Dakar, 8 déc (APS) – L’affaire des centres de redressement du guide religieux Serigne Modou Kara, la peur d’une seconde vague de Covid-19 et le passage, à l’Assemblée nationale, du ministre en charge des Infrastructures, figurent parmi les sujets abordés par les journaux reçus mardi à l’APS.
Au sujet de l’affaire dite des centres de redressement qui alimente la chronique depuis quelques jours, +Source A+ informe que l’audition des mis en cause dans le bureau du Juge d’instruction a été longue puisqu’elle a duré plusieurs heures.
‘’Finalement, 37 des 43 éléments de +Kara Sécurité+ ont été placés sous mandat de dépôt. Il leur est reproché des actes de torture, d’association de malfaiteurs, de traitement inhumain, entre autres’’, fait savoir le journal.
Cette affaire est partie de l’annonce par la Gendarmerie le 29 novembre de l’arrestation de 43 individus soupçonnés d’avoir séquestré 355 personnes depuis plus de deux ans dans plusieurs communes de la région de Dakar.
Il s’est avéré que les victimes étaient retenues dans ces centres appartenant à l’influent guide religieux, Serigne Modou Kara Mbacké. Une information judiciaire a par la suite été ouverte par le procureur de la République pour élucider cette affaire.
S’intéressant aux derniers développements de cette information judiciaire, Le Quotidien assure que le juge d’instruction du 8e cabinet de Dakar a décidé d’inculper toute la bande supposée mêlée à l’affaire des centres de redressement (….).
Le magistrat instructeur a en effet décidé de placer sous mandat de dépôt 42 des 43 inculpés dans ce dossier’’, rapporte le journal qui évoque un nombre plus important de mis en cause envoyés derrière les barreaux dans le cadre de l’instruction.
Dans cette affaire, Lii quotidien relève que Serigne Mody Kara a récusé ses avocats Mes El Hadji Diouf et Bamba Cissé. Il dit avoir pris comme défenseur, Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, rapporte la publication.
L’Observateur dresse le portrait du religieux en question sous le titre ‘’l’atypique parcours du +Général+’’.
‘’Son port vestimentaire de +Général+ d’apparat l’extirpe souvent du commun des marabouts orthodoxes. Ses choix politiques controversés et son discours teinté d’irrationnel forcent le trait’’, écrit le journal qui estime qu’à 66 ans, Serigne Awa Balla Mbacké plus connu sous le nom de Serigne Modou Kara Mbacké ‘’aura marqué son époque’’.
Sud Quotidien se fait écho de ‘’l’alerte’’ des syndicats d’enseignants concernant ‘’le non-respect du protocole sanitaire dans les écoles sur fond…..de seconde vague de Covid-19’’.
’’Les syndicalistes constatent que les directives sont loin d’être appliquées pour éviter la propagation de la maladie depuis la reprise des cours. Face à ce non-respect du protocole sanitaire ainsi que la menace de seconde vague de Covid-19 (…), l’inquiétude demeure chez les syndicalistes qui tirent la sonnette’’, écrit Sud.
Evoquant la ‘’crainte’’ d’une seconde vague de Covid-19, Le Témoin quotidien s’exclame : ‘’L’école, une bombe à retardement !’’.
Les journaux se font aussi écho du passage du ministre des Infrastructures devant les députés pour les besoins du vote de son budget. ‘’Le train express régional sera fonctionnel au 2e semestre de 2021’’, selon Mansour Faye dans des propos rapportés par Le Soleil.
Sur la cherté des tarifs du péage, L’As note que ‘’Mansour Faye prend la défense de Eiffage’’.
’’Le ministre des Infrastructures Mansour Faye a été insensible aux préoccupations des députés qui l’ont interpellé hier sur les prix exorbitants du péage appliqués par Eiffage l’Autoroute. Se rangeant pratiquement du côté de Eiffage, Mansour Faye demande tout simplement à ceux qui ne supportent pas les coûts du péage de prendre la route nationale’’, écrit L’As.
43 NOUVELLES CONTAMINATIONS ANNONCÉES MARDI
Depuis son apparition dans le pays, le 2 mars, le nouveau coronavirus a infecté 16.596 personnes au Sénégal. 15.860 parmi elles ont recouvré la santé alors que 340 autres en sont mortes. 391 patients sont sous traitement.
Dakar, 8 déc (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a comptabilisé, mardi, 43 nouvelles contaminations de Covid-19 provenant de tests réalisés sur un échantillon de 844 individus au cours des dernières 24 heures.
Parmi ces nouvelles infections, 14 sont des contacts suivis jusque-là par les services sanitaires, 3 sont des cas importés et enregistrés à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, le reste (26) étant issus de la transmission communautaire, a indiqué le directeur de la Prévention.
Intervenant lors du point quotidien sur l’épidémie, le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye a précisé que ces de contamination de source inconnue ont été localisés dans différents quartiers de Dakar (14) et dans les localités de Richard-Toll (4), Saint-Louis (3), Diourbel (2) Louga (1), et Kaolack (1).
Il a dans le même temps fait état de la guérison de 58 patients alors que 11 autres sont toujours en réanimation dans les centres de prise en charge dédiés à la maladie.
Depuis son apparition dans le pays, le 2 mars, le nouveau coronavirus a infecté 16.596 personnes au Sénégal. 15.860 parmi elles ont recouvré la santé alors que 340 autres en sont mortes. 391 patients sont sous traitement.
Les 42 «redresseurs» de Kara en prison, Pépé Diao rentre chez lui
Finalement, c’est hier que les 43 redresseurs de Serigne Modou Kara Mbacké ont été présentés au juge d’instruction du 8e cabinet après quatre retours de parquet. Le magistrat instructeur a placé sous mandat de dépôt 42 talibés de Kara trouvés dans les centres de redressement sur les 43 incriminés dans cette affaire éventée par la gendarmerie. Seul Pépé Diao, fils du richissime homme d’affaires Baba Diao, a échappé à la prison. Il a été placé sous contrôle judiciaire pour avoir prêté sa maison qui a servi de centre de redressement à Ouakam. Les 42 autres disciples de Serigne Modou Kara sont poursuivis pour association de malfaiteurs, séquestration, blanchiment de capitaux etc. A souligner que leurs avocats, Mes Bamba Cissé et El hadj Diouf, se sont désistés suite aux propos de Serigne Modou Kara. Les mis en cause ont fait recours à Mes Tall et Danfakha lors de leur audition par le magistrat instructeur.
Le Sous-préfet de Koulor emporté par un malaise
Le Sous-Préfet de Koulor, localité située dans le département de Goudiry (région de Tambacounda), est décédé hier. Pape Ibrahima Ndiaye qui a piqué une crise est décédé dans son salon. Le gouverneur de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, le procureur et le commandant de la légion de la Gendarmerie, se sont rendus sur les lieux pour constater le décès. La police scientifique était également sur les lieux. Le corps sans vie de Pape Ibrahima Ndiaye a été acheminé à l’hôpital de Tambacounda pour une autopsie. Une enquête est ouverte.
On passe de 6 à 11 cas graves de Covid en une semaine
Si la tendance se poursuit, le Pr Moussa Seydi et ses collègues auront du mal à célébrer les fêtes de fin d’année dans la quiétude. Pour cause, le nombre de cas graves de coronavirus est passé de 06 à 11 en l’espace d’une semaine, plus précisément du 1er au 07 décembre. Hier, d’après le communiqué faisant état du bilan du jour, sur 1 231 tests réalisés, 76 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 6,17%. Les cas positifs sont répartis comme suit : 31 cas contacts, 01 cas importé et 44 cas issus de la transmission communautaire répartis entre Rocade Fann-Bel-Air 06 cas, Matam 05 cas, Ouest-Foire 05 cas, Dakar Plateau 03 cas, Ouakam 03 cas, Cité Keur Gorgui 02 cas, Guédiawaye 02 cas, Mamelles 02 cas, Mermoz 02 cas, Ngor 02 cas, Pikine 02 cas, Sicap-Mbao 02 cas, Almadies 01 cas, Liberté-6 01 cas, Patte-d’Oie 01 cas, Point-E 01 cas, Scat-Urbam 01 cas, Thiès 01 cas, Tivaouane 01 cas et Yoff 01 cas. Selon le ministère de la Santé, 30 patients hospitalisés sont déclarés guéris. Ces derniers retrouvent ainsi le sourire contrairement aux 11 cas graves pris en charge dans les services de réanimation, qui devront compter sur les compétences etle professionnalisme des professionnels de la Santé pour se tirer d’affaire. Ce dimanche, 2 décès ont été enregistrés. Si l’on se fie aux informations des autorités sanitaires, à ce jour, au Sénégal, 16.553 cas ont été déclarés positifs dont 15.806 guéris, 340 décédés, et donc 406 sous traitement.
Le ministre Amadou Hott doté de 31,882 milliards
Les députés ont examiné hier le projet de budget du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération qui s’élève à 31,882 milliards. Selon le ministre Amadou Hott qui a défendu le projet de budget devant les parlementaires, il facilitera la coordination de la mise en œuvre du PAP2A et l’amorçage de projets structurants. A l’en croire, le budget est articulé autour de deux programmes à savoir : l’économie productive, compétitive et créatrice d’emplois ainsi que la coopération, le développement des partenariats publics privés (PPP) et du Secteur privé.
Des enseignants atteints de la Covid-19 à Matam
Le chef de la division du contrôle médical scolaire du ministère de l’Education nationale, Dr Aliou Dia, appelle les populations de Matam à éviter de stigmatiser les enseignants comme la dernière fois. Puisque dans cette région, des enseignants ont été testés positifs au coronavirus. Selon Dr Dia, les autorités sanitaires et académiques sont en train de s’affairer pour une prise en charge médicale de ces malades. A l’en croire, le protocole sanitaire prévu à cet effet sera appliqué. Pour le moment, les autorités n’envisagent pas de fermer l’école. Toutefois, le chef de la division du contrôle médical scolaire du ministère de l’Education nationale pense qu’on ne peut pas expliquer la hausse des cas par l’ouverture des classes, comme tentent de le faire croire certains. Pour Dr Dia, il n’est pas prouvé qu’un secteur a engendré la recrudescence des cas. C’est logique dans l’évolution d’une pandémie, dit-il. D’autant que l’évaluation du ministère montre que les enseignements apprentissages se déroulent correctement, même s’il y a des insuffisances dans l’application des mesures barrières à cause du relâchement général, reconnaît-il.
Trois ministres en conférence de presse jeudi
Le ministre des Collectivités territoriales et porte- parole du gouvernement a annoncé, hier à travers un communiqué, la tenue de la deuxième conférence du nouveau concept «Gouvernement face à la presse», le jeudi 10 décembre prochain au Building administratif Mamadou Dia. Contrairement à la première rencontre, seuls deux de ses collègues viendront s’asseoir à la table pour répondre aux questions des journalistes. Il s’agit du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr et du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé. Organisée le 24 novembre dernier, la première édition a enregistré la présence des ministres de l’Eau et de l’Assainissement ; de la Santé et de l’Action sociale ; des Pêches et l’Économie maritime ; de l’Environnement et du Développement durable ; du Commerce et des Petites et moyennes entreprises ; de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion ; de l’Intérieur et du Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’Extérieur.
Arrestation de 5 dealers à Guinaw rails
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, la Police de Guinaw Rails a interpellé 5 individus pour détention et trafic de chanvre indien. Selon les radars de «L’As», les hommes du Commissaire Dame Touré ont réussi à mettre la main sur ces dealers grâce à un important dispositif de surveillance. Ce qui a permis également aux policiers de saisir 52 cornets et 375 grammes de chanvre indien ainsi qu’une moto.
Carambolage sur la route nationale n°01
Un accident d’une rare violence s’est produit hier, sur la route nationale n°1 (Rn1) à hauteur du croisement Cambérène. Il s’agit d’une collision entre quatre véhicules dont un camion, un bus, une voiture de marque Peugeot et un taxi. L’accident a occasionné des dégâts matériels et humains. La Peugeot et le taxi sont sérieusement endommagés. On a dénombré 06 blessés dont un dans un état très grave. Les victimes ont été évacuées dans des structures sanitaires après la constatation des gendarmes de l’escadron de surveillance routière qui ont ouvert une enquête.
Le livreur est un drogué
Livreur d’un restaurant de la place, A. Kâ est aussi un consommateur de chanvre indien. Il ne rate aucune occasion pour se procurer de l’herbe qui tue et prendre sa dose. Mais, il a eu la malchance, selon nos sources, de tomber à Liberté 06 sur les hommes du Commissaire Abdou Sarr de Grand-Yoff qui étaient en patrouille. Les limiers ont eu le flair de l’arrêter et de le fouiller. C’est ainsi qu’ils ont retrouvé 02 cornets de chanvre indien sur lui. Interpellé sur l’origine de la drogue, M. Ka déclare qu’il se l’a procurée à Kaolack. Il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour détention de chanvre indien aux fins d’usage.
Charretier, usager de chanvre indien
Originaire de la Guinée, le charretier A. Touré, est un consommateur de l’herbe qui tue. Alors qu’il était parti se promener pour griller son joint, il est malheureusement tombé une patrouille de la Police de Grand Yoff qui, après fouille, a découvert un cornet de chanvre indien dans sa poche. Conduit au poste, il a reconnu les faits avant d’être déféré au parquet pour détention de chanvre indien aux fins d’usage. Les «Balamaïssa» de Mékhé aux anges L’association des femmes «Balamaïssa» de Mékhé est mise dans une situation permettant à ces membres d’amorcer un nouveau virage, dans le cadre de la prise en charge de leurs besoins et de ceux de leurs progénitures. Mamadou Mbengue Guèye, directeur général de la Société Nouvelle des Auxiliaires de Transport (Snat), président du Conseil d’Administration du Conseil Sénégalais des Chargeurs (Cosec), par ailleurs responsable de l’Alliance Pour la République (APR) à Mékhé, leur a offert une enveloppe de 4 millions Fcfa. L’objectif est de leur permettre d’initier un crédit roulant pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenus. Ce que la présidente Khady Thiam a salué, avant d’inscrire le nom de Mamadou Guèye Mbengue à côté de ceux des personnalités locales qui œuvrent pour l’émergence de Ngaye Mékhé.
Cojer de Fatick
La Convergence des Jeunesses Républicaines (COJER) de la commune de Fatick est en train de dérouler un vaste programme de recensement des jeunes qui sont à la recherche d’emplois dans la localité. Une manière pour le coordonnateur, Abdou Rahmane Ndiaye et ses camarades, de faciliter l’insertion de ces jeunes, surtout au niveau local où on attend l’ouverture prochaine de beaucoup d’usines, dans le cadre de la création du Conseil National pour l’Insertion et l’emploi des jeunes. Selon Moussa Sow, la jeunesse fatickoise ne souhaite pas être spectatrice, et la Cojer a le désir de trouver du travail aux jeunes. A l’en croire, une base de données cartographiée est déjà disponible. Dans le cadre de l’animation du parti, il est prévu l’organisation de panels avec tous les apéristes pour discuter du devenir de Fatick qui est leur dénominateur commun. Pour M. Sow, la Cojer est dans le temps de l’action. Les jeunes apéristes lancent, par ailleurs, un appel à tous les leaders politiques de l’Apr de Fatick pour qu’ils s’unissent, parce que c’est dans l’unité qu’ils peuvent développer la ville.
Solidarité et développement du Sine
L’Association Solidarité et Développement du Sine vole au secours des collégiens des familles démunies à qui elle a remis des kits de parrainage composés de l’inscription de l’enfant, d’un kit de fournitures et d’accès au soin de santé par une carte sanitaire. «Les enfants orphelins et ceux dont les parents ont un handicap ou une vulnérabilité, c’est-à-dire les enfants en détention, sont nos principales cibles», informe le président de l’Association constituée de fils de Fatick d’ici et d’ailleurs. Pour cette première édition, l’Association Solidarité et Développement du Sine a pu capitaliser 92 parrainages de collégiens résidant dans la commune de Fatick. Chaque kit est évalué à 30.000 Fcfa.
L'extraversion du pays le condamne. Ce n'est pas parce que les gens ne manifestent pas leur désir d'émancipation qu'ils ne sont pas en colère. Il y a un fanatisme mou - Entretien avec Elgas autour de son livre "Un Dieu et des moeurs"
Souleymane Gassama alias Elgas, revient à travers son livre, Un Dieu et des moeurs publié en 2015, sur les traditions au Sénégal dans ce qu'elles ont de répréhensibles.
L'écrivain et journaliste interroge la société sénégalise et la confronte à ses tabous. Il relève dans le pays, un fanatisme mou favorisé par un certaine perception de la religion qui entrave toute émancipation et bride le débat intellectuel.
LES EMPLOYÉS DE PANAPRESS LANCENT UNE GRÈVE ILLIMITÉE
Des employés de l’Agence panafricaine d’information ont annoncé avoir lancé lundi une ‘’grève illimitée’’, dans le but d’‘’obtenir le paiement d’un salaire régulier et le règlement’’ de ‘’trente-huit mois d’arriérés de salaires
Des employés de l’Agence panafricaine d’information (Panapress) ont annoncé avoir lancé lundi une ‘’grève illimitée’’, dans le but d’‘’obtenir le paiement d’un salaire régulier et le règlement’’ de ‘’trente-huit mois d’arriérés de salaires contractés au cours des sept dernières années’’.
La grève a été entamée à la suite d’un vote au cours duquel ‘’une large majorité’’ des travailleurs a décidé de l’observer, indique un communiqué du Collectif des agents de la Panapress.
Les travailleurs réclament le paiement de ‘’trente-huit mois de salaires’’, alors qu’ils espéraient le règlement des arriérés que leur doit l’entreprise ‘’dans les six à douze mois qui allaient suivre’’ le mois de septembre.
Selon le collectif, les employés n’ont ‘’reçu’’ depuis début 2020 ‘’que deux salaires (en fin janvier et avril) et des demi-salaires en fin mai, juin, juillet et août’’. Ils sont ‘’actuellement à trois mois sans salaire’’, depuis le début de l’année.
Le collectif signale que dans le cadre des démarches qu’il a entreprises pour un règlement des arriérés de salaires, il a rencontré, ‘’il y a quelques jours’’, des députés et un conseiller du président sénégalais, lesquels leur ont fait part de ‘’toute leur indignation’’.
‘’Les députés ont promis de saisir les ministres de tutelle de la PANA, à savoir le ministre de la Communication et son collègue chargé des Affaires étrangères, tandis que le conseiller du président dit avoir pris ‘bonne note’’’ de leurs revendications.
La grève décrétée lundi survient après une autre grève illimitée de près de deux mois (août et septembre), que les employés de la Panapress avaient observée en 2018. Une grève à l’issue de laquelle ils avaient ‘’reçu le paiement de dix mois de salaires en deux tranches, tandis que ceux qui devaient aller à la retraite ou avaient fait un départ négocié ont été intégralement payés’’.
Selon le collectif, ‘’l’agence traverse’’ depuis 2003 ‘’une crise financière à la fois structurelle et chronique, qui s’est manifestée par l’absence de paiement régulier des salaires, le départ de la majeure partie du personnel du siège, notamment les journalistes qui ont vu leur nombre passer d’une vingtaine, en 2004, à deux actuellement’’.
La mauvaise passe que traverse la PANAPRESS serait largement liée à la crise politique en Libye, l’un des principaux actionnaires de l’entreprise.
Le collectif affirme que ‘’les bureaux régionaux de Yaoundé (pour l’Afrique centrale), d’Abidjan (pour l’Afrique de l’Ouest), Nairobi (pour l’Afrique de l’Est), Addis-Abeba (siège de l’Union africaine), Lagos (Nigeria) et du Cap (pour l’Afrique australe) ont été fermés (…) à cause des difficultés financières’’.
Vieux projet de l’ex-Organisation de l’unité africaine (devenue Union africaine), l’Agence panafricaine d’information, dont le siège est à Dakar, a diffusé ses premières dépêches le 25 mai 1983.
‘’Elle a pour missions essentielles, entre autres, de servir de source d’information à la presse africaine et de fournir au monde entier des informations fiables, crédibles et positives sur l’Afrique, collectées, écrites et diffusées par des Africains.’’
Interpellée par l’APS, la direction de l’agence panafricaine souhaite attendre de prendre connaissance des allégations du collectif avant de réagir, ce qu’elle devrait être en mesure de faire mardi.
VERS LA RELANCE DU CHEMIN DE FER
L’Etat a prévu un budget de 10 milliards de francs CFA, qui proviendra de la loi de finances 2021, pour la rénovation du chemin de fer et des gares ferroviaires,
Dakar, 7 nov (APS) - L’Etat a prévu un budget de 10 milliards de francs CFA, qui proviendra de la loi de finances 2021, pour la rénovation du chemin de fer et des gares ferroviaires, a annoncé lundi le ministre chargé des Transports terrestres, Mansour Faye.
‘’L’Etat a mobilisé 10 milliards, dans le cadre du budget 2021, pour la réhabilitation de la voie et des gares ferroviaires, jusqu’à Kidira (est)’’, a dit M. Faye aux députés.
La Société nationale des chemins de fer du Sénégal ‘’a déjà acquis six locomotives en Afrique du Sud’’, pour la rénovation des lignes ferroviaires, a-t-il assuré lors de l’examen du budget prévu pour son ministère en 2021.
M. Faye affirme que la relance du chemin de fer est une ‘’priorité’’ pour l’Etat du Sénégal.
‘’Sur l’axe Dakar-Thiès, le transport des produits miniers est assurée par les sociétés GCO et SEFICS. Sur cet axe, ainsi que sur Dakar-Tambacounda, le fret (le transport des marchandises) et le transport des voyageurs seront assurés par les Grands trains du Sénégal (GTS)’’, a précisé Mansour Faye.
Le transport des voyageurs, de Dakar vers les autres villes du pays, va bientôt ‘’démarrer’’, avec ‘’Thiès comme hub’’, a-t-il promis.
‘’Les axes Thiès-Tivaouane, Thiès-Touba, Thiès-Diamnadio, et Thiès-Guinguinéo pourront démarrer en 2021’’, a ajouté M. Faye.
L’Etat du Sénégal va construire une ligne ferroviaire entre Kédougou (sud-est) et Tambacounda (est), pour faciliter le transport du fer, a-t-il annoncé, assurant que ‘’des partenaires chinois manifestent un intérêt’’ pour ce projet.
S’y ajoute ‘’le projet de ligne ferroviaire Linguère-Tambacounda pour l’évacuation du phosphate’’, a promis Mansour Faye.
Les députés ont adopté le budget de 2227 milliards 204 millions 896 mille 487 francs CFA prévu pour le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
Les crédits de paiement de ce ministère, pour l’année prochaine, s’élèvent à 298 milliards 770 millions 745 mille 213 francs CFA.
LE PROCHAIN RECENSEMENT GÉNÉRAL DE LA POPULATION EST PRÉVU EN 2023
Le prochain recensement général de la population sénégalaise est prévu en 2023, a déclaré, lundi, à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.
Dakar, 7 déc (APS) - Le prochain recensement général de la population sénégalaise est prévu en 2023, a déclaré, lundi, à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.
S’exprimant devant les députés, lors d’une séance plénière consacrée au vote du budget 2021 de son ministère, M. Hott a rappelé que le Sénégal avait élaboré en 2015 un document national de référence en matière de capture du dividende démographique.
Le débat précédant le vote du budget de son département ministériel a démarré peu après 20 heures, sous la direction du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.
D’un commun accord, les deux groupes parlementaires, ainsi que le pôle des non-alignés, ont désigné 10 orateurs pour pouvoir terminer les travaux avant minuit, heure au-delà de laquelle les réunions de l’institution parlementaire ne doivent se prolonger.
M. Hott n’a donné aucun détail sur le recensement prévu en 2023. Il a souligné ‘’l’importance de recenser régulièrement la population d’un pays’’.
Pour effectuer le recensement, une ‘’redevance statistique devra être reversée à l’ANSD, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie’’, qui assure le décompte de la population, afin de ‘’sécuriser son budget et lui permettre de mieux accomplir sa mission’’.
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a par ailleurs confirmé que le volume global des ressources allouées à l’ANSD s’élève à 6 milliards 300 millions de francs CFA.
Amadou Hott ajoute que ce budget sera revu à la hausse, avec l’investissement prévu pour ‘’le recensement national de l’élevage et de l’agriculture, dans une perspective de revoir la structure des comptes nationaux et du PIB, le produit intérieur brut’’.
Les crédits de paiement prévus pour le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, pour l’année prochaine, s’élèvent à 31 milliards 882 millions 581 mille 584 francs CFA.
Le montant des autorisations d’engagement est de 92 milliards 327 millions 581 mille 584.
LE FRUIT D'UN ENGAGEMENT ARTISTIQUE ET HUMANITAIRE
EXCLUSIF SENEPLUS: Hyacinthe Thiam, Amidou Badji et Eric Bouessa et Fatou Sene partagent leurs racontent leurs œuvres et déclinent leurs projets.
Sur plus de 80 candidatures au prix Art et Humanité initié par le Croix Rouge Internationale 4 en sont sortis victorieux. Hyacinthe Thiam a été sacré lauréat du prix Art humanité. Le deuxième et troisième prix ont été remportés par Amidou Badji et Eric Bouessa. Le quatrième prix qui est le prix du public a été remporté par Fatou Sène. Crée en 2006, la remise des prix Art et Humanité s'est tenu pour la première fois en Afrique ce 03 décembre 2020 dans les locaux du Groupe SupInfo à Dakar. Après la réception de leurs prix, les lauréats se sont exprimés sur leurs travaux mais surtout sur les différentes projets qu'ils comptent mettre en œuvre.
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DES OEUVRES DE QUALITÉ AU CONCOURS ART ET HUMANITÉ DE LA CROIX-ROUGE
EXCLUSIF SENEPLUS - Selon Valentina Bernasconie, chef de la délégation régionale de la Croix rouge internationale, il était très difficile de départager les candidats lors de la cérémonie finale, samedi 5 décembre dernier
Selon Valentina Bernasconie chef de la délégation régionale de la Croix rouge internationale, il était très difficile de départager les candidats pour le prix Art et Humanité, édition 2020. Plus de 80 artistes ont concouru en exprimant leurs fibres humanitaires avec des peintures et photographies. Marquée par la dimension artistique des différentes œuvres présentées, Valentina Bernasconie relève le travail réalisé sur la résilience des femmes casamançaises en cette période de pandémie.