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6 mai 2025
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LA MISE EN GARDE DE BARTHÉLÉMY DIAS SUR L'AFFAIRE BOUGANE
Le maire de Dakar est actuellement à Tamba, où il est parti apporter son soutien à Bougane Gueye Dany. La tête de liste de «Samm sa kaddu» s’est insurgée contre l’arrestation du leader de «Gueum sa bop».
Barthelemy Dias est actuellement à Tamba, où il est venu apporter son soutien à Bougane Gueye Dany. La tête de liste de «Samm sa kaddu» s’est insurgée contre l’arrestation du leader de «Gueum sa bop».
BEACH SOCCER, LE SÉNÉGAL BAT LE MALAWI
Les Lions de la plage affronteront, mardi, les Mozambicains, pour la dernière rencontre de la phase de groupe.
L’équipe nationale Sénégal de beach soccer a largement battu le Malawi, 6 buts à 1, lundi, lors de la deuxième journée de la phase de groupe de la Coupe d’Afrique des nations de la discipline.
Les Lions de la plage ont relancé leur compétition, après leur défaite d’entrée contre la Mauritanie (2-5), dimanche.
Mandione Diagne (4e), Gadiaga (14e, 20e, 54e) et Sanou Laye (24e, 25e) sont les buteurs sénégalais.
Le Sénégal, quadruple tenant du titre, est logé dans le groupe B, en compagnie du Malawi et du Mozambique.
Les Lions de la plage affronteront, mardi, les Mozambicains, pour la dernière rencontre de la phase de groupe.
La CAN de beach soccer est qualificative pour les phases finales de la Coupe du monde de la discipline prévue du 1er au11 mai 2025 à Victoria, aux Seychelles.
L’Égypte accueille, pour la deuxième fois, la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, après l’édition de 2018 à Sharm El Sheikh.
L’ETAT ANNONCE DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT POUR LEUR BIEN-ETRE
Le rapatriement d’une centaine de compatriotes est une œuvre de l’Etat saluée par toutes les bonnes volontés. Néanmoins, le travail n’est pas achevé tant qu’il reste des Sénégalais sur le terrain. Sans compter la prise en charge de ceux qui sont rapatriés
Le rapatriement d’une centaine de compatriotes est une œuvre de l’Etat saluée par toutes les bonnes volontés. Néanmoins, le travail n’est pas achevé tant qu’il reste des Sénégalais sur le terrain. Sans compter la prise en charge de ceux qui ont été rapatriés.
La présidence de la République a annoncé, dans un communiqué, «le retour en toute sécurité de nos compatriotes rapatriés du Liban, suite à la dégradation de la situation sécuritaire dans ce pays». Le document souligne que «grâce à une mobilisation rapide et coordonnée, nos compatriotes retrouvent leur terre natale avec dignité». Dans le même sillage, les autorités informent que «des mesures d’accompagnement sont déjà mises en place pour faciliter leur retour et garantir leur bien-être». En outre, il est précisé que «le président de la République, qui a exprimé un message de solidarité à l’endroit de ses compatriotes, a réaffirmé son engagement à protéger tous les Sénégalais, où qu’ils se trouvent». «Chaque Sénégalais peut compter sur l’Etat pour répondre à ses besoins en situation de crise», lit-on dans le communiqué de la Présidence.
Adha plaide le retour au bercail des Sénégalais encore présents en zone de conflit
L’organisation Action pour les droits humains et l’amitié (Adha), qui avait tenu une conférence de presse pour alerter sur la situation des Sénégalais bloqués au Liban, s’est réjouie du «rapatriement de 117 compatriotes organisé par les autorités sénégalaises». Les membres de cette organisation ont toutefois, dans un communiqué, incité les autorités à «œuvrer davantage pour faciliter le retour au bercail des Sénégalais encore présents en zone de conflit».
Selon le président d’Adha, Adama Mbengue, «le rapatriement de nos concitoyens représente une victoire collective, mais ne constitue qu’une étape dans le long processus de réintégration de ces personnes ayant vécu des épreuves traumatisantes». Dans la même veine, il a lancé un appel à l’Etat et aux «institutions compétentes pour que toutes les mesures nécessaires soient prises afin d’assurer un accompagnement psychologique, sanitaire et socio-économique à ces individus». Et d’indiquer : «Cet accompagnement est essentiel pour leur permettre de se réinsérer dans les meilleures conditions possible. Adha insiste sur l’importance de traiter ces compatriotes avec dignité et humanité, qu’ils soient rentrés par vols commerciaux ou dans le cadre du rapatriement organisé hier soir (19 octobre). Il est impératif que personne ne soit laissé pour compte et que tous bénéficient d’un accès équitable aux soins et aux opportunités de réhabilitation.»
Par ailleurs, M. Mbengue exhorte «les autorités sénégalaises à faire preuve de davantage de réactivité, à l’instar d’autres pays, pour fournir une assistance rapide aux Sénégalais en détresse, afin de prévenir ou de minimiser toute tragédie future». Son organisation soutient qu’elle «demeure mobilisée et vigilante pour s’assurer que les droits fondamentaux de nos compatriotes soient pleinement respectés en cette période difficile».
UN JEUNE EMPLOYE MEURT ECRASE
Lumière synergie et développement (Lsd) exige une enquête sur la mort d’un jeune habitant de Bargny qui travaillait à la centrale à charbon.
Lumière synergie et développement (Lsd) exige une enquête sur la mort d’un jeune habitant de Bargny qui travaillait à la centrale à charbon. Pour Lsd, la Compagnie d’électricité sénégalaise est responsable et demande à ce que les bailleurs de fonds diligentent une enquête pour situer les responsabilités.
Une «enquête rapide et indépendante» pour situer les responsabilités sur le décès d’un jeune de 21 ans de Bargny Minam, employé par l’entreprise sous-traitante Siam Group. Il aurait rendu l’âme après plusieurs jours d’hospitalisation. D’après les investigations de Lumière synergie et développement qui a publié un communiqué, une «charge composée de briques d’un monte-charge s’est soudainement renversée et tomba directement sur la tête du jeune».
L’Ong dit, dans son communiqué, que les faits se seraient déroulés le vendredi 12 juillet 2024. Seulement, indique le document, «3 mois après l’accident, aucune information n’a été diffusée, ni partagée par la Compagnie d’électricité du Sénégal, par omission ou par peur de devoir porter la responsabilité !».
Fort de ce constat, Aly Marie Sagne, directeur de Lsd, rappelle qu’en «vertu des normes du Groupe de la Banque africaine de développement et des normes de performance de la Société financière internationale (Ifc) appliquées par Fmo (Banque de développement néerlandais), la Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces) est responsable et doit se prononcer sur le respect des normes d’emploi et de sécurité de ses travailleurs, et elle doit aussi rendre des comptes !».
Il faut rappeler que la Compagnie d’électricité du Sénégal est l’entreprise qui exploite la fameuse Centrale à charbon de Bargny. Pour sa part, Lsd soupçonne une négligence et exige une enquête rapide et indépendante des bailleurs, en conformité avec les normes des banques de développement impliquées dans le financement de la centrale à charbon.
Interrogés par la presse, des responsables de la centrale ont parlé au site d’information mediapost.com, pour faire ces déclarations : «La Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces) avait choisi l’entreprise sous-traitante Siam Group pour les travaux d’extension de son bâtiment administratif. Les travaux en question consistaient à rajouter deux paliers sur le bâtiment comprenant initialement deux niveaux.
Lors des travaux routiniers, il s’est produit un accident ayant entraîné l’hospitalisation d’un journalier pendant 19 jours, avant qu’il ne succombe à ses blessures. L’accident s’est produit le vendredi 12 juillet 2024 vers 21h 30 lors des opérations de levage des briques. Pendant les opérations de manutention, le monte-charge s’est subitement renversé et la charge a touché un employé de Siam qui essayait de se sauver suite à l’alerte de ses co-équipiers. Vu que le défunt était un employé de l’entreprise sous-traitante Siam dans le cadre des travaux qui leur étaient confiés, l’accident n’engage pas la responsabilité de la Ces.» Pour ce qui est des dispositions sécuritaires, la Ces déclare que «tout chantier en cours d’exécution sur le site de la centrale obéit à certaines procédures sécuritaires. Ce faisant, la victime ainsi que ses autres co-équipiers portaient tous des Epis (Equipements de protection individuelle). Le chantier de Siam bénéficiait également d’une autorisation de travail délivrée après soumission et examen minutieux d’un plan de gestion de la sécurité par Siam».
Sur le plan médical, la centrale déclare que «la Ces avait instruit le médecin-chef de sa clinique de s’enquérir des conditions de traitement de la victime afin d’apprécier la pertinence de l’évacuer vers une meilleure structure de santé au sein du pays ou à l’étranger. Après investigations, le médecin-chef avait conclu que le plateau médical de Dalal Jamm était approprié pour les soins dont la victime avait besoin. La Ces a par la suite fait un suivi quotidien de l’état de santé de la victime. Après le décès, une délégation s’est rendue chez le défunt pour présenter les condoléances et remettre un soutien financier à la famille».
Il faut souligner que Siam, qui était l’employeur direct de ce travailleur décédé, n’a pas daigné donner suite au questionnaire qui lui a été envoyé.
55 600 PERSONNES TOUCHEES, 1002 HECTARES DE CHAMPS IMPACTES
Les crues ont causé l’inondation de plus de 44 sites dans la région de Matam et de 51 villages dans la région de Saint-Louis, et aussi des villages à Tambacounda et Bakel.
Les crues ont causé l’inondation de plus de 44 sites dans la région de Matam et de 51 villages dans la région de Saint-Louis, et aussi des villages à Tambacounda et Bakel. Le gouvernement soutient, dans un communiqué, que « les Forces armées et le Csar ont acheminé 500 tonnes de vivres, des tentes, des matelas, des moustiquaires et d’autres produits de première nécessité aux sinistrés».
L’ampleur des dégâts causés par les inondations dans les localités riveraines du fleuve Sénégal est énorme. Selon un communiqué publié par le gouvernement suite à la visite du chef de l’Etat ce samedi à Bakel, «à la date du 18 octobre 2024, les crues ont causé l’inondation de plus de 44 sites dans la région de Matam et de 51 villages dans la région de Saint-Louis». Le ministre Amadou Moustapha Ndiéck Sarré fait savoir que «les départements de Tambacounda et de Bakel ont également été gravement impactés». Au total, renseigne-til, «774 ménages (soit environ 55 600personnes) sont directement touchés et 1002 hectares de champs ont été inondés, affectant principalement les cultures de piment (49, 19%), de riz (21, 59%) et de maïs (10, 56%)».
Les victimes des inondations dans les localités riveraines du fleuve Sénégal dénonçaient le retard dans l’assistance apportée par les services de l’Etat. Seulement, le gouvernement, après la visite du chef de l’Etat à Bakel, dit avoir, «face à l’urgence, immédiatement débloqué 8 milliards de francs Cfa pour financer les premières mesures d’urgence». Dans son document, Amadou Moustapha Ndiéck Sarré, ministre porte-parole, soutient que «l’Etat, sous la coordination du ministre de l’Intérieur, a mobilisé les ministères des Forces Armées, de la Santé, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ainsi que les autorités territoriales et décentralisées». Il renseigne que «les Forces armées et le Csar ont acheminé 500 tonnes de vivres, des tentes, des matelas, des moustiquaires et d’autres produits de première nécessité aux sinistrés». A Bakel en particulier, informe M. Sarré, «150 tonnes de riz et 1 000 000 litres d’eau potable ont été distribués. Un hôpital militaire de niveau 1 a été déployé pour offrir des consultations médicales gratuites aux populations touchées, tandis que des patrouilles de sécurité veillent à la protection des sites de relogement »
Par ailleurs, les autorités assurent que «l’Etat reste déterminé à aller au-delà de l’urgence et a déjà planifié la construction d’infrastructures résilientes telles que des digues de protection et des routes adaptées pour prévenir de futures inondations». Dans ce cadre, «la reconstruction des ponts de Laly et de Niaoulène Tano, ainsi que d’autres infrastructures endommagées, est également en cours». Il est en outre souligné que «le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé les populations à la résilience et à la solidarité en ces temps difficiles».
«Le gouvernement est pleinement mobilisé pour ajuster ses interventions en fonction des besoins émergents», ajoute M. Sarré dans son document.
Par Hamidou ANNE
LE SENEGAL DE BAKEL, CELUI DE DAKAR ARENA
L’histoire retiendra que le 19 octobre, pendant que des milliers de Sénégalais souffraient dans leur chair, les privilégiés se pavanaient au meeting de la honte… Il faut violemment détester son pays pour l’oser.
Ils lancent leur programme de gouvernement au Centre international de conférences Abdou Diouf, prestigieux héritage du régime du Président Sall dont le nom est donné à un des hommes d’Etat qu’ils ont jadis appelé à fusiller. Ils organisent un raout dans la belle salle de Dakar Arena, luxueux héritage du régime Président Sall dont ils jugeaient la construction contraire aux priorités du pays. Les militants ont été convoyés par Dakar Dem Dikk, héritage du régime du Président Wade qu’ils ont jadis appelé à fusiller. L’autre horde de militants a été transportée par le Train express régional, infrastructure structurante léguée à la postérité par le régime du Président Sall. Pour rappel, Mimi -selon la facétieuse trouvaille du maire de Dakar- avait juré de renoncer à son patronyme si le Ter roulait un jour.
Je reviens sur ce récent passé, car il permet de comprendre davantage à qui nous avons affaire. Une belle brochette de plaisantins dont l’ardeur à la tâche ne s’est guère exprimée, si ce n’est par la calomnie, l’injure, la médisance et la confirmation d’une notoire incompétence. Je rappelle ce passé également parce que rouler en Brt, composter le billet de Ter, s’enjailler dans l’enceinte de Dakar Arena provoqueraient pour un esprit rationnel un peu d’humilité et moins d’arrogance. Au contraire, la rhétorique de «l’Etat en ruine» par la faute de maquillage des comptes publics est encore brandie. Bref, la bêtise insiste toujours, nous prévenait Camus.
Des milliers de nos compatriotes vivent un drame humanitaire sans précédent depuis plus d’un siècle. Bakel est devenu la matérialité de la souffrance des Sénégalais victimes de la crue qui a fait suite au débordement de certains cours d’eau. Pire, il n’y a pas que Bakel : le Fouta est atteint. Notre beau territoire, ardent foyer de sagesse, d’intelligence et de fine intuition, est également touché par le débordement du fleuve du Doué, rivière née du fleuve Sénégal, au cœur du pays halpulaar. Podor, Ndioum et tant d’autres villages sont touchés dans un silence officiel qui en dit long... Je m’en remets à Charles Péguy : «Il faut toujours dire ce que l’on voit ; surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit.» Bref…
Pendant ce temps, quand les énergies sont attendues autour d’une exigence de sortir de la souffrance nos compatriotes du Nord et de l’Est, les amuseurs publics paradent, accusent et, pire, s’accusent. Il y a une décence que je n’ai jamais attendue de ces gens. Et elle n’est toujours pas au rendez-vous.
La grossièreté est la marque de fabrique des faibles d’esprit dont la seule valeur est de n’en avoir aucune d’exemplaire. Pour dire le vrai, la cruauté de l’incompétence lui provient de son compagnonnage avec la désinvolture, voire la témérité. L’incompétent, quand il a en plus la mauvaise «bonne idée» d’être bavard, expose son ignorance et sa bassesse. Beaucoup de nos compatriotes qui, jadis, ont eu la faiblesse de leur prêter oreille attentive et bienveillante, ne se font plus d’illusion. Leurs anciens alliés, rétifs à l’époque à toute critique froide et objective au nom du «Tout sauf Macky», se réveillent groggy, entre cyberharcèlement, arrestations et acharnements divers.
Le temps est décidément ce juge implacable de la vanité des hommes. Quand ce bavardage, aussi permanent qu’incivil, s’arrêtera-t-il pour se remettre enfin au travail, afin de prendre soin de la veuve et de l’orphelin, de l’étudiant précaire comme de l’ouvrier, du retraité comme de l’enfant dont l’école est envahie par les eaux d’un fleuve débordant ?
Un des leurs parlait en mars dernier d’un «Sénégal des Almadies face à un Sénégal des Parcelles Assainies». Sa voix s’est désormais perdue dans la compromission quand il s’agit de pointer le Sénégal de Bakel et celui de Dakar Arena.
Bakel a les corps plongés dans les eaux, parmi lesquels ceux des mères aux visages noyés de larmes devant le désarroi de leur progéniture.
Des enfants en sont réduits à errer dans une zone coupée du reste du monde faute de pouvoir aller à l’école. Ils ont tout vu du show indécent de Dakar Arena et ne l’oublieront jamais. Pendant qu’ils souffrent, d’autres festoient. Il faut avoir un immense culot pour un jour oser faire le récit de l’unité nationale aux citoyens de Bakel et du Fouta. Et la Gauche, dans tout ce drame, notamment celle qui est tombée en ruine morale à force d’opportunismes et de calculs ? Celle qui a juré de défendre les opprimés et les outragés au nom de l’universalisme du genre humain. Au nom de places à squatter, ils ont expulsé le peuple de Bakel, de Matam, de Podor, de Kédougou, de leur champ de vision de l’humanité.
L’histoire retiendra que le 19 octobre, pendant que des milliers de Sénégalais souffraient dans leur chair, les privilégiés se pavanaient au meeting de la honte… Il faut violemment détester son pays pour l’oser.
L’AIDE AUX POPULATIONS IMPACTEES PAR LA CRUE DU FLEUVE SENEGAL AU MENU DE LA PRESSE
Les parutions de ce lundi évoquent l’aide du gouvernement aux populations impactées par la crue du fleuve dans les régions de Tambacounda, Saint-Louis et Matam, le rapatriement de Sénégalais du Liban et l’arrestation à Bakel du leader de Gueum sa Bopp
Dakar, 21 oct (APS) – L’aide du gouvernement aux populations impactées par la crue du fleuve dans les régions de Tambacounda, Saint-Louis et Matam, le rapatriement de Sénégalais du Liban et l’arrestation à Bakel du leader de Gueum sa Bopp Bougane Guèye Dani sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
”L’Etat intensifie les secours’’, titre Libération, indiquant un ‘’déblocage de 8 milliards de francs CFA, l’acheminement de vivres, la mise en place d’hôpitaux mobiles’’ mais aussi la tenue ‘’ce dimanche d’une réunion interministérielle exceptionnelle présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko’’ sur l’assistance à apporter aux populations impactées par la crue du fleuve.
Le quotidien Bës Bi rapporte que le chef de l’Etat était à Bakel ce samedi pour constater les dégâts des inondations causées par la crue du fleuve Sénégal. Le journal indique qu’à Bakel ‘’150 tonnes de riz et 1 million de litres d’eau potable ont été distribuées. Un hôpital militaire de niveau 1 a été déployé pour offrir des consultations médicales gratuites aux populations touchées’’.
Le Quotidien signale que ‘’les forces armées et le Commissariat à la sécurité alimentaire ont acheminé 500 tonnes de vivres, des tentes, des matelas, des moustiquaires, et d’autres produits de première nécessité aux sinistrés’’. ”Les crues ont causé l’inondation de plus de 44 sites dans les régions de Matam et de 51 villages dans la région de Saint-Louis ainsi que des villages de la région de Tambacounda”, note le journal.
L’As parle de ‘’plus de 55 0000 impactés’’ par la crue du fleuve Sénégal. ”L’heure est grave’’, estime EnQuête.
S’intéressant à la visite du chef de l’Etat, Sud note que ”c’est l’image d’un président de la République prêt à être aux côtés des Sénégalais éprouvés par les inondations fluviales qui s’est dégagée de Bassirou Diomaye Faye, vêtu d’une tenue en militaire et descendant de l’hélicoptère de l’Armée dans la matinée du 18 octobre à Kédougou’’.
‘’Malheureusement, déplore le journal, ses activités au sud du pays et sa non-présence dans les zones les plus touchées par la montée des eaux du fleuve Sénégal, à savoir les départements de Matam, et Saint-Louis, constituent des fausses notes dans sa visite’’.
Le Soleil décrit à son tour ‘’la vie dure à Bakel” après une immersion à Yaféra, une des localités du département de Bakel les plus touchées.
‘’A l’enclavement de nombreux villages de la commune de Ballou s’est rajoutée, depuis le 12 octobre dernier, une insalubrité provoquée par la crue des eaux du fleuve Sénégal. Une rupture dans le quotidien des populations de Yaféra qui, coupées du reste du monde, sont privées d’eau et d’électricité. Un élan de solidarité a pu sauver ces dernières qui vivotent en attendant de sortir la tête des eaux’’, rapporte le journal.
Le quotidien national met également en exergue le rapatriement de 117 Sénégalais du Liban, un pays en proie aux bombardements d’Israël. ‘’Le gouvernement a rapatrié samedi dernier 117 Sénégalais du Liban. A leur arrivée ils ont été reçus par le chef de l’Etat’’, note le journal. ‘’117 Sénégalais rapatriés volontairement du Liban par vol spécial’’, affiche Vox Populi
En politique, les quotidiens se sont intéressés à l’arrestation à Bakel de Bougane Guèye Dany, leader de Geum sa Bopp, membre de la coalition Samm Sa Kaddu pour les législatives du 17 novembre.
‘’Interpellé ce samedi à quelques kilomètres de Bakel, alors qu’il se rendait à Bakel auprès des sinistrés. Bougane Guèye Dani a été placé en garde à vue pour refus d’obtempérer et rébellion’’, rapporte WalfQuotidien.
‘’C’est un scénario pour tant envisagé par certains lorsque Bougane Guèye a annoncé le déplacement de la coalition Samm sa kaddu à Bakel ce samedi. Alors que le chef de l’Etat y était annoncé le même jour. C’est sans doute peu après leur conférence de presse, vendredi, que les leaders de cette coalition dirigée par Barthélémy Dias se sont mis en route. A quelques kilomètres de Bakel, le cortège d’une dizaine de véhicules est immobilisé’’, écrit le quotidien Bês Bi.
Selon le journal, ‘’la gendarmerie mobilisée pour faire obstruction à Bougane Guèye et Cie. Ordre a été, en effet, d’empêcher la délégation de Samm sa kaddu d’accéder à la ville au motif que le chef de l’Etat y est attendu. Mais le leader de Gueum sa bopp, lui, ne peut entendre cet argument. C’est ainsi qu’il s’est heurté, avec Thierno Bocoum, Anta Babacar Ngom et d’autres, à la gendarmerie’’.
‘’Une arrestation musclée de Bougane Guèye qui sera, manu militari, jeté dans le véhicule de la gendarme rie, la chemise déchirée. Une image qui rappelle l’arrestation de Ousmane Sonko lorsqu’il a refusé de déférer à la convocation du juge dans l’affaire Mame Mbaye Niang. Le Gign avait cassé la vitre de son véhicule pour le conduire de force au Palais de justice de Dakar’’, souligne Bës Bi.
Par Barka BA
EN MEMOIRE DE CABRAL
Le 12 septembre 1924, Amilcar Cabral, fondateur du Paigc et héros de la guerre de libération de la Guinée Bissau, naissait à Bafata. S’il n’avait pas été assassiné à Conakry le 20 janvier 1973, il aurait eu 100 ans cette année.
Le 12 septembre 1924, Amilcar Cabral, fondateur du Paigc et héros de la guerre de libération de la Guinée Bissau, naissait à Bafata. S’il n’avait pas été assassiné à Conakry le 20 janvier 1973, il aurait eu 100 ans cette année. En 2014, en marge de la couverture de l'élection présidentielle qui avait vu Jose Mario Vaz accéder à la magistrature suprême, notre confrère Barka Ba, ancien Directeur de l’Information de la Tfm avait eu la chance de rencontrer, dans le cadre d'un documentaire consacré au Paigc, certains des derniers vétérans de cette épopée fantastique, encore largement et injustement méconnue. Parmi eux, un homme au destin peu commun : le colonel Manuel Dos Santos, ancien commandant de l’artillerie du Paigc qui, avec des héros comme
Fode Cassama, avait puissamment contribué à accélérer la fin de la guerre contre le colon portugais grâce à des exploits militaires retentissants.
L’homme qui faisait tomber les avions.
La phrase revenait comme une ritournelle. Que ce soit dans la bouche de Carmen Pereira, ancienne Présidente de l’Assemblée nationale,Francisca Pereira, ancienne ministre de l’Intérieur ou encore Manuel Saturnino Da Costa, ancien Premier ministre, les derniers vétérans de la guerre de libération du Paigc (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, fer de lance de la guerre contre l’armée coloniale portugaise dans ces deux pays) que j’interrogeais avaient tous considéré ce moment comme le turning point de leur insurrection et répétaient la même formule : « Quand Manecas a abattu les avions… » Mais qui était donc Manecas ? Est-il encore seulement en vie ?
« Manecas ? Bien sûr qu’il est en vie ! Il habite juste à quelques pas de chez moi, tout le monde le connaît à Bissau», lâche Manuel Saturnino Da Costa, dernier survivant de la bande des 10 premiers jeunes qu’Amilcar Cabral, le leader historique de la guerre du Paigc, avait envoyés en Chine pour une formation militaire. Je fais à peine quelque pas et je me retrouve devant le domicile du fameux Manecas, une bâtisse coloniale au charme discret. Je sonne et quelques minutes après, un homme d’âge mûr, élégamment vêtu, ouvre. J’ai enfin devant moi le colonel Manuel Dos Santos, alias « Manecas », ancien commandant en chef de l’artillerie du Paigc, immense héros de la guerre de libération guinéo-capverdienne. Un destin peu commun que celui de ce natif de l’île de Sal, au Cap-Vert.
Lorsque Amilcar Cabral, ancien étudiant en agronomie de l’université de Lisbonne, décide de lancer la guerre de libération contre les Portugais qui occupent ce petit pays d’Afrique de l’Ouest après une campagne de « pacification » particulièrement sanglante, Manuel Dos Santos fait partie des premiers à répondre à l’appel du Paigc.
Le jeune combattant dégingandé aux allures de « barbudo » cubain qu’on voit derrière Cabral en tournée dans le maquis sur l’une des photos les plus iconiques de la guerre de libération, se fait remarquer par sa vive intelligence. Pendant qu’une guerre sans merci oppose les guérilleros africains aux soudards portugais du général Spinola, Cabral décide, dans le plus grand secret, d’envoyer Manecas et une vingtaine de jeunes membres du Paigc,triés sur le volet, en Union soviétique suivre une formation en artillerie.
Puis, le jeune homme et quelques uns de ses compagnons font cap à Cuba où Castro, qui a donné le ton aux autres mouvements de libération du Tiers-monde depuis sa victoire contre le dictateur Fulgencio Batista, ne ménage aucun effort pour appuyer le combat du petit poucet ouest-africain contre l’ogre portugais.
A la Havane, Manecas et ses gars prennent livraison d’un « colis » qui va se révéler fatal contre les Portugais
Mises sous pression à l’époque par les troupes du Paigc, les troupes portugaises n’osaient plus se déplacer hors de leurs places fortes de puis un bon moment. Mais les colons conservaient un net avantage sur les hommes de Cabral : la supériorité aérienne. Elle prit dramatiquement fin le jour où, coup sur coup, quatre avions furent abattus avec une précision démoniaque, semant la panique et la consternation au sein de l’Etat-major portugais.
Les auteurs de ce carnage n’étaient personne d’autre que Manecas et ses hommes qui venaient d’utiliser pour la première fois leur botte secrète : des missiles Sam 7, les fameux Strela.
Mais la perte qui scella en partie le sort de cette guerre implacable fut celle de l’avion du lieutenant-colonel Jose Fernando Almeida Brito, commandant en chef de l’aviation portugaise à Bissau, abattu en plein vol par un autre tir de missile Sam 7 le 08 mars 1973 effectué par le jeune Fodé Gassama, un des membres de l’équipe de Manecas.
Immédiatement, les officiers supérieurs portugais à Bissau en tirèrent une conclusion définitive : la guerre était irrémédiablement perdue. Mieux, enhardi par ce succès, Bernardo Joao Viera, dit « Nino », le plus féroce des commandants du Paigc, allait lancer l’offensive finale de Guileje qui allait mettre en déroute les troupes coloniales. Parmi les officiers portugais humiliés à Bissau, on trouvera bon nombre d’acteurs de la « révolution des œillets » qui renversera Salazar en 1974.
« Incontestablement, cet épisode a été le détonateur du coup d’Etat contre Salazar », consent à lâcher Manecas, dans un français parfait, entre deux bouffées de cigare Havana, un sourire énigmatique aux lèvres .
Après l’indépendance, Manecas va s’illustrer dans d’autres théâtres d’opération. En compagnie d’autres soldats bissau-guinéens, il va exporter sa « science» chez un autre « pays frère», lui aussi en proie à une lutte de libération contre le même colon portugais : l’Angola. Sur cet épisode très peu connu des historiens, Manecas est un peu surpris quand je lui en parle. La séquence devait à ses yeux rester confidentielle entre vétérans ayant pris part à cette guerre semi-clandestine. Il ne lâchera donc presque rien, se contentant de dire sobrement: «Oui, j’y étais mais je n’ai fait que mon devoir ». Ayant gardé un goût prononcé pour le secret, malgré plusieurs relances, il ne livrera aucun détail sur cet engagement peu ordinaire.
De retour au pays, Manecas aura une riche carrière ministérielle et sera l’un des rares capverdiens d’origine à échapper à la purge opérée par Nino Viera lors du coup d’Etat ayant renversé le métis Luis Cabral, demi-frère d’Amilcar. La trajectoire compliquée de l’ancienne colonie portugaise, rythmée de coups d’Etat sanglants, de narcotrafic, de contrebande d’armes, aboutira à une guerre civile aux allures de règlements de compte entre anciens maquisards. C’était suite à la mutinerie déclenchée par Ansumane « Brik Brak » Mané, autre icône de la guerre de libération, contre son ancien ami et mentor Nino Viera. « Tout cela, ce sont les conséquences de la colonisation portugaise, l’une des plus dures que l’Afrique ait connues. Les Portugais ont tout fait pour maintenir les Bissau-guinéens dans l’ignorance en formant volontairement très peu de cadres. Par exemple, à la fin de la guerre, quand j’ai été nommé ministre, j’ai trouvé que j’étais à peu près le seul qui avait fait des études de tout le ministère ».
En le quittant, Manuel Dos Santos allait me faire une surprise de taille en m’offrant un cadeau hors de prix : plus de 700 photos, dont la plupart inédites, prises par une journaliste qui avait suivi Cabral pendant des semaines dans le maquis.
NICOLAS JACKSON, ILIMANE ET HABIB DIALLO MARQUENT DE RETOUR EN CLUB, JAKOBS RECHUTE
Après la trêve internationale d’octobre conclue par une qualification à la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les attaquants sénégalais sont revenus en forme en club.
Après la trêve internationale d’octobre conclue par une qualification à la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les attaquants sénégalais sont revenus en forme en club. Après avoir marqué son premier but en sélection lors de l’écrasant succès contre le Malawi, Nicolas Jackson a mis son cinquième but ce samedi. Ilimane Ndiaye, et Habib Diallo ont également été buteurs. Tout comme le nouveau jeune strasbourgeois Pape Daouda Diong qui, pour ses premiers débuts dans le football professionnel, a ouvert son compteur but. Les nouvelles sont moins bonnes pour leur compère Ismaïl Jakobs qui a rechuté avec la blessure contractée hier, dimanche avec son club de Galatasaray.
Après avoir ouvert son compteur but en sélection et en poche une qualification à la CAN, Nicolas Jackson a marqué son retour avec son club de Chelsea FC. Lors du duel perdu samedi en Premier League face à Liverpool (2-1), l’attaquant des Lions, lancé en profondeur à la limite du hors-jeu, a réussi à égaliser pour son équipe. Nicolas Jackson marque Son cinquième but de la saison.
Iliman Ndiaye a également fait un retour gagnant avec les Toffees d’Everton. En déplacement ce samedi sur la pelouse d’Ipswich Town, l’attaquant des Lions a mis son équipe sur la voie dés la 17e minute avec une frappe enroulée du pied droit. Avec ce succès (2-0), le club du duo Idrissa Gana Guèye et Ilimane a pu rester sur une série de quatre matchs sans défaite.
En Saudi Pro League, Habib Diallo y est également allé d’un précieux but pour son équipe de Damac FC lors du match nul concédé contre Al-Taawoun (2- 2). Aphone depuis quelques temps aussi bien en club qu’avec les Lions, l’attaquant sénégalais s’offre son deuxième but de la saison.
En Ligue 1 française, l’une des bonnes nouvelles est venue du match ayant opposé le Paris Saint-Germain à Strasbourg (4- 2). L’ancien attaquant des Lionceaux, enrôlé cette saison par le club strasbourgeois Pape Daouda Diong a inscrit son premier but en professionnel. Servi par l’attaquant franco-sénégalais Sékou Mara, auteur du premier but alsacien, le milieu de terrain sénégalais a marqué dans les arrêts de jeu le deuxième but alors qu’il venait de faire son entrée sur la pelouse. Remis pour des soins à la disposition de son club par la Fédération sénégalaise de Football (FSF), à la veille de la seconde confrontation contre le Malawi , Ismail Jakobs a fait une rechute. Le défenseur a, contre tout attente, rechaussé les crampons pour le déplacement ce samedi 19 octobre de Galatasaray sur la pelouse d’Antalyaspor. Mais le latéral gauche des Lions a finalement été contraint de sortir pour blessure. Le coach de Galatasaray a indiqué que Jakobs passera des tests hier, dimanche pour déterminer l’étendue de sa blessure.
CARTON DU DSC, US GOREE, TEUNGUETH ET JARAAF ASSURENT D’ENTREE
Le championnat de Ligue 1 a démarré ce week-end au galop. Lancé ce samedi avec trois matchs en ouverture, la première journée annonce de beaux duels pour la suite du marathon. Seize équipes se sont lancées dans la course pour la succession de Teungueth Fc
La Ligue 1 a lancé ce samedi a course pour le titre de champion de la saison 2024-2025. Auteur du premier carton de la journée à la suite d’un carton face à l’As Pikine (4-1), les Académiciens Dakar sacré cœur lancent idéalement la course à la succession de Teungueth FC, le tenant du titre Rufisquois. Le Jaraaf ou encore l’Us Gorée ont également engagé le marathon sous de bonnes bases avec de probants succès enregistrés hier, dimanche 20 octobre au bout des huit rencontres de la première journée.
Le championnat de Ligue 1 a démarré ce week-end au galop. Lancé ce samedi avec trois matchs en ouverture, la première journée annonce de beaux duels pour la suite du marathon. Seize équipes se sont lancées dans la course pour la succession de Teungueth Fc. Les trois matchs programmés ce samedi en ouverture, ont d’entrée été prolifique puisque douze buts ont été enregistrés. Champion en titre, Teungueth FC a débuté la compétition par une premier succès (2-1) arraché en fin de rencontre contre face à l’ASC HLM de Dakar. Au même moment, Dakar Sacré cœur engrangeait ses trois premiers points en s’offrant un festival offensif face à l’As Pikine (4-1).
Ce carton de la journée permet aux Académiciens de prendre d’emblée la tête du classement. A la réception du promu Oslo FA de Grand-Yoff, l’US Gorée a lancé sa saison samedi en s’imposant largement (3-1).
Considérée comme le premier grand choc de la journée, la rencontre Jaraaf- Génération Foot disputée hier, dimanche au stade Municipal de Ngor a tenu ses promesses. Surpris dés la 10e minute par un but du Grenat Cheikh Tidiane Camara, les « Vert et Blanc » ont su rehausser le ton pour arracher l’égalisation grâce à Ada Wade (30e). Les coéquipiers du gardien Cheikh Lô Ndoye vont finalement avoir le dernier mot en s’imposant (2-1) grâce à un 2e but de Souleymane Dione. Au stade Ngalandou Diouf, le promu Ajel de Rufisque a réussi ses débuts dans l’élite en remportant par la plus petite marque (1-0) le derby des promus qui l’a opposé à domicile aux Thièssois de Wallydan.
Au stade Amadou Barry, Guédiawaye FC, de son côté, a été contraint à un match nul contre l’US Ouakam (1-1). Ayant domicilié, jusqu’à nouvel ordre, ses matches à Dakar, en raison de la réfection du stade Aline Sitoé Diatta, le Casa Sports s’est contenté du point du match nul (0-0) lors du premier duel livré au stade municipal de Yoff face à la Sonacos de Diourbel.
Contrainte comme les Ziguinchorois à quitter leur base pour impraticabilité du stade Mawade Wade, la Linguère de Saint Louis a reçu hier, dimanche le Jamono de Fatick au stade municipal de SaintLouis. Au bout le partage de points (1-1) après une égalisation aux arrêts de jeu des Fatickois.
RÉSULTATS DE LA 1ÈRE JOURNEE
US Gorée Oslo FA (3-1)
Dakar Sacré Cœur AS Pikine (4-1)
Teungueth FC HLM Dakar ( 2-1)
Ajel de Rufisque Waalydan (1-0)
Jaraaf Génération Foot (2-1)
Casa Sports Sonacos (0-0)
Guédiawaye FC US Ouakam (1-1)
Linguère Jamono Fatick (1-1)