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2 juillet 2025
«LE MAL QUE NOUS SOUHAITONS A L’ETAT…»
Le travail des sénégalais devra consister à faire le maximum possible pour que l’opération de vaccination contre la pandémie du coronavirus soit une réussite totale, du moins, c’est le souhait du professeur Daouda Ndiaye
Le travail des sénégalais devra consister à faire le maximum possible pour que l’opération de vaccination contre la pandémie du coronavirus soit une réussite totale. Du moins, c’est le souhait du professeur Daouda Ndiaye, Chef de Service du Laboratoire de parasitologie et mycologie du CHU Le Dantec, qui s’est prononcé en marge d’une cérémonie de remise de fourniture scolaire à l’inspection de l’enseignement et de la formation de Mbour 1.
L’opération de vaccination contre la maladie due à la covid19 est un pari que les Sénégalais doivent réussir. Hier, le Professeur Daouda Ndiaye, pharmacien, parasitologue, qui est directeur du Centre africain d’excellence sur la génomique des maladies infectieuses, Chef de Service du Laboratoire de parasitologie et mycologie du CHU Le Dantec, a lancé un appel aux sénégalais.
En effet, le conseiller technique de l’OMS et Conseiller Spécial à l’Université de Harvard à Boston (USA) est d’avis que l’opération de vaccination des 200 000 doses contre la COVID-19, acquises auprès du producteur chinois Sinopharm dont la cérémonie de réception a été faite ce mercredi, doit être une preuve pour que les Sénégalais fassent un sursaut d’orgueil patriotique en accompagnant les gouvernants. «En tant que sénégalais lambda, en tant que patriote, quand l’autorité suprême a une vision, la meilleure des choses est de l’accompagner. Pour dire que quand on voit ce que le Président a fait avant-hier, il s’est lancé lui-même dans la vaccination. C’était important que son pays fasse partie des premiers Etats qui ont le vaccin. Donc nous avons l’obligation d’accompagner nos gouvernants ; c’est pour dire, en tant que patriote, que quand un président prend de telles initiatives, nous ne pouvons que l’accompagner. Il a une vision et un objectif qui sont de chercher des vaccins pour le Sénégal et il les a obtenus. Pour nous, nous allons prier pour que ce qu’il vient de recevoir soit bénéfique pour le Sénégal», a soutenu le professeur Daouda Ndiaye.
Ainsi, concernant les personnes qui doivent bénéficier de ce vaccin, le professeur estime que le ciblage reste obligatoire car la population sénégalaise qui est estimée à 16 millions et demi dépasse de loin le nombre de doses acquises. Confortant la position du Président Macky Sall, le Chef de Service du Laboratoire de parasitologie et mycologie du CHU Le Dantec déclare qu’ «ils l’ont dit avant hier, c’est qu’ils vont cibler le corps médical et les premiers ayants droit : ceux qui sont au front mais également les personnes les plus vulnérables».
Cependant, concernant le mode de conservation des vaccins, le professeur est convaincu que cela nécessite une attention particulière. «Pour moi, ils sont en train de réfléchir sur la stratégie vaccinale, le comment et la logistique à déployer parce que tout cela va accompagner le ciblage. C’est vrai que 200 000 doses par rapport à la cible, c’est insuffisant. Déjà, il fallait 96h pour l’amener de la Chine, un trajet durant lequel il fallait gérer la chaîne de froid. Pour stocker, il faut aussi la gérer de même que quand on déploie les vaccins vers les autres zones. Je suis persuadé qu’ils sont en train de réfléchir parce que s’il y a des manquements, cela peut impacter négativement l’opération. Et comme je l’ai dit tantôt, du moment que l’Etat s’est engagé, il faut le soutenir ; et le mal que nous souhaitons à l’Etat est qu’il atteigne l’objectif visé», a-t-il ajouté.
Durant cette cérémonie de remise de fournitures scolaires aux élèves de l’IEF Mbour 1, le professeur Daouda Ndiaye a rendu un vibrant hommage au corps enseignant et à l’administration scolaire.
SEIDOU MBOMBO NJOYA ET ANTONIO SOUARE A NOUVEAU RECALES
La commission de gouvernance tient à rappeler au comité exécutif qu’il est prié enfin, de veiller à la préservation de la crédibilité et de la régularité du processus électoral en cours par un respect scrupuleux des statuts de la CAF.
La commission de gouvernance de la confédération africaine de football CAF par un courrier daté du 12 février dernier, a décidé de répondre au comité exécutif de l’instance du football africain suite aux décisions du Comité Exécutif du 06 février 2021, qui lui ont été notifiées le lundi 08 février 2021.
La commission de gouvernance a tenu de rappeler qu’elle est instituée par les statuts de la CAF en tant qu’organe indépendant, la Commission de gouvernance n’est, dans l’intérêt de l’institution, sous aucune tutelle et ne peut par conséquent recevoir d’injonctions. La commission de la CAF présidée par Me Brizoua Bi l’ivoirien rappelle en substance que la Commission de gouvernance est, en matière électorale, un organe de contrôle et non une chambre d’enregistrement des candidatures. Elle rend ses décisions au terme de l’examen des documents fournis par les candidats, de l’étude de rapports d’enquêtes réalisées par des experts indépendants sur lesdits candidats et, seulement en cas de nécessité, après audition de ces derniers.
La commission de gouvernance profite donc pour réitérer que le contrôle d’éligibilité de M. Seidou Mbombo Njoya et de M. SOUARE Antonio Mamadou ayant été déjà sanctionné par des décisions communiquées au Comité Exécutif, celles-ci ne peuvent être révisées en l’absence d’éléments nouveaux et de dispositions applicables des statuts de la CAF prévoyant un recours devant la Commission de gouvernance.
La commission de gouvernance tient à rappeler au comité exécutif qu’il est prié enfin, de veiller à la préservation de la crédibilité et de la régularité du processus électoral en cours par un respect scrupuleux des statuts de la CAF. C’est donc un désaveu de la part de la commission de gouvernance de la Confédération Africaine de Football au comité exécutif qui doit maintenant prendre ses responsabilités quant à la non validation des candidatures que nous avions pris le soin d’évoquer les raisons pour lesquelles elles ne seraient pas validées.
Les raisons avancées par la commission de gouvernance de la CAF
Le 29 Janvier 2021 la commission de gouvernance de la confédération africaine de football a publié un document sur l’Eligibilité des Candidats pour le poste de Président de la CAF et pour le poste de membre du Comité Exécutif de la CAF.
Dans ce communiqué il a été bien spécifié que: Au titre des candidatures au Comité Exécutif de la CAF – M. Mamadou Antonio Souaré, pour notamment n’avoir pas fourni de documentation juridique satisfaisante prouvant son retrait d’une société de paris sportif en Guinée. – M. Seidou Mbombo Njoya, en raison de l’invalidation des élections du Comité Exécutif de la FECAFOOT par la décision du Tribunal Arbitral de Sport en date du 15 janvier 2021.
Réuni ce samedi 6 février à Yaoundé, le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) Concernant le contrôle d’éligibilité des candidatures à la Présidence et au Comité Exécutif de la CAF :
• Le Comité Exécutif demande à la Commission de gouvernance de procéder, sous sept jours, à l’audition des candidats Seidou Mbombo Njoya et Mamadou Antonio Souare dont les dossiers avaient été recalés.
Selon le code de bonnes conduites de la FIFA auquel est attaché les membres du comité exécutif de la confédération africaine de football en son article 26 Implication dans des activités de paris, de jeux ou autres activités similaires
1. Les personnes auxquelles s’applique le présent code ne peuvent prendre part – de manière directe ou indirecte à des activités de paris, loteries et autres jeux d’argent similaires ou transactions en lien avec des compétitions et matches de football et/ou toute activité associée au football.
2. Les personnes auxquelles s’applique le présent code ne peuvent avoir directement ou indirectement (via ou en relation avec des tierces parties) aucun intérêt dans des entités, entreprises, organisations, etc. qui promeuvent, communiquent, organisent ou gèrent de tels paris, jeux d’argent, loteries et autres activités ou événements analogues en relation avec des compétitions et matches de football. On entend notamment par intérêt tout avantage que les personnes auxquelles s’applique le présent code peuvent retirer pour elles- mêmes et/ou leurs parties liées.
3. Sous réserve que le comportement en question ne constitue pas d’autre violation au présent code, toute violation du présent article est sanctionnée d’une amende d’au moins CHF 100 000, ainsi que d’une interdiction d’exercer toute activité relative au football de trois ans au plus. Tout montant perçu de manière illicite est pris en compte dans le calcul de l’amende. Sur quelle base le comité exécutif de la CAF s’est appuyé pour demander à la commission de gouvernance de la CAF se revenir sur le dossier d’Antonio SOUARE président de la fédération guinéenne de football.
Et concernant le cas de Seidou Mbombo Njoya, cela ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il ne sera pas candidat car le TAS ayant déjà annulé son élection à la présidence de la FECAFOOT.
«IL FAUDRAIT METTRE EN AVANT LES ACTEURS PORTEURS DE DYNAMIQUE COMMUNAUTAIRE»
Selon Djiby DIAKHATE, pour le cas du vaccin anti Covid-19, nous avons deux catégories de problèmes. Il y a eu beaucoup de désinformation autour de ce vaccin et cette stratégie de désinformation a affecté les autres vaccins orientés vers d’autres pathologi
Pour le cas du vaccin anti Covid-19, nous avons deux catégories de problèmes. Il y a eu beaucoup de désinformation autour de ce vaccin et cette stratégie de désinformation a affecté les autres vaccins orientés vers d’autres pathologies.
Par exemple, dans la zone Est du Sénégal, nous avons la fièvre jaune et les gens doivent être vaccinés et beaucoup sont en train de dire que c’est le vaccin contre le coronavirus qu’on veut leur administrer. Donc, même le Programme élargi de vaccination se heurte à des difficultés parce que tout le monde se dit que c’est le vaccin contre le coronavirus qu’on veut administrer en se cachant derrière le PEV.
De façon concrète pour la campagne de communication, il faudrait mettre en avant ce que nous appelons les acteurs porteurs de dynamique communautaire. Il s’agit notamment des chefs religieux. Ce serait très bien que l’Etat travaille à faire en sorte que les différents Khalifes généraux acceptent de se faire vacciner et que la vaccination soit montrée en public. On a déjà eu une jurisprudence en l’espèce parce que Seydi El Hadj Malick s’était vacciné à Saint-Louis amenant du coup tous les disciples à accepter le vaccin. Donc, aujourd’hui aussi, on peut rééditer la même expérience en invitant les Khalifes généraux à accepter la vaccination.
Après les Khalifes généraux, vous avez dans les différentes localités des gens qui bénéficient d’une légitimité communautaire. Je pense aux imams, aux abbés et aux curés, aux chefs de quartier, aux « badianou gokh », aux ASC qui pourraient être mobilisés à travers une approche communautaire amenant les gens à mieux comprendre le vaccin. C’est l’occasion pour les médecins en même temps de parler aux gens à travers les médias parce que la nature a horreur du vide. Si les gens ne parlent pas aux populations, vous allez avoir les réseaux sociaux qui vont remplacer ça et avec parfois des messages qui sont complètement erronés. Il faut aujourd’hui que le ministère de la Santé mobilise les techniciens au niveau des différents organes de presse et que ces spécialistes parlent aux populations en nous disant par exemple c’est quoi la différence entre le vaccin chinois, russe et les autres vaccins ARN. Nous avons beaucoup de supputations autour de ça et il faut que les gens donnent la bonne information.
Le gouvernement gagnerait donc à expliquer aux populations sa politique en matière de dotation de vaccins. C’est aussi simple que ça. Nous avons 200 mille doses de vaccin chinois. Est-ce que les autres vaccins viendront encore de la Chine ou ce sera Pfizer, Moderna ou AstraZeneca sachant que l’Afrique du Sud a refusé AstraZeneca ? L’Afrique du Sud a préféré Johnson & Johnson et a donné tous les vaccins AstraZeneca qu’il avait achetés à l’Union africaine. Est-ce que donc on va avoir le vaccin AstraZeneca qui a été rejeté par l’Afrique du Sud même si c’est de façon diplomatique parce qu’elle a dit avoir un variant par rapport à lequel AstraZeneca n’est pas efficace ? Déjà, ça risque de créer sur le continent une certaine suspicion autour de AstraZeneca. Ce serait bien que Macky Sall se fasse vacciner publiquement mais c’est largement insuffisant.
Ensuite, certains professionnels de la santé et après qu’on travaille de manière à faire en sorte que les Khalifes généraux acceptent de se faire vacciner. Le seul souci, c’est qu’il y aura un gain de confiance. Les gens vont déferler vers le vaccin et l’offre est pour le moment très petite. C’est ça le souci. Il faut donc travailler sur la communication pour éviter les embouteillages autour des structures de vaccination.
ENTRE MEFIANCE ET CONFIANCE
Onze mois après l’apparition du coronavirus dans son territoire, le Sénégal a réceptionné avant-hier, mercredi, son premier lot de vaccin anti Covid19 venant de la Chine et se dirige vers le démarrage de la vaccination des cibles prioritaires.
Onze mois après l’apparition du coronavirus dans son territoire, le Sénégal a réceptionné avant-hier, mercredi, son premier lot de vaccin anti Covid19 venant de la Chine et se dirige vers le démarrage de la vaccination des cibles prioritaires. Cependant, le scepticisme anti vaccin persiste même si certaines personnes se disent prêtes à se faire vacciner.
Il est 13 heures, en ce jeudi 18 février. Nous sommes au marché Zinc de Pikine animé par une ambiance vive. Ici, la plupart des personnes portent leurs masques et les policiers veillent au grain. Au lendemain de la réception des premières doses de vaccin anti Covid-19, nous demandons à ce commerçant du nom d’Aziz s’il est prêt à se faire vacciner. Il répond : « oui parce que c’est la seule solution pour éradiquer le coronavirus ».
Et d’ajouter : « j’ai entendu que le vaccin est arrivé au Sénégal. Pour moi, on doit accueillir le vaccin parce que c’est la meilleure solution pour le moment et si vous regardez, beaucoup de pays ont déjà commencé à utiliser le vaccin ».
Pour convaincre les populations à se faire vacciner, Aziz demande au gouvernement d’impliquer les chefs religieux dans la stratégie de communication. « Les chefs religieux ont des rôles très importants à jouer pour pouvoir sensibiliser les populations à se faire vacciner parce qu’ils sont très suivis et écoutés par les populations », soutient le commerçant. Tout comme lui, cette jeune étudiante du nom de Fatou Ka se dit prête à se faire vacciner. « Moi, personnellement en tant que citoyenne sénégalaise, je suis prête à me faire vacciner contre la Covid-19, parce que qui ne risque rien, n’aura rien. S’il y a des risques, c’est à nous les Sénégalais d’être prêts à les prendre. Une fois de plus, je vais me faire vacciner même si on n’a pas la certitude que le vaccin est efficace à 100% mais au moins, on sait que le vaccin est efficace à 50 ou à 60% et aussi même si le vaccin ne guérit le coronavirus, il peut nous immuniser contre la Covid-19», estime la jeune fille.
Contrairement à elle, Badou Tine, trouvé à Bountou Pikine, ne pense pas un seul instant aller se faire injecter un vaccin contre la Covid-19. Pis, il se doute même de l’existence de la maladie. « Tout ça, ce n’est rien d’autre qu’un complot. Que le gouvernement nous laisse vivre comme auparavant ».
Toutefois, dira-t-il, « une seule chose, si réellement la maladie existe et que le vaccin est venu au Sénégal, les membres du gouvernement doivent se faire vacciner d’abord en public et là, ils vont peut-être pousser certains qui ont des doutes sur la maladie à se faire vacciner », martèle le marchand ambulant. Le jeune homme n’est pas le seul à être hostile au vaccin anti Covid-19. Fatou Fall est aussi parmi les réticents vis-à-vis du vaccin. « Se faire vacciner, ça ne me traverse même pas l’esprit et je ne vais pas laisser ma maman âgée de 65 ans le faire. D’ailleurs, moi je trouve que les priorités sont ailleurs au lieu de dépenser cette énergie autour d’une campagne de vaccination contre une maladie. Je n’ai jamais vu une personne atteinte de la Covid-19 », soutient la vendeuse de légumes.
Pour elle, « si la maladie était réellement grave comme l’avaient dit les médecins et les autorités gouvernementales, il n’y aurait plus personne au Sénégal vu notre mode de vie ».
ANOUMA HOTE DE SENGHOR
L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma sera l’hôte du président de la Fédération sénégalaise de football, ce samedi 20 février, informe une source proche du candidat ivoirien à la Présidence de la Caf
Jacques Anouma à Dakar ! L’annonce a été faite à Sud Quotidien par un proche collaborateur du candidat ivoirien à la présidence de la CAF, selon qui, l’ancien président de la FIF devrait être l’hôte de Me Senghor demain samedi 20 février. Mieux, la même source soutient qu’une rencontre dite de la «dernière chance» devrait se tenir à Rabat la semaine prochaine entre les trois candidats de l’Afrique de l’Ouest afin de trouver un consensus.
L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma sera l’hôte du président de la Fédération sénégalaise de football, ce samedi 20 février, informe une source proche du candidat ivoirien à la Présidence de la Confédération africaine de football. «Jacques (Anouma) va faire face à la presse nationale et internationale établie à Abidjan demain vendredi (aujourd’hui, Ndlr) pour décliner son programme de campagne.
A la suite de cette déclinaison, il va entamer une tournée africaine. Il sera à Dakar le 20 février pour rencontrer son jeune frère, Me Augustin Senghor», informe notre source. Rappelons que le président de la Fsf, par ailleurs membres du Comité exécutif de la CAF est aussi candidat à la présidence de la CAF, dont l’élection est prévue le 12 mars prochain à Rabat au Maroc. Tout récemment, le ministre de l’Urbanisme, de l’Hygiène publique et du logement, non moins vice-président de la FSF, Abdoulaye Saydou Sow et son homologue des Sports, Matar en compagnie du Secrétaire général du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) et le 1er vice-président de la FSF, Saer Seck, étaient dans la capitale pour prêcher la bonne parole afin d’obtenir une entente entre les deux présidents que le fameux congrès de Seychelles (contre la proposition Raouraoua) semble davantage rapprocher. Ainsi, il aurait été convenu qu’en cas de deuxième tour, l’un des perdants au premier tour apporte son soutien à l’autre.
SENGHOR, ANOUMA ET YAHYA A RABAT
Par ailleurs, la même source informe qu’une rencontre de la dernière chance pourrait se tenir à Rabat au Maroc entre les trois candidats de l’Afrique de l’Ouest. «Il est aussi prévu une rencontre entre Jacques Anouma, Augustin Senghor et Ahmed Yahya à Rabat la semaine prochaine. L’objectif est de tenter d’obtenir une candidature unique pour la zone ouest», confie notre source. Ce vœu avait déjà été émis lors de l’Assemblée générale de l’Ufoa A, à Praia par le Président Guinéen Antonio Souaré. «Nous sommes une famille. Mais, il se trouve que nous avons deux candidats au niveau de notre zone. Toutefois, une candidature unique reste dans le domaine du possible», avait déclaré le Président de la Fédération guinéenne de football. «Dans l’histoire de la CAF, c’est la première fois que la zone a la chance d’avoir un président de la CAF comparativement à d’autres zones qui en ont déjà eu. Il ne reste que la zone ouest africaine».
Cependant, s’était-il empressé d’ajouter, «il y a un problème épineux qui se pose. C’est les politiques. Il ne faut pas se cacher, les politiques auront leur mot à dire. Nous avons cherché à avoir une candidature unique dans notre zone, mais c’est un problème qui nous dépasse. Ce sont nos présidents de la République qui donnent leur quitus. C’est un honneur pour chaque président de voir un fils du pays devenir président de la CAF. Donc, la décision finale reviendra aux présidents. Seuls nos chefs d’état peuvent décider. On a indiqué la voix», a-t-il soutenu. Cette rencontre qualifiée de la dernière chance parviendra-t-il à résoudre cette épineuse question ?
LE DÉFI DE L'ADHÉSION À LA VACCINATION
Alors que le Sénégal dispose de ses premières doses anti-Covid pour les cibles prioritaires, rassurer et/ou convaincre la population apparait comme une gageure face à la défiance de certaines personnes vis-à-vis du vaccin
Alors que le Sénégal dispose de ses premières doses de vaccin anti Covid-19 pour les cibles prioritaires en attendant la réception d’autres doses pour démarrer la vaccination de masse, rassurer et/ou convaincre la population apparait comme une gageure face à la défiance de certaines personnes vis-à-vis du vaccin. L’autre défi reste donc la stratégie de communication à mettre en place pour lever le voile de suspicions et pousser les populations à se faire vacciner librement contre la Covid-19.
«Il n’y a aucune raison de s’inquiéter, de douter ou de spéculer sur les vaccins anti Covid-19». C’est l’assurance donnée par le Président de la République, Macky Sall, avant-hier, mercredi 17 février lors de la cérémonie de réception des 200 mille doses de vaccin anti Covid-19 acquises auprès de la firme chinoise Sinopharm et destinées aux personnels de santé, aux personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec une comorbidité.
« J’exhorte les cibles prioritaires qui vont bénéficier de ce vaccin à respecter les rendez-vous nécessaires afin de recevoir les deux doses requises pour une protection efficace et dans la perspective de la vaccination de masse qui va débuter prochainement et je lance un appel à toute la population pour une adhésion totale à notre stratégie de vaccination », a déclaré Macky Sall. Sur ce, il a annoncé l’acquisition dans les prochaines semaines de 6 798 000 doses de vaccin qui « permettront d’entrer dans la phase de vaccination de grande masse ».
Toutefois, au-delà de l’acquisition de ces premières doses de vaccin, il reste aujourd’hui à gravir la montagne. C’est à dire convaincre les populations à se faire vacciner. Pour cause, certaines d’entre elles n’ont pas l’intention de le faire alors que d’autres même continuent de nier l’existence de la maladie depuis le début. Ce scepticisme vis-à-vis du vaccin anti Covid-19 s’explique d’une part par la rupture de confiance entre les populations et les gouvernants, la rapidité du développement du vaccin, entre autres.
Dans ce qui sera la grande bataille du Sénégal en matière de communication à mettre en place pour pousser les gens à se faire vacciner, s’ajoutera la lutte contre la désinformation autour du vaccin avec les infox (fausses informations) qui prolifèrent sur les réseaux sociaux surtout que la cérémonie de réception du premier lot de vaccins a fait l’objet de risée sur les réseaux sociaux. D’aucuns pensent que les priorités sont ailleurs dans le pays au lieu de perdre du temps sur la réception de vaccins.
En effet, dans certains pays comme les Etats-Unis ou Israël, ce sont les Présidents de la République ou les ministres qui ont donné le coup d’envoi de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en se faisant vacciner publiquement devant les caméras. Cependant, personne n’est sans savoir l’apport incommensurable des chefs religieux dans la lutte contre l’épidémie au Sé négal qui s’est manifestée par le port du masque, la fermeture des lieux de culte, le report ou encore l’annulation de plusieurs évènements religieux.
On peut citer, entre autres, le Daaka de Médina Gounass, l’Appel des Layènes édition 2020, le Magal Kazou Razab, le pèlerinage Marial de Poponguine 2020, la ziarra omarienne et la ziarra générale de Tivaouane et du Gamou. Mais au-delà de tout cela, on peut aussi attendre de ces autorités religieuses d’indiquer la voie dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 parce que ce sont de véritables porteurs de voix. Ils sont mieux même suivis que l’autorité politique. Sans oublier les chefs coutumiers et d’autres relais communautaires.
Un défi majeur s’annonce donc pour le Sénégal pour rassurer et susciter l’adhésion de la population au vaccin anti Covid-19.
JEUX DE CARTES - Consécration et opportunisme...
Makhtar Diop nommé directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (IFC), une fierté sénégalaise et africaine. Les Sénégalais ont connu M. Diop quand, aux premières heures de la première alternance, Wade l’avait présenté comme un homme qui gagnait bien sa vie dans les hautes sphères de la finance mondiale, mais avait accepté de se sacrifier pour le développement de son pays, comme ministre de l’Économie. Son passage dans ce premier gouvernement dirigé par Moustapha Niasse a été bref. Il ne s’entendait pas avec Wade. Cet ancien vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures a pour mission aujourd’hui de promouvoir l’expansion économique et améliorer “les conditions de vie des populations, en favorisant l’essor du secteur privé dans les pays en développement”. Difficile mission qui peut ne pas avoir beaucoup d’impact sur notre vécu très peu reluisant. Mais si nous célébrons cette nomination, c’est souvent par pur chauvinisme comme nous célébrions Jacques Diouf au Fonds mondial pour l’Alimentation et l’Agriculture (Fao), Ibrahima Fall à l’Onu, Moussa Touré à l’Uemoa entre autres Sénégalais qui étaient très en vus dans les instances internationales. Le président de la République Macky Sall a raison de saluer opportunément une telle consécration. Diplomatiquement, c’est une réussite. Bravo ! Ousmane Sonko était hier à l’université Cheikh Anta Diop. Un bain de foule stratégique pour un homme en pleine tempête inhérente à des accusations de viols avec menaces. Le leader de Pastef veut la paix. Le voilà qui prépare la guerre en cherchant des alliés chez des étudiants foncièrement contestataires. Du pur opportunisme au point de violer...les gestes barrières en ces temps de Covid-19. Miim Reew
Le responsable Pastef de Mbao Dahirou Thiam arrêté
A moins de bénéficier d’un retour de parquet, les militants d’Ousmane Sonko, arrêtés dans le cadre de la plainte du Directeur de cabinet du président de la République faisant état de menaces de diffusion d’images compromettantes du chef de l’Etat, pourraient être édifiés sur leur sort. De sources dignes de foi de L’As, l’épouse de Birame Soulèye Diop administrateur de Pastef, le responsable de Dakar Abass Fall, et l’ingénieur de télécom en service à Sonatel, Dahirou Thiam, non moins responsable de Pastef à Mbao, placés en garde à vue hier, seront déférés au parquet. Dans ce dossier, les enquêteurs cherchent l’auteur du sms visé par la plainte. Si Patricia Ngandoul Diop reconnaît avoir probablement acheté la puce, elle déclare ne l’avoir jamais utilisé. Aussi a-t-il souligné qu’elle nullement engagée en politique. Ce qui n’est pas le cas pour les autres mis en cause qui, convaincus qu’il s’agit d’un procès politique, opposent des arguments politiques aux limiers rendant compliquée l’enquête pour démasquer l’auteur du message mais aussi jusqu’à quel niveau il est prêt à mettre à exécution ses menaces. Par ailleurs, beaucoup se demandent ce qu’a fait l’enseignant Alioune Badara Dia dont on a annoncé l’arrestation dans cette affaire. D’après nos sources, il serait membre de l’Apr à Saint-Louis et lieutenant de Mansour Faye. L’As dispose d’ailleurs d’une photo de lui avec ce dernier.
Marcel Mendy
Le journaliste et écrivain Marcel Mendy est décédé hier, à Dakar. Après plusieurs années d’exercice dans la presse, Marcel Mendy a migré vers la communication. Il fut conseiller technique chargé de la Communication au ministère de la Justice en juillet 2005. Le ministre de la Justice d’alors, Cheikh Tidiane Sy, avait porté son choix sur M. Mendy pour gérer sa communication et ses relations avec la presse. Connu pour son élégance, Marcel Mendy a également été coordonnateur de la cellule de communication auprès des Chambres africaines extraordinaires (CAE) lors du procès de Hissein Habré
Polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar
Le projet de construction de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar progresse petit à petit. Hier, le Président Macky Sall a présidé une réunion consacrée audit projet. Le chef de l’Etat tient à la construction de cette structure hospitalière de niveau 4 qui va offrir tous les services de santé et besoins médicaux dans un environnement qui dispose d’un niveau hôtelier de 5 étoiles. Le projet vise à assurer la souveraineté sanitaire du Sénégal avec plus d’équité sociale et réduire les évacuations à l’étranger. Les grandes lignes du projet ont été présentées au chef de l’Etat.
Fatima Mbengue
Avant son arrestation pour la deuxième fois, l’activiste Fatima Mbengue s’est confiée à son ami et compagnon de lutte, Guy Marius Sagna. Ce dernier rapporte les confidences de Fatima Mbengue quelques minutes avant son arrestation par la DIC. Elle a dit à Guy Marius Sagna : «Les arrestations de Abbas Fall, de l’épouse de Birame Soulèye Diop...sont des tentatives de nous divertir de l’essentiel : la résistance contre ce complot en cours depuis 2012». M. Sagna fait un témoignage émouvant sur cette combattante. A l’en croire, Fatima Mbengue a participé à toutes les luttes en tant que membre de Y en a marre, de Nittu dëgg, du front contre le sommet de la francophonie, de la coalition nationale Non aux APE, du front anti APE anti CFA, du FRAPP de «Aar li nu bokk» et de «Noo Lank».
Kolda
On pensait que l’affaire des saisies de plusieurs billons de bois dans la forêt de Koudora (Arrondissement deDabo) était classée sans suite. D’autant que le principal suspect a disparu dans la nature depuis la découverte de deux dépôts de 171 billons de bois par les membres de l’observatoire sur le territoire (OSTER). Il nous revient que le procureur de Kolda n’a pas lâché prise. Il est déterminé à mettre la main sur ces trafiquants de bois dans la région. Il a diligenté une enquête confiée à un juge d’instruction du tribunal de Kolda après l’arrestation du chef de village de Maréwé Demba. Une source proche du dossier renseigne que le coordonnateur de la section du Forum civil de Kolda, Moudjibou Rahmane Baldé, a été entendu hier par le juge qui instruit l’affaire. Il y a espoir que des trafiquants notoires de bois ainsi que leurs complices tombent dans les prochains jours. Car le magistrat instructeur est sur la bonne piste. En plus, le coordonnateur de la section du Forum civil de Kolda lui a filé des informations capitales sur cette affaire, nous diton. Affaire à suivre.
Le Tchad à l’école du Sénégal
Le Tchad vient s’inspirer de l’expérience sénégalaise en matière de gestion des personnels de l’Éducation à travers l’utilisation des technologies de l’Information et de la Communication. La délégation du ministère de l’Éducation du Tchad a été reçue hier par le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla. Il s’agit d’une mission d’études et de partage d’expériences sur l’utilisation des technologies de l’Information et de la Communication, notamment sur les outils du système d’information. La délégation tchadienne, conduite par le Directeur des Ressources humaines du ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, s’est beaucoup intéressée à la gestion des personnels de l’Éducation à travers l’application MIRADOR. La délégation qui séjourne au Sénégal jusqu’au 25 février prochain prendra part à des réunions techniques avec les services compétents ciblés. Souhaitant la bienvenue à la délégation tchadienne, Mamadou Talla s’est félicité de ce jalon important d’un futur partenariat entre le Sénégal et le Tchad dans le domaine de l’Éducation.Il s’est également réjoui des avancées significatives dans le domaine de l’utilisation du numérique dans l’Éducation pour l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages.
Yankoba Diattara en fast track
Yankhoba Diattara a très tôt pris ses marques. Le ministre de l’Economie Numérique et des Télécommunications, a visité le chantier sur le site du Parc des Technologies Numériques (PTN) et du Data Center de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), infrastructure de classe mondiale, répondant aux normes Tiers 3, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. Il a exprimé sa volonté de continuer à veiller personnellement, avec ses équipes, au respect de l’échéancier, d’autant plus que Son Excellence le Président Macky Sall mise sur la transformation digitale pour accélérer la digitalisation de l’administration et permettre à l’Economie numérique de jouer pleinement son rôle de levier de croissance à très grande valeur ajoutée pour le Sénégal.Il souligne par ailleurs que le Sénégal est en train de poser les bases d’une souveraineté numérique, afin de permettre à son administration, ses universités et ses entreprises privées de tirer profit de l’ère du Big Data en toute sécurité, grâce à ce Super calculateur et au data center de l’ADIE. De l’avis de Ministre Yankhoba Diattara, cette révolution numérique à laquelle tous les pays font face avec la prolifération des technologies 4.0, de l’intelligence artificielle et des objets connectés, n’est pas une rupture autour des usages de l’ordinateur ou du mobile ; mais il s’agit de tout transformer en Data et tendre vers un Sénégal numériquement connecté et digitalement souverain.
Un adolescent tue son ami à Vélingara
Une bagarre rangée entre groupes d’adolescents a fait un mort, mercredi vers 21h. La victime, M. C., a été poignardée au cou puis à la poitrine par I. G. Elle a été évacuée d’urgence au centre hospitalier de Vélingara où elle a rendu l’âme. Les faits ont eu lieu au quartier Samba 15 de Vélingara. Il paraît que les deux amis ont eu la veille une altercation devant leurs parents respectifs.
La covid-19 réserve un accueil rigide au vaccin
Le coronavirus ne semble pas être découragé par l’arrivée des 200 000 doses du vaccin contre le Covid-19 produit par le laboratoire chinois Sinopharm. Au lendemain de la réception du produit par les autorités sanitaires, les cas de covid-19 et les décès liés à la maladie ont augmenté par rapport aux derniers jours. Sur 2 128 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 328 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 15,41%. Les cas positifs de ce 18 février sont composés de 126 cas contacts et de 202 cas issus de la transmission communautaire. Si 268 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris ce jeudi, 12 décès ont été enregistrés le mercredi 17 février 2021 et 57 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
KEEMTAAN GI - LES FUNAMBULES
Ceux qui savent lire, liront avec discernement. Ceux qui se contentent de jeter un coup d’œil par-dessus les épaules, se satisferont de l’essentiel. L’indispensable n’étant jamais le vrai. Le nommable, le perceptible. On est souvent dans un jeu de funambules. Un jeu d’ombres sans jamais saisir l’apparence. La vérité nous échappe. On se complait dans une pensée unique. Et on veut tuer la démocratie dans un pays riche de cette denrée rare en Afrique. On se croit fort, puissant, énergique, indéboulonnable. Loin de son peuple. Pris en otage par une caste de comploteurs, de faucons, de félons, de salopards qui vous soufflent à l’oreille que rien de grave ne pourra vous arriver. Vous disent qu’ils sont prêts à vous offrir le soleil. A mourir pour vous. Vous poussent dans un extrémisme sans issue de secours. Bref vous précipitent dans la fosse aux lions, tout en prenant leurs distances pour ne pas être dévorés par les fauves. Ils seront les premiers à vous tourner le dos en cas de revers de fortune, même s’ils vous jurent fidélité et loyauté quand tout va bien. C’est toujours ainsi la vie des Rois. Les crapules et autres opportunistes sont aux petits soins pour eux car tirant d’eux leur légitimité et leurs jouissances. Il nous faut redonner à notre Assemblée nationale de nouveaux habits. De nouveaux hommes et femmes plus représentatifs du peuple. Moins serviles à un homme. Des parlementaires qui sachent au moins une fois dans leur vie dire non pour l’intérêt général. Ce pays est en train de foutre le camp. Lentement, mais sûrement. Inexorablement ! Il traverse un moment de turbulences que seuls ceux qui font preuve de cécité ou les pyromanes feignent d’occulter. La certitude de la meute est faite. Le principal adversaire du Chef est un violeur. Une affaire privée, vous dites ? Le succès de la visite à l’Université Cheikh Anta Diop de celui que l’on veut « tuer » est à lire sous plusieurs prismes. En Afrique, tout part trop souvent de l’Université. A trop tirer sur la corde…. KACCOOR BI
COVID-19 LE SENEGAL DEMARRE LA CAMPAGNE DE VACCINATION CE MARDI
Le Sénégal débute sa campagne de vaccination ce mardi. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé sur le plateau de la télévision nationale RTS hier. Le lancement survient après la réception ce mercredi soir d’un premier lot de 200.000 doses de vaccins achetés en Chine. Le vaccin est dénommé Sinopharm. Cette grande opération de riposte contre la covid-19 sera précédée ce lundi par l’installation du Comité national de contrôle et de suivi des opérations de vaccination. Après le lancement le mardi, les régions pourront dérouler leur campagne à partir de mercredi. D’ailleurs, hier jeudi, Abdoulaye Diouf Sarr a réuni tous les gouverneurs et les médecins-chefs de régions pour une mise à niveau de la stratégie que l’Etat compte mettre en place. A ces derniers, il a été rappelé la doctrine voulue par le chef de l’Etat sur ce dossier. Rigueur et transparence pour permettre une réussite de cette première campagne de vaccination qui va cibler les personnes de plus de 60 ans, les personnes présentant des comorbidités, le personnel médical et les forces de défense et de sécurité.
MACKY SALL OU DIOUF SARR QUI SERA LE COBAYE ?
Qui de Macky Sall ou d’Abdoulaye Diouf Sarr sera le cobaye ce mardi, jour de lancement de la campagne de vaccination contre le covid-19, pour recevoir la première dose ? Ce mercredi, sur le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne, les Sénégalais s’attendaient à ce que le chef de l’Etat, qui réceptionnait les 200.000 premières doses de vaccins, se propose comme cobaye. Une manière de montrer à ses concitoyens la voie à suivre comme l’a fait le roi du Maroc. Surtout que partout dans le monde, des chefs d’Etat comme le président Biden des Etats-Unis, Erdogan de la Turquie, le Premier ministre d’Israel Netanyahou, le président Joko Widodo d’Indonésie, le roi Salmane d’Arabie saoudite, la reine Elizabeth II, le pape François... ont montré l’exemple. Macky Sall ne doit pas faire moins que ces illustres excellences et éminences puisque à chaque fois qu’une nouvelle initiative est lancée (carte d’identité biométrique, passeport biométrique), il a été servi en premier. Bon en attendant, son ministre de la Santé, lui, a révélé qu’il sera piqué. Et dès le démarrage de la campagne de vaccination. Il en a fait l’annonce, lui-même à la Télévision nationale. « Au lancement, vous verrez le ministre de la Santé prendre sa dose. Parce qu’il est extrêmement important de montrer à la face du monde que le Sénégal s’est lancé dans une campagne de vaccination. L’opération de lancement du mardi est extrêmement importante et nous allons envoyer des invitations pour que ce soit un moment fort pour démarrer la campagne de vaccination au niveau du pays » a indiqué le ministre de la Santé. Suggestion : Si le président de la République ne veut pas se vacciner en premier, pourquoi n’enverrait-il pas Moustapha Niasse recevoir la première dose à sa place ? Autrement dit, se servir du président de l’Assemblée nationale comme cobaye vu que les vieillards sont les plus menacés par la pandémie !
CHAMBRE DES METIERS DE TAMBA LE RECRUTEMENT « ILLEGAL » D’UNE CHARMANTE « HOTESSE » FAIT DEBAT !
Le président de la chambre des métiers de Tambacounda, M. Abdoulaye Sarr, est-il tombé sous le charme de cette charmante « hôtesse » au point de la recruter ? En tout cas, le recrutement qualifié d’ « illégal » de cette fille « full option » a provoqué au sein de l’institution un mouvement d’humeur paralysant toutes les activés. Car depuis plusieurs jours, agents et artisans agitent des brassards rouges pour dénoncer l’arrivée de cette « belle » demoiselle n’ayant aucun profil de l’emploi pour être recrutée. Ce recrutement est d’autant moins le bienvenu en effet que les agents de la chambre des métiers de Tamba peinent à percevoir leurs salaires du mois de janvier. Par conséquent, ils se demandent comment le président de leur institution consulaire peut-il justifier un tel recrutement dans une institution qui traverse une crise de gestion ? Face à cette situation catastrophique doublée d’une bamboula, nous souffle-t-on, le secrétaire général Youssoupha Barro a pris son courage à deux mains pour déclarer irrecevable ce recrutement au forceps ou à la beauté. Ce, compte tenu des dispositions réglementaires qui régissent les chambres des métiers du Sénégal. Ce qu’il faut également déplorer dans cette crise, c’est le manque d’autorité du gouverneur et du préfet de Tamba qui pouvait annuler ce recrutement « fashion » d’une Adji Sarr version orientale. Et surtout faire revenir le président Abdoulaye Sarr à la raison. En tout cas, le ministre de l’Artisanat Pape Amadou Ndiaye est interpellé !
BANQUE MONDIALE : NOTRE COMPATRIOTE MAKHTAR DIOP, NOUVEAU PATRON DE L’IFC
L’actuel vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures a été choisi pour succéder au Français Philippe Le Houérou à la tête de l’IFC, filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé dont la mission est de promouvoir l’expansion économique et améliorer les conditions de vie des populations. Selon un communiqué de presse de la Banque mondiale, le comité de sélection, présidé par l’Indonésienne Mari Pangestu, et chargé d’évaluer les candidats pour prendre les rênes de l’IFC, a rendu son verdict et le choix a été porté sur le Sénégalais Makhtar Diop, un économiste et homme politique né en juin 1960 à Dakar. Il a exercé les fonctions de ministre de l’Économie et des Finances dans le second gouvernement de Moustapha Niasse, sous la présidence d’Abdoulaye Wade, au début des années 2000. Makhtar Diop est viceprésident de la Banque mondiale pour les Infrastructures depuis le 1er juillet 2018. Cette vice-présidence regroupe les pôles Énergie et industries extractives, Transport et développement numérique et Financement des infrastructures et partenariats public-privé (PPP). Dans le cadre de ce poste stratégique, M. Diop supervise les actions menées par la Banque mondiale pour combler le déficit d’infrastructures dans les économies émergentes et en développement, tout en développant des solutions durables.
LA PRESSE EN DEUIL LE JOURNALISTE MARCEL MENDY EST DECEDE CE JEUDI
La presse sénégalaise est encore en deuil. Le journaliste et écrivain Marcel Mendy est décédé jeudi matin des suites d’une maladie. Il est décédé lors de son évacuation à l’hôpital suite à une détresse respiratoire liée à la Covid19. M. Mendy est l’auteur de publications dont ‘’La violence politique au Sénégal’’, ‘’Cardinal Théodore Adrien Sarr soldat de la paix’’. Marcel Mendy, d’abord conseiller technique chargé de la Communication du ministère de la Justice en juillet 2005, a ensuite occupé les fonctions de coordonnateur de la cellule de communication auprès des Chambres africaines extraordinaires (CAE), de 2013 à 2017. Ce tribunal spécial, basé à Dakar et créé en vertu d’un accord entre l’Union africaine (UA) et le Sénégal, où Hissène Habré s’était exilé après sa chute du pouvoir fin 1990, avait condamné à vie l’ancien président tchadien le 30 mai 2016, pour crimes contre l’humanité. M. Mendy avait d’ailleurs consacré un livre à cette affaire intitulé ‘’Affaire Habré, entre ombres ; silences et non-dits’’. ’’Témoin et acteur’’, Marcel Mendy voulait apporter dans son livre ’’(sa) modeste contribution à la connaissance de ce dossier en partant de (son) vécu empirique depuis son implication dans le processus’’. L’ancien président tchadien avait saisi la justice pour faire interdire la vente et la distribution de cet ouvrage. Mais la Cour d’appel de Dakar a ordonné en avril 2019 la levée de l’interdiction frappant la vente et la distribution du dernier livre du journaliste.