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25 septembre 2025
LE COVID-19 PLONGE 1284 TRAVAILLEURS DANS LE CHÔMAGE
Mille deux cent quatre-vingt-quatre travailleurs du cinéma et de l’audiovisuel sénégalais sont au chômage, à cause des annulations de tournage et des fermetures de salles de cinéma entraînées par la crise liée au Covid-19
Dakar, 10 mai (APS) – Mille deux cent quatre-vingt-quatre travailleurs du cinéma et de l’audiovisuel sénégalais sont au chômage, à cause des annulations de tournage et des fermetures de salles de cinéma entraînées par la crise liée au Covid-19, indique un rapport de la Direction de la cinématographie du Sénégal (DCI), reçu samedi à l’APS.
Le document répertorie les effets et impacts du coronavirus sur une cinquantaine d’activités et d’entreprises formelles du secteur. Il signale la mise au chômage de 244 membres du personnel salarié permanent et de 1.040 autres du personnel employé à temps partiel ou intermittents.
L’annulation de nombreux plateaux de tournage et la fermeture des salles de cinéma et lieux d’exploitation et de distribution de films a fini d’annihiler, voire de freiner tous les efforts et actions de relance du 7ème art national durant les mois de mars et avril, selon le directeur de la cinématographie, Hugues Diaz.
Toutes les filières, dit-il, sont affectées par cette pandémie, notamment, la production, l’exploitation, la distribution, la promotion, les marchés, la formation et la coopération internationale.
Le rapport constate que la production est plus touchée. Chez le personnel permanent, 159 personnes ne travaillent plus, tandis que pour le personnel à temps partiel, ils sont 653 intermittents, dont des techniciens, des acteurs, des agents de production.
Côté exploitation et distribution, 85 agents permanents et 62 personnes à temps partiel, tant pour les salles de cinéma que pour les projets de cinéma numérique mobile ou itinérant, sont concernés par ce chômage.
Dans les projets de coproduction, le chômage touche plus de 325 intermittents d’événementiels du cinéma.
A cet arrêt de travail s’ajoutent les charges fixes pour deux mois (salaires, eau, électricité, location locaux) d’une trentaine d’entreprises de cinéma. Le montant cumulé pour toutes les filières est estimé à 148.355.255 millions de francs CFA.
Le rapport mentionne aussi les difficultés de paiement en avril-mai 2020 de la dette fiscale des entreprises de production, estimée à 21.020.194 millions de francs CFA.
Selon M. Diaz, le document transmis au ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération dans le cadre du Plan national de résilience économique et sociale, prône des mesures d’appui et de relance du sous-secteur cinéma.
‘’Le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA) devrait être plus renforcé et renfloué pour jouer son rôle d’impulsion à la structuration d’une véritable industrie cinématographique et d’une économie viable du cinéma au Sénégal’’, explique le texte.
Ses rédacteurs estiment qu’‘’il convient de rendre exécutoire en 2020, avec la +Force Covid-19+, la décision du président de la République de porter la dotation annuelle à deux milliards FCFA’’.
La mise en place urgente d’un fonds d’aide au bénéfice des professionnels du secteur culturel vraiment impactés par la crise durant la période d’avril à juin 2020, doit être envisagée, ajoutent-ils.
‘’L’appui pourrait être sous forme de don non remboursable ou de prêt remboursable sans intérêt pour une durée compréhensible. A ce niveau, les besoins du sous-secteur du cinéma pourraient être estimés à 478.612.000 F Cfa’’, relève le rapport de huit pages, fruit d’une enquête du ministère de la Culture et de la Communication par le biais de la DCI.
par Lamine Niang
LA PAUVRETÉ, CETTE ÉPIDÉMIE PIRE QUE LA COVID-19 !
La pandémie et ses terribles conséquences socioéconomiques ne dédouaneront pas le président Macky Sall et ses gouvernements successifs de leur responsabilité entière et totale sur l’étendue du désastre à venir
La Covid-19, cette pandémie qui hante nos sommeils et perturbe tristement nos vies depuis quelques mois aura le mérite de mettre en exergue le quotidien difficile des millions de Sénégalais résilients face à cette autre pandémie, plus sournoise et plus meurtrière qu'est la pauvreté chronique. Sa généralisation dans la population fait qu’elle passe de plus en plus inaperçue et fait dorénavant partie du décor hybride dans lequel l’insolente richesse côtoie l’indigence la plus troublante, dans un pays qui se veut émergent ! Celle-ci nous interroge tous autant que nous sommes car elle est bien réelle et refuse même d’abdiquer devant l’artifice de l’apparence que l’égo mal placé de la société veut toujours garder intact.
Paradoxe honteux
Les victimes de pauvreté auraient mieux supporté la douleur que ce fléau fait circuler dans l’esprit, le corps… et les paniers des vulnérables ménages si cette maladie était aussi juste que la maladie à coronavirus. Celle-ci ne fait pas de distinction de classe sociale, de genre ou de zone géographique. Elle est impitoyable et ne ménage personne. Et c’est ce qui la rend même insaisissable dans son cynisme meurtrier. Tout le contraire de cette pauvreté si répandue, laquelle, dans sa forme la plus bénigne, écrase ce qui reste de dignité aux plus solides de la population et, dans ses contours les plus hideux, emporte discrètement des vies humaines en grand nombre après les avoir éprouvées dans les méandres d’une santé précaire, faute de moyens.
Cela fait bien longtemps qu’on la côtoie sans nous en émouvoir réellement. Les sensibleries feintes dans les médias, le temps d’un mini reportage, ou bien les multiples commentaires laissés sur le fil des réseaux sociaux servent davantage à soulager temporairement nos consciences de notre coupable indifférence qu’à prendre le taureau de la misère sociale par les cornes. Elle est pourtant bien là, tout près. Dans le voisinage proche des grandes villes jusqu’aux interstices des cases en paille des villages les plus reculés de nos arides terroirs. Chacun cherche à sauver sa peau, individuellement, égoïstement et… malheureusement. Nous exécrons de toutes nos forces ce malheur tant qu’il nous est étranger. Ailleurs et chez les autres, notre brève compassion suffira.
En pleine tragédie de la COVID-19, la presse nous révèle qu’à Sédhiou, il y a moins de 10 médecins pour une population de plus d’un demi-million d’habitants, soit un ratio d’un médecin pour 50 000 personnes. Le brillant Pr Seydi, en tournée à Ziguinchor où se réveillent 662 170 âmes, pestait contre le service de réanimation qui ne serait «ni fonctionnel, ni construit selon les normes». Les résidents de Bopp Thior, un village oublié en périphérie de la ville de Saint-Louis, bravent quotidiennement la vie pour s’offrir le luxe de quelques litres d’eau potable. Les femmes y accouchent encore dans les pirogues faute d’infrastructures sanitaires.
Clan politico-affairiste
Pire que la pandémie actuelle, voilà ce qui tue depuis des lustres sous nos tropiques, moralement d’abord avant de vous achever…, et dans l’indifférence collective. Des dizaines, des centaines, des milliers… On ne le saura pas, obnubilés que nous sommes par le décompte hystérique des décès liés à la COVID-19 et alimenté par la psychose médiatique mondiale.
Pendant ce temps, le clan politico-affairiste au sommet de l’État déroule sans coup férir ce qu’il sait faire de mieux : comploter, détourner et thésauriser. Des milliards. Dans l’impunité totale. Des scandales financiers à répétition qui font les choux gras de la presse locale avant de nourrir les interminables assemblées des indignés virtuels. L’énergie, la pêche, l’agriculture, le foncier, les ressources pétrolières et gazières… Aucun domaine n’est épargné par la voracité et la boulimie de cette caste de sangsues. Ils se connaissent et se reconnaissent ! Les mêmes patronymes, les mêmes filiations corporatistes et les mêmes obédiences politico-syndicales. Ils se connaissent et se reconnaissent ! Ils traversent toutes les générations et sont mêlés à tous les coups bas financiers contre le peuple. Ils se reconnaissent !
Ce n’est pas parce qu’ils ignorent les affres de la pauvreté qu’ils se montrent indifférents au sort de leurs compatriotes, car la plupart sont issues de familles indigentes. Mais c’est le propre des arrivistes de toujours renier leur passé ; s’ils y font référence, c’est pour mieux titiller l’ethos dans le discours et appâter la candeur de l’interlocuteur. Les amarres sont ainsi rompues avec ce passé de miséreux. Entre copains opportunistes, sortis des griffes de la précarité sociale et ils se tiennent, se soutiennent et restent confinés dans leur bulle imaginaire de vils parvenus. Il leur manque le courage d’affronter la dure réalité.
Futur sombre
La crise économico-sanitaire du moment aura certainement le dos large. On lui imputera subtilement l’exacerbation des difficultés à venir. Celles-ci seront certes douloureuses et longues mais elles trouveront un terreau fertile, déjà défriché par un État prédateur et dirigé par un chef dont le cœur ne bat que pour les intérêts d’une minorité de privilégiés, pour les beaux yeux de la famille et…la pression libidinale de la belle-famille. La porte-parole du Programme alimentaire mondiale prévoit que «plus de 21 millions de personnes en Afrique de l’Ouest vont lutter pour se nourrir pendant la saison maigre, c’est-à-dire de juin à août qui sépare les deux récoltes.»
L’hivernage, les inondations, l’arrêt de l’activité économique mondiale, la menace d’une deuxième vague, les échanges commerciaux en berne… un cocktail de mauvaises nouvelles à venir qu’un État prévoyant et responsable aurait pu amortir avec la collaboration et la compréhension d’un peuple résilient. Mais la COVID-19 et ses terribles conséquences socioéconomiques ne dédouaneront pas le président Macky Sall et ses gouvernements successifs de leur responsabilité entière et totale sur l’étendue du désastre à venir.
Au lieu d’investir dans le service public et l’économie réelle, ils ont préféré enrichir une clique de mafiosos locaux et étrangers. Avec la complicité d’une justice aliénée et une administration affaiblie, ils ont choisi de fermer les yeux sur les détourneurs de fonds publics afin d’entretenir la rapacité d’une clientèle politique. La COVID-19 viendra révéler au grand jour et sans aucun doute l’ampleur d’un cuisant échec de gestion, que l’on tente de dissimuler, depuis plusieurs années, par la ruse de l’endettement et la manipulation des chiffres. Le peuple oublié boira certes le calice jusqu’à la lie, mais vous ne dormirez plus du sommeil inconscient des repus.
Lamine Niang est Secrétariat national à la communication Pastef
EXCLUSIF SENEPLUS - En plus de ses collègues du champ politique, d'une ‘’certaine presse’’ et des figures du journalisme, la nouveauté sous ce registre des attaques tous azimuts contre Macky en tant que chef de l’Etat, est internet et ses réseaux sociaux
Il en a été toujours ainsi et il le sera pour toujours au Sénégal, tant que la conquête et l’exercice du pouvoir politique d’Etat sera une compétition sous fond d’élections. Et c'est de bonne guerre pour l’espace pluriel médiatico-politique. Du président Senghor au président Macky Sall en passant par les présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, chaque président de la République en avait pour son grade et ses pourfendeurs attitrés. Ce sont les supports et les angles d’attaque qui ont évolué mais jamais l’art de la contestation et des attaques tous azimuts, en question.
La contestation sous Senghor
Sous le magistère du président Senghor, ce sont les politiques, au plus haut niveau, comme Cheikh Anta, Majhmout Diop, et les syndicalistes de la trempe de Feu Madia Diop, qui lui auront faire voir de toutes les couleurs, dans la contestation et les attaques tous azimuts. A cette époque-là, la contestation contre le chef de l'Etat et les attaques contre le président de la République que fut Senghor, étaient très documentées voire même scientifiques dans l’argumentaire. Le Sénégal venait d’accéder à l’indépendance et la contestation politique était d’abord l’affaire des lettrés et des ''sachants'' qui n’étaient pas d’accord sur les rails nouveaux sur lesquels il fallait poser la locomotive et les wagons ‘’Sénégal’’. Sous le président Senghor, les médias étaient publics et téléguidés et c’est dans la rue, à travers des accrochages physiques et guerrières, que se manifestèrent les contestations et les attaques tous azimuts contre le chef de l’Etat. Mai 68 en était la parfaite illustration.
La contestation sous Diouf
Sous le président Abdou Diouf, durant la première décennie de sa gouvernance (1981-1991), la contestation et les attaques tous azimuts, provenaient de la classe politique, avec un certain Me Abdoulaye Wade comme vaisseau amiral, secondé par des flottilles comme Jean Paul Dias, Me Ousmane Ngom. La contestation et les attaques tous azimuts étaient l'affaire des politiciens. C’est durant la seconde décennie (1991-2000) de son magistère, qu'il va y avoir un fait nouveau dans la contestation et les attaques tous azimuts contre la station de président de la République et contre la personne du chef de l’Etat que fut Abdou Diouf : l’arrivée de la presse privée (le Groupe Sud, Témoin, Le Cafard, Le Politicien, Walfadjri etc.) comme contestataire, sentinelle et vigie. Jamais une presse privée n’aura été un gant de velours dans une main de fer dans l’exercice de sa mission. C’est à partir de cette période que la gouvernance publique et politique a cessé d’être la seule affaire des politiciens et des lettrés, pour devenir aussi l’affaire du peuple et des forces vives dans leurs différentes composantes. Sous le président Abdou Diouf, la contestation et les attaques tous azimuts envers la personne du chef de l’Etat, étaient l’œuvre des acteurs politiques et du quatrième pouvoir- la presse - mais en tant ‘’qu’institution’’ ou organisation, donc en tant qu’organe de presse.
La contestation sous Wade
Sous le président Abdoulaye Wade, le tableau va évoluer. Désormais, en plus des acteurs politiques, ce sont des identités remarquables de la presse - non plus les organes et structures de presse - qui vont venir amplifier la contestation et les attaques tous azimuts contre le chef de l’Etat. Ils ont pour noms un certain Souleymane Jules Diop, un certain Abdou Latif Coulibaly pour ne citer que ceux-là. D’ailleurs, pour la petite histoire dans la grande, au plus profond de la contestation d’Abdou Latif Coulibaly contre le chef de l’Etat et son régime, le président Wade s’en était ouvert au Groupe Sud et à son patron Babacar Touré qui a préféré joué la neutralité. Ce qui sera fatal aux projets de télévision du Groupe Sud. Aussi, sous le président Wade, la contestation et les attaques tous azimuts n’étaient pas seulement une affaire des acteurs politiques de l'opposition et des identités remarquables de la presse, mais également et surtout de la société civile (Forum Civil, Raddho, Amnesty). Journalistes et société civile, vont finir par reléguer au second plan, les acteurs politiques de l’opposition, dans le paysage médiatico-politique de la contestation, de la dénonciation et des attaques tous azimuts.
La contestation et les attaques sous Macky
Sous le président Macky Sall, la donne va complètement changer tout en s’amplifiant. Les innovations technologiques aidant et les réseaux sociaux facilitant, la contestation sera multiforme et multi-canal. Comme à l’accoutumée, les acteurs politiques de l’opposition, sont aux avant-postes, avec un certain Ousmane Sonko, qui ‘’n’offre rien au président Macky Sall et à son régime’’ pour parler comme les lutteurs avant le combat. Ayant tiré les leçons de la capacité de nuisance des identités remarquables de la presse, le président Macky Sall s’est entouré et barricadé de journalistes. Au point qu’on peut dire que si du temps de Senghor, ce fut ‘’l’Etat par les enseignants'', du temps de Diouf ‘’l’Etat par les administrateurs civils’’, du temps de Wade ‘’l’Etat par les avocats’’, sous Macky, on pourrait dire ‘’l’Etat par les journalistes’’. En plus de ses collègues du champ politique, d'une ‘’certaine presse’’ et des nouvelles figures du journalisme sénégalais, la nouveauté sous ce registre des attaques tous azimuts contre le président Macky Sall en tant que chef de l’Etat, est Internet et ses Réseaux sociaux. Comme si cela ne suffisait pas de devoir livrer une bataille asymétrique contre internet et les réseaux sociaux (fake news et real news divulguées par des proches-saboteurs ou dissidents), voilà que le président Macky Sall devra aussi faire face à des contestations et des attaques tous azimuts des éléments dans son propre camp. ‘’Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !", disait Voltaire.
Think Tank Africa WorldWide Group
UN CAS DE CORONAVIRUS À LA BNDE
La banque prie toute personne s'étant rendue au siège entre lundi et vendredi 8 mai à effectuer le test de dépistage
Un cas positif au coronavirus a été détecté, ce samedi, au siège de la Banque nationale de développement économique (BNDE), en face de l'Assemblée nationale. C'est la direction de l'institution financière qui a fait l'annonce à travers un communiqué.
D'ailleurs, elle a annoncé un certain nombre de mesures d'hygiène sur les lieux.
Également, la BNDE prie toute personne s'étant rendue au siège entre lundi et vendredi 8 mai à effectuer le test de dépistage au Covid-19.
17e CAS DE DÉCÈS LIÉ AU CORONAVIRUS, LE 8e CETTE SEMAINE
A peine a-t-on commencer d’évoquer le 16e cas de décès lié au coronavirus qu’un autre s’ajoute au décompte macabre.
A peine a-t-on commencer d’évoquer le 16e cas de décès lié au coronavirus qu’un autre s’ajoute au décompte macabre. Un homme âgé de 45 ans, est décédé ce samedi, à 15h au centre CUOMO de l’hôpital Fann, portant à trois le nombre de décès annoncés ce samedi et à 8 les cas de décès enregistrés depuis lundi. Le défunt, qui habitait Touba, était admis en réanimation audit centre de traitement réservé aux cas graves.
En effet, le premier est survenu à 4h du matin, concernant une femme âgée de 37 ans, originaire de Fass et souffrant d’une maladie chronique.
Puis, en début d’après-midi, le ministère de la Santé et de l’Acton sociale a annoncé un cas de décès post-mortem, avec un homme âgé de 69 ans, qui a rendu l’âme jeudi dernier au centre de santé Nabil Choucair, sis à la Patte d’Oie (district Dakar Nord). Le test réalisé après son décès est revenu positif deux jours plus tard, ce samedi.
À ce jour, selon les chiffres officiels du ministère de la Santé et de l’Action sociale, le Sénégal compte au total 1634 cas positifs recensés depuis le 2 mars, dont 643 patients guéris, 16 cas de décès déplorés, 1 patient évacué à sa demande, en France, et 975 autres qui sont encore sous traitement dans les différents centres de traitement prévus à cet effet.
MATAR BA CONFIANT À PROPOS DES JOJ 2022
La préparation de la compétition se déroule correctement et des échanges ont lieu périodiquement entre le Comité international olympique et son pendant sur le plan local, selon le ministre des Sports
La préparation des Jeux olympiques de la jeunesse se déroule correctement et des échanges ont lieu périodiquement entre le Comité international olympique (CIO) et son pendant sur le plan local, a annoncé ce samedi le ministre des Sports.
‘’Des échanges entre le Comité olympique sénégalais et le CIO se poursuivent et il n’y a pas encore de changement’’, a assuré Matar Ba, invité d’un panel de journalistes sur le réseau social WhatSapp.
Avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), le travail se poursuit correctement, a-t-il insisté. Il affirme que le Covid-19 n’a pas encore d’impact sur l’agenda de cette manifestation sportive prévue du 22 octobre au 9 novembre 2022 au Sénégal.
Il a annoncé que les travaux du stade olympique de Diamniado, prévus pour durer 17 mois, vont démarrer fin mai.
La première pierre du stade olympique de Diamniadio a été posée le 20 février dernier par le chef de l’Etat, Macky Sall.
Dans le même ordre d’idées, il est prévu le démarrage des travaux de réhabilitation du stade Iba Mar Diop et de la Piscine olympique, qui serviront à la tenue des JOJ 2022, a-t-il par ailleurs ajouté.
par Boubacar Diallo
L’INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE POUR REBÂTIR LE SÉNÉGAL ET L’AFRIQUE POST-CORONAVIRUS
Il faudrait repenser la définition de la souveraineté ou réfléchir à une forme de gouvernance nouvelle de nos Etats africains parce que le numérique constitue le nouveau terrain de compétition mondiale
Avec plus de 3 milliards de personnes confinées dans le monde, la pandémie de coronavirus (covid-19) a paralysé un grand nombre de pays quel que soit leur continent. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : plus de 3,85 millions de cas infectés, 1,28 millions de patients guéris et plus de 270 000 morts du covid-19, selon les chiffres de l’organisation mondiale de la santé (OMS) à la date du 8 mai dernier. Cette épidémie n’a pas fait que des pertes en vies humaines. Elle a révélé des faces cachées du monde d’une part la faiblesse de la gouvernance internationale (sur le plan sanitaire en particulier), des systèmes de santé, le basculement des rapports de force vers la Chine et l’Asie en général, et d’autre part, la résistance du continent africain face au covid-19 et aux prédictions internationales catastrophiques. L’objectif de cet article est d’apporter une grille de lecture sur les rapports de force internationaux et le positionnement que doivent adopter des Etats africains pour rebondir de plus haut au lendemain de cette crise sanitaire en s’appropriant de l’intelligence économique et stratégique.
Le covid-19, une épidémie à dimension géopolitique internationale : une guerre des modèles ?
Au-delà des conséquences sanitaires considérables, on assiste à une recomposition géopolitique du monde, un basculement des rapports de forces et le déplacement du centre de gravité géostratégique vers l'Asie (Chine) mais également une nouvelle lecture sur l'Afrique qui a pu (pour le moment) limiter la crise du covid19. La mondialisation n’a jamais été aussi à genoux. Les échanges en biens matériels ont chuté considérablement de 32%, selon l’organisation mondiale du commerce (OMC). Beaucoup d’acteurs économiques se rendent compte de leur dépendance en matière d’approvisionnement vis-à-vis de la Chine en particulier et pensent à des pistes de relocalisation notamment en Europe. Les multinationales sont dans un nouveau dilemme à savoir l’analyse du coût de la relocalisation (salaires, investissements, réglementations fiscales) et l’avantage (conquête de nouveau marché, nouveau clients, etc.).
Cette situation donne raison à l’analyse du célère « triangle d’incompatibilité»[1] de Dani Rodrik, professeur à l’université d’Harvard et spécialiste d’économie politique internationale, selon laquelle « il est impossible d’allier démocratie, Etat-nation et hypermondialisation, car l’Etat-nation est incompatible avec l’hypermondialisation ». Cette épidémie a révélé les failles des Etats et leur modèle. Par exemple aux Etats-Unis, plus de 26 millions de personnes ont perdu leur travail. Dans les pays européens le modèle de sécurité sociale a sauvé l’emploi grâce à la mise en place de l’activité partielle, le télétravail notamment dans les pays nordiques (Danemark, Suède), en France et en Allemagne. En chine, le modèle communiste « crédit social » et l’usage du numérique l’ont permis de maitriser l’épidémie et de relancer l’activité économique du pays. Aujourd’hui, la Chine en profite pour vanter les mérites de son modèle social.
Cependant, on assiste à une vraie confrontation des modèles chinois et occidentaux, c’est-à-dire une forme de compétition cognitive dont la finalité est l’occupation du fauteuil de puissance hégémonique internationale. Cette situation conduit à une décomposition de l’ordre international. En effet, dans un entretien au journal Le Monde, Thomas Gomart, expert en géopolitique et directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI) affirme que « le covid-19 est la première crise d’un monde post américain ». Les Etats-Unis de Donald Trump accusent la Chine d’avoir dissimilé les informations sur le nombre réel de cas covid-19 et d’avoir influencé l’OMS sur le retard de l’alerte mondiale de l’épidémie et de son taux de contagiosité. Par conséquent le président Trump a décidé de suspendre la contribution américaine de 400 à 500 millions de dollars au budget annuel de l’OMS en raison de sa mauvaise gestion de l’épidémie du Covid-19. Cette situation met en difficulté l’OMS car c’est son plus gros contributeur, soit dix fois plus que la part de la Chine (40 millions dans le budget)[2]. De leur côté, les Etats européens semblent difficilement agir ensemble et s’accorder dans le soutien financier des pays européens très touchés par le covid-19 comme l’Italie, l’Espagne. C’est plutôt le chacun pour soi. Quant au continent africain, beaucoup de positions politiques et d’initiatives voient le jour notamment la demande d’annulation de la dette africaine et le remède appelé « Covid-Organics » contre le covid-19 proposé le Madagascar dont l’OMS n’approuve pas en disant « qu’il n'existe aucune preuve que ces substances peuvent prévenir ou guérir la maladie »[3].
Le continent africain surprend le monde occidental et leurs prédictions pessimistes face au covid-19
Les opinions pessimistes des scientifiques, de certains politiques occidentaux et les experts de l’OMS tant redoutées, ne se sont pas produites en Afrique. En effet, selon le rapport du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) datant du 8 mai le continent africain n’a enregistré que 54027 cas de contaminations (soit 1,4 % du total mondial) et 1 788 morts (0,7 % du total mondial de décès du covid-19) tandis que des pays développés ayant les meilleurs systèmes de santé enregistrent plus de 25 000 à 30 000 morts du covid-19. L’Afrique reste le continent le moins touché en nombre de morts et de cas de Covid-19. Selon l’économiste sénégalais Felmine Sarr, professeur à l’université Gaston Berger de Saint-Louis : « les représentations négatives sur l’Afrique sont si ancrées qu’on ne prend même plus la peine de regarder la réalité. Et quand la réalité présente va à l’encontre des représentations, on les déplace alors dans le temps futur. Même si le continent s’en sort plutôt bien, il faut donc prédire une catastrophe. Tout, sauf admettre que l’Afrique s’en sort face au Covid-19 ».
Les Etats africains ont pu anticiper l’arrivée de cette épidémie en prenant des mesures comme la limitation des déplacements, le couvre-feu, l’état d’urgence, les tests de dépistages. C’est le cas du Sénégal (14 décès du covid-19), de la Mauritanie (un décès du covid-19). D’autres pays comme l’Ile Maurice, Djibouti et le Ghana ont enregistré d’importants résultats en matière de dépistage conduisant à une bonne maitrise du covid-19 pour le moment. Les initiatives africaines en matière de lutte contre le covid-19 se multiplient. Un groupe d’experts scientifiques réuni au bureau de prospective économique du Sénégal travaillent d’arrache-pied à la construction d’un « indice de sévérité du Covid-19 » au niveau mondial afin de proposer des mesures de résilience au gouvernement du Sénégal. Ce bureau pourrait être converti en structure pluridisciplinaire ayant des missions de prospective pour anticiper tout événement à venir. Le Madagascar montre un exemple, en produisant un médicament de lutte contre le covid-19, « Covid-Organics » fait à partir de l’artémisia et des masques mis à disposition pour les gouvernements africains qui le souhaitent. Une autre startup sud-africaine, appelée Cape Bio a conçu un qCPR, un test de dépistage novateur permettant d’obtenir des résultats en 65 minutes[4]. A la date du 4 mai l’Afrique du Sud avait réalisé 200.000 tests. Aujourd’hui, ces initiatives montrent l’importance de l’innovation et la nécessité de coopérer. C’est un enjeu majeur que les Etats africains doivent intégrer dans l’équation à résoudre pour accélérer leur croissance, booster la création d’emploi et développer d’importants mécanismes de financement souverains.
En revanche, l’absence de priorités stratégiques met en lumière les failles accumulées par les gouvernements africains successifs au pouvoir depuis plusieurs décennies. Il faudrait donc que les puissances régionales africaines développent des mécanismes de solidarité continentale, à travers l’Union Africaine (UA), la Banque Africaine de Développement (BAD) et la création de fonds stratégique alimenté par les Etats africains pour financer la recherche médicale, l’utilisation des technologies, la construction d’hôpitaux, de centres de réanimation, des laboratoires épidémiologiques, des centres de dépistage et des hubs technologiques dédiés à aider au progrès de la recherche médicale. Il s'agit également d'assurer un partage du savoir-faire et de l’expérience liés à la gestion des pandémies. Des groupes de travail permettraient de pallier ce point. Le Sénégal, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Congo RDC, le Ghana, le Nigéria, le Rwanda et d’autres pays africains peuvent former une solide coopération dans ce sens.
Les pays africains doivent apprendre des erreurs de l’Union Européenne en particulier l’absence de solidarité sanitaire. Il y va de la souveraineté en matière de santé pour l’Union Africaine. Cette crise sanitaire livre un enseignement important : en période de guerre, il ne faut pas compter sur l’aide étrangère car chacun cherche à sauver sa peau. En d’autres termes, aucun Etat n’est à l’abri et donc il ne faut rien attendre de personne. C’est pourquoi beaucoup d’intellectuels africains comme Kaku Nubukpo, macroéconomiste togolais et d’autres économistes et professeurs d’universitaires sénégalais, Ndongo Samba Sylla, Chérif Salif Sy et Felmine Sarr, invitent les décideurs africains à s’organiser, d’arrêter de tendre la main et prendre leur destin en main. D’où l’intérêt et l’urgence pour les Etats africains d’agir stratégiquement.
Le covid-19 révèle les prémices d’un passage de la mondialisation matérielle vers le monde numérique : une opportunité pour le Sénégal et l’Afrique ?
La crise du covid-19 montre une chose essentielle : nous sommes au crépuscule de la mondialisation et du modèle néolibéral qui s’est traduit par une chute vertigineuse des échanges mondiaux de biens matériels. C'est peut-être le début de la déglobalisation et du virage au numérique. Les nouvelles technologiques abolissent les frontières physiques. Partout dans le monde en particulier en Afrique, on communique, travaille à distance via des outils collaboratifs. Par exemple, le gouvernement sénégalais tient désormais ses conseils des ministres et réunions via des outils collaboratifs ! Cette situation met en lumière un élément fondamental : les prémices d’un basculement du monde physique vers un monde numérique que les Etats ne maitrisent pas encore. Par conséquent, leur souveraineté est remise en question car ils subissent le numérique. Il faut sortir de la courbe d’aveuglement, et penser autrement parce qu’il n’y a pas de gratuité dans l’usage des outils technologiques étrangers « gratuits ».
Autrement dit, leur (Etats) souveraineté numérique est quasiment inexistante puisqu’ils ne contrôlent ni la captation des données, ni leur lieu de stockage, ni leur potentielle exploitation et encore moins les outils numériques utilisés. Dès lors deux questions deviennent stratégiquement capitales : devrions nous partager notre souveraineté numérique en acceptant les ressources numériques étrangères ? Ou devrions nous plutôt bâtir un numérique souverain, c’est-à-dire utiliser dans les activités stratégiques des outils technologiques conçus par des africains sur le sol africain ? Ce qui sous-entend la nécessité d’une part de financer des investissements dans les technologies d’avenir (intelligence artificielle, les plateformes collaboratives, infrastructures de stockage des données en Afrique). Il faudrait repenser la définition de la souveraineté ou réfléchir à une forme de gouvernance nouvelle de nos Etats africains parce que le numérique constitue le nouveau terrain de compétition mondiale et des affrontements exacerbés (cyberattaques, espionnages, manipulation d’informations, etc.).
Comment penser la souveraineté économique sénégalaise au lendemain du covid-19 ?
Concrètement, le gouvernement sénégalais devrait parallèlement, à la lutte quotidienne contre le covid-19, construire un radar stratégique dont le rôle principal est de détecter les pépites technologiques sénégalaises issues de l’innovation et de la créativité des jeunes sénégalais. Ensuite de les protéger financièrement pour les propulser et éviter toute prédation étrangère. D’abord par définition, il faut comprendre par « stratégique », tout ce qui garantit l’autonomie, la sécurité économique et la souveraineté d’un Etat ou d’une entreprise. C’est la raison pour laquelle on doit prioritairement définir des critères d’intérêt stratégique comme par exemple la notion d’approvisionnement, d’avance technologique, de sécurité des données, de santé, systèmes d’information, etc., qu’on peut faire évoluer en fonction des mutations technologiques et géopolitiques mondiales internationales. En en intelligence économique il faut éviter de penser en secteur stratégique mais plutôt en entreprise stratégique pour deux raisons principales : premièrement raisonner en secteur stratégique est une erreur. Car n'importe quel secteur pris dans son ensemble peut être considéré comme stratégique. Deuxièmement, une activité donnée peut gagner ou perdre son caractère sensible ou stratégique en fonction de l’humeur de l’environnement mondial. Par exemple, la crise du Covid-19 a montré la dimension stratégique des entreprises qui fabriquent des gels hydro-alcooliques, des masques, des testeurs ou encore des applications de géolocalisation des patients.
Par ailleurs, il ne faut pas se limiter à la sécurité économique, la protection juridique est fondamentale pour les pépites technologiques qui naissent à Dakar et partout au Sénégal et la création de fond souverain stratégique national pour contrer les rachats étrangers en ce sens que le droit est l’une des armes de guerre économique la plus dangereuse. Certains acteurs économiques notamment les multinationales profitent des situations de crise pour tenter de mener des opérations stratégiques car ils ont les capacités financières. Par conséquent, il faudrait élaborer des lois qui protègent les activités jugées d’importances vitales (énergie, eau, stockage des données de santé, etc.), et les technologies en phase embryonnaire. Cela pourrait passer concrètement par l’introduction de décrets ou d’articles dans la constitution sénégalaise pour des raisons de sécurité nationale. Pour le faire, il faut que les décideurs politiques et les acteurs économiques du privé s’associent et s’approprient de l’intelligence économique (l’intelligence économique est un état d’esprit permanant, une pratique offensive et défensive de l’information. Son objet est de relier entre eux plusieurs domaines pour servir à des objectifs tactiques et stratégiques de l’acteur économique). Autrement dit, c’est l’art de détecter les menaces et les opportunités en coordonnant la collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion de l’information stratégique aux décideurs économiques. Donc, il faudrait sensibiliser les acteurs politiques sur l’intérêt d’utiliser l’intelligence économique et travailler à la mise en place d’une politique publique d’intelligence économique pilotée par une structure rattachée directement à la présidence de la République du Sénégal.
Boubacar Diallo, spécialiste en Intelligence Economique
La grande figure américaine du rock'n'roll, est décédé samedi à l'âge de 87 ans, rapporte le magazine Rolling Stone, citant le fils du chanteur. Il souffrait d'un cancer
Little Richard, un des pionniers américains du rock'n'roll, connu pour ses hymnes entraînants comme "Tutti Frutti" ou "Long Tall Sally" et sa présence endiablée sur scène, est mort samedi à l'âge de 87 ans a annoncé son fils au magazine Rolling Stone. Le révérend Bill Minson, ami proche du chanteur, a confirmé l'information et précisé qu'il souffrait d'un cancer.
Son tube planétaire "Long Tall Sally" devait sceller l'avènement d'une époque. Porté par sa voix profonde, Little Richard a fasciné toute une génération et inspiré d'innombrables artistes. Avec Chuck Berry et Fats Domino, il a contribué à métamorphoser le blues.
Mais bien plus que ces deux contemporains relativement sages, Little Richard a contribué à donner au rock'n'roll un air de scandale, avec ses chemises criardes comme aucun homme n'en portait alors, sa coiffure banane de 15 cm de haut, et sa moustache aussi fine qu'un trait de crayon.
Les Beatles et les Stones ont fait ses premières parties
Bien avant les rockeurs des années 1960, ses excès firent rimer rock avec décadence : en tournée, ce voyeur assumé parlait ouvertement de ses orgies nocturnes bisexuelles. Mais il s'avéra aussi être une personnalité torturée aux multiples revirements.
Son influence a néanmoins été considérable. Les premiers grands rockeurs blancs - Buddy Holly, Jerry Lee Lewis, Elvis Presley - ont tous repris ses chansons. Les Beatles comme les Rolling Stones jouèrent, à leurs débuts, en première partie de ses concerts, et le jeune Jimi Hendrix démarra comme musicien dans son groupe.
À neuf ans, David Bowie fut fasciné en voyant un film de Little Richard. "Sans lui, je ne serais probablement jamais devenu musicien", admit-il plus tard.
Début dans des spectacles de drag queen
De son vrai nom Richard Wayne Penniman, Little Richard était né le 5 décembre 1932 dans une famille pauvre de Macon, en Géorgie, dans le Sud.
Dans son autobiographie de 1984, il racontait que son père, qui tenait un bar et a été tué par balle au début de sa carrière, lui avait dit un jour : "Mon père a eu sept fils, et moi aussi je voulais sept fils. Tu as tout gâché, tu n'es qu'une moitié de fils".
Son surnom de "Petit Richard" était trompeur : l'homme mesurait 1,80 m. Enfant rebelle, handicapé par deux jambes de longueur différente, il traînait dans les églises, attiré par leur musique, et se distinguait par ses allures efféminées.
Il se fait remarquer en 1947 par une chanteuse de gospel. Il commence alors à chanter professionnellement, notamment dans des spectacles clandestins de drag queen. Dans un marché de la musique en plein boom, de premières maisons de disques s'intéressent à lui. "Tutti Frutti," qui évoque le sexe entre hommes, devient un incontournable de ses spectacles.
Mais il n'avait jamais pensé l'enregistrer, jusqu'à ce qu'un producteur chez Specialty Records, un label de Los Angeles spécialisé dans les artistes noirs, entende le titre. Il proposa de l'enregistrer en studio avec des paroles édulcorées pour permettre au titre de passer à la radio.
Au lieu de "si ça ne rentre pas, ne force pas", les paroles, réinventées par une jeune compositrice, disaient désormais: "J'ai une petite amie Sue, qui sait exactement ce qu'il faut faire".
Ainsi assagie, "Tutti Frutti" fit un malheur. Lors d'un concert à Baltimore en 1956, les femmes se déshabillèrent et jetèrent leurs sous-vêtements sur scène, tandis que la police empêchait des fans euphoriques d'envahir la scène ou de se jeter des balcons.
Une conversion pour un changement de vie
"On n'avait jamais vu un artiste venu du R&B si extraverti, si sauvage, si bruyant", raconte à l'AFP Chris Morris, un musicologue qui remastérisa son album "Here's Little Richard" (1957).
Viendront ensuite d'autres succès comme "Good Golly, Miss Molly" (1956). Devenu riche, Little Richard achète une villa à Los Angeles et y emménage avec sa mère.
Mais au sommet de sa gloire, en 1957, il annule brutalement une tournée en Australie pour se proclamer missionnaire de la congrégation évangélique "Church of God".
Après sa conversion, il épouse Ernestine Campbell, une secrétaire de cette église, et ensemble ils adoptent un fils. Mais quatre ans plus tard, le mariage tournait court, après que Richard fut arrêté pour comportement indécent avec des hommes dans des toilettes.
Ses positions sur la sexualité resteront cependant toujours ambivalentes. En 1995, il disait au magazine Penthouse : "J'ai été gay toute ma vie, et je sais que Dieu est un Dieu d'amour, pas de haine". Mais fin 2017, il déclarait, sur une chaîne de télévision religieuse de l'Illinois, l'homosexualité "contraire à la nature".
LE SÉNÉGAL ENREGISTRE UN SEIZIÈME DÉCÈS
Un communiqué de presse du ministère de la Santé et de l'Action sociale annonce la mort d'un patient de soixante-neuf (69)ans, habitant à Dakar.
La liste macabre des personnes décédées du nouveau Coronavirus au Sénégal s'allonge.
Un communiqué de presse du ministère de la Santé et de l'Action sociale annonce la mort d'un patient de soixante-neuf (69)ans, habitant à Dakar.
La victime a rendu l'âme le jeudi 7 mai 2020, au centre de Santé Nabil Choucair. Le test réalisé après son décès est revenu positif, ce samedi 9 mai 2020.
83 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET UN 15 ÈME DÉCÈS
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a rapporté ce samedi 83 contaminations supplémentaires au nouveau coronavirus, qui a causé le décès d’un quinzième patient, une femme de 37 ans souffrant d’une maladie chronique.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a rapporté ce samedi 83 contaminations supplémentaires au nouveau coronavirus, qui a causé le décès d’un quinzième patient, une femme de 37 ans souffrant d’une maladie chronique.
Ces 83 nouvelles infections ont été détectées sur 848 tests réalisés, soit un taux de positivité de 9,78 %, a indiqué le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Alyose Waly Diouf.
Il s’agit de 69 cas contacts suivis et de 14 cas issus de la transmission communautaire, un record pour ce dernier type de cas.
Les cas issus de la transmission communautaire sont localisés à Fass (1), Parcelles Assainies ( 5), Mbao (2), Médina (2) et Touba (4), a précisé le Dr Diouf en faisant le point sur la pandémie au Sénégal.
Il a signalé que 32 patients ont recouvré la santé, soit 643 au total depuis le début de la maladie.
Les auotorités sanitaires déplorent toutefois un quinzième décès lié au coronavirus. Il s’agit d’une femme âgée de 37 ans et demeurant à Fass, à Dakar. Selon Dr Diouf, elle est décédée à 4 heures du matin, au Centre CUEMO de l’hôpital Fann.La victime était porteuse d’une maladie chronique.
Au total, 975 malades du Covid-19 sont hospitalisés dans les structures sanitaires dédiées à la prise en charge de la maladie à coronavirus.
Sept cas graves sont en observation dans les services de réanimation des hôpitaux de Fann et Principal, tandis que l’état de santé des autres malades évolue favorablement, a indiqué Dr Alyose Waly Diouf.