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3 juillet 2025
CHEIKH TIDIANE GADIO DÉSIGNÉ ENVOYÉ SPÉCIAL DE L’OIF AU MALI
Cette désignation, précise le texte, s’inscrit dans le cadre de la résolution adoptée le 25 août par la 111ème session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), pour soutenir le processus de restauration des institutions démocratiques
Dakar, 21 sept (APS) - Le vice-président de l’Assemblée nationale, Cheikh Tidiane Gadio, a été désigné par la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, ‘’envoyé spécial’’ pour le suivi de la situation au Mali, annonce un communiqué de l’Organisation internationale de la Francophonie(OIF).
Cette désignation, précise le texte, s’inscrit dans le cadre de la résolution adoptée le 25 août par la 111ème session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), pour soutenir le processus de restauration des institutions démocratiques au Mali et contribuer à trouver des solutions de sortie de crise durables et crédibles prenant en considération les attentes des citoyens maliens.
Selon le communiqué, en étroite coordination avec les partenaires internationaux, tout principalement la CEDEAO et l’Union africaine, l’envoyé spécial sera chargé d’appuyer la Secrétaire générale de la Francophonie dans l’accompagnement du processus de transition civile.
Il ‘’conduira dans les prochains jours une mission de haut niveau à Bamako’’, annonce-t-il. ‘’La délégation comprendra notamment Nadia El Yousfi, députée au Parlement bruxellois et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, membre du Bureau de la Commission des affaires parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et de Moha Ouali Tagma, ambassadeur du roi du Maroc auprès de la République fédérale du Nigéria et de la CEDEAO à Abuja’’, ajoute le texte.
Ancien ministre des Affaires étrangères de la République du Sénégal et actuellement vice-président de l’Assemblée nationale (depuis octobre 2019), Cheikh Tidiane Gadio est fondateur de l’Institut panafricain de stratégie Paix-Sécurité-Gouvernance (IPS).
Disposant d’une très riche expérience diplomatique, M. Gadio a conduit de nombreuses missions de médiation et de facilitation, notamment pour l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et l’Organisation de la coopération islamique, ajoute la même source.
Cheikh Tidiane Gadio a accompagné récemment le président Macky Sall à Bamako (Mali), lors de la visite des chefs d’Etat de la CEDEAO au début de la crise politique au Mali.
KEUR MASSAR EXIGE DES PREALABLES
Le projet d’érection de la commune en département, annoncé par le chef de l’Etat lors de sa récente visite dans cette localité, a installé un débat dans la banlieue
Le projet de faire de Keur Massar suscite beaucoup d’interrogations dans cette localité de la banlieue. En attendant que l’idée agitée par le chef de l’Etat ne soit matérialisée les acteurs politiques, la société civile ainsi que les populations posent des préalables.
Le projet d’érection de Keur Massar en département, annoncé par le Chef de l’Etat lors de sa récente visite dans cette localité, a installé un débat dans la banlieue. Du côté de la société civile, on pense que ce projet doit être mûri à la base par un dialogue inclusif pour corriger l’injustice sociale dont a été victime leur commune en retard à tous les niveaux, malgré sa forte croissance démographique avec une population de 593 mille habitants, donc deux fois plus grande que le Département de Kédougou estimé à 200 mille habitants.
D’après Abdourahmane Diallo, leader du mouvement citoyen « Keur Massar sunu yitté », l’idée du Chef de l’Etat est à saluer même elle doit nécessiter l’implication des populations pour sa matérialisation. «Si on veut réussir le pari de la départementalisation, il faut un dialogue inclusif pour pouvoir corriger le mauvais découpage administratif dont celui de 1996 et les litiges fonciers qui nous opposent à Mbao et Jaxaay. Et pour cela, il faut organiser des forums communautaires dans tous les quartiers de Keur Massar pour lister les difficultés dont souffre notre localité en vue de faire des recommandations qui seront portées aux autorités administratives. L’erreur de cette départementalisation serait de laisser les politiques décider à la place des populations, car ce serait un précédent dangereux pour l’histoire », dit-il. « Il y a des choses que tout le monde attend ici, il y a d’abord le règlement du problème des inondations et de l’assainissement. Ensuite vient le renforcement en infrastructures sanitaires avec l’érection d’un hôpital de niveau 01 et de centres de santé dans les villages de Boune et d’Aladji Pathé, mais aussi éducatives et sécuritaires dont la construction de postes de gendarmerie avancés et de Commissariats de Police. Il nous faut également une caserne de sapeurs-pompiers et des routes pour désenclaver certains quartiers qui sont quasiment inaccessibles, surtout en cette période d’hivernage», insiste M Diallo.
Le chargé de communication des acteurs au développement de Boune, Paul Bass Mendy embouche la même trompette: «Nous saluons l’idée du président de la République. Nous souhaitons tout de même que Keur Massar soit le cheflieu de Département. Ensuite, nous voulons que Boune soit érigé en Commune pour corriger l’injustice sociale dont nous avons été victimes. Car en 1996, lorsqu’il y a eu le découpage administratif et la création des communes d’arrondissement, on a fait un découpage politique pour disloquer les 19 quartiers de Boune entre 03 communes que sont Yeumbeul-Nord, Yeumbeul-Sud et Keur Massar, sans tenir compte des réalités sociologiques, historiques, géographiques et culturelles. Ce qui fait que nous avons trop souffert car Boune, fondé dans les années 1777, n’a rien bénéficié de cet acte 02 ni de l’acte 03 de la décentralisation. Nous avons été marginalisés à tous les niveaux par ces maires des différentes communes. Nous n’avons bénéficié de rien au plan local.»
Pour le Jaraaf de Keur Massar Mactar Diop dit « Aldo », l’idée du Président est excellente mais il faut des pourparlers à la base, sous la supervision des autorités administratives, pour faire des recommandations pour une gestion inclusive du projet. «Je l’avais tantôt dit et je le réitère. Des assises communales de la décentralisation s’imposent ici si on veut booster le développement local. Car aujourd’hui, les gens se sentent exclus dans les programmes de développement local. Le Chef de l’Etat l’a théorisé car il veut que Keur Massar se développe. Donc, nous devrons nous approprier ce projet de départementalisation par l’organisation de forums communautaires dans les quartiers qui doivent aboutir à des assises communales supervisées par les autorités administratives. Et les conclusions de ces assises doivent être remises aux autorités étatiques pour leur matérialisation», renchérit le responsable des cadres de l’Apr. Un avis que partage l’opposition qui émet tout de même des réserves face aux urgences sociales.
D’après la responsable politique du Parti démocratique sénégalais (Pds) Marie Aw par ailleurs adjointe au maire de Keur Massar : «Nous partageons l’idée de cette départementalisation qu’on avait mûrie en 2012. Mais aujourd’hui, l’urgence est ailleurs c’est-à-dire tout d’abord sortir les populations des inondations. Car sur 134 quartiers de Keur Massar, les 58 sont dans l’eau. Il faut donc penser à restructurer ces quartiers avant de faire de la départementalisation. Pour ça, il faut éviter de politiser les inondations car actuellement, nous à Keur Massar, les conseillers sont exclus de la gestion de cette catastrophe naturelle. C’est le maire qui déroule tout seul avec son équipe de Benno bokk yaakaar.»
GUY MARIUS SAGNA APPELLE A LA DESOBEISSANCE CIVILE
«J’invite les citoyens à la désobéissance civile. Trop c’est trop !Doyna na ! ». Tel est le message de Guy Marius Sagna, président de Frapp, envers les citoyens sénégalais.
Guy Marius Sagna, président de Frapp, dénonce les rassemblements et manifestations organisés par des membres de l’Apr lors des différents passages de leur mentor en tournée dans le Sine Saloum. Pour s’opposer à «une mise en quarantaine des droits constitutionnels», il appelle les citoyens à la désobéissance civile.
«J’invite les citoyens à la désobéissance civile. Trop c’est trop !Doyna na ! ». Tel est le message de Guy Marius Sagna, président de Frapp, envers les citoyens sénégalais. Dans un communiqué parvenu à «L’As», l’activiste dénonce les manifestations et rassemblements organisés par les partisans du Président Sall. Il trouve inadmissible dans un état de droit comme le Sénégal que certains se voient interdits du droit de manifester, au moment où les auteurs même de ces interdits organisent à hue et à dia des manifestations, des rassemblements. «Nous nous battons contre le système néocolonial qui utilise la sueur de la majorité pour faire le beurre de la minorité », a déclaré Guy Marius Sagna. Il livre les causes de son engagement citoyen qui sont entre autres l’accès à « l’eau, une éducation, une santé, une sécurité pour tous, ce qui signifie plus de champagne, plus de Hcct, plus de fonds politiques… plus de salaires pour les conjoints ou conjointes des ambassadeurs ».
Pour Guy Marius Sagna, il est anormal que les citoyens se voient interdits du droit «de manifester leur désarroi, leur inquiétude, leur colère… alors qu’au même moment, ceux qui interdisent ces manifestations manifestent, rassemblent». D’où son invite envers « tous les opprimés des politiques du Président Macky Sall à manifester partout », Car pour lui, «il n’y a plus d’interdiction de manifester ».
Aux agents des forces de défense et de sécurité, Guy Marius les invite «à refuser les ordres de disperser des rassemblements à venir ».
Pour terminer, il demande au président de la République de mettre «en quarantaine les difficultés des citoyens sénégalais», en place et lieu du refus de «la mise en quarantaine de nos droits constitutionnels de manifester».
LA TENSION MONTE AU GMD
La tension ne baisse toujours pas à la société des Grands moulins de Dakar suite au licenciement de 8 délégués du personnel et 5 travailleurs
Les membres de l’intersyndicale de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) et de l'Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) ont organisé, hier, une conférence de presse pour dénoncer le licenciement de délégués et travailleurs aux Grands Moulins de Dakar. Les responsables de l’intersyndicale décident de passer à la vitesse supérieure en observant un arrête de travail les 24 et 25 septembre 2020 prochains.
La tension ne baisse toujours pas à la société des Grands moulins de Dakar suite au licenciement de 8 délégués du personnel et 5 travailleurs. « Nous avions introduit le 10 août passé un préavis de grève qui est arrivé à terme et après l’échec de la tentative de conciliation par devant l’inspection régionale du travail, nous avons décidé donc de passer à l’action en allant en grève les 24 et 25 septembre 2020, suivie d’un sit-in devant la direction générale des GMD », a annoncé hier, face à la presse, le porte-parole du jour Lamine Fall, secrétaire général adjoint de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS). Il rappelle en effet que le DGA Franck Bavard et son DRH Abdoulaye Djigal ont licencié ces 8 délégués et 5 personnels juste sur la seule base de propos qu’ils auraient tenus dans un groupe WhatsApp, créé le 19 mai dont, souligne-t-il, l’objectif était d’éviter les regroupements dans ce contexte de pandémie de covid19.
D’après le syndicaliste, l’inspection régionale du travail et de la sécurité sociale, a considéré les motifs allégués sans fondements juridiques avant de rejeter la demande d’autorisation de licenciement des délégués introduite par la Direction Générale. Le secrétaire général adjoint de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) informe en outre que l’intersyndicale a usé de toutes les voies de recours pour résoudre le conflit. A l’en croire, des médiations ont été même menées par la présidente du Haut conseil du dialogue social, des dignitaires religieux ainsi que des bonnes volontés. « Malgré tous ces efforts, la direction maintient sa décision arbitraire», se désole Lamine Fall.
Dans la même foulée, Seynabou Niang, déléguée à la société des Grands Moulins de Dakar, soutient que la situation n’a pas débuté aujourd’hui. « Depuis 2014, on assiste à un climat social délétère dû au retrait de nombreux acquis sociaux comme l’habitat et les IPM », dénonce-telle.
Poursuivant, la responsable syndicale accuse la direction de vouloir piétiner la société avec ses nombreuses décisions unilatérales. «C’est pourquoi nous avons décidé de nous constituer en un seul bloc et leur faire face jusqu’à la réintégration de nos camarades», laisse entendre madame Niang.
Par ailleurs, les membres de l’intersyndicale Cnts /Unsas des travailleurs des Grands moulins de Dakar mettent en garde la Direction sur un éventuel recrutement de journaliers le jour de la grève. Ils renseignent en effet que les responsables de la direction ont recruté une pléthore de journaliers appelés à remplacer les travailleurs en grève. Alors que, à en croire le secrétaire général adjoint de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS), Lamine Fall, dans l’article 12 du décret 2009- 412 du 23 décembre 2009, il est interdit de recourir à des travailleurs temporaires pour remplacer le personnel légal d’une entreprise en grève.
MACKY SALL MOBILISE ET BAFOUE LES MESURES BARRIERES
La tournée économique du chef de l’Etat dans le Sine Saloum s’est transformée en un véritable rappel des troupes
La tournée économique du chef de l’Etat dans le Sine Saloum s’est transformée en un véritable rappel des troupes. De Niakhar à Saroudja en passant par Fatick commune, Sokone ou encore Toubacouta, Macky Sall a eu droit à un bain de foule partout où son cortège est passé. Et en cette période de pandémie de Covid-19, ce sont tout simplement les mesures barrières qui sont foulées au pied.
Le chef de l’Etat a été accueilli ce week-end avec les honneurs par les populations du Sine et du Niombato où il a démarré la première étape de sa tournée économique. Partout où il est passé, Macky Sall a drainé des foules. A Fatick, ses camarades de parti (APR) lui ont réservé un accueil des plus chaleureux. Chacun a voulu à sa manière lui montrer sa force de mobilisation. Des tee-shirts et pancartes à l’effigie des leaders ont constitué l’essentiel du décor, tout au long de la route Niakhar/Fatick. Le fait marquant de cette visite a été le non-respect des mesures barrières, surtout en cette période de pandémie. Le temps d’une journée, on aurait cru avoir vaincu le coronavirus. Masques sous les mentons ou à la main, bousculades et accolades, musique et danses ont rythmé l’ambiance tout au long du trajet du chef de l’Etat. Une situation bien constatée par les autorités administratives et les forces de l’ordre, pourtant en charge de faire respecter la distanciation physique et le port du masque, partout et en toutes circonstances. Alors qu’il ne cesse d’inviter les Sénégalais au respect des règles édictées par les autorités, le chef de l’Etat ne s’est pas privé de les fouler au pied
LA FILIERE BANANE PERD PLUS DE 334 MILLIONS
La filière banane est en souffrance. Elle a pris un sacré coup en cette période d’hivernage et de la pandémie de Covid-19
La filière banane est en souffrance. Elle a pris un sacré coup en cette période d’hivernage et de la pandémie de Covid-19. Les cultivateurs peinent à écouler leurs produits en cette période de pandémie. C’est l’opérateur économique Mohamed Mangane qui a sonné l’alerte. A l’en croire, le rapport sur les dégâts causés par le vent violent du 14 juin 2020 au niveau de la filière banane fait état « d’un million 9 mille 765 tonnes pour une valeur estimée à 334 millions 592 mille 472 francs ».
La pandémie du coronavirus continue de sévir dans le pays avec son lot de conséquences sur le plan économique. Aujourd’hui, les cultivateurs de la filière banane ne savent plus où donner de la tête. Selon l’opérateur économique Mohamed Mangane, « la Covid-19 a eu des dégâts néfastes durant 4 mois car les cultivateurs n’arrivaient plus à vendre les bananes du fait qu’ils n’avaient nulle part où écouler leurs produits. On était obligé de les jeter car elles étaient pourries . « Les vents ont causé une perte de 1 million 9 mille 765 tonnes pour une valeur estimée à 334 millions 592 mille 472 francs CFA », a-t-il ajouté. Cette perte énorme, poursuit-il, est liée à l’exposition des parcelles de bananes aux vents par l’absence de brise-vent. Pour la Corprobat, les dégâts ont touché les village de Koar, Adiaf, Gouloumbou, Sankagne etc. L’opérateur économique nous renseigne qu’il est dans cette filière depuis 34 ans.
D’après lui, le marché du Sénégal concernant la plantation de la banane est de 35 000 voire 40 000 tonnes par an. Selon l’opérateur économique, le président de la République Macky Sall avait fait une tournée économique en 2016 sur la filière banane et promis de les aider sur le financement de 500 hectares aménagés. « Cela complétera le gap qui manque. On devra produire des bananes de qualité où on récoltera par an 20 à 30 tonnes. De plus, il créera entre 1 000 et 1 500 emplois », nous informe-il. La promesse de Macky Sall a été réalisée, s’est réjoui Mohamed Mangane.
FADA ET COMPAGNIE DEMANDENT LE REPORT DES LOCALES
Sur la situation politique nationale, LDR/YEESAL salue la poursuite des travaux du dialogue national qui devront aboutir à des consensus forts autour de problématiques qui structurent le quotidien de nos compatriotes
Réuni ce vendredi 19 septembre 2020 en visioconférence, le Comité Directeur des Démocrates réformateurs a demandé le report des prochaines locales, prévues en mars 2021. Modou Diagne Fada et ses camarades pensent que les travaux sur le fichier doivent d’abord être finalisés.
Modou Diagne Fada et ses camarades demandent un report des élections locales, prévues en mars 2021. Ils l’ont fait savoir dans un communiqué parvenu à « L’AS ». « Sur la situation politique nationale, LDR/YEESAL salue la poursuite des travaux du dialogue national qui devront aboutir à des consensus forts autour de problématiques qui structurent le quotidien de nos compatriotes. En cela, compte tenu des délais assez courts pour la tenue des locales, à six mois de mars 2021, un report de quelques mois s’impose pour finaliser les travaux de la commission sur le fichier notamment son audit, sa réouverture, l’élaboration de cartes d’électeurs pour les primo votants, la période contentieuse entre autres», informent les Démocrates réformateurs qui tenaient une réunion, en visioconférence, vendredi dernier.
A l’issue de cette rencontre virtuelle, les membres du Comité directeur du parti ont demandé aussi «aux structures à se redynamiser dans la perspective de la tenue du premier congrès de LDR/YEESAL courant 2021».
A cet effet, Fada et Cie ont instruit la Direction des Structures à s’atteler à l’impression de nouvelles cartes de membres et la poursuite du montage des sections. Par le Dg de Sonacos et ses partisans ont exprimé leur compassion et leur solidarité aux populations éprouvées par les fortes pluies sur l’étendue du territoire national. Ils ont précisé également que leur parti « s’engage aux côtés de l’Etat pour la prise en charge etl’appui de ces familles à retrouver leur dignité et leur espoir d’une vie meilleure».
En cela, le Comité directeur salue la réaction rapide du Président de la République d’octroyer une enveloppe de 10 milliards de FCFA pour soulager les populations résidant actuellement dans les eaux». Le Comité directeur de LDR/YEESAL tient à rappeler que des efforts considérables ont été faits par l’Etat sénégalais pour lutter contre ce phénomène depuis des années. «Le Président SALL, dès son arrivée en 2012, a été très sensible à cette situation et a mis en place le programme décennal de lutte contre les inondations dont la mise en œuvre a permis à beaucoup de localités comme Kaffrine, Dalifort, Yoff, Nioro, entre autres de sortir des inondations», concluent les Démocrates réformateurs.
LE PROCUREUR GENERAL SIFFLE LA FIN DE LA RECREATION
C’est officiel. Il n’est plus permis à la gendarmerie et à la police de traiter les litiges de nature civile ou commerciale.
Le Procureur Général de la Cour d’appel de Dakar Lansana Diaby a pris la décision d’interdire aux Officiers et Agents de Police Judiciaire de traiter les litiges de nature civile ou commerciale qui leur seront directement soumis par des justiciables. Cette mesure, prise le 04 septembre dernier, est une manière de couper l’herbe sous le pied des procureurs et de permettre aux citoyens de saisir immédiatement le Tribunal du Commerce.
C’est officiel. Il n’est plus permis à la gendarmerie et à la police de traiter les litiges de nature civile ou commerciale. La décision a été prise par le Procureur Général de la Cour d’appel de Dakar Lansana Diaby, à travers une lettre-circulaire, datée du 04 septembre 2020. « Pour éviter que des citoyens puissent être détenus arbitrairement dans ces lieux de privation de liberté, je vous demande de toujours garder à l’esprit les limites de vos prérogatives et de vous abstenir de traiter les litiges de nature civile ou commerciale qui vous seront directement soumis par des justiciables. Notre mission de surveillance des Officiers et Agents de Police Judiciaire comme prescrit par l’article 30 du code de procédure pénale m’autorise à vous s’adresser cette lettre-circulaire», se justifie le Procureur. Cette mesure est sans doute une manière de couper l’herbe sous le pied des procureurs qui étaient accusés d’abus. Car, elle intervient dans un contexte où le Parquet Général a reçu plusieurs complaintes de la part des citoyens.
Ainsi, elle permet à ces derniers de saisir directement le Tribunal du commerce. «L’attention de la chancellerie a été attirée sur des agissements peu orthodoxes de certains Officiers et Agents de police judiciaire. En effet, pour des litiges de nature purement civile ou commerciale portés devant un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie, des concitoyens sont convoqués dans les locaux de ces unités et parfois contraints d’y rester pendant plusieurs heures. Au-delà du caractère abusif de telles pratiques, celles-ci peuvent donner lieu à une réaction imprévisible des justiciables qui en seraient victimes, occasionner des troubles à l’ordre public et jeter le discrédit sur toute l’institution judiciaire», a ajouté Lansana Diaby. Cependant, il faut rappeler que cette décision n’est pas nouvelle. Il y a quelque temps, pour mettre de l’ordre, le Parquet avait instruit les commissariats de police et les brigades de gendarmerie de ne plus instruire les plaintes. Mais suite à une avalanche de plaintes, l’autorité judiciaire était obligée de revenir sur sa décision. Il faut également noter que le traitement de ces genres de dossiers a été toujours une équation pour les juridictions et les justiciables. D’ailleurs, certains commissariats créent des « institutions informelles » pour régler des problèmes de ces natures en essayant de concilier les parties adverses.
Pour plus de précisions, les Officiers et Agents de Police Judiciaire ont une double tutelle. Ils dépendent du Procureur et de leurs supérieurs hiérarchiques. Mais le parquet peut les saisir directement sans qu’ils ne s’en réfèrent à ces derniers. Par contre, ils doivent en informer la hiérarchie.
ON NE PEUT PLUS CONTINUER A DIRE AUX JUGES DE SE TAIRE
Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) qui défend le président de l’Ums, dénonce une «tentative de musèlement» et d’intimidation d’un magistrat du siege
La convocation suivie de l’audition, vendredi dernier, du président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), Souleymane Téliko, par l’Inspection générale de l’administration de la Justice (Igaj), continue de susciter des réactions de désapprobation et d’indignation. Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) qui défend le président de l’Ums, dénonce une «tentative de musèlement» et d’intimidation d’un magistrat du siege.
«Nous sommes mobilisés pour le (Souleymane Téliko, ndlr) défendre. On ne peut plus continuer à dire aux juges de se taire. C’est inadmissible dans un Etat de droit». C’est Me Assane Dioma, président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), qui se joint ainsi à la vague d’indignation et à la défense du président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums) convoqué et entendu, vendredi dernier, par l’Inspection générale de l’administration de la Justice (Igaj), pour des propos tenus dans la presse. Me Assane Dioma Ndiaye qui appelle à ne pas laisser cette intimidation passer, dans Emedia, relève que le juge Souleymane Téliko n’a pas été le premier à dire que les droits de Khalifa Sall ont été violés. Les magistrats de la Cour d’appel, rappelle-t-il, l’ont dit. C’est la raison pour laquelle ils ont écarté une partie de l’enquête préliminaire. Également, la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a tenu les mêmes propos. Suffisant pour que la robe noire assimile cette audition de Souleymane Téliko à rien d’autre qu’une «tentative de musèlement» d’un magistrat du siège ; ce qui est inacceptable. «C’est inadmissible qu’on veuille intimider un juge pour de tels propos», déclare le président de la Lsdh qui s’érige en bouclier défenseur d’une justice indépendante et crédible.
TELIKO : «LE MINISTRE NE PEUT PAS M’INTIMIDER»
Le président de l’Ums, refusant de se faire piétiner dans ses droits, s’est présenté devant les inspecteurs de l’Igaj, accompagné de ses conseils, Mes Demba Ciré Bathily et Ciré Clédor Ly. Au sortir de l’audience à l’Igaj, Souleymane Téliko n’a pas manqué de contreattaquer, assurant : «le ministre ne peut pas m’intimider». «C’est une tentative d’intimidation, pour que l’Union des magistrats sénégalais arrête de tenir cette ligne dure», note-t-il. Et de préciser, par rapport à sa défense, que «ce sont les avocats qui se sont constitués d’office».
En effet, pour Souleymane Téliko, «l’affaire Khalifa Sall est juste un prétexte. Ce qui leur a fait mal, c’est mon interview dans «Les Echos». Même si «c’est, essentiellement, les propos que j’ai tenus, lors de l’émission «Jury du Dimanche» du 12 juillet que l’on me reproche. J’ai dit partager l’avis de la Cedeao. Ils m’ont opposé l’obligation de réserve et le principe du respect. Je rappelle, aussi, que la Cour d’appel de Dakar s’était rangée du même côté que la Cedeao. Je n’ai dit rien de nouveau dans cette affaire. Est-ce que les magistrats de la Cour d’appel ont porté atteinte à l’honorabilité des juges de première instance ?».
Déjà, mis au courant de la convocation verbale par l’Igaj de Souleymane Téliko, le Bureau exécutif de l’Ums a aussitôt dénoncé une «tentative d’intimidation et de musèlement qui, de toute façon, ne peut prospérer». Mieux, vendredi dernier, les magistrats ont fait bloc derrière le président de l’Ums. D’abord, le Comité de ressort de Dakar a condamné «sans réserve» ce qu’il appelle des «immixtions intempestives de la chancellerie dans le fonctionnement des instances régulières de l’Ums», à travers un communiqué, précédé d’une réunion d’urgence des magistrats du ressort de Dakar la veille, jeudi, 17 septembre, pour se prononcer sur la situation. Pour ces magistrats, il est hors de question de se laisser faire. Ensuite, au sein des Comités de ressort de Saint-Louis et Thiès également, la riposte se prépare, en soutien à Souleymane Teliko.
DOUBLÉ ÉCLAIR DE SADIO MANÉ, NIANE OUVRE SON COMPTEUR
Muet lors de la première journée, Sadio Mané a sorti dimanche, le grand art pour porter son équipe à un probant succès contre Chelsea (2-0)
Muet lors de la première journée, Sadio Mané a sorti hier, dimanche 20 septembre le grand art pour porter son équipe à un probant succès contre Chelsea (2-0). Le «Lion» a inscrit un doublé, ses deux premiers buts de la saison et se classe désormais dans le top 6 meilleurs des buteurs de l’histoire de Liverpool. En France, l’attaquant Ibrahima Niane a lui ouvert son compteur avec un doublé en Ligue 1 et a permis à son équipe de s’imposer (2-0)..
Muet lors de la 1ère journée, Sadio Mané a répondu hier, dimanche 20 septembre, par une belle performance lors du premier gros choc de cette saison entre Liverpool et Chelsea pour le compte de la deuxième journée de la Premier League. Lors de cette rencontre, l’attaquant des Lions a ouvert son compteur de but avec un doublé et a donné la victoire aux Reds. Le capitaine de l’équipe nationale du Sénégal a fait basculer le match dés les premières minutes. Suite à un une-deux avec Salah suivi un centre de Firmino, Sadio Mané va d’une tête ouvrir le score à la 50ème minute. Quatre minutes plus tard, il réussit, suite à une erreur de relance du portier espagnol Kepa, à réaliser un doublé en marquant dans les buts vides (54e). Avec ce doublé éclair, le Ballon d’or africain lance sa saison et atteint la barre des 65 buts avec Liverpool. Ce qui lui permet d’égaler le record de l’Espagnol Torres et devient le 6 meilleur buteur de l’histoire de Liverpool. Il est à quatre réalisations de la cinquième place occupée par l’actuel serial buteur du Barca, Luiz Suarez.
NIANE OUVRE SON COMPTEUR, GANA ET MOUSSA NDIAYE BLESSES
En France, c’est l’attaquant Ibrahima Niane qui s’illustre en ouvrant son compteur avec un doublé. Face à Reims de Boulaye Dia, l’international sénégalais du FC Metz, Niane a été hier, dimanche 20 septembre, l’artisan du suc cès de son équipe. Après avoir ouvert de la tête la marque (18ème minute), il a réussi à aggraver la marque dans le temps additionnel et à offrir du coup au club lorrain sa première victoire en Ligue 1. A côté des performances, le week-end est s’est achevé avec son lot d’éclopés avec les blessures de Gana Guèye et du néo-catalan Moussa Ndiaye. Le milieu de terrain du Paris Saint Germain a contracté une blessure quelques minutes après le coup d’envoi de la rencontre opposant son équipe à l’OGC à Nice (0- 3) et finalement contraint de quitter le terrain. Mais l’état du Sénégalais, touché à la cheville n’est pas préoccupant selon Thomas Tuchel. «C’est seulement une petite blessure, il a pris un coup mais on pense à cet instant que ce n’est pas grave», a rassuré l’entraîneur parisien en conférence de presse. L’espoir sénégalais Moussa Ndiaye qui vient de signer, il y a quelques jours son premier contrat professionnel avec le Barça est également blessé. Le défenseur international a été victime d’une entorse à la cheville droite à l’entraînement jeudi dernier, a annoncé le club, via son compte.