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26 juin 2025
par Siré Sy
PRÉSIDENT, QUAND VOUS VOUS ADRESSEREZ À LA NATION, LE 31 DÉCEMBRE
Vous avez cessé de parler à ce peuple-là, à nous parler depuis 2014, en ne parlant qu’à la classe politique, qu’aux masses-médias et aux ‘’autres’’. Parlez-nous, parlez au peuple dans la pédagogie qui sied et dans la langue qu’il parle
Monsieur le président Macky Sall, notre unité nationale et notre cohésion sociale sont encore fragiles. La Casamance en est suffisante pour l’illustrer quand les surenchères politico-médiatiques les révèlent au grand jour. Monsieur le président, ce qui vous a fait élire, au-delà du décret divin, est le fait aussi que les Sénegalais.e.s, dans leur majorité, se reconnaissent en vous et votre itinéraire leur parle. Le Sénégal est un pays multiculturel et multilingue. Et vous êtes multiculturel et multilingue. Président, vous êtes polyglotte dans nos langues africaines (que nous préférons à la notion de langue locale), non pas parce que vous parlez plusieurs de nos langues du terroir, mais en fonction des situations, vous vous devez d’utiliser et de parler plusieurs langues.
Monsieur le président Macky Sall, ne commettez pas l’une des erreurs du président Abdoulaye Wade qui, en son temps, a pris fait et cause pour l’unilinguisme et pour l’uni-communautarisme - ce qui était de nature à creuser davantage la fracture sociale et l’unité nationale -. Président, continuez à être au-dessus de la mêlée, à surfer d’une langue à une autre, d’une communauté à une autre. Parlez aux uns et aux autres. Surtout en ces périodes difficiles où la parole peut éclairer, peut soigner, peut requinquer, peut dissiper les malentendus et les sous-entendus et surtout, la parole mobilise les forces et libère les énergies.
Monsieur le président, dans la perspective de votre prochaine adresse à la nation du 31 décembre 2020, le Think Tank Africa WorldWide Group, vous prie, après vous avoir exprimé en français qui est la langue officielle de la République du Sénégal, de vous exprimer en wolof, en pulaar, en sérère et de vous faire transcrire et de lire votre adresse en mandingue. Même si ce ne sera pas aussi fluide que dans les trois premières langues dont vous êtes un locuteur. Au moins. Des trois langues que vous parliez parfaitement, vous, d’origine pulaar, de culture sérère, de modernité wolof et de mandingue en situation.
Président, toutes les communautés au Sénégal se reconnaissent en vous, parce que vous êtes le modèle le plus ancré dans le caractère indivisible du Sénégal, dans notre pluralité dans le respect de nos singularités, dans notre multiculturalité et dans notre multilinguisme, vous le pulaar identitaire, le sérère de naissance, le wolof d’adoption, le mandingue en situation et le ‘’toubab’’ d’ouverture. Et profondément africain.
Monsieur le président Macky Sall, le plus grand service que vous pouvez rendre au renforcement de notre unité nationale, à notre cohésion sociale et à l’actualité de nos langues africaines et partant, parler à la plus grande majorité de votre peuple (85% de la population), sans filtre et directement dans leur cœur et dans leur raison, est de vous exprimer lors de votre adresse à la nation du 31 décembre 2020, en plus du français (comprise par 37% de la population), en wolof (40% de la population), en pulaar (26% de la population), en sérère (10% de la population) et en mandingue (9% de la population). Quand des traductions de votre adresse à la nation se feront dans les autres langues locales codifiées.
Monsieur le président, ce n’est pas parce qu’une langue est parlée par 40% de la population sénégalaise qu’elle en serait sa langue nationale, mais plutôt, c’est la somme arithmétique et géométrique des langues les plus parlées en termes de locuteurs (wolof, pulaar, sérère, mandingue, c’est 85% locuteurs de la population sénégalaise). Ce qui fait qu’au Sénégal, nous avons des langues nationales -parce que nous sommes un pays multilingue- et pas une langue nationale, parce que nous ne sommes pas un pays unilingue. Ne pas confondre donc, une langue du commerce, des échanges, du marché et de l'urbanité qu’est le wolof qui est au Sénégal, ce que la langue anglaise est à la globalisation financière et au monde des affaires, et ce que la langue française fut au siècle dernier pour les intellectuels et les artistes: la langue poétique et de…. l’amour.
Monsieur le président Macky Sall, cette année 2020 a été particulièrement difficile et compliquée aussi bien pour nous que pour vous, pour votre gouvernement, pour l’Etat du Sénégal et pour les vaillant.e.s Sénégalais.e.s de la diaspora. Il est arrivé à un moment où le peuple n’entend plus ni vos ministres, ni votre gouvernement, ni vos partisans, mais le peuple vous écoute, vous, et est à votre écoute.
Président, le peuple est à votre écoute sur le PAP2A. Le peuple vous écoute sur les questions difficiles, sur la question migratoire, sur le secteur de la pêche, sur la campagne de commercialisation de l’arachide, etc. Mais aussi et surtout, monsieur le président, le peuple vous écoute sur les transformations positives dans le domaine des infrastructures routières, dans le domaine de l’énergie, dans le domaine budgétaire, dans le domaine numérique, dans le domaine agricole et dans bien d’autres domaines, qui ont fini même dans la grisaille, à laisser percevoir un ''espéranto'', ces espérances collectives. Président, dites-nous en wolof, en pulaar, en sérère, en mandingue, les sacrifices et les efforts qui sont attendus du peuple et ce que ce dernier est en droit d’attendre en retour. Monsieur le président, en nous parlant dans des langues de 86% du peuple. Parlez-nous des questions d’essence, de quintessence et de sens (l’économie, la santé, la sécurité, le social) plus que des épiphénomènes (la chose politico-électorale et le jeu des acteurs).
Monsieur le président Macky Sall, des mutations profondes sont en cours au Sénégal depuis 2000. Des mutations qui peuvent déboucher sur des perspectives heureuses qui peuvent dépasser même vos propres attentes. Ce peuple sénégalais, trans-générationnel, trans-partisan et trans-électoral, vous a toujours marqué sa mobilisation et sa disponibilité sans précédent à vous accompagner, à vous suivre. Mais, président, vous avez cessé de parler à ce peuple-là, à nous parler depuis 2014, en ne parlant qu’à la classe politique, qu’aux masses-médias et aux ‘’autres’’. Parlez-nous, parlez au peuple dans la pédagogie qui sied et dans la langue qu’il parle et vous vous rendrez compte par vous-même.
Siré Sy est fondateur du Think Tank Africa WorldWide Group
UNE BAISSE DU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ ATTENDUE EN 2023
La reconversion des centrales de la SENELEC pour les faire fonctionner à partir du gaz local devrait se traduire par une baisse des coûts de production et de l’électricité avec le début de l’exploitation pétrogazière au Sénégal en 2023,
Dakar, 6 nov (APS) - La reconversion des centrales de la SENELEC pour les faire fonctionner à partir du gaz local devrait se traduire par une baisse des coûts de production et de l’électricité avec le début de l’exploitation pétrogazière au Sénégal en 2023, a annoncé, dimanche, à Dakar, la ministre du Pétrole et des Energies, Aïssatou Sophie Gladima. "Avec l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz, en 2023, les centrales de SENELEC’’, la société nationale d’électricité, ’’seront converties pour fonctionner au gaz local, et on aura une baisse des coûts de production, par conséquent du prix de l’électricité", a-t-elle déclaré devant les députés, à l’occasion de la plénière de l’Assemblée nationale consacrée au vote du budget de son département pour l’exercice 2021.
Mme Aïssatou Sophie Gladima n’a pas donné plus de précision sur l’ampleur de cette baisse projetée, les tarifs de l’électricité étant "déterminés par la Commission de régulation du secteur de l’électricité (CRSE), en fonction des coûts de production du programme d’investissement validé par la CRSE, de l’inflation locale étrangère et du prix du combustible".
"En 2019, 125 milliards FCFA ont été transférés à la SENELEC, pour faire face aux impayés de 2017 et 2018, et pour l’année 2020, 73 milliards FCFA ont été mobilisés au profit de la SENELEC", a-t-elle signalé.
Elle affirme que "la SENELEC n’a jamais fait l’objet d’autant d’attention de la part du ministère chargé des Finances, d’autant plus que, dans le cadre de l’application du Programme de résilience économique et sociale (PRES), 16,5 milliards de FCFA d’arriérés ont été épongés pour l’éclairage public dans le secteur de l’énergie".
S’agissant des performances de la société nationale d’électricité, la ministre du Pétrole et des Energies a indiqué que la SENELEC a "réalisé un bénéfice de 17 milliards de FCFA pour l’année 2020", ajoutant qu’une "attention particulière sera continuellement accordée à cette société, conformément aux instructions du président de la République".
Aïssatou Sophie Gladima est par ailleurs revenu sur "les difficultés liées à l’exécution de l’électrification rurale Kaolack-Gossas-Nioro-Fatick". Des contraintes liées à l’exécution dudit projet ont conduit au remboursement des partenaires techniques et financiers, en l’occurrence la KFW, d’un montant de 1.7 milliards de FCFA, a-t-elle précisé.
La ministre a par ailleurs signalé que des négociations avaient été entamées pour la mise à disposition d’une ligne de crédit, "afin de discuter d’un nouveau contrat avec un prestataire".
Selon le rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire, le projet de budget est arrêté à 1 011. 122. 802. 941 FCFA en autorisations d’engagement et à 210. 363. 658. 201 FCFA en crédits de paiement.
JE DEMENS JULES DIOP
Moussa Taye déclare que la dernière rencontre entre les deux hommes politique s’est tenue en février dernier, aux yeux et au su de tous
Moussa Taye dément formellement les propos de Souleymane Jules Diop. Le Conseiller politique de Khalifa Sall, joint par iGFM, déclare que la dernière rencontre entre les deux hommes politique s’est tenue en février dernier, aux yeux et au su de tous.
Khalifa Sall a-t-il, comme l’affirme Souleymane Jules Diop, rencontré le président Macky Sall ?
Je voudrais d’abord démentir ces propos de Monsieur Souleymane Jules Diop. Ils n’ont aucun fondement. Ce sont des allégations mensongères. La dernière fois que Khalifa Sall a rencontré Macky Sall c’est en février 2020, à l’occasion de la lutte contre la Covid 19. C’était au Palais, à midi. Au vu et au su de tout le monde. L’avant-dernière rencontre entre Khalifa et Macky remonte à la veille des élections locales de 2014.
À quelle occasion ?
C’était à la veille des dépôts des listes. Et cette nuit-là, c’est Souleymane Jules Diop qui était venu à la mairie, prendre Khalifa Sall, parce que c’est lui qui avait négocié l’audience avec Macky Sall pour que Khalifa et Macky puissent se retrouver pour parler. C’était en 2014 à la veille des élections locales. Depuis cette date, jusqu’en février 2020, il n’y a pas eu de rencontre entre Khalifa et Macky. Je le confirme. Ni officielle ni officieuse. Ni diurne ni nocturne. Et maintenant je voudrais défier Monsieur Souleymane Jules Diop d’apporter la preuve de ses allégations. Il n’a qu’à dire le moment, le lieu et l’heure de la rencontre.
Quel commentaire faite-vous donc de ces déclarations de M. Diop ?
On connait l’homme et ses pratiques. Souleymane Jules Diop est coutumier des faits. De Wade jusqu’à Macky, il a toujours joué un rôle de manipulation. Cela ne nous ébranle pas. Donc ça ne nous étonne pas. Il est seulement revenu à ses premiers amours. Il cherche à diviser les gens à semer le doute dans l’esprit des gens, à décourager nos militants seulement.
MAHMOUD SALEH SOUTENU PAR LES HANDICAPES REPUBLICAINS
Les handicapés républicains s'érigent en boucliers et plaident pour l'unité dans les rang de l'Apr
Le mouvement des handicapés républicains a saisi l'occasion offerte par la célébration de la semaine internationale qui leur est dédiée pour faire une communication sur l'actualité nationale marquée, entre autres, par des sorties virulentes à l'endroit du Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République. Les protégés du président Toumany Camara estiment, en effet, que ''l'heure est plutôt à l'unité dans les rangs du camp présidentiel, plutôt que des empoignades qui risquent de déteindre sur les efforts de relance de l'économie post-Covid''.
Le Ministre Mahmoud Saleh fait l'objet d'attaques injustifiées de la part de ses détracteurs. Mais ces derniers devront désormais compter avec les handicapés républicains qui ont décidé de ne plus laisser passer pareilles sordidités sans réactions. Pour le Vice Président dudit mouvement, '' les pourfendeurs du Ministre Directeur de Cabinet du PR ne sont certainement pas au courant des efforts inlassables qu'il fournit pour soulager les militants.
À défaut de pouvoirjoindrele chef de l'Etat pour calendrier chargé, c'estluiMahmoudSaleh qui estlà pour nousaccueillir afin de satisfaire nos doléances. Mieuxqueça, il a toujoursplaidé pour queles relations entrecamarades de partisoientteintés de fraternitéet de respect mutuel '', a déclaréCheikhNdiaye, en marged'uneactivitésocialeet de remobilisationdesmembresdumouvementautourdesidéauxduparti.
De ce fait, renchérit Toumany Camara, '' nous invitons nos camarades à plus de responsabilité dans les propos que nous tenons vis à vis de nos frères de parti, surtout à l'endroit des responsables comme Mahmout Saleh qui ne ménage aucun effort pour l'intérêt du parti et pour la réussite du président Macky Sall. Et donc, à ceux qui s'aventureraient à lui mettre des bâtons dans les roues, ils nous trouveront sur leur chemin, car, désormais, nous nous érigeons en boucliers de Ministre Mahmoud Saleh qui ne mérite pas de telles considérations venant de ses propres frères de parti. Nous, handicapés républicains, nous profitons de cette tribune pour rappeler que nous sommes un parti jeune qui a de l'avenir, mais que cela se fasse dans le respect des valeurs et des idéaux de notre formation politique et derrière le président Macky Sall ''.
Durant cette journée, les handicapés républicains sont revenus, pour le saluer, sur certaines réalisations du Président Macky Sall dont notamment la gratuité de la césarienne, le recrutement dans la fonction publique de personnes handicapées dans le cadre de la loi d'orientation sociale, l'achèvement de 04 centres de dialyse (Thiès, Diourbel, Pikine et Guédiawaye), de trois (03) Centres de Santé (Yeumbeul, Niakhar Samine), la réhabilitation de douze (12) structures sanitaires, ainsi que l'équipement et la mise en service de 60 postes de santé nouvellement créés.
KHALIFA ECHANGE AVEC MACKY
'' Le contact n’a jamais été rompu entre Khalifa Sall et Macky Sall. Le président rencontre les opposants à l’insu du peuple'' a révèlé Souleymane Jules Diop
La révélation est de taille. Elle a été faite par un proche du président de la République, en l’occurrence Souleymane Jules Diop. Invité du Grand Jury, il a déclaré que Macky Sall rencontre souvent des leaders politiques tels que Khalifa Sall, ancien maire de la ville de Dakar qui a été condamné pour détournement de deniers publics dans le cadre de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. « Le contact n’a jamais été rompu entre Khalifa Sall et Macky Sall. C’était le cas avec le leader de Rewmi. Le président rencontre les opposants à l’insu du peuple y compris ceux qui disent je ne veux pas le voir », a révélé Souleymane Jules Diop. Qui, très sûr de ce qu’il avance, ajoute : « Ils se sont retrouvés, ils ont parlé et ont échangé. Je n’ai pas le droit de déflorer ce qu’ils se sont dits mais, retenez que Khalifa Sall échange avec le président de la République ».
D’après Souleymane Jules Diop, cela fait deux ans qu’il ne s’est pas prononcé sur l’actualité politique. Il a adopté depuis quelque temps le rôle d’observateur mais il dit entendre souvent des choses qui relèvent de la méconnaissance politique. « Les hommes politiques discutent toujours même si dehors officiellement ils se battent. Ils échangent et discutent toujours », dit-il.
L’APS ANNONCE LA FIN DE L’ACCÈS GRATUIT À SES DÉPÊCHES
Selon Thierno Birahim Fall, le cryptage permettra à l’APS de disposer de moyens additionnels, en faisant contribuer les utilisateurs.
Saly, 6 déc (APS) - L’Agence de presse sénégalaise (APS) compte mettre fin au libre accès à ses dépêches qui seront désormais monnayées, une des pistes retenues par l’agence publique dans le cadre de la recherche de ressources additionnelles pour son fonctionnement optimal.
"Nous allons mettre fin à la gratuité", a annoncé son directeur général Thierno Birahim Fall, s’adressant samedi à des journalistes en marge d’un atelier d’orientation de la Société nationale APS (SN-APS), à Saly-Portudal, station balnéaire de Mbour.
Selon un modèle déjà en œuvre ailleurs, seuls les "chapeaux" des dépêches seront visibles, le reste des articles ne pouvant être consulté que contre paiement.
Le DG de l’APS n’a toutefois pas donné plus de détails sur la date de l’entrée en vigueur de ce système de cryptage.
Selon Thierno Birahim Fall, le cryptage permettra à l’APS de disposer de moyens additionnels, en faisant contribuer les utilisateurs.
"L’information a un coût, c’est d’une denrée qu’il faudra payer pour permettre à la structure de mener à bien sa mission", a-t-il indiqué.
Sous sa nouvelle forme juridique, la SN-APS compte par ailleurs engager "un maillage intégral" du territoire national, en se déployant dans les 45 départements du Sénégal.
La SN-APS doit aussi rénover ses parcs technologique et automobile, se doter d’un siège au niveau central et d’infrastructures dans un premier temps dans des régions jugées prioritaires, a-t-il dit.
Pour le député Samba Demba Ndiaye, le président l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, va accompagner l’APS dans cette mutation institutionnelle.
Il estime que dès lors que l’Etat a demandé à cet organe d’aller rechercher des moyens, toutes les stratégies qu’elle pourra mettre en œuvre, seront les bienvenues.
SONKO N’IRA PLUS RENCONTRER MACKY
Birame Souleye Diop, administrateur du parti Pastef a expliqué que Ousmane Sonko n’était pas partant pour une rencontre avec Macky Sall dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
Une nouvelle rencontre entre le président de la République Macky Sall et le leader du Pastef, Ousmane Sonko n’est plus envisageable pour ne pas dire qu’elle ne se fera plus jamais. En tout cas, c’est la conviction de Birame Souleye Diop, administrateur du parti Pastef « Les Patriotes ».
Ce dernier, invité du Jury du dimanche, a expliqué que Ousmane Sonko n’était pas partant pour une rencontre avec Macky Sall dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. A l’en croire, si Ousmane Sonko a répondu à l’appel du président de la République, c’est parce que c’était une décision du parti. « On n’a pas besoin encore de rencontrer Macky Sall parce que finalement on se rend compte que ces rencontres ont été juste un prétexte pour retrouver de bons amis, après, il a fait ce qu’il a voulu faire », regrette-t-il.
Et d’ajouter : « Il n’y a plus à répondre parce que tout ce qui devait être dit a été dit en termes de résilience économique, création d’emplois, de sauvegarde d’emplois, de diminution d’impôt et rien n’a changé. Il continue à faire son mercato politique et c’est ce qui l’intéresse. Il n’a qu’à continuer ».
A la question de savoir si Pastef se sent affaibli par la recomposition politique plus exactement avec les retrouvailles entre Idrissa Seck et Macky Sall, il répond par la négative. « La loi dans ce pays permet à chaque organisation politique de décider librement de sa manière d’intervenir. Notre objectif, c’est construire un parti, l’élargir, le rendre plus fort et répondre aux défis. On est focus sur ce qui intéresse notre parti, sur ce qui en fera un grand parti », explique l’invité du Jury du dimanche. Qui dit être sûr qu’en 2024, ils vont conquérir le pouvoir. Il dit en avoir la certitude au vu des actes que leur parti est en train de poser depuis sa création.
80 NOUVELLES CONTAMINATIONS AU COVID-19
Sur les 927 derniers tests virologiques réalisés, 80 cas positifs ont été enregistrés, correspondant à un taux de positivité de 8,65 %, a indiqué le directeur de la Prévention, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye.
Dakar, 6 déc (APS) - Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé dimanche que 80 nouvelles contaminations au coronavirus avaient été enregistrées au cours des dernières 24 heures, un nombre en légère baisse par rapport aux 100 nouveaux cas de la veille, mais qui confirme la dynamique haussière de la pandémie dont la deuxième vague est redoutée par les autorités.
Sur les 927 derniers tests virologiques réalisés, 80 cas positifs ont été enregistrés, correspondant à un taux de positivité de 8,65 %, a indiqué le directeur de la Prévention, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye.
Aucun cas importé n’a été enregistré, contre 34 cas contacts et 46 nouveaux cas relevant de la contamination dite communautaire, a précisé docteur Mamadou Ndiaye dans son point quotidien sur la maladie.
Les cas de contamination communautaire ont été répertoriés principalement à Dakar (Plateau, Guédiawaye, Point E, Maristes, Sacré-Cœur 3, Yoff, Colobane, Fann, Fass, Liberté 2, 4 et 5), Mamelles, Mbao, Mermoz, Ngor, Ouakam, Ouest-Foire, Pikine, Rufisque, Zone B).
Le reste des contaminations communautaires a été enregistré à Fatick, Mbour, Louga, Saint-Louis, Touba, Ziguinchor, selon le directeur de la Prévention.
El Hadj Mamadou Ndiaye signale par ailleurs que 45 patients ont été déclarés guéris, contre un décès enregistré samedi et 8 cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
Il en ressort que 16477 cas positifs au coronavirus ont été officiellement enregistrés au Sénégal depuis l’apparition de la maladie dans le pays le 2 mars dernier, pour 15776 patients guéris, 338 décédés et 362 patients sous traitement.
GBAGBO A LE DROIT DE RENTRER CHEZ LUI, SANS AVOIR À NÉGOCIER
L'ancien président veut rentrer dans son pays en ce mois de décembre. Pour son avocate Maître Habiba Touré, rien ni personne ne peut lui interdire ce droit depuis la levée de conditions par la CPI qui l'a acquitté en première instance
Philippe Randrianarimanana |
Publication 06/12/2020
Tout juste en possession de passeports délivrés par les autorités ivoiriennes, l'ancien président Laurent Gbagbo veut rentrer dans son pays en ce mois de décembre. Pour son avocate Maître Habiba Touré, rien ni personne ne peut lui interdire ce droit depuis la levée de conditions par la Cour Pénale Internationale qui l'a acquitté en première instance. Quant à sa condamnation par contumace par la justice ivoirienne à 20 ans de prison, elle serait, selon elle, un argument de plus pour rentrer et s'expliquer.
LE SÉNÉGAL, UN ELDORADO SANITAIRE RÉGIONAL POUR LES RESSORTISSANTS DES PAYS VOISINS
Avec un plateau sanitaire plus développé que dans les pays voisins, le Sénégal voit affluer Bissau-Guinéens, Guinéens ou encore Gambiens en quête de soins
Avec un plateau sanitaire plus développé que dans les pays voisins, le Sénégal voit affluer Bissau-Guinéens, Guinéens ou encore Gambiens en quête de soins. Grâce à de meilleurs équipements et un nombre de spécialistes plus importants, les hôpitaux casamançais reçoivent tous les jours des ressortissants de la sous-région venus pour des opérations ou de simples consultations.