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3 juillet 2025
Par Mabingué NGOM
POUR UN SAHEL EN PAIX
Ni utopie, ni uchronie : un Sahel où la paix choisit d’élire domicile, où les armes se tairont pour toujours, est à la portée des Sahéliens et de ceux qui refusent de céder au désespoir, celles et ceux-là que j’appelle les pèlerins de l’avenir.
Si aujourd’hui le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad sont coloriés en rouge sur les cartes publiées par les chancelleries, ce n’est pas qu’en raison de l’aridité de ses sols. La menace terroriste y est palpable, les risques sont réels dans les autres parties du Sahel….
Les équilibres politiques sont fragiles, lorsqu’ils ne sont pas rompus. Cela, au détriment de la sécurité humaine, qui est l’autre nom du développement. Il est de la responsabilité des Sahéliens de se libérer eux-mêmes du cycle de violences actuel, en érigeant la paix en vertu cardinale et en finalité du développement. C’est heureusement le cas, si l’on en juge par les visions à long terme affichées par tous ses pays : un Sahel en paix. Le formidable appétit de vivre des Sahéliens, leur désir de connaître, leur soif d’avenir, sont l’expression d’un optimisme qui conduit, chacun dans sa langue, à dire que « quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finira par se lever ».
Au premier rang des priorités, figure la nécessité de reconstruire ou de consolider l’état. Il demeure un acteur incontournable pour assurer la fourniture des services sociaux de base et la sécurité, sans lesquelles le développement humain n’est qu’utopie. Le secteur privé, dont le rôle dans le développement ne saurait être contesté, a besoin pour prospérer d’un cadre juridique et réglementaire que seul un état fonctionnel peut procurer. Il en va de même pour la société civile. Cet « état stratège » doit être construit de manière décomplexée ; il ne saurait être une pâle copie des structures et institutions extérieures.
Sa construction requiert en priorité la mobilisation des savoirs locaux et du capital intellectuel local, aujourd’hui pas très bien valorisés. Or, pour pouvoir s’acquitter de ses missions – comme établir des priorités là où tout est prioritaire –, l’état-stratège doit s’incarner dans des agents qui disposent de connaissances et de capacités, de compétences spécifiques. Tous les secteurs du développement seront concernés ainsi que tous les échelons de la démarche planificatrice.
À cet égard, l’enjeu que constitue la mobilisation de la jeunesse saute aux yeux : la jeunesse est le principal réservoir du capital humain qui doit alimenter l’état stratège. Non seulement elle constitue une majorité démographique partout dans ce Sahel ou l’âge médian est de 16 ans, mais elle sera la clé qui donne accès à un avenir de paix et de prospérité.
Investir dans sa formation doit être érigé en surpriorité. Bien sûr, la tâche n’est pas aisée, car la formation de cette jeunesse n’est pas une affaire exclusivement technique ; elle a une dimension éthique et politique. Il n’est pas de capital humain qui puisse se construire sans référence à un système de valeurs, à des référents axiologiques, à un attachement à la vérité et à une éthique du futur. Quant à la dimension politique, elle procède de la nécessité de « défataliser » l’avenir, de le concevoir non pas comme un descendant du présent. Qui peut le faire mieux que les jeunes ? Il nous faut donc, pour préparer un monde meilleur, investir massivement dans la jeunesse.
Son éducation, y compris la promotion des sciences et technologies, sa santé, y compris celle de la reproduction, son employabilité, le développement de ses capacités entrepreneuriales et managériales. L’éclosion de ses potentiels d’innovation doit recevoir toute l’attention que l’on doit à ceux sans qui il n’y aura ni paix, ni développement. Il en va de même des « valeurs de discipline, détermination, d’honnêteté, d’intégrité, d’éthique du travail » prônées par l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Forte de ces convictions, l’UNFPA s’est engagée à soutenir de jeunes Sahéliens qui ont souhaité placer le 21 septembre 2020 sous le signe de l’espoir.
La flamme qu’ils allumeront ce jour qui célèbre la paix est celle qui alimente, en chaque Sahélien, l’espoir d’une vie meilleure, dans une région réconciliée avec ellemême et ouverte au monde. L’UNFPA manifestera aussi son engagement en faveur de la paix en organisant à Niamey, en novembre, un symposium international de très haut niveau sur la thématique « Démographie-Paix-Sécurité au Sahel », auquel seront invités des chercheurs, des décideurs politiques, des responsables issus des organisations de la société civile, et des acteurs du secteur privé. L’UNFPA y manifestera son engagement en lançant une plateforme sur le triptyque « Paix-Sécurité-Développement », dont l’importance est reconnue de tous.
Ni utopie, ni uchronie : un Sahel où la paix choisit d’élire domicile, où les armes se tairont pour toujours, est à la portée des Sahéliens et de ceux qui refusent de céder au désespoir, celles et ceux-là que j’appelle les pèlerins de l’avenir. Tel est le message que l’UNFPA adresse au Sahel à l’occasion de cette Journée internationale de la paix du 21 septembre 2020.
Mabingué NGOM
Directeur du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en Afrique de l’Ouest et du Centre
300 MILLIARDS FCFA POUR LA PHASE 2 DU PUDC
Après une tournée de trois jours dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick, au centre du Sénégal, le président de la République, Macky Sall a procédé, hier lundi, au lancement de la phase II du Programme d’Urgence de Développement communautaire
Après une tournée de trois jours dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick, au centre du Sénégal, le président de la République, Macky Sall a procédé, hier lundi, au lancement de la phase II du Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC).
À cette occasion, il a annoncé qu’une enveloppe de 300 milliards de francs CFA est prévue pour son financement dont la moitié serait déjà mobilisée auprès de la Banque islamique de Développement (BID) et du Fonds saoudien de développement.
Le Chef de l’Etat s’est également réjoui de la dynamique impulsée dans le monde rural par ce programme qui intègre 4 composantes dont celles concernant la production des équipements post récoltes et le soulagement des femmes pour les travaux domestiques, qui est dotée d’une enveloppe de 6,6 milliards de franc CFA.
LE PIB RÉEL DU SÉNÉGAL SE CONTRACTERA DE 0,7 % EN 2020
L’économie sénégalaise a été durement touchée par la pandémie de COVID-19. et les mesures strictes d'endiguement ont entrainé des perturbations de l'activité économique
Dakar, 21 sept (APS) – Le Produit intérieur brut (PIB) réel du Sénégal se contractera de 0,7 % en 2020 à cause des effets de la pandémie du nouveau coronavirus, a-t-on appris lundi d’une responsable du Fonds monétaire international (FMI).
"L’économie sénégalaise a été durement touchée par la pandémie de COVID-19. Il est maintenant prévu que le PIB réel se contractera de 0,7 % cette année, du fait de la pandémie et des mesures strictes d’endiguement qui ont entraîné des perturbations de l’activité économique plus importantes que prévu", a déclaré, lundi, Corinne Deléchat.
Une équipe des services du FMI, dirigée par Mme Corinne Deléchat, a mené une mission virtuelle du 9 au 18 septembre 2020 afin de "mettre à jour les projections macroéconomiques, et d’examiner l’exécution de la loi de finances rectificative 2020 et le projet de loi de finances pour l’année 2021".
"Une reprise graduelle de l’activité économique s’opère depuis le mois de mai, avec la levée de la plupart des restrictions liées à la COVID-19, suivie de la réouverture des frontières en juillet", a déclaré Mme Deléchat à l’issue de la mission, soulignant que "la riposte sanitaire énergique du Sénégal donne des signes encourageants : le nombre de nouveaux cas de COVID-19 et d’hospitalisations a diminué progressivement ces quatre dernières semaines".
‘’En 2021, la production devrait rebondir, avec une croissance supérieure à 5 % portée en partie par des perspectives favorables dans le secteur agricole", a prédit la responsable de la FMI. Une projection cependant sujette à des risques considérables, du fait des incertitudes entourant le rythme de la reprise mondiale et l’évolution de la pandémie, qui pourraient continuer de nuire à des secteurs importants de l’économie, tels que le tourisme, le transport et l’hôtellerie’’.
Mme. Deléchat a relevé que ‘’l’exécution du budget jusqu’à fin août 2020 a été globalement satisfaisante, et les objectifs qui ont été fixés pour le reste de l’exercice 2020 restent atteignables’’.
Néanmoins, elle signale cependant ‘’des incertitudes demeurent quant à la mobilisation des ressources programmées’’.
La mission ‘’encourage donc les autorités à continuer d’agir avec prudence afin de maintenir le déficit aux alentours de 6 % du PIB comme prévu dans la loi de finances rectificative 2020’’. Elle félicite également ‘’les autorités de la mise en œuvre solide et transparente de leur programme de résilience économique et sociale (PRES)’’.
Dans sa déclaration transmise à l’APS, la responsable du FMI a souligné que ‘’la majeure partie des mesures prévues pour faire face à la COVID-19 ont déjà été exécutées, comme l’a relevé le rapport trimestriel d’exécution budgétaire de juin 2020’’.
Selon elle, ‘’la mission se félicite de l’abrogation du décret portant dérogation au Code des marchés publics pour les dépenses relatives à la lutte contre la COVID-19, qui sont désormais soumises aux procédures normales de passation de marchés’’.
Mme Deléchat note que les autorités ‘’ont également parachevé un nouveau plan de relance qui vise à favoriser un retour à une croissance vigoureuse et inclusive, tirée par le secteur privé, en mettant l’accent sur l’accélération de la transformation structurelle et le renforcement de la résilience de l’économie grâce à une diversification de son appareil productif’’.
‘’La mission et les autorités ont accompli des progrès considérables dans l’examen des principaux paramètres du projet de loi de finances pour l’année 2021’’, a-t-elle fait valoir.
Mme Deléchat estime que compte tenu de ‘’l’incertitude élevée et (des) effets persistants de la pandémie sur certains secteurs de l’économie, le projet de loi de finances 2021 devrait avoir pour objectif de trouver un équilibre entre la relance économique, notamment grâce à un solide plan d’investissement, et le maintien de la viabilité des finances publiques et de la dette, tout en tenant compte de la stabilité extérieure de l’UEMOA’’.
À cet effet, ajoute-t-elle, ‘’la politique budgétaire en 2021 devrait continuer de signaler une forte volonté d’en revenir progressivement à un déficit budgétaire de 3 % du PIB d’ici 2022, conformément au critère de convergence de l’UEMOA, à mesure que la situation se normalise’’.
Les discussions concernant le projet de loi de finances se poursuivront dans les semaines à venir, selon la responsable du FMI, annonçant que la deuxième mission de revue du programme ICPE se déroulera à la fin octobre 2020. Une réunion du conseil d’administration est prévue provisoirement en décembre 2020.
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BAH NDAW NOMME PRESIDENT DE TRANSITION
Bah Ndaw, colonel à la retraite et ex-ministre de la défense dirigera le Mali avant un retour des civils à la tête du pays
Bah Ndaw, colonel à la retraite et ex-ministre de la défense dirigera le Mali avant un retour des civils à la tête du pays. Cette décision a été prise par la junte au pouvoir depuis le coup d’Etat du 18 août et le renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta.
KEEMTAAN GI – SPECTACLE
De l’art de détourner un obstacle pour le spectacle. C’est le coup magistral réussi par le Chef. Refusant de se mouiller à Keur Massar dont la population est toujours sous les eaux, il est allé gaillardement plastronner dans le Sine où il a allégrement piétiné une mesure interdisant les rassemblements publics. Vous l’avez vu bafouant les règles barrières que nous rappellent inlassablement les autorités sanitaires ? Lui, il en fait peu cas quand il s’agit de lustrer sa cote de popularité au plus bas dans le cœur de ses compatriotes. Et encore, pas de quoi fouetter un chat. Leur loi ne s’appliquant qu’aux autres qu’il faut mater jusqu’à l’humiliation. Fuyant les inondations, même dans les régions qu’il a visitées, il s’est offert une excursion dans la réserve de Fatala. Histoire certainement de décompresser. Et plutôt que de pouponner les gamins de Keur Massar, il a porté toute son attention à un lionceau. Image idyllique d’un président si empressé pour sa faune et dédaigneux envers les humains. On a dû lui souffler à l’oreille de s’offrir une petite promenade là où les cultures sont abondantes et où il pourrait circuler sans crainte de recevoir les huées d’une population furax. Laissant donc la banlieue Dakaroise sous les eaux à ses problèmes, faisant aveu de son impuissance devant son peuple dont il est le dernier rempart, il est allé s’offrir un bain de foule dans la campagne pour une prétendue visite agricole dont il faudra bien qu’on nous dise le coût ? Vous avez vu la procession de belles voitures en direction de Kaoloack ? Revolant et inadmissible face à tant de misères qui nous entourent. Mais comme il aime la politique - spectacle, ça ne peut donner que ça ! Et tant pis pour nous ! Kaccoor Bi
CROISSANCE LE FMI CONFIRME LA CONTRACTION DE 0,7 % DE AMADOU HOTT
La croissance économique serait de 0,7% en 2020. Le Fonds monétaire international (FMI) confirme ainsi le ministre de l’Economique Amadou Hott qui a affirmé récemment que du fait de la pandémie, notre PIB réel devrait se contracter à 0,7%. La pandémie a entrainé des des perturbations de l’activité économique plus importantes que prévu. Eh bien, le FMI qui a effectué une mission au Sénégal du 9 au 18 septembre pour mettre à jour les projections macroéconomiques et examiner l’exécution des lois de finance a confirmé les difficultés économiques de notre pays. En effet, la chef de la mission, Madame Corinne Deléchat a déclaré que l’économie sénégalaise a été durement touchée par la pandémie de COVID-19. Par conséquent, «une reprise graduelle de l’activité économique s’opère depuis le mois de mai, avec la levée de la plupart des restrictions liées à la COVID-19, suivie de la réouverture des frontières en juillet.» Elle souligne que «la riposte sanitaire énergique du Sénégal donne des signes encourageants.» et cite la baisse des nombres de nouveaux cas de COVID-19 et d’hospitalisations es quatre dernières semaines. Le Fmi déclare aussi qu’en 2021, «la production devrait rebondir, avec une croissance supérieure à 5 %, portée en partie par le secteur agricole ». Cependant, «cette projection est sujette à des risques considérables, du fait des incertitudes entourant le rythme de la reprise mondiale et l’évolution de la pandémie, qui pourraient continuer de nuire à des secteurs importants de l’économie, tels que le tourisme, le transport et l’hôtellerie.»
EXECUTION SATISFAISANTE DU BUDGET JUSQU’A FIN AOUT 2020
Les nouvelles sont aussi bonnes selon le FMI. Mme. Madame Corinne Deléchat a relevé que ‘’l’exécution du budget jusqu’à fin août 2020 a été globalement satisfaisante, et les objectifs qui ont été fixés pour le reste de l’exercice 2020 restent atteignables’’. Néanmoins, elle signale cependant ‘’des incertitudes demeurent quant à la mobilisation des ressources programmées’’. La mission ‘’encourage donc les autorités à continuer d’agir avec prudence afin de maintenir le déficit aux alentours de 6 % du PIB comme prévu dans la loi de finances rectificative 2020’’. Elle félicite également ‘’les autorités de la mise en œuvre solide et transparente de leur programme de résilience économique et sociale (PRES)’’. La responsable du FMI a souligné que ‘’la majeure partie des mesures prévues pour faire face à la COVID-19 ont déjà été exécutées, comme l’a relevé le rapport trimestriel d’exécution budgétaire de juin 2020’’. Selon elle, ‘’la mission se félicite de l’abrogation du décret portant dérogation au Code des marchés publics pour les dépenses relatives à la lutte contre la COVID-19, qui sont désormais soumises aux procédures normales de passation de marchés’’. Mme Deléchat note que les autorités ‘’ont également parachevé un nouveau plan de relance qui vise à favoriser un retour à une croissance vigoureuse et inclusive, tirée par le secteur privé, en mettant l’accent sur l’accélération de la transformation structurelle et le renforcement de la résilience de l’économie grâce à une diversification de son appareil productif’’. ‘’La mission et les autorités ont accompli des progrès considérables dans l’examen des principaux paramètres du projet de loi de finances pour l’année 2021’’, a-t-elle fait valoir. Mme Deléchat estime que compte tenu de ‘’l’incertitude élevée et (des) effets persistants de la pandémie sur certains secteurs de l’économie, le projet de loi de finances 2021 devrait avoir pour objectif de trouver un équilibre entre la relance économique, notamment grâce à un solide plan d’investissement, et le maintien de la viabilité des finances publiques et de la dette, tout en tenant compte de la stabilité extérieure de l’UEMOA’’. À cet effet, ajoute-t-elle, ‘’la politique budgétaire en 2021 devrait continuer de signaler une forte volonté d’en revenir progressivement à un déficit budgétaire de 3 % du PIB d’ici 2022, conformément au critère de convergence de l’UEMOA, à mesure que la situation se normalise’’.
PRIVATISATION DU PARKING STADE DEMBA DIOP LES POPULATIONS MENACENT DE MANIFESTER
Va-t-on vers le retour des émeutes de Grand-Dakar et de Niary Tally comme ce fut l’époque des années Sopi où ces deux quartiers étaient le bastion de la contestation politique et sociale? Tout porte à le croire compte tenu du litige foncier opposant les populations de Grand-Dakar à un promoteur immobilier d’origine espagnole. Comme l’indique le panneau de chantier, le parking du stade Demba Diop est dans l’escarcelle foncière d’un promoteur privé. Alors que le parking en question est dans le domaine public depuis son aménagement en 1963. Mieux, le parking est officiellement affecté à la Fédération sénégalaise de football pour sa gestion d’utilité publique. En effet, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la chose n’est pas susceptible d’appropriation privée. Malheureusement le parking du stade Demba Diop en est une exception puisque l’espace aurait été bradé à un privé. Plusieurs autorités municipales et autres élus locaux ont été cités dans cette nébuleuse affaire avec la complicité de hauts cadres du ministère du sport. Pire, le repreneur du parking a même fermé la ruelle qui reliait le quartier Grand-Dakar à l’avenue Bourguiba. Pour ce faire entendre, le collectif Sama Ndo Sunu Yeuf (Ssy) regroupant plusieurs entités à savoir les Asc, les associations de jeunes, les délégués de quartiers de Grand-Dakar, Niary Tall, Bourguiba et Sicap menacent d’organiser une grande manifestation. But ? Faire arrêter immédiatement les travaux, demander l’ouverture de la ruelle et la restitution du parking au public. Les prochains jours en en édifieront !
CLASSEMENT FIFA SENEGAL-MAURITANIE, UN MATCH PIEGE A NE PAS PERDRE
Le Sénégal et la Mauritanie s’affronteront en match amical, le 13 octobre prochain à Thiès. Donc, c’est le Sénégal qui recevra la Mauritanie, une équipe de seconde zone par rapport au Classement Fifa. Donc pour la Mauritanie, c’est un match de prestige ! Car rencontrer le Sénégal de Sadio Mané et de Kalidou Koulibaly, ce n’est pas tous les jours voire tous les ans. Mieux, si par aventure la Mauritanie bat le Sénégal, elle peut glaner de nombreux points importants dans le classement Fifa indiquent les spécialistes du foot. En revanche, le Sénégal pourra perdre sa place de leader ou de première nation africaine. Même un match nul sera fatal pour les Lions de la Téranga. Ce, au profit de la Tunisie puisque quelques points seulement séparent les deux nations africaines. D’ailleurs, c’est pour cela que certaines grandes nations du football mondial évitent ce genre de match amical avec des équipes « feug-diaye ». En tout cas, Sénégal-Mauritanie est un match piège à ne pas se faire… piéger.
COVID19 LES 208 MILITAIRES REVENANT DE LA GAMBIE GUERIS
Les 208 militaires, qui étaient revenus de mission infectés par la covid-19, sont sortis guéris. C’est ce que renseignent les autorités militaires. «Selon le protocole national, si quelqu’un est testé positif et est asymptomatique, après 10 jours, on le déclare guéri. C’est dans ce cadre que tous nos éléments qui étaient à Guéréo, les 208, après plus de 10 jours, ont été libérés conformément au protocole national », a indiqué le colonel Abdoul Aziz Ndiaye, Directeur de la Santé des armées. Ces soldats sont actuellement rentrés en famille. «Ce sont des gens qui sont rentrés de mission, ils ont droit à une permission. Ils sont en permission présentement, conformément au protocole. Ils sont chez eux, en train de se reposer», ajoute le Colonel Ndiaye à la rfm. Pour rappel, ces militaires, qui étaient en mission en Gambie, étaient testés positifs à leur retour. Ils avaient été placés en observation à Toubacouta. L’armée avait déclaré que c’étaient moins de cent éléments qui étaient infectés, jugeant ainsi le chiffre de 300, avancé dans la presse, de «très largement exagéré».
AMETH AIDARA NE LACHE PAS ALIOU SALL
Le revieweur de presse de Zik Fm, Ameth Aidara continue de mettre la pression sur le frère du président de la République Aliou Sall. La semaine dernière seulement, Ameth comparait devant le juge sur une plainte du maire de Guédiawaye. Cette affaire n’étant même pas vidée, l’animateur de Zik Fm poursuit son combat contre ce dernier. Il s’est rendu, hier, à la mairie de Guédiawaye pour déposer une demande de mise à disposition des copies de délibération des budgets et des comptes administratifs. Il a fallu l’intervention de la police pour empêcher les militants de du mouvement « Guédiawaye la bokk » d’investir l’hôtel de ville.
LE COLONEL KEBE ANNONCE SA CANDIDATURE A LA MAIRIE DE SAINT-LOUIS
Hier, le colonel Abdourahmane Kébé a annoncé officiellement sa candidature à la mairie de Saint-Louis pour succéder à l’actuel maire qui n’est autre que le beau-frère du président de la République Mansour Faye. Ce dernier a vraiment déjà deux adversaires de taille pour les locales à venir puisque l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Marie Teuw Niane a lui également fait part de sa candidature. Sans oublier Cheikh Bamba Dièye qui sera sûrement candidat. Donc, les Locales seront vraiment disputées à Saint-Louis.
Mouvement au sein de la Police
Jeu de chaises musicales à la Police nationale. Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye a opéré quelques changements chez les cadres supérieurs de la Police. Selon des sources de «L’As», le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Mamadou Bocar Ly, jusque-là adjoint au Directeur de la Sécurité publique, est nommé adjoint au Directeur de la Police de l’Air et des frontières. Mamadou Bocar Ly sera remplacé à son poste par le commissaire divisionnaire Alassane Niane, précédemment commissaire central de Diourbel. Aïssatou Ndiaye, commissaire central de Guédiawaye, est mutée à Thiès comme commissaire central et chef du Service régional de la sécurité publique. Elle sera remplacée à Guédiawaye par le commissaire de Police Mandjibou Lèye, jusque-là commissaire central de Mbour. Le commissaire Lèye n’est pas en terrain inconnu pour avoir servi respectivement à Thiaroye et aux Parcelles Assainies. Enfin, le commissaire Daouda Bodian, précédemment chef de la division de la Police des étrangers et des titres de voyage est nommé commissaire central de Rufisque. A rappeler que Daouda Bodian aussi n’est pas en terrain inconnu dans la banlieue puisqu’il a servi aux Parcelles Assainies et à Grand Yoff.
Décès du maire de Maka Yopp et membre du CESE
Le Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese) et l’Association des Maires du Sénégal (Ams) ont perdu un des leurs. Le maire de Maka Yopp, une commune du département de Koungheul, est décédé dans la nuit du dimanche au lundi des suites d’une longue maladie. Le défunt, Magaye Gaye, était également membre du Cese. Il sera enterré aujourd’hui à 17h.
L’ASER condamnée
L’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (Aser) perd son procès contre le Group Lamp Fall BTP Suarl. Le groupe avait traîné l’Aser devant le tribunal de commerce de Dakar. Lors de son audience de fond, la deuxième chambre statuant publiquement, contradictoirement, en matière commerciale et en premier ressort, condamne l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale à payer au Group Lamp Fall BTP Suarl la somme de 16 899 580 FCFA, en plus de verser 2 millions FCFA à titre de dommages et intérêts.
Le navire ALONI cause un préjudice de 30,069 millions à Nma Sanders
L’armateur du navire ALONI va payer le préjudice qu’il a causé à la société Nma Sanders. Le juge du tribunal de commerce, statuant en premier ressort et par défaut, en matière commerciale, disculpe la société TCI AFRICA Suarl et mouille l’armateur du navire ALONI. Rendant son verdict, le juge déclare l’armateur du navire ALONI entièrement responsable du préjudice subi par la société NMA Sanders. Il le condamne sous la garantie du PI Club The Standard Club Ireland représenté par la société TCI Africa Suarl, à payer la somme de 30,069 millions CFA à titre de réparation du préjudice subi, en sus de 3 millions à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive. Le juge ordonne l’exécution provisoire à hauteur de 500 000 F CFA.
Excaf Telecom condamné à verser plus de 5 millions à Phoenix
Restons au tribunal de commerce de Dakar pour dire que la première chambre, lors de son audience du 16 septembre, a condamné la société EXCAF TELECOM SUARL dans l’affaire l’opposant à la société Phoenix. Cette dernière avait poursuivi Excaf Telecom en justice. Excaf Telecom va payer à la société Phoenix Sénégal Sarl la somme de 5 380 664 FCFA en principal en sus de 500 000 FCFA à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive.
La Société Execom condamné à payer 5 200 915 F à GFM
La justice a tranché en faveur de la société Groupe Futurs Medias dans le litige l’opposant à la Société Execom. Le groupe Futurs Médias s’est plaint devant la justice des agissements de la société Execom. La deuxième chambre du tribunal de commerce, qui a statué par défaut et en premier et dernier ressort, a condamné la société Execom à payer à la société Groupe Futurs Medias (GFM) la somme de 5 200 915 FCFA en plus de 1 million à titre de dommages et intérêts.
GFM fait condamner la société Evidence Com et Promatex
Restons avec le groupe futurs médias qui était en contentieux avec la société Evidence Com. GFM est sorti vainqueur de ce procès. Le tribunal du commerce a condamné la société Evidence Com à payer à la société Groupe Futurs Medias (GFM) SA la somme de 5 050 400 FCFA, outre les intérêts de droit à compter de l’assignation, et de 1 000 000 FCFA à titre de dommages et intérêts. La société Promatex qui a été traduite en justice également par la société Groupe Futurs Medias (GFM) est condamnée à payer à GF la somme de 4 415 560 FCFA, en plus de 1 000 000 FCFA à titre de dommages et intérêts.
Me Khoureyssi Ba alerte sur l’état de santé d’Abdoulaye Touré…
Me Khoureyssi Ba est très préoccupé par l’état de santé de son client, l’étudiant Abdoulaye Touré, par ailleurs membre du mouvement Frapp France Dégage. Soutenant les bacheliers non orientés dans leur combat, M. Touré a été interpellé violemment hier, devant la grande porte du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop par les éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI). Il a été conduit ensuite au commissariat de police du Point E. Selon son avocat, Abdoulaye Touré a très mal, souffre, claudique et se plaint de douleurs. D’après Me Khoureyssi Ba, le GMI aux réflexes infra belluaires est passé par là! Il renseigne qu’à la police du Point E, il a été notifié à son client sa garde à vue pour refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agents. Seulement, précise la robe noire, les enquêteurs ont dûment tenu compte de ses réserves. Ainsi, il a été décidé dans la soirée de conduire Abdoulaye Touré, le jeune leader estudiantin à l’hôpital Abass Ndao.
L'ancien ministre Ba Ndaw, président de transition du Mali
L’ancien ministre de la Défense en 2014, Ba Ndaw a été désigné hier, président de la transition au Mali par le CNSP. Le Colonel Assimi Goïta, le président de la junte, est son vice-Président. La Junte se conforme ainsi aux exigences des chefs de la Cedeao qui sont pour que la transition soit assurée par un civil. Le Comité mis en place par Junte a porté son choix sur un officier supérieur de l’armée à la retraire. Le colonel Ba Ndaw, âgé de 70 ans, était jusque-là directeur de l'office national des anciens combattants, militaires, retraités et victimes de guerre. Il a occupé d’autres postes de responsabilité au Mali. Il fut aide de camp de l'ancien Président Moussa Traoré, décédé la semaine dernière, chef d'état-major de l'armée de l'Air et chef d'état-major adjoint de la garde nationale. Il a été également pilote d'hélicoptère. Toutefois, le M5-RFP crie à l'exclusion dans la gestion de la transition par la junte. D’après Choguel Kokala Maïga, le M5- RFP n'a pas été associé à la désignation du Président de la transition.
Gadio, envoyé spécial du SG de la Francophonie au Mali
Notre compatriote renoue avec son terrain de prédilection, la diplomatie etla médiation dans les crises. L’ancien ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, Dr Cheikh Tidiane Gadio, a été désigné Envoyé spécial pour le suivi de la situation au Mali du Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo. Le choix a été porté sur le député sénégalais lors de la 111e session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) pour soutenir le processus de restauration des institutions démocratiques au Mali et contribuer à trouver des solutions de sortie de crise durable. Cheikh Tidiane Gadio est en terrain connu, puisqu’il a contribué à la résolution de plusieurs crises dont celle ivoirienne.
Massaly offre 10 motopompes …
Mamadou Lamine Massaly, membre du Front de Résistance National (Frn), a apporté hier sa contribution dans la lutte contre les inondations dans la région de Thiès. Plusieurs localités de Thiès ont vécu le calvaire, suite aux inondations nées des dernières fortes pluies qui se sont abattues dans la région et sur toute l’étendue du territoire national. Même si les eaux ont été évacuées aujourd’hui, force est de constater que les populations scrutent toujours le ciel avec anxiété, de peur de retourner à la case de départ, dès qu’il ouvre ses vannes. Pour parer à toutes les éventualités, Mamadou Lamine Massaly a remis hier, au gouverneur de la région, Mamadou Moustapha Ndao, 10 motopompes. Selon lui, plusieurs quartiers de Thiès ont été récemment envahies par les eaux, notamment Nguinth,Keur Mame El Hadji, Kaosara Fall, Médina Fall, Sampathé, Abdoulaye Yakhine Diop. A l’en croire, cette situation nécessite un sursaut citoyen de tous les Sénégalais, pour une solidarité agissante. Pour le Gouverneur de la région, l’acte posé par Massaly mérite d’être salué. D’autant que la région compte plus de 2000 sinistrés.
…et flingue Ousmane Sonko
Restons avec Mamadou Lamine Massaly qui a saisi cette tribune pour tirer à boulets rouges sur Ousmane Sonko. Il est déplorable, à ses yeux, de voir des gens, qui se définissent de surcroît comme des patriotes, faire leur showpolitique au moment où les sinistrés ont plutôt besoin de soutien. Il faisait référence à la récente visite du leader du parti Pasteef dans les zones inondées deDakar. En dehors «des mots et des maux», peste-t-il, Ousmane Sonko n’a rien apporté comme à son habitude. Pour Massaly, leader de Pastef est toujours prompt à critiquer, sans ne jamais apporter la moindre solution. Il est clairement établi, ajoute-t-il, qu’il a voulu profiter du drame vécu par les populations, pour son positionnement politique.
Un agresseur tombe de sa moto
L’agresseur M. Nd. tombé d’une moto et arrêté à Fass Mbao a été déféré hier au parquet par la Brigade de la zone franche industrielle, pour tentative d’assassinat. D’après nos sources, le mis en cause risque gros avec une pluie de plaintes de ses victimes qui lui tombent sur la tête. Le malfrat, réputé téméraire, écumait la zone avec son gang, à bord de motos, s’attaquant à d’honnêtes citoyens. Mais les pandores de Mbao ont mis fin à ses agissements malsains pour l’avoir alpagué au niveau du Pont de Fass Mbao et envoyé en prison. M. Nd.et ses cinq complices, à bord de deux motos, ont intercepté un certain Y. D. qui était également à bord d’une moto, dans le but de l’agresser. Sur ce, Y. D. tente de s’opposer en se battant farouchement contre la bande à M. Nd. Par la suite, les agresseurs tentent d’asphyxier, à l’aide d’un gaz neutralisant. Y. D. qui, malgré tout, tente de résister. Mais il perd ses moyens pour avoir presque perdu connaissance. C’est le moment que choisissent ses agresseurs pour le poignarder.
Cyber crime
Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, la Gendarmerie a interpellé 17 personnes de nationalité nigériane pour association de malfaiteurs, cybercriminalité et extorsion de fonds. Les mis en cause qui avaient établi leur quartier général à Petit Mbao, utilisaient le Net à travers des logiciels pour accomplir leur business malsain. Mais mal leur en a pris car la Plateforme numérique pour la lutte contre la cybercriminalité de la Gendarmerie a mis en selle ses éléments qui ont eu à faire le rapport technique. Les malfrats localisés ont été finalement alpagués avec la mobilisation des gendarmes de Keur Mbaye Fall. D’après encore nos sources, les malfaiteurs utilisaient des logiciels et le Net pour faire des extorsions de fonds, de la sextape, de fausses cartes d’identité. Ils ont été interpellés avec un important lot de matériel informatique, des téléphones portables qu’ils utilisaient pour accomplir leurs forfaits. Les pandores de Keur Mbaye Fall, d’après encore nos sources, ont saisi aussi, lors de leur perquisition, du chanvre indien au quartier général de ces 17 bandits qui ont été déférés hier au parquet.
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UN SOUTIEN FANTÔME POUR OUATTARA
En Côte d'Ivoire, les partisans d'Alassane Ouattara font tout pour soutenir leur candidat à l'élection présidentielle. Quitte à lui inventer des soutiens fictifs, comme ce fut le cas il y a quelques semaines
Antoine Fonteneau, Gaylord Longo |
Publication 22/09/2020
En Côte d'Ivoire, les partisans d'Alassane Ouattara font tout pour soutenir leur candidat à l'élection présidentielle. Quitte à lui inventer des soutiens fictifs, comme ce fut le cas il y a quelques semaines. Plusieurs publications sur les réseaux sociaux et même des articles dans la presse ont affirmé qu'un "constitutionnaliste international" jugeait que le Président sortant était bien éligible pour un troisième mandat. Sauf que cet éminent spécialiste du droit constitutionnel n'existe pas.
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LE CALVAIRE DES JEUNES FEMMES CÉLIBATAIRES AU SÉNÉGAL
La pression sociale se ressent beaucoup plus chez les jeunes filles qui ont tendance à se « jeter » sur le premier venu et sans y avoir mûrement réfléchi du fait de ne plus vouloir entendre : « Pourquoi tu ne te maries pas ? »
Harcelées pour qu'elles se marient, des jeunes Sénégalaises parlent de leur célibat et de la pression qu’elles subissent de leur entourage pour le mariage.
Au Sénégal, le Mariage constitue une vraie pression sociale pour les jeunes célibataires.
Ceci se ressent beaucoup plus chez les jeunes filles qui ont tendance à se « jeter » sur le premier venu et sans y avoir mûrement réfléchi du fait de ne plus vouloir entendre : « Pourquoi tu ne te maries pas ? », « Qu’est-ce que tu attends ? », « il est temps de choisir ? ».
Un reportage de Alassane Dia
PAPA MASSATA DIACK CRIE AU RACISME
Le fils de l'ancien patron de l'athlétisme mondial, Lamine Diack, a vitupéré lundi à Dakar contre sa condamnation en France pour son implication présumée dans un réseau de corruption voué à cacher des cas de dopage en Russie
Papa Massata Diack, fils de l'ancien patron de l'athlétisme mondial Lamine Diack, a vitupéré lundi à Dakar contre sa condamnation en France pour son implication présumée dans un réseau de corruption voué à cacher des cas de dopage en Russie.
Papa Massata Diack, qui dirigeait le marketing à l'IAAF, a été condamné le 16 septembre à Paris à cinq ans ferme et un million d'euros d'amende dans un procès dont il était l'un des grands absents parmi les six prévenus. Le tribunal a maintenu le mandat d'arrêt à son encontre. Lamine Diack, présent pour sa part, a été condamné à quatre ans de prison, dont deux ferme, et 500.000 euros d'amende.
Papa Massata Diack, qui dirigeait le marketing de la fédération internationale d'athlétisme (IAAF), s'est insurgé devant la presse contre un "procès à charge" et une "condamnation annoncée", proclamant son innocence de tous les faits reprochés et soupçonnant que lui et son père étaient les victimes de racisme.
"Ce qu'on a vu à Paris est un déni de justice, c'est une farce", a expliqué celui qui vit au Sénégal et a toujours refusé de se présenter devant les magistrats français.
Il s'est défendu d'avoir tenté d'extorquer de l'argent à des athlètes accusés de dopage, d'avoir essayé d'utiliser les soupçons de dopage dans des négociations de contrats commerciaux ou d'avoir indûment touché de l'argent qui aurait dû échoir à l'IAAF.
"On dit Massata a détourné des sommes, mais ces sommes ont fait l'objet de contrats", a-t-il déclaré dans un monologue de près d'une heure. "A aucun moment l'intégrité ou les finances de l'IAAF n'ont été mises (à) mal. Papa Massata Diack n'a jamais facturé au nom de l'IAAF", a-t-il insisté.
Il a réagi vivement à l'interdiction de dix ans de toute activité dans le domaine sportif, et non pas seulement dans l'athlétisme.
"Ils ont une compétence universelle ? Ils peuvent faire ce qu'ils veulent ?", a-t-il demandé. "Je n'ai plus peur de dire qu'il y a du racisme dans cette histoire, il y a une volonté de faire de la morale", a-t-il ajouté sans qu'apparaisse clairement s'il s'en prenait aux juges, aux cadres de l'IAAF ou à ses détracteurs en général.
Il a estimé que ses revenus et ses dépenses avaient été instrumentalisés contre lui et son père.
"J'ai l'impression que les Africains, vous pouvez gagner de l'argent, mais vous ne devez pas le dépenser", a-t-il dit, "si c'est un Anglais, ou un Américain ou un Français qui avait gagné cet argent, ils ne l'auraient jamais mentionné".
Le Sénégal a refusé d'extrader M. Diack comme le réclamait la justice française. La justice sénégalaise mène en revanche ses propres investigations et il est inculpé sous des chefs équivalents et placé sous contrôle judiciaire.