Dakar, 7 mai (APS) – La course au remède miracle contre le Covid-19, la ‘’désertion’’ des malades dans les services sanitaires en raison de la pandémie de coronavirus et la hausse des cas préoccupent les quotidiens reçus jeudi à l’APS.
‘’Les cas positifs crèvent le plafond’’, écrit WalfQuotidien, qui fait remarquer, sur la base du dernier bilan donné par le ministère de la Santé, que ‘’la situation (…) prend une courbe ascendante au Sénégal’’, où ‘’le nombre de cas positifs ne cesse d’augmenter’’.
Mercredi, le ministère de la Santé a annoncé 104 nouvelles infections au Covid-19, un record en vingt-quatre heures depuis la présence de la maladie au Sénégal.
‘’Le Covid-19 de plus en plus menaçant’’, constate L’As.
Cent-quatre cas recensés en vingt-quatre heures, trois morts pendant la même durée, dont un homme de 37 ans, détaille le même journal. ‘’Compte tenu de l’âge relativement jeune de la victime (37 ans), il est établi que la maladie à coronavirus peut être fatale à toutes les couches de la population’’, lit-on dans L’As.
Le Témoin Quotidien relève ‘’l’exception du 12e patient’’. ‘’Pour la première fois, un patient âgé de moins de 50 ans a succombé à la pandémie [de coronavirus] dans notre pays’’, souligne-t-il, rappelant que les autres victimes faisaient partie du ‘’troisième âge’’ ou s’en approchaient.
En raison de l’âge de la 12e personne décédée des suites du Covid-19 au Sénégal, Source A écrit : ‘’Ceux qui pensent que la maladie à coronavirus fait uniquement des victimes chez les personnes du troisième âge se trompent lourdement.’’
‘’Deux premières douloureuses au Sénégal’’, fait remarquer EnQuête, ajoutant que le pays ‘’a enregistré hier (mercredi) son plus lourd bilan quotidien depuis le début de la pandémie’’, avec la mort de trois personnes.
Tribune, lui, semble s’inquiéter de ce qu’il considère comme du mutisme chez les leaders de l’opposition, au moment où le plan de riposte du gouvernement contre le Covid-19 connaît des ‘’failles inquiétantes’’.
--- ‘’Dérives et errements‘’ ---
‘’Malgré les dérives et errements constatés dans la gestion du fonds [destiné] à la riposte contre le Covid-19, avec des marchés de gré à gré (…), le pouvoir ne semble pas inquiété’’, affirme Tribune.
‘’Même l’opposition, qui d’habitude ne ratait aucune occasion pour clouer ce régime au pilori, est devenue aphone’’, ajoute-t-il. Tout le monde, selon Tribune, estime que ce n’est pas le [bon] moment de critiquer ou de taper sur le pouvoir parce que le temps est à l’union sacrée pour bouter le coronavirus, cet hôte indésirable, hors du Sénégal’’.
Le silence n’est pas total, car, selon WalfQuotidien, les ministres Mansour Faye et Abdoulaye Diouf Sarr sont ‘’dans le viseur des activistes’’, qui protestent contre ‘’le scandale du riz’’ et la ‘’nébuleuse dans l’achat d’équipements et de médicaments’’.
‘’Les activistes de Frapp (le mouvement dirigé par Guy Marius Sagna) et les Forces démocratiques du Sénégal (dirigé par l’universitaire Babacar Diop) ouvrent un nouveau front contre le ministre de la Santé (Abdoulaye Diouf Sarr). Suspectant une nébuleuse dans l’achat des équipements et médicaments d’une valeur de deux milliards de francs CFA, ces activistes exigent la démission de Mansour Faye (ministre du Développement communautaire) et demandent des explications à Abdoulaye Diouf Sarr’’, lit-on dans WalfQuotidien.
Le Témoin Quotidien consacre un dossier à l’artemisia, la plante avec laquelle a été fabriqué le Covid-Organics, le remède que Madagascar recommande au monde entier pour traiter le Covid-19.
‘’Il a été démontré que l’artemisia soigne le paludisme aussi efficacement que la chloroquine. Si la chloroquine soigne le coronavirus, l’artemisia’’, démontre sommairement Le Témoin Quotidien, qui pose la question de savoir pourquoi ne pas recourir à l’artemisia, ‘’une plante aux multiples bienfaits’’.
‘’Face à l’impuissance des puissances occidentales et à l’impossibilité pour les grands scientifiques d’Amérique, d’Europe et d’Asie de trouver un remède ou un vaccin contre le coronavirus, le Covid-Organics gagne (…) du terrain en Afrique’’, écrit Source A.
‘’Depuis son lancement par Madagascar, le 20 avril, la tisane de la Grande Île semble susciter de l’espoir dans le continent’’, poursuit le même journal.
EnQuête a constaté ‘’la désertion’’ dans certains services hospitaliers que ‘’les diabétiques, les hypertendus et les insuffisants rénaux rechignent à fréquenter, sauf par obligation’’, car ils sont ‘’effrayés’’ par le Covid-19, lequel est traité dans certains des hôpitaux chargés de les soigner.
‘’Les hôpitaux malades du coronavirus’’, souligne-t-il, expliquant que ‘’l’horloge sanitaire nationale est, depuis plus de deux mois maintenant, réglée à l’heure du coronavirus’’.
LE SÉNÉGAL ENREGISTRE SON TREIZIÈME DÉCÈS
Il s’agit d’un homme âgé de 94 ans habitant à Thiès. Il est décédé à son domicile.
Le Sénégal vient encore de perdre un patient atteint de covid-19. Il s’agit d’un homme âgé de 94 ans habitant à Thiès. Il est décédé à son domicile. Le test réalisé après son décès est revenu positif. A ce jour, il est la treizième personne atteinte de la maladie à coronavirus décédée au Sénégal.
650 kg de chanvre indien saisis par la gendarmerie à Mbour
Voleurs et dealers profitent du couvre-feu pour effectuer leurs sales besognes. C’est ce qu’a compris la gendarmerie de Mbour qui a accentué les opérations nocturnes sur l’étendue du département pour mettre hors d’état de nuire les malfaiteurs. Les pandores de la compagnie de Mbour, commandés par le capitaine Rachel Kantousan, ont saisi 650 kg de chanvre indien. La fréquence des saisies de drogue dans le département de Mbour montre encore qu’il constitue un lieu de transit à cause du corridor Dakar-Bamako et son ouverture sur l’océan.
7 personnes arrêtées à Mbour
Restons à Mbour où les limiers n’ont plus de répit depuis que le Président Macky Sall a décrété l’état d’urgence et le couvre-feu. Veillant au respect de cette mesure, les flics de la Petite Côte (Mbour & Saly) ont immobilisé six véhicules avant de les envoyer en fourrière. En sus, 7 personnes sont interpellées et gradées à vue pour non-respect du couvre-feu.
Le Sénégal et PetroNor trouvent un consensus
La société PetroNor et le gouvernement sénégalais ont décidé de suspendre l’arbitrage relatif aux zones de licence Rufisque Offshore Profond (ROP) et Sénégal Offshore Sud Profond (SOSP), devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). D’après Ecofin, les deux parties ont convenu de suspendre la procédure arbitrale pour une période de six mois en vue de parvenir à un résultat satisfaisant pour toutes les parties. L’accord de suspension de l’arbitrage fait suite à une période de dialogue progressif entre la société et les autorités compétentes. Selon la présidente de PetroNor E & P, Eyas Alhomouz, c’est un développement positif qui correspond à la stratégie adoptée par PetroNor depuis la fusion avec African Petroleum Corporation pour rechercher une solution à l’amiable en Gambie et au Sénégal. Elle souligne en outre la volonté de toutes les parties de discuter de solutions de règlement raisonnable. Pour rappel PetroNor, maison mère d’African Petroleum Senegal Ltd, a récemment accusé Dakar d’avoir mis aux enchères la zone d’exploration alors qu’un arbitrage était toujours en cours.
Mary Teuw Niane recasé à Petrosen
L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, revient aux affaires. Le chef de l’Etat a nommé hier, en conseil des ministres, Pr Mary Teuw Niane, président du Conseil d’administration de Petrosen Holding. L’universitaire qui avait repris la craie après son limogeage remplace ainsi le bel oncle du chef de l’Etat Abdourahmane Seck dit Homère.
La galère des transporteurs
A l’image des acteurs des autres secteurs économiques, ceux du transport tirent la langue. Ils attendent impatiemment le soutien de l’Etat comme promis par le président de la République qui a d’ailleurs entendu leurs complaintes. En conseil des ministres hier, le Président Macky Sall a invité le ministre des Transports terrestres, Me Oumar Youm, à diligenter l’accompagnement de l’Etat aux différentes parties prenantes du sous-secteur des transports terrestres.
Maky entend le cri de colère de la presse
Le Président Macky Sall veut que le gouvernement traite avec diligence l’assistance aux entreprises. En conseil des ministres hier, le chef de l’Etat a demandé au ministre de la Culture et de la Communication de veiller à la répartition rapide des fonds de soutien destinés aux acteurs culturels et de la presse. Il a saisi l’opportunité pour revenir sur l’importance qu’il accorde au développement de la presse. A ce propos, il a indiqué au ministre de la Communication, Abdoulaye Diop, l’urgence de finaliser le dispositif d’application du code de la presse.
Reprise des cours le 2 juin
Les élèves vont reprendre le chemin de l’école à partir du 2 juin prochain. En tout cas, tout porte à croire que cette fois-ci, le gouvernement ne repoussera pas la date. Les ministres de l’Education nationale, de l‘Enseignement supérieur et celui de la Formation professionnelle sont en train de tout mettre en œuvre pour l’effectivité de la reprise des cours, même si la pandémie est sur une pente effroyable. Ces trois ministres ont rendu compte hier, en réunion de conseil des ministres, des dispositions pédagogiques à prendre pour la continuité des enseignements et la reprise des cours, en relation avec les instances d’académie.
La note du ministre de l’Education aux gouverneurs
Restons sur les dispositions que le ministre de l’Education Nationale est en train de prendre pour la reprise des enseignements-apprentissages dans les structures d’éducation et de formation. Mamadou Talla a adressé une note dans ce sens aux gouverneurs de région. Pour matérialiser le souhait du chef de l’Etat d’ouvrir les écoles en juin, le ministre de l’Education Nationale dira dans la note, que son département ministériel s’est inscrit dans une dynamique de préparation de la réouverture des écoles dans le respect de l’ensemble des mesures administratives et sanitaires. A ce propos, il informe les gouverneurs de la mise en place d’un comité interministériel pour la reprise des cours qui va leur envoyer une note d’orientation et une feuille de route. Ainsi le ministre de l’Education demande aux gouverneurs d’organiser des comités régionaux et départementaux, de concert avec le comité régional de gestion des épidémies, pour étudier les conditions de reprise en rapport avec les différents acteurs de la communauté éducative. Il s’agit des acteurs institutionnels, les collectivités territoriales, les syndicats duG7, les parents d’élèves, les organisations de la société civile.
Saisine du médiateur de la République
La diaspora sénégalaise est déterminée à faire revenir le gouvernement sur sa décision d’interdire le rapatriement de nos compatriotes décédés à l’étranger du covid-19. Après la saisine de la Cour suprême pour casser la décision, l’Ong Horizon Sans Frontières et Me Cheikh Tidiane Dabo, avocat au barreau de Strasbourg, vont déposer aujourd’hui une requête aux fins de saisine du Médiateur de la République dans le dossier du rapatriement des dépouilles de Sénégalais morts de Covid-19.
Les jeunes de la Médina se sont terrés
Le dispositif de la Police à la Médina pour contenir les jeunes qui violaient le couvre-feu a porté ses fruits. Les forces de l’ordre qui rôdent toute la nuit dans cette commune ne voient plus l’ombre d’un jeune. Ils se sont terrés chez eux. Pratiquement, il n’y a plus d’arrestations depuis un certain temps. La police n’a interpellé que 2 à 3 jeunes alors qu’auparavant, elle mettait aux arrêts plus de 80 jeunes chaque nuit.
Médina Gounass, une bombe
C’est la montée en flèche du nombre de cas positifs au covid19 dans la cité religieuse de Médina Gounass. Devenu le foyer de la pandémie dans le département de Vélingara, voire de la région de Kolda, Médina Gounass a enregistré hier 17 cas en plus des 12 cas du mardi. Tous les cas d’hier du district de Vélingara proviennent de la cité religieuse qui se retrouve également avec un cas issu de la contagion communautaire. Ces derniers risquent de faire exploser la situation si la population ne respecte pas les barrières.
Le cas communautaire de Sédhiou est revenu du Mali
La pandémie de coronavirus continue de gagner du terrain dans la région de Sédhiou qui cumule désormais 77 cas positifs après la découverte, ce mercredi, de huit nouvelles contaminations, a appris l’APS de source proche du comité départemental de gestion des épidémies. Ces 77 cas ont été enregistrés depuis le 25 avril, date d’apparition d’un premier cas dans la région, avec un habitant de la commune d’Oudoucar testé positif à la suite d’un voyage à Louga. Mais huit d’entre eux ont été enregistrés ce mercredi, dont une personne contaminée par la transmission communautaire. Arrivé du Mali il y a environ une semaine, l’homme a séjourné dans la localité de Toubacouta, dans la commune de Dianaba, a expliqué le maire de cette localité, Abdoulaye Kébé. Et après qu’il est tombé malade, les prélèvements effectués sur lui ont permis de constater qu’il était porteur du virus, a-t-il ajouté. L’une des sœurs du prêcheur du village de Manconoba, première personne à contracter la maladie dans la région de Sédhiou, fait partie des huit personnes testées positives ce mercredi. Elle habite dans le même village que son frère, mais ne vit pas dans la même concession que lui. Elle a été évacuée au district de Sédhiou mardi, après avoir fait une fausse couche au poste de santé de Oudoucar, commune dont fait partie Manconoba. Le test pratiqué sur elle a permis de découvrir qu’elle avait été contaminée par le covid-19.
Arrestations sur l’affaire du mariage de Bara Guèye
Selon les informations de Libération online, deux autres «invités Vip», présents au mariage de Bara Guèye et de Seynabou Diène qui a défrayé la chronique dans les réseaux sociaux, viennent d’être cueillis par les enquêteurs de la Section de Recherches (SR). Par ailleurs, des proches d’Adja Diallo avaient démenti son arrestation dans le cadre de ce dossier mais cette dernière se trouvait bien dans la chambre de sûreté de la SR au moment où nous mettions ces lignes. Deux de ses parents sont d’ailleurs venus lui rendre visite. Maria Mané, belle-mère de Bara Guèye, le «snapeur du Président »Niang Kharagne Lô, le «griot des Vip » Alassane Mbaye, le chanteuse Ndèye Diouf ... sont aussi en garde à vue dans le cadre de cette affaire. En raison des nouvelles arrestations, tout indique que les mis en cause présumés, visés pour violation de la loi sur l’état d’urgence, seront déférés devant le Procureur demain. A moins d’un revirement spectaculaire…
Les assurances de Saourou Sène
Les supputations vont bon train depuis que le gouvernement a fixé au 2 juin la reprise des cours. Les enseignants craignent une propagation du virus dans les établissements scolaires puisque le nombre de cas augmente chaque jour. Ils interpellent les syndicalistes sur ce qu’ils considèrent comme une volonté du gouvernement de les sacrifier sous l’autel du sauvetage de l’année scolaire. Mais le Secrétaire général du Saemss, Saourou Sène, appelle ses collègues à la sérénité parce que rien n’est encore définitif.Il pense que chacun doit rester dans son rôle. Autrement dit, l’État qui a en charge l’Education nationale qui a investi près de 500 milliards a le droit d’imaginer comment faire pour sauver l’année scolaire, comme c’est le cas du reste pour tous les gouvernements du monde. D’ailleurs ce qui aurait été surprenant, dit-il, après la date du 4 mai qui avait été initialement retenue, aurait été que l’État reste muet par rapport au sujet de la reprise éventuelle des enseignements. A l’en croire, d’ici le 02 juin, personne ne sait ce qui va se passer avec ce virus imprévu et non maîtrisé encore nulle part. Saourou Sène rassure que si le 02 juin, la situation médicale du pays recommande une nouvelle projection pour une autre date, celui qui est habilité à le dire le dira, à défaut, les syndicats assumeront leur responsabilité de défenseur des travailleurs.
13e cas lié au covid-19
La liste des victimes de la pandémie du covid-19 au Sénégal s’allonge. En moins de 48h trois décès liés au coronavirus sont enregistrés. Alors qu’on n’a pas encore fini de parler de la disparition de Erick Agbo âgé de 37 ans, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale annonce le décès d’un vieux âgé de 94 ans, habitant à Thiès. Baye Serigne Thiam est décédé lundi passé à 19h à son domicile. Et nul ne sait comment il a chopé le virus puisqu’ il était alité depuis longtemps. Selon le Ministère de la Santé, le test réalisé après son décès, est revenu positif.
Un gouvernement intelligent aurait vite fait de décrypter le message et apporter les solutions idoines. Mais puisque nous sommes dans la politique de l’improvisation, ça donne ce que nous voyons. Pour freiner la propagation de ce salaud de virus, l’Etat avait pris un décret interdisant les rassemblements en plus de fermer les mosquées. Des morts enterrés furtivement, des deuils interdits, des douleurs tues. Un décret qui s’applique à tout le Sénégal. Des actes de rebellions notés à Dakar ont été vigoureusement réprimés, des imams humiliés. Mais voilà que dans une autre partie de ce Sénégal, on semble peu faire cas de cette loi. Des mosquées y sont grandement ouvertes et les prières y sont filmées et retransmises en direct dans quelques chaines de nos télévisions locales. Des esprits fanatiques et dépourvus de discernement y ont même vu une toute- puissance de ces foyers religieux rebelles. Quant à ceux qui parmi ces foyers respectent ces lois de la République, on les traite de mauvais croyants ! Bien entendu, l’Etat ferme les yeux, impuissant de faire respecter son autorité chahutée. Une autorité que, pourtant, il applique sans état d’âme dans la capitale, la banlieue — demandez donc à ce pauvre imam de Nietty Mbar tabassé et humilié par des flics ! — et autres coins du pays alors que des voix s’expriment de plus en plus pour l’ouverture des mosquées avec des actes de rébellion notés çà et là, mais sévèrement réprimés. Comme quoi, il y aurait des coins de ce pays où les lois de la République ne s’appliqueraient pas. Suivez mon regard de récent « Toubène »… Demain, l’explosion de la colère contenue !
Kàccoor bi
FORCE COVID-19 LE GOUVERNEMENT PRIÉ DE SOUTENIR LE COMITÉ DE SUIVI
Le Comité de suivi des opérations du Force Covid19 dirigé par le général François Ndiaye aura le soutien des membres du Gouvernement. Ces derniers ont été priés par le président de la République d’apporter le concours et l’assistance nécessaires au bon déroulement de la mission du Comité. Parce que pour le président de la République, le Force Covid19 est sa volonté de toujours consolider la transparence et la bonne gouvernance. Et le Président n’a pas parlé en Conseil des ministres des perdiem de 3,5 millions de francs par tête de pipe alloués de manière si indécente aux membres de ce Comité de Suivi ?
TREIZIÈME DÉCÈS DU COVID-19 ÇA DEVIENT INQUIETANT !
Le Sénégal vient d’enregistrer son treizième décès lié au Covid-19. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a informé hier dans la soirée qu’il s’agit d’un homme âgé de 94 ans habitant à Thiès. Le vieil homme est décédé le lundi 4 mai 2020 à 19 heures à son domicile. Le test réalisé après son décès est revenu positif mardi dernier. La cité du Rail est plus que jamais menacée par le Covid-19. Après Dakar et Touba — mais aussi Médina Gounass —, elle est l’une des plus touchées par la pandémie.
PROGRAMME DE RESILIENCE ECONOMIQUE MACKY SALL VEUT UN POINT TOUS LES 15 JOURS
Macky Sall met la pression sur son gouvernement à propos du Programme de résilience économique et sociale (PRES). Hier, en Conseil des ministres, il a, au sujet du suivi-évaluation du déploiement des plans de résilience sectoriels pour asseoir la stabilité durable de l’économie nationale, demandé aux membres du Gouvernement de faire le point, tous les quinze (15) jours, de l’état d’exécution des mesures sectorielles relevant du Programme de résilience économique et sociale (PRES). Il a, également, demandé au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et au Ministre des Finances et du Budget de présenter, chaque mois, un rapport exhaustif sur la mise en œuvre du PRES en cohérence avec le suivi du PSE. Le Chef de l’Etat a également invité le Ministre des Transports terrestres à diligenter l’accompagnement de l’Etat aux différentes parties prenantes du sous-secteur des transports terrestres. Il a aussi invité le Ministre de la Culture et de la Communication à veiller à la répartition rapide des fonds de soutien destinés aux acteurs culturels et de la Presse. Le Président de la République est revenu sur l’importance qu’il accorde au développement de la Presse, en indiquant au Ministre de la Communication l’urgence de finaliser le dispositif d’application du Code de la Presse. Et il n’a pas demandé au ministre de la Communication, Abdoulaye Diop, de publier l’arrêté de répartition de cette même aide à la presse ? Curieux…
MODERNISATION DE LA POSTE
La situation de la Poste a été évoquée hier par le Chef de l’Etat. C’est ainsi qu’au titre du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, il a évoqué le plan de modernisation de la Société nationale « LA POSTE ». A cet effet, il a souligné que la Poste constitue un service public historique auquel de nouvelles missions financières, émergentes et complexes ont été assignées. Le Président de la République a dans cette perspective demandé au Ministre de l’Economie Numérique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser, d’ici la fin de l’année 2020, le Plan de transformation de la POSTE, au regard de ses nouvelles missions financières. On espère que ces exhortations vont enfin sortir le directeur général de La Poste, Abdoulaye Bibi Baldé, de son profond sommeil…
NOMINATION MARY TEUW NIANG PCA DE PÉTROSEN
L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr Mary Teuw Niane, revient aux affaires. Il a été nommé hier Président du Conseil d’administration de Pétrosen Holding en remplacement de Abdourahmane Seck dit Homère.
ABDOURAHMANE SECK DIT HOMERE «JE POSITIVISE MON DÉPART DE PCA DE PÉTROSEN» Abdourahmane Seck dit Homère n’est plus président du Conseil d’administration de Pétrosen depuis ce mercredi. Il a été remplacé par l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Mary Teuw Niane. Ce départ constitue une surprise pour l’opinion nationale d’autant que le concerné est le beaupère du président de la République. Seulement Abdourahmane Seck dit Homère n’est guère ébranlé par son départ qu’il positivise même. « Je vais très bien, je n’ai rien à déclarer, je suis un fonctionnaire dans l’âme. Toute mission a une fin, depuis juin 2012, j’ai été au poste de Président du Conseil d’administration de Pétrosen. Alors, un départ de cette station est dans l’ordre normal des choses. Ce qui fait que tout ce qui s’est passé, je le positive tout simplement, il n’y a rien d’extraordinaire. Je fais de l’âge, je remercie le bon Dieu et le président de la République. Une occasion pour dire qu’il n’y a aucun nuage entre le président de la République et moi » nous a confié au téléphone le président Abdourahmane Seck. Avant d’ajouter qu’ « on m’avait chargé d’une mission depuis 8 ans, j’ai fait mon temps. Je convoque deux postures. Celle d’abord du haut fonctionnaire qui est appelé à servir partout où le président de la République pense que je peux lui apporter un soutien décisif dans sa vision du pays. L’autre casquette, elle est affective puisque le beau-père que je suis du président de la République garde en ce dernier des sentiments filiaux au vu de la considération et de l’estime qu’il n’a jamais cessé de me montrer. Je l’en remercie profondément ». Voilà ce qu’on peut appeler de la grandeur…
RIPOSTE CONTRE LE COVID19 HABIB NIANG S’INVESTIT À GUÉDIAWAYE
Le président du mouvement And Suxxali Sénégal, Habib Niang, étend ses tentacules à Guédiawaye. Il organise ce jeudi une cérémonie de remise de dons dans le cadre de la riposte contre le covid19 au bénéfice de 10 groupements de femmes de Sam Notaire et de Wakhinane. Ces dernières vont recevoir des lots de masques, 5 tonnes de riz à partager et des produits détergents qui leur ont été offerts par le président de And Suxxali Sénégal. Une manière pour Habib Niang de continuer à répondre à l’appel à la solidarité lancé par le président de la République dans le cadre de la riposte au covid19. Le geste est d’autant plus magnifique qu’Habib Niang est loin de sa base naturelle qui est Thiès où il a déjà largement contribué à accompagner les populations de la ville surtout celles de Thiès Nord. Cette démarche montre que le mouvement est aujourd’hui implanté pratiquement dans tous les coins du pays. La cérémonie de ce jeudi est un nouveau jalon dans le sens de l’implantation nationale du mouvement puisqu’elle sera suivie par une autre similaire prévue dans les jours à venir à Pikine. La cérémonie de Sam Notaire et de Wakhinane aura aussi un cachet politique très fort. Le président Habib Niang va en effet recevoir le ralliement de jeunes de l’opposition surtout venant du Parti démocratique sénégalais.
VIOL ET INCENDIE AU HLM RUE 76 LE MALFRAT A TENTÉ DE VIOLER LA FILLE AVANT DE METTRE LE FEU À LA MAISON
C’est une histoire assez troublante en ce mois de ramadan. Une fille de 12 ans a échappé à une tentative de viol. Les faits se sont déroulés le mardi à 11h, l’heure où le père de la victime était parti dispenser des cours coraniques alors que le reste de la maison dormait. L’individu, auteur des faits, a aussi tenté d’incendier la maison où la jeune fille loge avec ses parents. Prise de panique, la fillette a crié pour ameuter la famille. Mais avant de disparaître, le malfrat a mis le feu dans la maison avant de quitter les lieux par la fenêtre. « Cela s’est passé le mardi vers 11 heures, l’individu est entré dans la maison et a trouvé la fille qui était seule. J’étais sorti pour des raisons professionnelles. Il a sauté sur la petite pour la violer. Face à la résistance de la fille, il s’est enfui. Et avant de partir, il a mis le feu à la maison» témoigne Ibrahima Barry, père de la fille. Poursuivant il confie «ce sont les habitants qui nous ont aidés à éteindre les flammes. Certes, personne ne s’est blessé, mais tout est réduit en cendres » témoigne le père qui se désole de l’insécurité qui règne dans son quartier.
« Tu cherches des médicaments ? », lance discrètement un vendeur, sur l’avenue Blaise-Diagne, en plein centre-ville de Dakar. Dès que son nouveau client prononce le mot coronavirus, le jeune Sénégalais lui propose de s’engouffrer dans le marché Keur Serigne Bi, le principal marché informel de médicaments du Sénégal. Il assure être en possession d’un remède contenant de la chloroquine, la substance active utilisée contre le paludisme et actuellement testée pour déterminer son efficacité contre le Covid-19.
Au Sénégal, des premiers résultats officiels démontrent que l’hydroxychloroquine, proche de la chloroquine, permettrait une guérison plus rapide de la maladie qui a touché 1 329 personnes dans le pays et provoqué 11 décès au 6 mai. La difficulté de se procurer ces médicaments dans le circuit formel pousse de plus en plus de Sénégalais à se tourner vers le marché informel, qui représente entre 18 et 22,7 millions d’euros, selon le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal. Une somme non validée par les autorités pharmaceutiques.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) reste prudente face à ce traitement, mais a surtout alerté sur la hausse des ventes de faux médicaments supposés traiter le Covid-19, notamment en Afrique. Des traitements de chloroquine falsifiés retrouvés au Niger, au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC) pourraient engendrer des « effets secondaires graves », a prévenu l’OMS.
Trois fois le prix habituel
A l’entrée du marché Keur Serigne Bi de Dakar, des racoleurs proposent un « médicament pour les poumons efficace contre le coronavirus » mais aussi du Plaquenil, à base d’hydroxychloroquine, pour le moment en rupture de stock. « Nous avons trop de demandes, mais des boîtes vont arriver demain », assure un vendeur. A l’intérieur, une dizaine d’hommes lit le Coran devant une mosquée, à l’ombre des grands arbres de la cour du marché. Cheikh, le marchand de chloroquine, y a laissé ses clients pour se faufiler seul jusqu’à l’arrière-boutique où sont cachés les médicaments. Il revient avec une boîte de Nirupquin.
« Les gens viennent souvent en acheter depuis le coronavirus. C’est pour cela que les prix ont augmenté », explique le vendeur, qui propose la boîte de 100 comprimés à 8 000 francs CFA (12 euros), soit plus de trois fois son prix habituel. « Une députée est même venue acheter une boîte à 25 000 francs CFA [38 euros] », argumente-t-il.
Sur l’emballage, quelques fautes d’orthographe en français, en arabe et en anglais attirent l’œil. « La Nirupquin n’est pas un médicament légalement commercialisé au Sénégal, assure Assane Diop, président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal. La notice, le logo et la présentation de la boîte me laissent penser que c’est un faux médicament qui imite la Nivaquine, antipaludique longtemps commercialisé au Sénégal. »
Manque de traçabilité
Une adresse accompagne le nom de la société pharmaceutique Syncom Formulations, légalement enregistrée en Inde. « Ces laboratoires produisent souvent des médicaments légaux mais, en parallèle, ils fabriquent aussi des traitements qui contiennent de faux dosages et des impuretés », explique Serge Barbereau, ancien président de l’ONG internationale Réseau médicaments et développement (Remed). Il remarque tout de même une amélioration puisque l’adresse et le nom du laboratoire sont indiqués, contrairement aux boîtes de Nirupquin qu’il avait trouvé en Guinée en 2006, fabriquées en Inde.
La plupart de ces produits sont importés du Nigeria, de Guinée-Conakry, de Gambie, de Chine et d’Inde. Mais le manque de traçabilité empêche de connaître précisément leur composition. « Les dosages non respectés peuvent entraîner des effets secondaires néfastes, comme des problèmes cardiaques, des risques d’atteinte de la rétine, de l’œil et du système auditif », s’inquiète Assane Diop.
« Les conseils donnés par les vendeurs sont aussi très dangereux, car ils ne sont pas habilités et ne connaissent pas les produits », continue le spécialiste, pour qui la lutte contre les médicaments falsifiés est un « combat depuis deux décennies », préexistant largement au Covid-19.
Marché tenu par la confrérie mouride
« Les autorités doivent faire des efforts. Les sanctions ne sont pas assez sévères et se limitent à des amendes ou à une peine de prison d’un an, souvent avec sursis », constate M. Diop. La ville de Touba et le marché Keur Serigne Bi de Dakar sont, rappelle-t-il, les deux hauts lieux du marché informel, tenus par la puissante confrérie mouride.
« Un pas a été franchi avec l’adoption en conseil des ministres de la convention internationale Medicrime relative à la vente de médicaments falsifiés, concède le pharmacien. Mais elle n’est pas encore signée, le projet de loi doit encore passer devant l’Assemblée nationale. »
Ancien de l'école William Ponty, Souley ou Grand Jules comme l'appelaient affectueusement ses parents de Kaffrine, fief Ndoucoumane, est de la lignée des Beuleup. Fils de Ahmadou Diakhou Ndao et de Adam Kéwé Ndao, Souley est le petit fils de Kéwé Ndao, sa grand mère maternelle. Son grand père paternel Ngouniary, Général et Chef de guerre, était le frère du dernier Beuleup Ibrahima Ndao de son vrai nom Kimitang. Orphelin de père, il fut élevé par son oncle Ousmane Kéwé Ndao avec son frère et ami Mady Ndao, mon homonyme. Son enfance était rythmée par l’école coranique, l’école française et les travaux champêtres à Sanghol.
Sa carrière professionnelle débute à Khombole, puis Thiès (école Chateau d’eau) et ensuite Louga(C.E.G Montagne), sa ville natale. Oui, le Saloum Saloum est né à Louga, au début des années 30, où son père servait dans l’administration coloniale. Informé de sa naissance pendant qu’il était de passage à Louga, Ckeikh Al Khalifa Serigne Babacar Sy (RTA) demande à ce qu’on lui donne le nom de Souleymane.
Arrivé à Kébémer en 1969, il ne quitta cette ville qu’en 1996, année de sa retraite. Moussé Ndao, pour parler comme les kébémerois ou Doyen comme on l’appelait, en pionnier, y ouvrit le premier C.E.G (College d’Enseignement Général) avec une classe. Il l’élargit en C.E.M, puis en C.E.S et enfin en Lycée. 27 années durant lesquelles, en bon éducateur, il planta des graines du savoir et aida des jeunes à traverser les problématiques de l’adolescence.
A sa retraite en 1996, il s’installa à Thiès où habitaient sa belle famille et ses grand frères Elhadj et Mamadou Ndao. A mon retour au Sénégal, je découvris un autre homme communément appelé Pa Ndao ou Délégué de quartier. Oui, il fut le Délégué de quartier de Mbour 3 pendant plus d’une décennie mais rendit le tablier malgré l’opposition des autorités administratives de la ville. Il voulait se consacrer davantage à Dieu son Créateur. Ses journées étaient partagées entre la mosquée et les daraas jusqu’à son rappel à Dieu à l’age de 88 ans.
Papeu, je découvre avec ta disparition que la générosité n’a de sens que lorsqu’elle est englobée de discrétion, de foi et d’humilité.
Ton épouse, notre maman, en bonne musulmane, est restée stoïque face à l’épreuve.Tes enfants font leur deuil en priant pour toi mais aussi en racontant des anecdotes sur ta vie.
Des récitals de Coran ont été organisés dans les mosquées et Daraas de Kébémer, Ndande, Thiès, Sokone, Darou Marnane, Kaffrine, Siweul et Dakar.
Aujourd’hui, marquant le 8eme jour de ton rappel à Dieu, nous allons encore prier pour toi dans les mosquées et les daraas que tu affectionnais tant. Nous sommes tristes mais acceptons la volonté divine sur toi le Talibé Cheikh. Nous prions que Cheikh Ahmed Tidjany Cherif (RTA) t’accueille pour te remettre entre les bras de notre Prophète Mouhammad (PSL). Qu’Allah te couvre de sa miséricorde et que Firdaws soit ta demeure éternelle.
Je ne pourrais terminer sans présenter mes condoléances et celles de la famille à tout le Ndoucoumane, à tout le département de Kébémer et à toute la ville de Thiès.
Ndoucoumane prie pour toi Souley / Grand Jules
Kébémer prie pour toi Moussé Ndao / Principal /Doyen
Thiès prie pour toi Pa Ndao / Délégué.
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 6 mai 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris la décision suivante :
Monsieur Mary Teuw NIANE, ancien ministre, est nommé, Président du Conseil d’Administration de PETROSEN Holding, en remplacement de Monsieur Abdourahmane SECK."