ses premières doses anti-Covid pour les cibles prioritaires, rassurer et/ou convaincre la population apparait comme une gageure face à la défiance de certaines personnes vis-à-vis du vaccin
Alors que le Sénégal dispose de ses premières doses de vaccin anti Covid-19 pour les cibles prioritaires en attendant la réception d’autres doses pour démarrer la vaccination de masse, rassurer et/ou convaincre la population apparait comme une gageure face à la défiance de certaines personnes vis-à-vis du vaccin. L’autre défi reste donc la stratégie de communication à mettre en place pour lever le voile de suspicions et pousser les populations à se faire vacciner librement contre la Covid-19.
«Il n’y a aucune raison de s’inquiéter, de douter ou de spéculer sur les vaccins anti Covid-19». C’est l’assurance donnée par le Président de la République, Macky Sall, avant-hier, mercredi 17 février lors de la cérémonie de réception des 200 mille doses de vaccin anti Covid-19 acquises auprès de la firme chinoise Sinopharm et destinées aux personnels de santé, aux personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec une comorbidité.
« J’exhorte les cibles prioritaires qui vont bénéficier de ce vaccin à respecter les rendez-vous nécessaires afin de recevoir les deux doses requises pour une protection efficace et dans la perspective de la vaccination de masse qui va débuter prochainement et je lance un appel à toute la population pour une adhésion totale à notre stratégie de vaccination », a déclaré Macky Sall. Sur ce, il a annoncé l’acquisition dans les prochaines semaines de 6 798 000 doses de vaccin qui « permettront d’entrer dans la phase de vaccination de grande masse ».
Toutefois, au-delà de l’acquisition de ces premières doses de vaccin, il reste aujourd’hui à gravir la montagne. C’est à dire convaincre les populations à se faire vacciner. Pour cause, certaines d’entre elles n’ont pas l’intention de le faire alors que d’autres même continuent de nier l’existence de la maladie depuis le début. Ce scepticisme vis-à-vis du vaccin anti Covid-19 s’explique d’une part par la rupture de confiance entre les populations et les gouvernants, la rapidité du développement du vaccin, entre autres.
Dans ce qui sera la grande bataille du Sénégal en matière de communication à mettre en place pour pousser les gens à se faire vacciner, s’ajoutera la lutte contre la désinformation autour du vaccin avec les infox (fausses informations) qui prolifèrent sur les réseaux sociaux surtout que la cérémonie de réception du premier lot de vaccins a fait l’objet de risée sur les réseaux sociaux. D’aucuns pensent que les priorités sont ailleurs dans le pays au lieu de perdre du temps sur la réception de vaccins.
En effet, dans certains pays comme les Etats-Unis ou Israël, ce sont les Présidents de la République ou les ministres qui ont donné le coup d’envoi de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en se faisant vacciner publiquement devant les caméras. Cependant, personne n’est sans savoir l’apport incommensurable des chefs religieux dans la lutte contre l’épidémie au Sé négal qui s’est manifestée par le port du masque, la fermeture des lieux de culte, le report ou encore l’annulation de plusieurs évènements religieux.
On peut citer, entre autres, le Daaka de Médina Gounass, l’Appel des Layènes édition 2020, le Magal Kazou Razab, le pèlerinage Marial de Poponguine 2020, la ziarra omarienne et la ziarra générale de Tivaouane et du Gamou. Mais au-delà de tout cela, on peut aussi attendre de ces autorités religieuses d’indiquer la voie dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 parce que ce sont de véritables porteurs de voix. Ils sont mieux même suivis que l’autorité politique. Sans oublier les chefs coutumiers et d’autres relais communautaires.
Un défi majeur s’annonce donc pour le Sénégal pour rassurer et susciter l’adhésion de la population au vaccin anti Covid-19.
JEUX DE CARTES - Consécration et opportunisme...
Makhtar Diop nommé directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (IFC), une fierté sénégalaise et africaine. Les Sénégalais ont connu M. Diop quand, aux premières heures de la première alternance, Wade l’avait présenté comme un homme qui gagnait bien sa vie dans les hautes sphères de la finance mondiale, mais avait accepté de se sacrifier pour le développement de son pays, comme ministre de l’Économie. Son passage dans ce premier gouvernement dirigé par Moustapha Niasse a été bref. Il ne s’entendait pas avec Wade. Cet ancien vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures a pour mission aujourd’hui de promouvoir l’expansion économique et améliorer “les conditions de vie des populations, en favorisant l’essor du secteur privé dans les pays en développement”. Difficile mission qui peut ne pas avoir beaucoup d’impact sur notre vécu très peu reluisant. Mais si nous célébrons cette nomination, c’est souvent par pur chauvinisme comme nous célébrions Jacques Diouf au Fonds mondial pour l’Alimentation et l’Agriculture (Fao), Ibrahima Fall à l’Onu, Moussa Touré à l’Uemoa entre autres Sénégalais qui étaient très en vus dans les instances internationales. Le président de la République Macky Sall a raison de saluer opportunément une telle consécration. Diplomatiquement, c’est une réussite. Bravo ! Ousmane Sonko était hier à l’université Cheikh Anta Diop. Un bain de foule stratégique pour un homme en pleine tempête inhérente à des accusations de viols avec menaces. Le leader de Pastef veut la paix. Le voilà qui prépare la guerre en cherchant des alliés chez des étudiants foncièrement contestataires. Du pur opportunisme au point de violer...les gestes barrières en ces temps de Covid-19. Miim Reew
Le responsable Pastef de Mbao Dahirou Thiam arrêté
A moins de bénéficier d’un retour de parquet, les militants d’Ousmane Sonko, arrêtés dans le cadre de la plainte du Directeur de cabinet du président de la République faisant état de menaces de diffusion d’images compromettantes du chef de l’Etat, pourraient être édifiés sur leur sort. De sources dignes de foi de L’As, l’épouse de Birame Soulèye Diop administrateur de Pastef, le responsable de Dakar Abass Fall, et l’ingénieur de télécom en service à Sonatel, Dahirou Thiam, non moins responsable de Pastef à Mbao, placés en garde à vue hier, seront déférés au parquet. Dans ce dossier, les enquêteurs cherchent l’auteur du sms visé par la plainte. Si Patricia Ngandoul Diop reconnaît avoir probablement acheté la puce, elle déclare ne l’avoir jamais utilisé. Aussi a-t-il souligné qu’elle nullement engagée en politique. Ce qui n’est pas le cas pour les autres mis en cause qui, convaincus qu’il s’agit d’un procès politique, opposent des arguments politiques aux limiers rendant compliquée l’enquête pour démasquer l’auteur du message mais aussi jusqu’à quel niveau il est prêt à mettre à exécution ses menaces. Par ailleurs, beaucoup se demandent ce qu’a fait l’enseignant Alioune Badara Dia dont on a annoncé l’arrestation dans cette affaire. D’après nos sources, il serait membre de l’Apr à Saint-Louis et lieutenant de Mansour Faye. L’As dispose d’ailleurs d’une photo de lui avec ce dernier.
Marcel Mendy
Le journaliste et écrivain Marcel Mendy est décédé hier, à Dakar. Après plusieurs années d’exercice dans la presse, Marcel Mendy a migré vers la communication. Il fut conseiller technique chargé de la Communication au ministère de la Justice en juillet 2005. Le ministre de la Justice d’alors, Cheikh Tidiane Sy, avait porté son choix sur M. Mendy pour gérer sa communication et ses relations avec la presse. Connu pour son élégance, Marcel Mendy a également été coordonnateur de la cellule de communication auprès des Chambres africaines extraordinaires (CAE) lors du procès de Hissein Habré
Polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar
Le projet de construction de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar progresse petit à petit. Hier, le Président Macky Sall a présidé une réunion consacrée audit projet. Le chef de l’Etat tient à la construction de cette structure hospitalière de niveau 4 qui va offrir tous les services de santé et besoins médicaux dans un environnement qui dispose d’un niveau hôtelier de 5 étoiles. Le projet vise à assurer la souveraineté sanitaire du Sénégal avec plus d’équité sociale et réduire les évacuations à l’étranger. Les grandes lignes du projet ont été présentées au chef de l’Etat.
Fatima Mbengue
Avant son arrestation pour la deuxième fois, l’activiste Fatima Mbengue s’est confiée à son ami et compagnon de lutte, Guy Marius Sagna. Ce dernier rapporte les confidences de Fatima Mbengue quelques minutes avant son arrestation par la DIC. Elle a dit à Guy Marius Sagna : «Les arrestations de Abbas Fall, de l’épouse de Birame Soulèye Diop...sont des tentatives de nous divertir de l’essentiel : la résistance contre ce complot en cours depuis 2012». M. Sagna fait un témoignage émouvant sur cette combattante. A l’en croire, Fatima Mbengue a participé à toutes les luttes en tant que membre de Y en a marre, de Nittu dëgg, du front contre le sommet de la francophonie, de la coalition nationale Non aux APE, du front anti APE anti CFA, du FRAPP de «Aar li nu bokk» et de «Noo Lank».
Kolda
On pensait que l’affaire des saisies de plusieurs billons de bois dans la forêt de Koudora (Arrondissement deDabo) était classée sans suite. D’autant que le principal suspect a disparu dans la nature depuis la découverte de deux dépôts de 171 billons de bois par les membres de l’observatoire sur le territoire (OSTER). Il nous revient que le procureur de Kolda n’a pas lâché prise. Il est déterminé à mettre la main sur ces trafiquants de bois dans la région. Il a diligenté une enquête confiée à un juge d’instruction du tribunal de Kolda après l’arrestation du chef de village de Maréwé Demba. Une source proche du dossier renseigne que le coordonnateur de la section du Forum civil de Kolda, Moudjibou Rahmane Baldé, a été entendu hier par le juge qui instruit l’affaire. Il y a espoir que des trafiquants notoires de bois ainsi que leurs complices tombent dans les prochains jours. Car le magistrat instructeur est sur la bonne piste. En plus, le coordonnateur de la section du Forum civil de Kolda lui a filé des informations capitales sur cette affaire, nous diton. Affaire à suivre.
Le Tchad à l’école du Sénégal
Le Tchad vient s’inspirer de l’expérience sénégalaise en matière de gestion des personnels de l’Éducation à travers l’utilisation des technologies de l’Information et de la Communication. La délégation du ministère de l’Éducation du Tchad a été reçue hier par le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla. Il s’agit d’une mission d’études et de partage d’expériences sur l’utilisation des technologies de l’Information et de la Communication, notamment sur les outils du système d’information. La délégation tchadienne, conduite par le Directeur des Ressources humaines du ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, s’est beaucoup intéressée à la gestion des personnels de l’Éducation à travers l’application MIRADOR. La délégation qui séjourne au Sénégal jusqu’au 25 février prochain prendra part à des réunions techniques avec les services compétents ciblés. Souhaitant la bienvenue à la délégation tchadienne, Mamadou Talla s’est félicité de ce jalon important d’un futur partenariat entre le Sénégal et le Tchad dans le domaine de l’Éducation.Il s’est également réjoui des avancées significatives dans le domaine de l’utilisation du numérique dans l’Éducation pour l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages.
Yankoba Diattara en fast track
Yankhoba Diattara a très tôt pris ses marques. Le ministre de l’Economie Numérique et des Télécommunications, a visité le chantier sur le site du Parc des Technologies Numériques (PTN) et du Data Center de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), infrastructure de classe mondiale, répondant aux normes Tiers 3, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. Il a exprimé sa volonté de continuer à veiller personnellement, avec ses équipes, au respect de l’échéancier, d’autant plus que Son Excellence le Président Macky Sall mise sur la transformation digitale pour accélérer la digitalisation de l’administration et permettre à l’Economie numérique de jouer pleinement son rôle de levier de croissance à très grande valeur ajoutée pour le Sénégal.Il souligne par ailleurs que le Sénégal est en train de poser les bases d’une souveraineté numérique, afin de permettre à son administration, ses universités et ses entreprises privées de tirer profit de l’ère du Big Data en toute sécurité, grâce à ce Super calculateur et au data center de l’ADIE. De l’avis de Ministre Yankhoba Diattara, cette révolution numérique à laquelle tous les pays font face avec la prolifération des technologies 4.0, de l’intelligence artificielle et des objets connectés, n’est pas une rupture autour des usages de l’ordinateur ou du mobile ; mais il s’agit de tout transformer en Data et tendre vers un Sénégal numériquement connecté et digitalement souverain.
Un adolescent tue son ami à Vélingara
Une bagarre rangée entre groupes d’adolescents a fait un mort, mercredi vers 21h. La victime, M. C., a été poignardée au cou puis à la poitrine par I. G. Elle a été évacuée d’urgence au centre hospitalier de Vélingara où elle a rendu l’âme. Les faits ont eu lieu au quartier Samba 15 de Vélingara. Il paraît que les deux amis ont eu la veille une altercation devant leurs parents respectifs.
La covid-19 réserve un accueil rigide au vaccin
Le coronavirus ne semble pas être découragé par l’arrivée des 200 000 doses du vaccin contre le Covid-19 produit par le laboratoire chinois Sinopharm. Au lendemain de la réception du produit par les autorités sanitaires, les cas de covid-19 et les décès liés à la maladie ont augmenté par rapport aux derniers jours. Sur 2 128 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 328 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 15,41%. Les cas positifs de ce 18 février sont composés de 126 cas contacts et de 202 cas issus de la transmission communautaire. Si 268 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris ce jeudi, 12 décès ont été enregistrés le mercredi 17 février 2021 et 57 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
KEEMTAAN GI - LES FUNAMBULES
Ceux qui savent lire, liront avec discernement. Ceux qui se contentent de jeter un coup d’œil par-dessus les épaules, se satisferont de l’essentiel. L’indispensable n’étant jamais le vrai. Le nommable, le perceptible. On est souvent dans un jeu de funambules. Un jeu d’ombres sans jamais saisir l’apparence. La vérité nous échappe. On se complait dans une pensée unique. Et on veut tuer la démocratie dans un pays riche de cette denrée rare en Afrique. On se croit fort, puissant, énergique, indéboulonnable. Loin de son peuple. Pris en otage par une caste de comploteurs, de faucons, de félons, de salopards qui vous soufflent à l’oreille que rien de grave ne pourra vous arriver. Vous disent qu’ils sont prêts à vous offrir le soleil. A mourir pour vous. Vous poussent dans un extrémisme sans issue de secours. Bref vous précipitent dans la fosse aux lions, tout en prenant leurs distances pour ne pas être dévorés par les fauves. Ils seront les premiers à vous tourner le dos en cas de revers de fortune, même s’ils vous jurent fidélité et loyauté quand tout va bien. C’est toujours ainsi la vie des Rois. Les crapules et autres opportunistes sont aux petits soins pour eux car tirant d’eux leur légitimité et leurs jouissances. Il nous faut redonner à notre Assemblée nationale de nouveaux habits. De nouveaux hommes et femmes plus représentatifs du peuple. Moins serviles à un homme. Des parlementaires qui sachent au moins une fois dans leur vie dire non pour l’intérêt général. Ce pays est en train de foutre le camp. Lentement, mais sûrement. Inexorablement ! Il traverse un moment de turbulences que seuls ceux qui font preuve de cécité ou les pyromanes feignent d’occulter. La certitude de la meute est faite. Le principal adversaire du Chef est un violeur. Une affaire privée, vous dites ? Le succès de la visite à l’Université Cheikh Anta Diop de celui que l’on veut « tuer » est à lire sous plusieurs prismes. En Afrique, tout part trop souvent de l’Université. A trop tirer sur la corde…. KACCOOR BI
COVID-19 LE SENEGAL DEMARRE LA CAMPAGNE DE VACCINATION CE MARDI
Le Sénégal débute sa campagne de vaccination ce mardi. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé sur le plateau de la télévision nationale RTS hier. Le lancement survient après la réception ce mercredi soir d’un premier lot de 200.000 doses de vaccins achetés en Chine. Le vaccin est dénommé Sinopharm. Cette grande opération de riposte contre la covid-19 sera précédée ce lundi par l’installation du Comité national de contrôle et de suivi des opérations de vaccination. Après le lancement le mardi, les régions pourront dérouler leur campagne à partir de mercredi. D’ailleurs, hier jeudi, Abdoulaye Diouf Sarr a réuni tous les gouverneurs et les médecins-chefs de régions pour une mise à niveau de la stratégie que l’Etat compte mettre en place. A ces derniers, il a été rappelé la doctrine voulue par le chef de l’Etat sur ce dossier. Rigueur et transparence pour permettre une réussite de cette première campagne de vaccination qui va cibler les personnes de plus de 60 ans, les personnes présentant des comorbidités, le personnel médical et les forces de défense et de sécurité.
MACKY SALL OU DIOUF SARR QUI SERA LE COBAYE ?
Qui de Macky Sall ou d’Abdoulaye Diouf Sarr sera le cobaye ce mardi, jour de lancement de la campagne de vaccination contre le covid-19, pour recevoir la première dose ? Ce mercredi, sur le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne, les Sénégalais s’attendaient à ce que le chef de l’Etat, qui réceptionnait les 200.000 premières doses de vaccins, se propose comme cobaye. Une manière de montrer à ses concitoyens la voie à suivre comme l’a fait le roi du Maroc. Surtout que partout dans le monde, des chefs d’Etat comme le président Biden des Etats-Unis, Erdogan de la Turquie, le Premier ministre d’Israel Netanyahou, le président Joko Widodo d’Indonésie, le roi Salmane d’Arabie saoudite, la reine Elizabeth II, le pape François... ont montré l’exemple. Macky Sall ne doit pas faire moins que ces illustres excellences et éminences puisque à chaque fois qu’une nouvelle initiative est lancée (carte d’identité biométrique, passeport biométrique), il a été servi en premier. Bon en attendant, son ministre de la Santé, lui, a révélé qu’il sera piqué. Et dès le démarrage de la campagne de vaccination. Il en a fait l’annonce, lui-même à la Télévision nationale. « Au lancement, vous verrez le ministre de la Santé prendre sa dose. Parce qu’il est extrêmement important de montrer à la face du monde que le Sénégal s’est lancé dans une campagne de vaccination. L’opération de lancement du mardi est extrêmement importante et nous allons envoyer des invitations pour que ce soit un moment fort pour démarrer la campagne de vaccination au niveau du pays » a indiqué le ministre de la Santé. Suggestion : Si le président de la République ne veut pas se vacciner en premier, pourquoi n’enverrait-il pas Moustapha Niasse recevoir la première dose à sa place ? Autrement dit, se servir du président de l’Assemblée nationale comme cobaye vu que les vieillards sont les plus menacés par la pandémie !
CHAMBRE DES METIERS DE TAMBA LE RECRUTEMENT « ILLEGAL » D’UNE CHARMANTE « HOTESSE » FAIT DEBAT !
Le président de la chambre des métiers de Tambacounda, M. Abdoulaye Sarr, est-il tombé sous le charme de cette charmante « hôtesse » au point de la recruter ? En tout cas, le recrutement qualifié d’ « illégal » de cette fille « full option » a provoqué au sein de l’institution un mouvement d’humeur paralysant toutes les activés. Car depuis plusieurs jours, agents et artisans agitent des brassards rouges pour dénoncer l’arrivée de cette « belle » demoiselle n’ayant aucun profil de l’emploi pour être recrutée. Ce recrutement est d’autant moins le bienvenu en effet que les agents de la chambre des métiers de Tamba peinent à percevoir leurs salaires du mois de janvier. Par conséquent, ils se demandent comment le président de leur institution consulaire peut-il justifier un tel recrutement dans une institution qui traverse une crise de gestion ? Face à cette situation catastrophique doublée d’une bamboula, nous souffle-t-on, le secrétaire général Youssoupha Barro a pris son courage à deux mains pour déclarer irrecevable ce recrutement au forceps ou à la beauté. Ce, compte tenu des dispositions réglementaires qui régissent les chambres des métiers du Sénégal. Ce qu’il faut également déplorer dans cette crise, c’est le manque d’autorité du gouverneur et du préfet de Tamba qui pouvait annuler ce recrutement « fashion » d’une Adji Sarr version orientale. Et surtout faire revenir le président Abdoulaye Sarr à la raison. En tout cas, le ministre de l’Artisanat Pape Amadou Ndiaye est interpellé !
BANQUE MONDIALE : NOTRE COMPATRIOTE MAKHTAR DIOP, NOUVEAU PATRON DE L’IFC
L’actuel vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures a été choisi pour succéder au Français Philippe Le Houérou à la tête de l’IFC, filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé dont la mission est de promouvoir l’expansion économique et améliorer les conditions de vie des populations. Selon un communiqué de presse de la Banque mondiale, le comité de sélection, présidé par l’Indonésienne Mari Pangestu, et chargé d’évaluer les candidats pour prendre les rênes de l’IFC, a rendu son verdict et le choix a été porté sur le Sénégalais Makhtar Diop, un économiste et homme politique né en juin 1960 à Dakar. Il a exercé les fonctions de ministre de l’Économie et des Finances dans le second gouvernement de Moustapha Niasse, sous la présidence d’Abdoulaye Wade, au début des années 2000. Makhtar Diop est viceprésident de la Banque mondiale pour les Infrastructures depuis le 1er juillet 2018. Cette vice-présidence regroupe les pôles Énergie et industries extractives, Transport et développement numérique et Financement des infrastructures et partenariats public-privé (PPP). Dans le cadre de ce poste stratégique, M. Diop supervise les actions menées par la Banque mondiale pour combler le déficit d’infrastructures dans les économies émergentes et en développement, tout en développant des solutions durables.
LA PRESSE EN DEUIL LE JOURNALISTE MARCEL MENDY EST DECEDE CE JEUDI
La presse sénégalaise est encore en deuil. Le journaliste et écrivain Marcel Mendy est décédé jeudi matin des suites d’une maladie. Il est décédé lors de son évacuation à l’hôpital suite à une détresse respiratoire liée à la Covid19. M. Mendy est l’auteur de publications dont ‘’La violence politique au Sénégal’’, ‘’Cardinal Théodore Adrien Sarr soldat de la paix’’. Marcel Mendy, d’abord conseiller technique chargé de la Communication du ministère de la Justice en juillet 2005, a ensuite occupé les fonctions de coordonnateur de la cellule de communication auprès des Chambres africaines extraordinaires (CAE), de 2013 à 2017. Ce tribunal spécial, basé à Dakar et créé en vertu d’un accord entre l’Union africaine (UA) et le Sénégal, où Hissène Habré s’était exilé après sa chute du pouvoir fin 1990, avait condamné à vie l’ancien président tchadien le 30 mai 2016, pour crimes contre l’humanité. M. Mendy avait d’ailleurs consacré un livre à cette affaire intitulé ‘’Affaire Habré, entre ombres ; silences et non-dits’’. ’’Témoin et acteur’’, Marcel Mendy voulait apporter dans son livre ’’(sa) modeste contribution à la connaissance de ce dossier en partant de (son) vécu empirique depuis son implication dans le processus’’. L’ancien président tchadien avait saisi la justice pour faire interdire la vente et la distribution de cet ouvrage. Mais la Cour d’appel de Dakar a ordonné en avril 2019 la levée de l’interdiction frappant la vente et la distribution du dernier livre du journaliste.
La campagne de vaccination contre la Covid-19 sera lancée, mardi 23 février prochain au Sénégal, a annoncé le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, sur le plateau de la Rts. Selon lui, le Comité de contrôle et de suivi de cette campagne sera officiellement installé, lundi prochain.
« Le dispositif sera mis en place et les opérations vont se dérouler dans la transparence conformément aux directives du président de la République, Macky Sall », a ajouté Abdoulaye Diouf Sarr, qui soutient que les gouverneurs et les préfets seront chargés de veiller à la mise en oeuvre de cette stratégie.
« Aujourd’hui, quand vous voyez la pyramide sanitaire jusqu’au coin le plus reculé, vous trouverez le dispositif de conservation aux normes. C’est extrêmement important pour la réussite de la vaccination », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « au lancement, vous verrez le ministre de la Santé prendre sa dose. Parce qu’il est extrêmement important de montrer à la face du monde que le Sénégal s’est lancé dans une campagne de vaccination ».
Abdoulaye Diouf Sarr est convaincu que « l’opération de lancement du mardi est extrêmement importante et nous allons envoyer des invitations pour que ce soit un moment fort pour démarrer la campagne de vaccination au niveau du pays».
D’ailleurs, à travers une lettre circulaire du 17 février parcourue par Lesoleil.sn, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a recommandé le recensement du personnel médical de première ligne dans la lutte contre la pandémie, qui constitue une des cibles de la première phase de la vaccination.
Le Sénégal a réceptionné, dans la soirée du mercredi, un premier lot de 200 000 doses de vaccin de la firme chinoise Sinopharm. Le chef de l’Etat Macky Sall a annoncé l’acquisition prochaine de près de 7 000 000 de doses dans le cadre du Covax piloté par l’Organisation mondiale de la santé (Oms).
DJIBANAR, ESPOIRS D'UN RETOUR, TOURMENTS DU PASSÉ
Le retour des populations aux terroirs arrachés par l'armée en Casamance emballent les esprits tourmentés par les horreurs du passé que les appréhensions ont dû mal à se dissiper. Immersion chez les réfugiés de Saliote et de Bafata Bouram
En janvier dernier, l’armée sénégalaise a démantelé quatre bases rebelles en Casamance. Une lueur d’espoir dévoile ainsi un horizon moins embrumé. Le retour aux terroirs arrachés emballent les esprits si tourmentés par les horreurs du passé que les appréhensions ont dû mal à se dissiper. Immersion chez les réfugiés de Saliote et de Bafata Bouram dont la commune de Djibanar est le havre de salut.
Ngalpanti ou « Si vous voulez, restez » ! Traduction littérale du nom du village aménagé par les habitants de Djibanar pour les familles déplacées de Saliote et de Bafata Bouram. Plus d’une quinzaine de familles s’est installée à Ngalpanti, un site d’accueil se trouvant à Djibanar, localité située dans le département de Goudomp (Sédhiou). Ces réfugiés sont dans ce site depuis 1998, pour certains à cause du conflit casamançais.
En ce début de journée, une chaleur d’étuve oppresse tout le village de Ngalpanti. Les ruelles sont désertes à cause du climat insupportable. Les habitants cherchent refuge sous l’ombre des manguiers qui peuplent cette zone ou à l’intérieur des concessions. Des abris de fortune servent de gîtes à ces infortunés.
Dans une des concessions où vivent des réfugiés, Sidou Gomis est assis dans la véranda, discutant avec ses frères et quelques voisins. Le jeune homme, la vingtaine révolue, hésite d’évoquer l’histoire de leur village. Par peur ? Il remue la tête, faisant savoir qu’il n’a rien à craindre. Sidou avait trois ans lorsque les rebelles ont envahi son patelin Saliote en tuant des habitants. « J’ai quitté Saliote alors que j’avais trois ans. Je ne me souviens de rien, mais on m’a raconté ce qui s’est passé. Plus tard, arrivé à Ngalpanti, j’ai préféré partir en Guinée-Bissau où j’enseigne aujourd’hui la traduction portugais-français. Ici, je fais de l’animation. On m’appelle Dj Sidex », a confié le bonhomme, sous le regard hagard des autres. La peur et les souvenirs dramatiques qui ont ponctué leur vécu refluent. Saliote garde toujours en mémoire ces moments difficiles où la vie des habitants ne tenait qu’au bout d’une mitraillette que les rebelles n’hésitaient pas à déverser sur les récalcitrants.
Des familles disloquées entrevoient une lueur
Le chef de village de Saliote, Linko Gassama, informé de la visite d’un journaliste, s’empresse de s’épancher pour conduire le récit de souffrances des malheureuses âmes, quand la mort rodait autour des demeures. « Saliote, c’est mon patrimoine et celui de tous ceux qui ont vécu sur cette terre. Je rêve toujours de revoir, un jour ou l’autre, les fils de Saliote rejoindre leur terroir qu’ils ont quitté en 1998. Nous sommes dispersés dans tous les sites ou localités d’accueil du pays ou en Guinée-Bissau », a-t-il déclaré, pressé de retrouver sa terre.
Contenant difficilement sa douleur, comme s’il revivait l’horreur d’un temps, la voix chevrotante, les yeux cramoisis, il enchaîne : « J’ai les larmes aux yeux en parlant de Saliote, surtout ce triste jour où les rebelles nous ont contraints à quitter le village. Ils tiraient sur les populations. Certaines d’entre elles sont tombées sur des mines. Il y avait neuf morts sur le coup et 15 personnes grièvement blessées ». Une quarantaine de familles, traumatisées à jamais, y vivaient. Elles sont toutes parties, abandonnant champs d’anacarde, d’arachide…
À 9 ans, Moulaye Gassama saute sur une mine
La vie n’a pas été tendre avec lui. Linko Gassama a été très tôt éprouvé par le destin. Le sort des siens l’afflige. « Nous sommes très heureux des opérations de l’armée qui ont démantelé les bastions rebelles, mais nous ne pourrons repartir sans l’accompagnement de l’État. Avant notre départ du village, nous avions perdu 150 bœufs. Lors de la fuite, en allant vers la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau, il ne nous restait que 70 bœufs. Aujourd’hui, nous n’avons plus rien. Saliote me manque. Nous allons toujours dans nos champs de fruits à Saliote. Mais il nous faut marcher des kilomètres », a-t-il dit avec beaucoup d’amertume.
Linko Gassama d’exprimer sa gratitude aux populations de Djibanar qui leur ont cédé ce site. « Nous nous sentons bien à Ngalpanti (un site de réfugiés se trouvant à Djibanar). Mais nous préférons rentrer à Saliote et retrouver nos terres. Nous sommes une quinzaine de familles parmi les réfugiés qui résident à Djibanar. Nous avons même un groupe Whatshapp appelé « Kanteler » (l’union de Saliote en Manjack). Les gens y agitent l’idée du retour à Saliote », a-t-il soutenu, la voix tremblotante. Linko n’a pas tout dit du traumatisme vécu. Un de ses jeunes frères a perdu une jambe en 1996 lors d’une attaque des rebelles avant qu’ils ne quittent définitivement Saliote en 1998. Ce frère, c’est Moulaye Gassama. L’homme, du haut de ses 38 ans, marche avec des béquilles depuis ce triste jour où il a sauté sur une mine. Moulaye titube, cherche les mots. Il a l’air d’être atteint psychologiquement. « J’ai quitté Saliote en 1998. J’avais neuf ans lorsque j’ai sauté sur une mine. J’étais, ce jour-là, dans notre champ. On a travaillé jusqu’à 18 heures et nous rentrions à la maison. J’étais derrière. Arrivée à hauteur de la piste, j’ai senti quelque chose de lourd sous mon pied. La mine m’a projeté très loin. J’ai crié de toutes mes forces. On m’a conduit à Simbandi avant de m’emmener à Ziguinchor où on m’a amputé la jambe », s’est-il souvenu, le visage contracté. Saliote était un village Manjack comme Bafata Bouram. C’est ce qui fait que Ngalpanti est majoritairement habité par les Manjacks qui cohabitent avec les Balantes et Mandingues de Djibanar, leur terre d’accueil.
« Les rebelles ont brûlé mon village »
Ngalpanti, c’est le coin des réfugiés de divers horizons. Ils vivent cette psychose, mais cherchent désespérément à retourner dans leur village d’origine. Ceux de Bafata Bouram font également partie de ces déplacés qui vivent à Ngalpanti. Dans la famille Preira, Malamine, 57 ans, vit un drame indicible. Les exactions des rebelles qu’il a si péniblement subies continuent de le hanter. Il est assis sur une chaise dans la cour de sa sommaire concession où les enfants jouent à côté avec l’insouciance de leur âge. « Nous avons quitté Bafata le 10 octobre 1990 pour aller en Guinée-Bissau où nous avons séjourné pendant 10 ans, avant de revenir au Sénégal. Car, on ne pouvait plus y rester. Malheureusement, revenus encore au pays, on trouve que les rebelles qui nous avaient chassés occupaient toujours notre terroir. Notre souhait, aujourd’hui, est de retourner à Bafata. Le seul problème, c’est le manque de moyens. Ils avaient brûlé notre village. Ce jour-là, j’étais parti à Saliote vendre mes arachides. À mon retour, j’ai trouvé, impuissant, qu’ils étaient en train de brûler le village », a-t-il confié, la mine déconfite.
Si pressés de retrouver leurs terres
Les rebelles y avaient installé la terreur. Le démantèlement de leurs bases par l’armée est, ici, une formidable aubaine. « D’ici le mois d’avril, si tout se passe bien, on pourrait retourner chez nous. J’y vais de temps en temps pour ramasser des noix d’acajou. Nous sommes très contents de savoir que l’armée a pris possession de la base des rebelles de Sikoune. Ce sont ces derniers qui nous ont chassés de notre terroir », jubile-t-il presque, non sans faire savoir que Bafata Bouram comptait plus de 60 familles, beaucoup plus que le village de Bafata Balante. Les habitants de cette dernière localité ne se sont pas déplacés, car les militaires y avaient une base.
Des jours sombres, Malamine en a vécus. Lui vient à l’esprit cet instant d’effroi où les rebelles l’ont trouvé dans son périmètre agricole. Et puis, une deuxième fois, une troisième fois… « Ils se plaisaient, se rappelle Malamine, à tout me prendre. Gagnés par la lassitude, nous avons tout laissé derrière nous à la conquête de l’incertitude, d’un havre de grâce. Nous avons envie de rentrer à Bafata si la sécurité est assurée. Ici, on nous loue des champs alors que nous n’avons pas les moyens. Les rebelles avaient tué 32 personnes à Bafata et c’est là où le frère de mon père a perdu la vie ».
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LA DÉMONSTRATION DE FORCE DES PARTISANS D'OUSMANE SONKO
Ousmane Sonko a eu droit à une grande démonstration de force dans les rues du campus universitaire de Dakar où il s'était rendu pour s'enquérir de la santé d'un étudiant blessé lors des émeutes de la semaine dernière.
Ousmane Sonko a eu droit à une grande démonstration de force dans les rues du campus universitaire de Dakar où il s'était rendu pour s'enquérir de la santé d'un étudiant blessé lors des émeutes de la semaine dernière. Une véritable démonstration de forces des étudiants proches du leader de Pastef dans un contexte de tension politique liée aux poursuites dont il risque de faire l'objet. Regardez!
ON EST 16 MILLIONS 705 MILLE 608 SÉNÉGALAIS !
Le document souligne que l’effectif des individus de sexe féminin (8 millions 391 mille 358, soit 50,2%) est supérieur à celui de sexe masculin (8 millions 314 mille 250, soit 49,8%).
La population sénégalaise de l’année 2020 s’élève à 16 705 608 habitants, selon le rapport de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) consacré aux projections démographiques du pays.
Elle a connu une hausse de l’ordre de 3%, comparé à l’année 2019.
Le document, parcouru par Emedia, souligne que l’effectif des individus de sexe féminin (8 millions 391 mille 358, soit 50,2%) est supérieur à celui de sexe masculin (8 millions 314 mille 250, soit 49,8%).
Une population sénégalaise caractérisée par sa jeunesse car plus de 11 millions ont moins de 30 ans, rapporte l’ANSD.
D’un point de vue géographique, les Sénégalais sont inégalement répartis sur le territoire national. Un peu plus de la moitié, 54,82%, résident en milieu rural, tandis que 45,2 habitants sont concentrés en milieu urbain dont 23% dans la capitale, Dakar.
Si Dakar compte 3 millions 835 mille 011 habitants, les régions de Kédougou, avec 190 mille 509 habitants, de Kaffrine, 728 mille 951 habitants, et de Kolda, 822 mille 003 habitants, demeurent faiblement peuplées, selon la répartition de la population par région selon l’âge et le sexe.
COVID-19 : 12 DÉCÈS ET 328 NOUVELLES CONTAMINATIONS
Sur 2128 tests réalisés, 328 sont revenus au Sénégal, d’après le bulletin épidémiologique sur l’évolution de la pandémie dans le pays, soit un taux de positivité de 15,41%, contre 13,46% hier.
Sur 2128 tests réalisés, 328 sont revenus au Sénégal, d’après le bulletin épidémiologique sur l’évolution de la pandémie dans le pays, soit un taux de positivité de 15,41%, contre 13,46% hier. Le communiqué lu ce jeudi, 18 février, par le directeur de la Prévention, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye, fait état de 12 décès supplémentaires, contre 9 avant-hier, portant le bilan à 781 victimes de la Covid-19.
Pour les nouvelles contaminations, il s’agit de 126 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé, contre 95 hier, et 202 issus de la transmission communautaire, contre 200 hier.
104 à Dakar : 16 à Rufisque, 13 à Dakar-Plateau, 9 à Diamniadio, 7 à Liberté 6, 5 à la Médina et à Ouakam. 3 à la Cité Millionnaire, aux Maristes, à Ouest-Foire, aux Parcelles Assainies et à la Sicap Baobab. 2 aux Almadies, à Mermoz, à Sicap Mbao, à Zack Mbao et à Sangalkam. 1 à Bène Tally, à Cambérène, à la Cité Tacko, à Fann Résidence, à Grand-Dakar, à Grand-Mboa, à Grand-Yoff, à Guédiawaye, à Gueule Tapée, à Hamo 5, à HLM Las Palmas, à Ngor, à la Patte d’Oie, au Point E, à sacré Cœur, à Keur Mbaye Fall, à la Sicap Foire, à Yoff, à Yarakh, et à Zone de Captage.
96 ont été recensés dans les autres régions dont 20 à Mbour, 15 à Thiès, 8 à Louga, 6 à Kaolack, à Poponguine et à Saint-Louis. 5 à Sokone, à Tamba, et à Touba. 3 à Diourbel et à Keur Massar. 2 à Ndoffane et à Ziguinchor. 1 Bambey, à Bounkiling, à Kaffrine, à Kédougou, à Keur Momar Sarr, à Khombole, à Maka Coulibantang, à Matam, à Mékhé, à Niakhar, à Passy et à Pout.
Par contre, il y a toujours plus de patients guéris que de cas graves. La preuve ! 268 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, contre 230 hier. Mais 57 cas graves sont pris en charge dans les différents services de réanimation, contre 63 hier.
Depuis le 2 mars à ce jour, 32 099 cas ont été déclarés positifs, au Sénégal, dont 26 363 guéris, 781 décédés et donc 4954 patients sous traitement, contre 4 906 hier.
Rappeler que le chef de l’État, Macky Sall, a réceptionné les premières doses du vaccin anti-Covid-19, un lot de 200 mille commandé à Sinopharm, un laboratoire chinois. Le processus a été déjà lancé pour l’acquisition de plus de 6 millions de doses supplémentaires pour la vaccination de grande masse.