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1 juillet 2025
COVID-19 : LA VACCINATION SE FERA SUR RENDEZ-VOUS, SELON UN RESPONSABLE SANITAIRE
La vaccination contre la pandémie de covid-19, prévue à partir de mardi, se fera sur rendez-vous, a indiqué le médecin-chef de la région de Thiès, le Docteur Mame Moussa Diaw.
Thiès, 20 fév (APS) - La vaccination contre la pandémie de covid-19, prévue à partir de mardi, se fera sur rendez-vous, a indiqué le médecin-chef de la région de Thiès, le Docteur Mame Moussa Diaw.
’’Il ne s’agira pas d’une vaccination de masse’’, qui est ’’impossible’’ dans ce contexte, vu les mesures barrières édictées, et la précision de la cible, a relevé le responsable sanitaire, lors de la réception du premier lot de vaccins affecté à la région.
‘’Ce sera une vaccination sur rendez-vous’’, dont certains seront pris sur Internet, a expliqué le Docteur Diaw. ‘’Ne vous attendez pas à voir des files tout autour’’.
Selon lui, chaque district sanitaire recevra à partir de dimanche ses doses de vaccin pour ses agents à vacciner, a-t-il dit, notant que tous les services médicaux ont déjà envoyé une liste. Les stagiaires qui sont sur le terrain et ‘’tous ceux qui peuvent se retrouver nez-à-nez avec les patients potentiels covid’’ sont aussi pris en compte.
Les personnes âgées souffrant de comorbidités ont été recensées parmi celles qui fréquentent les structures sanitaires, a noté de son côté le gouverneur.
Le médecin-chef a assuré que la campagne de vaccination sera organisée de façon à ‘’éviter un déséquilibre’’ ou une ‘’rupture du service’’ dans les structures sanitaires.
Le gouverneur de Thiès Mamadou Moustapha Ndao s’est dit ‘’prêt à (se) faire vacciner à titre personnel’’, pour dissiper toute crainte de la part des populations.
‘’Il n’y a pas à s’inquiéter pour la vaccination’’, a-t-il rassuré, ajoutant que la vaccination a éliminé beaucoup de maladies dans le pays.
Pour lui, la rapidité avec laquelle le vaccin a été produit, et que certains sceptiques évoquent pour justifier leur réticence, peut s’expliquer par les avancées technologiques qui font que la société actuelle est rythmée par la vitesse.
S’y ajoute, a-t-il argumenté, l’urgence de la situation qui a poussé nombre de laboratoires à travers le monde à se lancer dans la recherche d’un vaccin, contre cette pandémie qui a frappé de plein fouet l’économie mondiale.
Pour gérer la phase actuelle, la région médicale a opéré un changement dans sa stratégie de communication, , a relevé le médecin-chef de région.
Elle est passée d’une communication de masse sur le port du masque, à une communication de proximité orientée vers les personnes porteuses de comorbidités dans les maisons et qui bénéficient de la prise en charge à domicile (PECADOM).
La cible à vacciner dans la région de Thiès est de 20% de la population à Thiès, soit 444.220 personnes, a dit le Docteur Diaw. Un objectif que les lots de vaccin attendus devraient permettre d’atteindre.
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LES PREMIÈRES DOSES DE VACCIN ANTI-COVID-19 ACHEMINÉES VERS LES RÉGIONS
Le président Macky Sall a procédé, mercredi, à la réception des 200.000 premières doses de vaccin anti-Covid, acquises par le Sénégal auprès de la firme pharmaceutique chinoise Sinopharma.
Dakar, 20 fév (APS) – Les doses de vaccin anti-Covid-19 destinées aux régions de l’intérieur du pays ont été expédiées ce samedi, a appris l’APS.
Le coup d’envoi de cette opération a été donnée lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
‘’Les vaccins vont quitter Dakar aujourd’hui, et dans quatre jours, seront disponibles partout dans le pays pour prendre en charge de manière plus efficace notre plan d’opérationnalisation de la vaccination anti-Covid-19’’, a expliqué le ministre.
Le président Macky Sall a procédé, mercredi, à la réception des 200.000 premières doses de vaccin anti-Covid, acquises par le Sénégal auprès de la firme pharmaceutique chinoise Sinopharma.
Abdoulaye Diouf Sarr précise que la distribution de ces vaccins ant-Covid-19 va démarrer par la région de Thiès. Elle sera ensuite menée dans les régions du nord du pays, avant de toucher l’ensemble du territoire au terme des quatre jours impartis pour l’opération.
Il a annoncé que son ministère va installer lundi un comité national de contrôle et de suivi des opérations de vaccination. Cette étape sera suivie du lancement mardi de la campagne nationale de vaccination ant-Covid-19 sur toute l’étendue du territoire sénégalais.
‘’Il faut absolument conduire de main de maître les opérations de vaccination jusqu’au dénouement (de la situation)’’, a assuré le ministre.
Il a précisé que pour une gestion efficace et efficiente de cette campagne de vaccination contre la pandémie, les médecins-chefs des régions médicales et des districts sanitaires vont diriger les opérations, en identifiant les cibles prioritaires, sous la coordination des gouverneurs de région pour une bonne mise en œuvre du plan de vaccination.
Il a rappelé que c’est dans un contexte international de rareté des vaccins que le chef de l’Etat, Macky Sall, a tout fait pour obtenir le sérum.
‘’C’est une fierté. Et il faut y aller très vite ’’, a-t-il exhorté.
Abdoulaye Diouf Sarr a en outre assuré que le Sénégal a des instruments ‘’très efficaces en matière de vaccination, d’approvisionnement et de distribution des produits pharmaceutiques’’.
Depuis que la pandémie s’est déclarée au Sénégal le 2 mars 2020, le pays a recensé 32.630 cas confirmés, dont 26.907 guéris et 795 décès. A ce jour, 4.927 patients sont sous traitement.
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LE PROCÈS TRUMP ET SES CONSÉQUENCES
Claude Porsella, René Lake et Dennis Beaver, décryptent les sujets brûlants du moment aux Etats-Unis. Au menu : Trump et le parti republicain en fragmentation, le plan d'aide anti-Covid de Joe Biden - POINT DE L'ACTUALITÉ AMÉRICAINE DE LA SEMAINE
Claude Porsella, René Lake et Dennis Beaver, décryptent les sujets chauds du moment aux Etats-Unis, dans cette nouvelle édition de Point USA. Au menu : Trump et le parti republicain en fragmentation, le plan d'aide anti-Covid de Joe Biden.
"Point USA" est une émission de French Buzz TV, basée à San Francisco en Californie.
IL VA FALLOIR QUE LES ÉTATS DU SAHEL SORTENT DE LA SITUATION DE DÉLÉGATION DE LEUR SÉCURITÉ
Le directeur de Timbuktu Institute, Bakary Sambe, analyse avec la lumière de lucidité du chercheur, le dernier sommet du G5 Sahel tenu à Ndjamena
Le directeur de Timbuktu Institute-African center for Peace Studies et coordonnateur de l’observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique (Orcra), Bakary Sambe, analyse, dans cet entretien, avec la lumière de lucidité du chercheur, le dernier sommet du G5 Sahel qui s’est tenu à Ndjamena le 16 février dernier.
Quelle lecture faites-vous du dernier sommet du G5 Sahel qui s’est tenu à NDjamena et élargi à plusieurs autres pays de la région, à l’Union européenne et à des États arabes ?
Le Sommet de Ndjamena a été un moment décisif de sursaut diplomatique dénotant un nouvel esprit d’ouverture et d’une prise de conscience de la transnationalité du phénomène terroriste et de la nécessité d’une approche inclusive. L’ouverture à certains pays comme le Maroc et le Sénégal prouve une nouvelle volonté d’associer ceux qu’on considérait jusqu’ici comme loin des épicentres du terrorisme au Sahel. Certaines évolutions politiques dans les pays voisins ont fait que le relatif ostracisme à l’égard du Sénégal s’est atténué et que son éventuel apport et celui de son armée pourraient peser sur le rapport de force face aux groupes terroristes. Le fait que la France, malgré son statut de puissance partenaire incontournable dans la région, cherche, de plus en plus, l’appui sincère des pairs européens est le signe d’une nouvelle ère qui sera celle des coalitions stratégiques. Ce n’est point, comme certains le pensent, un signal d’un début de retrait mais d’un nouveau type d’engagement voulant éviter l’image peu avantageuse d’une ex-puissance coloniale malgré les tentatives de rupture introduites par Macron depuis le discours de Ouagadougou. Mais le Sommet de Pau a, tout de même, laissé quelques séquelles et des nuages qui pourraient peut-être se dissiper lors de celui de Montpellier à venir. Quant à l’intérêt des pays arabes pour le Sahel, ce n’est pas nouveau si l’on sait que les puissances du Golfe se livrent déjà une bataille d’influence même dans le domaine militaire, dans la continuité de ce qui se joue actuellement sur le terrain libyen si encore glissant et instable.
Emmanuel Macron a écarté toute baisse des effectifs militaires français dans la région dans l’immédiat malgré le sentiment anti-français en Afrique. Qu’est-ce qui fonde cette décision ?
Contrairement à ce qu’on peut croire, le Sahel n’a jamais été une question facile pour la France qui doit constamment y gérer l’urgence et l’histoire en même temps. Je ne suis pas du tout surpris de la réaffirmation d’une présence militaire française au Sahel. Malgré un vent de nationalisme et de l’anti-impérialisme, qui a soufflé au Sahel le temps d’un coup d’État au Mali – qui aurait concrétisé le rêve de la fin de « l’emprise française » –, la réalité malienne, elle, reste inchangée et préoccupante. Elle était noyée dans la brève jubilation suscitée par la chute d’un « bourreau », ébranlé, délégitimé, tandis qu’était scrutée l’arrivée immédiate mais peut-être improbable de Russes ou d’autres acteurs. La réalité est que la France demeure un acteur incontournable dans le jeu sahélien. Autant la France reste une «grande puissance africaine » au regard de son influence et de ses intérêts géostratégiques, les pays de la région, surtout le Mali, ne gagneraient pas en matière de sécurité si cet allié arrivait à se retirer ; ce qui est peu probable, par ailleurs. Emmanuel Macron est, désespérément, en quête d’une pédagogie efficiente sur le Sahel auprès de ses concitoyens français, éloignés des réalités du terrain et qui semblent ne pas se retrouver dans ce choc des principes et la nécessité de conjuguer raisons politiques et moyens diplomatiques. Quelle que soit la pression de la rue, les élites politiques françaises de tous bords, malgré la démagogie de certains, ont toujours été conscientes de l’importance de l’Afrique pour leur pays, son économie et son influence. S’agit-il d’un sentiment foncièrement anti-français ou plutôt des maladresses d’une nouvelle classe politique française qui a perdu la connexion avec un terrain qui, pourtant, ne lui était pas forcément défavorable ? Toutefois, la réponse des groupes terroristes, qui n’a pas tardé suite à la déclaration du Président français à l’issue du sommet de Ndjamena, n’augure pas d’une stabilisation prochaine de la région si l’on fonçait davantage dans le tout-militaire ayant abouti à l’échec constaté de Barkhane. La force Takuba annoncée, et encore loin d’être soutenue par les autres pays européens, connaîtra-t-elle une issue différente ? Je n’en suis point convaincu si l’on ne change pas de paradigme.
Le Président Macky Sall a pris part au sommet de Ndjamena et Dakar a soutenu le G5 Sahel à hauteur d’un milliard de FCfa. Quelle en est la portée ? Peut-on envisager de voir le Sénégal intégrer le G5 Sahel ?
Ce positionnement du Sénégal relève d’une parfaite conscience de la transnationalité du phénomène terroriste et du débordement progressif de l’épicentre malien surtout avec l’instabilité politico-institutionnelle qui a occasionné l’abandon de positions stratégiques par les forces spéciales au pouvoir à Bamako. Dans ce contexte marqué par des signaux peu rassurants aux frontières sénégalo-maliennes et mauritaniennes sans parler de la régionalisation effective de la menace terroriste, le Sénégal ne peut perdurer dans la stratégie réactive de construction d’une résilience nationale dans un contexte régional d’instabilité chronique. Il fallait passer au « containment » proactif des risques et au renforcement des dispositifs d’anticipation parmi lesquels les renseignements extérieur et intérieur qui se modernisent. Même sans effectivement intégrer le G5 Sahel, qui va nécessairement évoluer vers un cadre élargi, le contre-terrorisme sénégalais a bien besoin de toutes les sources et ne peut se passer des cadres régionaux de coopération et de partage d’informations dans le cadre d’une mutualisation qui s’impose. La présence du Président Macky Sall au dernier sommet si décisif de Ndjamena relève d’un certain réalisme et d’une prise de conscience de la nécessité d’une gestion des urgences sécuritaires sans perdre de vue l’enjeu de la prévention face au rapprochement des groupes profitant du vide laissé par des forces spéciales qui faisaient de la région de Kayes le dernier verrou vers nos frontières. Au-delà du soutien financier symbolique aux efforts du G5 Sahel, le Sénégal, déjà assez présent militairement au Mali dans le cadre de la Minusma, réaffirme, de fait, un des principes fondateurs de sa diplomatie à savoir la solidarité africaine, mais donne aussi un signal fort par ce tournant décisif dans son engagement contre le terrorisme qui n’est plus perçu comme un phénomène lointain mais un danger immédiat.
Une cellule djihadiste, qui serait liée au groupe Katiba Macina, a été démantelée à Kidira. Quatre suspects présumés ont été arrêtés. Quelle analyse en faites-vous ?
La frontière sénégalo-malienne est une préoccupation désormais assumée de nos forces de sécurité et de défense qui ont intégré l’idée d’une bataille de l’Est à gagner. C’est un changement de paradigme. Cette affaire d’une cellule terroriste, qui serait démantelée, ne surprend guère sachant que, début février, un rapport international rendu public faisait état de cette incursion depuis le Mali. Une récente étude du Timbuktu Institute démontre que la région Est bénéficie encore d’une certaine résilience bien que quelques inquiétudes appellent à une approche holistique au-delà du sécuritaire. Le véritable enjeu pour le Sénégal est d’arriver à empêcher que les groupes qui vont inéluctablement s’approcher ne trouvent pas de couveuses locales auprès des communautés, qu’elles soient l’allié des forces de sécurité et de défense, ne serait-ce que pour le renseignement humain, et non des groupes terroristes qui voudraient en exploiter les frustrations et marginalisations génératrices de radicalisation. Cela nécessitera encore plus d’investissements massifs pour renforcer le sentiment d’appartenance nationale. La bataille de l’Est ne se gagnera pas sans la conquête des cœurs qui me semble plus durable que la soumission des corps et le tout-sécuritaire qui n’a jamais vaincu le terrorisme ailleurs.
PAR LAMINE NIANG
ADJI SARR: UNE MENTEUSE AUSSI FIEFFÉE QUE PIÈTRE
Lorsqu’un conflit survient entre deux parties, la crédibilité des protagonistes, sur la base de la cohérence des propos rapportés, permet de se faire une idée et d’apprécier plus objectivement la situation.
Lorsqu’un conflit survient entre deux parties, la crédibilité des protagonistes, sur la base de la cohérence des propos rapportés, permet de se faire une idée et d’apprécier plus objectivement la situation. Alors, la disponibilité du rapport du procès-verbal de synthèse de la gendarmerie nous aide mieux dans cet exercice puisque tous les détails des auditions de la présumée victime Adji Sarr y sont exposés ainsi que celles de la co-masseuse Aissata Ba, du transporteur Sidy Ahmed Mbaye, de la propriétaire du salon de massage et du mari de celle-ci.
À la lecture de ce rapport, il apparaît qu'Adji Sarr, seule avec les policiers ou confrontée avec les autres témoins, nage dans les contradictions, les dissimulations et les mensonges. Une fieffée menteuse et une apprentie manipulatrice qui s’emmêle les pinceaux dans ses différentes déclarations devant les limiers. Ce que mentionnent d’ailleurs les enquêteurs dans leurs propres réflexions sur les faits : «Des constations et auditions, il apparait un certain nombre de contradictions qu’il convient de relever. En effet, la plaignante Adji Sarr évoque dans sa plainte un message écrit par le mis en cause lui disant qu’il arrivait à l’institut de beauté. À la question de savoir si elle avait toujours le message, elle déclare l’avoir supprimé.»
Le complot ourdi en haut lieu pour liquider injustement un adversaire politique encombrant, avec la complicité d’une jeune fille loin d’être un enfant de chœur, est manifeste. Morceaux choisis de ce tissu de mensonges cousu de fil blanc.
1. Le 3 février 2021, dans sa première déclaration devant les enquêteurs, Adji Sarr affirme que c’est dès le premier jour de sa rencontre avec Sonko qu’elle s’est fait violer, tout en ajoutant : «Je tiens à préciser que c’était la première fois que je faisais un rapport sexuel.» Ce que démentira le rapport médical qui révèle qu’Adji a perdu sa virginité depuis Mathusalem.
2. Lorsqu’elle est réentendue le 3 février, les enquêteurs lui demandent de leur montrer le message écrit qu’elle prétend avoir reçu d'Ousmane Sonko, Adji Sarr se débine et déclare que c’est plutôt sa patronne qui lui aurait transféré le message avant qu’elle ne l’efface. On apprendra même plus tard qu’il s’agit plutôt du message d’un autre client.
3. Le 4 février, elle déclare devant les enquêteurs avoir arrêté de travailler pour le salon une journée avant d’être réengagée par la patronne le lendemain et qu’elle a quitté d’elle-même. Toutefois, lors de la confrontation avec la propriétaire, celle-ci affirme l’avoir renvoyée pendant 5 mois parce qu’elle avait menti sur le décès de sa mère.
4. La seule fois où il aurait été établi qu'Adji Sarr est restée seule avec Ousmane Sonko après la séance de massage, le témoin principal, la co-masseuse Aissata Ba, affirme : « À la fin du massage, Adji m’a demandé de sortir et ils sont restés ensemble. Je les ai entendus PARLER à l’intérieur pendant plusieurs minutes.» Dans le contexte d’accusation de viol, ce que Aissata Ba dit est primordial. C’est toujours la présumée victime de viol qui demande d’être laissée seule avec son bourreau. Pendant la confrontation avec Aissata Ba, Adja Sarr tente même de soudoyer sa collègue de travail en lui promettant 100.000F, si Aissata quitte les bureaux d’enquête.
5. Le 5 février 2021, lors de son audition, le mari de la propriétaire du salon de massage déclare que Adji Sarr lui a présenté un test de grossesse qui s’avère plus tard faux. Le rapport médical n’a jamais fait mention d’un état de grossesse de la patiente Adji Sarr après les tests gynécologiques. De plus, après le départ de Ousmane Sonko, Adji Sarr est venue lui parler sans rien laisser apparaitre d’anormal pour une femme qui vient juste de se faire violer et « menacée de mort, sous deux pistolets ...
La liste n’est pas exhaustive. D’autres mensonges de Adji Sarr, les uns plus grossiers que les autres, figurent dans le rapport. Dès lors que la crédibilité de la plaignante est fortement entachée, tout ce qu’elle dira ne peut plus être retenu. L’objectif de nuire à l’honorabilité et à la réputation d’une personnalité publique s’écroule comme un château de cartes et ceux qui tentaient de faire du mal à un honnête citoyen doivent souffrir de voir Ousmane Sonko demeurer dans les coeurs comme en atteste le magnifique bain de foule reçu à l’UCAD ce jeudi.
PAR Samba Nguirane
LE RAPPORT PARESSEUX SUR LA POPULATION DU SENEGAL
Il est fortement recommandé que pour l’année prochaine, l’équipe en charge de ce rapport important fasse l’effort de presenter des pourcentages et de commenter ces multiples tableaux qui ne sauraient parler d’eux-même par eux-mêmes
La Division du Recensement et des Statistiques démographiques a publié le Rapport 2020 sur la Population du Sénégal. Ce rapport devrait constituer l’outil de planification essentiel de nos gouvernants s’il avait été conçu de manière moins archaïque pour ne pas dire moins paresseuse.
Un rapport si important aligne des chiffres bruts sans même l’effort de les présenter en pourcentage, ce qui aurait aidé à une meilleure compréhension et lisibilité du rapport. Pour le comprendre il faut le lire calculatrice à la main pour comprendre la proportionnalité des données spécifiques. Heureusement qu’une lapidaire conclusion nous apprend que « la population de l’année 2020 s'élève à 16 705 608 habitants, soit une hausse de l'ordre de 3% comparé à l'année 2019. L'effectif des individus de sexe féminin (8 391 358, soit 50,2%) est légèrement supérieur à celui de sexe masculin (8 314 250, soit 49,8%). La moyenne d'âge est de l'ordre de 19 ans.
D'un point de vue géographique, elle est inégalement répartie sur le territoire national. Plus de la moitié, 54,82%, réside en milieu rural.
La région de Dakar concentre à elle seule 23% de la population totale du pays en 2020, soit un peu moins d'un quart de la population. En outre, plus de 55% de la population totale résident dans quatre régions administratives à savoir Dakar, Thiès, Diourbel et Kaolack. Certaines régions sont faiblement peuplées. Il s’agit notamment de Matam (4,4%), Kaffrine (4,4%), Ziguinchor (4,1%), Sédhiou (3,4%) et Kédougou (1,1%) ».
Fermez le ban.
Il est fortement recommandé que pour l’année prochaine, l’équipe en charge de ce rapport important fasse l’effort de presenter des pourcentages et de commenter ces multiples tableaux qui ne sauraient parler d’eux-même par eux-mêmes. La science statistique traduit des réalités humaines qu’il s’agit d’expliquer aux decideurs et aux citoyens pour lui donner un sens. Autrement ce n’est qu’un exercice désincarné pour bureaucrates “autistes”.
ANTOINE FÉLIX DIOME PROTÈGE ADJI SARR
Adji Sarr, la masseuse qui accuse Ousmane Sonko de viols et de menaces de mort, est placée sous contrôle policière.
Adji Sarr, la masseuse qui accuse Ousmane Sonko de viols et de menaces de mort, est placée sous contrôle policière. C’est le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome qui a pris cette décision. Ce, après qu’il a rencontré les deux avocats de la plaignante en l’occurrence Mes El Hadji Diouf et Abdou Dialy Kane. Lesquels lui ont adressé une demande de protection de leur cliente.
Cette dernière, d’après les robes noires, n’est plus en sécurité depuis qu’elle a déposé la plainte contre le leader du parti Pastef-Les Patriotes. Elle est, à les en croire, sous pression et reçoit des menaces de mort tous les jours. Ainsi, le ministre de l’Intérieur a accédé à la requête des avocats commis pour assurer la défense de la plus célèbre masseuse du Sénégal.
LES OBJECTIFS LARGEMENT DÉPASSÉS À FATICK
Les objectifs de la région de Fatick (centre) pour la collecte de semences destinées à la reconstitution du capital semencier, en vue du prochain hivernage, ont été largement dépassés, a assuré vendredi le directeur régional du développement rural
Fatick, 19 fév (APS) - Les objectifs de la région de Fatick (centre) pour la collecte de semences destinées à la reconstitution du capital semencier, en vue du prochain hivernage, ont été largement dépassés, a assuré vendredi le directeur régional du développement rural (DRDR), Mamadou Badiane.
‘’Concernant les semences, pour toutes les variétés, on a dépassé largement les objectifs de collecte, avec, à ce jour, 12.993,197 tonnes collectées, soit une valeur estimée à 3 milliards 528 millions 308 mille 125 francs CFA’’, a indiqué M. Badiane.
Il s’entretenait avec des journalistes sur le déroulement de la campagne de commercialisation des graines d’arachide.
‘’Cette importante quantité rassure, dans la perspective de la reconstitution du capital semencier pour le prochain hivernage’’, a dit Mamadou Badiane.
Le DRDR rappelle que lors de la précédente campagne de commercialisation des récoltes d’arachide, la région de Fatick avait collecté 3.278,185 tonnes de semences - contre 12.993,197 tonnes pour la présente campagne.
Selon M. Badiane, la hausse de la quantité de semences collectées est due à la rentabilité de l’activité de reconstitution du capital semencier. Elle offre beaucoup d’opportunités aux opérateurs privés stockeurs, selon lui.
‘’Ces derniers, a-t-il souligné, ont la possibilité de vendre leurs stocks à l’Etat, mais aussi dans d’autres marchés de la sous-région africaine.’’
«DEPOSER UNE LETTRE EST DEVENU UN CRIME AU SENEGAL»
Guy Marius Sagna et compagnie dénoncent l’arrestation de leurs camarades
C’est en ces termes que les membres de Frapp-France dégage ont dénoncé l’arrestation hier des nommés Lat Sakhewar Diop et Adama Diatta, tous deux membres de Frapp Dakar, et El Hadji Ousmane Fall, membre de Pastef Dakar.
«Partis déposer aujourd’hui (hier) une lettre pour informer le préfet de Dakar de la manifestation qui aura lieu la semaine prochaine pour exiger la libération de tous les prisonniers et des citoyens à la Dic (Division des investigations criminelles) depuis plusieurs jours, trois de nos camarades viennent d’être arrêtés par Macky Sall au moment où ils s’adressaient à la presse», ont pesté Guy Marius Sagna et Cie sur leur page Facebook.
Alors, le Secrétariat exécutif national (Sen) du Frapp dénonce «énergiquement ces violations des droits les plus élémentaires des citoyens par le Président Macky». Ils constatent que «depuis un certain temps, déposer une lettre, s’adresser à la presse sont devenus des crimes au Sénégal».
Frapp réitère son appel à la mobilisation du Peuple sénégalais dans «cette lutte contre l’arbitraire, l’injustice, le recul démocratique, l’agression des libertés», entre autres.
COVID-19 : LE SÉNÉGAL SE RAPPROCHE DES 800 DÉCÈS
Depuis le début de la pandémie, le Sénégal a recensé 32.630 cas confirmés, dont 26.907 guéris et 795 décès. A ce jour, 4927 patients sont sous traitement.
Dakar, 20 fév (APS) - Le directeur de la prévention, Dr El Hadj Mamadou Ndiaye, a fait état samedi de 252 nouveaux cas de coronavirus enregistrés au cours des dernières 24 heures au Sénégal, qui se rappoche de la barre des 800 morts, avec huit décès supplémentaires recensés samedi.
Les 252 nouveaux cas ont été dépistés sur 2586 tests réalisés, soit un taux de positivité de 9, 74 %.
Ils sont répartis entre 87 cas contacts et 165 contaminations issues de la transmission communautaire. Ces dernières ont été dépistées dans la région de Dakar ainsi que dans plusieurs localités de l’intérieur du pays.
Le Sénégal déplore huit nouveaux décès, tandis que 53 cas graves se trouvent toujours dans les services de réanimation. Cependant, 283 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris.
Depuis le début de la pandémie, le Sénégal a recensé 32.630 cas confirmés, dont 26.907 guéris et 795 décès. A ce jour, 4927 patients sont sous traitement.