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3 juillet 2025
«SERERES NOONS» OU LA SPIRITUALITÉ ANCESTRALE
Le peuple «Noon», localisé dans la ville de Thiès et ses villages environnants, est réparti dans trois zones géographiques où ses occupants portent les noms de leurs zones d’habitation.
Cheikh Camara, correspondant permanent à Thiès |
Publication 23/09/2020
Les «Noons», toujours fidèles à la spiritualité ancestrale, croient à l’immortalité de l’âme et à l’incarnation. ils rendent hommage aux ancêtres par des prières mais aussi par des sacrifices, chants, festivités, etc. chez eux, l’homme ne meurt pas définitivement, il regagne l’autre monde avec ses biens. Ce départ doit être fêté par des chants et des danses. Ils vénèrent les morts et cherchent à gagner leur sympathie. Les sérères, l’une des plus anciennes populations du Sénégal, partis des régions de la vallée du Nil, Egypte-Nubie, sont passés par le Gaabu, prononcé aussi Kaabu, et se sont arrêtés au niveau de la vallée du fleuve Sénégal, région qui allait devenir le Tékrour.
Le peuple «Noon», localisé dans la ville de Thiès et ses villages environnants, est réparti dans trois zones géographiques où ses occupants portent les noms de leurs zones d’habitation. Les « Noon » vivant dans la zone « Saawi » au nord de la ville de Thiès sur la route de Saint-Louis sont appelés « Saawi Noons ». Ils habitent dans les localités de Diassap, Keur Ndiokoune, Laalane, Thiaoune Diora, Thiaoune Louwa, Ndiobène, Thiafathie, Koudiadiène, Lamlam et Diassa.
Dans la zone de Fandène, appelée « Pade » en « Noon », située à l’Est de la ville de Thiès, vivent les « Pade-Poons ». ils sont répartis dans les localités de Keur ndiour, Keur Daouda, Keur Lika, Kioba, Kiniabal, Mbayène, Fouthie, Diayane sérère, Ndiamdioro. Les « Noons », qui vivent dans la commune de Thiès appelée « Caañak » en « Noon », sont les « Canginnoons ». On les retrouve dans les localités de Nguenth, Pognène, Grand Thialy, Petit Thialy, Thionah Sérère, Thiapong Sérère, Thiès-none, Wango, Dioung, Silmang, Ndoufak, Ngoumsane, Peykouk Sérère et Leloh.
Mêmes traditions et pratiques culturelles et rituelles
D’aprèsl a tradition orale, la communauté « Noon », communément appelée « sérère noon », qui occupe la région de Thiès, appartient à la grande famille sérère constituée entre autres des sérères de Sine qui occupent les régions de Fatick et Kaolack, des sérères du Baol qui occupent la région de Diourbel et des sérères de Joal qui habitent au Sud de la région de Thiès. Bien que leurs langues soient différentes, les sérères dans leur ensemble constituaient une seule communauté. ils ont conservé jusqu’à ce jour les mêmes traditions et pratiques culturelles et rituelles.
Dans l’histoire de la grande famille sérère, beaucoup de phénomènes d’exode se sont produits à plusieurs reprises dont certains sont attestés dans la tradition orale et d’autres dans des textes écrits. Les sérères constituent l’une des plus anciennes populations du Sénégal. Partis des régions de la vallée du nil, Égypte-nubie, ils sont passés par le Gaabu, prononcé aussi Kaabu, et se sont arrêtés au niveau de la vallée du fleuve Sénégal, région qui allait devenir le Tékrour. Les sérères ont vécu dans l’ancien Etat du Tékrour jusqu’au 6ème siècle. Le roi de cet Etat s’appelait War Diaby ndiaye. ils sont restés dans le Tékrour jusqu’à l’arrivée des maures almoravides qui ont collaboré avec le roi et l’ont converti à l’islam. Le roi imposa la religion islamique à toute la population. Les sérères ont résisté à l’islamisation, refusant de renier les croyances de leurs Ancêtres. Celles-ci, rythmées par des libations et autres sacrifices. ils recherchèrent ainsi une région plus stable où ils pouvaient vivre en paix et garder leur unité sociale.
Très conservateurs et poussés par le désir ardent de garder leur indépendance d’esprit, ils sont partis sur les chemins de l’exode. Cette unité qui jusque-là était jalousement conservée est « en train d’éclater », selon des sources proches du peuple « Noon ». Le départ des sérères de la vallée du fleuve s’est organisé d’une manière progressive et désorganisée. Les liens de parenté ont été un des principaux critères de regroupement. Ce groupe ethnique, parti du Tékrour, avait une langue commune. Cependant, au cours des migrations, une langue commune était difficile à sauvegarder. C’est ainsi que différentes langues ont dû se développer, mais la population sérère a gardé les mêmes pratiques traditionnelles et rituelles.
L’appellation «Noon», un terme wolof qui signifie ennemi en français
Les sérères occupent presque toutes les régions du Sénégal comme l’attestent les noms de localités d’origine sérère. Dans la région de Dakar, on retrouve des localités comme Diamniadio, Tengej, Diokoul. Au nord du Sénégal, dans la région du fleuve et au Fouta-Toro, on retrouve la localité de Diassap. Dans le Sud du Sénégal, on trouve des localités comme Sindian. Les villages autour de Brin en Casamance portent le nom de Founoun. On retrouve encore, dans la région de Thiès, des localités habitées par des sérères « Noons », qui portent ces noms. Il s’agit de Sindian, Diokoul, Diasap et Founoun. Aujourd’hui, les sérères sont nombreux dans quatre régions du Sénégal : Thiès, Diourbel Fatick et Kaolack. Au 18ème siècle, les sérères qui sont installés dans la région de Thiès ont créé un Etat sérère appelé le pays « Saafi ».
Cet Etat sérère était aussi appelé le pays « Noon » qui est différent de l’actuelle communauté « noon ». Le terme « Noon » désignait l’ensemble des sérères vivant dans la région de Thiès. Selon la tradition orale, l’appellation « Noon » date du 19ème siècle. C’est un terme wolof quisignifie ennemi en français. Les sérères Noon combattaient les Blancs et leurs alliés Wolofssous l’autorité de pinet-Laprade, gouverneur de l’AOF (1860), contre l’occupation du pays Saafi. Les Wolofs les considéraient comme leurs ennemis et les appelaient « noon ».
Pinet-Laprade (1860) aussi, présentait les « Noons » comme des « hommes farouches, cruels envers les étrangers ». Fait de massifs de montagnes et de forêts, le pays Saafi était pratiquement inviolable. Bien qu’ils aient été en sous nombre par rapport aux autres groupes ethniques, ils avaient assuré leur défense face à l’ennemi. ils se sont toujours isolés des autres ethnies du Sénégal et ont aussi su se maintenir hors de tout brassage culturel et ethnique. Ce qui leur a permis de conserver une certaine authenticité dans leur culture. D’aucuns soutiennent que seul le groupe Saafi a préservé le caractère primitif de ses cultures et traditions, comparé aux autres ethnies de la grande famille sérère. Le pays Saafi comprenait 6 provinces. La province « cangin », qui est actuellement la ville de Thiès, comptait 20 villages. Sa capitale était Caañak. La province Fandène comptait 10 villages (de Diassap à Diassa). Sa capitale était Kusuut. La province Saafi ou Saawi comptait 11 villages. Sa capitale était Lamlam. La province Laalaa ou Lehar comptait 17 villages. Sa capitale était Kiwi. La province de Siili ou ndut comptait 18 villages. Sa capitale était Tiwil Tangor. La province Saafène comptait 65 villages, c’est la plus grande province. Sa capitale était Diass.
Grande Province. Sa capitale était Diass. Le pays Saafi, un groupe constitué des peuples Noon, Lehar, Ndut, Palor et Saafène
Au pays Saafi, il n’y avait pas de roi mais plutôt un chef dans chaque province, appelé « Ha’ kul » (Chef de province). Le chef de province Cangin s’appelait Amary Sangane Faye, celui de Fandène : Kaagne Diawal Tine, celui de Saafi : Malick Tine, celui de Lehar : Cadout Tine, celui Saafène : Loumboub Dione et enfin celui de Siili, Niawar Ciss. Les chefs de provinces du pays Saafi ont existé jusqu’au 19ème siècle. ils dirigeaient de fortes armées pour combattre l’esclavage et l’invasion coloniale. ils prélevaient aussi un impôt aux populations qui traversaient leur territoire sur les productions agricoles et le commerce. Au niveau des villages, il y avait des chefs de village qui s’appelaient Lamane et dans les concessions, des chefs de concession ou de carré qui s’appelaient Ha’ kaan. Aujourd’hui, le pays Saafi n’existe plus comme un Etat, mais demeure un groupe danslequel on retrouve les peuples Noon, Lehar, ndut, palor et Saafène.
Les provinces du pays Saafis ont devenues des communautés autonomes, chacune d’elles a développé sa propre langue mais les traditions et pratiques rituelles restent les mêmes. Selon les Sages du peuple Sérère noon, « Ce que l’on désigne actuellement comme ethnie ‘’Noon’’ correspond aux provinces Cangin, Fandène et Saawi. La communauté « Noon » se distingue par son originalité par rapport aux autres ethnies sénégalaises. Leurs plus grandes manifestations culturelles demeurent le « Mbilim », un festival de chants et danses, la circoncision, les funérailles et la cérémonie collective de divination appelée ‘’payaa’’ qui regroupe les grands maîtres devins de la communauté ‘’Noon’’ ».
L’homme ne meurt pas définitivement
Toujours fidèles à la spiritualité ancestrale, chez les « Noons », l’âme des Ancêtres sanctifiés reste en interaction avec les vivants depuis leurs demeures divines. ils rendent hommage aux Ancêtres par des prières mais aussi par des sacrifices, chants, festivités, etc. Chez les « Noons », l’homme ne meurt pas définitivement, il regagne l’autre monde avec ses biens. Ce départ doit être fêté par des chants et des danses. ils vénèrent les morts et cherchent à gagner leur sympathie. A l’approche de la saison des pluies, les devins organisent une séance de divination collective afin d’assurer une bonne pluie et une récolte abondante. Le mariage se contractait entre eux, rares étaient les mariages interethniques. Les « noons » considèrent la parenté maternelle comme la plus importante, la parenté paternelle est une simple parenté à laquelle ne sont rattachées que des obligations secondaires ou morales.
A en croire les sages de la grande famille « noon », « aujourd’hui, l’expansion de l’islam et la modernisation ont fait disparaitre beaucoup de ces pratiques ». Les « Noons » croient à l’immortalité de l’âme et à l’incarnation. Ils vénèrent les morts et font des offrandes au pied des arbres. Aujourd’hui, la religion dominante chez eux est le christianisme (98%). Une petite minorité s’est convertie à l’islam. Ces convertis sont d’ailleurs assez souvent soit déshérités, soit exclus de la communauté. Malgré leur conversion à l’islam et au christianisme, les « Noon » restent toujours fidèles aux esprits des Ancêtres et aux pratiques rituelles.
KEEMTAAN GI - TOUS RESPONSABLES !
Accusés, levez-vous ! Nous sommes tous coupables et en premier lieu ceux qui ont entre les mains les destinées de ce pays. La jeunesse va à sa perte et nous regardons tous ailleurs car peu soucieux de leur devenir. D’ailleurs, leur sort ne semble intéresser personne. Nous sommes plus passionnés par le jeu malsain de nos « politichiens » qu’à porter un regard sur nos mômes en particulier nos filles qui font d’excellents résultats à l’école tout en se distinguant sur d’autres terrains. 1200 adolescentes en état de grossesse ont été recensées dans les départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque. C’est à dire la région de la capitale. Ces cas de grossesses concernent des filles mineures ou à peine sorties de l’adolescence. La tranche d’âge concernée est de 12 (oui, vous avez bien lu hélas !) à 19 ans. Autant dire des gamines qui ont grandi trop vite et qui vivent dans un monde d’adultes. L’Etat ayant démissionné de son rôle de protecteur alors que les parents, tenaillés par un quotidien morose, courent dans tous les sens pour faire bouillir la marmite. Ces grossesses non désirées sont en recrudescence pendant la pandémie du Covid-19 du fait du confinement, mais également de la fermeture des classes, période où les jeunes filles et garçons ont été laissés à eux-mêmes. Des obscurantistes s’opposent à l’enseignement de l’éducation sexuelle dans le programme scolaire. Avec comme argument que cela participerait à rendre les apprenants dévergondés. Comme s’ils pouvaient l’être encore plus! On feint d’oublier que nous vivons dans un village planétaire avec une jeunesse réceptive à tout ce qui provient de l’extérieur. Et surtout avec les nombreux téléfilms de nos télévisions locales qui incitent volontairement ou involontairement à la découverte du fruit défendu. La suite peut se comprendre aisément. Un sursaut s’impose. KACCOOR BI
APRES LA CONDAMNATION DE DIACK-PERE DIACK-FILS FAIT APPEL…MEDIATIQUEMENT
Depuis la condamnation de l’ancien président de l’iAAF, Lamine Diack, à 4 ans de prison dont deux fermes, son fils Massata Diack multiplie les concerts musicaux et les shows médiatiques dans les journaux et réseaux sociaux. il ne lui restait que du « Rap » comme moyen d’expression pour véhiculer ses messages. Bref, Diack-fils fait appel « médiatique » à sa manière pour contester cette lourde décision de la Justice française. Vraiment pape Massata Diack prend les Sénégalais pour des demeurés ! Car, on voit mal comment ses foudres et autres menaces peuvent influencer la Justice française. Egalement, « Le Témoin quotidien » voit mal comment un pape Massata Diack peut-il réussir là où la diplomatie sénégalaise a lamentablement échoué dans l’affaire Lamine Diack c’est-à-dire pousser les magistrats français à lâcher prise. Pourtant, rien n’était plus facile pour Diack-fils que d’aller se constituer prisonnier en France, décharger son père devant la barre pour tout assumer, quitte à écoper d’une peine de mort et se faire guillotiner. Et si pape Massata Diack était un élève brillant en Histoire, il allait suivre les pas de nos braves tirailleurs. C’est-à-dire, être allié de son père pour faire un débarquement à la Normandie sous la bannière « On tue les Diack, mais on ne les déshonore pas ! ». Hélas, un débarquement manqué ! Et un appel interjeté… dans les médias sénégalais !
VISITE ENVIRONNEMENTALE MACKY SALL A LA BAIE DE HANN CE VENDREDI
Il y a quelques semaines, le chef de l’Etat Macky Sall avait instruit le gouvernement d’accélérer l’exécution du projet de dépollution de la baie de Hann et le processus de renouvellement du collecteur Hann-Fann qui traverse plusieurs quartiers de la Ville de Dakar. C’était au cours d’un Conseil des ministres. « Le Témoin » quotidien a appris que le président Macky Sall sera vendredi prochain à la baie de Hann. Parmi les jeunes qui vont l’accueillir, Mohamed Tamsir Dramé, le fils de l’ex-sénatrice et ancienne maire des Hlm Mme Aïda Ndiongue. Etudiant doctorant et militant engagé de l’environnement, Mohamed, comme l’appellent ses voisins et camarades, fait partie des cadres du Réseau baie de Hann. « D’abord, au nom de toutes les populations de Hann, je remercie le président Macky Sall pour la réalisation de ce projet visant à dépolluer la baie de Hann. On va lui réserver un accueil très chaleureux qui n’a rien de politique ! Car il s’agira d’une visite environnementale…» a fait savoir Mohamed Tamsir Dramé qui sonne déjà la mobilisation. En voilà un fils qui n’en veut pas au président d’avoir jeté sa mère en prison ! Car si Ndiongue-fils compte prendre la parole et dire merci à Macky Sall, sans doute il a dû bénéficier la permission de sa maman, l’honorable Mme Aida ndiongue qui ne cesse de courir derrière ses avoirs et biens confisqués par le régime Apr.
AGRESSION CONTRE MAME DIARRA FAM LE PDS SOLIDAIRE DE SA DEPUTE
Le parti démocratique sénégalais (pDS) affiche sa solidarité avec son député Mame Diarra Fam qui aurait été victime d’une agression lundi soir aux environs de 20 heures. L’attaque se serait déroulée devant le domicile de la parlementaire situé dans la commune de Guinaw Rail nord, alors qu’elle avait à peine fini d’animer une émission télé où elle appelait les autorités publiques à venir en aide les populations sinistrées de cette localité. « Le Groupe parlementaire a appris avec beaucoup de désolation l’agression de notre collègue, l’honorable député à l’Assemblée nationale, Mame Diarra FAM. Cet acte de barbarie organisé par des personnes identifiées doit faire l’objet de poursuite dans les meilleurs délais. Le groupe parlementaire Liberté et Démocratie exprime sa solidarité et son soutien à l’honorable député ainsi qu’à sa famille » signé le président cheikh Bara doli Mbacké du Groupe parlementaire Liberté et démocratie. « Face à cette affaire particulièrement grave, le groupe interpelle le Président de l’Assemblée nationale pour qu’il ne ménage aucun effort afin d’accompagner l’honorable député dans le sens du respect de son intégrité physique et morale. Le groupe exige que justice soit faite et que les coupables soient punis conformément à la loi en vigueur » conclut le président Cheikh Bara Dolli Mbacké.
VACANCES AGRICOLES PATRIOTIQUES : OUSMANE SONKO A LOUGA CE JEUDI
A peine Macky Sall a-t-il fini sa tournée « économique » qu’il sera talonné par Ousmane SOnKO du pastef. Ce dernier est attendu à Louga, à partir de ce jeudi 24 septembre, où il se rendra pour visiter les champs des patriotes dénommés « Toolu pastef ». En effet, dans le cadre des Vacances Agricoles patriotiques, le président Ousmane SOnKO compte sillonner l’ensemble des champs cultivés et voir de ses propres yeux le travail abattu par les patriotes depuis le début de l’hivernage. L’information est donnée par le parti « pastef ». Selon qui « le concept inédit et historique des Vacances agricoles patriotiques connaît un grand succès depuis son lancement. Les premières récoltes issues des champs de Yenne à Dakar et de Borofaay à Ziguinchor démontrent tout l’intérêt et la détermination des jeunes et des femmes à concrétiser la vision du président SOnKO qui compte s’appuyer sur l’agriculture comme levier de l’économie nationale ».
LOUGA LE CAMP MILITAIRE COUMBA DIOUF NIANG INAUGURE
Le général Coumba Diouf niang est désormais le parrain du camp militaire de Louga inauguré hier par le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba. Le 22ème Bataillon de Reconnaissance et d’appui (BRA) fera partie désormais du décor de la ville de Louga. parlant du général Coumba Diouf niang, le ministre a dit que c’était un homme de valeur, courageux et rigoureux. il a demandé aux jeunes militaires de s’inspirer de leur parrain. Le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, était accompagné du général Birame Diop, Chef d’Etat-Major des Forces armées sénégalaises, du Gouverneur de la région de Louga, du Maire de cette localité venu avec une forte délégation. Me Sidiki Kaba a adressé ses facilitations à la famille du défunt officier, leur assurant que leur papa, oncle, frère ou proche, est une fierté. Cette inauguration, at-il ajouté, est un des jalons de la volonté du chef de l’Etat Macky Sall pour un maillage complet du territoire national, pour renforcer sa sécurité. Une montée en puissance qui continue pour l’Armée nationale.
COVID19 LA MAJORITE DES MENAGES IMPACTEE
La majorité des ménages sénégalais a été impactée par la pandémie de Covid-19 en termes de perte d’emplois, de diminution de revenus et de difficultés d’accès aux services de base, a révélé mardi une étude de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (AnSD). La phase de collecte de l’enquête de haute fréquence de suivi de l’impact de la covid-19 auprès des ménages, s’est déroulée de la période du 3 juin au 19 juillet 2020, a précisé la structure dans un rapport rendu public ce jour. Le document parvenu à l’ApS indique que la majorité des ménages a été impactée par la pandémie de la covid-19 depuis mars 2020 à travers des canaux de transmission dont les plus importants portent sur la perte de l’emploi d’avant Covid-19, la diminution du revenu du travail et des transferts privés. L’enquête réalisée auprès de 1.220 manges évoque également les difficultés d’accès aux services de base, les produits alimentaires et la santé. parmi les chefs de ménages qui avaient un emploi avant la crise, 60 % ont conservé le même emploi, 4 % ont changé d’emploi et 36 % ont arrêté de travailler, dont 30% pour des motifs liés à la covid-19, fait-on par ailleurs savoir. L’AnSD souligne que les chefs de ménage travaillant dans les services, dans le commerce, dans l’administration publique, dans les transports et les communications, dans les mines et carrières sont particulièrement touchés par la crise de la covid-19. Les travailleurs de l’agriculture semblent beaucoup plus épargnés que leurs pairs, alors que 85% des ménages affirment subir une baisse de leurs revenus, rapporte la source. Elle signale que les revenus qui se contractent le plus sont celui des entreprises familiales non agricoles et les transferts privés à l’endroit des ménages. Durant la phase de cette enquête (3 juin au 19 juillet 2020), le pays a enregistré 4.974 nouvelles contaminations au virus de la covid19 avec une moyenne journalière de 106 cas positifs, le bilan des décès des suites de la maladie étant en ce moment-là de 122, rappelle l’AnSD.
COVID-19 LA QUASI-TOTALITE DES CHEFS DE MENAGES APPLIQUENT AU MOINS UN GESTE BARRIERE –
Au Sénégal, la quasi-totalité des chefs de ménages (99, 8 %) connaissent et appliquent au moins un des gestes barrières édictés contre le Covid-19, a indiqué l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (AnSD). Cette donnée figure parmi les résultats d’une enquête menée entre le 3 juin et le 19 juillet auprès de 1.220 ménages sur le suivi de l’impact de la pandémie sur les ménages. Le rapport rendu public mardi signale notamment qu’une grande majorité des ménages a une bonne connaissance du Covid-19 et est satisfaite des mesures préventives, économiques et sociales prises par le gouvernement Cet engouement que reflètent les chiffres illustrerait cependant le début de la crise de la covid-19. La situation actuelle relate plutôt une période de relâchement vis-à-vis des gestes barrières au moment de l’enquête, précise l’AnSD. Elle souligne que près de neuf chefs de ménage sur dix ont une connaissance d’au moins une mesure gouvernementale contre la covid-19. Les principales mesures connues étant la limitation des déplacements (70 %), le couvre-feu (69 %) et l’interdiction de rassemblement (68 %), rapporte le document transmis à l’ApS.
Macky absent de l’Ag de l’Onu
Pour la deuxième depuis son accession à la tête du pays, le chef de l’Etat sera absent de l’assemblée générale des Nations unies qui se tient en ce moment même , comme chaque année, à New York. D’après nos sources, la délégation sénégalaise sera conduite par le chef de la diplomatie sénégalaise Amadou Bâ qui va y retrouver le représentant permanent du Sénégal l’ambassadeur Cheikh Niang.
Le chef de l’Etat à Bissau
En lieu et place Macky Sall se rend en même temps que 6 autres de ses collègues à Bissau pour prendre part à la célébration de l’accession à l’indépendance de la Guinée Bissau il y a 48 ans un 24 septembre. On annonce les présidents du Liberia, George Weah, de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, dès le 23 septembre. Umaro Sissoco Embaló a également invité Muhammadu Buhari, Faure Gnassingbé et Faso Roch Marc Christian Kaboré et Paul Kagamé. Naturellement, il a zappé son voisin immédiat Alpha Condé dont il pourfend le projet de se présenter pour un troisième mandat. Il faut dire que Umaro Sissoco Embaló s’était montré très critique contre les 3e mandats et les chefs d’État de la sous-région qui cherchent à en briguer.
Le Parlement gambien rejette le projet de Barrow
Le Président Adama Barrow qui détient la majorité à l’Assemblée nationale a eu une mauvaise surprise. En session depuis plus d’une semaine, les députés gambiens ont rejeté hier le projet de la nouvelle constitution. Sur les 54 députés, seuls 31 sont favorables au projet de texte, contre 23 parlementaires défavorables. Il fallait à la majorité parlementaire 42 voix pour l’adoption du projet de la nouvelle constitution. C’est la question de la rétroactivité ou non du projet de charte fondamentale sur le mandat en cours du Président Adama Barrow qui a favorisé le rejet du texte. Le chef de l’Etat de Gambie va devoir revoir sa copie.
La maison de Aby Ndour a pris feu
La chanteuse Aby Ndour est victime d’un incendie hier dans la soirée. De retour de studio, la sœur de Youssou Ndour a trouvé son domicile en feu. Les sapeurs-pompiers qui ont été alertés ont débarqué sur les lieux pour éteindre le feu. Joint au téléphone par nos confrères de dakaractu, Aby Ndour n’a pas encore voulu donner l’ampleur des dégâts.
L’Apr applaudit son boss
L’Alliance Pour la République (Apr), par la voix de son porteparole, remercie les populations des régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine, pour l’accueil chaleureux qu’ils ont réservé au Chef de l’État qui a décidé de faire de la sécurité alimentaire un axe majeur du PAP2 ajusté et accéléré. Seydou Guèye rappelle dans un communiqué parvenu à «L’AS» que le président de la République a consenti un effort important en portant le budget destiné à la présente campagne agricole à 60 milliards de francs contre 40 pour la précédente, soit une augmentation de 20 milliards de francs. Selon le parti présidentiel, ce changement de paradigme économique, intervenu depuis 2012, fait de l’agriculture un levier efficace et performant d’émergence à travers le Plan Sénégal Émergent (PSE). Ainsi l’Apr salue-t-il la démarche d’anticipation du chef de l’Etat et se réjouit des belles performances agricoles attendues pour la présente campagne qui vont assurément relancer la courbe de la croissance économique dans notre pays.
8 milliards aux hôtels pour l’hébergement des cas contacts
Même si le gouvernement a dégagé plus de 8 milliards Fcfa pour payer l’hébergement des malades de la covid-19 et des cas contacts, certains hôteliers ont exprimé leurs difficultés à rentrer en possession de leurs dus. Ils ont interpellé hier le président de leur Fédération. Répondant à leurs préoccupations, Mamadou Racine Sy a soutenu qu’à la date d’hier, plus de 4 milliards Fcfa ont été payés aux réceptifs hôteliers par le ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Toutefois, reconnait-t-il, il reste 3,7 milliards Fcfa à payer. A l’en croire, une requête est transmise au ministère des Finances pour règlement. Au total, ce sera à peu près 8 milliards Fcfa qui seront versés aux hôteliers au titre de la prise en charge des personnes contacts dans les hôtels. Ce qui constitue quand même une bouée de sauvetage pour les entreprises touristiques.
Mbaye Wade tué en Belgique
La Fédération des Sénégalais de la Diaspora (FDS) condamne le meurtre du Sénégalais Mbaye Wade, tué à Liège, en Belgique, avec plusieurs coups de couteau. Dans un communiqué parvenu hier à «L’AS», la FDS trouve que ce crime odieux vient rallonger la liste déjà trop longue de Sénégalais de l’extérieur qui meurent assassinés. C’est pourquoi, elle exige l’arrestation du coupable et souhaite que toute la lumière soit faite au cours de l’enquête pour que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur. La Fédération des Sénégalais de la Diaspora interpelle aussi les autorités sénégalaises de Belgique pour un strict suivi de cette affaire et appelle l’ensemble de nos compatriotes à plus de vigilance et d’unité. Elle s’incline également devant la mémoire de feu Mbaye Wade et présente ses condoléances les plus attristées à la communauté sénégalaise de Liège.
Cambrioleurs de Tivaouane Peulh
Attraits à la barre pour vol commis la nuit avec effraction, Demba Diémé, Ndiaga Ndiaye et Fallou Mbow ont écopé de deux ans, dont six mois ferme. Ils ont été condamnés pour avoir cambriolé des magasins à Tivaouane Peulh. Âgés d’une vingtaine d’années, les mis en cause avaient réussi à subtiliser 1200 Kg de fer aux commerçants Omar Diallo et Moussa Badiaga. Après leur forfait, ces jeunes ont dissimulé la ferraille dans une maison en construction pour échapper aux regards des habitants. Mais, comme un crime n’est jamais parfait, au lendemain des faits, ils ont loué une charrette pour aller vendre le dit produit au marché noir. Malheureusement, le deal n’a pas abouti. Car, ils ont croisé sur les lieux les propriétaires du fer. C’est dans ces circonstances que les voleurs ont été arrêtés et conduits au commissariat. Devant les enquêteurs, les jeunes ont reconnu d’abord les faits sans ambages, avant de se rétracter hier devant le prétoire du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Mais leurs arguments n’ont pas convaincu le juge qui leur a décerné des visas pour un séjour dans la citadelle du silence.
Liberté provisoire à l’étudiant Pape A Touré
L’étudiant Pape Abdoulaye Touré tabassé, selon son avocat par les éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) devant le portail du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop a été déferré hier au parquet. Mais il a été chanceux. Me Khoureyssi Ba renseigne que son client Pape Abdoulaye Touré membre de Frapp France Dégage est remis en liberté par le Procureur. Seulement, il sera jugé vendredi prochain devant le Tribunal d’Instance pour rébellion. Le Front National pour le Progrès de l’Etudiant Sénégalais (FNPES) rappelle que Pape Abdoulaye Touré se battait lors de son arrestation pour les intérêts des 1348 étudiants et des nouveaux bacheliers non orientés depuis 2019. Ces étudiants pensent qu’aucun prétexte ne peut justifier sa torture et l’injustice caractérisée dont il est victime.
Le Général François Ndiaye chez Abdou Karim Fofana
Le Comité de Suivi de la mise en œuvre des opérations du «Force Covid-19» poursuit sa série de rencontres avec les différents démembrements de l’Etat qui ont bénéficié des fonds «Force Covid-19». Le Coordonnateur du Comité, le Général François Ndiaye à la tête d’une délégation, était en séance de travail avec le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana entouré des responsables de services.
Sonko en tournée à Louga
C’est la période des visites dans les champs. Après le Président Macky Sall, le leader de Pastef, initiateurs des «Vacances Agricoles Patriotiques» est attendu dans le nord du pays. Ousmane Sonko qui a visité la semaine dernière des champs et des rizières à Ziguinchor, sera à Louga à partir de demain pour visiter les champs des patriotes dénommés «Toolu Pastef». Sonko compte sillonner l’ensemble des champs cultivés par les militants de son parti pour constater de lui-même le travail abattu depuis le début de l’hivernage. Pour les «patriotes», les premières récoltes des champs de Yenne et de Borofaay à Ziguinchor démontrent tout l’intérêt et la détermination des militants à concrétiser la vision de leur leader qui compte faire de l’agriculture le levier de l’économie nationale.
HCCT
La deuxième session ordinaire de l’année du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) a été ouverte ce lundi 21 septembre. A cause du coronavirus, les travaux sont faits par visio-conférence pour assurer la participation des Hauts Conseillers. Le thème, qui porte sur « financement et fiscalité des collectivités territoriales à l’épreuve de la Covid-19 », se justifie, selon la présidente de l’institution Aminata Mbengue Ndiaye, par le fait que les collectivités territoriales souffrent de difficultés financières chroniques au regard des lourdes charges auxquelles elles sont confrontées. Selon la responsable socialiste, cette situation a été aggravée par l’impact des mesures de riposte prises par l’Etat du Sénégal et qui ont fortement entamé les finances locales mais aussi les contributions de l’Etat central, malgré le plan de résilience. D’après elle, de telles considérations les ont amenés à choisir cette thématique afin de proposer des avis et recommandations motivés destinés au Président de la République, sur le financement des collectivités territoriales et l’élargissement de leur assiette fiscale à travers des solutions innovantes.
Aliou Ngaido met la main à la poche
Chargé de mission du chef de l’Etat, président de Pulaar Speaking aux Etats Unis, Aliou Ngaïdo est de retour au bercail. Hier, il a offert un lot de masques au Centre de santé de Thilogne . Responsable politique, militant de première heure de l’APR et chargé des missions à la présidence, il a voulu jouer sur le terrain social. La cérémonie a vu la présence du Secrétaire exécutif du centre de santé de Thilogne, Monsieur Aly Sall et son équipe, le médecin chef adjoint, le Président de TAD/ Dakar,Baïla Bassoum, Pape Pierre Diop (conseiller municipal à la mairie de Thilogne ) et Abdoul Gadiry Mbow, président de «Arwat». Ayant distribué beaucoup de masques lors de l’inauguration de la deuxième grande mosquée de Thilogne, Ngaïdo a renouvelé ses actes de bienfaisance. Ancien agent communautaire au niveau du poste de santé de Thilogne de 1985 à 1990, Aliou se dit toujours heureux et disponible d’apporter son soutien pour la santé de sa population.
LES PARLEMENTAIRES LIBÉRAUX CONDAMNENT L'AGRESSION DE LEUR COLLÈGUE MAME DIARRA FAM
La député a été victime ce lundi soir d’une attaque devant son domicile situé dans la commune de Guinaw Rail Nord. Cet acte de barbarie organisé par des personnes identifiées doit faire l’objet de poursuite dans les meilleurs délais - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Groupe parlementaire Liberté et Démocratie, daté du 22 septembre 2020, à propos de l’agression de leur collègue Mame Diarra Fam devant son domicile lundi soir.
« Le Groupe parlementaire a appris avec beaucoup de désolation l’agression de notre collègue, l’honorable député à l’Assemblée Nationale, Mame Diarra FAM.
En effet, madame Mame Diarra Fam a été victime ce lundi soir aux environs de 20 heures d’une attaque devant son domicile situé dans la commune de Guinaw Rail Nord, alors qu’elle avait à peine fini d’animer une émission télé où elle appelait les autorités publiques à venir en aide les populations sinistrées de cette localité.
Cet acte de barbarie organisé par des personnes identifiées doit faire l’objet de poursuite dans les meilleurs délais.
Le groupe parlementaire Liberté et Démocratie exprime sa solidarité et son soutien à l’honorable député ainsi qu’à sa famille.
Face à cette affaire particulièrement grave, le groupe interpelle le président de l’Assemblée nationale pour qu’il ne ménage aucun effort afin d’accompagner l’honorable député dans le sens du respect de son intégrité physique et morale.
Le groupe exige que justice soit faite et que les coupables soient punis conformément à la loi en vigueur. »
ENQUÊTE À PROPOS DE L'HÔTEL DE YERIM SOW EXPROPRIÉ AU BÉNIN
L’expropriation récente du Noom Hotel de Cotonou du groupe Groupe Teyliom International de l’entrepreneur sénégal a tout l’air d’une grosse affaire aux antipodes du narratif d’un pays réformateur, salué par ses nombreuses performances
Financial Afrik |
Adama Wade |
Publication 22/09/2020
Afin de compendre les tenants et les aboutissants de cette affaire, Financial Afrik s’est adressé à toutes les parties prenantes qui, tant du côté de l’homme d’affaires sénégalo-ivoirien que de celui des autorités béninoises, observent un silence de cathédrale, réservant sans doute leurs munitions pour la Cour Commune (CCGA) à Abidjan et le CIRDI de Washington où le dossier, épineux et complexe, a été porté. Retour sur les faits, rien que les faits.
Le 28 février 2020, l’homme d’affaires Yerim Sow à la tête du groupe Teyliom* (1500 collaborateurs et un parc de 795 chambres) reçoit un appel téléphonique du ministre béninois des Finances l’annonçant que son hôtel est réquisitionné pour les besoins d’utilité publique. Le Bénin voudrait y ériger à la place le Monument Amazone.
Pris de court, l’entrepreneur s’est rendu en toute urgence à la convocation des autorités pour sauver son projet en construction depuis 2014 sur une surface de 2 hectares faisant l’objet d’un bail accordé au groupe sous l’ère de l’ancien président, Yayi Boni, remplacé depuis 2016 par le président Patrice Talon.
Bénéficiaire d’un code d’investissement et réalisé à plus de 90% pour un investissement de 15 milliards de FCFA, le complexe hôtelier a été réquisitionné comme le confirmeront les ministres des Finances et de Justice ainsi que l’Agence Nationale du Domaine et du Foncier du Bénin (« ANDF »). La décision a été rendue par le tribunal de première instance de Cotonou puis confirmée par la Cour d’appel.
En clair, le complexe a été réquisitionné pour démolition dans une procédure accélérée. L’homme d’affaires se voit notifier verbalement de faire la liste des investissements consentis pour un éventuel remboursement. Ce qui est fait mais sans suites à ce jour, alimentant les spéculations sur la protection réelle des investissements au Bénin, pays bien noté par la communauté internationale, avec un président qui connaît bien le monde des affaires pour en avoir toujours fait partie à travers ses différentes entreprises.
Du côté des officiels béninois, le silence est de rigueur. Toutefois une voix non autorisée évoque des délais contractuels échus depuis mars 2016 sans étayer ses déclarations par des preuves. Une prorogation de deux ans a été accordée, ce qui a ramené le délai imparti à mars 2018, détaille notre source. Un délai supplémentaire de 6 mois sera accordé jusqu’en novembre 2018. Pourtant, des sources proches du promoteur confirment que le projet est pratiquement achevé étant prêt pour la phase d’exploitation.
RAMAPHOSA RÉCLAME UNE RÉFORME DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU
L'Afrique doit être mieux représentée au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, dont "la composition actuelle ne reflète pas le monde dans lequel nous vivons", a plaidé mardi le président sud-africain, lors de l'Assemblée générale des Nations unies
"L'Afrique du Sud siège actuellement, pour la deuxième année, comme membre non-permanent", a rappelé, via un message audiovisuel filmé dans son pays, M. Ramaphosa, qui assure aussi actuellement la présidence tournante de l'Union africaine (UA).Le Conseil de sécurité compte cinq membres permanents, héritage de la Seconde guerre mondiale (Chine, USA, Grande-Bretagne, France et Russie), et dix autres membres assurant une rotation et qui sont élus pour des mandats de deux ans. "Alors que l'ONU fête son 75ème anniversaire, nous réitérons notre appel à une meilleure représentation des pays africains au Conseil de sécurité et que cela soit examiné avec urgence lors des négociations intergouvernementales", a déclaré M. Ramaphosa. "C'est seulement grâce à un Conseil de sécurité réformé et inclusif que nous pourrons collectivement résoudre certains des conflits les plus anciens", a-t-il ajouté.
Evoquant les conséquences de la pandémie de coronavirus sur les économies africaines, il a plaidé pour "la suspension du paiement des intérêts de la dette publique et extérieure de l'Afrique".La pandémie retarde les projets de développement de l'Afrique car il a fallu allouer à la lutte contre le coronavirus des budgets initialement destinés "au logement, la santé, l'eau, l'hygiène publique, l'éducation". "Nous devons affronter la pourriture de la corruption qui prive nos populations des opportunités et des services qui sont leur droit", a rappelé celui qui a été élu en Afrique du Sud notamment autour de cette promesse.
Ce proche de Nelson Mandela a évoqué aussi le mouvement #Blacklivesmatter qui aura marqué l'année 2020. Venant d'un pays "qui connaît trop bien le supplice d'un racisme institutionnalisé", le président sud-africain a appelé à une "action rapide" contre le racisme, "qu'il soit commis par des individus, des sociétés, des responsables ou des Etats".
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
IDRISSA SECK, LE CRASH D’UN OVNI POLITIQUE
EXCUSIF SENEPLUS - Dans notre régime présidentialiste, ce serait une absurdité que de vouloir ériger constitutionnellement le statut d’un chef de l’opposition qui n'a aucun moyen démocratique pour accéder au pouvoir
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 22/09/2020
Le statut de l’opposition a été un des points focaux du dialogue politique. Mais des politiciens professionnels siégeant dans la commission du dialogue politique ont sciemment biaisé le débat en l’essentialisant sur le statut du chef de l’opposition. Pourtant, l’article 58 de la Constitution est sans équivoque sur la question : « la Constitution garantit aux partis politiques qui s’opposent à la politique du gouvernement le droit de s’opposer. La Constitution garantit à l’opposition un statut qui lui permet de s’acquitter de ses missions. La loi définit ce statut et fixe les droits et devoirs y afférents ainsi que ceux du chef de l’opposition ».
Dès lors, pourquoi des politiciens stipendiés par on ne sait quel leader ou dealer du champ politique axent le débat exclusivement sur un trompeur statut du chef de l’opposition qui n’est que l’expression trahie de leur desiderata ? Ainsi, un quarteron de politiciens a, tout de go, désigné Idrissa Seck comme chef de file de l’opposition alors que la loi organique qui doit définir les droits de cette opposition n’est même pas à l’ordre du jour. Par conséquent, l’opposition collaborationniste, composée essentiellement de tous ces partis lilliputiens plus connus sous le nom escroqueur de non-alignés, des micros-partis « yobaléma » dont la seule activité est de se faire remorquer dans toutes les alternances par le parti au pouvoir ou par l’un des partis les plus significatifs de l’opposition, lâche la proie pour l’ombre en renonçant volontairement aux droits que lui offre la Constitution pour se faire le défenseur d’un statut du chef de l’opposition.
Depuis 2001, on attend l'adoption d’un cadre normatif pour définir les droits et devoirs de l’opposition ainsi que les prérogatives et les avantages pécuniaires dévolus à son chef ! Abdoulaye Wade a agité la question au début de la première alternance et il s’en est suivi une guéguerre entre le Premier secrétaire du PS Ousmane Tanor Dieng dont le leader Abdou Diouf est arrivé 2e à la présidentielle de 2000 avec un score de 41,51 %, et Moustapha Niasse, leader de l’AFP, ayant obtenu aux législatives de 2001 11 députés à l’Assemblée nationale. Donc un de plus que le Ps qui, pourtant, avait obtenu 22 976 de voix de plus que l’AFP. Le débat ne pouvait être tranché en l’absence d’une loi organique qui désigne le chef de file de l’opposition. D’ailleurs, Wade président, en fin politicien, s’est servi du statut du chef de l’opposition comme un gadget pour semer la discorde entre les deux partis les plus représentatifs de l’opposition et dont une éventuelle coalition constituerait un danger pour la longévité du PDS au pouvoir. Presque deux décennies après la constitutionnalisation du statut de l’opposition, le débat polémique afférent resurgit. Comme un os à ronger, le pouvoir de Macky Sall s’en sert avec sa 5e colonne tapie dans la commission du dialogue politique pour semer la discorde au sein d’une opposition dont une importante frange collabore en catimini avec le pouvoir. Tous ces aboyeurs qui crient à tue-tête que le leader de l’opposition est politiquement le deuxième de la dernière présidentielle, en l’occurrence Idrissa, ne sont motivés que par les centaines de millions liées au statut du chef de l’opposition. Dire de façon péremptoire que le leader de Rewmi est le chef de file de l’opposition, compte tenu de son score à la dernière présidentielle, n’est politiquement pas soutenable. Ce n’est pas parce qu’on est deuxième à une élection présidentielle qu’on doit prétendre être le chef de toute l’opposition si l’on sait qu’il est difficile de quantifier le poids réel et l’effectif d’un parti politique auquel s’est arrimée une palanquée de partis plus ou moins représentatifs. Etre le chef de file de l’opposition, c’est avoir cette carrure, ce charisme et cette volonté permanente à pouvoir diriger tout le temps l’opposition au lieu d’attendre une proximité électorale pour rassembler plusieurs micro-partis autour de soi.
Dans notre régime présidentialiste où la permanence monopolistique du même parti au pouvoir est établie en règle, où les tripatouillages constitutionnels sont érigés en règle pour ne point favoriser une alternance, ce serait une absurdité que de vouloir ériger constitutionnellement le statut d’un chef de l’opposition qui n’a aucun moyen démocratique pour accéder au pouvoir. D’ailleurs, dans nos démocraties tropicales, il siérait de conférer un statut au chef du principal parti d’opposition ou au chef du premier parti de l’opposition plutôt qu’au chef de toute l’opposition difficilement définissable. Dans les régimes parlementaires où le dualisme partisan est institutionnalisé et où l’alternance n’est qu’une question de temps, avoir un chef de l’opposition est une nécessité politique parce qu’il est avéré que le principal parti de l’opposition qui dispose de son shadow cabinet est prêt pour l’exercice du pouvoir. Mais un chef de l’opposition institutionnalisé dans notre pays où la démocratie est encore balbutiante, nonobstant notre expérience centenaire en matière de vote, ankyloserait l’opposition, la soumettrait à la corruption voire au chantage avec les centaines de millions que le pouvoir mettrait à la disposition de son leader.
Etre opposant, c’est être en permanence sur le terrain politique et porter la contradiction au pouvoir en place. Aujourd’hui, dire qu’Idrissa Seck incarne le chef de l’opposition parce qu’il est arrivé deuxième à une présidentielle où le PDS et Taxawou Dakar ont été exclus, c’est ignorer que cette élection qui n’est pas un indicateur fiable ne reflète pas la véritable population électorale de Rewmi. Depuis la défaite électorale du 24 février 2019, le leader de Rewmi est engoncé dans une hibernation abyssale qui laisse croire qu’il est patho-politiquement atteint d’une presbyacousie et d’une myopie qui l’empêchent de voir les scandales du régime de Macky Sall et d’entendre la souffrance des Sénégalais. Son aphonie prolongée sur les vraies questions d’intérêt national accrédite la thèse de sa collusion souterraine avec le président Sall agitée depuis un certain temps.
Etre le chef de l’opposition n’est pas fondé sur une simple désignation officielle ou sur un statut juridique mais sur une action permanente sur le terrain de la contradiction politique. Abdoulaye Wade du temps d’Abdou Diouf, n’avait pas besoin du statut du chef de l’opposition (même s’il l’a toujours revendiqué) pour incarner le vrai chef de l’opposition. Ses scores électoraux successifs, son investissement permanent sur le terrain politique faisaient légitimement de lui le chef de l’opposition. C’est d’ailleurs son rôle actif, dans l’opposition qui a contraint Abdou Diouf à lui ouvrir à deux reprises son gouvernement.
Aujourd’hui, Ousmane Sonko, arrivé troisième à la présidentielle de 2019, est l’un des rares chefs de parti qui s’oppose ardemment au régime du président Sall. A Taxawu Dakar, c’est Barthélemy Dias qu’on entend à la place de son leader Khalifa Sall dont la voix reste toujours emprisonnée à Rebeuss même s’il hume aujourd’hui l’air de la liberté depuis presque un an. Le triumvirat du Congrès pour la Renaissance démocratique (CRD) à savoir Thierno Alassane Sall (TAS), Abdoul Mbaye et Mamadou Lamine Diallo joue excellemment son rôle d’opposant au régime de Macky Sall. Alors pourquoi, au nom d’un trompeur statut de l’opposition, les leaders-dealers du dialogue politique voudraient imposer à ces authentiques opposants que les Sénégalais voient seuls sur le terrain de l’opposition politique, un chef invisible dont le score à la dernière présidentielle ne reflète pas réellement son poids politique ? Les prochains jours où l’on annonce un gouvernement élargi qui sera composé d’une certaine frange d’une opposition collaborationniste et de la majorité nous édifieront sur l’attitude de cet ovni disparu des radars de la politique depuis son crash électoral du 24 février 2019.
KARIM WADE RETROUVE SON DROIT D’ÊTRE ÉLECTEUR ET ÉLIGIBLE
Ses avocats informent que depuis le 21 août 2020, le code électoral ne peut plus être invoqué par l’Etat du Sénégal pour faire obstacle à l’inscription de leur client sur les listes électorales et à sa candidature à toute élection - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du collectif des avocats de Karim Wade, reçu le 22 septembre 2020, revendiquant l’éligibilité de leur client et son inscription sur les listes électorales.
« Le collectif des avocats de Karim Wade, qui a été condamné arbitrairement à l’issue d’un procès politique et une parodie de justice, informe l’opinion publique nationale et internationale que, depuis le 21 août 2020, le code électoral ne peut plus être invoqué par l’Etat du Sénégal pour faire obstacle à l’inscription de leur client sur les listes électorales et à sa candidature à toute élection.
Alors que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), juridiction d’exception, n’était pas allée jusqu’à priver Karim Wade de ses droits civils et politiques, l’Etat du Sénégal a arbitrairement, sans aucune base légale, radié notre client des listes électorales en se prévalant de l’article L.31 du code électoral qui interdit l’inscription aux personnes condamnées.
Toutefois, l’article L32 du code électoral limite cette interdiction d’inscription sur les listes à une durée de 5 ans. Ainsi, depuis le 21 Août 2020, Karim Wade devient électeur et éligible en vertu de la loi électorale et par l’expiration du délai de 5 ans suivant la décision de la Cour suprême du 20 Août 2015 qui avait rejeté son pourvoi contre l’arrêt de condamnation par la CREI.
Le collectif rappelle que l’État du Sénégal a gravement et de manière persistante bafoué les droits de Karim Wade et refusé d’appliquer la décision du Comité des droits de l’homme des Nations Unies qui a jugé, en 2018, que l’arrêt de la CREI violait le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et que l’État du Sénégal était tenu de faire réexaminer la condamnation de Karim Wade. Par ailleurs, le 31 octobre 2019, le Comité avait solennellement déclaré qu’il était «préoccupé par le fait que la décision du Conseil constitutionnel intervenue le 20 janvier 2019 (...) a invalidé la candidature de celui-ci au motif qu’il avait été condamné».
Le Collectif rappelle à l’État du Sénégal qu’il est tenu de se conformer strictement au respect de la Constitution et des traités internationaux qui garantissent les droits de Karim Wade, violés par les autorités de son pays depuis 2012.
Il lui demande de procéder sans délai à la réinscription de Karim Wade sur les listes électorales et réaffirme sa détermination à faire réviser son procès, comme l’exigent le Comité des droits de l’homme des Nations Unies ainsi que de nombreuses organisations qui agissent pour la défense des droits de l’homme et le respect des libertés et de la démocratie au Sénégal.
Me Demba Ciré BATHILY Me Michel BOYON
Avocat au barreau de Dakar Avocat au barreau de Paris
Me Ciré Clédor LY Me Seydou DIAGNE
Avocat au barreau de Dakar Avocat au barreau de Dakar »
21 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 163 PATIENTS GUÉRIS
M. Ndiaye, qui a publié le bulletin, affirme que 23 cas graves de Covid-19 sont pris en charge dans les centres de traitement épidémiologique.
Dakar, 22 sept (APS) - Le ministère de la Santé a annoncé mardi la guérison de 163 patients et 21 nouvelles contaminations de Covid-19 à la suite de 853 tests effectués, soit un taux de positivité de 2,46%.
Selon le médecin El Hadj Mamadou Ndiaye, porte-parole du ministère de la Santé, les nouvelles infections sont constituées de cinq cas contacts suivis par les services sanitaires, de six cas importés et de 10 cas issus de la transmission communautaire.
Les cas de Covid-19 causés par la transmission communautaire ont été recensés dans les régions de Dakar, Ziguinchor et Tambacounda.
Le nombre de patients guéris ne cesse d’augmenter, s’élevant à 163, selon le bulletin quotidien de ce mardi.
M. Ndiaye, qui a publié le bulletin, affirme que 23 cas graves de Covid-19 sont pris en charge dans les centres de traitement épidémiologique.
Il n’a signalé aucun décès causé par la pandémie de coronavirus, qui a fait 302 morts au Sénégal, selon les données du ministère de la Santé.
Au total, 14.759 cas de Covid-19 ont été recensés au Sénégal, 11.621 patients ont recouvré la santé, 2.835 sont sous traitement.