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23 septembre 2025
97 NOUVEAUX CAS ET 53 GUÉRISONS DÉNOMBRÉS MERCREDI
Le Sénégal a déclaré mercredi 97 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus, portant à 2 714 les cas de Covid-19 officiellement recensés dans le pays depuis le 2 mars.
Dakar, 20 mai (APS) – Le Sénégal a déclaré mercredi 97 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus, portant à 2 714 les cas de Covid-19 officiellement recensés dans le pays depuis le 2 mars.
Ces infections supplémentaires ont été détectées à partir de tests virologiques effectués sur 1 042 sujets, a notamment souligné le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Faisant le point quotidien de la situation de l’épidémie dans le pays, le docteur Aloyse Waly Diouf a précisé que 83 des nouvelles personnes contaminées étaient des cas contacts, des individus suivis par les autorités sanitaires.
Les 14 autres sont issues de la transmission communautaire, des cas dont on ignore la source de la contamination.
Ils ont été localisés à Sacré-couer (2), Benne Tally (2), Guédiaye (2), HLM Grand Yoff (1) Parcelles Assainies (1), Ouakam (1), Keur Massar (1), Bel Air (1), Yembeul(1), des quartiers de Dakar et 2 à Touba, selon le docteur Diouf.
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé a également fait état de la guérison supplémentaire de 53 patients, portant à 1 182, le nombre de malades déclarés guéris au Sénégal depuis l’apparition du Covid-19 dans le pays.
Le docteur Diouf a indiqué que 9 patients étaient encore en réanimation.
Au total, 1 497 patients infectés par le nouveau coronavirus sont sous traitement dans les différents établissements de prise en charge du pays qui a déploré jusque-là 30 décès et une évacuation d’un malade à son pays d’origine par ses proches, d’après les chiffres du ministère de la Santé.
AMADOU ALPHA SALL DE L’INSTITUT PASTEUR ROMPT LE SILENCE
Le patron de l’IPD revient sur l'affaire des «faux» tests, le dépistage massif, le rapport avec l’Iressef, le pic épidémique de la maladie au pays, ...
Au-devant de l’actualité ces derniers jours, et particulièrement de tests à Covid-19 avec des résultats contradictoires, l’Institut Pasteur de Dakar a tenu une conférence de presse hier, mardi 19 mai, afin d’élucider toutes les zones d’ombre autour dette prétendue affaire. Occasion aussi pour le Dr Amadou Alpha Sall, patron de l’IPD de revenir sur beaucoup de sujets liés à la vie de son célèbre laboratoire homologué par l’Oms. Entretien à bâtons rompus avec la presse, même en contexte de distanciation physique. Morceaux choisis.
Comment expliquez-vous cette affaire de faux tests sur les 10 médecins de l’hôpital de Fann ?
Ce qui s’est passé à Fann comme nous avons pu l’expliquer dans le communiqué, pour tous les tests, depuis le début du prélèvement jusqu’au rendu du prélèvement, il y a un circuit qui est défini et qui est organisé par le ministère de la Santé. Et donc, ce circuit défini que les districts sanitaires ou les centres de traitement vont faire des prélèvements adressés à l’Institut Pasteur. Une fois que le test est fait, ces résultats sont retransmis au ministère qui a la charge d’informer le public dans ce sens-là. Et par rapport aux cas de Fann, c’est exactement ce qui s’est passé. Des prélèvements nous ont été envoyés, accompagnés de la fiche de prélèvement. On s’est rendu compte après les avoir étudié un peu, que les informations qui existaient sur les fiches n’étaient pas très cohérentes. Partant de ce point de vue, nous avons demandé à la responsable du point focal de ce centre de traitement là, qui était chargé de coordonner ce travail au niveau de Fann, de refaire des prélèvements. Et quand ces prélèvements ont été faits, nous avons rendu ses résultats comme négatifs. Et je voulais préciser que cette procédure est quelque chose d’assez courante quand on n’a pas suffisamment d’information ou des résultats qui ne nous paraissent pas cohérents. On redemande un prélèvement pour refaire le test, afin de donner un résultat le plus fiable possible. Nous n’avons envoyé au ministère de la Santé qu’un seul document validé, comme quoi, ces médecins étaient négatifs.
-Est-ce vrai que vous avez refusé de donner des souches à l’Iressef et à d’autres institutions ?
Il faut savoir que nous travaillons sur du matériel biologique dangereux et dont l’échange est règlementé. Et donc, de ce point de vue-là, l’Institut Pasteur collabore avec toutes les institutions qu’elle estime crédibles pour avoir une viabilisation éthique et raisonnable de l’ensemble des prélèvements qui sont faits, selon les règles qui sont définies. Ce n’est pas nous qui faisions toujours les règles, c’est pourquoi cela passe par un processus. Et donc, toute institution sérieuse, éthique, crédible qui nous propose une utilisation qu’on estime valable de ces souches, nous les partagerons et nous travaillerons ensemble. Parce que si ça peut aider la santé des Sénégalais et bien comprendre cette Covid, on fait un partenariat constamment avec toutes les institutions. Donc, il n’y a pas un sujet là-dessus. Chaque fois qu’une institution fera une demande, elle sera évaluée et si elle est en conformité avec les règles de partage, et en conformité les objectifs et les missions qu’on nous a très clairement précisés, nous allons y répondre favorablement et travailler ensemble. Et je tiens à préciser qu’on n’a eu aucune demande concernant la souche. Pour une demande qui n’a pas été faite, on ne peut pas conclure qu’on a refusé de la donner. Mieux, j’ai cru lire dans un journal aujourd’hui que l’Iressef lui-même a dit qu’elle n’a pas demandé de souche à l’Institut Pasteur. Donc, ça a le mérite d’être clair et donc il n’est pas utile que nous nous égarions un peu plus sur ce sujet.
-Dans l’actuelle conjoncture, est-ce qu’on peut dire que l’Institut Pasteur a le monopole des tests ?
L’institut Pasteur n’a jamais demandé à être un seul laboratoire. Ça, c’est très important. Comme je vous ai dit, nous faisons partie d’un dispositif de la même manière que des missions de communication et de prélèvements, nous nous sommes fixés comme mission de faire les tests. Aussi, nous n’avons pas une situation de monopole, puisqu’aujourd’hui, l’Iressef est en train de faire des tests. Donc, il n’y a pas de situation de monopole. Chaque fois que l’Etat nous a dit qu’on a besoin d’une capacité à Touba, nous avons déplacé un laboratoire pour répondre au besoin du Sénégal et des Sénégalais, quand on nous a demandé d’aller à Kolda, on est allé parce que c’est des Sénégalais qui sont là-bas et parce que l’épidémie justifie qu’on aille là-bas. Je pense qu’il faut comprendre très clairement la dynamique dans laquelle on est. Au jour d’aujourd’hui, on n’a pas de concurrent, on n’a pas de compétiteur autre que la Covid-19. Notre objectif est de bouter ce virus du Sénégal. Si on est 5 à le faire, on le fera bien et si on est 10, on le fera encore mieux.
Vu la flambée des cas, est ce que l’Institut Pasteur craint le pic épidémique ?
Dans une épidémie de manière générale, il faut se préparer au pire et espérer le mieux. Et donc, dans ce contexte-là, la position de l’Institut Pasteur, c’est de ne faire ni dans l’optimisme ni dans le pessimisme, mais d’avoir une approche réaliste des choses. À chaque jour suffit sa peine. Et moi, entre l’optimisme et le pessimisme, je préfère toujours le réalisme car c’est notre façon de travailler. Nous pensons ce n’est ni utile, ni intéressant, ni important d’aller travailler sur des scénarios pour dire on va avoir le pire ou pas. On est dans une discussion et dans ce cadre-là, on a différents scénarios et on se prépare en conséquence.
Quelle est la position de l’Institut Pasteur de Dakar par rapport au dépistage de masse ?
Quand on parle de dépistage de masse, il est important de comprendre la notion. Si dépistage de masse, c’est de tester tout le monde, notre position dans le cadre du dispositif qui est mis en place est que nous ne sommes pas d’accord pour ça. Ce n’est ni raisonnable sur le plan scientifique, ni faisable sur un plan logistique en terme de tests qui existent dans le monde. C’est tellement vrai qu’aucun pays au monde ne le fait et il faut être clair là-dessus. Il y a toujours une stratégie qui est adoptée. Ce n’est pas l’Institut Pasteur qui décide de quelle stratégie il faut adopter. On a eu une concertation avec le Cnge qui s’occupe du rôle stratégique de la lutte et dans ce contexte-là, nous exprimons notre opinion et c’est l’opinion que le comité a décidé qui prévaut, puisque on fait partie de ces dispositifs. À partir du moment qu’il a été décidé qu’on se focalise sur les cas symptomatiques, cela a été fait. Quand on nous a demandé de tester les contacts des cas symptomatiques et les contacts à risque, nous l’avons fait. C’est pour ça aujourd’hui, on est à plus de 1200 tests par jour. Et les choses vont se poursuivre ainsi. Maintenant dans le dépistage, s’il s’agit de passer de 50 par jour à 1200 par jour, si cela veut dire élargir de façon significative, je pense qu’on y est. C’est une stratégie adaptative qui répond à la situation et c’est ça qui est important. La lutte contre la Covid-19 se gagne par la prévention mais surtout lorsqu’il y a une bonne organisation et concertation. Je connais des pays où aujourd’hui, on ne fait pas de tests, je connais des pays où la stratégie n’est pas définie, entre autres. On a la chance d’avoir au Sénégal un dispositif qui jusque-là fonctionne et permet de retenir la courbe en dessous des capacités du Sénégal. À cet effet, il faut remercier le bon Dieu et l’ensemble des personnels qui s’activent tous les jours à cela.
Au sujet des tests qui ont été effectués sur des personnes décédées, est-ce qu’il s’agit d’une erreur de diagnostic ?
Ce qu’on a constaté dans certains pays et aussi au Sénégal, c’est que certaines personnes peuvent développer la maladie et qu’on les libère selon les critères définis (02 tests négatifs, ndlr), et qu’ensuite, quelques jours après, on retrouve le virus chez lui. Ce sont des cas qui sont rares, et pour lesquels il y a des investigations pour comprendre est-ce que c’est le virus hébergé qui a été réactivé ? Ou est-ce qu’en sortant, ils se sont réinfectés ? Et c’est pour ça qu’il faut analyser ces virus pour savoir si le dernier virus est le même que le précédent ? Ou un virus différent ? On ne sait pas si c’est le virus qui est hébergé qui revient ou c’est une réinfection. Dans la plupart des pays où cela a été le mieux étudié, il semble que c’est une réactivation du virus A dans son corps.
DES CONDUCTEURS DE MOTO-TAXIS METTENT LE FEU A TAMBACOUNDA
Malgré l’accalmie notée sur le front du coronavirus, le mercure est monté dans le thermomètre hier, mardi 19 mai à Tambacounda, avec les échauffourées entre les conducteurs de mototaxis et les limiers.
De violentes échauffourées entre limiers et conducteurs de moto-taxis ont éclaté hier mardi 19 mai à Tambacounda. Les jeunes diront vouloir reprendre du service car «la famine a fini de s’installer dans leurs foyers», et c’est ce que les forces de l’ordre de voulaient guère entendre.
Malgré l’accalmie notée sur le front du coronavirus, le mercure est monté dans le thermomètre hier, mardi 19 mai à Tambacounda, avec les échauffourées entre les conducteurs de mototaxis et les limiers. Pour le président de l’union des mototaxis de Tambacounda, «il n’est plus question pour nous de continuer à tourner les pouces durant de longues semaines avec comme conséquence la famine qui a fini de s’installer dans nos foyers».
Hamady Bâ de poursuivre en laissant entendre «ne pas comprendre que 5 milliards de nos francs soient dégagés par la tutelle et que personne ne songe à nous alors que nous nous sommes évertués à respecter les dispositions prises par les pouvoirs publics centraux». En outre, «pourquoi dans les nouvelles mesures d’assouplissement paraphés par Aly Ngouille Ndiaye (ministre de l’intérieur, Ndlr), l’on ne parle que de conducteurs de taxis et de Ndiaga Ndiaye», s’est-il interrogé. C’est pourquoi, soutiendra-t-il, «nous sommes sortis par centaines ce mardi (hier, Ndlr) pour aller travailler et avoir de quoi soulager nos familles avec l’Aïd El Fitr qui arrive».
Les limiers n’ont pas voulu entendre cela, et il y a eu une véritable intifada. Les jeunes se sont organisés en groupes très mobiles, investissant les avenues Léopold Sédar Senghor, Kandioura Noba, le rond-point du garage Kothiary brûlant des pneus et par moments, ils sont dispersés à coups de grenade lacrymogène. Cette situation a longuement perturbé la circulation, obligé certaines boutiques à baisser les stores. Les rues étaient bondées de monde, comme si le coronavirus était vaincu car peu d’entre eux portaient des masques, avec partout des pneus brûlés et des barricades érigées pour freiner la progression des limiers à qui les jeunes ont donné du fil à retordre toute la matinée. Les manifestants n’ont pu atteindre le centre-ville savamment quadrillé par les forces de l’ordre. Il y a eu au moins deux blessés du côté des manifestants évacués par les pompiers au centre hospitalier régional de Tambacounda.
La tension est retombée vers 13 heures. Dans l’après-midi, les jeunes ont été reçus par le préfet du département, et ils lui ont remis une correspondance dans la laquelle ils sollicitent une dérogation, prenant l’engagement de ne guère sortir du périmètre communal et de respecter les gestes barrières avec le port de masque et l’utilisation de solution hydro alcoolique. Une bonne prise en main pour Ousmane Diédhiou, le tout nouveau commissaire urbain de Tambacounda installé dans l’après midi.
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MOMSAREW OU LE PARI DE L’INDÉPENDANCE
Les faits traités par ce film documentaire sont la réalité de la politique domestique sénégalaise de 1957 à 1977. Ils reflètent, sous un jour nouveau, une autre portée de la guerre froide
En 1957, le manifeste du PAI (parti africain de l'indépendance) appelle à une indépendance véritable et à la reconstruction des Etats africains sur une base marxiste - léniniste. Il en coûtera à ses militants...
Les faits traités par ce film documentaire sont la réalité de la politique domestique sénégalaise de 1957 à 1977. Ils reflètent, sous un jour nouveau, une autre portée de la guerre froide. Faisant du Sénégal un condensé des affrontements idéologiques de la deuxième moitié du 20è siècle dans le monde.
ENCORE 2 ANS POUR COURONNER UNE CARRIERE BIEN REMPLIE
A 66 ans, l’ancien Procureur Général près la Cour Suprême, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly, a été nommé hier, mardi 19 mai, Premier Président de la Cour Suprême, en remplacement de Mamadou Badio Camara, parti à la retraite.
Le président de la République a nommé, hier mardi, en Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), le juge Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly, qui succède à Mamadou Badio Camara, au poste de Premier Président de la Cour Suprême. Ce magistrat à la carrière déjà riche, a deux (2) ans pour diriger la Cour Suprême, avant de faire valoir ses droits à une pension de retraite.
A 66 ans, l’ancien Procureur Général près la Cour Suprême, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly, a été nommé hier, mardi 19 mai, Premier Président de la Cour Suprême, en remplacement de Mamadou Badio Camara, parti à la retraite. Normalement, il doit passer deux (2) ans à la tête de la Haute Juridiction. Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly est né le 2 novembre 1954 à Sokone. Il est entré en fonction à sa sortie de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM). C’était en 1981. Sa carrière a débuté à Thiès où il a été Vice-président au Tribunal Régional (de grande instance).
Après y avoir servi pendant 4 ans, il a été affecté au Tribunal Régional Hors Classe de Dakar où il a exercé comme juge-président de Chambre pendant une dizaine d’années. Puis, il partira servir au ministère de la Justice comme Directeur adjoint à la Direction des Affaires Civiles et du Sceau.
Le juge Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly sera appelé, ensuite, par le ministre d’Etat Abdoulaye Wade, nommé en 1991 dans le gouvernement du Premier ministre Habib Thiam, pour travailler à ses côtés en tant que Directeur de Cabinet. Il quittera le Cabinet de Me Wade moins de deux ans plus tard, avant d’être nommé à la Cour d’Appel de Dakar pour y occuper le poste de Président de la Chambre d’Accusation, en mars 1993. Il assumera ensuite les charges de Président de Chambre à la Cour d’Appel où il restera jusqu’à la nomination de Madame Mame Madior Boye au poste de Premier ministre du Sénégal en 2001. Elle fera du magistrat Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly son Directeur de Cabinet qui l’accompagnera après la Primature, dans une mission panafricaine dirigée par Alpha Oumar Konaré, dans le cadre de l’Union Africaine.
En 2004, le juge Coulibaly a été nommé à la Cour Suprême, reconstituée en 2008, pour y diriger successivement la Chambre Sociale et la Chambre Pénale. Il gravit les échelons à la Cour Suprême où il sera promu, en 2015, Procureur Général. Au total, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly compte 40 années de carrière dont 16 à la Cour Suprême. Aujourd’hui, il est le plus ancien de cette Haute Juridiction et le plus gradé des magistrats y siégeant. Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly a l’avantage d’avoir pratiqué, pendant longtemps, le Siège mais aussi le Parquet, notamment à la Cour Suprême.
Pour avoir servi pendant 16 ans dans cette Haute Juridiction en plus d’avoir servi à la défunte Cour de Cassation. A 66 ans, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly engage une autre dimension de sa carrière.
MACKY CHAMBOULE LA MAGISTRATURE
Demba Kandji atterrit au Palais, Malick Lamotte au Tribunal de commerce, Henry Grégoire Diop au ministère des Affaires étrangères
D’importants mouvements ont été opérés par le président de la République, Macky Sall, hier mardi, à l’issue de la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm). De grands noms de la justice ont quitté les Tribunaux pour d’autres postes, et vice-versa.
Ainsi, Mouhamadou Mansour Mbaye, précédemment Directeur des Services judiciaires est nommé Procureur Général près la Cour Suprême. Le juge Demba Kandji, ancien Premier Président de la Cour d’Appel de Dakar est détaché à la Présidence de la République. Henry Grégoire Diop, qui était Premier Président de la Cour d’Appel de Thiès, est détaché auprès du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.
Aussi, Ciré Aly Ba, précédemment Procureur Général près de la Cour d’Appel de SaintLouis, est nommé Premier Président de la Cour d’Appel de Dakar. Habibatou Babou, ancien Conseiller à la Cour Suprême, est nommé Directeur des Affaires Civiles et du Seau au ministère de la Justice. Abdoulaye Ndiaye, qui était affecté à l’Administration centrale du ministère de la Justice, est nommé Directeur des Services Judiciaires.
De même, Yakham Ben Abdel Kader Léye, Conseiller de cabinet, est le nouveau Directeur des Affaires Criminelles et des Grâces. Il remplace Mandiaye Niang. Le changement à la tête de cette Direction intervient après les manquements notés récemment dans le choix des détenus ayant bénéficié de la grâce présidentielle. Le cas le plus célèbre est celui de Mamadou Woury Diallo, qui a été arrêté dans le cadre d’une enquête sur le trafic de faux médicaments. Les décision du Csm concerne également l’ancien Directeur des droits de l’homme, Moustapha Ka, qui a été détaché à l’Administration centrale, suite à une sortie sur un engagement de l’Etat à réhabiliter Karim Wade après son procès. Il est nommé avocat général près de la Cour d’Appel de Dakar.
Le juge Malick Lamotte, Président par intérim au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, est devenu le Président du Tribunal de Commerce Hors Classe de Dakar.
En outre, Mamadou Badio Camara qui vient de quitter la tête de la Cour Suprême est devenu Président honoraire de cette Haute Juridiction. Par ailleurs, 62 magistrats sont promus au grade Hors Hiérarchie, après avoir épuisé le nombre d’annuité requis. Il s’agit des promotions de 1999 et 2000 et des Conseillers référendaires à la Cour Suprême.
D’autres ont été échelonné en des magistrats au 1er Grade, 1er Groupe, 4ème Echelon Indice 3837. Il s’agit des promotions allant de 2001 à 2005.
En plus d’elles, il y a aussi, le juge Latyr Niang, Conseiller référendaire à la Cour Suprême. Les magistrats de la promotion 2007, en plus du Conseiller référendaire à la Cour Suprême, Birame Faye, sont promus au rang de magistrats au 1er Grade, 2ème Groupe, 3ème Echelon Indice 3600
LA COUR SUPREME
La Cour suprême est juge en premier et dernier ressort de l’excès de pouvoir des autorités exécutives. Elle est compétente en dernier ressort dans les contentieux des inscriptions sur les listes électorales et des élections aux conseils régionaux, municipaux et ruraux, conformément aux conditions prévues par le Code électoral.
Sous réserve des matières relevant de la compétence d’attributions d’autres juridictions, la Cour suprême se prononce sur les pourvois en cassation pour incompétence, violation, de la loi ou de la coutume, dirigés contre : les arrêts et jugements rendus en dernier ressort par toutes les juridictions ; les décisions des conseils d’arbitrage des conflits collectifs du travail. Elle connaît également par la voie du recours en cassation : des décisions de la Cour des comptes ; des décisions rendues en dernier ressort par des organismes administratifs à caractère juridictionnel.
La Cour suprême ne connaît pas du fond des affaires, sauf dispositions législatives contraires. La Cour suprême se prononce en outre sur : les demandes en révision ; les demandes de renvoi d’une juridiction à une autre pour cause de suspicion légitime ou de sûreté publique ; les règlements de juges entre juridictions n’ayant au-dessus d’elles aucune juridiction supérieure commune autre que la Cour suprême ; les demandes de prise à partie contre une cour d’appel, une cour d’assises ou une juridiction entière ; les contrariétés de jugements ou arrêts rendus en dernier ressort entre les mêmes parties et sur les mêmes moyens entre différentes juridictions. Il est crée, en outre, des commissions juridictionnelles fonctionnant auprès de la Cour suprême : une commission juridictionnelle chargée de statuer sur les demandes d’indemnités présentées par les personnes ayant fait l’objet d’une décision de détention provisoire et qui ont bénéficié d’une décision définitive de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement ; une commission juridictionnelle chargée de statuer sur les recours formés par les officiers de police judiciaire ayant l’objet d’une décision de suspension ou de retrait d’habilitation. Les règles concernant la compétence, l’organisation de ces commissions juridictionnelles, ainsi que celles relatives au ministère public, impliqué dans leur fonctionnement, sont fixées par le Code de procédure pénale. La Cour suprême, réunie en assemblée, a une compétence consultative. Elle peut être consultée par le Président de la République, le président du HCCT, le président de l’Assemblée nationale et le Gouvernement dans les conditions fixées par l’article 29 de la loi 2008 – 35 du 7 août 2008.
ORGANISATION
La Cour suprême se compose :
• du premier président,
• des présidents de chambre,
• des conseillers,
• des conseillers délégués ou référendaires,
• du procureur général,
• du premier avocat général,
• des avocats généraux,
• des avocats généraux délégués,
• du greffier en chef,
• des greffiers
Par Mamadou Oumar NDIAYE
AU TRAVAIL, PARESSEUX !
Il n’y a aucune situation sanitaire au Sénégal qui exige certaines mesures ubuesques de suspension des activités économiques et professionnelles, notamment commerciales. Les enseignants n’ont aucun prétexte pour refuser de reprendre le travail
En principe, le 2 juin prochain, un peu plus de 500.000 élèves — sur les plus de trois millions que compte notre pays — devraient reprendre le chemin de l’école. Ce demi-million d’apprenants fréquente des classes d’examens et est donc soit en Cm2 pour l’élémentaire, soit en troisième pour l’enseignement moyen et en terminale pour le secondaire. Le gouvernement assure qu’il a pris toutes les dispositions — et les mesures d’accompagnement nécessaires, notamment sanitaires — pour que cette nouvelle rentrée des classes se déroule correctement. Si la Fédération nationale des parents d’élèves est d’accord pour cette réouverture des classes à la date indiquée, élèves et enseignants ne semblent pas partager le même enthousiasme. On sait que pour l’écrasante majorité des premiers, l’idéal, c’est tout simplement que les vacances durent toute l’année et que cette vieille institution qu’est l’Ecole soit remisée au rayon des vieux souvenirs
Autrement dit, plus le fait de rester à l’école pour cause de confinement durera, et mieux ce sera pour ces chers chérubins. Quant à leurs enseignants, ils développent à peu près la même philosophie. Car c’est peu dire qu’ils multiplient les conditionnalités et les prétextes pour ne pas avoir à reprendre la craie le 02 juin prochain ! Un peu à la manière des « si » du mauvais chasseur…Entre les exigences de conditions sanitaires maximales, avec notamment dotation en thermoflashs et gels antiseptiques en quantité, de transports en commun sécurisés, désinfectés, aseptisés, garantis non susceptibles de favoriser la transmission du virus, la doléance de dispatching adéquat des effectifs pléthoriques des classes, et la demande de tenir compte de l’hivernage et de ses effets sur les abris provisoires des écoles de brousse, mais surtout, surtout, la revendication radicale d’une suspension des cours jusqu’à la disparition de la pandémie dans notre pays (et quoi encore !), les enseignants font tout pour ne pas reprendre le travail. A les en croire, il faudrait attendre que le coronavirus ne tue plus dans notre pays pour qu’enfin ils consentent à faire ce pourquoi ils sont payés !
Quand on sait que, avec un taux de létalité de 1 % à peine, ladite pandémie Covid-19 fait moins de morts dans notre pays que le paludisme, autant donc dire qu’il ne faudrait plus jamais rouvrir nos établissements scolaires étant entendu que le « zéro mort » qu’exigent nos honorables enseignants n’existe nulle part dans le monde. Pendant qu’ils y sont, pourquoi ne disent ils pas aussi que tant que le paludisme sévira à l’état endémique dans notre pays, tant qu’il y aura des cas de « sibirou » donc, il est hors de question pour eux de rejoindre les salles de classes ?
A vrai dire, et comme le « Témoin » ne cesse de le soutenir depuis le mois de mars dernier, dès l’apparition du premier cas positif au coronavirus, il n’y a aucune situation sanitaire au Sénégal qui exige certaines mesures ubuesques de suspension des activités économiques et professionnelles, notamment commerciales. Et si le manque de connaissances sur la maladie avait pu justifier au début une fermeture des écoles, il est largement apparu depuis que cette mesure ne se justifie plus. Car si même en Europe où la pandémie a fait plus de 100.000 morts, l’heure est à la reprise des cours, à plus forte raison au Sénégal qui totalise moins de 3.000 cas pour 30 morts seulement. Les enseignants, ou le bataillon de la peur ! Encore une fois, les enseignants n’ont aucun prétexte pour refuser de reprendre le travail.
Dans la fonction publique de ce pays, grosso modo, les enseignants constituent le plus gros bataillon suivi par celui des forces armées puis les personnels de santé. Eh bien, ces deux derniers bataillons sont sur le front ! Celui des personnels de la santé, surtout, est courageusement en première ligne contre la maladie et lui paye déjà un lourd tribut. Policiers, gendarmes et militaires sont également sur le terrain, nuit et jour, veillant à faire appliquer les mesures restrictives prises dans le cadre du couvre-feu sanitaire. Malgré les risques sanitaires encourus. Je ne sais plus qui de Jean Jaurès ou de Jules Ferry disait que dans chaque village de France, à côté du curé, devait se trouver un instituteur pour faire passer le message de la république. Hélas, en ces temps de guerre contre la pandémie, nos enseignants, eux, on déserté le front. Contestataires et grévistes en diable, ils multiplient les chichis de vieille dame pour ne pas avoir à retourner en classe ! Contrairement aux personnels de santé et notamment aux teigneux syndicalistes de « And gueusseum » qui, eux, bien que très revendicatifs, ont accepté de mettre en berne toutes leurs doléances pour combattre la pandémie. Voilà des gens qui, avec nos braves forces de sécurité, méritent bien leurs salaires et plus encore de la nation. Contrairement à nos hardis enseignants qui veulent bien continuer à être payés… tout en restant confinés, pour ne pas dire terrés, chez eux. Cela doit prendre fin et ils doivent aller travailler au lieu de paresser ! Après moi, le Déluge…
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ARTS ET CULTURE - ETUDE ET PROSPECTIVE SUR UN CAS COMMUNAUTAIRE
Etat d'avancement de la loi sur les artistes, dettes de l'État à la Sodav au titre des créances de droit d'auteur du Fesman et de la RTS, question de la restitution ou non des œuvres africaines -Ousseynou Nar Gueye et Daniel Goles en parlent
L'émission quotidienne Le Point Corona présentée par Abdoulaye Cissé sur la TFM a reçu ce mardi 19 mai trois invités autour du thème : Arts et Culture : étude prospective sur un cas communautaire".
Les débateurs étaient Abdoulaye Coundoul, directeur des Arts au ministère en charge de la Culture, le musicien Daniel Goles du groupe Oriazul, président de l'Association des métiers et de la musique, et Ousseynou Nar Gueye, fondateur - éditeur de Tract.sn et General Manager d'Axes&Cibles Com Sarl.
Etat d'avancement de la loi sur les artistes, dettes de l'État à la Sodav au titre des créances de droit d'auteur du Fesman et de la RTS, question de la restitution ou non des œuvres africaines présentes dans les musées français, appropriation populaire des pratiques populaires, réduction de l'hégémonie de la musique dans les arts senégalais, adéquation de la formule d'un ministère de la Culture couplé à la Communication, opportunités et menaces du Covid-19 sur le secteur des arts et de la culture ...Plusieurs aspects ont été abordés en 1h15 d'émission.
BIENTÔT UNE SOLUTION AU PROBLÈME D’ACCÈS À L’EAU
Une solution sera bien trouvée aux difficultés d’accès à l’eau potable dans la ville de Foundiougne, a promis le directeur territorial de SEN’EAU à Fatick, Kaolack et Kaffrine, Saliou Sané.
Fatick, 20 mai (APS) - Une solution sera bien trouvée aux difficultés d’accès à l’eau potable dans la ville de Foundiougne, a promis le directeur territorial de SEN’EAU à Fatick, Kaolack et Kaffrine, Saliou Sané.
‘’La Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) s’est engagée à réaliser et mettre en service, à partir de cette année, une nouvelle station de traitement d’eau destinée à trouver une solution aux difficultés d’accès à une eau en quantité et en qualité dans la ville de Foundiougne’’, a dit M. Sané.
Il remettait au gouverneur de la région de Fatick, Seynabou Guèye, des kits sanitaires et de protection offerts par SEN’EAU au comité régional de lutte contre les épidémies.
‘’La solution pérenne contre ces difficultés d’accès à une eau de qualité dans la ville de Foundiougne, passe par la mise en service d’une station de traitement d’eau, que la SONES a promis de réaliser cette année 2020’’, a-t-il affirmé.
Il a ajouté qu’"avec la mise en service de cette nouvelle station de traitement d’eau (en cours de construction), bientôt Foundiougne trouvera une solution à son problème d’accès à une eau de qualité et en quantité’’.
‘’Maintenant, il y a certaines localités qui ne sont pas dans le périmètre d’action de SEN’EAU, mais je peux vous assurer que la station va bientôt démarrer et que deux forages sont réalisés pour apporter de l’eau à Foundiougne’’, a-t-il poursuivi.
Il a assuré que ‘’SEN EAU est en parfaite synergie avec la SONES pour trouver une solution aux problèmes d’eau de la ville de Foundiougne, confrontée depuis 2017 a une salinité de sa nappe phréatique’’.
Il signale que d’ici la mise en service de cette nouvelle station d’eau, une solution provisoire est mise en œuvre pour transférer de l’eau vers la ville de Foundiougne, à partir de la commune de Mbam.
‘’Nous avons aussi mis en place un dispositif provisoire de
100 camions citernes qui font des rotations pour approvisionner les populations locales en eau’’, a ajouté M. Sané.
Madiambal Diagne claque la porte du Cis
Le Club des investisseurs sénégalais vit une crise ambiante depuis quelques jours. Certains membres ne pardonnent pas au Président Babacar Ngom d’avoir publié un communiqué pour apporter son soutien à un de ses membres, le Dg de Akelee, Amadou Ly en l’occurrence, dans son bras de fer avec la direction générale de Senelec autour d’un contrat. Hier, Madiambal Diagne, qui en a été membre avec la bénédiction du Pdg de Sedima, a décidé de claquer la porte. Dans un entretien téléphonique avec «L’As», l’ancien administrateur du groupe Avenir communication explique qu’il ne peut nullement se mouvoir dans un environnement de censure en déphasage avec les pratiques démocratiques. «Babacar Ngom a décidé de restreindre le réseau d’échanges entre membres que nous avions. Ce que je considère comme de l’ostracisme, et même de l’enfantillage en ce sens qu’on permet aux uns et non aux autres d’y prendre part. J’avais été membre à la demande pressante de Babacar Ngom. Je quitte le Cis. Je ne peux pas me mouvoir dans cet environnement avec des pratiques non démocratiques», a expliqué en substance Madiambal Diagne. Nous avons tenté de joindre le président du Club des investisseurs pour recueillir sa version, mais en vain. Toujours est-il que le Cis risque de laisser des plumes dans cette affaire Senelec-Akelee qui est loin de connaître son épilogue.
Djiby Seydi démissionne de la magistrature
A 44 ans, le premier fils de Kolda à devenir magistrat démissionne de la magistrature après quinze ans de service. Brillant juge de siège très bien apprécié par ses collègues, Djiby Seydi ne devrait pas s’éloigner du temple de Thémis, puisque «L’As» a appris qu’il va rejoindre le barreau et s’approcher davantage des populations du Fouladou qu’il entend faire bénéficier de son expertise. D’ailleurs, selon certaines indiscrétions, il pourrait même s’engager en politique à Kolda où il dispose d’une base affective inestimable. Va-t-il franchir le Rubicon politique ? En faveur de qui ? En tout cas, désormais, il n’est plus soumis à une quelconque obligation de réserve. Cerise sur le gâteau, il jouit d’une bonne aura certaine auprès des jeunes. Wait and see.
D’autres démissions en vue
En bisbilles avec la hiérarchie depuis fort longtemps, Amadou Dionwar Soumaré déchire sa robe de juge et tourne le dos définitivement à la magistrature. Hier, le Csm a acté sa démission en même temps que celle de Djiby Seydi. Pour Ads, ce n’est nullement une surprise puisqu’il avait même saisi la cour suprême contre l’injustice et l’ostracisme dont il dit faire l’objet. Son recours ayant été bloqué par la haute cour, il a demandé une mise en disponibilité de deux avant de démissionner formellement. Ami et de la même promotion que le juge Ibrahima H Dème, il abhorre l’injustice. Il s’était offusqué contre la nomination d’un juge, Makha Barry, moins ancien que lui à un poste supérieur, en violation du principe en cours dans la magistrature. Après sa protestation, il a été affecté à l’intérieur du pays ; ce qu’il avait appréhendé comme une sanction. Depuis lors, il ne cessait de dénoncer les errements de la justice et en avait ras-le-bol. Il était rare de voir des magistrats démissionner mais apparemment, d’autres vont suivre. D’après des sources de «L’As », les magistrats sont même en train de perdre l’essence de leur existence : le pouvoir du juge que confisque progressivement la chancellerie.
Lettre de Macky Sall à la famille de Ndèye Seck Signature
A l’occasion de rappel à Dieu de la grande cantatrice, Ndèye Seck Signature, des suites d’une longue maladie, le Président Macky Sall a dépêché hier, une délégation conduite par son Directeur de cabinet Augustin Tine, pour la présentation de condoléances. Au-delà de l’enveloppe destinée au traditionnel «Jaxal», Maodo Malick Mbaye Directeur Général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO) et proche parent de la défunte, a affirmé que le Président Macky Sall a adressé une émouvante lettre à la famille pour perpétuer l’œuvre de la cantatrice. «C’est tout un symbole qui agrée et qui manifeste l’intérêt tout particulier et l’attention que le Président Macky Sall porte à ses concitoyens», souligne Maodo Malick Mbaye. Il a, par ailleurs, révélé que le vœu de Ndèye Seck «Signature» a toujours été la création de l’ensemble lyrique traditionnel de Thiès, pour que l’art et la culture Thiessois puissent être perpétués. Pour Augustin Tine, «Adja Ndèye Seck Signature a donné énormément de plaisir aux Sénégalais et nous pensons qu’elle sera rétribuée à cette hauteur par le tout puissant».
5 personnes arrêtées pour vagabondage à Mbour
La circulation nocturne est au ralenti à Mbour. Le bilan du couvre-feu de la nuit du 18 au 19 mai a été à la limite nul dans la zone d’intervention de la police à savoir les communes de Mbour et de Saly. Au cours de cette soirée, les limiers n’ont mis en fourrière qu’un seul véhicule et une moto pour non respect du couvre-feu. Toutefois, 5 personnes ont été gardées-à-vue pour vagabondage et violation du couvre-feu.
Arrêté du ministre Oumar Youm à Mbour
L’arrêté du ministre des Transports Terrestres qui autorise désormais les véhicules 5 places à transporter 4 personnes dont le chauffeur n’est pas encore en vigueur à Mbour. Les chauffeurs de taxi qui ont tenté de l’appliquer l’ont vérifié à leurs dépens. Dans la journée d’hier, les taximen qui ont eu l’audace de prendre 3 clients ont été verbalisés. Pour les clients qui sont obligés maintenant de payer un tarif qui passe du simple au triple, la mesure doit être appliquée et le prix du transport réduit.
Accident mortel à Thiaroye
La route a encore fait des victimes hier. Un conducteur d’un véhicule minibus en provenance de Yeumbeul a fauché mortellement un enfant du nom de Massiré Camara, âgé de 03 ans. L’accident est survenu à Thiaroye Tally Diallo Mbédou Cinéma. Selon nos sources, les faits se sont produits dimanche dernier aux environs de 17 heures. Le chauffeur du minibus immatriculé DK 8704BF du nom de Ndongo D. âgé de 41 ans, a été arrêté et placé en garde-à-vue dans les locaux du Commissariat d’arrondissement de Thiaroye pour homicide involontaire par accident de la circulation.
Découverte macabre à Technopole
Le corps sans vie d’un individu âgé de 50 ans répondant au nom de Cheikh Pouye a été découvert sur la route nationale n°1 derrière le mur de clôture des réserves du Technopôle en allant vers le rond-point de Camberène. D’après des sources de «L’As», l’homme a été retrouvé mort dans une cabane accolée au mur de clôture du Technopôle, en état de décomposition avancée. D’après toujours nos sources, l’homme habitant Dalifort, ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales et avait l’habitude de passer parfois ses journées dans cette cabane. Alertés, les sapeurs-pompiers ont récupéré le corps qu’ils ont déposé à l’hôpital Aristide Le Dantec pour des besoins de l’autopsie, après une réquisition de la Police de Pikine qui a ouvert une enquête.
La gare routière de Ziguinchor
Avec l’arrêt du trafic interurbain, la gare routière de Ziguinchor est devenue un repaire de trafiquants de drogue et de leurs clients. Mais c’est sans compter avec la vigilance des limiers du Commissariat central de Ziguinchor qui, de jour comme de nuit, effectuent des patrouilles dans les quartiers et recoins pour sécuriser la ville. Ainsi le week-end passé, les hommes du Commissaire Adramé Sarr ont surpris le dealer, A. Gaye, en train d’écouler sa marchandise prohibée. M. Gaye a été trouvé assis sur une brique sous laquelle il avait minutieusement gardé sa drogue et la somme de 2500 francs, représentant le produit de sa vente. Il s’agit d’un sachet de 125 grammes de chanvre indien. D’après des sources policières, le mis en cause, habitant du quartier Santhiaba, est un récidiviste élargi de prison récemment à la faveur de la grâce présidentielle du 03 avril dernier. Les limiers ont mis fin à son business, avant de le placer en garde-à-vue. Il a été déferré au parquet pour offre et cession de drogue.
Saisie de drogue à Ziguinchor
Restons à Ziguinchor pour dire que les dealers n’ont pas observé une pause en cette période de ramadan. Les limiers du poste de Police de Yamatogne ont réussi à mettre la main sur un vendeur de chanvre indien nommé M. Touré qui se dit maçon de profession. Le bonhomme, sur sa moto jakarta, a été épinglé au quartier Lindiane. Selon des sources de «L’As», Touré a tenté même de prendre la fuite et de jeter la drogue sur un tas d’ordures. Mais, il a été freiné dans sa course par les policiers. La fouille effectuée sur sa moto a permis aux limiers de découvrir une paire de ciseaux, un papier emballage et un paquet contenant du chanvre indien d’une quantité de 125 grammes. Interrogé sur ses agissements délictuels, M. Touré fait savoir qu’il se ravitaille auprès d’un individu dont il ignore l’identité. Pire, il soutient avoir acheté la drogue pour sa consommation personnelle. Des allégations qui n’ont pas convaincu les policiers de Yamatogne qui, au terme de sa garde-à-vue, ont déféré M. Touré au parquet pour offre et cession de chanvre indien.
Massaly tombe avec 11 kg de chanvre indien à Ziguinchor
Décidemment, les dealers semblent ne pas avoir de chance dans la capitale du Sud. Hier encore, les hommes du Commissaire central de Ziguinchor, Adramé Sarr, ont interpellé A. B. Massaly, en possession de 11 kilogrammes de chanvre indien. Son acolyte,A. S., qui a pris la fuite, est activement recherché par les enquêteurs.
10 agresseurs arrêtés
Dans le cadre de sa traditionnelle mission de sécurisation, la Police de Malika a mis fin aux agissements d’une bande qui semait la terreur dans la localité. Composée de dix personnes, la bande qui terrorisait la zone faisait usage de moyens de transports et d’armes à feu pour s’attaquer à d’honnêtes citoyens et perpétrer ses actes criminels. Les éléments du Commissariat de Malika ont saisi par devers eux un important lot de matériels. Faisant partie des malfrats, M.N alias «Philipe» et A.S étaient d’ailleurs activement recherché par la Police. Les hommes du Commissaire Khady Diouf ne devraient pas tarder à les déférer devant le procureur.
Tambacounda
Des conducteurs de motos taxis «Jakarta» sont excédés par la misère dans laquelle ils se sont retrouvés depuis l’interdiction de transport de personnes. Fatigués de la galère qu’ils vivent, ils ont manifesté hier leur colère à travers les rues de Tambacounda. Pendant toute la matinée, ils ont barricadé les rues et brulé des pneus pour exiger du Préfet le retrait de son arrêté interdisant l’exercice de leur profession. Un arrêté pris dans le cadre de la croisade contre le Covid-19. Pendant que ces jeunes brûlaient des pneus, les autorités procédaient à l’installation du nouveau commissaire de Police et patron de la sécurité régionale. Il vient de Diourbel où il est remplacé par le désormais ancien commissaire de Tambacounda.
La région Saint-Louis n’a plus de cas positif au Covid-19
Le septième patient du coronavirus sous traitement au centre épidémiologique de Saint-Louis a été déclaré guéri. Ce quifait que la région du nord du pays ne compte plus officiellement de cas de Covid-19, a appris «L’Aps» de la région médicale. «Le dernier patient atteint du Covid-19 interné au centre de traitement épidémiologique de Saint-Louis est sorti aujourd’hui après un deuxième contrôle négatif», a notamment déclaré, le chef du Bureau régional pour l’éducation et l’information de la région médicale. Abdourahmane Traoré a précisé que le patient en question avait été contaminé par son père, un mareyeur déclaré guéri depuis quelques jours après avoir été contrôlé positif à son retour à Saint-Louis.