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29 juin 2025
LA SUPPRESSION DE LA VILLE DE DAKAR EST INCONCEVABLE
Le leader de Bokk Guis-Guis, Pape Diop est foncièrement contre la suppression de la ville de Dakar. Il a écrit une note hier pour démonter les arguments de Macky sall et son régime
Le leader de Bokk Guis-Guis, Pape Diop est foncièrement contre la suppression de la ville de Dakar. Il a écrit une note hier pour démonter les arguments de Macky sall et son régime.
Pape Diop juge que «la dissolution de la Ville de Dakar est inconcevable et inacceptable». Dans une note parvenue hier à «L’As», le président de la Convergence Libérale et Démocratique/ Bokk Gis Gis pense que les énergies des Sénégalais devaient plutôt être orientées dans la lutte contre le coronavirus.
«Face à cette crise qui devrait nous pousser à mobiliser toutes nos énergies pour lutter contre la Covid-19, je ne peux que regretter que nous soyons malheureusement distraits par des questions sans importance et qui ne relèvent que de la politique politicienne. C’est le cas hélas de ce très controversé projet de dissolution de la Ville de Dakar et des collectivités locales de même nature. En l’occurrence, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès. Depuis son annonce par le ministre en charge de la Décentralisation, l’idée n’en finit pas de susciter un concert d’indignations. J’associe naturellement ma voix à celles qui se sont déjà exprimées sur le sujet pour marquer leur désapprobation et mettre en garde contre ce qui serait une énorme forfaiture», a indiqué l’ancien maire de Dakar.
Réfutant la thèse selon laquelle le «Code général des collectivités territoriales ne consacre que deux entités territoriales, en l’occurrence le Département et la Commune, et que la Ville ne serait pas donc reconnue comme collectivité locale», Pape Diop se dit indigné par cet argumentaire. «En ma qualité d’ancien maire de Dakar, je suis autant indigné par ce funeste projet que par l’argumentaire qui le sous-tend.
Contrairement aux allégations du ministre, le Code reconnait parfaitement la Ville comme entité territoriale et lui consacre même tout un chapitre et pas moins de 20 articles. Ce qui prouve à suffisance qu’une éventuelle suppression des villes de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès, relèverait simplement d’une manœuvre politicienne.
Mieux, tout porte à croire qu’on ne cherche qu’à enlever la mairie de Dakar du giron de l’opposition sans passer par les urnes», relève-t-il. Selon lui, ce projet traduit l’obsession du régime en place de prendre le contrôle de la capitale à tout prix, après avoir échoué à le faire à travers des élections. Mieux, clame-t-il, les manœuvres de Macky Sall et de ses partisans pour y parvenir ne datent pas d’aujourd’hui. «L’idée de permettre au président de la République de nommer par décret le maire de Dakar a même été longtemps agitée par la mouvance présidentielle avant d’être abandonnée devant le tollé qu’elle a toujours soulevé à chaque fois qu’on l’a évoquée. Aussi, le ministre des Collectivités Territoriales ne fait que revenir une nouvelle fois à la charge en agitant, cette fois-ci, la suppression pure et simple de la Ville de Dakar comme entité territoriale. Mais, au-delà de ses visées politiciennes, le plus grave est que la dissolution envisagée conduira forcément à l’atomisation des communes alors qu’on devrait plutôt travailler à leur mutualisation pour plus d’efficacité dans leur fonctionnement, leur gouvernance et leur action en faveur des populations», se désole le leader de Bokk Guis Guis.
Poursuivant, Pape Diop appelle à une forte mobilisation pour rejeter cette éventuelle dissolution qu’il juge à la fois très hypothétique et dangereuse pour l’avenir de la ville de Dakar. Selon lui, l’intention du gouvernement doit être d’autant plus combattue qu’elle cache mal un autre calcul politique. «L’actuel régime veut en effet éviter par tous les moyens la défaite à Dakar et dans d’autres grandes villes lors des prochaines élections locales. Un scénario catastrophe qui ne serait pas de bon augure pour 2024 et qu’il lui faut donc empêcher à tout prix pour ne pas connaître le même cas de figure que celui du Pds à l’issue des locales de mars 2009.
Pour rappel, après avoir perdu le contrôle de grandes villes comme Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès, la coalition Sopi n’a jamais réussi à se relever de ces défaites symboliques et retentissantes jusqu’à la perte du pouvoir en 2012. Il est évident que le régime de Macky Sall, à travers cette dissolution, tient à ne pas connaître la même déconvenue lors des prochaines élections locales pour ne pas aborder le cap de 2024 en mauvaise posture», analyse-t-il. «Plutôt que de se focaliser sur ses calculs politiciens, ce régime doit enfin comprendre que le véritable enjeu est d’aider les collectivités locales à asseoir leur santé financière», affirme Pape Diop.
LE COUVRE-FEU CREE BEAUCOUP PLUS DE PROBLEMES QU’IL N’EN RESOUT
Dakar et Thiès ont du mal à digérer la pilule de l’état d’urgence, avec des manifestations notées dans les artères des villes concernées. Une attitude qui s’explique, de l’avis du sociologue Djiby Diakhaté, par une décision prise à la hâte
Les populations de Dakar et de Thiès ont du mal à digérer la pilule de l’état d’urgence. Pour montrer leur désapprobation, elles ont manifesté dans les artères des villes concernées. Une attitude qui s’explique, de l’avis du sociologue Djiby Diakhaté, par une décision prise à la hâte, causant plus de problèmes que de solutions.
L’état d’urgence assorti d’un couvre-feu décrété par le chef de l’Etat sur les deux régions les plus touchées par la seconde vague de la pandémie à covid-19 révolte les jeunes de Dakar et Thiès. Ces derniers ont investi les rues pour manifester leur amertume et leur désapprobation face à cette mesure qu’ils jugent injuste et non pertinente. Une révolte qui serait due, de l’avis du sociologue Djiby Diakhaté, à un désarroi par rapport à un quotidien difficile pour des jeunes qui bricolent des solutions de survie au quotidien et qui ont vu leurs perspectives rétrécies et même pillées par la décision de couvre-feu. «Cette mesure a été prise de façon précitée ; il n’y a eu aucun signe avant-coureur et cela est venu augmenter le niveau d’amertume de certaines catégories de la population, et notamment de certains jeunes», explique-t-il.
Pour le Pr Djiby Diakhaté, le couvre-feu crée beaucoup plus de problèmes qu’il n’en résout. Dans la mesure où les risques de problèmes économiques planent encore à l’horizon, de même que le blocage des activités professionnelles, ainsi que le désarroi de la population qui devient de plus en plus fort. Cette décision n’est pas sans conséquence, de l’avis du sociologue. En ce sens que des soucis ont été notés dès les premières heures avec le transport en commun. «Acertaines heures, on risque d’avoir des regroupements dans les gares routières et au niveau des autobus», avertit Djiby Diakhaté avant d’alerter : «Tout ce que nous étions en train de remettre en cause risque d’être reproduit avec ce couvre-feu». Par ailleurs, il estime que l’Etat devait surtout évaluer ce qui s’est passé pendant la fin de la première vague. D’autant que le pays a connu des manifestations de ce genre à la fin de la première vague de la pandémie. «Donc, il fallait évaluer tout ce phénomène avec beaucoup plus d’épaisseur avant de prendre quelque décision que ce soit», souligne-t-il.
«ON AURAIT PU UTILISER TOUTE CETTE ENERGIE JUVENILE POUR LUTTER CONTRE LE VIRUS»
Analysant le comportement des jeunes qui ont manifesté tout leur désarroi face au couvre-feu, Djiby Diakhaté a appelé à une approche beaucoup plus intelligente. En effet, il pense qu’on aurait pu utiliser tous ces jeunes qui sont mobilisés avec toute cette énergie pour lutter contre le virus. «Car, il est plus facile de lutter contre un virus que de lutter contre les forces de l’ordre», indique le sociologue. Dès lors, la solution était juste de voir comment utiliser cette force et cette énergie juvéniles pour l’orienter dans la lutte contre la covid-19. Et c’est parfaitement possible, affirme le professeur qui rappelle qu’à un moment donné, le Sénégal avait développé ce qu’on appelait «le confinement mobile». Cela permettait aux gens de marcher, de vaquer à leurs occupations tout en respectant les gestes barrières. Pour Djiby Diakhaté, il fallait simplement faire respecter les décrets qui étaient pris et qui mettaient l’accent sur les gestes barrières, l’interdiction des rassemblements, des fêtes etc. Une démarche expérimentée vers la fin de la première vague et qui a eu des résultats. «Donc, on aurait pu éviter le couvre-feu et insister sur le confinement mobile», a indiqué le sociologue.
THIES VICTIME DE SON RELACHEMENT
Le combat contre le méchant virus est loin d’être gagné dans la cité du Rail
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 08/01/2021
Le combat contre le méchant virus est loin d’être gagné dans la Cité du Rail. Le relâchement de ses habitants ayant favorisé le sursaut de la pandémie qui a pris un essor dangereux dans la ville. Ce qui fait que la riposte de l’Etat avec l’état d’urgence et le couvre-feu partiel à Dakar et à Thiès, y est diversement appréciée.
Thiès cohabite avec le virus. Et même dangereusement. Il est constat que les gens versent dans un manque total de diligence à ne pas respecter les gestes barrières. Ce qui fait que la région se positionne en deuxième place avec la barre de 2500 cas déjà franchie. Le mercredi 06 janvier 2021, 17 nouveaux cas communautaires et deux décès ont été enregistrés avec un pic à Popenguine, Thiès, Mbour, Tivaouane. Thiès, surtout, compte tenu de sa position de ville ville-carrefour, n’échappe pas à la progression rapide du coronavirus. Une explosion de cas par rapport à la transmission communautaire. Cette recrudescence de la pandémie du Covid-19, à un rythme vertigineux, a d’ailleurs amené le Gouverneur de la région, Mouhamadou Moustapha Ndao, à corser les mesures édictées. Une réunion du comité régional de gestion des épidémies (Crge) a été ainsi convoquée mercredi. Face à ce rythme de propagation soutenu, la ville risquerait ainsi de devenir un épicentre de la pandémie. Du coté des autorités compétentes aussi bien qu’au niveau de la population, il est constat que les mesures de prévention ne sont pas totalement respectées. Les restrictions sont également fréquemment violées. Ce qui explique l’appel lancé aux forces de sécurité pour se déployer davantage sur le terrain afin de traquer les contrevenants. Il leur est également suggéré de barrer la route à tout chauffeur qui pratiquerait le transport irrégulier de 21 h à 05 heures du matin. Autres paramètres qui favorisent l’explosion des cas, le laisser-aller total noté du côté des mototaxis «Jakarta» et au niveau des différents marchés de ville. Il y a également les rassemblements à travers les cérémonies familiales (mariage, baptême). Avec le couvre-feu en vigueur depuis mercredi, il est à noter quelques actes de rébellion. C’est le cas de quelques épicuriens qui tiennent à poursuivre leurs virées nocturnes.
Des comportements qui laissent à désirer dans la rue
Et malgré les difficultés de la vie dans ce contexte de crise sanitaire du coronavirus, certains résidents appellent à la vigilance par rapport aux mesures de prévention individuelle et collective.
L’irresponsabilité des citoyens dénoncée
C’est en effet avec le relâchement généralisé qu’on a assisté à une poussée vertigineuse des cas communautaires, sévères et des décès. « La progression de la pandémie est dans une pente ascendante avec des comportements qui laissent à désirer par rapport au respect des mesures de prévention individuelle et collective », se désole Doudou Samb, chauffeur de taxi-clando. La forte propagation des cas communautaires liés à la Covid-19 et l’irresponsabilité des citoyens pendant que les autorités, surtout médicales sont débordées, poussent Abdou Aziz Diop du Forum civil à s’interroger sur l’incivisme des citoyens qui font un pied de nez au virus. Piétinant les recommandations des autorités pour barrer la route au Covid-19, M. Diop en appelle à une introspection individuelle et collective, tout en suggérant que des sanctions exemplaires s’appliquent à tous ceux qui violent les mesures prises pour la prévention et la protection des populations.
Chauffeurs, gérants de gargotes, de « maïga », de restaurants, etc., dans la désolation
Sur l’état d’urgence et le couvre-feu dans une ville fort touchée par le virus et qui fait également face à une crise sociale, des acteurs de l’informel émettent des réserves. Il en est ainsi de la situation préoccupante au niveau de la gare routière de Thiès où les chauffeurs, très inquiets du fait de l’interdiction de la circulation de 21h à 05h du matin, doutent de la pertinence de l’instauration d’un couvre-feu. Ce, d’autant qu’à 21h, expliquent-ils, beaucoup de gens qui rentrent se trouvent en cours de chemin. C’est le cas de certains étudiants qui terminent leurs cours à 20h. A en croire ces acteurs du transport, la situation n’est pas aussi alarmante au point de prendre une telle mesure qui ne les arrange guère. Chez les gérants de gargotes, « maïga », restaurants, etc., la désolation est à son paroxysme. Ils se rappellent la première vague. A ce stade, malgré le décret présidentiel relatif à l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu et portant sur l’interdiction de la libre circulation des personnes et des transports ; le transport interurbain était bien assuré sur l’axe Dakar-Thiès. Certains chauffeurs clandestins, des conducteurs de mototaxis ‘’Jakarta’’ et charretiers continuaient à braver les interdits de l’autorité avec témérité. Ce qui avait poussé les autorités compétentes à verrouiller toutes les passoires clandestines à travers plusieurs voies de contournement.
Inquiétudes des commerçants des marchés de Thiès
Chez les commerçants, l’application de la mesure commence à faire grincer des dents. Selon eux, cette mesure rend leur situation bien plus complexe. Au marché central de Thiès ainsi que dans d’autres lieux de commerce, ces acteurs, tout en saluant la décision du Chef de l’Etat, en appellent à un assouplissement qui rendrait la situation moins compliquée. Ils tiennent leurs arguments du fait qu’ils vivent de sérieuses difficultés.
TEUNGUETH FC ET JARAAF COMME RACINE D’UNE RENAISSANCE DU FOOT SENEGALAIS
Représentants du Sénégal en compétitions interclubs, Teungueth FC et le Jaraaf de Dakar n’ont pas déçu et ont su décrocher la qualification malgré un ballotage défavorable avant la manche retour
Représentants du Sénégal en compétitions interclubs, Teungueth FC et le Jaraaf de Dakar n’ont pas déçu et ont su décrocher la qualification malgré un ballotage défavorable avant la manche retour. Ambitieux et désireux de représenter dignement le football sénégalais, TFC et le club de la Médina connaitront leurs prochains adversaires ce vendredi à l’issue du tirage au sort de ces compétitions interclubs.
Echec était le mot employé à propos des représentants sénégalais en compétitions africaines de clubs. Mais ce mot ne saura être employé actuellement au vu de la belle semaine qu’a connu le football sénégalais. Rien cependant ne prédestinait à une telle performance des représentants du pays de la Téranga tant les signaux n’étaient pas forcément au vert. Entre un arrêt forcé de presque un an, un match aller peu rassurant et des conditions de jeu difficiles au retour, Teungueth FC et le Jaraaf ont malgré tout réussi à décrocher la qualification en terre hostile. Le football n’aura jamais vécu pareille semaine depuis une quinzaine d’années. Après Teungueth Fc qui a décroché, mardi, une qualification historique pour les phases de groupes de la Ligue africaine des champions devant le Raja (aller-retour 0-0, TAB 1-3) mettant fin à une traversée du désert de 17 ans, ce fut au tour du Jaraaf, mercredi, de déjouer tous les pronostics et se hisser au tour de cadrage de la CAF à la faveur d’un succès héroïque en Côte d’Ivoire. Alors que le club de la Médina doit encore passer le tour de cadrage pour espérer disputer la phase de groupes de la Coupe CAF, TFC a réussi la prouesse d’intégrer le gotha des seize meilleurs clubs africains. Le club de la ville de Rufisque a réussi là où tous ses prédécesseurs clubs sénégalais ont échoué depuis 2004. 17 ans que le football sénégalais attendait de voir un de ses représentants atteindre la phase de poules.
Du lourd pour TFC
Issu des racines de Diokoul FC, un club alors évoluant en National 1 (3e Division), Teungueth FC a lentement mais surement gravi tous les échelons pour finalement se retrouver en phases de groupes de la Ligue des champions, neuf ans seulement après sa création. L’équipe chère au président Babacar Ndiaye aura compris que pour gagner en Afrique, il ne suffit pas d’avoir des moyens, mais il faut aussi du caractère, un bon état d’esprit et être conquérant. Après avoir sciemment renoncé à participer à la Coupe CAF la saison dernière, TFC a réussi à briser le plafond de verre des clubs sénégalais. A l’image de leur entraineur qui a déclaré « ne surtout pas se fixer une limite en phase de poules », le représentant sénégalais devra faire forte impression pour tenir la dragée haute face à ses prochains adversaires. Il devra s’attendre à du lourd pour le tirage au sort prévu ce vendredi au siège de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire (Egypte). Seule équipe des 16 présentes à n’avoir jamais pris part à cette compétition, Teungueth FC partage le pot 4 avec les équipes d’Al Merrikh (Soudan), du CR Belouizdad (Algérie) et des Kaizer Chiefs (Afrique du Sud). Ce qui fait qu’il pourrait tomber sur les finalistes de la dernière édition (Al Ahly et Zamalek) ou encore des grosses pontes comme le TP Mazembe, le Wac Casablanca, l’Espérance de Tunis, Mamelodi Sundows voire le Horoya Ac bête noire des clubs sénégalais.
Le Jaraaf en ballotage
Qualifié pour le tour de cadrage, le Jaraaf de Dakar devra également sortir le grand jeu comme à Abidjan pour se hisser en phase de groupes de cette coupe CAF. Ce tour opposera les 16 qualifiés issus des 16es de finale aux 16 reversés de Ligue des champions. Le club de la Médina pourrait tomber sur un des grands déçus de la Ldc comme le Raja Casablanca, le CS Sfaxien ou encore le Primeiro de Agosto. La manche aller est ensuite programmée pour le 14 février et le retour pour le 21 février.
Les 4 chapeaux pour le tirage de la Ligue des Champions :
Chapeau 1: TP Mazembe (RDC), Al Ahly (Egypte), Wydad Casablanca (Maroc), Espérance de Tunis (Tunisie).
Chapeau 2: Zamalek (Egypte), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), Horoya (Guinée), AS Vita Club (RDC)
Chapeau 3:Mouloudia Club d’Alger (Algérie), Petro Luanda (Angola), Simba SC (Tanzanie)
Chapeau 4: CR Belouizdad (Algérie), El Merreikh (Soudan), Teungueth FC (Sénégal), Kaizer Chiefs (Afrique du Sud).
Les reversés de la Ligue des champions et potentiels adversaires du Jaraaf : Primeiro de Agosto (Angola), Jwaneng Galaxy (Botswana), RC Abidjan (Côte d’Ivoire), Young Buffaloes (Eswatini), Bouenguidi Sports (Gabon), Gor Mahia (Kenya), Ahli Benghazi (Libye), Stade Malien (Mali), Raja Casablanca (Maroc), AS SONIDEP (Niger), Enyimba (Nigeria), Gazelle FC (Tchad), CS Sfaxien (Tunisie), Nkana (Zambie), Platinum (Zimbabwe), Al-Hilal (Soudan) ou Asante Kotoko (Ghana)
LES TRANSPORTEURS SONNENT L’ALERTE SUR LES CONSEQUENCES DU COUVRE-FEU
Transporteurs et voyageurs en appellent au président Sall pour sursoir le couvre-feu. Les plaies ouvertes par celui de l'année dernière dans le secteur n'ayant pas encore été pansées
Retour à la case de départ ! Plus question de rouler la nuit sur l’axe Dakar - Thiès entre 21 heures et 05 du matin. Les conséquences de l’état d’urgence suivi d’un couvre-feu dans ces deux villes. Ces deux régions totalisent les 90 % du taux de contamination de la Covid- 19. Présageant des mesures de restriction (Ndlr : le reportage a été effectué mercredi 06 janvier), transporteurs et voyageurs en appellent au Président Sall pour sursoir le couvre-feu. Celui de l’année dernière n’ayant pas encore pansé les blessures occasionnées dans le secteur.
A Diamaguène, la vie y est chahutée. Sur la grande route nationale, il faut être zen face au brouhaha qui prévaut dans cette zone de la banlieue. Un véritable capharnaüm avec l’occupation irrégulière de l’espace. Le flux de voitures est impressionnant. Dans un minibus de de la ligne 82 très surchargée et desservant l’axe Diamaguène-Colobane, peu sont ceux qui portent un masque. Si par exploit, ils en portent, l’étoffe est sous le menton. Juste un accessoire. Le sujet de la discussion dans ces moyens de transport où l’on refait le monde, tourne autour du couvre-feu. Les voyageurs manifestent leurs inquiétudes de ne pouvoir disposer de véhicule au retour de leurs courses en ville. Pour un couvre-feu décrété à 21h, ces bus arrêtent de circuler deux heures avant le moment fatidique. A 19h, ils sont obligés de se garer. Développant un embonpoint, sa position debout dans ce minibus surchargé ne met pas à l’aise cette dame. C’est avec colère qu’elle peste sur les autorités tandis que le chauffeur immobilisait le bus à l’arrêt « Poste Thiaroye » pour prendre d’autres passagers alors que les voyageurs étouffaient. Passant du coq à l’âne, elle s’en prend maintenant au chauffeur. Scène habituelle dans ces véhicules. La vie des gens en miniature. Le receveur s’invite dans la discussion et demande aux passagers de faire de la place aux nouveaux clients. Cris de désapprobation des voyageurs intimant l’ordre au chauffeur de circuler puisque le minibus ne pouvait plus supporter d’autres clients. Corona ou pas, ces exploitants de minibus sont plus préoccupés par leurs chiffres qu’à des considérations sanitaires. Ce, malgré l’ampleur et la folle allure virale.
La vie suit son cours à la Gare de Colobane !
Colobane. Au cœur de la capitale. Entre gargotes, eaux usées et odeurs d’urine, l’air est pestilentiel. Rien n’indique que Dakar vit une crise sanitaire. La vie de tous les jours. Tous les jours. Comme avant. Les mêmes habitudes, les mêmes gestes. Aucune des règles édictées par les autorités n’est respectée. Vie insouciante des habitués d’un coin commercial de la capitale. A l’entrée de la deuxième porte de cette gare, sont installées des tentes où cohabitent gargotiers, contrôleurs de bus et « coxeurs ». Les derniers réglementent la ligne de « Ndiaga Ndiaye » à destination de Rufisque et Keur Massar. Ces acteurs du transport disent être surpris par l’instauration du couvre-feu de 21h à 05h. Ce qui risque encore d’impacter négativement sur leurs activités. « Je l’ai su hier soir (mardi). Au début, je n’y croyais pas, pensant à une rumeur. Dans tous les cas, ce couvre-feu va laisser des traces négatives dans notre secteur. Même si on est le président de la République, on ne doit pas se lever comme ça pour confiner les gens. Nous sommes conscients que cette maladie fait des ravages. Mais il faut plutôt mettre l’accent sur le respect des règles avec la plus grande rigueur, plutôt que de priver les gens de leur gagne-pain. Le couvre-feu ne servirait à rien si les règles sont bafouées dans la journée. Les transporteurs sont fatigués et n’hésiteront pas à se faire entendre. Macky doit savoir que nous sommes des pères de famille. C’est à travers ce métier qu’on nourrit nos enfants » s’émeut Madou Niasse qui demande au président de sursoir au couvre-feu. En partance pour Diamaguène, le car Ndiaga Ndiaye de Birahim Guèye est déjà plein. L’apprenti du chauffeur se dirige vers les contrôleurs pour acheter sa quittance lui autorisant son départ. Comme ses ainés, il est contre les mesures prises par les autorités. « Avec ce couvre-feu pour lequel je doute de son efficacité, nous serions contraints de réduire nos heures de travail. Ça sera très difficile pour nous », dit la voix plaintive du chauffeur.
« L’heure de la descente des élèves totalement ignorée
Rassuré de rentrer avant l’entrée en vigueur du couvre-feu, l’étudiant d’un Institut de la place pense que le couvre-feu est tout sauf une mesure sanitaire allant dans le sens d’endiguer le virus. A l’en croire, le président de la République devait d’abord penser au sort des élèves et étudiants qui habitent loin avant de prendre une telle mesure. Car, soutient-il, leurs heures de cours n’ont pas encore été réaménagées en fonction du couvre-feu. « Ceux qui descendent à 19h ou 20h, ils ont une heure pour arriver chez eux. Et s’ils rencontrent des difficultés pour avoir un moyen de transport qu’est-ce qu’on dira ? Ce, d’autant plus, dès 18h, il est difficile de trouver un véhicule pour rentrer. Je pense que le président a pris cette mesure sans réfléchir sur la question », s’offusque l’étudiant en deuxième année en gestion.
A la gare des Baux Maraichers !
Dans cet espace qui accueille les véhicules en partance pour l’intérieur du pays, la vie suit son train –train habituel avec une grande animation. Chez ces acteurs du transport, l’entrée en vigueur du couvre-feu chamboule leur agenda. Beaucoup de véhicules dits « horaires » qui prenaient leur départ le soir sont obligés de se réaménager de nouveaux horaires. « Des clients avaient déjà réservé des billets parce qu’ils pensaient qu’on allait prendre le départ le soir. On a reprogrammé pour demain matin inch’Allah ( Ndlr : hier). Même si ce couvre-feu ne nous arrange pas, nous n’avons pas le choix. Nous sommes tenus de s’y conformer. Je suis conscient que d’ici la fin de la soirée, d’autres mesures vont tomber pour notre secteur » confie Amadou Sarr chauffeur désertant l’axe Dakar-Fouta Une forte effervescence est perceptible aux Beau Maraichers. La rigueur qui y prévalait sur le port obligatoire du masque et le respect des gestes barrières semble être rangée aux vestiaires. Conséquence, un fort brassage, des bousculades. La seule préoccupation pour les usagers, c’est d’être loin de Thiès avant l’heure du couvre-feu. Le parcours du combattant…
ANTOINE FELIX DIOME JOUE LA PEDALE DOUCE ET APPELLE A LA RETENUE
Après le couvre-feu d’avant-hier qui a été le premier baptême de feu du ministre de l’Intérieur Le premier flic sénégalais a fait le bilan en évoquant d’autres mesures qui seront accompagnées du couvre-feu.
Après le couvre-feu d’avant-hier qui a été le premier baptême de feu du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome. Le premier flic sénégalais a fait le bilan en évoquant d’autres mesures qui seront accompagnées du couvre-feu.
Au Building administratif Mamadou Dia, dans le cadre de l’initiative « Gouvernement face à la presse », Antoine Félix Diome y est allé avec la pédale douce. Contrairement au discours va-t’en guerre de son prédécesseur Aly Ngouille Ndiaye, qui avait ordonné de mater les populations récalcitrantes, M. Diome a été souple malgré cette révolte des populations dans certains quartiers de Dakar. Il a indiqué que les mesures ont été prises non pas pour une relation de conflit entre policiers et populations, mais pour combattre cette pandémie qui secoue le monde depuis près d’un an.
Pour le bilan du couvre-feu, le nouveau locataire de la place Washington marque sa satisfaction. « Je voudrais rappeler que cette décision (couvre-feu, état d’urgence) a été prise sur recommandation du comité national de gestion des épidémies. Sur cette base, elle vise la protection, avant tout, des populations. Et c’est le lieu d’ailleurs de noter que les Sénégalais vivant dans la région Dakar et Thiès ont observé la mesure », a rassuré le ministre de l’Intérieur. Interpellé sur le cas des manifestants qui ont investi les rues, il appelle à plus de retenue des gens. « Il y a eu quelques manifestations, mais après quelques interventions, l’ordre a été rétabli. Mais pour l’essentiel, il faut retenir qu’il n’y a pas eu de difficultés pour l’application voire l’entrée en vigueur de cette mesure de couvre-feu. C’est ce que je voudrais relever. Le dispositif sécuritaire mis en place est avant tout de servir les populations. C’est un dispositif de protection qui est au service des populations. A partir de ce moment, et au regard de ce qu’on a noté dans le cadre de l’observation de cette mesure, il est certain qu’il ne se pose aucune difficulté par rapport à l’entrée en vigueur et à la mise en œuvre des mesures qui ont été entreprises », a-t-il rappelé.
Avant de poursuivre : « Il n’y a jamais eu de difficultés, même lors de la précédente édition. J’ai eu des séances de travail (la presse et autres corps professionnels) pour voir en toute responsabilité comment faire afin qu’ils puissent exercer leur travail à l’heure du couvre-feu. Mais cela ne veut pas dire que les mesures ne seront pas respectées. L’objectif de cette décision est avant tout d’endiguer la prorogation du virus. Cela dit, il y a des exceptions sur les mesures ». A cet effet, il rappelle qu’il y a des dispositifs antérieurs qui ont permis d’améliorer et de mieux faire. De nouvelles mesures en perspectives
Par ailleurs, le premier flic sénégalais annonce qu’il y aura d’autres mesures qui seront prises pour arrêter la covid-19. « En dehors du couvre-feu, il y a d’autres mesures prises comme le port obligatoire du masque, les réunions ou rassemblements qui feront l’objet d’interdiction ainsi que certains défilés ou cortèges tel que c’est prévu par les textes. Il faut retenir que pour l’essentiel, qu’en dehors du couvre-feu, il y a des mesures destinées à endiguer la propagation du virus. Mais nous ne prenons pas simplement des mesures sur la base de ce que nous pensons être la meilleure des décisions sans pour autant la fonder sur les avis des sachant. Les décisions ont été prises après consultation des personnes avisées sur le domaine de cette pandémie » a-t-il conclu.
ENVIRON 5 A 6% DE LA POPULATION, SOIT PRES D’UN MILLION DE SENEGALAIS PORTEURS DU VIRUS
Forte contamination au Sénégal si on se réfère à l’échantillon sur les voyageurs
Le vaccin serait la seule solution pour protéger la population
Le Sénégal est fortement touché avec près de 6% de la population déjà infectés, soit environ 950 000 à un million 600 personnes qui se baladent sans masques, si on se réfère à l’échantillon que constituent les voyageurs et qui passe de 0,5 à 4% entre la première et la deuxième vague. Ce qui sous-entend qu’on est encore loin de l’immunité collective qui nécessiterait environ 60 à 80% de la population (environ 9 à 13 millions de personnes) malgré l’explosion des cas et la virulence des nouvelles souches de contamination. Aujourd’hui, le sénégalais n’ayant « aucune éducation sanitaire » pour le respect scrupuleux des mesures barrières, le vaccin serait la seule solution à la situation actuelle qui prévaut dans le pays pour éviter le pire.
Les 20 376 cas positifs sont une goutte de… cas dans la vaste mer du total des personnes déjà infectées par le virus. Ce sont près d’un million de sénégalais qui auraient été déjà touchés par le virus. Soit 5 à 6% de la population. Près de 6%, sur une population globale de plus de 16 millions d’habitants, c’est plus de 950 000 sénégalais. « Aujourd’hui, le taux de contamination tourne autour de 5% si on se réfère à l’échantillon que constituent les voyageurs. Lors de son passage à la Rfm, Dr Abdoulaye Bousso alertait en disant que les tests positifs chez les voyageurs asymptomatiques passaient de 0,5 à 4%. Ce qui fera dire à Dr Elhadj Ndiaye Diop que « les voyageurs, c’est un peu la population en miniature ». Une estimation qui ne doit guerre semer le doute par rapport à la situation de l’heure, si on se fie aux explications des experts de la santé par rapport à la manière dont le virus agit d’une personne à une autre. En atteste les cas asymptomatiques, notamment les enfants qui ne présentent pas, et qui présenteront jamais les signes de la maladie.
Stratégie du testé le « tout »
Rappelons-nous que tout au début de la propagation de la maladie dans le pays, les autorités sanitaires avaient misé sur la stratégie du testé le « tout ». C’est-à-dire les cas simples comme cas suspects, asymptomatiques comme symptomatiques avec une stratégie du tracing pour tester aussi les contacts afin de circonscrire rapidement la maladie ou pour ne pas avoir des foyers de contamination avec surtout des explosions de cas. Une stratégie qui avait bien marché. Vu la régression des cas de nouvelles contaminations jusqu’à ne recenser que quelques 400 cas au cours du mois d’octobre contre un peu plus de 3000 cas en août dernier. Une bonne riposte qui avait permis au Sénégal d’être classé, deuxième pays au niveau mondial, et premier en Afrique en termes de gestion de la maladie de Covid-19. Ce, avant de changer de paradigme pour ne tester que les cas suspects et les voyageurs.
Dans le cadre de la stratégie actuelle du Sénégal, « on teste tous les cas suspects. De même que le test systématique des voyageurs » ! Selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale (Msas), ceux qui se présentent aujourd’hui aux tests, ce sont les cas suspects et les voyageurs, de manière globale. Des tests souvent un peu élargi pour compter les cas contacts. Ce qui ne veut aucunement dire que la litanie matinale du département de la Santé livre des chiffres biaisés. Non ! Ici, on parle des différentes formes de contamination, et les réactions simples, moyennes ou graves d’un individu à un autre.
Loin de l’immunité collective
Mais ce qu’il faut surtout noter, c’est que le Sénégal est loin d’atteindre l’immunité collective. Laquelle est atteinte si et seulement si 60 à 80% de la population ont chopé le virus. Soit 9 millions à près de 13 millions de sénégalais. On avait demandé de vivre avec le virus. Mais la situation qui se présente avec cette deuxième vague de contamination avec un virus devenu plus virulent que les souches de la première vague.
Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr ne cesse d’alerter sur les mesures barrières et sur l’hygiène pour juguler cette deuxième vague. Une alerte qui en dit long sur cette situation. Un médecin sous l’anonymat considère que, pour cette deuxième vague, « le Sénégal a déjà perdu au niveau de la planification. Et que personne ne sait encore ce qui va se passer dans les jours à venir. Parce que tout simplement, les sénégalais n’ont aucune éducation sanitaire ». C’est tout le sens qu’on peut donner à « l’heure est grave » du chef de l’Etat qui a décrété hier un état d’urgence assorti d’un couvre-feu pour une durée de 12 jours avec une possibilité de prolongement de sa durée.
Le Sénégal entend faire recourir au vaccin malgré le bruit agité par les anti-vaccins. C’est décidé ! A la fin du premier trimestre de l’année en cours avec pour cibles les personnes âgées à risque et le personnel de santé.
En premier, le personnel de santé qui se trouve à la première ligne de front, les personnes âgées, les comorbidités et les forces de l’ordre. Ce qui sera suivi d’une campagne nationale de vaccination pour protéger l’ensemble de la population. En attendant que le vaccin soit plus accessible aux pays membres de Covax, le ministère de la santé, en collaboration avec l’Institut Pasteur de Dakar (Ipd) va lancer en fin janvier les Tests de diagnostic rapide (Tdr) pour augmenter et rendre plus accessibles les tests.
C’est le ministre « himself » qui fait l’annonce lors de la rencontre gouvernemental d’hier avec la presse. « Nous avons lancé une plateforme « Diatropix » qui permet de produire au Sénégal, au niveau de l’Institut pasteur, des Tests de diagnostic rapide. D’ici la fin du mois de janvier, la production sera suffisante pour nous permettre de lancer dans nos systèmes de santé, ces nouveaux produits. Ce qui va beaucoup faciliter la rapidité du test et rendre tout en le rendant plus accessible », a dit Diouf Sarr qui tient à rassurer par rapport à la disponibilité et à l’accessibilité du test.
Selon le ministre, le Sénégal est totalement confortable en termes de stock et de possibilité de test. « Le test est démocratisé, et que dans toutes les régions du pays, vous pouvez faire le test et avoir les résultats dans les 24 heures », a-t-il rassuré.
LA CARTE DE PRESSE DELIVREE D’ICI FIN MARS
Daouda Mine, le président de la Commission de délivrance de la Carte nationale de presse, informe que «la Carte nationale de presse sera disponible d’ici la fin du mois de mars 2021 car tout est fin prêt»
Daouda Mine, le président de la Commission de délivrance de la Carte nationale de presse, informe que «la Carte nationale de presse sera disponible d’ici la fin du mois de mars 2021 car tout est fin prêt».
Pour Daouda Mine qui s’exprimait sur la radio Sud Fm, ce qui retardait la délivrance, «c’est le décret d’application que le président Macky Sall doit signer. Mais, puisqu’il a promis de le signer avant la fin de ce mois, nous espérons que ce décret d’application là pourra nous permettre de commencer. Parce que la loi dit que : c’est le Fonds d’appui à la presse qui doit financer la Commission de la Carte nationale de la presse».
Et M. Mine de préciser : «depuis lors, nous travaillons bénévolement parce que c’était juste un travail intellectuel. Les gens qui sont dans la commission ont accepté de travailler bénévolement. Mais, avec le Fonds d’appui à la presse qui sera mis en place, nous allons avoir des fonds qui nous permettrons d’éditer les cartes et de pouvoir faire le travail convenablement», ajoutera-t-il.
Déjà, au titre des textes législatifs et réglementaires, du Conseil des ministres d’hier mercredi 6 janvier, le président de la République a paraphé, après examen et adoption : «le projet de décret relatif aux avantages et obligations attachés aux statuts d’entreprises de presse ; le projet de décret fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement du Fonds d’Appui et Développement de la Presse», informe le communiqué du Conseil
LES CANDIDATURES D'AUGUSTIN SENGHOR ET ANOUMA PASSENT D’OFFICE
Les résultats d’examens d’éligibilité à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) qui étaient attendus le 12 janvier prochain, ont finalement été rendus publics jeudi 7 janvier
Les résultats d’examens d’éligibilité à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) qui étaient attendus le 12 janvier prochain, ont finalement été rendus publics hier, jeudi 7 janvier. Selon une note d’information publiée dans le site de la CAF, Me Augustin Senghor et Jacques Anouma passent d’office. En revanche, le président sortant, Ahmad a été ajourné. Quant aux candidatures d’Ahmed Yahya et de Patrice Motsepe, même si elles ont été jugées «recevables», le comité a estimé que des contrôles supplémentaires sont nécessaires avant une décision finale. Une nouvelle audition leur sera organisée au Caire le 28 janvier 2021, précise la note.
La commission de gouvernance de la Confédération africaine de football (CAF) s'est réunie au Caire les 5 et 6 janvier 2021, convoquée par son président M. Michel Kizito Brizoua-Bi, pour effectuer les contrôles d'éligibilité des candidats aux postes de président et de membres de la CAF du Comité Exécutif de la CAF. Cinq candidatures se sont présentées officiellement pour la présidence de la CAF et seize candidatures ont été enregistrées pour un poste de membre du Comité exécutif de la CAF.
À la fin des travaux, le comité a statué comme suit: «Candidats autorisés à figurer sur la liste des candidats à la présidence: M. Augustin Emmanuel Senghor (Sénégal), avocat, 55 ans. Président de la Fédération sénégalaise de football depuis août 2009 et membre du comité exécutif de la CAF depuis février 2018. M. Jacques Bernard Daniel Anouma (Côte d'Ivoire), 69 ans, Directeur Financier: Ancien membre du comité exécutif de la FIFA, ancien président de la Fédération ivoirienne de football et président d'honneur de la Fédération ivoirienne de football. Quant à la Candidature du président sortant, Ahmad, elle a été déclarée «inéligible».
AHMED YAHYA ET PATRICE MOTSEPE AU SECOND TOUR
Par ailleurs, il faut noter qu’il y a eu deux Candidats à la présidence qui nécessitent des contrôles supplémentaires. Selon la note, il s’agit de M. Ahmed Yahya (Mauritanie), 44 ans, homme d'affaires, président de la Fédération mauritanienne de football et membre du comité exécutif, * et M. Patrice Tlhopane Motsepe (Afrique du Sud), * 58 ans, homme d'affaires, président de club (Mamelodi Sundowns FC). Leurs candidatures ont été jugées recevables. Cependant, le comité a estimé que des contrôles supplémentaires sont nécessaires avant une décision finale. A cet effet, une audition de ces candidats sera organisée au Caire le 28 janvier 2021.
Pour rappel, la CAF élira pour un mandat de quatre ans le successeur de M. Ahmad Ahmad lors de la 43ème Assemblée générale ordinaire élective, prévue le 12 mars 2021 à Rabat, au Maroc. En outre, pour les candidats au Conseil de la FIFA, le contrôle d'éligibilité est en cours au niveau des organes de la FIFA et le résultat sera communiqué en temps voulu.
CANDIDATS AUTORISES A PARTICIPER A L'ELECTION DES MEMBRES DU COMITE EXECUTIF
NOMINATIONS AU COMITE EXECUTIF NECESSITANT DES VERIFICATIONS SUPPLEMENTAIRES
1. Mamadou Antonio Souaré (Guinée)
2. Seidou Mbombo Njoya (Cameroun)
3. Arthur De Almeida E. Silva (Angola)
LE SENEGAL «IMPOSE» LE VACCIN
Le Sénégal compte, incessamment, vacciner une partie de sa population pour lutter contre la Covid-19. Une commande importante est en cours d’acquisition en attendant les vaccins qui seront homologués par l’OMS.
Le Sénégal compte, incessamment, vacciner une partie de sa population pour lutter contre la Covid-19. Une commande importante est en cours d’acquisition en attendant les vaccins qui seront homologués par l’OMS. L’annonce est du ministre de la santé et de l’action sociale. Abdoulaye Diouf Sarr se prononçait hier, sur la stratégie de prise en charge des malades mais aussi sur la cause de la maladie mystérieuse des pêcheurs.
Depuis le mois de novembre, le Sénégal vit au rythme de la recrudescence des cas de Covid-19. Une situation qui s’empire de jour en jour. Pour neutraliser et contrôler le virus, le Sénégal a décidé de se procurer un vaccin, sur le marché, dans les jours à venir, sans attendre son homologation par l’Oms.
Selon le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, en plus de l’initiative Covax dont le Sénégal fait partie, l’Etat du Sénégal a pris la décision d’acheter un vaccin afin de démarrer la campagne pour le personnel soignant, les personnes âgées, celles souffrant d’une comorbidité et enfin les forces de défense et de sécurité. «Nous considérons que la stratégie de la vaccination est la véritable solution pour lutter contre le coronavirus.
Dans cette dynamique, une décision phare a été prise par le Président de la République et une commande importante a été faite pour acquérir des vaccins», a renseigné Diouf Sarr. Et de poursuivre, «cette démarche reste une opportunité complémentaire que c’est donné le Sénégal en dehors de l’initiative Covax dont il fait parti. Dès mercredi prochain mon équipe et moi allons déposer sur la table du Président de la République la demande».
Revenant sur la décision du Sénégal de ne prendre que le vaccin homologué par l’Oms, le ministre de la santé a rétorqué : « les vaccins homologués sur l’initiative Covax seront disponibles fin mars et le Sénégal qui en fait partie, va en bénéficier. Cependant, avec l’évolution de la maladie, le Sénégal va se donner les moyens de vacciner sa population et c’est dans ce cadre que les jours à venir, nous allons démarrer la campagne».
DÉMOCRATISATION DES TESTS DE DIAGNOSTIC
Pour le ministre de la santé et de l’action sociale, tous les cas suspects au coronavirus sont diagnostiqués. Il a tenu à préciser que le Sénégal est suffisamment confortable par rapport aux tests qui se font dans toutes les régions du Sénégal et avec la plateforme Diatropix de test rapide lancée par l’Institut Pasteur de Dakar, il y aura un renforcement des offres.
SECONDE VAGUE DE COVID ET MALADIE DES PÉCHEURS
Le ministre de la santé et de l’action sociale a imputé la recrudescence des cas à un relâchement des mesures barrières à tous les niveaux. «Il s’est passé un relâchement. De 477 cas en novembre, on est réparti à 3mille cas équivalent à ce qu’on avait enregistré au mois d'août. Nous sommes convaincus que la situation actuelle qui est dû à un relâchement des populations sur les mesures barrières». Faisant état des résultats sur les investigations de la cause des maladies des pêcheurs, Diouf Sarr a souligné : «la piste des Algues reste la plus plausible. Le laboratoire de Nantes à qui nous avons confié les recherches, nous a fait savoir que les causes peuvent être dues aux Algues et qu'une telle maladie a été retrouvée au Cuba. Toutefois, les recherches se poursuivent ».