SEIDOU MBOMBO NJOYA ET ANTONIO SOUARE A NOUVEAU RECALES
La commission de gouvernance tient à rappeler au comité exécutif qu’il est prié enfin, de veiller à la préservation de la crédibilité et de la régularité du processus électoral en cours par un respect scrupuleux des statuts de la CAF.

La commission de gouvernance de la confédération africaine de football CAF par un courrier daté du 12 février dernier, a décidé de répondre au comité exécutif de l’instance du football africain suite aux décisions du Comité Exécutif du 06 février 2021, qui lui ont été notifiées le lundi 08 février 2021.
La commission de gouvernance a tenu de rappeler qu’elle est instituée par les statuts de la CAF en tant qu’organe indépendant, la Commission de gouvernance n’est, dans l’intérêt de l’institution, sous aucune tutelle et ne peut par conséquent recevoir d’injonctions. La commission de la CAF présidée par Me Brizoua Bi l’ivoirien rappelle en substance que la Commission de gouvernance est, en matière électorale, un organe de contrôle et non une chambre d’enregistrement des candidatures. Elle rend ses décisions au terme de l’examen des documents fournis par les candidats, de l’étude de rapports d’enquêtes réalisées par des experts indépendants sur lesdits candidats et, seulement en cas de nécessité, après audition de ces derniers.
La commission de gouvernance profite donc pour réitérer que le contrôle d’éligibilité de M. Seidou Mbombo Njoya et de M. SOUARE Antonio Mamadou ayant été déjà sanctionné par des décisions communiquées au Comité Exécutif, celles-ci ne peuvent être révisées en l’absence d’éléments nouveaux et de dispositions applicables des statuts de la CAF prévoyant un recours devant la Commission de gouvernance.
La commission de gouvernance tient à rappeler au comité exécutif qu’il est prié enfin, de veiller à la préservation de la crédibilité et de la régularité du processus électoral en cours par un respect scrupuleux des statuts de la CAF. C’est donc un désaveu de la part de la commission de gouvernance de la Confédération Africaine de Football au comité exécutif qui doit maintenant prendre ses responsabilités quant à la non validation des candidatures que nous avions pris le soin d’évoquer les raisons pour lesquelles elles ne seraient pas validées.
Les raisons avancées par la commission de gouvernance de la CAF
Le 29 Janvier 2021 la commission de gouvernance de la confédération africaine de football a publié un document sur l’Eligibilité des Candidats pour le poste de Président de la CAF et pour le poste de membre du Comité Exécutif de la CAF.
Dans ce communiqué il a été bien spécifié que: Au titre des candidatures au Comité Exécutif de la CAF – M. Mamadou Antonio Souaré, pour notamment n’avoir pas fourni de documentation juridique satisfaisante prouvant son retrait d’une société de paris sportif en Guinée. – M. Seidou Mbombo Njoya, en raison de l’invalidation des élections du Comité Exécutif de la FECAFOOT par la décision du Tribunal Arbitral de Sport en date du 15 janvier 2021.
Réuni ce samedi 6 février à Yaoundé, le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) Concernant le contrôle d’éligibilité des candidatures à la Présidence et au Comité Exécutif de la CAF :
• Le Comité Exécutif demande à la Commission de gouvernance de procéder, sous sept jours, à l’audition des candidats Seidou Mbombo Njoya et Mamadou Antonio Souare dont les dossiers avaient été recalés.
Selon le code de bonnes conduites de la FIFA auquel est attaché les membres du comité exécutif de la confédération africaine de football en son article 26 Implication dans des activités de paris, de jeux ou autres activités similaires
1. Les personnes auxquelles s’applique le présent code ne peuvent prendre part – de manière directe ou indirecte à des activités de paris, loteries et autres jeux d’argent similaires ou transactions en lien avec des compétitions et matches de football et/ou toute activité associée au football.
2. Les personnes auxquelles s’applique le présent code ne peuvent avoir directement ou indirectement (via ou en relation avec des tierces parties) aucun intérêt dans des entités, entreprises, organisations, etc. qui promeuvent, communiquent, organisent ou gèrent de tels paris, jeux d’argent, loteries et autres activités ou événements analogues en relation avec des compétitions et matches de football. On entend notamment par intérêt tout avantage que les personnes auxquelles s’applique le présent code peuvent retirer pour elles- mêmes et/ou leurs parties liées.
3. Sous réserve que le comportement en question ne constitue pas d’autre violation au présent code, toute violation du présent article est sanctionnée d’une amende d’au moins CHF 100 000, ainsi que d’une interdiction d’exercer toute activité relative au football de trois ans au plus. Tout montant perçu de manière illicite est pris en compte dans le calcul de l’amende. Sur quelle base le comité exécutif de la CAF s’est appuyé pour demander à la commission de gouvernance de la CAF se revenir sur le dossier d’Antonio SOUARE président de la fédération guinéenne de football.
Et concernant le cas de Seidou Mbombo Njoya, cela ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il ne sera pas candidat car le TAS ayant déjà annulé son élection à la présidence de la FECAFOOT.