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30 juin 2025
LA BELLE REVANCHE DE MBAYE DIAGNE
De retour à Galatasaray cette saison au terme d’un prêt chaotique d’une saison à Bruges (Belgique), Mbaye Diagne marque son territoire en Super Lig avec 9 buts en 14 apparitions
De retour à Galatasaray cette saison au terme d’un prêt chaotique d’une saison à Bruges (Belgique), Mbaye Diagne marque son territoire en Super Lig. Performant depuis le début de la saison, l’attaquant sénégalais enchaîne les buts. Actuellement, il est l’attaquant le plus prolifique du club stambouliote.
Bien que critiqué régulièrement, Mbaye Diagne possède de sacrées statistiques depuis son retour en Turquie. Banni la saison dernière par le club Bruges, suite à son penalty manqué face au Paris Saint Germain en Ligue des champions, l’attaquant sénégalais réalise un bon début de saison avec Galatasaray.
Pourtant, le joueur a été rejeté par les Cimbom lorsqu’il était en prêt dans le club belge. Et bien qu’avec son club actuel, il a réussi le doublé (coupe-championnat) au cours de la saison 2018-2019 et été meilleur buteur du championnat turc avec 30 réalisations, l’attaquant de 29 ans n’avait pas laissé un bon souvenir au club turc. «Faites ce que vous voulez avec lui en Belgique, mais ne le renvoyez pas à Istanbul. Les supporters ne veulent plus jamais le revoir. Le seul bon souvenir qu'ils ont de lui est quand il est parti au club de Bruges. Vous savez ce qu'est son problème ? Il s'en fiche. Gagner, perdre, Anderlecht, Bruges, mettre ou manquer un penalty, ça ne le touche pas. Tout ce qui l'intéresse, ce sont les voitures de luxe et les chaussures chères. Il ne pense qu'à lui-même. Il est unique», avait lancé le journaliste turc Cagri Davran dans Het Nieuwsblad.
Aujourd’hui, le joueur vit ses meilleurs moments avec le club. Avec ses9buts en14 apparitions, Mbaye Diagne s’est imposé aujourd’hui comme un titulaire dans l’effectif des Aslanlar, malgré la concurrence. L’entraîneur de Galatasaray Fatih Terim compte sur le talent individuel du Sénégalais pour porter son équipe. «Nos attentes de Diagne sont élevées. Il devrait donner de meilleures performances. Nous sommes une équipe qui lance beaucoup de balles. Avec son talent, il peut faire la différence à tout moment dans ce système de jeu. J’espère qu’il fait attention et qu’il joue mieux», avait-t-il déclaré. Depuis son retour, l’international sénégalais ne cesse de prouver son talent. Aujourd’hui, il est l’homme fort de l’effectif de Fatih Terim.
Le joueur de 29 ans est en train de montrer sa superpuissance devant les buts adverses. A mi-parcours de l’élite turque, le vice-champion d'Afrique a conquis tous les observateurs. Serein dans le jeu, l’ancien joueur de Kasimpasa a montré que son entraîneur pouvait lui faire confiance. Mbaye Diagne devra se battre pour garder la confiance de son entraîneur et des supporters du club stambouliote.
MBAYE DIAGNE, 3E MEILLEUR RATIO DE L’HISTOIRE EN TURQUIE
En faisant parler la poudre à deux reprises cette semaine face à Konyaspor (4-3), Mbaye Diagne a battu un record de précocité sur les pelouses turques et devientle troisième joueur de l’histoire de la Super Lig à franchir la barre des 51 buts. En atteignant cette barre en 63 apparitions, le vice-champion d’Afrique a un ratio de 0,81 but par match. Ainsi, l’international sénégalais peut se targuer de faire mieux que deux figures légendaires du football turc, Hakan Sukur (1988-2008) et Aykut Kocaman (1984-2000). Le premier a eu besoin de 77 rencontres pour être bicentenaire, tandis que le second a dû attendre sa 89ème rencontre pour afficher ce bilan. Il convient de noter également que dans l’histoire du championnat turc, seuls deux footballeurs ont fait mieux que Mbaye Diagne.
LA GAMBIE TOUCHEE PAR LE NOUVEAU VARIANT DE LA COVID
Très contagieux, les variants britannique et sud-africain du coronavirus se répandent. A en croire l’OMS, ils ont respectivement été repérés dans 50 et 20 pays et territoires
L’organisation mondiale de la santé (OMS) a convoqué hier la 6e réunion de son Comité d’urgence, au titre du Règlement sanitaire international (RSI) concernant la Covid-19. Cette rencontre intervient au moment où l’Afrique est confrontée à de nouveaux variants du virus plus contagieux.
La pandémie a fait plus de 90,7 millions de cas dont 1,96 million de morts dans le monde. Cette information a été donnée hier par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui aujourd’hui dit être très préoccupée par l’émergence récente de nouveaux variants du virus SRAS-CoV-2.
Très contagieux, les variants britannique et sud-africain du coronavirus se répandent. A en croire l’OMS, ils ont respectivement été repérés dans 50 et 20 pays et territoires. Pour l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, le nouveau variant du virus appelé «501Y.V2» circule largement en Afrique du Sud. Ce qui explique, renseigne-t-elle, la majorité des nouvelles infections au cours de la deuxième vague.
Pour l’OMS, les mutations du virus ne sont pas surprenantes car plus la pandémie se propage, plus la probabilité de changements est élevée. Elle informe déjà qu’une analyse préliminaire montre que le variant «501Y.V2» est plus transmissible. «Le séquençage génomique a révélé que ce variant du coronavirus signalé dans une vingtaine de pays est présent au Botswana, en Gambie et en Zambie. De son côté, le Nigeria mène également d’autres enquêtes sur un variant identifié dans des échantillons collectés en août et en octobre », lit-on dans la note de l’OMS parvenue à «L’AS». Bien qu’il n’y ait pour l’instant aucun rapport faisant état de la présence sur le continent africain de la variante de la Covid-19 qui circule au Royaume-Uni, des recherches plus approfondies sont nécessaires. A noter que cette nouvelle variante britannique est signalée dans une cinquante de pays dans le monde.
L’OMS INVITE LES PAYS FRICAINS A NE PAS RELACHER LA VIGILANCE
La branche africaine de l’OMS a également élaboré des lignes directrices sur la manière de contenir les nouveaux variants. Elle soutient les pays dans la gestion et le transport en toute sécurité des échantillons pour le séquençage et l’analyse. «Plus largement, des recherches plus approfondies sont en cours pour comprendre pleinement les implications épidémiologiques, même si à l’heure actuelle, rien n’indique que le nouveau variant augmente la gravité de la maladie», lit-on dans la note parvenue à «L’AS ». La Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti d’avertir pour dire que «même si le nouveau variant n’est pas plus virulent, un virus qui peut se propager plus facilement mettra davantage de pression sur les hôpitaux et les travailleurs de la santé qui sont dans de nombreux cas déjà débordés ». D’une manière générale, l’OMS invite les pays africains à ne pas relâcher la vigilance. « Il nous faut continuer à appliquer les mesures de santé publique qui ont fait leurs preuves et qui ont permis d’arrêter la propagation du virus lors de la première vague, à savoir la distanciation physique, le lavage fréquent des mains et le port de masques dans les lieux publics », a fait valoir la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
L’OMS APPELLE A INTENSIFIER LES TESTS ET LE SEQUENÇAGE
Il a été relevé hier que plus de 5 000 séquences ont été réalisées jusqu’à présent dans la région africaine de l’OMS. Ce qui ne représente que 2% des données mondiales de séquençage. Dans ces conditions, l’agence onusienne appelle tous les pays à intensifier les tests et le séquençage du virus. Cela permettrait à l’en croire de repérer à temps, suivre et attaquer rapidement les nouveaux variants de la Covid-19 dès leur apparition. « Pour vaincre un ennemi agile, adaptable et implacable, nous devons connaître et comprendre chacun de ses mouvements, et redoubler d’efforts sur ce que nous savons être la meilleure arme contre tous les variants du virus », a insisté Dr Moeti.
A ce sujet, l’agence onusienne et le réseau de laboratoires de séquençage du génome des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies en Afrique (CDC) soutiennent les gouvernements par des formations et des analyses de données sur le séquençage du génome et l’expertise technique. Dans l’ensemble, le nombre de cas en Afrique n’a cessé d’augmenter depuis la mi-septembre, avec une hausse plus marquée à partir de la fin du mois de novembre. Alors que l’Afrique a dépassé le cap des trois millions d’infections et que le nombre de cas quotidiens surpasse le pic de la première vague, le continent est désormais confronté à de nouveaux variants du virus.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que des mesures de santé publique renforcées sont plus que jamais nécessaires « pour éviter une flambée d’infections qui pourrait conduire les structures de santé jusqu’au point de rupture ».
Selon le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, en moyenne, plus de 25 000 cas ont été signalés chaque jour entre le 28 décembre 2020 et le 10 janvier 2021. Il s’agit d’une hausse de près de 40% en comparaison au pic des 18 000 cas quotidiens recensés sur deux semaines en juillet 2020. Ces chiffres pourraient encore augmenter dans les jours à venir en raison des voyages, des rassemblements et des festivités qui ont eu lieu pendant les vacances de Noël et du nouvel an. Ces dernières données « sont un rappel brutal que le virus est implacable, qu’il représente toujours une menace manifeste et que notre combat est loin d’être gagné », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
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LES RECOMMANDATIONS DE SERIGNE MBAYE SY MANSOUR
Le khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye SY Mansour, invite les Sénégalais à respecter "rigoureusement" toutes les recommandations des services sanitaires.
Le khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye SY Mansour, invite les Sénégalais à respecter "rigoureusement" toutes les recommandations des services sanitaires. Une chose est sûre, en l’état actuel des choses surtout avec le rebond des nouvelles contaminations, il n’est pas optimiste quant à une disparition soudaine de la pandémie. D’ailleurs, il persiste et signe : il s’agit d’une malédiction divine que les populations devront expier. Le cas échéant, il s’attend au pire, parlant d’une 3e vague.
Pour parer au plus pressé, le guide religieux a recommandé des unions de prières pour venir à bout du coronavirus qui dicte ses caprices au monde depuis d’un an. Ainsi, il demande à chaque chef de famille de donner, en guise d’aumône, un kilogramme de riz, un kilogramme de sucre et un litre d’huile aux nécessiteux. Et à formuler des prières. Ainsi, "après ablution, faire deux Rakkas. Au salut final, nourrir l’intention sincère d’un repenti. Réciter : 111 Astaghfiroulah, 111 Salatoul Ala Nabi, 111 Ya Kaafi, 903 Ya Latifou, 65 Hasbounalahou wa nihmal wakilou, 1 Sourate Al Ikhlass, 1 Sourate Al Falaq, 1 Sourate An Nassi et Salatoul Alal Nabi." Et une fois ces prières effectuées, le khalif ajoute "qu’il ne faut pas boire de l’eau durant un tour d’horloge où de ne prendre qu’une gorgée et éviter également d’allumer la télé et d’éviter toute chose qui peut distraire."
Dans son allocution, en dehors de la pandémie, Serigne Babacar SY Mansour, n’a pas épargné les acteurs politiques, dénonçant les attaques au bas de la ceinture entre certaines autorités qui devraient faire preuve d’exemplarité dans leur comportement de tous les jours.
NON, DIARY SOW N'A PAS ÉTÉ RETROUVÉE
Des publications virales sur Twitter et Facebook assurent que l’étudiante sénégalaise Diary Sow, portée disparue en France depuis début 2021, a été retrouvée par un journaliste le 13 janvier
Des publications virales sur Twitter et Facebook assurent que l’étudiante sénégalaise Diary Sow, portée disparue en France depuis début 2021, a été retrouvée par un journaliste le 13 janvier. C’est faux: le consulat du Sénégal à Paris a formellement démenti cette "nouvelle", et le journaliste à l’origine de cette fausse information a présenté ses excuses. Jeudi 14 janvier, les autorités sénégalaises et la police française étaient toujours mobilisées pour retrouver la jeune femme.
"Notre chère Diary Sow est retrouvée saine et sauve". Ce message, publié sur Twitter par un internaute se présentant comme "journaliste", a été partagé plus d’un millier de fois depuis le 13 janvier, accompagné d’une photo de l’étudiante posant tout sourire aux côtés d’un jeune homme.
La fin d’une recherche angoissante pour les proches de la jeune femme? Diary Sow, étudiante sénégalaise de 20 ans scolarisée au prestigieux lycée parisien Louis-Le-Grand, n’a pas repris les cours après les vacances de Noël et est activement recherchée depuis le 4 janvier.
Sa disparition a fait grand bruit au Sénégal, où la jeune femme avait été désignée en 2019 "meilleure élève" du pays, mais aussi en France, où de nombreux articles ont été consacrés à cette affaire, notamment par l’AFP.
Un signalement trompeur
Signe de l’émoi provoqué par cette affaire: de nombreux internautes ont réagi aux publications selon lesquelles que la jeune femme aurait été retrouvée.
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a tenu hier son Amphi commun de rentrée pour l’année académique de 2020-2021. Présidant la cérémonie, le Recteur Ahmadou Aly Mbaye a annoncé la mise en œuvre, pour cette année, d’un Système d’Enseignement Bimodal (Seb) afin de faire face à la pandémie de Covid-19.
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ont désormais le choix de suivre leurs enseignements en présentiel ou à distance. Cette opportunité leur a été offerte avec le lancement officiel du Système d’Enseignement Bimodal (Seb) par les autorités universitaires.
Présidant la cérémonie de l’Amphi de rentrée pour l’année académique de 2020-2021, le Recteur de l’Ucad, Ahmadou Aly Mbaye a indiqué que le contexte actuel impose à l’Université de Dakar la nécessité de s’adapter au numérique pour non seulement faire face à la pandémie de Covid-19, mais aussi pour gérer rationnellement les effectifs et l’espace universitaire. «Nous sommes donc préparés à toute éventualité. C’est dans ce sens que nous avons acquis une Ligne Spécialisée de 150 Mégabits/seconde pour les services et un studio d’enregistrement de cours dans le cadre du projet Smart Education», a renseigné le recteur.
Selon le Pr Ahmadou Aly Mbaye, tous ces efforts seront soutenus par leurs partenaires comme l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) qui mettra à leur disposition, dans le cadre du projet Smart Education, un câble sous-marin. En plus de ces efforts, il y a l’augmentation de la Liaison Spécialisée du Réseau (Sn RER) partagée entre les universités et aussi le live streaming déjà initié avec la dotation en matériels de certains établissements. «Les ressources des cours seront mises en ligne, les amphis seront connectés avec un dispositif de live streaming», souligne-t-il. Le recteur précise que ce système d’enseignement permettra non seulement de réduire le nombre d’étudiants dans les amphis, mais aussi d’asseoir un environnement sain et sécurisé. «Le contexte veut qu’on aille vers la bimodalité des enseignements, en alliant enseignement en présentiel et enseignement à distance.
Tous les établissements de l’Ucad sont, aujourd’hui, prêts pour cette option qui permettra non seulement de rationaliser les espaces physiques, mais aussi d’augmenter nos capacités d’accueil, surtout pour le niveau master», insiste le Pr Ahmadou Aly Mbaye. Aussi, invite-t-il les enseignants ainsi que les étudiants à accompagner cette mutation pour renforcer l’efficience et la compétitivité de l’Ucad dans le monde. «D’autant que les taux de réussite de 2019-2020 montrent de bons résultats», indique le recteur. Pour lui, cela est dû à la mise en situation du travail individuel des étudiants. «Nos étudiants nous ont montré qu’ils sont capables d’étudier à travers nos plateformes et qu’ils sont très bien outillés pour gérer leur temps. Etla contribution des enseignants dans la mise en ligne des intrants pédagogiques et la participation active des étudiants réduisent considérablement les durées d’apprentissage», affirme Ahmadou Aly Mabye.
Dans la même veine, il se félicite des efforts consentis par le personnel enseignant et de recherche qui a permis, par la numérisation, la scénarisation des cours, la réadaptation et l’appropriation de nouvelles méthodes d’enseignement, de sauver l’année. «Les difficultés de connexion n’ont, en rien, entamé la détermination de nos étudiants qui ont pu accéder à nos plateformes d’enseignement à distance et les résultats ont été satisfaisants pour une première» se réjouit-il.
«LA DEMATERIALISATION DES PROCEDURES D’INSCRIPTIONS»
Outre la bimodalité des enseignements, le recteur de l’Ucad informe que les services de l’Université de Dakar travaillent pour la dématérialisation de façon systématique de la plupart des procédures engageant les étudiants. Ces innovations concernent, entre autres, l’inscription complète, la visite médicale, le paiement des frais, la demande d’équivalence et d’admission, l’évaluation des enseignements ainsi que la généralisation du processus de délibération de toutes les formations dans la plateforme de laDirection de l’Informatique et des Systèmes d’Information (Disi) du Rectorat. Ahmadou Aly Mbaye a profité de l’occasion pour honorer les 24 meilleurs étudiants des différentes facultés et écoles de l’Université. «Nous comptons pérenniser cette initiative pour cultiver davantage l’excellence au sein de l’Université», rassure le Recteur.
Par Mamadou Mbakhé NDIAYE
UN GENIE RESTE UN HUMAIN
Il faut que nous ayons la lucidité de nous préparer à l’éventualité que la pensionnaire du lycée Louis le Grand est partie de son propre chef
Le pays retient son souffle depuis la disparition de Diarry Sow.
Les sénégalais sont pendus aux lèvres des enquêteurs français. Retrouver cette pépite de l’école sénégalaise est devenu la priorité des priorités. En plus, les images tristes de sa famille désemparée sont insoutenables.
Toutefois, sur sa disparition, les scénarios les plus improbables et les théories les plus folles sont en train d’être agités. Mais il faut que nous ayons la lucidité de nous préparer à l’éventualité que la pensionnaire du lycée Louis le Grand est partie de son propre chef. Oui, Diarry Sow est d’une intelligence hors norme, d’un cran supérieur. Etre lauréate du très sélectif concours général à deux reprises n’est pas donné à tout le monde. Comme d’ailleurs être romancière à 20 ans. C’est indéniable, cette fille est dans le cercle fermé des génies. Toutefois, elle reste Homme, et tout ce qui est humain ne lui est pas étranger pour parler comme Terence. Elle a ses aspirations, ses désirs et ses fêlures.
Diarry Sow est très jeune. Et le fait qu’elle soit brillante et studieuse n’étouffe pas en elle l’amour des choses qu’une fille de son âge peut désirer. La vie estudiantine est très complexe surtout si elle est vécue à l’étranger. Il y a des moments de vide, de remise en question de nos certitudes. C’est aussi des moments où notre terre sentimentale peut trembler à cause d’une amourette de rien du tout. Tous ceux qui ont étudié à l’étranger savent de quoi je parle. On est à la quête d’une identité, d’un raffermissement d’une personnalité.
Durant la vie universitaire, comme Camus, nous ne sommes riches que de nos doutes, tiraillés entre notre plan d’étude initiale et d’autres possibilités qui s’offrent à nous. Diarry Sow a beau être dans un prestigieux établissement, elle peut avoir d’autres projets. Elle peut même être guidée par son cœur (pour être euphémique). Qui sait…La liberté reste la marque aussi des génies. Soyons clair, c’est une hypothèse que j’avance. Mais ces jours-ci, force est de constater que la jeune étudiante est tellement sous le feu des projecteurs, tellement mise sur un piédestal, qu’une issue heureuse, on l’espère, mais incongrue ferait tomber les sénégalais des nues.
Et apparemment une erreur de jeunesse de sa part serait impardonnable. Et même si ça se trouve, l’ampleur que cet évènement a prise l’empêche de se montrer. Craint-elle de décevoir sa famille et les sénégalais ? Le cas échéant, elle ne devrait pas. Elle aura tout le temps pour polir ses envies, se ressaisir, revenir dans les rangs et se remettre au travail. Pour ma part, une fugue ne serait ni une surprise ni impardonnable.
Son facteur subjectif n’a pas encore atteint sa maturation, la stabilité qui sied même si elle est la meilleure élève du Sénégal. Il faut savoir raison garder et se dire sans la dédouaner que peut-être, la jeune mbouroise avait besoin de s’éclipser pour quelque temps. Vivre sa vie et faire un peu l’école buissonnière. Et que son escapade a pris une proportion à laquelle elle ne s’attendait pas. Médiatiquement parlant. Il y a une dose de folie qui caractérise des artistes comme Diarry Sow. Et franchement, je préfère cette hypothèse d’échappée belle de sa part aux autres plus dramatiques qui suintent çà et là.
Quoi qu’il en soit, nous prions pour qu’elle nous revienne saine et sauve. Car à la voir sourire, notre cœur ne peut s’empêcher de battre la chamade pour elle. À l’écouter parler, on aurait aimé qu’elle soit notre sœur.
L’OMS PRÉCONISE UNE IMPLICATION PLUS ACCRUE DES COMMUNAUTÉS DANS L’UTILISATION DES VACCINS
‘’Le succès de toute campagne de vaccination dépend de la confiance et de l’acceptation des communautés’’, indique ce document d’évaluation de l’OMS Afrique.
Dakar, 15 jan (APS) - L’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à une collaboration accrue des services sanitaires avec les communautés pour faciliter l’utilisation des vaccins lorsqu’ils seront disponibles.
Selon un outil d’évaluation en 10 points de l’état de préparation de la vaccination, document destiné aux 47 pays de la région africaine de l’OMS, ‘’les progrès réalisés par les pays concernés dans le renforcement de l’engagement communautaire ne sont que de 12 %, ce qui est bien inférieur au score optimal d’au moins 80 %’’.
‘’L’engagement communautaire - un aspect crucial pour l’adoption des vaccins - figure parmi les catégories les moins avancées dans l’outil d’évaluation’’, indique ce document publié par l’OMS sur son site Internet.
Les autres ‘’domaines clés’’ pris en compte par cet outil d’évaluation concernent la planification et la coordination, la mobilisation des ressources, la réglementation des vaccins et la prestation de services.
S’y ajoutent la formation et la supervision, mais aussi le suivi-évaluation, la logistique des vaccins, la sécurité et la surveillance des vaccins.
‘’Le succès de toute campagne de vaccination dépend de la confiance et de l’acceptation des communautés’’, indique ce document d’évaluation de l’OMS Afrique.
‘’Il est essentiel que nous les informions correctement, que nous apaisions leurs craintes et que nous répondions à leurs préoccupations’’, a déclaré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, citée par la même source.
Elle ajoute : ‘’Les vaccins sont notre meilleur espoir de mettre fin à cette pandémie. Bien que tous les efforts déployés pour la réussite des campagnes de vaccination soient essentiels, sans le soutien de la communauté, ils peuvent facilement s’effondrer.’’.
L’OMS estime que ‘’la participation des communautés augmente la probabilité qu’elles prennent l’initiative sur les questions qui les concernent, tout en facilitant l’accès et l’utilisation des services’’.
Cette participation ‘’permet également de favoriser la compréhension et l’accès à l’information, d’obtenir un retour d’information et, aspect essentiel pour la vaccination contre le Covid-19, d’aider à comprendre la sécurité des vaccins et à traiter les éventuels effets indésirables après la vaccination’’, souligne l’Organisation mondiale de la santé.
L’OMS propose que les personnes ‘’les plus vulnérables et les plus exposées’’ soient vaccinées en premier lieu, lorsque les vaccins contre le Covid-19 seront disponibles.
Les premiers groupes comprendront probablement les travailleurs de la santé en première ligne, les personnes âgées et les adultes souffrant de maladies sous-jacentes telles que les maladies cardiaques ou le diabète, selon cette agence spécialisée des Nations unies.
L’OMS et d’autres partenaires de la vaccination comptent apporter ‘’un soutien technique’’ aux pays de la région africaine, en vue d’un déploiement réussi de la vaccination contre le Covid-19.
Par l’intermédiaire du dispositif COVAX, du nom de cette initiative multilatérale destinée à garantir un accès juste et équitable aux vaccins à l’échelle mondiale, l’OMS et ses partenaires travaillent avec les gouvernements et les fabricants de vaccins pour acheter des doses de vaccin de Covid-19, afin de couvrir 20 % de la population africaine.
Dans cette optique, il est prévu que les efforts fournis dans le cadre de cette initiative se concentrent dans un premier temps sur les personnes les plus à risque.
FATMA SAMOURA VISITE LES INSTALLATIONS GÉNÉRATION FOOT
Fatma Samoura a promis de partager ce qu’elle a vu sur place avec le président de la FIFA, Gianni Infantino, et n’exclut pas une prochaine visite de ce dernier dans le deuxième trimestre de cette année
Dakar, 15 jan (APS) - La secrétaire générale de la FIFA a visité jeudi les installations de l’académie Génération Foot à Déni Birame Ndaw, un déplacement mis à profit par Fatma Samoura pour saluer l’engagement de ce centre de formation en faveur de l’éducation à travers le football.
A la fin de sa visite des installations de cette académie à une quarantaine de kilomètres de Dakar, la SG de la FIFA a félicité le modèle mis en place par le président de Génération Foot, Mady Touré, rapporte le service de presse de ce centre de formation.
En plus du volet football, Mady Touré travaille à faire de Génération Foot "un lieu de formation de citoyens modèles qui seront engagés dans le développement du pays", a relevé Fatma Samoura.
"Il aurait pu choisir la facilité en s’installant à Dakar mais il a décidé l’intérieur du pays et montrer que les talents sont ici aussi", a ajouté la responsable de l’administration de l’instance dirigeante du football mondial.
Fatma Samoura a promis de partager ce qu’elle a vu sur place avec le président de la FIFA, Gianni Infantino, et n’exclut pas une prochaine visite de ce dernier dans le deuxième trimestre de cette année.
La FIFA n’a toutefois pas encore reçu d’invitation officielle de Génération Foot" dans ce sens, a précisé sa SG, en saluant la décision des dirigeants de Génération Foot de s’engager dans l’éducation des jeunes à travers le football.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du "projet de la Fifa du football à l’école", a-t-elle dit.
LA BARRE DES 500 MORTS FRANCHIE
Le Sénégal comptabilise désormais 506 décès liés au Covid-19, dont 10 annoncés vendredi pour le compte des dernières vingt-quatre heures, annonce le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Dakar, 15 jan (APS) - Le Sénégal comptabilise désormais 506 décès liés au Covid-19, dont 10 annoncés vendredi pour le compte des dernières vingt-quatre heures, annonce le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Selon le dernier bulletin quotidien portant sur l’évolution de la pandémie, 218 nouvelles infections ont été enregistrées au Sénégal, sur un total de 2.286 tests virologiques effectués par les services compétents.
Les nouvelles contaminations concernent 69 contacts suivis et 149 cas issus de la transmission communautaire, a précisé le directeur de la prévention, le docteur El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il signale que 152 patients ont été testés négatifs et déclarés guéris, alors que 34 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale, le pays compte désormais 22.396 cas de Covid-19, dont 18.908 guéris. Et 2.981 personnes sont encore sous traitement.
«IL FAUT QU’UN MALADE DECEDE POUR LIBERER UNE PLACE»
Tel est le sort des insuffisants rénaux inscrits sur les listes d’attente
Les malades atteints d’insuffisance rénale chronique qui se font suivre dans les hôpitaux publics bénéficient de la gratuité des séances de dialyse. Parallèlement, ceux qui sont inscrits sur les listes d’attente devront se rabattre vers le privé pour se faire suivre et bénéficier de la subvention de l’Etat, encore que celle-ci est de moins en moins respectée par les structures privées. Cependant il est important de noter qu’il y a tout un amalgame derrière la gratuité de la dialyse dans le public, dans la mesure où pour en bénéficier, il faut qu’un malade décède.Une attente parfois longue et pénible, mais surtout mortelle. Tel est le sort des insuffisants rénaux inscrits sur les listes d’attente.
En effet, l’Etat du Sénégal à beau chanter les mérites de sa politique sociale, au premier chef la prise en charge de la dialyse, hélas le quotidien des malades laisse à désirer. D’après une source médicale contactée par «L’As», «chaque jour, on peut recevoir cinq patients qui arrivent en stade de dialyse ». Et cela au moment où il y a un manque criard de place dans le public, dit-il.
A en croire notre source, désormais, il faut qu’un malade décède pour libérer une place. Une attente qui peut être longue, dans la mesure où, les malades qui gèrent bien leur dialyse peuvent vivre jusqu’à en moyenne 7 à 8 ans, voire plus», souligne-t-il. S’il s’agit de malade particulièrement jeune et qui arrive à gérer les traitements qui tournent autour de la dialyse, il pourra vivre plus de 25 ans en dialyse. «C’est dire que la mort n’arrive pas souvent en dialyse». De l’avis toujours du spécialiste, les patients qui arrivent en consultation ne peuvent pas attendre. Ils sont donc obligés d’aller vers les structures privées en attendant qu’une place se libère dans le public. Il peut arriver aussi qu’on appelle une personne qui figure sur la liste d’attente pour lui annoncer qu’elle va bénéficier désormais de la gratuité et on apprend malheureusement que cette dernière est décédée. «Ce qui signifie que l’attente même peut être mortelle».
A en croire le néphrologue, il est quasi impossible pour la plupart des Sénégalais de tenir un an de dialyse dans le privé en raison de 65.000 FCFA par séance et 3 fois par semaine. Encore que la dialyse n’est que la face visible de l’iceberg du traitement, surtout que cela concerne une partie du rôle du rein, c’est à dire la partie épuration. L’autre problème est relatif au manque de personnel. «Un centre qui a, par exemple, 12 postes, prend seulement 24 malades par jour, s’il décide de dialyser 2 fois par semaine». En plus de cela, il y a le problème de technicien de dialyse surtout dans les nouveaux centres. «Souvent, on nous envoie un seul technicien de dialyse, alors que dans la norme un technicien de dialyse, c’est pour 4 malades. Donc, on ne peut pas prendre plus de 5 malades», se désole le spécialiste.
LA SENSIBILISATION COMME FREIN A LA MALADIE
Malheureusement, les structures privées ne respectent pas les accords de partenariat noués avec l’Etat du Sénégal. De l’avis du toubib, ceci découle du fait que l’Etat est mauvais payeur. «Si une structure privée dialyse ses malades et paie les consommables, et qu’après l’Etat tarde à payer, cela pose problème», regrette notre interlocuteur. Il ajoute que la structure peut, à la longue, contracter des dettes. D’où le refus de nombreuses structures de prendre les malades qui n’ont pas de prises en charge. «Si l’Etat était bon payeur ou bien si les entreprises répondaient, les structures privées pourrait se permettre de prendre les malades tout en sachant qu’après le paiement se fera sans problème». C’est pourquoi, il propose d’axer la stratégie sur la sensibilisation. «Nous sommes un pays pauvre, donc cela ne sert à rien de laisser les patients arriver à un stade de dialyse. Même dans les pays développés, c’est souvent difficile de gérer tout le monde en dialyse. Donc dans les pays pauvres, il faut axer le combat sur la sensibilisation. Mais derrière, il faut aussi des mesures d’accompagnement par rapport à cette sensibilisation. Surtout par rapport à l’alimentation, d’autant les grands pourvoyeurs de malades rénales dans le monde restent l’hypertension artérielle et le diabète. Si ces deux pathologies sont bien gérées, on pourrait retarder l’entrée en dialyse de 50% des malades qui sont aujourd’hui hémodialysés», soutient le médecin.
LA DIALYSE PERITONEALE COMME PALLIATIF A LA LONGUE ATTENTE
Pour éviter les longues attentes, le néphrologue propose d’adopter le modèle américain qui reste la dialyse péritonéale. De l’avis du spécialiste, c’est une dialyse qui permet après apprentissage au malade de faire sa propre dialyse chez soi. Au Sénégal, seul l’hôpital Aristide Le Dantec a expérimenté ce type de traitement. «On a des malades de l’hôpital Le Dantec qui sont sous cette dialyse depuis presque 5 ans», explique-t-il avant d’ajouter : « Si l’environnement le permet, qu’il y a une certaine propreté et que le malade comprend bien comment manipuler, il parvient à faire sa dialyse à domicile. On lui donne tout simplement les cartons de consommables. La dialyse se fait au niveau abdominal». Il renseigne que dans certains pays, le malade ne va pas directement en hémodialyse, sauf quand il y a des contre-indications à la dialyse péritonéale.